18/03/2017
The Cure ou la Trilogie de rêve
Dans la discographie inégale de The Cure la trilogie des années 80 (Seventeen seconds – Faith – Pornography) a toujours fait l’unanimité tant pour le public que pour les critiques pourtant souvent sévères avec les artistes de cette période musicale.
Il faut avouer qu’a l’image de son modèle et maître ,un certain David Bowie , Robert Smith et son groupe ont livrés a la face du monde trois véritables disques miraculeux tout a la fois distincts les uns des autres mais pourtant indissociables.
Je serai même tenté de penser (et j’arrêterai la un parallèle qui n’a pas lieu d’être) que la trilogie de Cure dans son unité est supérieure et encaisse mieux les années qui passent que la trilogie berlinoise de Bowie notamment en raison d’un "Lodger" nettement inférieur au niveau de" Low" (chef d’œuvre incontestable) et de "Heroes" les deux autres productions du tandem Bowie –Eno.
Cela dit " Low "étant définitivement la pierre fondatrice de la new wave - et de l’ambient c’est historiquement le Tin white duke qui remporte la palme.
Evidemment la démarche artistique de ces trilogies sont très différente même si on peut y déceler un point commun dans l’absence quasi intégrale de véritables ‘singles’ excepté ‘Heroes’ pour david Bowie et "A forest" pour The Cure.
Soucieux d’une démarche créative différente de leur production passée The Cure va brutalement cesser après la sortie de ces trois disques importants d’être considéré comme un groupe a ‘singles’ étiquette qui leur collaient a la peau en raison du succès de titres comme ("Killing an arab" –" boys don’t cry "– "charlotte sometimes" – "let’s go to bed" – "the lovecats" ou encore "jumpin ’ someone else this train")
A l’opposé de Bowie déjà auréolé d’un statut culte et qui avait déjà tourné une page importante de sa carrière (Ziggy Stardust) Robert Smith et ses musiciens livrèrent ces fameux trois albums alors que le groupe n’était encore que balbutiant "seventeen seconds" paru en mars 80 et premier volet de la trilogie n’est que le troisième album du groupe apres " Three imaginary boys" (Mai 79) et " Boys don’t cry "(Fevrier 1980) , Simon Gallup remplaçant alors Mathieu Hartley aux claviers avant a son tour de céder la place a Lol Tolhurst qui quittera le groupe en 82.
Parallèlement Robert Smith a l'époque ne semblait pas penser que l’avenir du groupe soit scellé apres 'seventeen seconds ' en effet peu de temsp apres il enregistre l’album "Hyaena "avec sa vieille copine Siouxie il part même en tournée avec elle en compagnie des Banshees en tant que guitariste.
Mais très vite partout a travers le monde des milliers de jeunes vont adorer 'seventeen seconds ' ils vont prendre le temps de l'’écouter, de le disséquer et de se l 'approprier pour en faire une référence essentielle et incontournable.
"Seventeen seconds" donc puis "Faith" et surtout "Pornography " apothéose totale ,ces trois albums pourtant hermétiques et surtout peu dansants au regard des productions "New-Wave" de l’époque (Depeche Mode – Human league – Simple minds ou encore U2) vont devenir tour a tour les disques de chevet de toute une génération et Cure va imposer dés lors un son , un look, un climat musical reconnaissable et identifiable instantanément.
Propulsé par le tremplin de ces albums majeurs la suite ne sera pour Robert Smith et sa bande que triomphante et les années qui suivront seront celles du carton médiatique partout sur la planète" the head on the door "en Juillet 85 puis " Kiss me kiss me kiss me" en Mai 87) marqueront le retour des singles qui portés par des vidéos magnifiques (souvent signés du génial Tim Pope) deviendront des standards de leur époque ( " in beetwen days " – " close to me " –" just like heaven" – " why can’t I be you ?" pour ne citer que les plus connus)
The Cure reviendra par la suite aux climats atmosphériques et aux mélodies envoûtantes et mélancoliques en 1989 avec " Disintegration" livrant à cette occasion un nouveau grand album malade et fiévreux mais ne retrouvera plus par la suite cette aura musicale sombre et cette profondeur caractéristique a cette période exceptionnelle de leur carriere
the Cure - 10.15 saturday night
19:54 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2017
18 Novembre 1972 la nuit Tragique de Danny Whitten
Danny Whitten était le guitariste et chanteur du groupe Crazy Horse, une formation de musique rock originaire de Los Angeles et composéE également de Ralph Molina (batterie) et de Billy Talbot (basse).
Les trois musiciens formaient depuis 1962 le noyau dur de The Rockets, un groupe de bar, avant que Neil Young ne les recrute pour une tournée et pour l enregistrement de son deuxième album solo Everybody Knows This Is Nowhere. en 1969
La chanson "Running Dry" sous-titrée "Requiem For The Rockets", a été écrite à propos de la séparation des Rockets qui est devenu ensuite le groupe Crazy Horse
Comme beaucoup de musiciens de la fin des années 1960, Danny Whitten commença à prendre de l'héroïne et ne tarde pas à devenir dépendant.
On retrouvera Danny Whitten sur le troisième album de Neil Young l'excellent ' After the gold rush ' en 1970
Mais son addiction aboutit à son éviction de Crazy Horse en 1972 et Neil Young enregistrera Harvest son mythique album de 1972 sans lui (faisant appel rappelons le pour ce disque universel a ses ex compagnons du groupe Crosby , Stills & Nash mais également a Linda Rondstadt ou encore a James Taylor
Sur l 'album ' Harvest Neil Young compose pour Danny Whitten 'The needle and the damage done' ('La seringue et les dégâts qu'elle cause ') une chanson légendaire et poignante évoquant l'addiction a l'héroïne d'autant plus que Bruce Berry un ami 'roadie 'de Neil Young vient de mourir d'overdose
Les paroles de cette chanson sont terriblement significatives
I hit the city and I lost my band
J'arpente la ville et j'ai perdu mon groupe
I watched the needle take another man
J'ai vu la seringue emporter un autre homme
Gone, gone, the damage done.
Parti, parti, les dégâts sont faits.
I sing the song because I love the man
Je chante cette chanson parce que j'aime l'homme
I know that some of you don't understand
Je sais que certains d'entre vous ne comprennent pas
En prévision de la tournée faisant suite à la sortie d' Harvest, encensé par les critiques Neil Young fit appel à lui a Danny Whitten par solidarité pour son ancien guitariste a Danny Whitten, mais ce dernier complètement drogué se révèle totalement incapable de jouer.
Le 18 novembre 1972, Neil Young et ses musiciens sont en tournée a San Francisco mais devant l 'état physique et psychologique de Danny Neil Young prit la décision de le renvoyer (une nouvelle fois) du groupe
il lui acheta un billet d'avion retour pour Los Angeles et glissa dans sa poche un billet de 50 dollars
Dans la nuit qui suivit ce 18 Novembre 1972 Danny mourut d'une overdose d'un mélange de valium et de vodka.
Très touché par sa mort, Neil Young sombre dans une profonde dépression chronique , il va enregistrer en 1974 'on the beach ' un album sombre et d'une tristesse profondepresque palpable puis il dédiera a Danny Whitten en 1975 l'album suivant Tonight's the Night.
