06/09/2017
Camping 3 ( fabien Onteniente 2016)
On ne se fait évidemment guère d 'illusion lorsqu'on décide de visionner Camping 3.
Dix ans après le premier volet réalisé par Fabien Onteniente et après une suite déjà passablement ratée en 2010 nous voici pour la troisième fois ( et espérons le , dernière ) face a Patrick Chirac et toute sa bande de potaches habituels réunis autour de l insupportable campeur interprété par frank Dubosc
Si le premier volet contenait quelques gags et décrochait quelques sourires et si on pressentait l inutilité de retourner au' camping des flots bleus ' des le second volet cette fois on peut sans hésiter affirmer que c'est le film de trop celui qu'il ne fallait ni réaliser (Onteniente toujours) ni interpréter ( pitoyable Claude Brasseur qui cabotine a mort dans ce film qui se veut comédie sans l'être ne serais ce qu'une demie seconde)
Que penser de Gérard Jugnot et Michèle Laroque tout deux désarmants de bêtise dans leurs personnages inutiles et grotesques ,l 'abyssale médiocrité de leurs rôles me laisse sans voix (il faut voir sans plus attendre LA SCENE RIDICULE du space -cake pour le croire)
enfin il y a celui par qui le malheur (pardon le navet!) arrive Frank Dubosc dont le personnage réchauffé ne fait plus rire grand monde (gags douteux, humour d'un autre âge, dialogues affligeant, vision de la jeunesse déplacée)
Car oui on peut rire de tout encore faut il avoir quelques grammes de talent et de tact pour se le permettre
Quand Mr Pic (C Brasseur ) simule la maladie d'Alzheimer pour pouvoir boire autant de pastis qu'il veut je suis désolé ce n'est pas drôle, pas drôle du tout
Quand Polo (A.Dulery) fait avec une lourdeur insistante du pied a une femme qui porte une prothèse de jambe en bois la non plus désolé .....ce n 'est pas drôle
Quand Patrick Chirac (F Dubosc fuit son ami campeur le soupçonnant d 'homosexualité refoulée et le voit comme un membre des village people ou est l humour ?
quand Patrick Chirac se fait passer pour le père du jeune black devant le couple Jugnot -Laroque on atteint des sommets de crétinerie
j 'arrête la les exemples ils sont trop nombreux et tous révélateurs
les personnages des trois jeunes perdus (par hasard) dans cet océan de vulgarité et de bêtise contagieuse regardent leurs ainés avec un air ahuri et on les comprend tant la vision de l âge adulte présentée ici est consternante.
Mathilde Seigner a du sentir venir le coup puisqu'elle n 'est plus dans cet infâme suite mais les autres eux sont bien la et avec eux , leurs blagues limites ou éculées (l 'ode au Benco , l ode au pastis ,la partie de volley avec les nudistes...... )
Rien a sauver dans ce Titanic cinématographique ,Camping 3 touche le fond et atteint des profondeurs abyssales de debilité rarement explorées a ce jour
22:34 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
J'ai délibérément décidé de ne pas visionner ce film car même si je suis extrêmement respectueuse de tout effort à la création d'une oeuvre, je ne peux que constater qu'une certaine forme de comique peut "tenir la route" dans un petit format genre sketchs mais ne tient pas au-delà de ce format. Et puis, ce serait bien de prendre des risques et se renouveler non?
Écrit par : marie | 07/09/2017
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire