24/02/2013
Push the sky away (Nick Cave and the bad seeds 2013)
Nick Cave and the bad seeds - Water's edge
Nick Cave and the bad seeds --wide lovely eyes
Quinzième album de l'australien ,et le premier sans Mick Harvey son complice de toujours Push the sky away s'impose comme un des grands crus de Nick Cave and the bad seeds
On est ici incontestablement face a un album de la trempe de' the boatman's call '(1997) ou ' the murder ballads '(1996) deux disques références dans la discographie de cet immense artiste
Des les premières notes de We No Who U R on est sous le charme de cet album qui sonne différemment des productions de ces dernières années.
Débarrassé de toute agressivité rock , cet album respire une certaine forme de sérénité et d 'apaisement .
Enregistre dans le sud de la France Cet album court et lumineux (9 titres) met en avant la voix fascinante de Nick Cave , en crooner de luxe dans un style a la Johnny Cash ('The man comes Around en '2002) ou dans l 'esprit d'Iggy Pop ('Avenue B ' en 1999) le chanteur est époustouflant et irradie de sa classe ce disque presque minimaliste tout en noirceur et violence contenue.
Un disque qui enchantera tant les fans de l'australien que tout ceux qui aiment les voix chaudes et les belles mélodies,un disque que l'on peut qualifier sans doute comme celui de la maturité.
beau ,chaleureux ,intense 'Push the sky away " sorti en février s 'impose déjà comme l'un des albums essentiels de l'annee 2013.
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23/12/2012
Train A Comin ' (Steve Earle 1995)
Steve Earle- Hometown blues
Ce disque de Steve Earle est celui d'une resurrection. Rien de moins
Au début des années 90 Personne ne mise un dollar sur Steve Earle , le texan , pionnier du mouvement neo-country au milieu des années 80 , le guitariste ,est au fond du trou ,il hante les bas fonds de Nashville a la limite de la clochardisation , imbibe du matin au soir et accro au crack , le musicien est un fantôme , a la ramasse totale, un pied dans la tombe et oublie de tous
Mais le destin va rattraper Steve Earle ,incarcéré dans un pénitencier du Tennessee il suit une sévère cure de désintoxication et revient ,repêché par un petit label independant avec "Train A Comin'" album rédempteur , solaire et écorché
Disque accoustique et dont la pochette annonce la couleur ("Ceci n'est pas un disque unplugged ,Mon dieu que je hais MTV " ) "Train a comin'" n 'est pas un fourre tout country de plus mais plutôt l'album d' un homme qui règle ses comptes avec lui même histoire de montrer a ceux qui l'avait enterre un peu trop vite qu'il peut encore apporte sa pierre au monde de la musique country.
En toute simplicite et en etat de grace absolue Steve Earle livre un disque immense ,on pense alors a " G..P " ou a "grevious angel " les deux chefs d'oeuvre de Gram Parsons l'idole définitive de Steve Earle
Un disque majeur a écouter de toute urgence
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24/11/2012
Mistrial (Lou Reed 1986)
Evidemment Lou Reed comme la majorité des grands artistes ou des grands groupes a connu lui aussi une traversée du désert artistique
Une fois encore force est de constater que ce passage a vide se sotie dans une periode plutot morose pour le rock a savoir les annees 8o
A l 'image du "never let me down " de Bowie (1987) ou du "dirty works" des Stones (1986) ce "Mistrial" " est une insupportable bouse musicale indigne du talent visionnaire de Lou Reed et qui laissera les fans du Lou perplexe et dubitatif
Pas grand chose a en retirer sauf peut être le tout dernier titre " tell it to your heart"qui échappe au désastre de l'ensemble
Perdu au milieu des années 80 Lou Reed livre la un disque dont il serait intéressant de voir ce qu'il en pense aujourd'hui
Une fois n'est pas coutume apres avoir encense a de tres nombreuses reprises Lou Reed et le Velvet Underground sur ce blog je me fend d'une chronique assassine sur ce disque vraiment rate et totalement dispensable
ah oui j 'oubliais pochette absolument hideuse
21:08 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2012
LP Pop & Bonus Track -Alicante - 2012
Antonio de felipe artiste espagnol contemporain originaire de valencia (il y est né en 1965) expose a Alicante a 'la caja blanca de las cigarreras ' ses oeuvres modernes , colorées et gaies
La peinture d'Antonio de Felipe se nourrit d’éléments iconographiques de la culture populaire, publicité, marques, oeuvres maîtresses et particulièrement, des "top model", des stars du cinéma et des personnages de dessins animées ou de la bande dessinée. L'artiste exprime a sa manière une certaine forme de nostalgie
Sa derniere exposition revisite les pochettes d'albums connus d'artistes ou de groupes de musique connus , De Madonna aux Beatles, des Pink Floyd aux Sex Pistols Antonio de Felipe mixte et mélange les époques et les genres avec talent et humour
"Sergeant Peppers 's lonely hearts club band " revisited l'artiste s'y est representé au milieu en lieu et place d'un Beatle originel ,on retrouve sur cette pochette détournée une multitude de personnages de la Panthere rose a Kermit , de Freddie Mercury a Tintin
"Tattoo you " revisited
"The Wall " revisited
'Nevermind ' revisited x 2
Quelques oeuvres exposées en parrallele au thème des pochettes d'albums détournées
Ou on retrouve Mark Spitz et les sept nains
Résine "Catwoman " catch "Mickey Mouse"
11:24 Publié dans arts, Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2012
Vers les lueurs ( Dominique A 2012)
Dominique A -contre un arbre
Bon an ,mal an l'ami Dominique A nous offre un cadeau magnifique pour célébrer ses vingt années de carrière et son dixième album solo avec " vers les lueurs ' qui succède au confidentiel 'la musique ' (paru en 2009).Toujours étonnant , toujours ecorché et toujours hors des sentiers battus ;bien loin de l'agitation médiatique et des matraquages radios habituels de la variété française Dominique A tutoie gentiment les anges et se moque et des modes et des tendances il fait de la chanson française et il en fait avec talent .