Neil Young mettra beaucoup de temps pour exorciser cette tragédie s'estimant en partie responsable de la mort de son ancien guitariste
Ce drame le hantera pour les années a venir et il l'évoquera longuement dans sa biographie ' "Shakey ' the Neil Young biography " écrite sous la plume de Jimmy Mc Donought en 2003
Crazy Horse - I don't want to talk about it
Neil Young - the needle and the damage done
15:34 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2017
Remain in light ( Talkings Heads-1980 )
Attention disque culte !!!!!
Au début des années 80 dans l'océan des disques convenus et mediocres nous arrive cet Ovni musical issu des cerveaux de deux génies de la musique David Byrne et Brian Eno.
Cet album est totalement révolutionnaire dans son utilisation des sons et des instruments ,le mélange des rythmes , les sonorités africaines l'électro urbaine lui apporte une touche absolument unique .l'osmose entre les membres du groupe (Byrne- Jerry Harrison - Tina Weymouth-Chris Frantz ) est totale grâce au sorcier Eno qui apporte sa touche de magie musicale
Moins etouffant que 'fear of music, L' Album légendaire des Talkings heads ' Remain in light ' est incroyablement dansant et reste moderne 37 ans après sa sortie
les titres (8 seulement) s'enchaînent avec une cohésion évidente mais les 2 sommets de ce disque majeur sont 'Born under punches '(qui ouvre l'album et donne une idée de ce qui nous attend) et once in the lifetime (que Byrne illustrera par une vidéo incroyable totalement déjantée et épileptique )
D'un avant-gardiste visionnaire Remain in light est une pure merveille qui trouvera sa place dans votre discothèque tant au rayon electro qu'au rayon pop-rock
De Plus cet album annonce avec la collaboration Byrne -Eno un autre chef d'oeuvre le fabuleux ' My life in the bush of ghosts'(1981 ) un disque fondateur de la world music ou l'utilisation des sons et des samples sera source d'inspiration pour les futurs groupes de hip-hop pendant les décennies a venir
talkings heads - crosseyed & painless
01:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : talkings heads, remain in light, brian eno, david byrne
11/03/2017
Come away with ESG ( ESG 1983)
ESG (pour esmerald , sapphire and gold) c 'est quatre sœurs du Bronx new yorkais (Marie, Renée, Valérie et Deborah Scroggins), qui vont sans le savoir ( ni le vouloir) réussir au début des années 80 publier un disque ( come away with ESG) qui va s'avérer être après plusieurs décennies un album majeur et bénéficier d'un aura de culte absolu
cet album est en réalité le témoignage musical de toute une époque ; celle d'un New-York en pleine mutation artistique et culturelle , celui de l 'émergence de toutes parts de courants musicaux riches en influences multiples
Véritable carrefour des genres ' Come away with ESG ' est un kaléidoscope musical hallucinant où le métissage musical et le mélange des genres explosent , un shaker fou ou la new wave des Talkings Heads rencontre le funk malade de Public Image Limited où le punk croise le disco ou l 'electro flirte avec le hip-hop.
Samplées par toute la communauté musicale hip-hop et rap du Wu tang Clan aux Beastie Boys , de Tricky a Notorious Big , les sœurs d'ESG n'obtiendront jamais la reconnaissance que cet album leur permettait sérieusement d'envisager
Depuis le temps a fait le reste cet album est devenu culte ' come away with ESG' est une tuerie absolue et un disque incontournable
ESG it's alright
ESG - Tiny Sticks
ESG - Moody
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01/03/2017
Marvin Pontiac ou la Légende " musicale urbaine et géniale " de John Lurie
Mais qui est Marvin Pontiac pour être considéré comme une légende avec pour seul disque, 'the legendary Marvin Pontiac ' sorti en 1999 sur le label Strange and beautiful ?
Les seules photos qu’on connait de lui ont été prises à l’hôpital Esmeralda State Mental Institution par un autre patient six mois avant sa mort suite selon la rumeur à un accident dans un bus en 1977.
Né en 1932 à New York, d’un père Malien et d’une mère Juive, Marvin Pontiac a grandi entre Bamako et Detroit.
Il quitta le Mali à 15 ans pour arriver à Chicago puis pour des raisons obscures il quitta Chicago et se déplaça vers Lubbock, au Texas où il devint l’assistant d’un plombier.
Dans les années 50, une rumeur mal fondée disait que Marvin pouvait avoir été impliqué dans un cambriolage de banque puis On retrouve sa trace en 1952, où il enregistre un premier titre « I’m A Doggy » pour Acorn Records.
Dans les années qui suivirent il continua d’enregistrer, mais en 1970 il devint soupçonneux vis-à-vis de l’industrie du disque et c’est à partir de cette époque qu’il sombra peu à peu dans la folie. et ou il est interné en établissement psychiatrique.
Jusque la on se dit que Marvin Pontiac est ce qu on appelle un artiste maudit redécouvert après sa disparition a l 'image d 'autres artistes dont l 'œuvre fut exhumée apres leur mort.
la réalité est tout autre car tout ce que vous avez lu n 'est finalement que sorti de l imaginaire de John Lurie le génial saxophoniste des Lounge Lizards qui inventa de toutes pièces le personnage de Marvin Pontiac
Né en 1952 a Minneapolis Lurie est une personnalité du jazz moderne depuis la creation de son groupe (avec son frère Evan) en 1978
Present sur les écrans notamment chez Jim Jarmush 'Permanent vacation ' (1982 " Stranger Than Paradise "(1984) ' down by law ' (1986) il va également composer de nombreuses musiques de films ( notamment pour Jim Jarmush )
Parallèlement a sa carrière (une bonne dizaine d'albums ) avec the Lounge Lizards groupe culte de la scène' jazz underground' entre 1981 et 1998 Il 'invente 'en 1999 le personnage de Marvin Pontiac et desireux de chanter il enregistre l'album secret ' the legendary Marvin Pontiac avec des artistes qui participent anonymement au projet ( Iggy Pop , David Bowie , Marc Ribot , Ali farka Touré )
On retrouve le titre 'I ' m a doggy ' sur la B.O de 'Downtown 81 ' le film documentaire consacré au peintre Jean Michel Basquiat réalisé par Edo Bertoglio en 2001
Illustré par une bande son ou l'on retrouve des artistes de la scene culte 'underground ' new yorkaise ( D.N.A , Gray , Suicide , james White & The Black , Liquid Liquid ) Downtown 81 va permettre a John Lurie de faire exister son personnage et de construire la légende urbaine qu'il a crée de toutes pièces
L histoire ne serait pas belle si le contenu musical proposé par Lurie " dixit Pontiac "ne se révélait pas de tout premier ordre et pour dire totalement stupéfiant et incroyable
des chansons bluesy , écorchées a l'os , des sons aux influences multiples ( afrique , jazz , Blues du delta ) et qui enchanteront tant les puristes de blues traditionnel que les amateurs de vrais projets artistiques.
a découvrir absolument!
