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20/03/2016

Street Hassle ( Lou Reed 1978)

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1978 Lou Reed se revendique ( a juste titre) comme l 'un des parrains du punk, depuis New York Il a vu éclore et exploser des artistes ou des groupes qui ,  tous sans exception ont idolâtrés le velvet Underground (Télévision , the Modern Lovers , the Feelies, the Talkings heads, Patti Smith)

Les chefs d'œuvres de sa carrière solo sont déjà derrière lui ("transformer", " berlin" , "Coney island baby") et peut être ne sait il pas encore que ces albums la vont devenir légendaires et cultes ?.

Pour succéder a ces disques fondateurs Lou Reed a livrés en 1976 'rock 'n roll heart " un disque que l 'on peut sans hésiter qualifier de dispensable

Mais en 1978 Lou Reed  est a la  ramasse camé  jusqu'à  l`os ,  fauché ,  le leader  du VU   n` est  plus  un   zombie  en  mode  survie  mais l 'animal est  en vie  et  va se réveiller avec un  album  , brutal , méchant , politiquement incorrect  et que le  chanteur  se  veut  comme celui  de  la  rédemption

en une poignée  de  titres (8)  glauques  et   a la  limite  du malsain Street  hassle  nous entraine dans son univers de déglingue  et de noirceur, de personnages marginaux  a la dérive, les putes, la prostitution ,la rue , la dope , on sait que tous ces thèmes sont chers a Lou Reed depuis déjà des années.

Sur ce disque sombre  pas forcement facile a digérer a la première écoute  et qui  se  définit   comme un véritable  cauchemar  urbain  empoisonné  on trouvera plusieurs sommets a gravir a commencer  par  l irrévérencieux "I wanna be black "

I wanna be black
Have natural rythm
Shoot twenty feet of fizz, too
And fuck up the Jews

Je voudrais etre noir
Avoir le rythme dans la peau
Ejaculer 6 metres de foutre
Et voir les juifs se faire enculer.

"Dirt " si elle ne s'impose pas comme une chanson majeure de l 'album est aussi plutôt  pas mal dans le genre provocation et franc parler ( Lou Reed y règle ici  ses  comptes  avec  son  impresario )

You and the people like you
Who'd eat shit and say it tasted good
If there was some money in it for 'em

Toi et ceux de ton espèce
Qui mangeriez de la merde en disant que c'est bon
Si ça pouvait rapporter de l'argent

autre grand titre " we gonna real good time together" une chanson datant de la periode du Velvet., un titre auquel Lou Reed semble particulièrement attaché ( il  a entame  tous les concerts de reformation du groupe en 1993 avec  ce  titre ).

 Cette version est cependant radicalement différente de la version enregistrée avec le V.U et les puristes du groupe seront surement surpris

enfin il y a sur ce disque l 'un des titres essentiels du Lou 'street hassle ' titre totalement incroyable (qui donne son nom a l 'album ) longue  descente  aux  enfers a la limite de la poésie urbaine et de la chanson pure et déclamée sur prés de 11 minutes , une chanson expérimentale et divisée en 3 parties distinctes

la partie 1 raconte l'histoire de Martine qui s'offre rend visite a un jeune gigolo et lui donne 80 dollars  en lui disant que pour elle c'est toujours un plaisir d'avoir recours a un professionnel.

La partie 2 est un monologue où Lou explique a un ami que faire de sa copine ayant fait une overdose.

les bons conseils du docteur lou sont de l'emmener et de la laisser quelque part dans une rue sombre pour faire croire a un accident.

La partie 3 évoque une séparation et départ d'un amour ( a cette époque Lou Reed se séparait de Rachel un transsexuel avait qui il a vécu quelque temps ) en fin de titre on a la surprise d 'entendre  Bruce Springsteen
venu poser sa voix si particulière et identifiable pour  un (petit ) couplet

la particularité  de  cet   album  est  qu'il  est hybride ( enregistre  en  studio  et  aussi  capte en   live)  il  reste  le témoignage  d un  artiste  complexe en proie  avec  ses  démons  

En  crachant  a la face  du monde  ce  disque   malade  et    vénéneux  Lou Reed  ne  sait  pas  encore   qu'il est loin d en  avoir  termine  avec  les années  noires de  galère  .