A mon sens voici son album le plus radieux et le plus abouti depuis le desormais classique 'la mémoire neuve ' qui l'avait révélé en 1995 , ce nouvel album explose et irradie de simplicité et de finesse
et puis c'est aussi en écoutant les titres de ce disque lumineux et solaire que j'ai eu comme une evidence une révélation oui ! ce type chante admirablement bien , sa voix sur la majorité des chansons de cet album est posée avec une justesse et une perfection totale mettant en valeur des textes d'une grande beauté
De plus , Le nantais s'est entouré ici d'un quatuor à vent (flûte, hautbois, basson, clarinette, ). qui donne a ses textes un climat étrange et envoûtant
Rien a jeter ce disque deja indispensable qui deviendra je pense un disque charnière dans une carrière sans écueil , toujours intense , toujours délicat , jamais prétentieux Dominique A se pose ici en héritier d un Manset a la recherche comme lui de mélodies a la fois limpides et complexes
'contre un arbre ' ' rendez nous la lumière ' ' vers le bleu ' 'le convoi ' 'parce que tu étais la ' sont des titres qui donnent le frisson , seul peut être (faisons la fine bouche !) 'close west ' est en (léger) décalage mais quelle importance ce disque de bout en bout est une merveille
Je tiens quant a moi mon disque de l'année
dominique A - ce geste absent
18:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2012
Rencontre avec une légende -Paris - 21 Juin 2012
Theatre Marigny Jeudi 21 Juin 2012
Dans le cadre de certaines fonctions professionnelles j'etais invité par ce célébre lieu culturel pour une présentation des évènements de la saison 2012-2013
La cérémonie animée par Edouard Baer et sous l'oeil vigilant de Pierre Lescure se déroulait avec extraits de spectacles et interventions des comédiens et auteurs venus parler et débattre de leur pièce de théâtre respectives
Au micro Pierre Lescure annonce soudain la présence d'un invité exceptionnel et c'est dans un brouhaha admiratif que Christophe se présente sur la scène du théatre
Un piano caché jusqu'a présent est aussitôt dévoilé et Christophe tout vêtu de gris et rose chaussé de bottes de cow boys fait son apparition comme descendu d'un nuage
Apres un premier titre court que je ne peut identifier (nouvel album certainement ?) Christophe propose une version épurée et magnifique , toute en acoustique des 'Mots bleus ' l'instant est sublime,le temps semble suspendu.
Apres le choc ,j'ai pu lors du cocktail proposé par le théatre Marigny bavarder un peu avec Christophe trés accessible et d'une exquise gentillesse et disponibilité ; par chance il choisit le bar (il y en avait quatre ) ou je sirotait tranquillement une coupe de Champagne pour venir a la rencontre du publicet les 20 -30 minutes passées en sa compagnie a parler, échanger autour de sujets divers ( Bashung , Alan Vega ,"le beau Bizarre" , New York ) resteront un incroyable moment
Que dire ? sinon que l'homme a une présence magnétique, avare de mots, économe de gestes il est exactement comme je me l''imaginais , une classe folle , cet air d' etre a la fois présent et absent , dandy génial définitivement a part Christophe est de la race des derniers géants , des derniers princes , a l'égal d'un Manset insaisissable , d'un Bashung regrétté et irremplaçable , d'un Dutronc détaché et déconnecté
Le rendez vous est donc pris pour cet ' intime tour ' que l'immense artiste présentera en janvier 2013 et qui promets d'être un moment unique et rare
Christophe - un peu menteur
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20/06/2012
Johnny Cash at Folsom Prison (Johnny Cash 1968)
Johnny Cash - Folsom prison blues
Johnny Cash - Cocaine blues
C'est l'opiniatreté de Johnny Cash qui aura permis a cet album de légende de voir le jour et si il est enregistré au début de l'année 1968 il aura fallu de longues années a Cash pour aboutir , ce projet lui tenant a coeur depuis 1955 période a laquelle il avait écrit 'Folsom prison blues '
Frileuse et peu sensible au projet du chanteur la Maison de disques Columbia a timidement accepté de s'engager dans la réalisation de cet album unique ,unique car il restera le premier disque enregistré en public dans une prison , un public composé de délinquants , de criminels et encadré par le personnel pénitentiaire.