Marvin Pontiac - I ' m a doggy
Marvin Pontiac - small car
Marvin Pontiac -Pancakes
John Lurie -What Do You Know About Music,You're Not a Lawyer (Down By Law Original Soundtrack )
The Lounge Lizards - Harlem nocturne
11:33 Publié dans Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2017
Mellow Gold (Beck - 1995 )
Beck , Qui est donc ce vilain petit canard qui vient s’inviter dans la cour des grands au milieu des années 90?
Qui est donc ce drôle de type avec sa dégaine d’adolescent endormi, effarouché , malingre , timide presque transparent.?
Beck Hansen de son vrai nom va pourtant frapper fort , très fort avec Mellow gold" son troisième album ( le premier sur une 'Major ') un disque O.V.N.I porté par un hit monumental ‘loser’ et son refrain désormais célèbre ‘I’ m a loser baby , Why don’t you kill me ? .
Inclassable , hors des modes Beck , sorte de Géo Trouvetout de la musique moderne bidouille , invente , échantillonne , mélange les sons et les instruments ,son disque n’est rien d’autre qu’un gigantesque shaker ,un chantier ou se télescopent le Blues , le rap , le hip-hop ,la funk , l’électro , la pop et le disco.
Dans ce Mellow gold ou rien en semble être contrôlé tout curieusement parait pourtant être a sa place il y a vraiment du génie chez cet artiste atypique, certes tout les titres ne sont pas de la trempe du fulgurant single mais il y a sans cesse de quoi s’étonner, de quoi s’enthousiasmer ("pay no mind ' ' beercan" )
.Le résultat ne ressemble a rien de connu et c’est parce qu’il existe des explorateurs sonores, des défricheurs de la trempe et du culot de Beck que la musique peut sans cesse évoluer. Ici dans ce génial bric a brac sonore chacun pourra fouiller a sa guise et y trouver ses propres trésors,
Quant a ‘Loser ‘ il s’installe désormais dans la liste légendaires des plus grands ‘singles ‘ de l’histoire ni plus ni moins. En écrivant cette chronique je me rappelle soudain ma rencontre avec cet artiste inouï, venu a Paris pour un concert au Bataclan (vers la fin de 1995) nous avions échangé quelques idées sur l 'actualité musicale du moment et bavardé quelques instants , j’étais stupéfait de voir un garçon effacé et timide a l’opposé de sa musique culotté et décomplexée , il m’avait dédicacé le livre que j’étais alors en train de lire et je me souviens qu’il s’agissait de Trainspotting de Irvine Welsch ,un livre dans lequel l’auteur fait dire a son héros "Nous sommes en 1995 le monde change et les musiques changent aussi"
Beck à l’image de ce Mellow Gold fulgurant et culotté en est le plus parfait exemple.
Beck - Beercam
Beck - loser
12:14 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2017
The Concert in Central Park ( Simon & Garfunkel 1981)
Certes ce n'est pas un choix très rock'n roll mais je persiste a penser que le duo Paul Simon & Art Garfunkel reste ce qui s'est fait de mieux dans le genre pop -folk
Ce live enregistré en plein New - York un jour de septembre 1981 résume la carrière incroyable de ce tandem composé d'un compositeur et mélodiste hors pair (Simon) et d'un chanteur - troubadour a la voix exceptionnelle (Garfunkel) .
Parfait best-of ce live at central park regroupe tous les hits planétaires (Mrs Robinson- the sound of silence - Bridge over trouble water - the boxer-Scarborough fair) le duo ose aussi deux reprises plus ou moins réussies (maybellene de chuck Berry ) et wake up little Susie des Everly brothers)
19 titres pour un double-album enregistré devant 500.000 personnnes et dont il convient de mentionner la qualité inouie pour un enregistrement plein air dans une ambiance qui rappelle davantage le climat d'un festival que celui d'un concert.
Le succès sera planétaire pour ce double-album (19 titres) qui clôture une collaboration entamée au début des années 60 ,l 'osmose entre les deux amis d'enfance est évidente et même si ils n'ont plus joué ensemble depuis onze ans on sent bien que pour eux comme pour leur public ces retrouvailles sont un réel bonheur .
Certes leur musique folk gentillette et innocente peut paraître un brin démodé mais elle n'en conserve pas moins un indéniable charme qui opère encore a l'écoute de ce disque consensuel mais néanmoins admirable.
the sound of silence -live central park 1981
07:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2017
Bob Dylan ( Bob Dylan 1962)
Revenir aux sources ,au tout début quand le futur prophète définitif de la musique moderne avait 20 ans et courait les cachets dans les clubs de Greenwich village a new York
Car évidemment ce premier album est historique il permet déjà de tout capter, de tout comprendre.
Enregistré pour 400 dollars et en trois jours fin 1961 (pour une sortie en 1962) c 'est un Dylan seul a la guitare et a l'harmonica qui va graver en quelques prises les 13 pistes qui vont composer ce premier album que le troubadour va appeler en toute sobriété 'Bob Dylan'
Evidemment le jeune musicien est fasciné par le blues du delta , le folk traditionnel et 11 des titres de ce disque mythique seront des reprises des standards revisités
Dylan proposant ici deux compositions personnelles ' talkin' New York ' un titre très autobiographique et ' song for Woody ' la chanson composée en hommage a son idole Woody Guthrie alors très malade et qui décédera en 1967
Malgré un accueil mitigé le disque ne se vend pas pire, la maison de disque ' (Columbia ) ne souhaite pas garder Dylan sous contrat le trouvant trop 'ordinaire ')
l'histoire prétend par ailleurs que John Hammond le grand producteur et découvreur de talent (Count basie , Billie Holiday , Leonard Cohen) leur répondit cette phrase restée célèbre ' "Vous devrez d 'abord passer sur mon cadavre avant de virer Dylan"
A l 'écoute de ce premier album c 'est l 'énergie et la voix de Bob Dylan qui surprend , il s'attaque aux standards du répertoire blues avec une frenesie et une colere contenue qui explose même furieusement sur certains titres ('fixin to die ' 'in my time of dying ')
Sa version du classique 'house of rising sun' est une merveille absolue tout comme sa version débridée de 'Man of constant sorrow 'un titre qui sera remis au gout du jour sur la formidable bande son de' O Brother ' le film hilarant des frères Coen prés de quarante ans plus tard
Dylan se jette ici corps et âme tout au long de cet album enragé, parfois au bord la rupture dans le chant ou l harmonica , sans le savoir il écrit une page d 'histoire de la musique
A l'heure ou il enregistre ce premier album il n 'est encore pourtant qu'un gamin débraillé d'a peine 20 ans , un jeune musicien bohème avec un culot monstre et un génie qui gronde et sommeille en lui
En écoutant ce premier album décomplexé on peut déjà capter l 'essence de ce que Dylan va devenir , on peut comprendre déjà dans les balbutiements de ce premier album l'essentiel du génie en puissance.
