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18/11/2017

Un plan simple (Sam Raimi 1998)

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Au milieu de nulle part , dans une région ensevelie sous les neiges Hank Mitchell (bill Paxton) honnête citoyen marié a la gentille Sarah (bridget Fonda) trouve par hasard un petit avion ecrasé et enseveli sous les neiges  au milieu de la  foret.

Près du pilote mort il y a un sac qui contient 5 millions de dollars. Hank  n'est pas seul a faire cette decouverte incroyable  il est  avec son frere jacob (billy bob Thornton) un simple d'esprit inoffensif mais imprévisible et Lou ( Brent Briscoe) chomeur  alcoolique et stupide  .

Rapidement le plan monté pour conserver et partager cet argent tombé du ciel va tourner au cauchemar  et la spirale infernale de l'appât du gain et de la suspicion va conduire au drame.

Lorsqu'il réalise ce petit bijou de film Sam Raimi n'est pas encore devenu le metteur en scène a qui Columbia va confier la saga des Spiderman  il a cependant  deja un statut de rélisateur culte depuis qu'il a  réalisé en 1982 pour une poignée de dollars "Evil Dead " un film Ovni completement déjanté et  primé au festival du film fantastique de Paris un film  qui va devenir  une oeuvre culte du cinéma gore.

Raimi va croiser ensuite la route de Joël et Ethan Coen (il sera assistant seconde  équipe pour"  le grand saut" en 1993) et va consulter les deux frères pour la réalisation de 'un plan simple 'en 1998 notamment pour la difficulté a tourner au milieu des grands espaces enneigés (Les freres Coen ayant en 1996 réalisé "Fargo " un thriller époustouflant dans un décor semblable a celui d'un plan simple ') Mais si le film de Sam Raimi fait parfois  penser a Fargo pour l'incroyable  décor enneigé  la comparaison s'arrête la. "Un plan simple' est un film qui ne ressemble a aucun autre  et nous réserve de bien belles surprises a commencer par les interprétations parfaites de Bill Paxton  et de Billy Bob Thornton (oscar du meilleur second rôle) tous les deux formidables dans les rôles des frères  Mitchell, personnages diamétralement opposés mais qui vont tenter de s'unir pour survivre a la terrible aventure qui les dépasse .

 Les autres comédiens autour d'eux Bridget Fonda , Brent Briscoe sont également excellents mais il faut surtout  saluer l'intelligence du scénario de Scott .B. Smith qui adate ici son propre roman (il obtiendra d'ailleurs  un oscar mérité pour cette adaptation )

 L'évolution de l'histoire ,le changement progressif de comportement des personnages , la fin étonnante  font de ce film marqué d'un profond cynisme  un modéle de thriller qui se démarque de tout ce que le cinéma américain a parfois  l'habitude de (trop) nous montrer .

 

 

 

Nosferatu , Fantome de la nuit ( Werner Herzog 1979)

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Nosferatu , fantome de la nuit  est le remake d'un des plus célèbres film muet de tout les  temps a  savoir  le' Nosferatu ' de Murnau réalisé  en 1922 et considéré comme l'un des  chefs  d'œuvres  définitif du cinéma expressionniste allemand 

Cette relecture fidèle  mis en scène par un autre metteur  en scène allemand  Werner Herzog  plus de cinquante  ans plus tard s'impose comme une  réussite totale  qui dépasse  le  genre  du cinéma  fantastique 

 En apportant  un soin particulier au visuel  et en créant un climat  aussi poétique que anxiogène Herzog entraine les spectateurs  dans une plongée progressive et inexorable vers la folie et le mal

Ode non dissimulée  a l'expressionisme du cinéma de son pays d'origine Werner Herzog  filme ses acteurs comme des comédiens du cinéma  muet  offrant  a Klaus Kinski avec  ce  personnage inoubliable  a la fois triste et  délicat  du comte Dracula  le rôle de  sa vie

Car Kinski , bien que quasiment muet  est  ici sidérant  , époustouflant  ,aussi  terrifiant que touchant    et bien que fort  d'une filmographie pourtant  riche ( notamment  chez Herzog ) de personnages intenses et habités  ( Woycek , Fitzcarraldo  , Aguirre) cette interprétation maladive et grandiose du vampire restera dans  les mémoires.

Auprès du sinistre et glacial comte Dracula Bruno  Ganz et Isabelle  Adjani  sont sublimement filmés par  Herzog et  composent ensemble ce trio qui nous entraine dans  une lente descente  vers les  abysses de la maladie et de la mort.

Le film bien que dominé par la figure désespérée et sinistre du comte  Dracula met neammoins en avant les autres personnages

de Jonathan Harker ( Ganz ) qui mentalement  et physiquement  sera  détruit par sa  rencontre  avec Dracula a celui de Lucy  (Adjani) dont le  sacrifice permettra  (via le docteur Von Helsing ) de permettre  a Dracula  d'accéder enfin au repos éternel  après  des  siècles d'errance et de  solitude  ils apportent  au film une humanité qui essaie de  résister puis cède peu a peu a la malédiction et a la mort

Les décors extérieurs incroyables , les  scènes  de  village époustouflantes sont  ici d'une  beauté couper le souffle  , la  musique  ( Wagner  , Gounod   Popol Vuh  ) achevant de donner  au film cette  impression tragique  , aussi  étrange qu'irréelle , a la fois romantique  et  angoissante

Nosferatu , vampire de la nuit s'impose clairement comme un grand film poétique  , un  grand  film malade ou l'ombre sinistre  du  nazisme  (ici a mon sens représentée  par l'invasion des  rats) n 'est jamais bien loin, Herzog  dépassant largement le  cadre  du simple  film de vampire pour nous offrir  une vision esthétique ( a la limite  du mystique ) Herzog nous obligeant de par  la lenteur  de son film  a en  contempler chaque  scene , chaque plan avec une attention particulière

On peut  sans  doute  également penser qu'il essaie  de nous proposer  une critique  acerbe  de la société allemande pendant la guerre ou le Mal était répandu partout ,le personnage  de Dracula  au final  n 'étant  qu'un prétexte  pour nous offrir sa vision allégorique.

Chef  d'œuvre absolu !

