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19/11/2017

Under a blood red sky (U2 1983)

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Evidemment il n ' y a que 8 titres  sur ce Live ( Qui nous  est d'ailleurs  présenté  comme un mini LP) et qui provient  de trois concerts différents  donnés par le  groupe  en 1983

Paru  a la sortie de l'album War   troisième disque  de U2 ce ' live  'sorti a la hâte voulait couper l'herbe sous le pied des  nombreux lives  ' pirates  ' qui fleurissait un peu partout

le groupe emmené par Bono n'a pas  encore la dimension planétaire qui sera  la  sienne  (  cela viendra notamment  après le " live  Aid " de 1985 ou sa prestation est restée gravée dans les  mémoires) mais  il s'impose  déjà comme  un grand groupe de scène.

Des  hymnes  incontournables   'sunday bloody  sunday  '  ' new year's day '  aux autres   (belles) surprises  " Electric C° ( quelle  intro   inouie) " ou encore l 'époustouflant I will Follow' sans oublier '40' (et la communion musicale  finale avec  un public en liesse )   U2  livre ici  un album 'live  '  ' énergique et musclé , qui malgré  sa courte durée (35 ') ravira  les  fans  du groupe.

il faudra attendre 5 ans avec  la sortie de 'rattle & hum ' en 1988 qui sera le véritable premier " live"  officiel du groupe mais ne boudons pas notre plaisir avec ce mini LP efficace  et puissant.

 

track-list

Gloria

11 O Clock tick tock

I  Will follow

Party girl

Sunday bloody sunday

the electric  C°

New year's day

40

 

U2  11 O clock - tick-tock 


podcast

 

 

 

 

 

 

 

 

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12/11/2017

Keep on your mean side ( The Kills 2003)

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Des le premier titre, le ton est donné : ce "keep on your mean side" du duo formé par VV et Hôtel sous le délicieux nom de The Kills est un album de rock pur et dur, du son brut et sale, qui rappelle inévitablement les grands disques que PJ Harvey nous avait pondus voici déjà quelques années ("Dry", "To Bring You My Love"), ou encore les envolées rock'n roll de la grande Patti Smith, une référence incontournable de toutes les chanteuses de rock.

La référence est audacieuse, mais en aucun cas ne semble effrayer ou complexer The Kills, qui enchaînent pour notre plus grand plaisir des titres  musclés et plein d'énergie ("Hand", "Kissy Kissy", "Cat Claw", "Superstition", "Fried My Little Brain"...)
Intros furieuses , guitare foudroyante  il est clairement  impossible de ne pas  résister  à la fulgurante  envie de taper du pied,  tandis que la voix habitée de VV nous traverse et nous lamine le cerveau.

Hôtel de son côté, se chargeant de nous transporter très loin avec sa guitare en boucle et un  tempo hypnotique et lancinant  (l'ombre  du velvet  plane  sur  certains  titres) donné aux chansons.

La  référence  aux formidables  White  Stripes  est certes inévitable mais The Kills  ne sont pas  des  copieurs , ils proposent  plutôt  un son et une véritable signature  musicale  qui leur appartient  totalement

Du Rock donc  mais du rock  tranchant  ,   acéré et puissant  pour un premier album exemplaire, signé d'un groupe anglo-américain  qui impose avec ce "Keep On Your Mean Side" (et sa magnifique pochette) un véritable style et une véritable   identité .

The Kills -   fried my little brain

 

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11:49 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Aladdin sane ( David Bowie 1973)

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1972 Bowie vient non seulement de livrer a la face du monde un album de légende ( ziggy stardust) mais il s'autoproclame prince d'un mouvement glam en pleine ascension et produit coup sur coup trois disques essentiels pour l'avenir du rock "Raw power" d' Iggy & the stooges puis "Transformer" de Lou Reed alors en pleine dégringolade existentielle et a un degré moindre "'All the young dudes' " de Mott the hopple


Après cette année artistiquement très riche David Bowie démarre 1973 Sur les chapeaux de roues et l'homme caméléon frappe très fort avec la sortie de Aladdin sane précédé d'un single époustouflant 'drive -in saturday'
Cet album  va marquer  l'apogée de ce qu'on appellera le rock décadent et contient des titres qui vont
devenir des standards de Bowie 'watch that man' -' cracked actor' -' time '-' jean génie' -'Aladdin sane' (qui donne son nom a l'album)
il contiendra également une très belle reprise d'un tube des Stones 'let's spend the night together 'et fait la part belle aux musiciens mie Garson (piano) et Mike Ronson (guitare) sont  omniprésents tout au long de ce disque fulgurant
la pochette sublime (peut- être la plus belle de sa discographie ) va figer a jamais Bowie dans tout les esprits avec son visage androgyne zébré par cet éclair irisé
Ce personnage nouveau crée pour cet occasion Bowie va le transporter partout a travers le monde ; de l'angleterre aux États-unis en passant par le Japon ou Bowie va devenir une icône absolue


Fort de ce succès planétaire Bowie rentrant a Londres après une tournée triomphante en compagnie des 'spiders from mars au complet va le 3 Juillet 1973 sur la scène de l'Hammersmith odeon suicider " en live  ' le personnage de Ziggy lors d'un concert devenu historique et immortalisé par la caméra de D.A.Pennabaker
Ziggy mort ALADDIN SANE Mi homme mi femme mi ange mi démon peut désormais envahir l'imaginaire des fans du chanteur partout sur la planète et imposer définitivement Bowie comme le plus grand artiste du début des seventies

 

David Bowie -   'the jean genie'

 

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10:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

10/11/2017

Novice ( Alain Bashung 1989)

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En 1989  sort  Novice Septième  album studio  de Bashung qui arrive a une période ou ce  dernier qui vient d'avoir 40 ans semble en proie a une profonde crise personnelle

cet album a redécouvrir absolument est un disque essentiel de sa discographie

c 'est un album noir, maladif vicié , étouffant, et témoignage musical de cette crise profonde et durable qui empoisonne la vie du chanteur.

C 'est aussi avec cet album que se termine la collaboration entre Bashung et Boris Bergman

 

Cet album qui peut parfois souffrir de la comparaison avec le formidable" Play Blessures", dont il est l’écho en de nombreux aspects est une réussite complète mais qui ne rencontrera toutefois qu'un succès confidentiel lors de sortie en 1989

Dans un climat radicalement rock -new wave  et en choisissant de s'entourer d’invités précieux (Colin Newman de Wire, Blixa Bargeld de Einstürzende Neubauten et des Bad Seeds, Dave Ball de Soft Cell ou Phil Manzanera de Roxy Music), Bashung livre ici un album puissant et  tonique qui sera  suivi d'une tournée apocalyptique ( le mémorable "Tour Novice ")

Légère éclaircie, Pyromanes, , Outrage, Bombez ! , elle fait l 'avion ,Alcaline ( Clin d 'œil appuyé a son grand copain Christophe et a son tube 'Aline ' ) les titres s'enchainent avec une frénésie et une tension qui laisse l'auditeur K.O Debout

Novice s'impose comme un immense disque rock hautement combustible et a consommer sans modération

 

Alain Bashung   -  alcaline


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23:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)

07/11/2017

The Rolling Stones ' No filter tour ' U Arena Paris 25.10.2017

 

 

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Evènement a bien des  egards  en cet automne  parisien Les Stones  terminent leur tournée "No Filter" 2017 par 3 dates parisiennes  profitant au passage pour inaugurer le nouveau U  Arena de Nanterre pour leur premiere date le 19 octobre.