Le monde sera bientôt aux pieds de Dylan et a l'écoute de ce premier disque jouissif et plein de fureur on peut aisément comprendre pourquoi
Bob Dylan - fixin' to die
Bob Dylan - talkin' New York
Bob Dylan - in my time of dying
Bob Dylan - Highway 51
Bob Dylan - house of rising sun
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12/02/2017
Passover ( The Black Angels 2007)
The Black angels - better off alone
Sorti il y a 10 ans et encensé par la presse rock ( disque du mois dans le rock & folk de Novembre 2007) Passover est un album qui vous tombe dessus comme une bombe ,un disque fulgurant , violent ,intense qui tranche vraiment avec tout ce que le rock a pris pour habitudes (bonnes ou mauvaises) de nous proposer ces derniers semestres.
The Black Angels (le nom est un hommage a 'the black angels death song " mythique chanson du premier album du velvet underground) est donc une vraie tuerie sauvage .
Ce rouleau compresseur rock ne nous arrive pourtant pas de New York ou de ses faubourgs mais d'Austin et cet album malade et empoisonné comblera d'aise tant les fans transis de Cold Wave que tout les fondus de l'Underground, en bref tout ceux qui continuent (comme moi) d'encenser le son crade et sale et les guitares distordues .
The Black Angels se posent en Petits frères d'armes des Black rebel motorcycle club en fils spirituels des Stooges élevés au biberon Velvet, on notera aussi chez eux une touche très Morrisonnienne dans la voix du leader Christian Bland .
"Passover" c'est donc douze missiles brûlants balancés avec une furia toute contenue et une folie presque palpable. On pensera aussi , outre les références déjà citées plus haut a joy Division (notamment sur l'hypnotique "the sniper at the gates of heaven ") ou encore a Brian Jonestone Massacre .
Mais au delà des inévitables (et louables) inspirations The Black Angels nous proposent un rock pur jus débarrassé d'artifices superflus et d'effets d'une quelconque nature . ici c'est noir , ici c'est glauque ici c'est malsain et pour en être convaincu glissez donc "Passover " dans la platine , mettez le volume a fond et dégoupillez 'young men dead"premier titre qui ouvre l' album et donne immédiatement le ton et même si quelques titres sont un peu en deçà ( "bloodhounds on my trail ") , la grande majorité ("manipulations ' " call to arms " "the first vietnamese war" " better off alone " sont totalement envoûtants et vous laissent des la première écoute sur le carreau.
Pour info signalons que le groupe s'est non seulement inspiré d'un titre du velvet Underground (The black angel's death song) pour son nom de scène mais que leur logo rend également hommage a Nico (vous avez dit culte?)
The Black Angels - Young men dead
11:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the black angels, passover
31/01/2017
Our mother , the mountain ( Townes Van Zandt 1969)
Townes Van Zandt - Kathleen
Les initiés ,les connaisseurs le savent depuis longtemps Townes Van Zandt est un artiste a part , compositeur écorché et tourmenté , il est certainement l'une des plus belles voix de la musique américaine contemporaine
Son parcours atypique fait de lui un cas totalement a part .originaire du Texas il aura donné a son rare public des pages artistiques inoubliables
Suivant ses envies, suivant son instinct , obéissant a aucune règle en place ou a aucun système il fut capable de tout plaquer des années durant pour vivre en ermite dans une cabane coupe du reste du monde.
Son mode de vie instable et inconstant , sa volonté absolue de conserver une totale liberté , sa fuite en avant permanente , ses dépressions chroniques , l 'abus d'alcool , de drogues , de médicaments , tous ces éléments qui certes , composent la légende auront au final ruiné Peu a peu une carrière qui aurait pu (qui aurait du )être flamboyante
Fils d'une famille aisée (Son père a fait fortune dans le pétrole) il aura très vite quitté le cocon familial pour partir sur les routes ou sous les influences communes de Dylan et Lightnin Hopkins il finira par atterrir a nashville ou sa carrière artistique commencera vraiment
Fragile psychologiquement il aura souvent puisé dans ses souffrances personnelles et son mal de vivre les inspirations pour une poignée d'albums qui sont reconnus désormais comme essentiels
Our Mother , the mountain publie en 1969 que Townes Van Zandt reconnaissait comme son véritable premier album ( Il a longtemps dénigré "for the shakes of song" son premier album enregistré en 1968) fait évidemment partie de ceux la
Ce disque pure merveille d'harmonie folk et country est désormais une référence ; l'écouter près d'un demi siècle après sa sortie reste un moment unique de grâce et de bonheur , le découvrir (pour tout ceux qui ne connaissent pas Townes Van Zandt) sera a coup sur une expérience musicale bouleversante
Celui que l'on surnommait le Van Gogh de la musique américaine aura bien malgré lui bâti une réputation d'artiste culte et maudit
Même si il fut quelque peu Réhabilité de temps avant sa mort (en 1997) grace a de nombreux groupes ou artistes se revendiquant de son influence (Cow boy junkies , Tindersticks) Townes Van Zandt reste un artiste peu connu du grand public et le decouvrir au travers de cet imense album vous procurera a coup sur un choc musical important.
Townes Van Zandt - Second lover song
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14/01/2017
forever breathes the lonely world - The Felt (1986)
Pas besoin de tendre l’oreille bien longtemps pour deviner d’où viennent les influences de the Felt groupe composé de Lawrence Edwards et Maurice Deebanck ; il faut traverser l’atlantique et chercher du côté de Télévision ou de lou Reed pourtant The Felt n’est pas un groupe new yorkais loin de là puisqu'il nous arrive des brumes anglaises de Birmingham.
Forever breathes the lonely world dont il est ici question est leur sixième album et le second depuis leur signature chez creation record en 1986 (le premier disque signé étant un projet instrumental sans grand interet baptisé let the snakes crinkles their heads to death on peut donc considérer qu’il s’agit la de leur véritable premier disque pour ce fameux label écossais qui signa entre autres des groupes majeurs comme Jésus & Mary Chain, House of love, Primal scream, My bloody valentine et qui décrocha le jackpot en 1993 avec Oasis).
Auréolé d’un statut de disque culte il n’est pourtant pas le meilleur album du groupe et on peut lui préférer "Me and the monkey on the moon" paru en1989 qui lui est a mon sens supérieur.
Ce disque court (8 titres) est un peu monotone , voir répétitif ;les intros sont parfois lourdes et pompeuses , de plus pas un seul titre ne se dégage vraiment hormis le cynique ‘ All the people I like are those that are dead et même si la voix suave de Lawrence Edwards reste toujours agréable il faut avouer que dans l’ensemble ce disque ne séduit pas vraiment.
Paru plutôt confidentiellement en 1986 forever breathes the lonely world semble pourtant avoir grandement influencé un autre groupe venu d’Ecosse Lloyd Cole and the commotions qui sortira l’année suivante ‘Mainstream ‘ un excellent album auquel ce disque de The Felt fait souvent penser.
The Felt - all the people I like are those that are dead
19:12 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the felt, creation records
10/01/2017
Nico ou la vie et la triste fin d'une icône
C’est par une dépêche brève et sèche que l’on appris la mort brutale de Nico en Juin 1988, une fin sans bruit et sans gloire pour la femme fatale, une hémorragie cérébrale et une minable chute de vélo sur un bas-côté quelque part a Ibiza clôturant une vie passée entre palaces et bas-fonds, entre paillettes et poubelles.