 

 

 

 

11:52 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

12/11/2017

Embrassez qui vous Voudrez ( Michel Blanc 2002)

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adapté d'une pièce a succès britannique le film de Michel Blanc associe l'humour caustique british et le cynisme décalé que le réalisateur apporte dans un univers proche de celui de Bertrand Blier

on y retrouve plusieurs couples Dutronc et Rampling( parfaits !), Karin Viard et Denis Podalydes (épatants!) Lou Doillon et Sami Bouajila  ( décoiffant) Carole Bouquet et Michel Blanc (survoltés)

Autour d'eux se tissent des bouts d'histoires , des rencontres, des quiproquos; et des malentendus tragi-comiques.

Les personnages se mentent , se quittent se retrouvent , se disputent et évidemment  s'aiment
On rit beaucoup tout au long de ce film très drôle dans lequel a l' évidence les acteurs ont pris beaucoup de plaisir a jouer l 'adaptation ,les dialogues  tout ici est en harmonie pour  du Michel Blanc plus " blanc que blanc "qui nous regale  avec  cette comedie française douce et amère  et très réussie.

11:14 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

11/11/2017

Intolerable cruauté ( Joel & Ethan Coen 2003)

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Vous le  savez  comme moi ,  on est plus difficile et exigeant  avec les  gens  qu on aime surtout lorsqu'ils nous ont habitués a l 'excellence.

C 'est le  cas  en ce qui me concerne pour Woody Allen  , Scorsese  ou Coppola que j'aime  tellement   que lorsque un film  me déçoit ne serait-ce qu'un peu , cette  déception est  démultipliée en raison de  l'admiration que je leur porte

 Ici Il s'agit des  formidable  Frères Coen  qui distillent  tranquillement depuis une trentaine  d'années  des merveilleux  films  qui les ont installés parmi les  réalisateurs  incontournables de leur  génération.

Intolérable  cruauté  donc , réalisé  en 2003 avec  un des  acteurs  fétiches  des  deux  frangins   George Clooney  et d'une nouvelle  venue dans l'univers  des Coen  la magnifique  Catherine Zeta- Jones  ,   me laisse  donc quelque peu   sur ma faim avec  un amer  sentiment  de semi-déception.

Pourtant  le film est plutôt réussi et  le rythme ne  faiblit  pas  , en partie  grâce a la performance  épatante et déchainée du formidable  George Clooney totalement  irrésistible dans le role  de Miles Massey avocat spécialisé  dans les  divorces  de la haute  société.

C 'est lui qui insuffle  le  rythme et la  cadence   de cette  comédie  affutée  qui en profite  au passage  pour distiller  une critique acide du  système judiciaire américain.

les  seconds  rôles comme  toujours chez les Coen  ont ici la part belle   ' Geoffrey Rush    ' Billy Bob Thornton campent  ici des  personnages  savoureux et  croustillants

Mais l 'ensemble  reste  clinique  et même si on rit  souvent ,  la froideur  et le manque  total  d'empathie  pour les personnages vient quelque peu ternir l'ensemble.

Mais ne  nous y trompons pas un film  des  Coen  bien que décevant  reste cependant  un  bon film ( a défaut  d'être  un  grand  film )  et  intolerable cruauté  est un film qui merite  d'etre  vu.

18:44 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

09/11/2017

Itinéraire d’un enfant gâté (1988)

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Avant d’avoir vu le film j’avais bien entendu eu maintes fois l’occasion de visionner l’une des scènes principales de ce film la fameuse séquence dite du ‘Bonjour ‘ ou Jean-paul Belmondo revenu a paris avec Richard Anconina lui apprends a dire bonjour et cette scène plutôt réussie me laissait envisager que ce film de Claude Lelouch méritait d’être vu
Itinéraire d’un enfant gâté ayant été un grand succès populaire lors de sa sortie en 1988 une séance de rattrapage s’imposait donc.
Le résultat de cette découverte d’un film trois  décennies  après sa sortie en salles est malheureusement décevant.
Le film de Lelouch est prétentieux et souvent  invraisemblable, à commencer par le personnage de Sam Lion un mélange de héros dont s’est maladroitement inspiré le metteur en scène (un peu de Hemingway – une touche d’Alain Colas – beaucoup de jacques Brel) et interprété par un jean Paul Belmondo peu crédible en homme d’affaire surmené ne rêvant que de cirque , d’océans , et de grands espaces africains .
Le message du retour aux vraies valeurs est grossier pour ne pas dire risible tant Lelouch insiste sur les clichés (la séquence du lion, celle de la tempête)
Belmondo alors acteur fétiche du public français bien qu’ayant enchaîné depuis une dizaine d’années navets et films plus que dispensables (le guignolo 1980- les morfalous 1983joyeuses pâques 1984- le solitaire 1986 ) forme un duo avec un autre comédien qui n’a pas lui non plus épargné par les films ratés Richard Anconina ,comédien miraculé du box office (merci a la vérité si je mens) joue le rôle de Al petit français débrouillard qui rêve aussi de l’Afrique , les chemins du milliardaire déprimé et du petit français malin vont se croiser et le destin des deux hommes va s’en trouver changé.
Malgré quelques (rares) scènes réussies le film est d’une lourdeur de plomb auquel il convient d’ajouter une musique pesante et les vocalises insupportables de Nicole Croisille.
Enfin on sait depuis longtemps qu’il faut chez Lelouch supporter les prestations des membres de la famille alors que dire du cas de Marie sophie L, épouse a la ville du metteur en scène et fille dans le film de Sam Lion (J.P Belmondo), comédienne calamiteuse qui arrive a gâcher chaque scène quelle interprète dans ce film ?
Parmi les seconds roles tous assez mediocres seul , Daniel Gelin (le père de Al) semble tirer son épingle du jeu, son personnage de cafetier reste l’un des plus réussis du film
Itinéraire d’un enfant gâté est un film largement surestimé confirmant le peu d’intérêt a accorder au cinéma de claude lelouch, exception faite d’un homme et une femme chef d’œuvre absolu de Lelouch et petite merveille de simplicité et de pudeur et de l’aventure c’est l’aventure comédie culte des années 70
Le cas Lelouch reste surprenant car le jeune prodige qui décrocha la palme d’or du festival de cannes en 1966 a réussi pourtant sans bouleverser le cinéma a devenir l’un des metteurs français incontournables enchaînant des films jamais totalement ratés mais jamais totalement réussis non plus et cela malgré des budgets colossaux et la plupart du temps un casting de premier ordre.
itinéraire d’un enfant gâté est a l’image de la carrière de son auteur ni raté ni réussi ,il n'est qu'un film de plus dans l’océan moyen du cinéma français.

