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19/11/2012

Ma Mere (Christophe Honore 2004)

 

Ayant découvert  le cinéma de Christophe Honore depuis cette annee  d abord avec l énervant " Dans Paris "puis avec  le merveilleux  "Les chansons d amour "je me suis lance dans un rattrapage avec "Ma Mère" réalise en 2004 et meme si je savais qu il etait precede d une reputation sulfureuse ce second long-metrage du realisateur me laisse dubitatif

Adapte de "Ma Mère" le  subversif et deroutant  du dernier livre et par ailleurs inachevé de Georges Bataille le film d Honore se résume a un thème principal le désir de choquer a tout prix

Inacceptable les critiques dythirambiques des magazines qui voient en Honore le pape du nouveau cinéma français et qui unanimement ont encenses "Ma Mère"  FILM PRETENTIEUX qui se regarde le nombril (et le reste) ,film creux desesperement  vide qui alterne les scènes chocs et les scènes cul  pour n etre au final qu une suite  indigeste a la limite du sordide et du malsain

il faut etre courageuse et au combien talentueuse pour une grande comedienne du calibre d Isabelle Huppert qui réussit miraculeusement a se sortir la tete haute de ce film 

Louis Garrel tete a claques en  post - ado crassseux  et névrosé est proche (tout proche) du ridicule et Emma De Caunes n a que son joli minois pour se faire pardonner  de faire partie du naufrage

Insupportable de vanité ces  séquences de recitation sur le sable ou sous la pluie  de L oeuvre de Georges Bataille  par un Garrel désespérant Pompeux le fond sonore  (pauvre "Agnus Dei  "de Barber mêle musicalement a ce projet plombe)

L’histoire de cette mère initiant son fils à la débauche, à l’immoralité, à un jeu dangereux aux limites macabres et aux frontières du tabou suprême ( l inceste) provoque donc tour à tour dégoût et écoeurement

Que penser de ces sequences manierees  sans queue ni tête Garrel urinant sur les magazines SM découverts dans le secrétaire de son père , Garrel se masturbant près du cadavre de sa mère ,Que penser  des partouzes enfumees , des viols et tortures filmées avec délectation.

Que veut exactement montrer ce film sinon mettre  en evidence la tristesse de la chair, le degout de soi

A trop vouloir choquer , a trop vouloir sentir le souffre ce film  au final ne sent que le caniveau 

a eviter absolument

22:01 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

03/11/2012

Des hommes d'influence (Barry Levinson 1997)

 

 

 

 

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c'est un film qui forcement nous rappelle quelque chose (Monica et bill) mais au delà du rappel de ce fait divers qui défraya la chronique et conduisit (chose impensable de par chez nous) un chef d'état devant les tribunaux c'est surtout un grand film sur la (les) manipulation(s) par l'image 

Robert De Niro est excellent dans son personnage ( le conseiller Conrad Brean) tout en force tranquille et sans états d'âmes Dustin Hoffman de son coté cabotine un peu et en fait un peu trop dans le genre producteur survolté (Stanley Motss) mais dans l'ensemble les deux grands comédiens s'en tirent plutôt  bien et leur duo fonctionne

le film est même passionnant jusqu'à l'arrivée du soldat Schumman (Woody Harrelson)qui doit incarner le héros de la pseudo- guerre contre l'albanie  .

A ce moment du scénario ça se gâte vraiment et le film dérive et perd en crédibilité atteignant même des sommets d'ahurissante bêtise d'abord avec le crash inexplicable en avion puis avec le retour invraisemblable des héros ainsi que plus tard avec la mort du soldat tué par un fermier.

On frôle (de près) le ridicule et on est attéré de voir le film qui s'essouffle et ne redécolle plus jamais. D'un sujet brûlant et passionnant sur le thème d'une dénonciation politique et médiatique "Des hommes d'influence " se transforme alors en une simple comédie banale sans grand intêret.

Barry Levinson qui avouons - le n'a pas le curriculum vitae d'un De palma ou d'un Scorcese pour traiter un tel  sujet ne parvient pas sur la longueur a nous captiver.

c'est fort dommage car au vue de la première heure passionnante de son film ce dernier méritait une évolution différente  

Enfin précisons qu'on retrouve au générique Wilie Nelson grande figure de la musique country américaine dans le rôle (totalement autobiographique) de Johnny Dean .

22:19 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

02/11/2012

La Balade sauvage (Terrence Malick 1973)

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Terrence Malick est un cas a part, réalisateur adulé par la critique , il prend son temps hors des modes et hors du système (six  films en  quatre décennies , quasiment pas d'interviews ni de photos) l'homme est rare et son oeuvre l'est tout autant.