Trois  concerts complets  pour ces légendes vivantes , toujours debout et toujours o combien !  vaillantes .

l'U Arena  de Nanterre avec ses  nouvelles technologies acoustiques et  visuelles  ( incroyables quatre grands ecrans )  et ses  40.000 places qui  se  remplissant  peu a peu pour accueillir a 21h tapantes  "The BEST rock 'n roll band in the world  '  qui entre  en scene  porté par  l 'intro  du mythique ' Sympathy for the  devil  '

Que les Stones  soient en forme   c 'est clair que personne n 'en  doutait mais en forme  a ce point c'en est  presque surnaturel ,de Ron Wood (récemment  soigné pour un  cancer) Charlie Watts  (76 ans) imperturbable batteur  métronome  a Keith Richards qu'on sait perclus d'arthrose  aux  doigts  et surement le plus usé du groupe  ( ca étonnera  qui ? Le simple  fait  de le voir encore en 2017 en chair et en os  relevé  purement  du miracle) et enfin  a Mick jagger  (74 ans) d'un insolent dynamisme , d'une  insolente jeunesse , éblouissant  de cette classe unique , de son humour et  de sa présence magnétique et charismatique ce  'live ' insensé et ébouriffant (difficile  d'imaginer  que certains d'entre  eux  sont   arrières grands-pères).

Qu'on revoit les Stones  en live  pour la 3 eme ou la  10 eme fois ou que l 'on découvre les Stones pour la première fois   le choc  reste colossal et le voyage avec eux reste une  expérience Unique  hors  du commun, hors  du temps  et hors  des modes

Un voyage en 18 titres + 2 pour le  rappel avec  des points culminants ( ' Midnight  rambler  ' ' miss you '  ' you can't always get what you want  '  ' Paint it black ') , des  vraies  surprises  ( "she 's like a rainbow" , ' she 's so  cold  ") deux  titres  ( seulement)  issues  de l 'album de  reprises " blue and lonesome " ( 'just  your fool '   ' ride  em ' on down ') les inévitables  titres  chantés par Keith ( ' Happy  '( plutôt  bien ) et ' slipping  away  '(pas  terrible .....desolé  Keith !  mais tu sais bien qu'on te pardonne  tout depuis  bien longtemps) quelques petits  loupés notamment ' it's only rock  'n roll  ' jouée pourtant apres le premier titre flamboyant ( un ' sympathy for the  devil '  qui  restera  dans les  mémoires  de  tous le public présent) .

Un Ron Wood qui va  au charbon pour compenser un Keith ( en pré-retraite) , un Darryl Jones formidable qui , ne l 'oublions pas fut le  bassiste de Sting et de Miles Davis) , deux saxophonistes,  deux claviers, un percussionniste et une  choriste (Sasha Allen) dont le parcours  laisse  rêveur  (  de la demi finale US de  'the Voice ' en 2013 a cette  consécration de choriste leader  du plus  célèbre  groupe de  tout les  temps )  Mick L'invitant même  a chanter avec lui  en duo   ' gimme shelter '   en rappel

et  enfin terminons par Jagger fantastique ,  bluffant ,   incroyable  show-man sur qui le temps ne semble pas avoir  de prise , il saute, il  danse  , il  court, il anime et  prend possession de la  scène  et  du public ( beaucoup d'interventions  en  Français  souvent  avec   beaucoup d'humour )

Sa prestation me laisse  admiratif  et force le  respect

un Incroyable Jagger donc mais  surtout  un formidable concert , une  vraie leçon de  rock  pour  un incroyable  , un inoubliable  moment suspendu dans le  temps

 

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Set - List

  1.  Sympathy for the devil
  2.  
  3.  
  4. (Jimmy Reed cover)
  5.  
  6.  
  7.  
  8.  
  9. ( band introduction)
  10. (Keith leads vocal)
  11. (Keith leads vocal)
  12.  
  13.  
  14.  
  15.  
  16.  
  17.  
  18.  

 

Intégralité  du concert  Ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10:16 Publié dans Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : stones

05/11/2017

Kid A - Radiohead : (2000)

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 En 1997 OK Computer hissait Thom Yorke et Radiohead sur le toit du monde et l’accueil réservé a ce disque monumental  fut a la hauteur du contenu.

Trois années ont passées et Radiohead est partout, chouchou des campus universitaires, présent dans tout  les baladeurs des lycéens et sur toutes les play-lists des radios rock  le groupe ne compte  plus les couvertures de magazines musicaux .

Désormais  sur orbite, il est a l'évidence au dessus du lot et il est devenu en cette fin de siècle  LE groupe de référence.

C’est dans ce climat euphorique que le groupe va frapper un grand coup et prendre a contre-pied a la fois  public et critiques  c’est peu dire pourtant que la suite d’OK Computer ' était attendue comme le messie musical aussi quand le nouvel album baptisé Kid A débarque, tout ceux qui n’attendait qu’une continuité ;un OK Computer BIS  vont devoir se faire une raison la page rock a forte influence floydienne est désormais tournée place a l’an 2000 ;place au Radiohead nouveau , place aux machines et a l’électronique.

C’est un peu comme si le passage au nouveau millénaire avait poussé Radiohead a regarder vers une autre rive, a faire table rase du passé musical et disons le tout net au risque de froisser les inconditionnels de Yorke ce disque est surtout  et avant tout celui de Johnny Greenwood le génial guitariste ( qui ne l’oublions pas avait composé la totalité des titres d’OK Computer )  ici  c’est  lui le maître a bord, et c’est  Thom Yorke le leader qui se met au diapason des mélodies électro composées par Greenwood car c’est bien l’électronique l’ossature de ce grand disque malade ,pour la peine Greenwood exhume même un vieil instrument des années 20 appelé les ondes Martenot ,du nom de son inventeur ,en plus de ce clavier préhistorique  il utilise aussi le vocoder qui va déstructurer la voix de Yorke jusqu'a la rendre méconnaisable ainsi que des synthétiseurs rythmiques  qui vont   donner a Kid A une ambiance  inspirée  d’Aphex Twin ou d’Autechre ,deux défricheurs de sons que Greenwood affectionne particulièrement.

Radiohead franchit donc le millénaire avec un disque bric a brac  inattendu et complètement fascinant  dont certains titres s’envolent haut ; très haut

Que ce soit le savant mélange électro - guitares acoustiques d’Everything in it's right place  ,la basse monstrueuse  colonne vertébrale de the National Anthemtitre inouïe qui flirte du coté du free-jazz   ,la lente et obsédante montée en puissance du frénétique Idiothèque ; l’acoustique épurée de How to disappear completly   ou les 7 minutes du  final somptueux de Motion picture soundtrack tout ici est hypnotisant , tout ici est  bluffant.

C’est indiscutablement le travail d’un groupe qui ne fait QUE ce qu’il a envie de faire  qui n’obéit a aucunes règle, a aucune contrainte commerciale  et rien  non rien ici ne rappelle OK Computer et c’est la  aussi l’un  des principal  attrait de ce disque totalement en harmonie avec son temps .

Soulignons enfin qu’a l’heure ou les artistes multiplient les protections anti-copies Radiohead  mis a disposition  légalement et gratuitement  l’intégralité de Kid A sur Internet plusieurs semaines avant sa sortie officielle prouvant encore leur désir  de privilégier l’artistique au commercial. Malgré ce qui aurait pu s’avérer être un suicide commercial Kid A remporta néanmoins  un énorme succès et fut classé album de l’année pour Rock & Folk , new Musical Express ; Mojo , et Spin magazine.  

 Radiohead -   Everything in it's right place


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17:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : radiohead, kid a

02/11/2017

If I Could only remember my name (David Crosby 1971)

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David Crosby  -  traction in the rain


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Heureusement Il  existe  encore  de bonnes  raisons  de  croire  aux miracles et aux illuminations.

 j en veut  pour preuve la  découverte (  tardive je l'admets)  de ' if I could only remeber my name  '  premier album solo de David Crosby paru en 1971 peu de temps apres le légendaire 'Deja   Vu ' du quatuor magique Crosby , Stills Nash & Young

toute la clique  musicale  (ou presque) du San  Francisco de cette  époque se retrouvent ici autour de David Crosby pour  accoucher  de  ce  disque dont les mots pour le qualifier  sont la luminosité et la grâce.

