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31/10/2017

After the gold rush (Neil Young 1970)


 

Neil  Young  -   don't let it bring you down


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Encore très imprégné du combo CSNY (l 'album ' déjà vu 'est sorti quelques mois avant seulement) Neil Young livre ici un album qui fera date et dont certains titres sont devenus des incontournables absolus ("don't let it bring you down "est juste ......sublime)

troisième album de Neil Young et premier véritable succès commercial 'after the gold rush' sorti en 1970 annonce déjà les futurs chefs d'ouvres que seront ''harvest '(1972) '  on the beach '(1974) ou tonight 's the night  (1974) trois disques majeurs qui paraitront quelques années plus tard et qui vont construire la légende de Neil Young


Quant  a celui ci ,bien qu'assez court ( a peine plus d'une trentaine de minutes) il  se distingue par son coté  pur et sincère , un disque devenu au fil des décennies un classique incontournable baigné d'une grande limpidité dont l'écoute plus de quarante après nous laisse toujours émerveillé. 

 

Neil  Youngonly love can break your  heart

 
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14:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neil young

14/10/2017

Souchon dans l 'air Vol.1 ( Various artists 2017)

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 Les albums de reprises de nos grands artistes (ou groupes) français sont très 'tendances ' depuis de nombreuses années et avec eux  leurs lots de réussites, de bonnes surprises ou de déceptions

Paru chez Universal en juin 2017 cet album qui revisite Souchon par toute une ribambelles d'artistes s'inscrit malheureusement dans cette dernière catégorie.

J 'ai une infini tendresse pour Souchon et son univers musical qui nous balade depuis des décennies.

j'apprécie sa discrétion , sa  délicate paresse, son élégance naturelle et désabusée et il fait incontestablement partie des meilleurs  représentants  artistiques de  sa  génération.

donc voici le volume 1 ( il y  aura  un  vol.2  de toutes évidences ) de cet album de reprises qui disons le tout net ne m'a pas vraiment  convaincu.

14 titres ou plutôt 13 l 'intro de 1'16  de Chilly Gonzalez   ( ' foule  sentimentale  ' ) est anecdotique avec au rayon des  belles surprises Arthur H  qui nous offre  une  version très personnelle  de  'j ai 10 ans  ' un tube  qui date  ca ne nous  rajeunit pas  de 1974 et également Katerine qui  s 'approprie le  délicieux  ' y ' a d 'la  rumba  dans l 'air  avec  sa desinvolture habituelle ou encore Izia qui nous offre une rejouissante 'balade de jim ' tres electro pop

 

a demie réussies ( et donc a demie ratées) les versions de Vanessa paradis ('le baiser ') , Benjamin Biolay ( 'la vie ne vaut rien ') ou Mathieu Boogaerts ( 'quand j 'srai Ko")

les autres auraient du clairement s'abstenir ( 'fallait pas les inviter ') M catastrophique et horripilant ('les jupes des filles') Brigitte ( "allo Maman bobo ' sans charme et terriblement fade) Tété   et jeanne Cherhal tout comme Jean Louis Aubert qui lui réussit l'exploit de rendre insupportable l'une des plus belles chansons d'Alain Souchon ( 'et si en plus y'a personne') complètent la liste  des  'maillons faibles ' de ce disque au final sans grand intérêt..

Sinon mention spéciale a Oxmo Puccino culotté et hors catégorie qui ose et réussit a rajeunir un 'Poulailler's song" deja vieux de 40 ans '

 

 

 Izia  - la balade  de Jim

 
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Katerine  - y ' a d'la rumba dans l'air


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Track-list

Chilly Gonzales – Foule sentimentale (intro)

Mathieu Boogaerts Quand j'serai K.O.