Après  cet  album furieux il y aura une longue  traversee  du  desert du desert  de 10  ans

la  rédemption et le réveil   du phénix rock  n roll n arrivera  que  bien plus  tard  en 1989   avec l album   New York 

 

track list

  1. Gimmie Some Good Times – 3:15

  2. Dirt – 4:44

  3. Street Hassle – 10:58

  4. I Wanna Be Black – 2:56

  5. Real Good Time Together – 2:22

  6. Shooting Star – 3:10

  7. Leave Me Alone – 4:45

  8. Wait – 3:12

 

 

Lou Reed  -  real good  time together


podcast

 

 

Lou Reed  - I Wanna be black


podcast

 

 

 

19:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Biophilia ( Bjork 2011)

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A l'évidence en parcourant les commentaires et critiques de Biophilia la presse (spécialisée ou non) et le public sont partagés

Ce Disque suscite tour a tour c'est selon , rejet total ou encensement et c'est pourquoi malgré  tout ce qu'on pourra écrire une chose est incontestable il suscite dans le monde culturel  intérêt , curiosité et  ne laisse personne indifférent

Abordons donc 'Biophilia  '11 ème album de cet artiste hors normes, on traduira 'biophilia ' le titre donné a cet album par 'l'amour de tout les êtres vivants ' Bjork ayant voulu placer ce thème au centre de son disque Biophilia célèbre la façon dont le son est présent partout dans la nature. Il explore l’étendue infinie de l’univers, des systèmes planétaires jusqu’à la structure atomique."  déclarait par ailleurs Björk au sujet de Biophilia. tout un programme donc mais  est ce de la musique ? de la physique ? Serons nous pauvres mortels assez intelligents et  assez évolués pour comprendre le message universel et mulitimédia de Bjork  ?

Mais je sais aussi par expérience que  les bonnes intentions de quelque nature que ce soit , que l'avant gardisme, l 'utilisation aussi revolutionnaire soit elle des nouvelles technologies , oui tout cela ne fera JAMAIS ni  un grand disque ni une grande oeuvre 

Le paquet proposé ici par Bjork  est bien  ficelé autour de thémes pompeux ? l 'infini , la planète, les atomes , l' écologie , L'universalité   bref n'en rajoutons plus mais si bien emballé soit il son paquet n'est en réalité qu'une boite vide

En écoutant 'biophilia ' on se demande plage apres plage qu'en est il des émotions , de la musique a proprement parler , des mélodies, des harmonies  ?

peu ou pas grand chose au final car Bjork oublie (volontairement) les ' minuscules ' auditeurs terriens qui écoutent a l'autre bout de la chaîne le résultat de ses divagations cosmiques  et prétentieuses

L’album fanfaronne Biophilia 'étant  principalement été composé à partir de Lemur customisés (des écrans tactiles interactifs ) Bjork utilisant  également des instruments a vent hybrides d'une nouvelle ère aux noms de baptêmes volontairement complexes ( gameleste, Sharpsichord,  pendulharpe )

Alors devant une telle débauche d'énergie pour proposer une nouvelle musique  (une musique du futur?) , on écoute très attentif et un peu médusé ce disque pas tout a fait comme les autres

10 titres  et 50 minutes plus  loin de 'moon ' a ' solstice " on a une profonde impression de chaos géneral , d'un fourre - tout indigeste et complexe ,  certes la voix de Bjork reste toujours un régal a entendre mais c'est plutôt  la déception et  l'incomprehension qui prend le dessus 

Convaincu que beaucoup aimeront je n'ai aucun problème pour critiquer severement 'biophilia ',  en effet depuis 'Medulla '(2004)  je trouve  les disques de l'islandaise décalés, et pour tout dire répétitifs et  monotones

je preferais nettement la folie musicale qui l'habitait dans les années 90 (Post - 1995) -(Homogenic -1997)  a cette surenchère  technologique qui  a mon sens étouffe son talent et a laquelle je demeure insensible.