16 titres composent ce ' Johnny Cash at Folsom prison ' disque devenu absolument mythique , deux de ces titres ( 'Jackson ' et ' give my love to Rose ') étant des duos avec June Carter compagne de Johnny Cash durant 35 ans et décédée en 2003 (Johnny malade et effondré ne lui survivra que quelques mois).
La communion entre le chanteur et son public est instantanée , Cash échangeant verbalement entre les chansons avec son public et offrant même a un détenu de chanter l' une de ses compositions ( 'Greystone Chapel ')
Le chanteur est accompagné de la fameuse 'Carter family' mais aussi par l'illustre Carl Perkins (guitare) pour ce qui restera comme l'un des plus grands disque de sa carrière les titres choisis dans son répertoire sont évidemment noirs, violents, sans concession aucune ( ' cocaine blues ' 'folsom prison blues ' the long black veil ' )
L'album suscitera par ailleurs beaucoup de controverse (certains échanges verbaux entre le chanteur et l'assistance déchainée seront purement coupés) mais 'Johnny Cash at Folsom prison ' sera néammoins et contre toute attente un immense succés
Johnny Cash renouvellera l'experience de l'album 'live ' en prison l'année suivante avec l'excellent 'Johnny Cash at San Quentin' (les deux albums seront également couplés dans un coffret)
Ce disque , véritable voyage dans un univers unique est indéfinisable ;l'ambiance est surchauffée et electrique. et des l' entrée en scène du chanteur et des quelques mots murmurés de sa voix d'outre tombe 'Hello I 'm Johnny Cash ' suivis du premier titre 'Folsom prison blues' on est transporté et totalement conquis.
A Noter une réedition en 1999 avec trois titres bonus ('busted ' ' Joe bean ' et ' the legend of john henry's hammer' )
11:24 Publié dans Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2012
Lys And Love (Laurent Voulzy 2011)
Laurent Voulzy - j'aime l'amour
On sait que Laurent Voulzy est un flâneur , il est acquis depuis longtemps que l'artiste aime a prendre son temps , 10 années écoulées depuis ' Avril ' sorti en 2001 , un album inégal de reprises ( " la septième vague ') en 2006 et nous voila en 2011 pour " Lys & Love "
Voulzy éternel adolescent livre ici a 63 ans un disque somptueux , étonnant , un album qui pour moi est sans contexte son chef d'oeuvre.
Un disque osé a l'image de celui de jean Louis Murat et Isabelle Huppert ( 'Madame Deshoulieres' en 2001 ) ou de celui de Christophe (" comme si la terre penchait " en 2001)
Album de mélanges de genres , album osé , risqué mais parfaitement maitrisé de bout en bout " Lys & Love " peut se définir par un cocktail savant de pop, d'electro ,de new age , d'ambient de musique médiévale un fourre-tout délicat avec cordes omni présente , claviers atmosphériques et textes français ou anglais
Comme d'habitude la collaboration avec Alain Souchon est palpable (collaboration sur 4 titres) mais on remarque aussi la multitude de textes en anglais , la présence inattendue de Roger Daltrey le chanteur légendaire des Who invité sur un titre ('ma seule amour ' )
on Notera aussi la présence de Nolwenn Leroy qui apporte la fraîcheur féminine et aérienne sur 'en regardant vers le pays de france "
Enregistré dans les mythiques studios d'Abbey Road a Londres Lys and Love est une réussite totale un disque qui ne saurait laisser indiffèrent tant il ne ressemble a rien de connu dans le paysage discographique français
Signalons enfin 'la neuvieme croisade ' ou Voulzy puise l'inspiration dans la musique soufi pour un titre enivrant et totalement fascinant
Fascinant est le mot qui convient donc le mieux , fascinant a l'image de tout l'album et notamment des 4 derniers titres enchainés et fondus ensemble l'album se concluant par le magnifique ' j'aime l'amour '
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01/06/2012
Californication (Red Hot Chili Peppers 1999)
Red Hot Chili Peppers -parallel universe
C 'est l"histoire d'un album réhabilité , totalement réhabilité même.
Je m'explique Acheté lors de sa sortie en 1999 Californication souffrait a l'époque de la comparaison délicate envers les deux monstrueux 'Mother Milk' (1989) et surtout l'indépassable 'Blood sugar sex magik ' (1991)
Pour une raison inexpliquée donc, ce disque a atterrit dans les bas-fonds de ma discothèque pour ne plus en ressortir , le choix d'écouter les RHCP aboutissant toujours aux deux albums précités ou a la rigueur a 'One hot minute ' sorti lui en 1995
C'est pourtant sur ce 'californication ' que se réunit le quatuor magique et historique des RHCP , Anthony Kiedis, Flea ;Chad Smith et le revenant John frusciante récuperé en "désintox " (sauvé?) par son pote Fléa qui l'aide a revenir dans le groupe qu'il avait quitté lors de la tournée de 'Blood sugar sex magik ' en 1992.
exit Donc Dave Navarro qui avait assuré la transition ;le groupe se ressoude et enregistre ce Californication produit par Rick Rubin et qui va s'avérer être un énorme succes (l'album le plus vendu a ce jour des RHCP)
Se démarquant des albums précédents tout en en conservant la 'patte RHCP ' cet album propose quinze titres qui s'enchainent merveilleusement.
