08/11/2017
Un bonheur n 'arrive jamais seul (James Huth 2012)
"Un bonheur n 'arrive jamais seul ", "un navet non plus d'ailleurs " serait-on tenté de dire a James Huth réalisateur déjà de "Lucky Luke "(2009) ou de "Brice de Nice" (2005)
le niveau sidéral de crétinerie de ces deux réalisations auraient du m'inciter a la méfiance mais aveuglé par la possibilité d'une jolie comédie romantique avec le couple Gad Elmaleh et Sophie Marceau je ne tenais pas compte de ces antécédents prémonitoires.
J'aurais pourtant du .
Car cet ersatz de film romantique au scénario cousu de fil blanc et qui n'a de réel intérêt que celui d'admirer la sublime Sophie Marceau est un film raté qui fait illusion dans la première demie heure avant de sombrer titanesquement.
Gad Elmaleh tout comme la belle Sophie allongent tout les deux avec ce film navrant la liste des films mauvais (ou moyens "soyons sympas avec eux" ) auxquels ils auraient pu ( et auraient du) se dispenser de figurer au générique.
Lorgnant ( mais de loin ) sur les grandes comédies américaines du type ' Quand harry rencontre Sally " James Huth tente durant 1h40 de nous intéresser a cette improbable histoire d'amour impossible entre un pianiste bohème et immature une mère de famille bourgeoise et divorcée et ce malgré les différences qui les opposent.
l 'intention est certes plutôt bonne et les deux acteurs ainsi que les seconds rôles ( François Berleand égal a lui même , Maurice Barthelemy déchainé) font ce qu'ils peuvent pour sauver le film du naufrage inévitable que le spectateur sent arriver au même titre que le happy-end .
la présence des trois enfants censé surement apporter du piquant au scenario n 'arrange rien tant le film se complait dans une succession de situations cartoonesques souvent surjouées par un Gad Elmaleh qui 'en fait des tonnes 'et qui finit par nous agacer a défaut de nous amuser
une comédie romantique qui au final n 'est ni drôle , ni romantique un film qui ne vient que s'ajouter a la trop longue liste de films inutiles et sans intérêt
06:21 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
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