Clairement nous sommes ici  face a un  chef  d'œuvre , un disque marquant  de  son epoque

Cet album fascinant encensé par les  critiques  du monde  entier   a par  ailleurs été élu, en 2010, deuxième meilleur album pop de tous les temps par l'Osservatore Romano, le journal officiel du...Vatican (derriere  " Revolver "des Beatles)

A propos de  la  tribu 'West Coast ' présente  sur cet album  légendaire citons 2videmment les deux membres  de CSN & Young  Neil Young (guitare, chœurs ) et Graham Nash (  chant ,   guitares) entourés  de Jerry Garcia (guitare électrique) du Grateful Dead ; Phil Lesh (basse)  Bill Kreutzmann (batterie), Mickey Hart (batterie), tous trois  aussi du Dead ; Jorma Kaukonen (guitare électrique), Jack Casady (basse), tous deux de Jefferson Airplane ; Michael Shrieve (batterie), Gregg Rolie (piano ), de Santana  ; Grace Slick (choeurs), qui fut chanteuse du Jefferson Airplane, groupe dont on retrouve encore un quatrième membre  Paul Kantner, ici aux choeurs 

Rajoutons David Frieberg (choeurs), de Quicksilver Messenger Service   et n'oublions pas   Joni Mitchell (chœurs) autre  figure incontournable de la  scene US

Seul Stephen Stills  (pour  des  raisons inconnues ) est manquant a l 'appel

Concernant le contenu  de ce  disque  ce n 'est pas; certes  un album franchement  gai  malgré  Music Is Love (co-écrit avec Young et Nash) qui ouvre magnifiquement le bal ;  l'ambiance générale est plutôt  assez nostalgique et mélancolique sans doute en raison de la tristesse  dépréssive de Crosby  qui venait  de perdre  sa petite  amie Christine Hinton, décédée dans un accident

les Neufs  plages de ce disque solaire  nous offrent un climat  presque irréel ,  du fantastique  'traction in the rain  ' au  ' voluptueux  ' laughin '  sans  oublier l 'envoutant  ' talmapais high  ' tout  ici  frole la perfection et les vocalises  de Crosby  (qui prétendait  entendre  dans le  studio la  voix  hantée  de  son amour  défunt) sur le titre  final  , I'd Swear There Was Somebody There ("J'aurais juré qu'il y avait quelqu'un ici") achevent de mettre  sur orbite  ce  disque  cosmique  et sublime.

 

 

11:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)

31/10/2017

After the gold rush (Neil Young 1970)


 

Neil  Young  -   don't let it bring you down


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Encore très imprégné du combo CSNY (l 'album ' déjà vu 'est sorti quelques mois avant seulement) Neil Young livre ici un album qui fera date et dont certains titres sont devenus des incontournables absolus ("don't let it bring you down "est juste ......sublime)

troisième album de Neil Young et premier véritable succès commercial 'after the gold rush' sorti en 1970 annonce déjà les futurs chefs d'ouvres que seront ''harvest '(1972) '  on the beach '(1974) ou tonight 's the night  (1974) trois disques majeurs qui paraitront quelques années plus tard et qui vont construire la légende de Neil Young


Quant  a celui ci ,bien qu'assez court ( a peine plus d'une trentaine de minutes) il  se distingue par son coté  pur et sincère , un disque devenu au fil des décennies un classique incontournable baigné d'une grande limpidité dont l'écoute plus de quarante après nous laisse toujours émerveillé. 

 

Neil  Youngonly love can break your  heart

 
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14:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neil young

14/10/2017

Souchon dans l 'air Vol.1 ( Various artists 2017)

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 Les albums de reprises de nos grands artistes (ou groupes) français sont très 'tendances ' depuis de nombreuses années et avec eux  leurs lots de réussites, de bonnes surprises ou de déceptions

Paru chez Universal en juin 2017 cet album qui revisite Souchon par toute une ribambelles d'artistes s'inscrit malheureusement dans cette dernière catégorie.

J 'ai une infini tendresse pour Souchon et son univers musical qui nous balade depuis des décennies.

j'apprécie sa discrétion , sa  délicate paresse, son élégance naturelle et désabusée et il fait incontestablement partie des meilleurs  représentants  artistiques de  sa  génération.

donc voici le volume 1 ( il y  aura  un  vol.2  de toutes évidences ) de cet album de reprises qui disons le tout net ne m'a pas vraiment  convaincu.

14 titres ou plutôt 13 l 'intro de 1'16  de Chilly Gonzalez   ( ' foule  sentimentale  ' ) est anecdotique avec au rayon des  belles surprises Arthur H  qui nous offre  une  version très personnelle  de  'j ai 10 ans  ' un tube  qui date  ca ne nous  rajeunit pas  de 1974 et également Katerine qui  s 'approprie le  délicieux  ' y ' a d 'la  rumba  dans l 'air  avec  sa desinvolture habituelle ou encore Izia qui nous offre une rejouissante 'balade de jim ' tres electro pop

 

a demie réussies ( et donc a demie ratées) les versions de Vanessa paradis ('le baiser ') , Benjamin Biolay ( 'la vie ne vaut rien ') ou Mathieu Boogaerts ( 'quand j 'srai Ko")

les autres auraient du clairement s'abstenir ( 'fallait pas les inviter ') M catastrophique et horripilant ('les jupes des filles') Brigitte ( "allo Maman bobo ' sans charme et terriblement fade) Tété   et jeanne Cherhal tout comme Jean Louis Aubert qui lui réussit l'exploit de rendre insupportable l'une des plus belles chansons d'Alain Souchon ( 'et si en plus y'a personne') complètent la liste  des  'maillons faibles ' de ce disque au final sans grand intérêt..

Sinon mention spéciale a Oxmo Puccino culotté et hors catégorie qui ose et réussit a rajeunir un 'Poulailler's song" deja vieux de 40 ans '

 

 

 Izia  - la balade  de Jim

 
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Katerine  - y ' a d'la rumba dans l'air


podcast

 

Track-list

Chilly Gonzales – Foule sentimentale (intro)

Mathieu Boogaerts Quand j'serai K.O.

Vanessa Paradis – Le baiser Arthur H – J'ai dix ans

Izia – La ballade de Jim

Katerine – Y'a d'la rumba dans l'air

Benjamin Biolay – La vie ne vaut rien

  Juliette Armanet – Ultra moderne solitude

Jean-Louis Aubert – Et si en plus y'a personne

-M- Sous les jupes des filles

Oxmo Puccino Poulaillers song

Jeanne Cherhal  Rame

Tété Bidon

Brigitte Allô maman bobo 

 

 

 

19:41 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

12/10/2017

R.I.P Tom Petty (1953-2017)

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 Même   si je concede ne pas l'avoir souvent  écouté  Tom Petty faisait indiscutablement partie du paysage rock d'une Amérique légendaire avec les images  d'Epinal qui vont avec

Fidele a  sa Floride  natale Tom Petty et son look atypique  auront  traversés les décennies alternant passages a  vides  , périodes  de  vache enragée et gros succes  populaires  aux Etats Unis  et un peu partout  en Europe

 il forme The Heartbrekers des  1975 mais le chemin vers la réussite sera long malgré  de  bons  albums

il lui faudra  attendre  'Dawn  the torpedoes '  en 1979 ( avec le  single  'refugee') pour  être  enfin reconnu sur la scène Rock

inspiré par le  rock 'n roll des  origines il voue une admiration pour  des  groupes  comme Les Byrds ou Creedence Clearwater  revival  mais aussi  bien  evidemment  pour les Stones ou les Beatles mais  garde  cependant un recul et un détachement qui vont lui permettre  de conquérir un large public dans les années 80

Musicien engagé et militant  anti nucléaire actif il sera aussi première la rock -star a engager une lutte  contre l 'industrie du disque  et a imposer une baisse  des prix  pour  ses  albums

En 1991 il enregistre  ce  qui sera  sans doute  son meilleur album  ' into the  great wide open ' un disque  qui porté  par le tube  'Learning  to fly  ' se vendra plusieurs millions  d'exemplaires.