Certes' Californication ' est un disque qui lorgne davantage vers le funk mais tout en conservant l'energie pop-rock fusion qui caractérise le groupe ;les deux potes Frusciante et Flea font un boulot fantastique et complémentaire.
L'osmose entre ces deux légendes et le plaisir évident d'enregistrer et de rejouer ensemble s'entend sur chaque titre.
Les textes des chansons sont plus travaillées , réunies autour d'un titre curieux (mélange de Californie et de fornication) les chansons dénoncent les travers de la société de consommation américaine (pornographie, alcool ,chirurgie esthétique , suicide , drogue, )
Au final un disque superbe qui alterne pop furieuse 'scar tissu' ' get on top ' ' parallel universe' 'around the world ' et que dire de " l'enormissime "Californication ' tuerie absolue et véritable hymne du calibre de 'give it away ' et balades douces 'porcelain ' et surtout ' road trippin' petite merveille qui clot ce disque qui a retrouvé bien des années apres sa sortie une seconde jeunesse sur ma platine
13:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2012
Un Apres-midi en Dylanie (Bob Dylan l'explosion rock 61-66)
C'est évidemment pour moi une Exposition incontournable qui s'etale du 6 mars A mi juillet 2012 a la cité de la musique porte de la Villette a Paris ,une exposition que je ne raterai pour rien au monde
Cette exposition se consacre a l'age d'or de Bob Dylan a savoir 1961 -1966
Beaucoup d'émotion donc a déambuler notamment parmi les photographies noir et blanc sublimes de Daniel Kramer , beaucoup d'émotion aussi de revoir les célébrissimes pochettes d'albums vinyls de ces années revées ou en l'espace de cinq ans Dylan va offrir au monde six albums qui vont changer la face de la musique contemporaine,
l'exposition lorgne aussi intelligemment du coté des influences de Dylan (Woody Guthrie) et du courant musical que Dylan va faire naître et va entraîner dans son sillage (Lovin spoonful , The Byrds, Peter Paul and Mary ,Joan Baez ,The Hollies , Simon & Garfunkel ,the Mamas and the Papas, ) Du son (les titres inoubliables , les protest songs,) de l'image , une revue de presse française complète de l'année 1966 (ou on découvre que la presse n'etait pas toujours tendre avec le chanteur) de trop rares vitrines remplies d'objets rares (instruments , feuillets de travail , vêtements ) on pourra aussi revoir (extraits ) des films documentaires mythiques ("don't look back" ) et quelques concerts de cette période bénie ou la musique soudain comme par enchantement est devenue adulte
L'exposition n'oublie pas de faire un clin d'eil a notre pays et au rapport de Dylan avec la France des balades aux puces a celles de Notre Dame aux rencontres (Hugues Auffray évidemment mais aussi Hallyday et bien sûr Francoise Hardy )
De la métamorphose du folk singer a l'explosion de l'artiste en rock -star l'exposition nous montre toute l'ambiguité , l'intelligence, les paradoxes, le génie , bref l'importance essentielle du personnage Dylan tant dans l'industrie musicale que dans la vie culturelle américaine.Toujours sur la route en 2012 l'increvable Bob Dylan ressemble aujourd'hui a un vieux mariachi désséché il reste pour moi une énigme vivante , artiste hors normes ,inclassable il aura traversé les époques toisant tout les autres de son génie et balayant les courants musicaux pour devenir intemporel
Réservée aussi bien aux fans du "Zim " qu'aux néophytes cette exposition véritable balade dans le temps comblera donc les dylanophiles ,les dylanopathes, les curieux, les nostalgiques elle nous rappelle , nous montre , nous explique , pourquoi
il y a Dylan et ....les autres
Bob Dylan -the lonesome death of hattie caroll
liens sur Jimboland autour de Bob Dylan
Joan et Bob Réflexions autour d'une photo
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2008/01/27/joan-b...
Bob Dylan ,une biographie
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2008/02/03/bob-dy...
Bob Dylan par Jerry Schatzberg
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2006/12/05/bob-dy...
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21/05/2012
R.I.P Donna Summer (1948-2012)
Après Whitney Houston disparue en Février dernier c'est au tour de l'inoubliable Donna Summer de tirer sa révérence .
Luttant contre un cancer des poumons contracté après avoir inhalé (selon elle) des poussières a New York lors des attentats du 11 Septembre l'interprete des tubes 'disco ' inoubliables et sulfureux des années 70 est décédée le 17 Mai 2012
Originaire de Boston (née Ladonna Andréa Gaines en 1948) Donna Summer a d'abord chanté dans les églises (elle a été très croyante toute au long de sa vie) ,sa chance intervient en 1968 ou on lui propose de reprendre un rôle dans la version allemande de la comédie musicale 'Hair '.