Personne ne venant réclamer le corps de l'ex diva du Velvet Underground un journaliste local écrira dans un journal local " Just another junkie looking for drugs in the sun ". Comme pour Jim Morrison, Brian Jones , ou Kurt Cobain et a l'égal de son mentor Andy Warhol la mort était en avance sur la légende .
Nico répétait : « Je suis sûre que mes disques se vendront bien mieux quand je ne serait plus en vie » et l'avenir lui donna malheureusement raison.
Depuis de nombreuses années plus personne n'attendait grand-chose de Nico, on se contentait de la savoir vivante, ou plutôt survivante quelque part en Europe, la belle et vénéneuse Nico, la mystérieuse Nico personnage hallucinée et autodestructeur du monde du rock et de la jet-set et ui vivait incognito sur l'ile d'ibiza pas encore devenue un des lieux mythique de la jet-set mondiale .
Elle aura été la protégée d’Andy Warhol qui la filmera avant de l’inviter a rejoindre le balbutiant et déjà légendaire Velvet Underground et lui permettre d'entrer a jamais dans la légende du rock
Si la silhouette sculpturale de la belle Nico est a jamais associée au Velvet Underground il faut rappeler qu'avant d'être la voix féminine d'outre -tombe du plus grand groupe new-yorkais de tout les temps la légende Nico était déjà en marche
Née à Cologne en 1943 sous les bombes, Christa Paffgen a 2 ans lorsque son père meurt dans un camp de concentration allemand, elle vit alors entre l'Allemagne et l'Italie et devient a 15 ans mannequin et modèle puis rencontre le photographe Nico Papatakis qu'il la rebaptise de son propre prénom, ce changement d'identité sera la deuxième naissance de la jeune fille. Elle tourne en 1958 pour Fédérico Fellini (la Dolce Vita) puis rencontre au hasard du tournage d'un film mineur le jeune premier Alain Delon dont elle tombe follement amoureuse celui ci l'abandonne rapidement sans savoir qu'un enfant naîtra de cette aventure, il se prénommera Ari et ne sera jamais reconnu malgré sa ressemblance frappante par son père, il sera élevé par Edith Boulogne la propre mère du comédien dans une triste banlieue parisienne du coté de Bourg-la Reine.
Nico a le don (ou la chance) de faire les bonnes rencontres, elle enregistre en 1962 a l'occasion d'un film secondaire 'strip-tease' une chanson (du même titre) signée Serge Gainsbourg puis rencontre plus tard Brian Jones, le pierrot lunaire des Rolling Stones qui l'emmène découvrir New-York et la présente a Bob Dylan qui plus tard composera pour elle.
Elle enregistre en 1965 son premier 45 t 'I'm not saying ' sous la houlette du producteur des Rolling Stones Andrew loog Oldham accompagnée de Jimmy page , en personne a la guitare puis elle rencontre le poète Gérard Malanga qui l'introduit dans le circuit très fermé du pape du pop art Andy Warhol .
Elle s'installe alors a New -York et s'impose comme un satellite de la planète Warhol ,le peintre est alors en pleine période de doute ou il se lasse de la peinture ,désireux d'explorer d'autres univers il s'attache a promouvoir un groupe sulfureux mené par Lou Reed et John Cale et d'y associer la voix unique de la belle Nico le reste appartient a l'histoire et l'album 'The Velvet Underground & Nico' va devenir l'album Culte parmi les cultes une référence absolue ,le mètre étalon de tout ce qui va s'enregistrer dans les années a venir
Nico ne chante que sur une poignée de titres mais sa voix présente et obsessionnelle sur 'All tomorrow's parties (la chanson préférée de Warhol) ' ' Femme fatale ' ou 'I'll be your mirror' marquera des générations d'artistes
La collaboration avec le Velvet ne durera que le temps de cet album magique et dès la fin de l'année 1967 Nico signe pour MGM et livre son premier album solo un diamant noir, brut et froid comme de l’acier : Chelsea girls Bob Dylan en personne lui écrit 2 chansons ,Jackson Browne jeune prodige musical de 17 ans lui en écrit également deux ( dont l'inoubliable 'These days' ) Tim Hardin lui offre le magnifique 'eulogy to Lenny Bruce' qui clôture le disque ,le reste des compositions étant signés par les anciens complices Lou Reed et John Cale et ce dernier produira même l'album.
Par la suite Nico se partagera entre le cinéma underground après sa rencontre avec le cinéaste français d'avant garde Philippe Garrel dont elle devient la muse ,elle tourne des films difficiles condamnés a n'être vu que par une poignées d'initiés (La cicatrice intérieure - les hautes solitudes) et la musique .
Son second album 'The marble index ' (elektra-1969) est totalement inclassable mais artistiquement très intéressant ,malheureusement la suite de sa carrière ne sera plus qu'une succession d'albums studios et de disques live plus ou moins bien enregistrés et souvent mal produits ,la drogue , l'impitoyable héroïne celle qui déjà a emporté Janis ,s'installe dans les habitudes de la chanteuse , errances , désoeuvrements , déchéances physique et morale deviennent le quotidien de Nico et malgré la rencontre et l'histoire d'amour fulgurante avec Jim Morrison 'le roi -lézard des légendaires Doors , le déclin est en marche
Nico ne supporte plus son image de femme fatale, elle se plait a dire qu'elle ne se lave plus et affirme aimer ses dents pourries, son visage bouffi devient méconnaissable, les yeux exorbités par le manque de sommeil et par le poison qui coule dans ses veines elle choisit délibérément de se lancer dans une auto destruction volontaire et prétend n'avoir aucun regret excepté celui de ne pas être un homme
On la retrouve au cours de tournées minables dans les rues glauques des grandes villes d’Europe de Paris a Copenhague en passant par Amsterdam, Berlin ou Barcelone toujours a la recherche de ce qui dirige maintenant son existence,toujours plus loin d’elle même .
Exilée a la fin de sa vie a Ibiza, refuge des hippies désenchantés et merveilleusement dépeint par Barbet> Schroeder dans son film 'More ' elle trouvera répit en tentant une cure de méthadone mais celle qui ne vivait que dans l'ombre ne trouvera pas la paix ni le réconfort sous le soleil brûlant, elle tire sa révérence en juillet 1988, sa mort n'étonne personne, beaucoup ne la savait même plus en vie.
Aujourd’hui l’œuvre et l’artiste ne font désormais plus qu’un : Nico est devenue LA Chelsea girl éternelle icône immortelle, grande sœur des futures PJ Harvey, Patti Smith, Marianne Faithfull (qui lui rendra hommage avec une superbe chanson ‘ song for Nico ‘ Nico devient alors l’objet d’un culte grandissant, en devenant tout a la fois la Belle au bois dormant et la Fée Carabosse du monde musical
Nico : These days
Nico - Chelsea Girls
Nico - Winter song
00:16 Publié dans cinéma, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nico;andy warhol, the velvet underground
02/01/2017
Sign O the times ( Prince 1987)
On aura tout dit, tout écrit sur Roger Nelson Alias Prince , disparu brutalement en 2016
une chose ne peut être remise en question il est certainement l'un des artistes "blacks" les plus doués de toute l'histoire de la musique avec,entre autres John Coltrane , Miles Davis , Jimi Hendrix Stevie Wonder , James Brown Ray Charles ,ou encore Michael Jackson
.Ce n’est pas un hasard si j’ai cité ces noms d’artistes « blacks » car le génie de Minneapolis est en fait un savant mélange de tous ces artistes d'exception, une synthèse a lui tout seul.