Bjork -  cosmonogy


podcast

 

chronique -  homogenic (1997)

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2006/12/19/bjork-...

 

chronique  Volta (2007)

http://jimboland.hautetfort.com/tag/volta

 

16:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

18/03/2016

An anesome wave ( Alt J 2012)

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 il parait  que la  sortie  de  cet  album en 2012  a  provoqué  des remous  dans  le monde du  rock indé  c 'est une  chose  que   je  veut  bien croire  car  je  prends  " an anesome wave  '  le  premier  album d'Alt  J  en pleine face seulement aujourd'hui en 2016 (il n  'est  évidemment jamais  trop tard) et je ne comprends  toujours pas  comment  j ai pu passer  totalement  a  coté du phénomène britannique

 

Disque fascinant et inclassable , totalement envoutant 'an anesome  wave ' réinvente les  mélodies  et place sur  orbite  ses  titres  fulgurants et cosmiques 

Portés  par  la  voix  incroyable de Joe  Newman les 14 plages  de  cet   album ( leur premier  rappelons  le! )  nous  téléportent vers des contrées  musicales  nouvelles  et si il faut  chercher  des  références  a cet OVNI sonore nous regarderons  du  coté  de  Radiohead , de Vampire  week end ou de XX

Alt J  avec ce premier disque aussi  étrange  que  fulgurant  pose  déjà ses marques dans le  paysage musical moderne  le groupe  de  Leeds  raflant  par ailleurs au passage  le   Mercury Prize 2012 ( qui récompense  le  meilleur album british  de  l'année)

de bout en bout 'an anesome wave  ' réussit l 'exploit de surprendre de créer et  d' inventer  son propre univers pour nous balader au gré de chansons magiques savamment entrecoupées   de curieux petits interludes.

C'est peu dire que les chansons vous accrochent des la première  écoute  et  ne  vous  lâchent  plus

Une superbe révélation , le disque  précieux  d'un  groupe  prometteur et  novateur qui redéfinit a son image une  certaine  notion  de l''avant -garde

 

 

Alt  J   -tesselate

podcast

 

 

Alt J  -  breezeblocks

 

podcast

 

 

Alt J -  Matilda


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track-list

 1- Intro / 2- (interlude-) / 3- Tessellate / 4- Breezeblocks / 5- (interlude ) / 6- Something Good / 7- Dissolve Me / 8- Matilda / 9- Ms / 10- Fitzpleasure / 11- (interlude) / 12- Bloodflood / 13- Taro / 14- Hand-Made

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

03:11 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2016

Rouge sang ( renaud 2006)

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en 2006 Renaud   publiait   'rouge  sang ' l 'album  qui semble  t 'il  tournait la page  des années noires de l'alcoolisme et de la dépression.

la  suite  malheureuse  du parcours du chanteur   prouva  , hélas  qu'il n 'en  était  rien  

.Renaud que l'on a vu traîner son mal -être , sa tristesse durant toutes ces années avait livré un tres bel l 'album plutôt inattendu en 2002 Boucan d'enfer  il y parlait de ses faiblesses avec une grande auto-dérision mais aussi  de ses espoirs , des amis perdus , de son amour envolé , et même Manhattan -kaboul  le  joli duo avec Axelle Red  pourtant archi-diffusé par les radios jusqu'a l'écoeurement  ne laissait place a la moindre critique.

c'était donc , le grand retour médiatique de Renaud  a la grande joie de tout le monde mais les années se suivent et ne se ressemblent pas  ,hélas .....pour lui , hélas pour nous

Le coup de gueule de 'rouge  sang ' c'est bien sûr Les Bobos qu'on trouve dès la plage 1  que dire de cette chanson cliché intégral ou Renaud aligne des rimes stupides avec plus de betises que de méchancetés réelle et on apprend (merci renaud le sociologue!) que les bobos adorent Bashung  Manu Chao et Françoise Hardy (ah bon !) mais  aussi la manzana glaçée et le catalogue Ikea  il paraitraient même qu'ils vivent tous dans le 12 ème a Paris  parfois en banlieue mais dans un loft (forcement) et enfin qu'ils  déplacent  en  4x4 sinon a vélo

Ma plume est un petit peu assassine nous dit Renaud dans cette chanson grotesque  je trouve personnellement que cette  plume est trempée dans  la grenadine  plutôt que dans que le vitriol ,pas de méchanceté ,meme pas d'ironie juste un name- dropping  facile et un idiot et totalement sans queue ni tête.