Elle part donc pour Munich futur berceau de la musique électronique et elle rencontre le duo Giorgio Moroder et Pete Bellotte
cette rencontre sera déterminante pour la suite de sa carrière.
c'est a cette période aussi qu'elle choisit son nom de scène , mariée a un peintre autrichien helmut Sommer elle change l'ortographe du nom en Summer qui devient son nom d'artiste pour l'éternité
Son véritable premier succès sera ' the Hostage ' en 1974 mais c'est en 1975 que la féline Donna Summer devient une star internationale , avant que le disco envahisse toute la planéte et surtout deux ans avant la vague 'saturday night fever ' (1977) l'album ' love to love you baby ' (1975) suivi de 'A love trilogy ' et de 'four seasons of love' (1976) font sensation
Le son identifiable des les premières notes ( le fameux 'munich sound ') ,la présence des synthétiseurs, la longueur des titres ( la chanson titre love to love you baby tirée de l 'album du meme nom fera date en raison de sa longueur sur plus 16 minutes) et l'audace du concept (les soupirs clairement érotiques, les paroles murmurées très explicites) vont propulser Donna Summer 'reine de la disco ' et des nights clubs
Le concept de la chanson occupant une face entière d'album et déclinée sensuellement sera a nouveau appliquée sur l'album suivant ( a love trilogy) cette fois le titre est ' try me, I know You can make it ' (18 minutes torrides ), cet album contient également une inoubliable reprise de 'could it be magic ' un titre écrit par Barry Manilow ' en 1973
En 1976 toujours parait ' four seasons of love ' un album concept bâti autour des étapes d'une relation amoureuses aux quatre saisons ,le 'hit' qui s'en détache sera 'spring affair '
L'album suivant 'I remember yesterdays ' est indiscutablement moins bon ,le style Donna Summer semble s'essoufler mais pourtant sur la piste 8 de cet album apparemment insignifiant figure une bombe absolue ,un tournant dans la production musicale de la fin des années 70 .
Le titre futuriste ' I feel Love ' va en effet connaître un destin inouï , il devient un standard incontournable des discothèques, le titre fulgurant mélange de disco et d'electro ne ressemble a rien de connu , numéro 1 dans de nombreux pays, 'I Feel Love ' décliné en remix de toutes sortes enflamme les nuits partout sur la planète
Le passage aux années 80 va faire de Donna Summer l'une des stars incontestables , elle apparait en 1978 dans la comédie musicale disco 'thank God it's Friday ' produite par la Motown elle y chante le titre 'Last dance ' qui sera aussi un succès planétaire , les tubes s'enchainent ","Mc Arthur Park ' (1978) une reprise fantastique d'un titre écrit par Richard harris dix ans plus tôt puis No more tears" (duo avec Barbra Streisand en 1979 ) , 'hot stuff et 'bad girls ' toujours en 1979 (extraits de l'album 'bad girls')
C'est évidemment l'apogée de sa carrière internationale et le virage des années 80 sera pour Donna Summer forcément difficile
Malgré une aura et un statut de star totalement intacts et malgré les collaborations prestigieuses (toujours avec Bellote et Moroder ) mais aussi Quincy Jones , malgré un nouveau hit fulgurant 'she works hard for money ' (1983) ,malgré sa participation a la B.O de 'Flash dance ' avec un titre moyen 'Romeo ' qui sera largement éclipsé ( a juste titre) par les tubes de Irene Cara ou Michael Sembello une page semble bien définitivement tournée pour la Diva du disco
C 'est vers 1984 que la religion prend de plus en plus de place dans sa vie au détriment de la musique et de la scène , elle vit retirée dans son ranch en Californie , se lance dans la peinture et disparaît de la scène internationale
Une polémique suite a un discours ( malencontreux ) sur les gays et sur le Sida (la punition divine selon la chanteuse alors très proche des 'Born again Christians' une église évangélique radicale trés controversée ) l'a fragilise auprès de l'opinion publique , elle est très sévèrement critiquée, perd beaucoup d'admirateurs suite a cette prise de position douteuse puis petit a petit Donna Summer est oubliée , elle tente un timide retour en 1987 puis l'année 89 avec 'another place time and time ' l'a relançe un peu mais la production 'Stock , Aiken and Waterman' caractéristiques des productions de l'époque ne fait en realité que transformer ( et utiliser) la chanteuse comme simple produit de l' usine a tubes des trois anglais .
La magie n'opére visiblement plus et Donna Summer n'est plus qu'une artiste du passé certes respectée , adulée mais prisonnière de son statut d'icône des années disco
Les années 90 puis les années 2000 reproduiront le meme schéma le dernier album 'crayons ' sortira en 2008 ,le public est depuis passé a autre chose
Elle conservera toutefois son statut de star jusqu'a la fin de ses jours ,elle aura vendu pres de 130 millions d'albums durant sa carrière
Donna Summer - Spring affair
Donna Summer - Mc Arthur park
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06/05/2012
Marquee Moon (Television 1977)
Tom verlaine qui possede au passage l'un des plus joli nom pour un leader de groupe est un artiste qui s'est nourri d'une certaine culture musicale new-yorkaise puisant ses racines et son inspiration tant dans le jazz de Coltrane que sur le bitume de la grande pomme ; il pourrait être le petit frère spirituel de Bob Dylan ou de patti Smith son groupe s'appelle Television et son premier album Marquee moon
ce disque devenu totalement cultissime va brandir haut et fort l'étendard d'un underground new yorkais bouillonnant.