Vanessa Paradis – Le baiser Arthur H – J'ai dix ans

Izia – La ballade de Jim

Katerine – Y'a d'la rumba dans l'air

Benjamin Biolay – La vie ne vaut rien

  Juliette Armanet – Ultra moderne solitude

Jean-Louis Aubert – Et si en plus y'a personne

-M- Sous les jupes des filles

Oxmo Puccino Poulaillers song

Jeanne Cherhal  Rame

Tété Bidon

Brigitte Allô maman bobo 

 

 

 

19:41 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

12/10/2017

R.I.P Tom Petty (1953-2017)

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 Même   si je concede ne pas l'avoir souvent  écouté  Tom Petty faisait indiscutablement partie du paysage rock d'une Amérique légendaire avec les images  d'Epinal qui vont avec

Fidele a  sa Floride  natale Tom Petty et son look atypique  auront  traversés les décennies alternant passages a  vides  , périodes  de  vache enragée et gros succes  populaires  aux Etats Unis  et un peu partout  en Europe

 il forme The Heartbrekers des  1975 mais le chemin vers la réussite sera long malgré  de  bons  albums

il lui faudra  attendre  'Dawn  the torpedoes '  en 1979 ( avec le  single  'refugee') pour  être  enfin reconnu sur la scène Rock

inspiré par le  rock 'n roll des  origines il voue une admiration pour  des  groupes  comme Les Byrds ou Creedence Clearwater  revival  mais aussi  bien  evidemment  pour les Stones ou les Beatles mais  garde  cependant un recul et un détachement qui vont lui permettre  de conquérir un large public dans les années 80

Musicien engagé et militant  anti nucléaire actif il sera aussi première la rock -star a engager une lutte  contre l 'industrie du disque  et a imposer une baisse  des prix  pour  ses  albums

En 1991 il enregistre  ce  qui sera  sans doute  son meilleur album  ' into the  great wide open ' un disque  qui porté  par le tube  'Learning  to fly  ' se vendra plusieurs millions  d'exemplaires.

On  n'oubliera pas  non plus les  deux albums inattendus et enregistrés avec le 'super-groupe  '  Traveling Wilburys dans lequel le  hasard l 'aura conduit.

l 'anecdote  est resté célèbre

En 1988, George Harrison qui est resté  proche de  Bob Dylan lui demande d'utiliser son studio d'enregistrement  de Malibu pour enregistrer une chanson, Handle with Care, qui doit apparaître en face B de This Is Love, tirée de son album solo "Cloud Nine" .

Il amène Roy Orbison et Jeff Lynne ( Electric light orchestra) , avec qui il déjeunait ce jour-là.

Dylan  présent lui  aussi decide  de  participer  à la séance, qui tourne à la fête entre potes

 Tom Petty voisin n' était pas censé faire partie du groupe, mais George Harrison ayant oublié sa guitare repart  chez lui et  rencontre Tom Petty  qu il 'invite illico  à se joindre a eux.

Ainsi naquirent   les Traveling Wilburys qui  vont enregistrer  ' traveling wilburys volume 1  sous les pseudonymes suivants

Otis Wilbury (Jeff Lynne)

Nelson Wilbury (George Harrison)

Charlie T. Junior (Tom Petty)

Lefty Wilbury (Roy Orbison)

Lucky Wilbury (Bob Dylan)

 

 en 1990 ils vont  se  retrouver pour  'traveling wilburys volume 3" ( ils  ne  devaient pas  aimer le  chiffre  2 ) sans Roy Orbison legende  des  années 60 et mort a  52 ans d'une  crise  cardiaque  en décembre 1988

le même Roy Orbison  obtiendra   en 1990 un succès posthume  planétaire avec  'oh pretty woman    sur la B.O du  celebre  film  

Trois  décennies  plus  tard et après avoir  combattu la dépression et  une longue addiction à l'héroïne grâce  a  la méditation transcendantale c'est Tom Petty qui sera a son tour  victime d'un arrêt  cardiaque  dans  sa  villa de Malibu 

Il  laisse  derrière  lui a l'image d'un Neil Young ou d'un Bruce Springsteen une  certaine  idée  de la musique  rock  celle  d'une une conception et d'une approche artistique et artisanale pleine  d'authenticité et de  simplicité.

 

 

 Tom Petty & The Heartbreakers  -  Learning  to  fly


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Traveling Wylburys  - Handle  with care

 


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10:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

10/10/2017

Harvest ( Neil Young 1972)

 

 

 

 

 

Harvest-Remasterise.jpgQuelque part  dans  une  chronique  a propos de  ce  disque majeur un internaute  écrivait ceci

Il y a quelques années, un imbécile qui certainement  ne connaît rien au Beau, avait affirmé qu’une vie était ratée sans montre de luxe à cinquante ans. Il s’est trompé de peu, une vie est bel et bien ratée si l’on n’écoute pas Harvest avant cinquante ans…"

Cette  réflexion ironique mais non dénuée  d'une vérité  absolue a failli donc me faire  defaut car je confesse  etre venu a Neil Young  tard ( tres tard )

Les  raisons m'échappent encore et elle  sont sans importance puisque au final la rencontre a bel et bien eut lieu.