Lorsqu’il sort Sign O the Times en 1987 Prince n’a pas 30 ans et jouit déjà d’une réputation et d’une popularité artistique quasi-universelle, ses derniers albums " purple rain"(1984)- "parade"1985) " around the world in a day (1985) "sont ahurissants de modernité et regorgent de titres d’anthologie
Prince n’a déjà plus rien a prouver de ses qualités exceptionnelles de musicien et d’arrangeur,ses concerts sont parmi les plus réputés et du haut de ses 1 mètre 50…il surclasse tout le monde et tutoie les anges.
Il ne lui manque que LE Disque définitif, celui qu’on retrouvera dans tous les classements et les play-lists celui qui résumera a lui seul la carrière fantastique de son auteur. Ce sera chose faite avec Sign O the times double album monumental qui fêtera ses trente ans prochainement et qui reste tout simplement ahurissant
fusion torride entre funk , blues , pop et jazz et teinté de hip-hop, ' Sign O the times ' est un disque de surdoué , du single ‘Sign O the times ‘ a ‘the balad of Dorothy Parker ‘(en hommage a Joni mitchell) en passant par "U got the look" , if I was your girl friend ,ou " the cross ", on ne trouve que des chefs d’œuvre , une succession continue de titres exceptionnels .
Pas moins de 15 plages musicales de rêve sur ce double album d’anthologie classé parmi les plus grands albums de tout les temps par bon nombre de magazines spécialisés
.Pour nous avoir laissé en héritage musical ce disque colossal et indispensable on pardonnera tout a Prince, des bandes originales de films approximatives (‘ graffiti bridge’ ‘Batman ’ )aux jeux de pistes identitaires entre Love symbol ’ou ‘ the artist ‘une mégalomanie galopante qui l'éloignera par la suite d'une partie de son public.
La réalité et l 'évidence de son genie nous rattrapera malheureusement un 21 avril 2016 , triste journée ou le Kid de Minneapolis nous laisse orphelin de sa musique et de son talent.
Prince - the balad of Dorothy Parker
15:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
28/12/2016
Entertainment - Gang of four (1979)
Il est urgent de réhabiliter Gang of Four,immense groupe post –punk formé a Leeds au milieu des années 70 et qui figure incontestablement parmi les grands oubliés de son époque même au cours des depuis quelques années beaucoup de groupes a l 'image des Red hot chili peppers revendique clairement leur influence
l'écoute de ce premier album ironiquement baptisé Entertainment impose une évidence Gang of four était un groupe tout simplement énorme , Politiquement engagé ils choisissent leur nom d’après la célèbre bande des quatre des ultra gauchistes regroupés autour de la veuve de Mao ;la pochette de ce premier album annonce d’ailleurs la couleur on y voit sur un fond rouge un indien et un cow-boy qui se serrent la main le tout avec une légende très explicite The Indian smiles, he thinks that the cowboy is his friend. The cowboy smiles, he is glad the Indian is fooled.Now he can exploit him. », ‘(L'Indien sourit, il pense que le cow-boy est son ami. Le cow-boy sourit, il est heureux que l'Indien ait été dupé. Maintenant il peut l'exploiter)
Leur approche de la musique (qui rappelle par moments celle de Public image limited ) est radicalement unique dans cette période musicalement très riche et le mélange de punk et d'un son new wave hypnotique (avec une prédominance de la basse associé a une certaine agressivité dans le chant) va donner a Gang of four un son instantanément identifiable qui rappelle par moments The Clash (damaged goods) ou le Velvet underground (anthrax).
Porté a bout de bras tout au long de ce disque furieux et enragé par un chanteur exceptionnel Jon King Gang of four se hisse avec Entertaintment dans le club fermé des groupes cultes qui vont marquer leur époque et fortement influencer toute une génération a venir
Gang of four - Damaged goods
02:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gang of four
26/12/2016
R.I.P George Michael ( 1963 -2016 )
C 'est donc un jour de Noel dans une année ou avouons le ! ca a dégommé sec (après Bowie , Prince , Cohen) que celui qui avait chanté "'Last Christmas " (avec Wham en 1984 ) nous a quitté brutalement a l 'âge de 53 ans
je dois avouer sans rougir avoir boudé George Michael et cela durant de très nombreuses années ,le groupe Wham formé avec Andrew Ridgeley dans les années 80 me laissait indiffèrent
Il y avait bien eu ce 'Careless whispers ' attribué souvent a tort a George Michael en solo alors que c'est un titre de Wham (album 'make it big 'de 1984) mais je passait clairement a coté, totalement
La carrière solo de George Michael bien que démarrant en première classe (un duo avec Aretha Franklin 'I Knew You Were Waiting (For Me) en 1986 ne m'intéressera pas davantage , de meme que la raz de marée qui va suivre en 1987 avec le premier album solo 'Faith ' qui installe George Michael parmi les stars planétaires.
Faith se vendra par palettes entières ( 20 millions d'albums a ce jour) et raflera même un grammy awards , George Michael avec des tubes dansants comme ' I want your sex ' 'monkey ' ou ' faith ' mais également avec des balades ' father figure ' ou encore ' one more try ' est partout son look beau gosse mal rasé fait fondre les jeunes filles et énerve quelque peu les garçons ( dont moi a l 'époque)
La suite va être plus intéressante avec un album 'Listen without prejudice volume 1 " (1990) qui va certes beaucoup moins se vendre que le précédent mais qui derriere une somptueuse pochette noir et blanc contient des titres qui vont imposer George Michael comme un interprète hors pair ' Cow Boys and Angels ' 'praying for time ' ' Mothers pride ' sont en effet de pures merveilles qui se sont bonifiées avec le temps.
Ces petits bijoux seront néanmoins occultés par l'enorme suces de 'Freedom 90' bombe a retardement pour discothèque et relayé par une vidéo éblouissante et mémorable (les plus beaux mannequins de la planète de Naomi Campbell, a Linda Evangelista, en passant par Christy Turlington, et Cindy Crawford réunis dans une video superbement glamour)
en 1992 George Michael s'impliquera dans le projet 'red hot and dance " un disque collectif en faveur de la lutte contre le SIDA en composant trois titres, et notamment " Too Funky" qui va devenir un de ses plus gros tubes
Il n ' y aura pas (pour cause de procès avec sa maison de disques) de 'listen withour prejudice volume 2 "mais a la place un troisième album 'Older ' en 1996 qui comme le premier va alterner tubes (énormes) pour les dance floors ' Fast love " " star people ' et douces balades ' jésus to a child ' ou encore le tres jazzy et délicieux 'move on '
La révélation pour moi viendra avec le quatrieme album 'Songs from the last century ' en 1999
Un disque inattendu de reprises ou le chanteur revisite des titres jazzy et pop avec une classe et une maitrise stupéfiante se révélant bouleversant dans certaines de ses interprétations "the first time I ever saw your face ' ' Brother you can spare a dime ' " wild is the Wind ' ' ou encore sa version sublimée de ''Roxanne " le tube de Police.