Deja emerveillé par 'la ligne rouge ' (1998) je décidai de découvrir son premier long métrage réalisé en 1973

La balade sauvage ("badlands" pour le titre original) est un road movie totalement fascinant , le scénario est inspiré d'une histoire réelle datant de la fin des années 50

les deux personnages interprétés par Martin Sheen et Sissy Spacek sont deux anti héros du système américain ensemble ils vont sillonner les états Unis semant la mort et la peur

Attention ici pas de couple de tueurs a la  Bonnie Parker and Clyde Barrow  (bonnie and clyde) ni de cinglés a la Mickey and Mallory Knox (tueurs-nés) Kit et Holly n'ont rien a voir avec ce type de duos

Kit est un marginal ,un paumé rêvant de James  Dean a qui il tente de s'identifier et Holly est une gamine triste  qui s'ennuie et qui suivra sur les routes l'homme qui va assassiner son père. c'est elle en voix-off qui est la narratrice du film

La cavale de ces deux n'a rien de glorieux , rien d'épique , Kit tue au hasard souvent lâchement Holly le suit sans trop savoir pourquoi sans rien sembler comprendre pourtant de cette histoire pathétique Malick tire un film profondément  humain et subjuguant

les paysages sont sublimes , deja la touche"  'Malick ' est présente (personne ne filme comme lui la flore ,le désert, la faune)  et cette odyssée dont on devine l'issue fatale devient passionnante de par le caractère et la nature de deux protagonistes qui ne font  jamais ce a quoi l'on s'attend. 

Martin Sheen obtient ici l'un des plus grands rôles de sa carrière (avec celui  du  capitaine Willard d'Apocalypse now en 1979) tandis  que Sissy Spacek agée de 24 ans et qui ici en parait 16 ans joue  sur la fragilité excessive de son personnage.

comme Martin Scorsese réalisateur trentenaire  revelé en 1972 avec un premier film référence  "Mean streets" Terrence Malick autre trentenaire surdoué s'impose d'emblée parmi les grands du cinéma US , si le premier sera prolifique alternant chefs d'oeuvres et films a demi ou totalement ratés  , le second lui sera économe , patient et nous régalera a son rythme il sera en 2011 récompensé par la palme d'or avec 'Tree of life "



 

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22/08/2012

Biutiful ( Alejandro Gonzalez Inarritu 2010)

 

Biutiful

 

C'est un autre  Barcelone que nous montre ici  Inarritu ,loin des ramblas  et du bord de mer ,loin des hordes de touristes et des bars a tapas  , loin des aficionados et du Barca , c'est le Barcelone des crève la faim et des laissés pour comptes, celui de la débrouille et  du trafic ,  Barcelone métropole étouffante avec ses oubliés du système ses clandestins, ses  survivants et ses fantômes

un Survivant , un  fantôme c'est le qualificatif parfait pour définir  Uxbal le personnage central du film interprété avec une justesse et une émotion bouleversante  par Javier Bardem

les thèmes de ce film dur ,  lent et envoûtant sont forcément sinistres , on y parle  de  survie  dans un océan de misère et de desespérance ou gravitent  des personnages a bout  de  souffle

Inarritu sans complaisance   en  véritable magicien  du 7eme art  réussit ici  un incroyable pari  , au bout de la noirceur et de la tristesse il nous montre l'esperance et son film de chemin de croix se transforme en ode a la vie

la maladie,la paternité, la mort ,la culpabilité,l'amour voici donc les thèmes fondamentaux  qui se croisent et s'entrecroisent des  thèmes magnifiés dans ce film dostoïevskien qui impose le réalisateur dans la cour des (très) grands

 

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17/07/2012

Bernie (Albert Dupontel 1996)

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Inexplicable est le mot précis pour définir la raison pour laquelle je n'avais jamais vu Bernie le premier film réalisé et interprété par Dupontel  incroyable OVNI du cinéma français sorti en 1996. Et pourtant Albert Dupontel m'a souvent bluffé dans tout les films ou il apparaissait (un héros trés discret - un long dimanche de fiançailles - Fauteuil d'orchestre) mais Dupontel derrière la caméra bizarrement cela ne m'avait jamais attiré . Et j'avais tort  dix fois   tort !. Bernie est une pure comédie inclassable , cynique,  teintée d'humour noir  ,un film décalé ,totalement barré , loufoque , déglingué  et carrément génial .

Dans un univers noir et farfelu l'histoire de la quête d'identité de Bernie,  simple d'esprit sans foi ni loi est irrésistible de méchanceté , de cynisme mais aussi de tendresse  . Évidemment  a tous ceux qui ne veulent jamais voir un film au second degré je ne conseillerai pas ce film qui les dérangera sûrement ,aux autres a tous ceux qui veulent passer un incroyable moment je les encourage a se précipiter sur cette merveille d'humour noir, Dupontel y est extraordinaire  entouré de comédiens (Roland Blanche - Roland Bertin - Helene Vincent - Claude Perron )  tous épatants .