On  n'oubliera pas  non plus les  deux albums inattendus et enregistrés avec le 'super-groupe  '  Traveling Wilburys dans lequel le  hasard l 'aura conduit.

l 'anecdote  est resté célèbre

En 1988, George Harrison qui est resté  proche de  Bob Dylan lui demande d'utiliser son studio d'enregistrement  de Malibu pour enregistrer une chanson, Handle with Care, qui doit apparaître en face B de This Is Love, tirée de son album solo "Cloud Nine" .

Il amène Roy Orbison et Jeff Lynne ( Electric light orchestra) , avec qui il déjeunait ce jour-là.

Dylan  présent lui  aussi decide  de  participer  à la séance, qui tourne à la fête entre potes

 Tom Petty voisin n' était pas censé faire partie du groupe, mais George Harrison ayant oublié sa guitare repart  chez lui et  rencontre Tom Petty  qu il 'invite illico  à se joindre a eux.

Ainsi naquirent   les Traveling Wilburys qui  vont enregistrer  ' traveling wilburys volume 1  sous les pseudonymes suivants

Otis Wilbury (Jeff Lynne)

Nelson Wilbury (George Harrison)

Charlie T. Junior (Tom Petty)

Lefty Wilbury (Roy Orbison)

Lucky Wilbury (Bob Dylan)

 

 en 1990 ils vont  se  retrouver pour  'traveling wilburys volume 3" ( ils  ne  devaient pas  aimer le  chiffre  2 ) sans Roy Orbison legende  des  années 60 et mort a  52 ans d'une  crise  cardiaque  en décembre 1988

le même Roy Orbison  obtiendra   en 1990 un succès posthume  planétaire avec  'oh pretty woman    sur la B.O du  celebre  film  

Trois  décennies  plus  tard et après avoir  combattu la dépression et  une longue addiction à l'héroïne grâce  a  la méditation transcendantale c'est Tom Petty qui sera a son tour  victime d'un arrêt  cardiaque  dans  sa  villa de Malibu 

Il  laisse  derrière  lui a l'image d'un Neil Young ou d'un Bruce Springsteen une  certaine  idée  de la musique  rock  celle  d'une une conception et d'une approche artistique et artisanale pleine  d'authenticité et de  simplicité.

 

 

 Tom Petty & The Heartbreakers  -  Learning  to  fly


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Traveling Wylburys  - Handle  with care

 


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10/10/2017

Harvest ( Neil Young 1972)

 

 

 

 

 

Harvest-Remasterise.jpgQuelque part  dans  une  chronique  a propos de  ce  disque majeur un internaute  écrivait ceci

Il y a quelques années, un imbécile qui certainement  ne connaît rien au Beau, avait affirmé qu’une vie était ratée sans montre de luxe à cinquante ans. Il s’est trompé de peu, une vie est bel et bien ratée si l’on n’écoute pas Harvest avant cinquante ans…"

Cette  réflexion ironique mais non dénuée  d'une vérité  absolue a failli donc me faire  defaut car je confesse  etre venu a Neil Young  tard ( tres tard )

Les  raisons m'échappent encore et elle  sont sans importance puisque au final la rencontre a bel et bien eut lieu.

Que dire  donc  qui n'a pas été  dit  sur cet album qui réussit le miracle de la simplicité et de l'émerveillement

En 1972  Neil Young  enregistre a Nashville ce qui sera  son 4eme disque après le succès d'After the gold rush (1970) album qui l'a propulsé  sur le devant de la scène

Pour ce  disque brut et enraciné dans la tradition  folk Le canadien offre 10 pépites  présentées sous une pochette sobre en carton marron ou il faut  bien distinguer le soleil qui l'illumine  car si Harvest est un album profond et  terrien  il n'en demeure pas moins un  disque chargé d'une grande  sensibilité que Neil Young  enregistre a une  période importante  de  sa vie

Beaucoup de  choses  très personnelles  donc  dans ce  disque épuré et qui nous propose  une délicieuse invitation au voyage et une introspection dans l'univers de  son auteur

De  'out of the week end  " ou  'harvest   qui évoquent la rupture amoureuse   de 'old man'  (  vraisemblablement  en hommage a  son père) de la  recherche  éperdue de l 'amour  total (  '  heart  of  gold  ' )  a  "A man needs a maid" qui symbolise  l'amour retrouvé, (en l'occurrence l'actrice Carrie Snodgress avec laquelle il aura un enfant )  des  chansons plus sociales  ' Alabama '  qui évoque le sud et le KKK    a ' the needle and the damage  done  , terrible chanson sur les  ravages  de l 'héroïne ( et inspirée  par la disparition de Danny Whitten  musicien  et ami du groupe Crazy Horse )  a  "Words  "( Between the Lines of Age)  qui  conclut brillamment cet album et ou il  dresse un constat  sans concession de  sa  situation personnelle Neil Young offre  a un monde qui se  réveillé douloureusement  de l 'utopie hippie un disque majeur  de la culture musicale américaine.

 

Neil Young - heart of  gold


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Track-List

1  Out on the weekend (4.35)

2 Harvest  (3.11)

3 A man needs a maid  (4.05)

4 Hearts of  gold  ( 3.05)

5 Are you ready for the country ?  (3.33)

6 Old Man   ( 3.24)

7 There's a world  (2.59) 

8 Alabama  (4.02)

9 The needle and the damage done    "recorded in concert January 30, 1971"  ( 2.02)

10 Words (Between the Lines of Age)" (6.40)

 

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08/10/2017

Blood on the tracks (Bob Dylan 1975)

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Quinzième album de Bob Dylan , un an après 'Planet Waves '   sorti en 1974 "Blood on the tracks" est dans un premier temps rapidement enregistré a new York mais Dylan qui n'aime pas trop le résultat final décide de reprendre la moitié des titres a Minneapolis .

L'album est assez   sombre , Dylan est en plein divorce avec Sara son épouse depuis 1966 et la mère de ses quatre enfants dont Jakob Dylan futur musicien ( et chanteur du groupe The Wallflowers)

Plusieurs titres de l'album abordent   (parfois indirectement) ses problèmes de couple "You're A Big Girl Now" ' if you see her , say Hello " "Meet me in the morning " you' re a big girl now " et   bien entendu ' idiot wind '

Dans toutes ces chansons Dylan exorcise ses propres démons et se livre sans pudeur avec une véritable sincérité mais au travers des désillusions de  son propre couple Dylan nous parle aussi des difficultés de communication  et de l 'érosion du  couple en général

' Blood on the tracks ' est a mon sens l'une des plus grandes réussites de la riche carrière de Bob Dylan un disque folk tres nerveux, très  tendu  et d'une  grande  noirceur  chargé de futurs classiques et de titres emblématiques car au dela des chansons inspirées par sa situation personnelle Dylan nous offre ici quelques classiques absolus

'Shelter from the storm ' " Buckets of rain '  ' simple twist  of  fate  " et bien évidemment 'Tangled up in blue '   qui ouvre cet album magistral sont notamment des titres absolument stupéfiants ou l'art de Dylan semble toucher a son apogée

Disque fondamental pour entrer en Dylanie , album torturé , a la  frontière  du mystique  ( voir  "Shelter from the  storm ' disque malade mais jamais dépressif ce ' blood on the tracks' est incontestablement l'un des plus grands crus dylaniens de toute son abondante discographique.

un  disque  a la  fois  témoignage mais  aussi un  disque  référence de la culture  dylanienne

 

 

                                                    TRACK - LIST

 