Que dire  donc  qui n'a pas été  dit  sur cet album qui réussit le miracle de la simplicité et de l'émerveillement

En 1972  Neil Young  enregistre a Nashville ce qui sera  son 4eme disque après le succès d'After the gold rush (1970) album qui l'a propulsé  sur le devant de la scène

Pour ce  disque brut et enraciné dans la tradition  folk Le canadien offre 10 pépites  présentées sous une pochette sobre en carton marron ou il faut  bien distinguer le soleil qui l'illumine  car si Harvest est un album profond et  terrien  il n'en demeure pas moins un  disque chargé d'une grande  sensibilité que Neil Young  enregistre a une  période importante  de  sa vie

Beaucoup de  choses  très personnelles  donc  dans ce  disque épuré et qui nous propose  une délicieuse invitation au voyage et une introspection dans l'univers de  son auteur

De  'out of the week end  " ou  'harvest   qui évoquent la rupture amoureuse   de 'old man'  (  vraisemblablement  en hommage a  son père) de la  recherche  éperdue de l 'amour  total (  '  heart  of  gold  ' )  a  "A man needs a maid" qui symbolise  l'amour retrouvé, (en l'occurrence l'actrice Carrie Snodgress avec laquelle il aura un enfant )  des  chansons plus sociales  ' Alabama '  qui évoque le sud et le KKK    a ' the needle and the damage  done  , terrible chanson sur les  ravages  de l 'héroïne ( et inspirée  par la disparition de Danny Whitten  musicien  et ami du groupe Crazy Horse )  a  "Words  "( Between the Lines of Age)  qui  conclut brillamment cet album et ou il  dresse un constat  sans concession de  sa  situation personnelle Neil Young offre  a un monde qui se  réveillé douloureusement  de l 'utopie hippie un disque majeur  de la culture musicale américaine.

 

Neil Young - heart of  gold


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Track-List

1  Out on the weekend (4.35)

2 Harvest  (3.11)

3 A man needs a maid  (4.05)

4 Hearts of  gold  ( 3.05)

5 Are you ready for the country ?  (3.33)

6 Old Man   ( 3.24)

7 There's a world  (2.59) 

8 Alabama  (4.02)

9 The needle and the damage done    "recorded in concert January 30, 1971"  ( 2.02)

10 Words (Between the Lines of Age)" (6.40)

 

09:48 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)

08/10/2017

Blood on the tracks (Bob Dylan 1975)

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Quinzième album de Bob Dylan , un an après 'Planet Waves '   sorti en 1974 "Blood on the tracks" est dans un premier temps rapidement enregistré a new York mais Dylan qui n'aime pas trop le résultat final décide de reprendre la moitié des titres a Minneapolis .

L'album est assez   sombre , Dylan est en plein divorce avec Sara son épouse depuis 1966 et la mère de ses quatre enfants dont Jakob Dylan futur musicien ( et chanteur du groupe The Wallflowers)

Plusieurs titres de l'album abordent   (parfois indirectement) ses problèmes de couple "You're A Big Girl Now" ' if you see her , say Hello " "Meet me in the morning " you' re a big girl now " et   bien entendu ' idiot wind '

Dans toutes ces chansons Dylan exorcise ses propres démons et se livre sans pudeur avec une véritable sincérité mais au travers des désillusions de  son propre couple Dylan nous parle aussi des difficultés de communication  et de l 'érosion du  couple en général

' Blood on the tracks ' est a mon sens l'une des plus grandes réussites de la riche carrière de Bob Dylan un disque folk tres nerveux, très  tendu  et d'une  grande  noirceur  chargé de futurs classiques et de titres emblématiques car au dela des chansons inspirées par sa situation personnelle Dylan nous offre ici quelques classiques absolus

'Shelter from the storm ' " Buckets of rain '  ' simple twist  of  fate  " et bien évidemment 'Tangled up in blue '   qui ouvre cet album magistral sont notamment des titres absolument stupéfiants ou l'art de Dylan semble toucher a son apogée