Une réussite  incontestable pour cette première réalisation  - Film culte  en ce qui me concerne.  

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08/07/2012

A Boire (Marion Vernoux 2004)

 

 

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Trois  Personnages , deux hommes , une femme  réunis par hasard dans une station de sports d'hiver, Pierre-Marie (edouard Baer) est un médecin alcoolique en cure de sevrage, Seb (Atmen, Kelif)  a un bras cassé et ses vacances sont à l'eau et Ines (emmanuelle Beart) vient de se faire larguer avec une note d'hôtel de 12 000 euros . Trois personnages coincés dans le froid d'une station de ski, et qui auraient bien besoin d'un petit verre , trois personnages  dépassés par les évenements et qui vont faire un bout de chemin ensemble

Sur ce thème des rencontres improbables Marion Vernoux réalisatrice du séduisant 'venus beauté institut'  (1999) tente de nous distraire sans vraiment y parvenir car jamais ce  ' A Boire ' ne donne matière a se réjouir 

Adopter un ton  grinçant , cynique ou décalé ne suffit malheureusement pas a faire un bon film , le sujet de l'alcoolisme n'etant ici  qu'un prétexte a aligner des scènes qui au lieu d'etre drôles sont  souvent ridicules

Le film s'enlise très vite comme la neige qui recouvre la station de ski ou se débattent  nos pauvres comédiens , le scénario est faible , plat , sans imagination , sans surprises , rien de pétillant , rien de réjouissant et par dessus le marché  une interprétation  peu convaincante (même Edouard Baer finit par agacer)

Un naufrage intégral.

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16/06/2012

L' homme des hautes plaines (Clint eastwood 1973)

 

 

 

L 'homme des hautes plaines appartient a la catégorie des westerns cultes des années 70 ,exploitant de la même manière que Sergio Leone le mythe de " l'homme sans nom "  Clint Eastwood alors jeune réalisateur ( c'est son second long métrage) livre un film  magnifique dans un genre qu'il affectionne particulièrement a savoir 'le Western '

Bien avant d'etre reconnu comme l'un des réalisateurs incontournables du cinéma  américain Clint Eastwood montre déjà ici tout la palette de son immense talent 

Peu de dialogues , des grands espaces remarquablement filmés , des personnages atypiques et patibulaires ,un héros mystérieux et implacable le film qui baigne par moments dans un climat a la limite du fantastique est une réussite incontestable.

on retrouve cette ambiance particulière et décalée  chère  aux western -spaghettis  

A l'image du 'grand silence ' de sergio Corbucci (1968) 'l'homme des hautes plaines '  va s'imposer  comme une référence du genre et acquérir un statut mérité de film-culte

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24/05/2012

The Undead (Roger Corman 1957)

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Assurément l'une des curiosités de Roger Corman  , de par le mélange des genres et des époques  d'abord, ( sorcières,  hypnotiseurs,  chevaliers, diable et diablotin ), entre maléfices et voyage dans le temps et autour d'un scénario malin proche du conte de fées  Corman nous offre un film visuellement beau ( un noir et blanc limpide  contrairement a pas mal d'autres productions de l'époque) et surtout une galerie de personnages truculents

Film court (1h08) et évidemment fauché (les nappes de brouillard  pour masquer l'absence cruelle  de décors) mais pourtant avec 2 chevaux, une calèche, un bourreau, quelques sorcières , un diable (trop drôle) , un diablotin ( plus que ridicule) Corman réussit a livrer un film de genre (multi-genres même) assez réussi.

Adapté du roman 'la réincarnation de Diana Love ' le film a été rebaptisée ' the Undead ' (sûrement pour raisons juridiques)

L'idée du conte de fées est évidente  pour de nombreuses raisons ; une jeune femme en péril qu'on doit sauver,  de la magie, des transformations en animaux (chat, souris, lézards chauve-souris...), bref, tout le panel des contes pour enfants, auquel vient se greffer la réalité, avec des séances d'hypnoses qui sont traitées avec le sérieux d'un décollage de fusée.

Corman se permettant  ici donc des délires, transformant une plantureuse sorcière en chat noir, faisant danser des mortes-vivantes (scénes de danse macabre hors sujet mais totalement disjonctée) , des sorcières hideuses  aux décapitations macabres  tout les ingrédients  de la  serie  B   sont   au  rendez vous

Le rôle marquant du film étant celui interprété par  Allison Hayes (qui jouera plus tard dans le mémorable 'l'attaque de la femme de 50 pieds' )

Elle y campe une pulpeuse sorcière gothique et surtout pulpeuse a souhait ; l'actrice  véritable pin -up symbole  de la  femme plantureuse  des années 50  illumine le film de ses atouts plastique  et volant largement la  vedette a la trop fade Diana (Pamela Duncan )