Et part ca quoi d'autre sur ce rouge sang ?

plage  2 une chanson cul-cul d'a peine 2 minutes ou Renaud nous rappelle qu'il est amoureux et si vous ne le saviez pas comptez sur lui pour vous en rabattre les oreilles (pas moi de  6 chansons  sur  Romane  Serda  )

plage 3 Renaud nous parle de la clope ( arretez la clope avant qu'elle n'arrête ma vie!-je pourrai presque me passer de mes clopes mais pas de toiRenaud se pose ici en donneur de leçon aussi  lamentable et déplaçé que le Gainsbarre  d'aux enfants de la chance .

plage 4 le niveau remonte légerement avec rouge sang la chanson qui donne son titre a l'album ou l'artiste dénonce en vrac la corrida ,la guerre et le massacre des animaux  

 plage 5  Renaud s'énerve et  prend la défense des blondes , Romane Serda est blonde alors Renaud  part au combat (j'aime une blonde et alors! j'aime ses cheveux d'or et alors ! ) et alors  ! on a juste envie de lui dire qu'on s'en fout un peu.

on zappe sur la 6 qui ne présente aucun  intérêt et on en vient  a elle est facho ce n'est une surprise pour personne  Renaud de gauche depuis toujours mais  ce qu'on ignorait c'est qu'il se servirait de ses convictions  pour  ecrire une chanson aussi ridicule qui se conclut par une  petite pique gratuite qui ne fera plaisir qu'aux abrutis ( Elle est Facho elle vote Sarko!)

Nos vieux n'intéressera non plus pas grand monde aussi passons donc a la  8 qui s'appelle 'j'ai retrouvé mon flingue en réponse a une formidable chanson Anarchiste que Renaud  avait écrite en début de carrière (ou est ce que j'ai mis mon flingue?) ,chanson écrite a une periode ou on pouvait affirmer sa plume était trempée dans le vitriol et autant le Renaud  qui hurlait sa colère  en 1978  était crédible autant celui qui  vient nous rappeller entre deux couvertures de magazines   qu'il est encore un brin anar (je dégomme ,je décime , j'extermine , j'assassine , ) celui la me fait doucement rigoler .

plage  10 jusqu'à la fin du monde une chanson d'amour (encore!) (tes mains sont un calice qui ferait se damner jésus a son dernier soir) c'est ensuite Adieu l'enfance chanson nostalgique sur le Paris d'autrefois sitôt écoutée sitôt oubliée

c'est en plage 12 que renaud arrive a retrouver avec Elsa belle chanson triste et  mélancolique (certainement la plus belle de l'album) sur le suicide d'un adolescent un niveau digne du grand artiste  qu'il a été car  on retrouve ici le temps  d'un titre un  Renaud qui avec des mots simples et touchants fait passer une veritable émotion .

On préferera si on veut rester sur une note positive stopper l'ecoute de ce disque après Elsa  mais si on décide de continuer il faudra supporter une chanson  sur le monde paysan (pas de dimanches) puis  une insupportable  guimauve  danser a Rome (anagrame de Romane Serda) ainsi que  je m'appelle  galilée (encore une chanson d'amour un brin  prétentieuse ,cette fois on frise l'overdose -cette super nova qui pour l'éternité brulera dans l'azur de mon ciel amoureux-ton cul est une étoile et je suis son berger -  au secours !!! ) et ce n'est pas dans la jungle l'hommage a Ingrid Bettancourt  jolie chanson plutôt réussie mais qui perdue  en fin d'album passe presque inaperçue ni a la close la chanson  hommage a la brasserie 'la closerie des lilas' ou Renaud a selon la légende  bu des citernes  de pastis qui permettront  a rouge sang de réhausser un niveau désespérant bas ( tu m'as , petite fille sorti de la cirrhose et redonné le goût de l'eau apres la clope , le voila  moralisateur  au  sujet  de  l'alcool.