FACE A

Tangled Up In Blue

Simple Twist Of Fate

You're A Big Girl Now

Idiot Wind

You're Gonna Make Me Lonesome When You Go

FACE B

Meet Me In The Morning

Lily, Rosemary And The Jack Of Hearts

If You See Her, Say Hello

buckets  of  rain

Shelter From The Storm

 

 

Bob Dylan  - Shelter from the storm


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Bob Dylan  - tangled up in blue


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31/08/2017

Dare - the Human League (1980)

 

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il est de bon ton de vomir sur toute la production musicale  des années 80  et reconnaissons que beaucoup d'albums parus durant cette époque sont difficiles a écouter aujourd'hui tant ils ont vieillis cependant au milieu de cet océan de disques dispensables d'une période pas  forcement toujours  bien inspirée on peut trouver des réussites incontestables.


c'est le cas de 'Dare' l'album le plus abouti de  The Human League  groupe britannique  de Sheffield  qui obtint avec ce disque un succès planétaire (71 semaines  en tête des charts   et + de 5 millions de copies vendues).
fort de deux hits en béton armé 'love action ' et surtout  'don't you want me'  tout  deux ultra diffusés sur les dances floors  de l'epoque 'Dare' est un album totalement représentatif de la production de l'époque

Basé sur une électronique pop synthétique d'influence Kraftwerk et utilisant boites a rythmes et  synthés de manière intelligente Dare  propose 10 titres qui s'enchainent   avec harmonie malgré deux  titres faiblards ( "do or die" "I am the law") et d'autres nettement plus intéressants   "seconds" - " darkness" ou encore le méga-tube  "love action."
Musique  froide et clinique mais néammoins dansante The Human League  va permettre  avec cet album de servir de tremplin  et de référence a toute une pléiade de groupes (Soft cell -Depeche Mode -Ultravox  ou a un degré moindre Orchestral manoeuvres in the dark)
Nous  ne sommes évidemment pas devant un disque essentiel  mais plutôt face a un disque que l'on peut considérer comme une excellente synthèse de son époque ; le réecouter ou le redécouvrir est réellement un vrai bonheur.

Pour la légende ce disque serait le dernier que Lester Bangs ,le critique musical ultime' aurait posé sur sa platine .La face 2 de 'dare '  tournait encore lorsque son corps a été découvert le 30 Avril 1982

 

 

The Human League  '  Get  carter

 


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29/08/2017

Histoire d'une Photo - Blind Faith (1969)

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Quand Bob Seidemann , photographe américain  (qui vient de  publier  une  série  de  photographies assez dénudées   et superbes  de Janis Joplin ) choisit  Mariora Goschen une  jeune  fille pubère de 11 ans   pour illustrer la pochette  de l 'album du ' super-groupe  '  de Clapton / Baker/ Winwood  il n 'a  surement pas  conscience  du scandale   qu'il va provoquer   (ou peut entre  en a  t'il  totalement  conscience les  avis sont partagés.....)

Quoi qu'il   en soit  Steve Winwood ( ex traffic) Ginger Baker et Eric Clapton  ( ex Cream )  n’interviennent pas dans la conception graphique de l’album à venir, sûrement trop occupés à répéter et Seidemann écume Londres à la recherche du modèle idéal :il cherche selon ses propres mots  "  Une fille  ayant de l’innocence et pourtant approchant la féminité adulte"

Ce que j’avais à l’esprit dira également  le photographe c" 'est de de faire  coïncider  la sortie du disque avec l’arrivée des cosmonautes sur la Lune. Tandis que l’homme se lançait dans la galaxie, je voulais que l’innocence porte mon vaisseau spatial ".

 

La légende veut que Seidemann ait nommé le cliché Blind Faith (foi aveugle) et que Clapton ait repris ce nom pour sa nouvelle formation qu'il n 'avait pas  encore baptisée

Outre le  scandale  de la  nudité de la jeune anglaise l 'objet qu'elle  tient  dans ses  mains fera lui aussi couler beaucoup d'encre

la forme phallique  délibérée  de la maquette ( que Seidemann  fait  fabriquer  par  un  étudiant  du 'royal collèges of  art  '  ) rappelant clairement  un godemichet ce  dont  se  defendra le photographe )

interdit de publication aux Etats -unis par la maison de  disques Polydor qui ne veut  rien  entendre et bloque la  sortie de l 'album celui  ci  sera  édité  finalement avec  une  hideuse pochette affreusement banale  ou les 4 musiciens  de Blind faith  posent  hilare  et  décontractés ( voir  ci  dessous)

 

Clapton excédé par les polémiques ridicules  et  sans  fin claquera la porte de  ce  super  groupe  éphémère  pour  rejoindre  brièvement  John Lennon et son Plastic Ono Band à Toronto , Il ne donnera donc pas ni  suite a  la  carrière  de  Blind Faith  ni suite à cet unique album qui va entrer dans la  legende  tant  par  sa pochette  désormais  celebre  que par  les  six titres  enflammés de son contenu , un " blues  rock "  habité et  intense avec  deux  sommets  absolus   ' had  to  cry today  '  et  ' presence of the Lord  '

 

Pochette  US

 

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le  photographe et  son modèle en 2009   quarante  ans  apres la sortie de l'album

 

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Janis Joplin   by Bob Seidemann( 1969)

 

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26/08/2017

Histoire d'une Photo ( David Bowie - Londres 2 Mai 1976)

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En 1976, après l'enregistrement de l’album Young Americans,  on découvre un David Bowie méconnaissable amaigri ,peroxydé , paranoïaque et cocaïnomane qui décide de quitter Los Angeles qu'il déteste  ' the fucking place should be wiped off the face of the earth " (" il faudrait rayer cette putain de ville de la surface du globe " dira t'il

les rumeurs les plus folles circulent a son sujet, on murmure qu'il ne se nourrit que de poivrons rouges, de cocaïne et de lait. , on raconte qu'il vit reclus dans une maison pleine d'antiquités égyptiennes, à la lumière de bougies noires et qu'il fait pratiquer des exorcismes persuadé que des forces sataniques l 'entourent.

l'artiste qui semble about de force a cependant inventé un nouveau double , un nouveau personnage de sa propre mythologie   " the thin white Duke "

il vient également dans la douleur et la folie d'enregistrer a Los Angeles un album mémorable 'station to station '   qui sort en janvier 1976 , un disque brut et glacé qui en seulement 6 titres définit un nouveau son , une synthèse parfaite entre le funk blanc et les sons electros venus d'Allemagne     et inspirés des groupes que Bowie venere ( Kraftwerk, Neu ! Tangerine Dream)

L 'Allemagne justement et cette troublante fascination qu'elle semble exercer chez Bowie ,déjà l interview au magazine play boy ou il déclare le plus sérieusement du monde "Hitler est la première rock star Bien avant Mick Jagger. "avait suscité une vive polémique

'Ce dont la Grande-Bretagne a besoin, c’est d’un bon gouvernement d’extrême-droite "dira t'il dans une autre interview quelques semaines plus tard

Bien sur Bowie est très fragile psychologiquement, ce qui altère considérablement son discernement. Mais la presse tabloïd fait évidemment  choux gras de ses déclarations

Cette photo (prise par Philippe Auliac) a la gare Victoria de Londres le 2 mai 1976 pour le retour de l 'enfant prodige achèvera de mettre le feu aux poudres

on y voit le ' thin white duke "a bord d’une Mercedes noire décapotable, qui salue les nombreux fans venus l’accueillir. d'un geste qui fera couler beaucoup d'encre

c 'est un salut  nazi !  le mot est lancé , la polémique  enfle , le scandale est énorme

a propos de ce geste saisi au vol par Philippe Auliac Bowie dira des années plus tard ' je faisais coucou ' ! . il dira aussi "tout ce qui me fascinait chez les nazis   c'etait 'leur bottes "