Disque fondamental pour entrer en Dylanie , album torturé , a la  frontière  du mystique  ( voir  "Shelter from the  storm ' disque malade mais jamais dépressif ce ' blood on the tracks' est incontestablement l'un des plus grands crus dylaniens de toute son abondante discographique.

un  disque  a la  fois  témoignage mais  aussi un  disque  référence de la culture  dylanienne

 

 

                                                    TRACK - LIST

 

FACE A

Tangled Up In Blue

Simple Twist Of Fate

You're A Big Girl Now

Idiot Wind

You're Gonna Make Me Lonesome When You Go

FACE B

Meet Me In The Morning

Lily, Rosemary And The Jack Of Hearts

If You See Her, Say Hello

buckets  of  rain

Shelter From The Storm

 

 

Bob Dylan  - Shelter from the storm


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Bob Dylan  - tangled up in blue


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17:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

07/10/2017

Congo Requiem ( Jean Christophe Grangé 2016 )

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Bizarrement c'est le même  constat  que je fais a la  lecture  des 700 pages  de Congo Requiem  suite  de 'Lontano ' le  précèdent  roman de  Grangé  publié   en 2016   ( et   chroniqué   ici ) a  savoir  une  débauche  de  personnages  excessifs  et  de  scènes  que  l 'auteur  presente  volontairement  comme outrancières et scabreuses

certes on  retrouve le  rythme et les chapitres  courts qui dynamisent le récit  et caractérisent Grangé mais j 'ai envie  de  dire  'trop  c'est  trop  '

Grangé  Jadis maitre  de la noirceur  ( un  sujet  parfaitement  maitrisé  dans  ses  précédentes œuvres  (la ligne noire ," le passager '  la  foret  des Manes  ") bascule  ici  dans un style  qui se  veut  choc et  qui flirte  parfois  avec le  grand  guignol 

il  ressuscite  ici le  terrible  tueur  ' homme-clou' et  fait  graviter  autour de lui des  personnages  fantomatiques  et   tous dérangés , pas de place ici a une quelconque  normalité  tous les   protagonistes  de  ce   roman  sont  des  personnages  a la limite de la  névrose ou plongé  dans  une  totale  folie ahurissante  et destructrice

Avec  cette  galerie de portraits  tous peu recommandables Grangé nous balade du Congo ,a  la Suisse  , en passant  par  Florence , Paris ou  la Bretagne 

Son roman au  final est victime de cette  surenchère de violence  et  de ses  personnages tous décalées et  extrêmes Qui finissent  par  décrébiliser l 'histoire et par  user le (pourtant  fidèle) lecteur que je  suis .

 

 

18:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

02/10/2017

Barbara ( Mathieu Almaric 2017)

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Derrière cette affiche  sublime se cache l 'une de mes plus grosses  déceptions  cinéma  depuis bien longtemps.

En effet le projet cinématographique   de Mathieu Almaric autour  de Barbara ( disparue  il y a  tout juste 20 ans ) se  révèle décevant voir  davantage  tant le film est vide  et creux

Certes l idée du faux Biopic est séduisante mais finalement  j 'aurais préféré  un Biopic plus conventionnel ( et  réussi) qu'un faux Biopic raté et prétentieux

Car il s'agit bien de  ca,  un  film  prétentieux qui se  veut  intello et qui a defaut de poésie ne degage que torpeur et ennui

Jeanne Balibar dont il faut  ici saluer la prestation (  dans  un role  je l'avoue  risqué et casse-gueule) est convaincante  dans la peau de la  ' Dame en noir '  mais jamais le scenario ni la  construction du  film ne lui permettent   d'exploiter  ce  qui avec  plus de simplicité et de réalisme aurait  pu etre le  'rôle de  sa  vie  '

musicalement le film qui de plus ne s'appuie  que rarement  sur l 'œuvre musicale de Barbara arrive par ( de rares)  moments a nous intéresser  ( a  défaut de  nous emballer) grâce  aux  archives étonnantes  de Barbara  (la  vraie) mais cela  ne suffit pas a faire  de  ce '  Barbara '  un film a la hauteur  des  attentes  et  surtout  a la hauteur   du talent et de la personnalité hors du commun de l une des plus  grandes  artistes  françaises  de tout les  temps.

 

18:38 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)