se coltiner l 'ecoute  de  ' rouge  sang  ' me  donne  envie  d 'hurler 'Allo Renaud Bobo! et dieu que ca me gêne d'écrire ca,  le Renaud sobre et amoureux m'ennuie et me fait de la peine avec   ses textes dégoulinants d'amour qui frôlent le gâtisme me laissent indifférent

je préfere me souvenir du Titi parisien qui chantait 'Amoureux de paname '  'mistral gagnant ' , chanson pour pierrot 'ou  'Morgane de toi' avec un vocabulaire qui n'appartenait qu'a lui  un style Renaud  qui  lui a donné cette place unique dans la chanson française C'est ce Renaud la que je continuerai a écouter ,quand a ce rouge sang je n'aurais vraiment guère de mal a m'en passer.

 

Renaud  -  les  bobos


podcast

11:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

13/03/2016

Desire ( Bob Dylan 1976)

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track -list

1- Hurricane / 2- Isis / 3- Mozambique / 4- One More Cup of Coffee (Valley Below) / 5- Oh, Sister / 6- Joey / 7- Romance in Durango / 8- Black Diamond Bay / 9- Sara

 

Bob Dylan  -  Hurricane


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Paru au  tout  début  de  l année 1976 '  Desire  '   est un  album qui a  beaucoup  souffert  d etre le  successeur  de   'blood on the  tracks  , chef  d 'œuvre  incontestable  (  et incontesté)   de  Dylan   sorti un an  auparavant.

C 'est pourtant  un   disque   fondamental de  la  discographie  du zim  et  cela  pour  diverses  raisons.

C'est l'album du retour a  la  bohème  du barde  , un  testament    folk -rock en 9 chansons  toutes   sublimées  et  portées  par  la  voix  de  Dylan  qui chante  admirablement   bien    sur   ce  disque

Sur  cet  album Dylan cède  la  place  a  Jacques  Levy  compositeur américain  qui  signe 6  titres  de  son album

Le  disque  s'ouvre  avec l un des  titres  les  plus  célèbres et les plus controversées de Dylan     ' ' Hurricane  ' un  titre hommage  au   boxeur Rubin Carter alors  accusé du meurtre de trois personnes en 1966

Pour la petite  histoire   après  le  procès  de  Carter et  sa  condamnation  a perpétuité  en 1976 Dylan  ne  chantera  plus  jamais  ce titre de toute  sa  carrière

C'est  aussi un  album ou  Dylan nous offre  un  témoignage  de  son  amour a Sara  sa  femme depuis 1965 et la mère  de  ses 4 enfants avec  laquelle  il  est  sur le  point  de  divorcer .

le titre  sobrement  baptisé  'sara  '  est une  merveilleuse chanson ou Dylan  après   avoir  écorché   son  épouse   ( 'idiot   Wind '    sur  l 'album précèdent)   se  repent  et    tente    de se  réconcilier avec elle

' Joey  '  la  chanson  fleuve de l'album   ( + de 11 minutes) nous  conte  l'histoire  de  Joey Gallo  un mafieux  du milieu new yorkais.

'Oh Sister  ! ' ,est une  jolie  balade   chantée en  duo avec   Emmylou  Harris    ( que l 'on retrouve  aux  chœurs  sur l 'essentiel  du  disque)

Dylan nous  offre  tout  au long  de  Desire  des  chansons  qui nous  régalent  et qui nous transportent    , tout  ici  est  superbe  de  'Mozambique  '   au  merveilleux   'one more cup of coffee  ' et  son  rythme  tzigane   enivrant    ,au  très  mexicain '  romance  in  Durango  ' qui est  bien plus qu'une curiosité

Enfin  j 'ai  sur ce  disque une  tendresse   toute  particulière  pour  Isis  titre  sublimé  par  le  violon  de  Scarlett  Riviera   ou   Dylan    se  charge a la fois  des  voix , de l' harmonica   mais  aussi   du piano

Neuf  titres seulement pour un album qui  s 'étire  néanmoins sur  56 minutes et qui reste l'un des plus beaux  témoignages  musicaux  pop folk des  seventies.