Nous sommes au printemps 77 et c'est dans une atmosphère et un climat propre a cette période de créativité que va sortir ce disque lumineux a la fois totalement maitrisé techniquement mais qui s'offre aussi des libertés inouïes.
Le titre chef d'oeuvre total de plus de 10 ' et qui donne son nom a l'album est une pure merveille qui va a l'encontre du format des titres courts (The Ramones) de l'époque , le genre de truc que tout musicien rêve un jour de pondre.
Tout au long de ce Marquee moon devenu depuis toute ces années l'un des albums les plus écoutés (sur ma platine s 'entend ) on est subjugué tant par les guitares que par la voix incroyable de Verlaine.
Marquee moon restera pour moi definitivement le disque symbole d'une certaine idée du 'punk' et Tom Verlaine sera pour l'éternité le punk en gilet tel qu'on peut le voir sur la pochette
il se pose la en revers de Johnny Thunders ou de Richard Hell (qui quitta Television pour former Richard Hell & the voivoid et écrivit un jour rien de moins que l'hymne du 'no future ' le fabuleux blank génération ) .
Sorti en 1977 ce disque ne semble pourtant pas avoir de prise sur le temps c'est souvent a cela que l'on reconnaît les oeuvres importantes et Marquee moon fait indiscutablement partie de cette catégorie la , c'est a la fois un disque puissant ; intense et habité , une oeuvre musicale essentielle voire obligatoire.
Television - marquee moon
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20/04/2012
The Clash (The Clash 1977)
The Clash - Janie Jones
The Clash - London's burning
C 'est un Album qui au même titre que l'album des Sex Pistols fait partie de l'histoire du rock .
Baptisé sobrement The Clash et paru en Avril 1977 il dynamite la fin des seventies et propulse le mouvement punk sur le devant de la scène
Alter ego du 'never mind the bollock ' pour l'energie et la violence ,il est cependant nettement plus engagé politiquement ( a l'image du groupe durant toute leur carrière)
recevoir 35 ans apres sa sortie , les missiles envoyés par Joe Strummer et Mick Jones les deux têtes pensantes de ce groupe furieux procure un sentiment et un frisson irrésistible et inexplicable
On retrouve ici les fondamentaux sur lesquels The Clash batiront leur fantastique carrière ,un grand nombre des titres présents sur ce premier album (encensé par la presse musicale lors de sa parution) seront présents sur les compilations du groupe tant des brulôts comme 'Janie Jones ", "white riot ' " London's burning" ' ou 'career opportunities ' sont représentatifs de tout ce que le punk va apporter comme renouveau au rock vieillissant de cette époque
Et que dire de la fantastique reprise du 'Police & thieves " de Junior Marvin merveille du genre et symbole du mélange des genres caractéristique aux Clash
Appellant au rejet des Etats unis et a l'émeute au travers du cinglant 'I'm so bored with the U.S.A' l'album ne sort pas en Amerique
Une version retravaillée et quelque peu différente sortira cependant en 1979 (une version ou on retrouve 'I fough the law ' une reprise de Sonny Curtis and the crickets ainsi que 'white man with Hammersmith palais " 'jail guitar doors ' 'complete control ' et 'clash city rockers ' titres non présents sur la version britannique de 1977
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08/04/2012
Deja Vu (Crosby , Stills , Nash & Young 1970)
Crosby , Stills ,Nash & Young - Almost cut my hair
Séparément ces quatre 'monstres ' de la musique ( 3 américains et un anglais) ont composés et enregistrés une quantité inouïs d'albums mais ce 'Deja Vu ' reste le premier album historique enregistré ensemble
Certes sans Neil Young les trois compères avait gravé en 1969 le fameux "Crosby , Stills and Nash " mais cette fois Neil Young qui vient de former son groupe 'Crazy Horse ' rejoint Stephen Stills son complice de Buffalo Springfield (3 albums entre 1966 et 1969).Autour de ses deux formidables compositeurs on retrouve David Crosby (ex-Byrds) rescapé du flower power et défoncé a mort et Graham Nash (Ex Hollies) le 'british de la bande qui va au travers de ce quatuor trouver la gloire et la notoriété qu'il n'avait pas encore obtenu de l'autre coté de l'Atlantique
Forcément un peu foutraque en raison des styles différents de ces quatres musiciens le disque est malgré tout cohérent , bien qu'assez court (36 minutes) il trouvera sa place dans les play-list des seventies malgré une concurence féroce de trés haut niveau
3 sommets culminent sur ce 'deja vu ' ,la reprise du 'Woodstock écrit par Joni mitchell alors petite amie de Nash (un titre que Joni Mitchell reprendra sur son album 'ladies of the canyon quelques mois plus tard ) ,'almost cut my hair ' (Crosby) et le chef d'oeuvre de cet album 'helpless' (Neil Young)
Un disque absolument essentiel qui se bonifie comme du bon vin a redécouvrir plus de quarante ans apres sa sortie pour bien mesurer l'osmose de ces quatre talents
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24/03/2012
Mona Bone jackson (Cat Stevens 1970)
Cat Stevens - May be You're right
Sorti 4 mois a peine avant 'tea for the tillerman ' (chronique disponible ici) http://jimboland.hautetfort.com/archive/2012/02/22/tea-fo...