Cependant Le grain prononcé de la photo, le noir et blanc, l’apparence de Bowie, famélique et les cheveux gominés, renforceront l’interprétation polémique que les médias vont faire a propos de ce cliché

L’intérêt de Bowie pour la culture germanique ne date pas d’hier . Sa fascination assumée pour Kurt Weill et le cabaret berlinois en témoigne et c'est par ailleurs du coté de Berlin que Bowie ira en 1977 enregistrer 'Low "le successeur de 'station to station '

Le Thin White Duke n’en restera pas moins l’un des avatars  les plus étonnant de l'artiste caméléon , de la chevelure orangée, au blond platine  de la blancheur d’une chemise immaculé faisant ressortir le teint blafard et  presque maladif ,  du noir d’un costume trois pièces, tiré à quatre épingles au profil angulaire du visage d'un Bowie vampire expressionniste moderne , l'ensemble constituant une sobriété froide qui va fasciner et inquiéter a la fois bien des générations

 

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25/08/2017

R.I.P Jeanne Moreau (1928-2017)

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J 'aime a repeter  que  chez elle , j'aimais Tout ,  l'actrice  evidemment mais aussi la chanteuse , la  femme , sa voix, sa personnalité ,son mystère bref J'aimais  tout chez cette femme  incroyable  qui   peut  se  vanter  d'avoir été la première  femme élue a l 'académie des beaux -arts  (  en 2000)

je ne  citerai   ici que  les  grands  rôles qui construisirent  sa légende  au  cinéma mais cette pensionnaire  de la comédie  française qui fut chaperonnée  par Orson Welles  en personne fera une entrée  fracassante  dans le monde  du 7 eme  art  des le milieu des  années 50 et nous  ravira  de personnages  et de  rôles  de légende

Prostituée  chez  Jacques Becker  ( "Touchez pas au  grisbi" ) , amoureuse  perdue  chez Louis Malle    ( ' ascenseur pour l 'echafaud  ') femme infidele  chez  louis  Malle    encore  ( 'les Amants")  , formidable Juliette Valmont  chez Roger Vadim  ( 'les liaisons dangereuses  ') ,bourgeoise passionnée  chez Richard brooks  ( 'moderato cantabile  ') , fascinante  Lidia  chez  Antonioni  ( 'la  nuit  ') inoubliable  Catherine  chez François Truffaut  ( "Jules  et Jim "), courtisane  chez Losey  ( 'Eva  ')  locataire tourmentée chez  Orson Welles  ( 'le proces') , femme  de  chambre manipulatrice  chez Luis Bunuel  ( 'le journal d'une  femme de  chambre ') révolutionnaires  en  jupons a nouveau  chez  Louis Malle  ( ' Viva Maria') , Espionne  chez Jean louis Richard  (' Mata- Hari ") ,inoubliable  mariée  chez  Truffaut ('la  mariée  etait  en   noir  ') elle  traverse  le  cinéma  durant  deux  décennies et  s'impose  comme l'une  des  actrices  incontournables  de son époque

des le milieu des  années 70 on la  retrouve  chez   Losey  ( Mr Klein)  , Blier  ( "les valseuses" )pour  une scène troublante  restée  dans  toutes les mémoires avec Depardieu et Dewaere  ') , puis  on la  retrouve  chez Fassbinder  ( ' Querelle  ') Michel Deville ( 'le paltoquet ') Duras  ( 'Nathalie grangier') Besson  ("Nikita ") Wenders  ( 'jusqu'au   bout  du monde  ') puis   se  dirigera  peu a peu vers  un  cinema  d'auteur   tournant avec  des  réalisateurs  du monde  entier

Ambassadrice  d'une  certaine  forme  de  culture  française   elle  illuminera  de  sa présence  des  dizaines  de  petits  films  ou  sa  seule  apparition mérite le  détour

Plusieurs  hommes  compteront  dans  sa  vie  beaucoup de réalisateurs évidement a commencer  par  ses  deux  maris  successifs  jean Louis Richard puis  William friedkin  ( "l 'exorciste ",  " french  connection  ') mais également  Guy Gilles   son grand  amour  maudit ,  sans oublier  Tony Richardson qui la  dirigea  dans   'le Marin de Gibraltar '  (1967) et  bien sur Louis Malle  qui lui offrît des rôles inoubliables 

Parallèlement  elle  vecut  une  passion  ambigüe  avec ¨Pierre Cardin  durant quelques  années

 

Coté  chanson jeanne Moreau des 1963 elle  triomphe  avec  des  chansons  écrites  pour elle  par Cyrus Bassiak ( pseudonyme  de serge  Rezvani   prolifique  auteur  compositeur  de  son époque)

il lui  composera  deux  albums 'Jeanne Moreau chante 12 chansons de  cyrus Bassiak  ' (1963) et ' Jeanne Moreau  chante 12 nouvelles  chansons de Cyrus Bassiak ' (1966) devenues  depuis  des  disques  -cultes

Tout le  monde  s'enchantera notamment  pour  deux  titres ,  passés depuis a  la postérité  ' le  tourbillon  ' et  ' j 'ai la memoire qui  flanche  '

La  fraicheur de  son interprétation  fera  de  ses  quelques   albums  enregistrés  entre 1963 et 1981  de  vrais  enchantements.J

Enfin Jeanne Moreau fut ne l 'oublions pas  une  immense  actrice  de  théâtre  partageant la  scène  avec les plus  grands  notamment  avec  Gerard Philipe ( 'le cid ')

Cette  immense  artiste  qui disait  humblement  au micro de jacques  Chancel  dans sa  radioscopie  en 1976  " Je n'ai pas un métier, j'ai une passion"  s'en  est allée paisiblement  dans la  chaleur  d'un été  étouffant  dans  son appartement parisienlaissant  plusieurs générations d'admirateurs orphelins  de  son talent et de sa magie.

Pour  moi elle  restera  a  jamais le  visage  de Florence  déambulant la nuit  dans  Paris  , admirablement  filmée  par  un Louis Malle  (très  amoureux) et sublimée par la  trompette  de  Miles  Davis  dans  ce  chef  d'œuvre  immortel  qu'est  "Ascenseur pour l 'echafaud "(1958)

 

 

Jeanne Moreau  -india  song


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23/08/2017

Blues ( Jimi Hendrix 1994)

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Sorti en 1994 soit pres d'un quart de siècle après la mort de Jimi Hendrix , cet album contrairement a la majorité des disques posthumes est absolument fantastique

Jimi Hendrix  guitariste  rock , funk , psychédélique  rappelle ici a la génération des années 90 qu'il était un formidable guitariste de blues , un artiste d'une dimension unique

L'album s'appelle sobrement 'Blues ' est paru chez MCA  et il est illustré  par une pochette flamboyante  ,un mur de portraits des plus bluesmens de l'histoire (de robert Johnson a muddy Waters en passant Par Sonny Boy Williamson  et Jimmy Reed)

11 plages sur ce disque ( avec deux versions pour 'hear my train comin') ,11 plages qui vont enchanter tant les inconditionnels de Jimi que tout les amateurs de musique car avec 'Blues ' même si on est dans une suite de ' jams ' enregistrées entre 1966 et 1970 l'ensemble est disons le ....... fantastique .

Alan Douglas a l'origine de la sortie de ce disque a cette fois soigné la qualité et a choisi des moments rares et intenses 

La voix ,la guitare de Jimi nous cloue littéralement au mur et transcendé entre blues traditionnel et blues psychédelisme Jimi joue ici avec une intensité  et une ferveur digne des plus belles plages de     ' electric ladyland' (1968) ou de "are you experienced" (1967)

Succédant a plusieurs  albums très controversés 'crash landing '(1975) et' midnight landing' (1975) 'nice to the universe ' (1980) "Blues " s'impose comme un album essentiel pour tous

Ici tout le monde y trouvera son compte  les nostalgiques , les puristes  , les fondus d'Hendrix sans oublier tout  les nouveaux adeptes qui fleurissent géneration apres génération.