Une œuvre   que je qualifie  d 'essentielle  dans  la   (longue )  discographie dylanienne.

 

Bob Dylan   - Mozambique


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Wish you were here ( Pink Floyd 1975)

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Longtemps je n'ai focalisé que  sur  le  titre éponyme  de  cet  album  la  chanson  me  hantait  a un point  tel   qu'elle  occultait  les  autres  titres  de  ce  disque  majeur  du  Floyd

Le  titre  "wish you were  here"  parasitant  ainsi le  reste de  ce  disque  lumineux  et  sublime.

 

'Wish you were here '  est enregistré  dans les  fameux  studios Abbey Road  ' rendus célèbres par  les  Beatles , il succède  au planetaire  'dark side  of  the moon  ' paru en 1973 et  qui a  installé  pour  toujours  le  groupe   de Roger Waters  et  David Gilmour  dans  la  stratosphère  du succès.

Tout  ici   reste  , quarante  après  sa  sortie  d'une modernité stupéfiante , la déclinaison  de  ' Shine  on you  crazy  diamonds  '  en plusieurs  parties  distinctes  fait  de  ce  titre  un  véritable  tour  de  force et  la disparition  de Syd Barrett  en  2006 ,  a qui la chanson est dédiée  en renforce  davantage encore la puissance  et la profondeur .

"Have  a   cigar  " ou curieusement  le  groupe  fait  appel a  Roy Harper  un  chanteur  extérieur  au  groupe  ,les  essais  de  voix  avec Gilmour  ou  Waters  n 'étant  pas  jugés  satisfaisants  par  le producteur c 'est donc Harper  qui  chante  sur  l 'enregistrement  du titre. 

Wish you were here  '  c 'est pour  beaucoup le  chef d 'œuvre  du  groupe  et  c 'est aussi l'album  pour lequel les membres  du Floyd  avaient  le  plus  d'affection et  celui qu'il leur  semblait  le plus  abouti  car  en  enregistrant  ce  disque Pink Floyd  rappelait au monde  entier   qu'il  étaient  certes  des  musiciens  d'un genre  nouveau,  des  chercheurs   , des  créateurs  sonores  mais  surtout  des  musiciens. avec  une ame  malgré  l 'utilisation massive des  effets  sonores et  des  synthétiseurs

Peu  de  titres  donc  sur  ce ' wish you  were here  '  devenu   historique    ( la déclinaison  de  shine  on you  crazy  diamonds  '   occupant a elle  seule  26 minutes ) mais  des  titres  marquants a l 'image  de 'wish you were here  '  ou ' welcome to the machine  '

Ce  disque fondamental est illustré   par une  pochette  célèbre a savoir   la poignée  de  main a l 'homme  qui  se  consume  pour  symboliser    dit-on" le feu intérieur qui  dévorait  Syd  Barrett  membre  fondateur  du  groupe   et perdu depuis  des  années dans la spirale  des  drogues"

Saluons aussi le  coup de  génie du  marketing  qui masque cette  image  devenue  célèbre (les hommes  se  serrant  la  main)   par un autocollant à placer sur le plastique noir et  représentant  deux mains mécaniques engagées dans une poignée de main robotique. 

 

Pink Floyd  -  Welcome  to  the  machine


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Pink Floyd  -   wish  you  were  here


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11/03/2016

The New York Dolls - Poupées de sniff , Poupées de son

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Lors du concert parisien mémorable des New - York Dolls au Bataclan  le 3 décembre  1973 ; 4500 personnes n’ayant pu obtenir de billets déclenchèrent une émeute et ce soir-là on frôla le pire. Pendant le concert Johnny Thunders explosa sa guitare sur la tête d’un type qui n’arrêtait pas de s’accrocher à sa jambe. Ce concert mémorable fait désormais partie de la légende d'un groupe parmi les plus époustouflants et les plus sulfureux du rock. Le lendemain 300 journalistes venus de toute l’Europe furent réunis dans un hôtel de la capitale pour une vaste conférence de presse.