Mona Bone jackson est avant tout un album porté , transporté par un hit mondial 'my lady d'arbanville ' ENORME succès planétaire qui allait propulser Cat Stevens le beau troubadour anglais sur le devant de la scène mais ne nous y trompons pas le disque lumineux n'est pas centré autour de ce tube bien au contraire
My Lady D 'arbanville est plutôt l'arbre qui cache la foret 11 titres en tout pour un album assez court (35') mais 35 minutes en apesanteur bercé par la voix de celui qui deviendra bientôt Yusuf Islam
mis a part 'pop star' qui semble un ton en deca tout ici est magnifique notamment 'trouble ' 'Katmandou ' ou encore ' may'be you're right '
a Noter la présence (fugace) de Peter gabriel (flûte sur' Katmandou' )
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03/03/2012
It' s So Hard to Tell Who's Going to Love You the Best (Karen Dalton 1969)
Karen Dalton - It hurts me too
Il serait grand temps de réparer une terrible injustice , un regrettable oubli concernant a la fois Karen Dalton et ce disque lumineux
'It' s So Hard to Tell Who's Going to Love You the Best' est en effet un disque méconnu , c'est aussi un secret gardé , un trésor caché car toute personne normalement constitué qui découvrira ce disque inouï au titre aussi long que l'émotion qu'il dégage ne pourra que constater que nous sommes ici face a une pure et absolue merveille
Disparue dans un total anonymat au début des années 90 et oubliée de tous Karen Dalton aura été une figure de l'avant garde folk des années 60 , celle du Greenwich Village , de Bob Dylan, de Tim Hardin et de Fred Neil.
Sa voix unique rappelant celle de l'inoubliable Billie Holliday , l'impression de liberté et d'intensité qui nous saisit en l'écoutant en fait pour moi la petite soeur de Janis Joplin et l"heritiere de Bessie Smith
Elle n' enregistra que deux albums puis a l'image de la bohème folk de cette époque s'abandonna puis lutta avec les drogues et l'alcool pendant de nombreuses années et décéda Finalement en 1993, à Bearsville là ville où elle avait passé une grand partie de sa vie et ou elle enregistra 'in my own time ' son second et dernier album (1971)
Sur 'It' s So Hard to Tell Who's Going to Love You the Best' on retrouvera la belle Karen interprétant et transcendant des chansons composées par Tim Hardin ("How Did the Feeling Feel to You") , Leadbelly ("Down on the Street") ou Fred Neil ("Little Bit of Rain" - "Blues on the Ceiling") le sommet de l'album étant sans contexte 'it hurts me too' standard de blues des années 40 et popularisé par Elmore James au milieu des années 50 que Karen Dalton interpréte ici avec une classe et une intensité bouleversante
Le temps a passé depuis , et d'artiste anonyme et inconnue Karen Dalton la jolie brune mi irlandaise mi cherokee est devenue artiste culte , Ses chansons habitées et sa voix fantastique la hissant desormais parmi les plus grandes , parmi les plus mystérieuses aussi et si au travers de cette chronique certains parviennent a la découvrir et a l'aimer ce ne sera que justice.
Bob Dylan , Karen Dalton et Fred Neil au café Wha ( New York City -Fevrier 1961)
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22/02/2012
Tea For The Tillerman (Cat Stevens 1970)
Avant de parler de 'Tea for the tillerman ' disque magnifique , oeuvre majeure et essentielle des années 70 quelques mots sur Cat Stevens musicien , chanteur et auteur compositeur qui surpris le monde artistique a la fin des années 70 lorsqu'il décidat de stopper sa carrière musicale pour se consacrer a sa foi
Depuis de nombreuses années Cat Stevens était un fervent croyant ,la légende prétend que nageant dans le pacifique il fût emporté par une grosse vague et jura de servir Dieu si il en ressortait vivant
catholique pratiquant il honorât sa promesse et entama une démarche spirituelle profonde qui le conduisit apres une étude de la bible a lire une traduction du coran , religion qui le séduit et a laquelle il se convertit , abandonnant le monde de la musique et prenant le nom de Yussuf islam a la fin de 1977.
Si bien évidemment cette année 1977 restera pour Cat Stevens une année essentielle il convient pour le monde de la musique de parler d'une autre annnée ,un peu anterieure a savoir 1970.