18:35 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)

08/11/2017

Un bonheur n 'arrive jamais seul (James Huth 2012)

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"Un bonheur n 'arrive jamais seul ", "un navet non plus d'ailleurs "  serait-on tenté de dire a James Huth réalisateur déjà de "Lucky Luke "(2009) ou de "Brice de Nice" (2005)

le niveau sidéral de crétinerie de ces deux réalisations auraient du m'inciter a la méfiance mais aveuglé par la possibilité d'une jolie comédie romantique avec le couple  Gad Elmaleh et Sophie Marceau je ne tenais pas compte de ces antécédents prémonitoires.

J'aurais pourtant  du .

Car cet ersatz de film romantique au scénario cousu de fil blanc et qui n'a de réel intérêt que celui d'admirer la sublime Sophie Marceau est un film raté qui fait illusion dans la première demie heure avant de sombrer titanesquement.

Gad Elmaleh tout comme la belle Sophie allongent tout les deux avec ce film navrant la liste des films mauvais (ou moyens "soyons sympas avec eux" ) auxquels ils auraient pu ( et auraient du) se dispenser de figurer au générique.

Lorgnant ( mais de loin ) sur les grandes comédies américaines du type     ' Quand harry rencontre Sally " James Huth tente durant 1h40 de nous intéresser a cette improbable histoire d'amour impossible entre un pianiste bohème et immature une mère de famille bourgeoise et divorcée et ce malgré les différences qui les opposent.

l 'intention est certes plutôt bonne et les deux acteurs ainsi que les seconds rôles ( François Berleand égal a lui même , Maurice Barthelemy déchainé) font ce qu'ils peuvent pour sauver le film du naufrage inévitable que le spectateur sent arriver au même titre que le happy-end .

la présence des trois enfants censé surement apporter du piquant au scenario n 'arrange rien tant le film se complait dans une succession de situations cartoonesques souvent surjouées par un Gad Elmaleh qui 'en fait des tonnes 'et  qui finit par nous agacer a défaut de nous amuser

une comédie romantique qui au final n 'est ni drôle , ni romantique un film qui ne vient que s'ajouter a la trop longue liste de films inutiles et sans intérêt

06:21 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

04/11/2017

Louis Ferdinand Celine "deux clowns pour une catastrophe '' Emmanuel Bourdieu (2016)

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 Ce n 'est évidemment pas un " Biopic" du célèbre écrivain non ici le réalisateur s'intéresse a une période particulière dans la vie agitée du romancier a savoir son exil au Danemark et a sa brève rencontre avec Milton Hindus journaliste et admirateur venu le rencontrer depuis les Etats Unis

Ce dernier est fasciné par le style et l'approche littéraire du célèbre romancier et envisage d'écrire un livre autour de leurs conversations

Les séances de travail tournent rapidement a la confrontation quand Hindus évoque inévitablement les prises de position extrêmes de Céline qui l'ont conduit a quitter la France en 1948 pour échapper a un procès pour collaboration et a une condamnation certaine.

le film est donc quasiment un huis clos entre les trois personnages Céline formidablement interprété par un Denis Lavant habité par son personnage

Hindus (Philippe Desmeules) et Lucette fidèle épouse de Céline ( formidable Géraldine Pailhas) qui n'a de cesse de tenter de canaliser les propos récurrents et les provocations haineuses de l 'écrivain ( les Juifs, Hitler, les communistes)

Le réalisateur dissèque les relations entre les trois personnages et nous fait apparaître l'écrivain tantôt comme génial tantôt comme un dément hors de contrôle et infréquentable.

les multiples personnalités complexes de Céline donnent l'occasion a Denis Lavant (qui avait déjà endossé la peau de Céline au théâtre   en 2015) d'exulter  véritablement et de nous proposer une interprétation inouïe et outrancière , entre fulgurance et paranoïa

le film certes ,  lent est néanmoins passionnant il pose de toute évidence la question suivante

peut t'on tout pardonner même a un génie ?

lien  ici vers le post ( Jimboland - 15.12.2015)   Le Danemark a t'il sauvé celine  ?

 

20:13 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

01/11/2017

Exposition Marylin Monroe - "la derniere seance" - (Bert Sern - DS World 2017)

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 Ce n 'est pas  une  séance  photo tout a fait comme les autres que celle que nous propose  de découvrir le DS World depuis l  été 2017 et ce jusqu'au 8 Janvier 2018

en effet  derrière l'objectif de Bert Stern. Marilyn Monroe pose pour la  dernière  fois .

Les photographies  et  portraits exposés dans la galerie font  partie de ce fameux " Last sitting "  cette dernière séance de pose organisée six semaines seulement avant que la star américaine ne décède le 5 août 1962

 Cette session est commandée par le magazine Vogue qui  depeche  le célèbre  photographe  Bert Stern  qui va organiser alors la séance dans une chambre d’hôtel, fin juin 1962, à Los Angeles.

D abord  en  équipe puis  seul enfermé avec la  star  Il passera plus de 12 heures durant 3 séances sur 3 jours (2700 photos)  à capturer le visage et la silhouette de Marilyn Monroe sous tous les angles.

 

Nue, avec ou sans robe et accessoires de mode la  star s'abandonne   sans pudeur ni artifices devant l 'œil aiguisé de Bert Stern qui capture a chacun de ses clichés  une Marylin éblouissante de sincérité et de naturel .

Pat Newcomb, l’attachée de presse de Marilyn, pria le photographe de prendre avec lui, lors de la première séance, 3 bouteilles de champagne Dom Pérignon 1953 pour Marilyn.

Le talent du photographe et la magie  de son modèle face a  l'objectif feront de ce 'last  sitting '  une  seance  définitivement  historique et magique.

Marylin ne vit jamais les clichés de cette série historique que le DS World nous expose   (gratuitement) au travers  de 59  fantastiques clichés  tous renversants  magnifiques et dont  certains restaient  inédits a  ce  jour)

 quelques photographies  exposées

 

 

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02/10/2017

Barbara ( Mathieu Almaric 2017)

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Derrière cette affiche  sublime se cache l 'une de mes plus grosses  déceptions  cinéma  depuis bien longtemps.