Des inédits (Fulgurant 'born under a bad sign ' une reprise d'Albert King a laquelle Cream s'était frotté sur' Wheels of  fire' (1968),et  rarissime 'catfish blues ' une reprise de Muddy Waters, ) des versions nouvelles ( "Voodoo  chile" ," red house" ou  "bleeding heart " une cover d' Elmore james déjà proposée sur le live at' Royal Albert Hall' en 1969 , une version retravaillée de 'Mannish boy ' (Muddy Waters encore!)   tout ici est cosmique , tout ici transpire le génie et  le talent  et tout ici est totalement indispensable

 

Jimi Hendrix - born under a bad sign

 

 

 


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Jimi Hendrix  - Red House

 


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Jimi Hendrix - Bleeding heart


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21/08/2017

La mort présumée de Paul Mc Cartney


La mort présumée de Paul Mc Cartney (et la conspiration de ses compagnons pour la cacher avec l’aide d’un sosie) est une histoire compliquée digne du mouvement psychédélique de l’époque.
Des rumeurs folles ont entourées la mort de Jim Morrison de Elvis Presley ou  encore de Michael Jackson mais Paul Mc Cartney a dû les supporter de son vivant, au point d’interrompre ses vacances en Ecosse pour les démentir.
Ces rumeurs continuèrent longtemps même après la séparation du groupe (juste après la sortie du disque Abbey road.)

 


L’origine de l’affaire baptisée P.I.D (Paul is dead) est la suivante :


A la fin de l’été 1969 le journal Northest stern (illinois U.S.A) publia un article de Fred Labour, un étudiant qui avait élaboré toute une liste d’indices trouvés dans les chansons et sur les pochettes de disques des Beatles et qui semblaient indiquer que Paul était mort dans un accident de voiture le mercredi 2 Novembre 1966 a 5h du matin.


Selon Fred Labour l’accident se serait produit car Paul aurait brûlé un feu rouge distrait par un agent de police féminin, sa voiture aurait pris feu et il serait décédé des suites de nombreuses blessures à la tête ; défiguré et brûlé au point de rendre toute identification impossible.
Le groupe avait organisé cette année là un concours de sosies et le gagnant fût William Campbell qui malgré la ressemblance s’offrit grâce au premier prix remporté une opération de chirurgie esthétique pour parfaire sa ressemblance avec Mac Cartney.
La nouvelle fût annoncée par la radio W.K.N.R (Detroit U.S.A) peu de temps après la parution de l’article du Northest Stern.
La mèche était allumée et l’affaire P.I.D allait prendre des proportions totalement inouies.
La maison de disques Apple fût submergée d’appels téléphoniques et de lettres de fans voulant connaître les détails de cette rumeur.
Parmi les indices sur les disques et dans les chansons certains sont ingénieux d’autres demeurent d’authentiques extravagances


Indices dans les chansons :


A la fin de Strawberry fields for ever nombreux ont cru entendre John Lennon chuchoter "I burried Paul "(j’ai enterré Paul), ce dernier ne se lassa pas de répéter pourtant qu’il avait dit" cranberry sauce ", ces mots absurdes venant de l’habitude de Lennon de dire ce qui lui passait par la tête en plein milieu des enregistrements.
Beaucoup plus clair par contre ,  on trouve dans A day in the life la description de l’accident


I saw the photograph
He blew his mind out in the car
He didn’t notice the lights had changed
A crowd of people stood and stared
They’d seen his face before


J’ai vu la photo
Son cerveau a été projeté dans la voiture
Il n’a pas vu que le feu était rouge
La foule curieuse regardait
Ils avaient déjà vu cet homme


La chanson titre de l’album Sergent Pepper’s lonely heart club band a  été interprétée comme la présentation du sosie William Campbell

So let introduce to you
The one and only Billy Shears
And Sergent Peppers lonely heart club band


Permettez moi de vous présenter
Le seul et unique Billy Shears
Et le groupe du club des cœurs solitaires du sergent Pepper

Billy Shears serait donc William Campbell à cause d’un jeu de mots anglais . Billy est une abréviation de William et S(hears) se prononce comme here (ici),ce qui donnerait Billy Shears traduit par Billy’s here (billy est ici).
Revolution 9 est une des chansons les plus satyriques du groupe.On entend avec insistance une voix répéter "number nine ,number nine, number nine"
En passant ce fragment a l’envers on découvre turn me , dead man (excite moi ,homme mort).On pensait aussi que la chanson s’intitulait Revolution 9 car Mc Cartney contenait 9 lettres.
Toujours sur cet album, entre" I’ m so tired" et "Blackbird " John balbutie quelques syllabes inintelligibles qui écoutées a l’envers donne Paul is dead ,miss him miss him (paul est mort ,regrettez le ,regrettez le)


Indices sur les pochettes de disques

Les Beatles auraient soit- disant placés eux-mêmes des indices sur les pochettes et dans les livrets des albums
Sur la pochette de "Revolver" Paul est le seul a ne pas regarder le photographe comme pour faire comprendre qu’il ne fait plus partie du groupe.
"Magical mystery tour" contient un indice troublant sur le livret intérieur , Paul présente  un dessin sur lequel figurent une phrase : I was you (j’étais toi) ,allusion a la subtitution de Paul Mc Cartney par William Campbell
La pochette de Abbey road contient également des indices plus ou moins farfelus.
Paul est pieds-nus (comme sur certaines photos du livret de Magical mystery tour) et ne dit-on pas que les morts sont entérrés sans chaussure, Il tient une cigarette dans la main droite alors qu’il est gaucher ,Contrairement aux Trois  autres il est le seul à fermer les yeux.
Chaque Beatle est vêtu différemment Ringo est en noir (le croque-mort), Georges est en jeans (le fossoyeur) John est en blanc (le prédicateur) et naturellement Paul est …. le mort.
Il y a une Volkswagen garée dans la rue et son numéro d’immatriculation est 28 IF (28 si) l’âge qu’aurait eu Paul s’il n’était pas mort en 1966.
Sur Magical mystery tour le livret intérieur présente une photo ou on voit la batterie de Ringo, on peut y lire Love the 3 Beatles (aimez les 3 Beatles).
La chanson "Come together" ne dit elle pas clairement" One and one and one is three" (un plus un plus un font trois).
Sur la pochette de Sergent Pepper la statuette de la danse hindoue Shiva (la destructrice) montre Paul de son bras gauche.
L’une des poupées (assise sur le côté) est le sosie de Jane Asher (petite amie de Mac Cartney) et son chemisier semble tâchée de sang.
La guitare basse sur la pochette est un motif psychédélique dessiné avec des fleurs, la basse étant l’instrument de Paul ,on peut y voir une couronne mortuaire. La basse semble former la question Paul comme s’il s’agissait de questionner son existence.
Au dos de la pochette il y a les mots within’ you (sans toi) partie finale de Within’ you and without you
Sur la même photo Georges montre une phrase de She’s leaving" Wednesday morning at five o’clock" (Mercredi a 5h du matin)qui serait le jour et l’heure de la mort supposée de Paul.
Un indice difficile a retrouver et assez compliqué a déchiffrer se trouve sur la batterie ou est écrit le titre du disque.
En plaçant perpendiculairement un miroir, la combinaison de Lonely hearts donne avec le reflet 1 one 1 x he /die (1 one 1 serait les 3 Beatles vivants x serait Paul et la barre entre" he" et" die" est dirigée vers lui.