En effet c'est en 1970 et a quelques mois d'intervalles que Cat Stevens agé de 22 ans offre au monde deux albums incroyables et fantastiques ,les deux chefs d'oeuvres de sa carrière musicale 'Mona Bone Jackson ' (février ) et 'tea for the tillerman ' (novembre)
Mise a part l'horrible pochette (tout aussi hideuse que celle de 'mona bone jackson ') 'tea for the tillerman ' est un disque parfait ,un album d'une beauté foudroyante ,le genre de disque qui apres le choc de sa decouverte vous hante pour toujours
A l'image d'u 'five leaves left ' de Nick Drake ou du ' Forever changes 'de Love 'tea for the tillerman ' est un album qui véhicule a chacune de ses écoute une grande et puissante charge émotionnelle , ici tout est harmonie , tout est volupté , les accords sont parfaits et la voix magnifique de Cat Stevens nous emporte véritablement ailleurs. Ce disque enregistré voila plus de quarante ans reste d'une éternelle jeunesse s'imposant avec évidence comme l'un des 'Himalaya' de la musique folk
Propulsé par le celèbre film 'Harold et Maud (1971) qui contient outre d'autres compositions de Cat Stevens quatre titres extraits de 'tea for the tillerman ' l'album rencontrera un grand succès ,le single 'wild world ' devenant l'ambassadeur de ce disque qui contient outre cet immense tube, des chansons inoubliables ( where do the children play? -ou encore sad Lisa)
Un disque référence et imtemporel qui conserve toute sa magie, et son aura comme touché par une grâce divine.
track-list
1. Where Do The Children Play?
2. Hard Headed Woman
3. Wild World
4. Sad Lisa
5. Miles From Nowhere
6. But I Might Die Tonight
7. Longer Boats
8. Into White
9. On The Road To Find Out
10. Father And Son
11. Tea For The Tillerman
Cat Stevens - where do the children play?
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18/02/2012
Rock around the bunker (Serge Gainsbourg)
Serge Gainsbourg - SS in Uruguay
Si Gainsbourg avait révolutioné le paysage musical avec son chef-d'oeuvre conceptuel "L'Histoire De Melody Nelson" en 1971, et s'il avait prit de gros risques avec un disque un peu scato et casse-gueule, étouffé par un hit majeur ("Je Suis Venu Te Dire Que Je M'en Vais" sur l'album "Vu De L'Extérieur " en 1973 ), cette-fois ci il a choisi avec "Rock around the bunker " de dérouter tout le monde ; public comme critiques qui ne sauront comment aborder cet album particulier, qui pourtant au fil des années va s'affirmer comme un des albums essentiels de cet immense artiste.
De l'incroyable "Nazi Rock" en passant par "J'Entends Des Voix Off" (qui me disent ... Adolph tu cours à la catastrophe ! ), à "Yellow Star" ou "SS In Uruguay", c'est Lucien Ginzburg le petit juif meurtri par les blessures de son enfance qui s'exprime avec humour, dérision et un cynisme irrésisitible.
En tout fin de cet album assez court (10 titres), arrive le chef-d'oeuvre qui donne son titre à l'album, "Rock Around The Bunker" : terriblement rock, voici un titre qui lorgne du côté de Marc Bolan et David Bowie, icônes reconnues par le Maître. On retrouvera ici une petite cover incongrue (qui n'apporte, ni ne retire rien à la qualité générale du disque) avec "Smoke Gets In Your Eyes".
Ce disque est un album charnière, qui impose l'auteur-compositeur Gainsbourg parmi les créateurs les plus intéressants des seventies. Après cela, Gainsbourg, touché par la grâce, livrera l'année suivante son bijou définitif :le torturé "L'Homme à La Tête De Chou " clôturant ainsi 5 années de création artistique (1971-1976) hors du commun
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12/02/2012
Whitney Houston (1963-2012) Fin du voyage d'une diva
Finalement peu d'années séparent ces deux photos mais le constat est terrible ,l'alcool, les drogues douces puis finalement le crack sont passés par la et ont transformés peu a peu et inexorablement la diva " soul " des années 80 en véritable zombie
La star au 170 millions d'albums vendus est morte seule dans la salle de bains d'un hôtel californien ,pas de bodyguard pour la porter dans ses bras et pour la protéger ,le public et les médias ne se souciaient plus d'elle depuis déjà pas mal de temps Whitney Houston ayant fermé sa porte au monde depuis de nombreuses années
son come back de 2009 n'aura été qu'illusion et si l'album 'I look to you ' l'avait remise sur le devant de la scène apres une traversée du désert d'une dizaine d'années ou la star fit davantage parler d'elle dans différents journaux a scandales que par ses chansons
Malheureusement la voix et le corps abimé et ruiné par les années de défonce ne suivra pas et la tournée qui suivit la sortie de ce disque rédempteur fut une catastrophe totale
Invité sur scène en Avril 2011 par Prince elle livra une prestation pathétique ,visiblement dans un etat second elle fut gentillement poussé hors de scene par Prince , de cures de desintoxications en vagues projets cinématographiques, de scandales révélés par la presse tabloid aux comparutions devant les tribunaux la vie de Whitney Houston semblait en permanence a la dérive
Divorcée en 2007 de l'ex rappeur Bobby Brown qui fut a la fois son mari mais aussi son bourreau (les addictions datent de sa rencontre avec lui) la star internationale voit donc son cauchemar se terminer de la plus triste des manières.
Whitney Houston - Saving All My Love For You
15:07 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2012
Zenyatta Mondatta (The Police 1980)
Sting et sa bande de toute évidence ne cherchant pas la facilité Zenyatta Mondatta est forcement un album largement inégal
les sommets sont pour moi 'driven to tears ' ' behind my camel ' et ' shadows in the rain '
Un album tres largement sous estimé et qui mérite d être redécouvert plus de 30 ans apres sa sortie
16:48 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)