Incontestablement un des Corman les plus aboutis et des plus réussis

 

 

 

 

 

 

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18/05/2012

La femme-Guêpe (Roger Corman 1960)

 

 

 

En 1954 Kurt Neuman réalisait le classique du genre 'La mouche  noire '(remake de David cronenberg en 1986 )

Quelques années plus tard donc; le roi de la série B Roger Corman qui  surfant sur toutes les vagues cinématographiques ( horreur, gothiques,thriller,fantastiques) proposait a son tour sa vision autour de l'homme insecte avec 'la femme guêpe'

Ici l'homme est une femme , une belle femme d'affaires dont l'entreprise de cosmétiques est au bord de la faillite alors quand un savant  un peu cinglé lui propose le Graal a savoir la méthode pour rajeunir la belle femme d'affaire (Susan Cabot) fonce tête baissée dans le projet et accepte de financer les recherches de ce  professeur tournesol (que tout le monde  devine charlatan  des les premières secondes sauf elle bien entendu) , bien plus elle accepte de devenir le cobaye humain de ce cinglé qui n'a expérimenté sa formule que sur des animaux

le rapport avec les guêpes me direz vous ? et bien figurez vous que le professeur fabrique sa lotion de rajeunissement avec.......... de la gelée royale de guêpes ( ben voyons !)

La guêpe qui comme tout le monde le sait dévore ses victimes  je vous laisse deviner des effets  secondaires du traitement  testé par l'intrépide Janice

Film court (1h13) plutôt pas mal dans la construction et l'idée mais qui sombre dans le ridicule absolu des qu'apparait la '''créature' (Collant noir , antennes et masque de carnaval) une fin baclée ,une série B ou Corman aurait était mieux inspiré de ne pas montrer la créature cette femme guêpe qui ne ressemble a rien (et surtout pas a une femme insecte) fait glisser le film vers un ridicule qui gâche notre  plaisir.

 

 

Attention la femme guêpe (enfin presque ! ) 

 

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17/05/2012

L'attaque des sangsues géantes ( Bernard .L. Kowalski 1959)

 

 

 

 

réalisé par Bernard L Kowalski et produit par Gene Corman frere de Roger Corman l'un des papes  de la série B américaine cette 'attaque des  sangsues geantes ' est (comme la plupart des productions Corman) un film court  (62mns) qui s'inscrit dans la série des films a créatures mutantes

En pleine guerre froide et surtout en pleine paranoïa du nucléaire la radioactivité a bon dos et transforme a peu près tout ce qu'elle  touche ,  ici ce sont des sangsues (il fallait  quand  même y penser) qui kidnappent  de pauvres habitants  tous plus  idiots les uns que les autres pour les retenir sous l'eau dans les marais ,  dans une cavité afin de les pomper de leur sang petit a petit

Pas très ragoûtant tout ça me direz vous ? Sauf que les sangsues  en question (sorte de gros canaux pneumatiques degonflées avec tentacules  et ventouses )

Disons le clairement  ici tout est ficelé de bric et de broc (le charme des series B fantastiques) dialogues désopilants de mievrerie, comédiens catastrophiques, montage a l'emporte piece, son pourri, personnages  stéréotypés (ah l'écolo de pacotille  ! ) , scénario sans veritable interet , monstres caoutchouteux a hurler de rire, du grand n'importe quoi  ! mais on le sait avant même de glisser le DVD dans le lecteur

surement tourné en 2 ou 3 jours maximum , al'économie et  a la va vite vraisemblablement  avec du materiel de recupération  cette" attaque des  sangsues geantes"  reste cependant une curiosité comme le  catalogue des freres Corman en regorge


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08/05/2012

Les témoins (André Téchiné 2007)

 

 

 

Vous est il deja arrivé en parcourant les critiques  des magazines spécialisés de vous demander si vous avez vu le même film qu'eux?

Il peut arriver également que l'on s'interroge sur la perception du film ,les critiques donc les 'professionnels ' ont adorés et moi humble spectateur je suis passé a complétement a coté que s'est il donc passé ?

C'est précisément cette délicate question qui me poursuivait tout au long du pénible visionnage du film de Téchiné ' les témoins ' 

Ayant évidemment lu toutes les critiques dithyrambiques et unanimes autour du film je remettais en question mon sens du jugement  et ma qualité de critique amateur

Mais non décidément non rien n'y fait car ici tout est insupportable de prétention, de parisianisme , de suffisance

le sujet pourtant intéréssant 'l'arrivée du SIDA a l'aube des  années 80  est donc la toile de fond des' témoins' mais téchiné nous entraîne dans une invraisemblable suite sans queue ni tête  , ses personnages  sont caricaturaux a l'extreme a commencer par le jeune Manu provincial gay monté a Paris (Johan Libereau la découverte de Téchiné se posant la  en insupportable tête a claque)