En effet le projet cinématographique   de Mathieu Almaric autour  de Barbara ( disparue  il y a  tout juste 20 ans ) se  révèle décevant voir  davantage  tant le film est vide  et creux

Certes l idée du faux Biopic est séduisante mais finalement  j 'aurais préféré  un Biopic plus conventionnel ( et  réussi) qu'un faux Biopic raté et prétentieux

Car il s'agit bien de  ca,  un  film  prétentieux qui se  veut  intello et qui a defaut de poésie ne degage que torpeur et ennui

Jeanne Balibar dont il faut  ici saluer la prestation (  dans  un role  je l'avoue  risqué et casse-gueule) est convaincante  dans la peau de la  ' Dame en noir '  mais jamais le scenario ni la  construction du  film ne lui permettent   d'exploiter  ce  qui avec  plus de simplicité et de réalisme aurait  pu etre le  'rôle de  sa  vie  '

musicalement le film qui de plus ne s'appuie  que rarement  sur l 'œuvre musicale de Barbara arrive par ( de rares)  moments a nous intéresser  ( a  défaut de  nous emballer) grâce  aux  archives étonnantes  de Barbara  (la  vraie) mais cela  ne suffit pas a faire  de  ce '  Barbara '  un film a la hauteur  des  attentes  et  surtout  a la hauteur   du talent et de la personnalité hors du commun de l une des plus  grandes  artistes  françaises  de tout les  temps.

 

18:38 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)

24/09/2017

La Bonne humeur de Mister Mel

 

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J' ai evidemment   reconnu  son visage  bonhomme  et  jovial dans la  seconde même , une   espèce d'hilarité  permanente  illuminant  sa face de grand-père en goguette

En apprenant  qu'il est né en ......1926  la  stupéfaction est encore de mise.

 

Mel Brooks  réalisateur , acteur , producteur et  figure  importante  de la  scène artistique  de son époque était  donc  de passage  a paris  en  ce mois  de Septembre 2017

Débutant  dans  le  stand up (il écrit  Alors  avec un  jeune  débutant qui s'Apelle Woody Allen) il passe  sur les conseils  avertis de  son épouse la comédienne Anne Bancroft  ( inoubliable  "Mrs Robinson"  du 'Lauréat  '  a la  réalisation  en 1968 avec 'les producteurs  '  ( oscar  du meilleur  scénario original)

Il nouera  a cette  occasion une  relation de  travail et  d'amitié  avec Gene  Wilder   qui lui proposera  en 1972 de  réaliser  une  comédie   autour  du personnage  du Docteur Frankenstein 

Le  film  ' Frankenstein Junior  ' sera  une  réussite complète et  s'inscrit a ce  jour  encore  comme l'un des  joyaux  de la  comédie  burlesque  américaine.

Suivront  d'autres  films  inégaux  mais  totalement ' dingues  en 1974  ' Blazing Saddles  '  (bêtement  traduit  chez  nous  ' le  sherif  est en prison  ' ) puis  une  série  tout  aussi décalée  de  films  divers  (  "La folle  histoire  du monde '  ' le grand frisson  ' 'la  dernière  folie de Mel Brooks  ')

Souvent  comédien  dans  ses propres  réalisations il s'illustrera  en 1983 tenant aupres  de Anne Bancroft  ' le  rôle principal  de 'to be  or not  to be 'remake  hilarant et  déjanté  du chef  d'œuvre  de Lubistch

Mel Brooks  a évidemment  Produit  ses  propres  films  mais sera  en 1980 le producteur  du chef d'œuvre  de David Lynch    'Elephant man ' puis  celui  de 'la mouche '   de  David Cronenberg  en 1983

enfin comment ne pas  mentionner  " it's good to be a kingqui nous aura  fait  danser au début  des  années 80 joyeux et hilare comme l'impression  générale provoquée par la  rencontre   avec ce personnage au potentiel illimité  de  sympathie et  de  bonne  humeur

 

06/09/2017

Camping 3 ( fabien Onteniente 2016)

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On ne se fait évidemment guère d 'illusion lorsqu'on décide de visionner Camping 3.

Dix ans après le premier volet réalisé par Fabien Onteniente et après une suite déjà passablement ratée en 2010 nous voici pour la troisième fois ( et espérons le , dernière ) face a Patrick Chirac et toute sa bande de potaches habituels réunis autour de l insupportable campeur interprété par frank Dubosc

 

Si le premier volet contenait quelques gags et décrochait quelques sourires et si on pressentait l inutilité de retourner au'  camping  des  flots bleus ' des le second volet cette fois on peut sans hésiter affirmer que c'est le film de trop celui qu'il ne fallait ni réaliser (Onteniente toujours) ni interpréter ( pitoyable Claude Brasseur qui cabotine a mort dans ce film qui se veut comédie sans l'être ne serais ce qu'une demie seconde)

Que penser de Gérard Jugnot et Michèle Laroque tout deux désarmants de bêtise dans leurs personnages inutiles et grotesques ,l 'abyssale médiocrité de leurs rôles me laisse sans voix (il faut voir  sans plus  attendre  LA SCENE RIDICULE du space -cake pour le croire)

enfin il y a celui par qui le malheur (pardon le navet!) arrive Frank Dubosc dont le personnage réchauffé ne fait plus rire grand monde (gags douteux, humour d'un autre âge, dialogues affligeant, vision de la jeunesse déplacée)

Car oui on peut rire de tout encore faut il avoir quelques grammes de talent et de tact pour se le permettre

Quand Mr Pic (C Brasseur ) simule la maladie d'Alzheimer pour pouvoir boire autant de pastis qu'il veut je suis désolé ce n'est pas drôle, pas drôle du tout

Quand Polo (A.Dulery) fait avec  une  lourdeur insistante du pied a une femme qui porte une prothèse de jambe en bois la non plus   désolé  .....ce n 'est pas drôle

Quand Patrick Chirac (F Dubosc fuit son ami campeur le soupçonnant d 'homosexualité refoulée et le voit comme un membre des village people ou est l humour ?

quand Patrick Chirac se fait passer pour le père du jeune black devant le couple Jugnot -Laroque on atteint des sommets de crétinerie

j 'arrête la  les  exemples  ils  sont  trop  nombreux et tous  révélateurs

les personnages des trois jeunes perdus (par  hasard) dans cet océan de vulgarité et de bêtise contagieuse regardent leurs ainés avec un air ahuri et on les comprend tant la vision de l âge adulte présentée ici est consternante.