' Patience ' sorti en 2004 sera un disque sans grand intérêt très inégal avec cependant de beaux moments (John and Elvis are dead ") mais sans retrouver la grace de 'Songs from the last century '
alors OUI pour 'songs from the last century ' album incroyable magique , sans artifice et d'une bouleversante sincérité et pour quelques titres somptueux au hasard d'une (courte) discographie ( 6 albums en tout et pour tout) George Michael restera dans ma mémoire musicale et sans pour autant faire partie de mon ADN Musical la disparition de l 'artiste aux 100 millions d'albums vendus m 'affecte et m 'attriste profondément
George Michael - the first time I Ever saw your face
George Michael - praying' for time
George Michael - move on
22:17 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2016
Out of our heads (UK) - The Rollings Stones (1965)
Out of our heads ' est un disque assez particulier dans la discographie des Stones
troisième album du groupe il sort sous deux versions et deux pochettes différentes en Grande Bretagne et aux U.S.A a quelques mois d'intervalles
Douze titres composent ce 'out of our heads mais seulement 6 seront communs aux deux versions
Sur cette version UK qui contrairement a celle sortie aux Etats Unis ne comprend pas le hit déclencheur ' Satisfaction ' on retrouve comme sur la version US 'Hitch ike ' ' mercy ,mercy ' ' that's how strong my love is ' 'good times (formidable reprise de Sam Cooke) "The Under Assistant West Coast Promotion Man" et ' cry to me ' mais également " talkin' bout you" une fantastique reprise de Chuck Berry icône et idole reconnue de Keith Richards
Parmi les six autres titres proposés par les Stones deux vont devenir des titres essentiels a savoir 'Play with fire ' et 'I'm Free'
C 'est un disque fondamental dans la suite de la carrière des Stones car meme si on retrouve des reprises d'artistes references du groupe (Chuck Berry , Sam Cooke, Marvin gaye ) le duo Jagger /Richards signe ici leurs propres compositions (planquées parfois derrière le pseudonyme Nanker Pheldge)
On retrouve aussi un fantastique Brian Jones pas encore dévasté par les drogues qui seconde Jagger au chant mais assure brillamment les parties guitare, harmonica, orgue et piano,
Ecouter cet album plus de cinquante après sa sortie reste une expérience unique tant l 'énergie, la rage , le vent nouveau soufflé par les Stones et délivré ici en quelques dizaines de minutes (l'album dure moins d'une demie heure) est annonciatrice du raz de marée et du tsunami rock qui va suivre dans les décennies suivantes
The Rolling Stones - itch ike
The Rolling Stones -Good times
13:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2016
Blanc pour toujours
Il n’est plus nécessaire de prouver que le célèbre Double blanc des Beatles sorti en 1968 est un album essentiel de la musique.
Ce disque qui a déjà une place tout a fait a part dans la discographie du groupe de par la qualité des textes et des arrangements musicaux est aussi unique par la révolution artistique de sa pochette.
A cette époque Richard Hamilton est considéré comme le pionnier du pop-art en Grande-Bretagne et c’est a lui que Paul Mc Cartney demande de réaliser la pochette du nouvel album des Beatles.
Hamilton suggère l’idée d’une pochette a tirage limitée ainsi que l’idée d’une pochette entièrement blanche avec éventuellement la marque d’une tasse de café. Il propose également d’appeler cet album The Beatles, nom qui bizarrement n’avait jamais été utilisé.
L’ouverture de la pochette se fera par le haut et la pochette intérieure contenant le disque sera noire et non pas blanche (deux concepts tout aussi nouveaux).Pour l’impression du nom The Beatles) l’idée retenue sera un titrage en relief a la manière du braille.
Hormis la disparition de la marque de la tasse a café ce projet aboutira (au grand désespoir de la maison de disque E.M.I qui n’était pas du tout d’accord), et c'est donc ainsi que le 9ème album du groupe sera livré a un public qui va decouvrir stupéfait cette pochette d’un blanc immaculé.
On a cru que ce projet annoncé a tort comme un suicide commercial était l’œuvre de Yoko Ono de plus en plus présente dans la vie interne du groupe mais en définitive il convient d’attribuer a Paul Mc Cartney(et bien entendu a Richard Hamilton) la conception de cette célébrissime pochette de disque baptisée pour toujours Double Blanc.
Seuls quelques milliers d exemplaires furent numérotés , les 100 premiers furent réservés aux Beatles, a leur entourage et au personnel du studio Abbey Road.
John Lennon furieux d’avoir été tenu a l’écart de l’ensemble du projet obtint l’exemplaire N° 00001 , si vous tombez dessus par hasard en chinant aux puces de Clignancourt vous êtes richissime .On a le droit de rêver ,non ?.
Ecoutez happiness is a warm gun
12:39 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2016
R.I.P Leonard Cohen ( 1934-2016)
Leonard Cohen - ain't no cure for love
Leonard Cohen - Who by fire
le chemin pour arriver jusqu'a lui n'aura pas été facile et j 'en aurai mis du temps
Leonard Cohen est un cadeau du ciel qui se mérite , qui s'apprécie et j 'ai longtemps cru que sa poesie, la beauté de ses mélodies n'étaient pas pour moi pensant bêtement que mon anglais approximatif serait pénalisant pour percevoir l 'émotion et l'intensité de sa musique , de ses textes
je me trompais , bien évidemment je me trompais et lourdement
A propos de sursaut tardif Leonard Cohen lui aussi a pris son temps , il est Venu assez tard a la musique et n'oublions pas qu'il fut d'abord un poète , un peintre et un écrivain ( 'beautiful losers ' est par ailleurs un ouvrage essentiel)
il a déjà 33 ans lorsqu'il publie son premier disque 'songs of léonard Cohen ' en 1967
Suivront deux autres albums que l 'on peut considérer comme majeurs et essentiels ( "songs from a room -(1969) 'songs from love and hate " (1971) suivis d'une longue discographie avec des points culminants " various positions ' (1984) ' I ' m your man ' (1988) et pas mal de titres extraordinaires disséminées sur ces albums et Sur quantités d'autres
A l heure de départ pour l 'au dela de cet immense auteur compositeur comment ne pas se souvenir de "Suzanne " ' sisters of Mercy " ' so long marianne " 'Hallelujah ' ' a bird on a wire ' " famous blue raincoat ' "the future " ?