Michel Blanc pourtant très investi dans le film fait ce qu'il peut mais son personnage de médecin homosexuel reste peu crédible ,Emmanuelle Beart dont la plastique semble carrément obséder Téchiné est égarée dans un scénario ridicule et enfermée dans un personnage grotesque, Sami Bouajila (le flic macho a qui le jeune provincial révèle son coté homo) est aussi  a la ramasse dans un rôle casse-gueule

Enfin Julie Depardieu Incarne la jeune artiste  bobo (la chanteuse d'art lyrique qui préfère vivre dans un hotel de passe )

Passons sur les erreurs de reconstitution de l'époque  (Techiné devrait savoir que les clio ou les velsatis n'existait  pas encore en 80   , pas plus que le Pass  Navigo) Passons sur les draps libélles hôpitaux de Paris 2006 (l'action se situe en 80) Passons aussi sur les dialogues d'une platitude et d'une nullité presque risible (personne ne disait 'je pete les plombs ' en 80 Mr Téchiné ,passons aussi sur cette insupportable voix off faussement intellectuelle)

Passons sur le choix du titre 'marcia baila ' des Rita Mitsouko dans la scène du bar entre Manu et Sandra la jeune prostituée et rappelons que ce titre est sorti en..........1985 

Comment qualifier certaines séquences qui sont sincèrement pour moi au delà du grotesque (les tapins " en goguette" dans les jardins remportant  haut la main la palme du ridicule absolu  )

Tant d'erreurs et d'anachronismes , tant d'interprétation surjoué par des comédiens entrainés dans un naufrage qu' apparemment ni  l'intelligentsia parisienne ni les critiques bien pensants ( pro -téchiné ) n'ont pas relevés font au bout du compte des 'temoins un film insupportable

bref c'est pour moi un film vraiment  raté , peut etre l'un des  pires  de Téchiné (en perte de vitesse progressive depuis les années 90) téchiné au passage étant  qui je l'avoue au regard de sa filmographie un réalisateur qui m'a rarement emballé 

j'oublie donc rapidement ces 'temoins' sans intêret pour  me souvenir du Téchiné que j'aime (Hôtel des Amériques -Ma saison preferée - j'embrasse pas)

 

 

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05/05/2012

L’Attaque des crabes géants (Roger Corman 1957)

 

L attaque des crabes géants

 

 

Durant les années 50, le nucléaire et la radio-activité sous toutes ses formes auront permit de rendre gigantesques bon nombre de bestioles ,  reptiles ,  insectes  se verront muter en de terribles prédateurs, tout y passe les fourmis, les vers de terre mais aussi les sauterelles les  sangsues et même ..... les crabes ! Et c’est de ces derniers dont il est question dans L’Attaque des crabes géants, petite série B aussi classique que sympathique réalisée par l’illustre Roger Corman

Petit film court totalement fauché qui flirte (de près) avec la série Z on retrouve ici les arguments classiques de ce genre de productions (les effets spéciaux sont totalement nuls,les comédiens affligeants;l'histoire abracadabrante, les dialogues ahurissants,la fin  incompréhensible)

Les crabes mangeurs d'hommes deviennent ici télepathes ce qui ajoute davantage encore au coté farfelu de ce film étrange on retrouve comme dans la majorité des séries B fauchées le mélange d'archives habituel des séquences filmées et des images de documentaires (ah les éboulements de terrains ! et que dire des fonds marins avec les raies  Manta  a un mètre du bord  de la plage) 

Quant aux crabes en papier maché ils font evidemment bien plus rire que peur 

Le charme désuet et nostalgique des films de Corman réside dans l'idée que le ridicule ne tue pas , et puis ne boudons pas notre plaisir car après tout on est quand même  a ma connaissance dans le seul film de tout les temps ou on peut entendre un professeur dire 'Hier c'etait des hommes aujourd'hui ce sont des crabes ! ........presque du Audiard.

Quoiqu'il en soit Roger Corman personnage incontournable du cinéma américain livre ici un film Ovni , le genre de production sans prétention qui faisait le bonheur des séances de cinéma d'apres midi , avec quatre bouts de ficelles , trois pistolets en plastiques , une poignée de (mauvais) comédiens amateurs et quatre (vrais) tourteaux son attaque de crabes géants traverse les époques.


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25/04/2012

Romanzo Criminale (Michele Placido 2006)

 

 

Si le roman de Giancarlo De Cataldo (paru en 2002) avait fait grand bruit sur la scène littéraire  que penser de cette adaptation cinématographique signée Michele Placido acteur et metteur en scène italien réalisée quelques années après la parution du célèbre roman?