Mathilde Seigner a du sentir venir le coup puisqu'elle n 'est plus dans cet infâme suite mais les autres eux sont bien la et avec eux ,  leurs blagues limites ou éculées (l 'ode au Benco , l ode au pastis ,la partie de volley avec les nudistes...... )

Rien a sauver dans ce Titanic cinématographique ,Camping 3 touche le fond et atteint des profondeurs abyssales de debilité rarement explorées a ce jour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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05/09/2017

Blow - Up ( Michelangelo Antonioni - 1966)

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Assurément 'Blow Up  (verbe qui signifie 'aggrandir ' en anglais) est l'un des plus célèbres films cultes de l'histoire du cinéma .

le film réalisé  en  pleine periode  "swinging London ' . est l'œuvre  du  maitre Michelangelo Antonioni 

L 'histoire est désormais  connue de tous les cinéphiles (un photographe de renom prend par hasard les clichés d'un meurtre révélé par les agrandissements successifs de ses photos).

Redecouvrant 'Blow Up ',la première chose qui me frappe c'est la beauté esthétique du film de Michelangelo Antonioni et si evidemment le scénario semble (volontairement)  décousu il offre néammoins au spectacteur une vision glacée du monde interlope de l'Angleterre de l'époque , fêtes , défilés  de  mode, tops models , personnages décalés ,  drogue , musique ( les Yardbirds !!  présents ici au détour  d'une  séquence inouie passée depuis a la posterité ).

Le film  qui fut le seul  succès du grand realisateur italien (palme  d'or a cannes  en 1966) explore le fossé en  la réalité et  l'image . .

 

volontairement  lent  et  laissant les images prendre le pas sur les mots  Blow  up  est un film   totalement envoutant et  fascinant.

Le personnage central est interprété par David Hemmings désinvolte  a souhait qui incarne ici le photographe qui ne voit plus que le monde de l'autre coté du  miroir (Antonioni fut sans  doute inspiré sans doute par le célèbre David Bailey)  

on y retrouve la superbe Vanessa redgrave et une jeune anglaise débutante  jane Birkin . Le  film d 'Antonioni sera revu et corrigé en 1981  par Brian de palma (Avec John Travolta dans le  role  principal ) qui en réalisera un remake  ou le son prendra la place de l'image.et ou le titre  devient ' blow out"

A noter que selon la legende  le film fut inachevé lors de son tournage a londres , Antonioni devant  le terminer dans  les studios  italiens  puis ayant choisi finalement de le presenter tel quel  laissant place a une certaine incoherence et a une confusion qui accentue le sentiment de voyage interieur .

Rappelons enfin la musique ensorcelante de herbie Hancock qui rythme ce film definitivement a part.

 

08:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blow up, antonioni

04/09/2017

Merci la vie ( Bertrand Blier 1991)

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C 'est un film explosif a bien des égards

réalisé par Bertrand Blier et sorti en 1991 il synthétise a lui seul toute le cinéma si particulier et singulier de ce réalisateur atypique qui aime surprendre et ébranler le spectateur.

soyons clair Merci la vie est irracontable .

n'essayez même  car il est juste impossible de restituer le climat absolument chaotique voulu par Blier pour son scenario qui propose une vraie rupture et dépasse le cadre habituel des réalisations cinématographiques

Brouillant les époques , alternant brutalement couleur , sépia ou  noir et blanc , passant sans crier gare d'une époque a une autre , changeant les costumes des acteurs au cours d 'une même scène, enchainant du dramatique au burlesque, mêlant les mêmes personnages a différentes parties de son existence dans la même scène , bref vous l 'aurez compris un patchwork inattendu qui accentue le sentiment de désordre social et affectif souhaité par Blier.

 

Le film défendu par son réalisateur comme " une dénonciation des multiples obstacles à l’amour que sont la guerre, les maladies" se révèle au final aussi brillant qu'agaçant c 'est un film qu'on qualifiera  d'insolent dans lequel il est impératif ' pour ne pas décrocher 'de "se laisser porter "car, comme l’a dit Bertrand Blier lui-même, c’est « un film d’émotions "

Tourné en pleine explosion médiatique du Sida l 'ombre terrible de la maladie plane sur ce film aussi jovial que malade et glaçant.

Oser le parallèle entre l 'occupation par les nazis et le fléau du sida est certes risqué et déstabilisera plus d'un spectateur mais avouons le c'est  'gonflé ' de la part du réalisateur qui veut par "ce rapprochement "montrer la torpeur sourde de la société face a ces deux cataclysmes

Merci la vie' sorte de Double Féminin (volontaire) des 'Valseuses " (de nombreuses séquences en témoignent) restera de toute évidence un film totalement A PART

Comme souvent chez Blier , son film fait la part belle aux comédiens qui ici nous régalent avec en tète Anouk Grinberg totalement extraordinaire   et bouleversante alternant fraicheur et profondeur elle illumine le film a chaque apparition

A ses cotes dans le role de la copine mal dans sa peau   et fragile  on découvre une Charlotte Gainsbourg étonnante qui s'affirme la comme une  grande actrice incontournable

On  retrouvera avec émotion Annie Girardot  et  surtout jean Carmet  (césar du meilleur  second  rôle  pour  son personnage ' (agé)  de Raymond Pellevau )  , Michel Blanc  héritant  du rôle  du même Raymond Pellevau  ( jeune) et par la même de LA réplique la  plus 'formidable  du film "faudrait  savoir  dans quelle  époque  on est si il  y a    le sida il y  a pas les allemands  et si il y a les allemands  alors  il y a pas le  sida  et.... Alors  on baise "

Pour  etre complet  n'oublions pas Gerard Depardieu en medecin pas  tres net  ( pas  très net  du  tout  même) Catherine Jacob en irrésistible  frigide  et Jean Louis Trintignant  en officier  nazi

Film  déstructuré , déstabilisant et cru ,parfois  dérangeant  Merci la  vie  ( quel joli titre)   dynamite  les  codes ,les  genres  et les  règles  et nous  entraine  dans  un tourbillon ou il fait bon  s'égarer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20:49 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)

27/08/2017

Fahrenheit 451 ( Francois Truffaut 1966)

 

 

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Fahrenheit 451 est le seul long-métrage de François Truffaut en anglais ; c’est également sa seule adaptation d’un roman de science-fiction (ray Bradbury), il s’agit là par conséquent d’une œuvre totalement a part dans la carrière du célèbre réalisateur français.
Avec peu de choses Truffaut nous présente un univers futuriste terrifiant .