On peut sérieusement penser que les Beatles eux-mêmes sont a l’origine de cette affaire P.I.D .Bien sûr tout cela a servi la célébrité du groupe ce qui fera dire a John Lennon certaines paroles fatidiques qui seront sujets a polémiques diverses. (elles provoquèrent peut-être son assassinat par David Chapman de nombreuses années plus tard).
Des paroles telles que :
« Nous sommes plus célèbres que Jésus-Christ »
« Le christianisme va disparaître, il va perdre son influence puis partir en fumée
»
« Jésus était quelqu’un de bien mais ses disciples étaient très ordinaires, ils ont faussé son message
»
Ces déclarations reçurent un violent écho, les Beatles quittaient donc la panoplie d’enfants sages pour celle d’un groupe a tendance satanique.
Plus tard dans la chanson the balad of John & Yoko il parle en ces termes de sa destinée
The way things are going
They’re going to crucify me
si les choses continuent comme ça
Ils vont me crucifier


En 1980, John est assassiné a New- York devant la porte de son immeuble le Dakota building il est troublant de constater que cet édifice fût célèbre pour deux raisons proches.
Au siècle dernier vivait là une secte se sorciers et de religieuses qui se livraient (disait-on) a des rites sataniques et des crimes rituels sur de jeunes enfants
Le film de Roman Polanski Rosemary’s baby nous conte la terrifiante maternité d’une jeune femme ordinaire (Mia Farrow) élue par une secte satanique pour enfanter l’antéchrist. L’action de ce film se situe dans ce même immeuble où demeurait John Lennon.
L’année suivante Sharon Tate l’épouse du réalisateur alors enceinte fût assassinée dans d’atroces circonstances par Charles Manson et ses adeptes sataniques.
L’assassin de John Lennon appartenant quant a lui a la secte born again Christians (renaissance des chrétiens) dont l’un des pamphlets était : les Beatles sont devenus si populaires qu’ils sont arrivés a convertir notre jeunesse aux religions orientales et a ouvrir les portes a une influence satanique dont le pays n’arrivera jamais a se défaire.

17/08/2017

Stephen Stills ( Stephen Stills 1970)

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 Ca m 'est tout a fait égal que ce disque se vende a 30 exemplaires ou a 3 millions d'exemplaires , ce qui m'importe c'est de faire exactement ce que j'ai envie de faire "

Ainsi parle Stephen Stills a la fin de l'année 1970 au moment ou parait ce qui restera comme son premier ( et plus réussi ) album solo

l'homme a cette époque  a déjà enregistré des disques importants voire essentiels que ce soit   avec Buffalo Springfield entre 1967 et 1968 et bien entendu avec ses complices David Crosby , et Graham Nash ( extraordinaire premier album éponyme en 1969) puis le classique ' Deja vu ' avec les mêmes + Neil Young   au printemps 1970)

a Cette période  donc  , Stills jouit donc d'une réputation de compositeur et ses talents de chanteur et de guitariste  ne sont plus a démontrer.

Autour de lui   gravite   toute une pléiade de musiciens et d'artistes toujours prêts a faire un tour dans sa galaxie musicale et c'est entouré d'une multitude de  'pointures ' que Stills enregistre a Londres ce disque qui va devenir légendaire

A commencer par son grand ami de toujours Jimi Hendrix (décédé un mois avant la sortie de ce disque qui lui sera dédié ) et qu'on retrouve a a guitare le temps d'un titre étourdissant (' old times ,good times ') mais aussi Eric Clapton présent sur ' go back home ' l'une  des pièces maitresses de cet album '

Ringo Starr autre fidele de l'univers de Stills (et ici crédité Richie ) sera lui derrière la batterie sur deux titres dont l'explosif ' we are not helpless')

Pour venir donner un coup de main aux chœurs ca se bouscule , jugez en plutôt

Cass Elliot (échappée des Mamas and Papas) , les deux compères Crosby & Nash sont la forcement , mais aussi Rita Coolidge, John Sébastian (ex Lovin Spoonfull)

bref tout ce beau monde ici  accompagné de musiciens inspirés avec Stills  a la baguette véritable homme orchestre  qui se  charge quant a lui du chant mais aussi du  piano , des guitares , de la basse , de l 'orgue et des percussions

les 10 titres de cet album fondamental s'enchainent avec une aisance déconcertante rythmés par  cette  incroyable harmonie typique des grands albums ' seventies '

'Stephen Stills est donc non seulement un album important  reflet de son époque musicale mais c'est clairement  un grand album 'tout court ' certainement la plus grande réussite 'solo ' de Stills qui ne retrouvera jamais plus cette grâce et ce souffle

L 'homme qui fondera bientôt le cultissime et éphémère groupe 'Manassas '(1971-1973) fera parler de lui de ce coté de l 'Atlantique en raison de sa liaison (tumultueuse) avec véronique Sanson qui le rejoindra aux Etas Unis en 1973 (ils divorceront en 1979)

Sombrant peu a peu dans la drogue et l 'alcool sa longue descente aux enfers ne sera ponctué que de participations notamment auprès de Neil Young (sur l'excellent 'after the gold rush ' ) et de disques solos dispensables et d' albums (avec Crosby  & Nash) inégaux (' 4 Way street ' en 1971 ' So far ' en 1974 ' CSN ' en 1977 ou encore   ' daylight again ' au début des années 80.

 

 

Stephen Stills  -  Go  back Home 


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16/08/2017

Mc Cartney (Paul Mc Cartney 1970)

 

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Nous  sommes  au printemps 1970 et Les Beatles sont en pleine explosion " Let it  be  " dernier   album du groupe  'sortira en Juin et  chacun des quatre Beatles  prépare  son album  solo

Ringo Starr dégaine  le  premier  en mars avec  'sentimental  journey  ' suivi de  Paul  en avril

George et John frapperont tous les deux  très  fort a l'automne 70  avec  'all things must pass"  un  triple  album  qui fera  date pour  Harrison  et  le fantastique "John Lennon / Plastic  Ono band " pour Lennon  

Les  sorties des albums de  Paul et  Ringo sans même attendre  celle   'Let  it  be  'seront  une source  supplémentaires  de   conflits internes  et enterreront  définitivement  tout  espoir d e  reformation Du groupe.

L 'album  de  Mc Cartney que l'on appellera  aussi  'l'album  aux cerises  '   s'avère  assez  curieux    et laisse  un  sentiment  d'inachevé.

Paul  réalise  cet  album  entièrement  seul  et  joue lui même de tous les instruments  , c'est la première  fois qu'un disque pop- rock est l 'œuvre  d'un seul artiste.

Son  écoute  plusieurs  décennies   après  sa  parution peut surprendre et pour  différentes  raisons (nombreux  instrumentaux , chansons   a peine achevées  et  très  courtes  ("lovely  linda" 0'46) " Valentine day"  (1'40)  reprise  d'un  titre ('Junk ')  prévu initialement  pour  'Abbey  road  ' et  de ce  même  titre  en  version instrumentale  " singalong  junk'

'teddy boy'  de son  coté est issue  des  chutes  de  'Let it be  ' se  retrouve  intégrée  sur  cet  album et  'Hot a sun /Glasses   est un  titre ancien (et oublié)  enregistré  a  l 'époque pré Beatles  avec  The Quarrymen '

Au  final une  seule  chanson  'May be  amazed  'se  détachera  vraiment de  ce  premier  album  solo que Paul Mc Cartney  enregistre  seul avec  sa  femme  Linda  l'ex  Beatles  se  chargeant  de  jouer  de  tous  les  instruments mais  aussi  d'assurer le  mixage et  la production laissant  les  chœurs  a  sa  jeune  épouse qui débute  musicalement  a  ses  cotés

Disque que  l'on peut  aisément  qualifier d'expérimental , Mc Cartney  bien   qu'assez  limité  en  terme  de  véritables  chansons n 'en reste pas moins  imprégné  du génie  de  composition  de son auteur.

C'est un album de rupture  et  de transition  qui va évidemment souffrir  de la  comparaison avec  les  disques  solos  de John  et George  mais qui a défaut  d'être génial  ou renversant n 'en demeure  pas  moins plaisant.

 

Paul Mc Cartney  - Oo You

 


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Paul  Mc Cartney -Momma Miss America

 


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