Malgré des critiques plutôt bonnes, voir tres bonnes j'ai trouvé le film plat , lent , sans envergure et si la toile de fond semblait passionnante  et matière a proposer une lecture historique  politique et sociale intéréssante je n'ai pas une seule seconde adhéré au scénario et a son traitement  

Évidemment Michele Placido mêle l’Histoire à la fiction . l'histoire , bien entendu  c'est  l’Italie des ' années de plomb ' ,celle du terrorisme des brigades rouges , de l'assassinat d'Aldo Moro, de l'attentat de la gare de Bologne  Romanzo Criminale est donc construit donc autour de cette réalité historique   et s'attache  les services de la fiction  contant  un récit aux allures de légende : l’histoire d’une ascension et celle d’une chute d'une bande de jeunes  caïds (la bande de la Magliana) entrainés dans la violence et la tourmente de  leur époque

Melant mise en scène (plutot maladroite) et images d'archives le film inspirés de faits réels mais construit autour de personnages fictifs se veut sérieux , un  peu prétentieux , froid a l'image des anti héros et de leurs pseudonymes un peu douteux 'le libanais', l'e froid ' 'le dandy ''' le buffle '

A la limite de la caricature les acteurs  peu inspirés sont de toute évidence le point faible du film  et mis a part le personage de Patrizia (Anna Mouglalis formidable )  les comédiens sont stereotypés et peu crédibles

le film malgré sa toile de fond  passionnante   ronronne  tres vite , se regarde un peu le nombril et s'etire longuement pour finir par ennuyer 

je n'y ai vu a aucun moment une fresque cinématographique  rapellant l"oeuvre de Sergio Leone , reference a la fresque  ultime 'il était une fois en Amerique' (dixit 'le nouvel observateur ou tele 7jours) mais sans doute suis -je passé a coté du film ?

Dans un genre semblable j'avais nettement préféré  la Bande a Baader ( Uli .Edel 2008)

 

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13/04/2012

Les Lyonnais (Olivier Marchal 2011)

 

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Après 36, quai de orfevres réalisé en 2004 ( chronique  disponible ci dessous) et MR73 (en 2008) voici  Les Lyonnais quatrième  film réalisé par Olivier Marchal ( le premier Gangsters' 'sorti en 2002 étant quant a lui passé totalement passé inaperçu lors de sa sortie 

Inconstablement après la demi  réussite des deux 'polars ' précédents celui ci est nettement un ton en dessous malgré une distribution intéréssante (Gerard Lanvin , Daniel Duval Tcheky Karyo ,Lionel Astier)

S'appuyant sur les mémoires d'un célèbre truand Edmond Vidal et de son autobiographie 'pour une poignée de cerises ' le film raconte le retour bien malgré  lui d'un truand rangé  sur le devant de la scène 

Par des flash blacks successifs Marchal nous ramène tantôt a l'enfance , ou a l'adolescence et a l'age d'or d' Edmond Vidal et de sa bande  baptisée dans le milieu des années 70 "le gang des lyonnais"

l'action se concentrant  essentiellement dans les rapports étroits entre Vidal (gerad Lanvin) et son ami d'enfance Serge Suttel (Tcheky karyo)

règlements de comptes , paroles données, planques ,  trahisons, cavales tels sont donc les ingrédients qui rythment le film proposé par Cet ex policier passé a la mise  en scène depuis et qui entre télévision et cinéma décline plutôt  intelligemment le genre 

Mais si le film  Les Lyonnais se laisse regarder il ne s'imposera pas comme un grand film policier français et ne fera pas date  en raison notamment d'un manque de ,le scénario est un peu téléphoné , en voulant livrer un 'polar ' a l'ancienne du style Melville ('le doulos' ) ou   Corneau ('le choix des armes ') Le film manque cruellement de punch , de dynamisme , de surprise , bref un polar de Plus

A noter que la série 'Flics ' (2 saisons la première en 2008 la seconde en 2011) réalisée  par le même réalisateur  est nettement plus convaincante que ces lyonnais  un peu mollassons a l'image d'un Lanvin pas toujours Très  convaincant en patriarche du grand banditisme.

 

 

 

lire ici  la chronique de 36 Quai des orfevres

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2005/08/04/36-qua...

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08/04/2012

Western (Manuel Poirier 1997)

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incontestablement Western est un petit bijou malheureusement ce film reste méconnu du grand public . Manuel Poirier  le réalisateur inspiré de cette petite merveille nous propose ici une histoire d'amitié délicate sur fond de recherche du grand amour et de critique sociale .

L'émotion et la pudeur sont les deux mots qui caractérisent le mieux les deux formidables comédiens qui illuminent ce film mélancolique  Sacha Bourdo et Sergi Lopez tout deux  incroyables d'authenticité et de justesse dans ce film ou la caméra semble  tourner librement  et capte a chaque instant la sensibilité  des  personnages .