Il nous fait ressentir la froideur et percevoir l’anonymat et l’absence totale de sentiments.
Le conditionnement clinique des personnages n’est pas sans rappeler la série télévisée culte "le prisonnier" réalisée a la même période.
Les références littéraires de Fahrenheit 451 (température de consumation d’un livre) nous font prendre conscience de l’importance de la mémoire culturelle.
Le moment fort du film reste la séquence ou les personnages s’identifient chacun a un roman célèbre et en apprennent par cœur le texte afin qu’il échappe a la folie destructrice des hommes, ce passage est d’une effroyable beauté glaçante
Réalisé en 1966 ce film est d’un avant-garde étonnant et d’une modernité stupéfiante et cette incursion dans l’univers du cinéma d’anticipation par l’un de nos plus grands metteur en scène est un véritable coup de maître.

17:52 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Midnight Express ( Alan Parker 1978)

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Disons le clairement il y a films cultes et ........Films cultes et si il y en a un qui peut se vanter d'être celui de toute une génération c'est bien "Midnight express" qui fut sans doute aux années 80 ce qu'"Orange mécanique" fut aux années 70.

Film de génération donc mais surtout film polémique qui suscita bien des debats et des prises de positions multiples.

Au scénario de ce film on trouve Oliver Stone, qui plus tard devenu un realisateur de renommée mondiale s'excusera pour avoir donné une image effroyable des prisons turques, et par dommage collatéral, d'un pays tout entier

.Le film gagne l'Oscar du meilleur scénario (OIlver Stone) et l'Oscar de la meilleure musique ( Giorgio Moroder.)

Il est réalisé par Alan Parker un cinéaste britannique qui sera toujours discuté et dont les films ( "The Wall " " Mississipi burning " ' Angel heart ')ne feront jamais totalement l'unanimité

Adapté du roman autobiographique choc de William Hayes qui relate sa véritable histoire (même si Parker prend des largesses dans son adaptation ) le film raconte le cauchemar  vécu par un jeune américain arrêté a l 'aéroport  en Turquie pour avoir voulu passer deux kilos de résine de cannabis.

Le" William Hayes'  du film sera interprété par Brad Davis un acteur surgi de nulle part et qui va avec ce film s'offrir un statut d'acteur culte et iconique  de sa génération

Sa disparition  tragique a 41 ans treize ans après le succès de 'Midnight express' ( suicide ? Sida?) ne fera que renforcer son auréole d'acteur maudit

Il faut dire que sa prestation dans le personnage de ce jeune américain victime du système judiciaire et abandonné aux geôles pourrissantes   turques  fait véritablement froid dans le dos .

Brad Davis croisement de James Dean et de Brad Pitt livrant  ici une interprétation qu'on peut qualifier d'exceptionnelle.

N 'oublions pas auprès de lui deux seconds rôles tout aussi remarquables Randy Quaid   et surtout John Hurt (décédé en 2017) bouleversant  de tendresse et de résignation dans la peau de Max. toxicomane incarcéré a vie dans la sinistre prison de Sagmalcilar.

De scène choc en scène choc le film va se bâtir une (véritable) légende de film dur , insoutenable , parfois a la limite du supportable

Parker jamais avare de séquences devenues depuis mémorables dressant un  portrait sans  concession et peu reluisant du peuple turc  déclenchant au passage une vraie guerre froide entre les deux pays

L 'impact politico-social du film n 'est d'ailleurs pas a nier puisque quelques semaines après la  sortie  du film  s'engagèrent de vives discussions entre les deux pays pour aboutir a  des échanges de prisonniers  .

Le film , même si Parker semble parfois donner dans la surenchère ( la prise de parole radicale et ouvertement raciste de Hayes   après avoir appris sa condamnation   a 30 ans de prison en est un exemple parfait  ) garde  cependant un impact fort et conserve malgré le poids des ans une puissance indéniable

tout aussi indéniable que son statut mérité de film culte et emblématique.

 

 

 

17:37 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2017

R.I.P Jeanne Moreau (1928-2017)

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J 'aime a repeter  que  chez elle , j'aimais Tout ,  l'actrice  evidemment mais aussi la chanteuse , la  femme , sa voix, sa personnalité ,son mystère bref J'aimais  tout chez cette femme  incroyable  qui   peut  se  vanter  d'avoir été la première  femme élue a l 'académie des beaux -arts  (  en 2000)

je ne  citerai   ici que  les  grands  rôles qui construisirent  sa légende  au  cinéma mais cette pensionnaire  de la comédie  française qui fut chaperonnée  par Orson Welles  en personne fera une entrée  fracassante  dans le monde  du 7 eme  art  des le milieu des  années 50 et nous  ravira  de personnages  et de  rôles  de légende

Prostituée  chez  Jacques Becker  ( "Touchez pas au  grisbi" ) , amoureuse  perdue  chez Louis Malle    ( ' ascenseur pour l 'echafaud  ') femme infidele  chez  louis  Malle    encore  ( 'les Amants")  , formidable Juliette Valmont  chez Roger Vadim  ( 'les liaisons dangereuses  ') ,bourgeoise passionnée  chez Richard brooks  ( 'moderato cantabile  ') , fascinante  Lidia  chez  Antonioni  ( 'la  nuit  ') inoubliable  Catherine  chez François Truffaut  ( "Jules  et Jim "), courtisane  chez Losey  ( 'Eva  ')  locataire tourmentée chez  Orson Welles  ( 'le proces') , femme  de  chambre manipulatrice  chez Luis Bunuel  ( 'le journal d'une  femme de  chambre ') révolutionnaires  en  jupons a nouveau  chez  Louis Malle  ( ' Viva Maria') , Espionne  chez Jean louis Richard  (' Mata- Hari ") ,inoubliable  mariée  chez  Truffaut ('la  mariée  etait  en   noir  ') elle  traverse  le  cinéma  durant  deux  décennies et  s'impose  comme l'une  des  actrices  incontournables  de son époque

des le milieu des  années 70 on la  retrouve  chez   Losey  ( Mr Klein)  , Blier  ( "les valseuses" )pour  une scène troublante  restée  dans  toutes les mémoires avec Depardieu et Dewaere  ') , puis  on la  retrouve  chez Fassbinder  ( ' Querelle  ') Michel Deville ( 'le paltoquet ') Duras  ( 'Nathalie grangier') Besson  ("Nikita ") Wenders  ( 'jusqu'au   bout  du monde  ') puis   se  dirigera  peu a peu vers  un  cinema  d'auteur   tournant avec  des  réalisateurs  du monde  entier