Léonard Cohen incarnation vivante d'une forme de sagesse aura vécut plusieurs vies, plusieurs passions , de Confession juive il se convertit au bouddhisme en 1994 et mettra sa carrière musicale entre parenthèses pendant une décennie complète vivant dans un monastère le 'Mount Baldy Zen Center près de Los Angeles ou il sera ordonné moine bouddhiste en 1996
Revenu au début des années 2000 avec des albums profonds ou sa voix grave et intense éblouit et fascine il devient a l 'image d'un Neil Young ou d'un Bob Dylan un mythe vivant qui inspire admiration et vocations multiples
Très affecté par le décès en juillet 2016 de sa muse de toujours Marianne Ihlen (il se sont rencontrés en 1960 sur l ile grecque d'Hydra ou le chanteur possédait une maison) il écrira pour elle une lettre d'adieu bouleversante ou il évoque clairement sa propre mort
"Nous sommes arrivés au point où nous sommes si vieux, nos corps tombent en lambeaux, et je pense que je te rejoindrai bientôt. Sache que je suis si près derrière toi, que si tu tends la main tu peux atteindre la mienne. Et tu sais que j’ai toujours aimé ta beauté et ta sagesse et je n’ai pas besoin d’en dire plus parce que tu sais tout cela. Je veux seulement te souhaiter un très beau voyage. Au revoir ma vieille amie. Mon amour éternel. Rendez-vous au bout du chemin"
11:53 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2016
Seconds thoughest in the infants (Underworld 1996)
Sorti en 1996 " second thoughest in the infants est le second album d' Underworld après Dubnobasswithmyheadman paru trois ans auparavant .
Le groupe de Karl Hyde et Rick Smith semble avoir trouvé sa vitesse de croisière depuis l'arrivée de Darren Emerson le jeune prodige DJ élevé au rythme de la trance et de la techno.
Si le premier album du trio fut un vrai succès ce deuxième opus sera celui de la confirmation de l'explosion d' Underworld sur la scène eléctro mondiale.
Bien accueilli par le public second thoughest in the infants se vendra mieux que le premier album notamment grâce à la sortie dans le même temps du single Born Slippy, apparaissant sur la bande originale du film Trainspotting.
Ce virage musical est assez inouï car Underworld avait déjà enregistré a la fin des années 80 deux albums a tendance pop fadasse ,albums totalement passés inaperçus le groupe de Karl Hyde n'ayant pas encore reçu de plein fouet la vague electro qui va débouler et voir apparaître toute une pléiade de formations acceuillis par un très large public (Orbital - the Orb - The Chemical brothers -Leftfield Future sound of london - )
C'est donc après deux albums sans grand intérêt que le groupe ressuscite pour devenir l'un des fers de lance de la musique electro-dance au milieu des années 90.
Ce disque contrairement a pas mal d'albums issus de cette vague musicale n'a pas trop vieilli et reste aujourd'hui encore une référence car il symbolise une certaine forme de liberté" artistique et synthétise parfaitement l'osmose entre la pop et la musique électronique
On trouvera ici 8 titres avec quelques merveilles absolues - juanita-kiteless - to dream of love une trance époustouflante de plus de 16 minutes le fabuleux 'confusion the waitress''ou encore bandstyle stappys curry ' un bijou tout en apesanteur , signalons également 'pearls girls' un titre qui annonce (et qui ressemble) a la bombe a venir a savoir le single 'born slippy ' ou enfin 'rowla' une machine de guerre electro qui lorgne du coté de Carl Cox
Enfin si sur certaines édition de 'seconds thoughest in the enfants ne figure pas le tube 'born slippy' il convient de savoir que certaines éditions associent au CD un 2 titres sur lequel on retrouve le désormais tube mythique du groupe britannique accompagné de 'Rez ' un autre monument , une longue transe hypnotique de près de 10 minutes
Underworld - rowla
19:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : underworld
04/11/2016
1 aout 1971 Le premier concert de charité de l'histoire
C'est au guitariste des Beatles que l'on doit le premier concert de charité a grande échelle , bien avant le 'Live Aid 'et autre 'we are the world '
Georges Harrison le plus réservé des quatre de Liverpool qui vient de livrer un triple album magistral (all things must pass) a décroché du milieu pop-rock de la scène internationale depuis sa découverte de l'Inde et des philosophies orientales.On entend d'ailleurs depuis quelque temps sur toutes les radios le single My sweet lord énorme tube signé Harrison(qui s'averera pourtant n'être qu'un plagiat d'une chanson des Chiffons 'he's so fine lesquels Chiffons intenteront un procès qu'il gagneront)
Transformé par sa conversion au bouddhisme et par sa rencontre avec le Maharashi ,Harrison se sent très impliqué par le drame politique et social de la guerre civile qui a éclaté au Pakistan en Mars 1971.
La création de l'état du Bangladesh va provoquer un exode massif qui en plus du conflit lui-même va entraîner des pertes humaines considérables.
Cette situation de chaos va se transformer en véritable catastrophe humanitaire lorsque le pays déjà meurtri va subir des inondations teribles des deux principaux fleuves indiens :le Gange et le Brahmapoutre.
Harrisson a sut retenir la leçon de son ami Lennon qui a sût se servir des médias dans sa dénonciation de la guerre du vietnam deux ans auparavant et il décide d'organiser un grand concert de charité.
Ni Paul Mc Cartney , ni John Lennon ne répondront présent ,le premier pour des raisons de conflits personnels avec les autres membres des Beatles ,le second parce qu'on lui demande gentiment de venir sans Yoko Ono cordialement détestée par Harrison et les autres ex-Beatles ainsi que par une grande partie des fans du groupe persuadé que la mystérieuse et fantasque Yoko est la seule responsable de la séparation du groupe
Seul Ringo Starr sera présent , bien content de retrouver son vieux copain Harrison sur une scène (pourtant ce dernier , conscient des limites scéniques du batteur des ex-Beatles lui fera un affront en lui associant un second batteur en la personne de Jim Kletner.
Harrison demande également a Eric Clapton de participer a ce concert ,ce dernier traverse une période très difficile en plus d 'être miné par l 'héroïne il est très amoureux d'une certaine Patti Boyd ,laquelle n'est autre dans la vie civile que Madame Harrison , pourtant Clapton viendra accompagné de son bassiste de "feu " Derek & the dominos Carl Radle (lequel ne va tarder a mourir d'une overdose ).
L'autre grande star qui va s'associer a eux sera , contre toute attente Bob Dylan , qui va pour l'occasion quitter sa retraite de Woodstock (rappelons qu'il avait refusé de participer au fameux concert organisé pourtant pres de chez lui)
Autour de ces artistes internationaux on retrouvera Ravi Shankar qui sera le relais entre tous ces musiciens anglo-saxons et la culture musicale indienne mais aussi Léon Russell ,Billy Preston ainsi que l'ensemble du groupe Badfinger .
Souvent dans l'ombre de Paul et John ce concert pour le Bangladesh va permettre a Harrison d'être pour la première fois sur le devant de la scène et celui ci va tout mettre en oeuvre pour faire de ce concert un succès historique livrant de très belles interprétations pleines d'intensité de ses plus grands succès (Something - when my guitar genly weeps- here comes the sun - my sweet lord) aidé par le jeu de guitare aiguisé du maître Eric Clapton
Quant a Dylan il va également livrer une prestation de tout premier ordre avec notamment des versions hallucinées de 'blowin ' in the wind ' et 'just like a woman '
19:41 Publié dans Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)