Il y a dans ce film discret de beaux portraits d'hommes et de femmes , on y parle de liberté , de désir , d'amour , de fidélité , d'engagement  . Intelligent mais jamais cérébral ni prétentieux Western est un film rare qu'il faut voir a tout prix .Laissez vous embarquer dans ce road  movie  a travers la bretagne profonde bercé par la superbe bande son d'Arturo Sandoval et laissez vous séduire par la simplicité  de Paco et Nino les deux émouvants anti-héros de ce film lumineux.

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22/03/2012

Persepolis (Marianne Satrapi & Vincent Parronnaud 2007)

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C'est le genre de petit  miracle qui se produit parfois dans le cinéma,  Persepolis est indiscutablement un petit bijou de film d'animation réalisé en 2007 , il fait véritablement partie des oeuvres artistiques qui apportent aux spectateurs enchantement , émotion et émerveillement

Tirée de la bande dessinée (4 tomes entre 2000 et 2003 )  de Marjane Satrapi artiste iranienne  et  relatant son propre parcours personnel dans le chaos de la guerre entre l'iran et L'Irak  le film (signé marjane Satrapi et  Vincent Paronnaud ) est une merveille d'humour et de dérision ,  ce film d'animation en noir et blanc  d'une rare intelligence et d'une grande beauté visuelle  est a la fois un film satyrique plein d'ironie mais aussi un  film politique et engagé.

Persepolis a  été récompensé de nombreux prix , en 2007 le film reçoit  le Prix du Jury du Festival de Cannes suivi de deux Césars l'année suivante ' meilleur premier film' et ' meilleure adaptation'. Le film a également été nommé aux Oscars 2008 dans la catégorie meilleur film d'animation  

Soulevant une polémique de par son contenu  engagé , ce film  dénonce notamment les droits fondamentaux des libertés  bafouées en iran ainsi que la situation des femmes de ce pays  Persepolis fut  notamment  interdit de diffusion au Liban fin mars 2008 .

 Récemment (en 2011) sa diffusion télévisée en Tunisie a ravivé la colère des salafistes qui ont tentés d'occuper et de brûler la chaîne de télévision responsable de la diffusion de ce programme. 

Terrifiant!

 

A noter que les voix dans la version française sont assurées par Catherine Deneuve, Chiara mastroianni et Danielle Darrieux 

 

 

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23/09/2011

Klimt (Raoul Ruiz 2006)

 

                                                                                                                                            

il-manifesto-del-film-klimt-86666.jpgQue voila un film bien prétentieux ! , que voila un film irritant tant la volonté de  Raoul Ruiz  d'intellectualiser son sujet est énervante irritante parfois  insupportable

Car ce film onirique  certes plastiquement magnifique ne masque en réalité qu'une seule chose  le fantasme d'un réalisateur d'imposer  sa vision artistique de l'oeuvre du peintre

Bien sûr les critiques toujours très tolérantes avec Ruiz ont encensés 'Klimt 'a tel point qu'on se demande parfois   si Ruiz n'a pas realisé son film a leur seule intention et  parallèlement les avis des spectateurs sont bien plus partagés , beaucoup (comme moi) s'estimant lésés ou trahi sur la marchandise

Le film volontairement non chronologique s'appuie sur les rêveries et les souvenirs  du peintre sur son lit de mort , cette astuce autorise donc  Ruiz de  se permettre toutes fantaisies (personnages farfelues et grotesques , situations surréalistes , rencontres improbables avec des figures mondaines de l'epoque)

En résumé le film sorte de suite de tableaux vivants bien appliquée n'est qu'une penible illustration des moeurs décousus de la société viennoise décadente du début du siècle mettant en scène des personnages s'écoutant parler 

Pas une seule séquence de Gustav Klimt (John Malkovitch ,pas très a l'aise) avec un pinceau a la main, Ruiz nous présentant  Klimt  comme un personnage plutôt distant ,pédant un peu obsédé

Le personnage d'Egon Schiele ,immense artiste dont Klimt fût l'un des maîtres est représenté par Nikolai Kinski qui est insupportable de maniérisme et en fait des tonnes (pas évident je l'admets d'etre le fils du grand Klaus Kinski)

Au final 'Klimt' n'est qu'un film kaléidoscope qui certes ,  peut subjuguer par la beauté visuelle de certaines scènes mais qui déroute et finit par agacer 

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17/09/2011

A Serious Man (Joel & Ethan Coen 2010)

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Encensé par la critique et récompensé dans différents festivals (Rome -Toronto - Londres)'A serious Man '  le film des frères Coen réalisé dans la lignée de 'burn after reading '(2008) m'aura laissé sur une curieuse impression .