Ambassadrice  d'une  certaine  forme  de  culture  française   elle  illuminera  de  sa présence  des  dizaines  de  petits  films  ou  sa  seule  apparition mérite le  détour

Plusieurs  hommes  compteront  dans  sa  vie  beaucoup de réalisateurs évidement a commencer  par  ses  deux  maris  successifs  jean Louis Richard puis  William friedkin  ( "l 'exorciste ",  " french  connection  ') mais également  Guy Gilles   son grand  amour  maudit ,  sans oublier  Tony Richardson qui la  dirigea  dans   'le Marin de Gibraltar '  (1967) et  bien sur Louis Malle  qui lui offrît des rôles inoubliables 

Parallèlement  elle  vecut  une  passion  ambigüe  avec ¨Pierre Cardin  durant quelques  années

 

Coté  chanson jeanne Moreau des 1963 elle  triomphe  avec  des  chansons  écrites  pour elle  par Cyrus Bassiak ( pseudonyme  de serge  Rezvani   prolifique  auteur  compositeur  de  son époque)

il lui  composera  deux  albums 'Jeanne Moreau chante 12 chansons de  cyrus Bassiak  ' (1963) et ' Jeanne Moreau  chante 12 nouvelles  chansons de Cyrus Bassiak ' (1966) devenues  depuis  des  disques  -cultes

Tout le  monde  s'enchantera notamment  pour  deux  titres ,  passés depuis a  la postérité  ' le  tourbillon  ' et  ' j 'ai la memoire qui  flanche  '

La  fraicheur de  son interprétation  fera  de  ses  quelques   albums  enregistrés  entre 1963 et 1981  de  vrais  enchantements.J

Enfin Jeanne Moreau fut ne l 'oublions pas  une  immense  actrice  de  théâtre  partageant la  scène  avec les plus  grands  notamment  avec  Gerard Philipe ( 'le cid ')

Cette  immense  artiste  qui disait  humblement  au micro de jacques  Chancel  dans sa  radioscopie  en 1976  " Je n'ai pas un métier, j'ai une passion"  s'en  est allée paisiblement  dans la  chaleur  d'un été  étouffant  dans  son appartement parisienlaissant  plusieurs générations d'admirateurs orphelins  de  son talent et de sa magie.

Pour  moi elle  restera  a  jamais le  visage  de Florence  déambulant la nuit  dans  Paris  , admirablement  filmée  par  un Louis Malle  (très  amoureux) et sublimée par la  trompette  de  Miles  Davis  dans  ce  chef  d'œuvre  immortel  qu'est  "Ascenseur pour l 'echafaud "(1958)

 

 

Jeanne Moreau  -india  song


podcast

 

 

 

 

 

 

 

14/08/2017

Deux Hommes dans la ville ( José Giovanni 1973)

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 C 'est un film important pour de multiples raisons

tout d'abord en raison de l aspect atypique du réalisateur José Giovanni

L homme au passé trouble durant la guerre devenu truand a la libération sera condamné a mort puis   sera gracié par le président René Coty

Apres 20 ans de prison il se lance dans l 'écriture et publie ' Le trou '   violent témoignage de l 'univers carcéral un roman  qui rencontre un accueil favorable   et qui sera soutenu par Albert Camus puis Giovanni devient scénariste puis réalisateur

Tout son travail cinématographique sera concentré autour des thèmes récurrents de la prison , et de l univers de la pègre avec ses codes et ses règles ( amitiés viriles,   trahison , codes d'honneur , fidélité ,)

Ses principaux films en témoignent largement ' dernier domicile connu ' ' La scoumoune ' 'le rapace '' le gitan   '

très lié a Lino Ventura c 'est a ce dernier qu'il va d'abord proposer en 1973 le rôle de l 'éducateur dans ' deux hommes dans la ville ' mais Ventura trouve le personnage peu a son gout et décline l 'offre   tout comme Yves Montand second choix de Giovanni

Il n 'ose pas demander a Jean Gabin qui déjà très affecté a montré des signes inquiétants de fatigue   pourtant   Gabin contacté  par Delon acceptera avec joie d'endosser le personnage de cet éducateur vieillissant mais fidele a ses principes du droit a la réinsertion et a la seconde chance

Face au" Monstre" Gabin On trouve Alain Delon   (également producteur du film)   dans un role qui sera marquant notamment en raison de la personnalité de son personnage , un braqueur de banque qui tente tant bien que mal de se reconstruire a sa sortie de prison sous l'œil bienveillant de son éducateur mais qui sera  rattrapé  par la fatalité

des seconds rôles masculins gravitent autour de ce duo de 'rois '(reunis pour la troisieme et derniere fois)  avec notamment une première apparition au cinéma de Bernard Giraudeau et un face a face intense Depardieu - Delon ou celui qui va bientôt exploser avec 'les Valseuses ' montre deca  ( le  temps  d'une  scène ) toute l étendue de sa présence et de son charisme.

Quant a Michel Bouquet il grave ici dans nos mémoires un flic obsessionnel ,  crapuleux , maniaque  et manipulateur que personne n'oubliera

les rôles féminins en revanche ne sont pas a la fete notamment Mimsy Farmer égarée qui semble ne même pas comprendre son texte mais l 'essentiel est ailleurs , l'essentiel restant le formidable plaidoyer contre la peine de mort qui conduit ce film magnifique

en osant filmer jusqu'au bout l 'horreur ( dans une France ou la guillotine fonctionne encore) Giovanni sera a sa manière avec ce film profondément social et humain un artisan de l'abolition de la peine capitale qui interviendrai 8 ans plus tard sous l impulsion de robert Badinter dont une phrase conclut le film : "Et derrière ces murs, j’ai vu une machine qui tue.")