Je tiens le duo des  frangins  Coen parmi ce qui se fait de plus intéréssant , de plus étonnant  dans le cinéma contemporain  et leur "Curriculum vitae" regorge de récompenses internationales allant dans ce sens  et a  ce  jour j'ai adoré la plupart de leur réalisations  (The big Lebowski -Fargo - O Brother -Sang pour sang - Barton Fink - No Country for old men ) mais cette fois j'avoue être totalement passé a coté

Certes nous sommes ici devant une oeuvre personnelle, filmée avec soin (comme toujours chez les Coen) mais malgré toute ma bonne volonté je suis resté hermétique a cette rocambolesque aventure de la famille Gopnik. film culturel bourré de références au mode de vie juif ( le film s'ouvre d'ailleurs par un conte interprété en yiddish qui  déroutera certainement  plus d'un spectateur) ' A  Serious man ' m'a laissé dubitatif  et avec un gout d'inachevé (ou d'incompréhension  de  ma part)

Les comédiens quasi-inconnus sont tous excellents notamment Michael Stuhlbarg dans le rôle tourmenté de Larry Gopnik ce comédien de Broadway renommé dans l'univers du théatre mais peu familier du grand écran se revèle ici extraordinaire  mais malheureusement le poids des références aux traditions et a  la culture juive  et ce curieux sentiment d'un monde totalement étranger au mien m'a éloigner du sujet  et finit même  par me  lasser .

Au bout du compte ce qui me gêne c'est de ne pas parvenir a savoir si les frères Coen rendent hommage a leur culture ou si ils pratiquent une certaine forme de dérision , une sorte d'humour noir juif a la manière du maître en la matière 'Woody Allen '

La fin brutale et inattendue m'a également considérablement déplue ,on sait que les frères Coen aiment  a surprendre leur public avec des fins a interprétations multiples (souvenez vous de 'no country  for old men') mais  cette fois  je n'ai pas été surpris mais plutôt déçu 

 

 

 

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26/06/2011

Comme les cinq doigts de la main (Alexandre Arcady 2010)

 

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N'en déplaise a messieurs Arcady et Bruel il existe  des bons et des mauvais films comme il y a des bons et des mauvais couscous et assurément nous sommes ici dans un film qui appartient a la deuxième catégorie

Comme les cinq doigts de la main est donc un film lourd , tres lourd  ( a la limite de l'indigeste)  , construit autour un scénario affligeant et invraisemblable ,il nous présente des personnages totalement stéréotypés, les dialogues  sont  d'une triste banalité (frisant parfois la nullité )

La réalisation d'Alexandre Arcady jadis mieux inspiré car moins prétentieux  est  plate et sans âme et l' interprétation (quel curieux choix de casting !  ) est fade et sans intérêt avec une majorité de comédiens qui surjouent (Bruel en fait des tonnes , Michel Aumont est ridicule , Françoise Fabian est a peine crédible ) les autres (Elbaz , Elbé ) ne semblent jamais dans le coup (seul l'inusable Amidou est a sauver de ce naufrage collectif)

Ici les juifs sont  tous bons , respectueux des valeurs , plein de charme et d'humour et les méchants sont tous des gitans sales et bien entendu horriblement méchants

Encore un film sur la  famille juive  (ses régles , ses codes) avec  et c'est plus génant une apologie de la loi du talion ( au passage quelle ridicule et surtout invraisemblable histoire de vengeance ) bref un navet doté au passage de séquences a hurler de rire (la rencontre avec les méchants  islamistes  armés jusqu'aux dents  , le reglement de comptes final avec  la bande de Boban)

Arcady qui n'en finit plus d'explorer le sujet de la fratrie juive touche  le fond avec  le clan des Hayoun  (tous d'ailleurs  au passage plus insupportables les uns que les autres)  ,son cinéma  atteint ici les limites du genre.

 

 

 

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14/06/2011

Quand j'étais chanteur (Xavier Giannoli 2006)

 

 

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Gerard Depardieu et Cecile de France en voila un bien joli face a face , on pouvait a juste titre émettre des doutes quant a la possibilité pour le pachydermique monument du cinéma français a se fondre dans Ce rôle casse gueule , celui d'Alain Moreau chanteur de bal et de kermesse , gloire locale un peu pathétique de Clermont -Ferrand et bien Encore une foi l'immense Depardieu nous étonne et nous surprend car il est ici  formidable dans ce personnage atypique ,un peu vulgaire certes mais d'une grande sensibilité et d'une grande pudeur

Face a lui Cecile de France est magnifique en sobriété et en silences et bien que son personnage ne soit pas très bien saisissable elle existe bel et bien face a l'ogre Depardieu

Un film simple , a la fois  triste et  gai plein de nostalgie et d'infinie  pudeur un film sans artifices dans lequel le réalisateur non seulement dirige d'une main de maîtres ses comédiens mais parvient surtout a saisir des regards , des gestes et des moments de grace

 Une belle et  grande réussite

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