Badinter assistera a la première projection du film et félicitera chaleureusement José Giovanni , Ventura sera également Présent et avouera ses regrets d’être passé à côté de cette œuvre majeure et de ne pas avoir accepté le rôle formidable de l 'éducateur brillamment   interprété par un jean Gabin monolithique et profond.

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13/08/2017

Accords et désaccords (Woody Allen 2000)

 

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Un grand plaisir  que ce film de Woody Allen réalisé entre deux films secondaires  (le sortilège du scorpion de Jade  et escrocs mais pas trop -

le réalisateur nous propose ici de partager le quotidien d'un musicien surdoué   Emmett Ray (Sean Penn   (carrément génial et incroyablement a l'aise dans l'univers de Woody Allen) et qui  s'auto proclame  'plus grand guitariste de jazz du monde' après...Django Reinhart.

Emmet Ray qui ne vit que pour jouer de la guitariste est attachant  il est pourtant menteur , kleptomane , un peu maquereau , ivrogne , infidèle ,fanfaron , joueur  et complètement incontrôlable .

On connaît  la grande passion de Woody Allen pour le jazz et cette passion est mis en avant dans ce film jubilatoire  et coloré (dominante rouge -orange).

on retrouve dans 'Accords et désaccords'  le sens de la comédie , du non-sens voire de l'absurde  et le talent de Woody Allen pour nous présenter des personnages  hors du commun dans des situations toutes aussi hors du commun (Emmet ray  ne fait rien  de ce qu'il est censé faire ,il est imprévisible et c'est ce qui fait son charme)

Aux cotés  de Sean Penn Uma Thurman méconnaisable dans le rôle de Blanche et surtout  Samantha Norton dans le rôle de Hattie emouvante sourde-muette  compagne amoureuse  et souffre douleur d'Emmett (nomination  a l'oscar justifiée pour cette interprétation  toute en finesse et en émotion pour Samantha Norton)

Encore une fois on sent bien le bonheur de tout ces comédiens de se retrouver devant la caméra du maitre new yorkais encore une fois on passe un bon moment en se laissant emporter dans l'univers enjoué de Woody Allen.

Son film même s'il ne se  classe pas parmi ses plus grands est néammoins  une totale réussite.

22:56 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

26/07/2017

Saturday Night Fever original soundtrack (1977)

 

 

Cette B.O n'est pas seulement l'un des albums les  plus vendus de l'histoire de la  musique ( pres de 40 millions d'exemplaires écoulés et 3ème  plus gros succes de l'industrie du disque apres deux albums de Michael Jackson ) ,elle est surtout  le témoignage  musical de ce que fut une époque aujourd'hui révolue et dont beaucoup conservent une douce nostalgie . 

Avec  ses  costumes hallucinants , ses pas de danses posés et  ses paillettes , le disco qui va repeupler les discothèques  du monde entier  et pour une fois   qui réconcilier parents et enfants autour d'un style musical  sera éphemere  certes  mais  néanmoins historique  car tout le monde  de Claude François aux Rolling Stones en passant par Sheila , Dalida  ou david Bowie  va tot  ou tard prendre le grand train du Disco ( pour notre plus grand plaisir ou notre plus désespoir c'est selon !. )

Le film réalisé par John badham en 1977  reste a jamais  LE  film de cette génération  qui va faire d'un jeune acteur italo américain inconnu John Travolta une icône instantanée et du 2001 odyssey (la boite de nuit du film) le centre du monde .

Bon nombre des  titres de cette B.O  sont figés pour l'éternité dans la mémoire collective de tous ceux qui avait l'age d'écouter de la musique ou d'aller au cinéma a cette époque. 

A tout seigneur  tout honneur  les Bee Gees rescapés  des sixties ( et présent sur cette B.O par un hasard chanceux  )qui  vont avec les titres de  cette bande-son conquérir la planète et redorer une  image ternie par une traversée du desert  après un franc succès au milieu des années 60

 Métamorphosés (et surtout  re-lookés )  en groupe disco Les frères Gibb  vont inonder les pistes de danse et  a moins d'avoir vécu en pleine jungle amazonienne ou sur la banquise ( et encore) personne ne peut prétendre de pas avoir un jour ou l'autre dansé  sur "Stayin' alive " -" Night fever" -"You should be dancing" - "Jive talkin'"  ou encore  "more thant a woman " 

.Quant au celèbre et imparable  slow "How deep is your love"   il est   resté 2  mois N°1 des charts.

Autour des Bee Gees  deux formations cultes de l'ere disco KC & the sunshine Band  pour un titre (Boogie shoes)  que l'on pourrait retrouver aisément chez Tarantino    et Kool  The Gang  grand groupe de funk qui céda par la suite a la facilité et qui nous propose ici  un titre fulgurant 'open sesame .  

N'oublions surtout pas le monstrueux ' Disco Inferno'  du groupe  ' Philly sound ' The Trammps  ainsi que l'excellent K.Jee d'un autre groupe de Philadelphie M.F.S.B .

Seuls les instrumentaux signés David Shire ont quelque peu vieillis mais l'ensemble de cette B.O est de grande qualité et reste incontestablement   La bande son idéale des années disco . 

16/06/2017

IP5 , l'ile aux pachydermes (Jean-Jacques Beineix 1992)

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Voila un film qui commence de fort belle manière et qui atteint petit a petit son point culminant avec la rencontre des trois personnages masculins au milieu de nulle part

.IP5 c'est non seulement l'histoire de rencontres improbables mais c'est également deux grandes histoires d'amour fou ; la première pleine d'espoir tandis que  l'autre est faite de souvenirs et de regrets.

C'est aussi  un film qui parle des hommes , de la nature , des sentiments , de la solitude , de la vieillesse et  du choc des générations mais pourtant malgré de trés belles séquences   IP5 pêche parfois par cet  excés de prétention caractéristique chez Beineix  ,on sait le soin particulier qu'aime apporter le réalisateur a ses long métrages (souvenons nous de "Roselyne et les lions" ou encore de " la lune dans le caniveau " films encensés ou .... hués )

Ici c'est un peu la même chose Beineix semble ne pas  laisser suffiamment  dérouler le jeu des ses acteurs (Olivier Martinez et Yves Montand dont c'est le dernier rôle au cinéma sont tout deux épatants) et le film qui se  veut passionnant  au début finit par  lentement  dériver pour finir par finalement  agacer