A midi, les Dolls sont introuvables et décision fût pris d’ouvrir le bar gratuitement aux journalistes, aussi lorsque le groupe débarqua aux alentours de 16h la note du bar atteignait Déja 8000 dollars.

Les New york dolls existaient depuis seulement deux ans mais déjà ils incarnaient la sexualité sulfureuse et la sauvagerie a l’état pur.

Le premier signe de succès fût le concert donné en première partie de Rod Stewart and the Faces au Wembley auditorium devant 13000 personnes déchaînées, l’accueil des gamins fût instantané et démesuré.

Le futur du Rock’n roll appartient aux New - York Dolls écrivit un journaliste local. Rien que ça !

Pas mal pour un groupe qui n’avait pas encore signé le moindre contrat

C’est d’abord le manager des Who qui leur proposa de signer sur le label Track voyant en eux une version moderne des Rolling Stones bien entendu ils refusèrent et rejetèrent également les propositions de Atlantic Records et celles de Rolling stones records  malins  et laissant tranquillement monter les enchères.

Le 6 Novembre 72 le groupe doit faire face a un premier coup dur ; le batteur Billy Murcia, 21 ans meurt d’une overdose lors d’une party dans un appartement londonien ;bizarrement la mort de leur batteur va susciter un énorme intérêt et une affection nouvelle pour le groupe , dès lors leur célébrité va croissante.

Il n’ont cependant toujours pas de maison de disques et les grosses compagnies hésitent maintenant persuadés de l’avenir incertain dû a l’instabilité des membres du groupe.

Leur nouveau batteur sera Jerry Nolan et c’est avec lui que le 19 Decembre 1972 le groupe donna son premier concert officiel au Mercer arts Center de New york .Ils s’y révélèrent exceptionnels et s’imposèrent comme LA révélation du moment

Quelque temps plus tard ils signèrent chez Mercury sous la houlette de Todd Rundgren pour un premier album officiel qui allait entrer dans l’histoire du rock

Le choix de la pochette (les 5 Dolls travestis assis sur un canapé dans une pose très glamour ; le nom du groupe tracé au rouge a lèvres) effraya tout le monde et très vite une rumeur selon laquelle les Dolls étaient homosexuels se répandit comme une traînée de poudre mais en réalité ils ne cherchaient qu’à se moquer du courant Glitter en vogue a cette période.

Elus a la fois meilleur et pire groupe de l’année par les lecteurs du magazine Cream en 1973 les New - York Dolls continuaient a véhiculer avec eux cette image de sales pédales junkies dégénérées et décadentes, partout on décrivait le groupe comme une bande de pervers obscènes mais pourtant, les places de concert s’arracherent a l’image des dates prévues au fameux Whisky a go-go ou tout les billets furent vendus en seulement deux heures.

Le plus mémorable et apocalyptique de tous leurs imprévisibles concerts eût lieu en Octobre 1973 au non moins célèbre palace new-yorkais le Waldorf Astoria Hôtel , ce jour la , direction pensait en voyant le nom du groupe programmé accueillir un public genre bal des catherinettes ,mais au bout du compte ce fût finalement 6000 tarés ivres d’alcool , de drogue et de musique et déguisés pour la soirée Halloween qui déboulèrent provoquant une panique formidable et du hall d’entrée de l’hôtel il ne resta que des ruines ; c’était désormais de notoriété publique, le groupe et son public semaient la terreur sur leur passage.

Enchaînant les concerts de 5000 personnes avec les salles de 200 places les Dolls jouèrent dans tout le Midwest offrant leurs premières parties à des futurs poids lourds de l’industrie tels que Kiss ou encore Aérosmith.

Mais inévitablement selon un scénario tout tracé drogues et alcool entraînèrent très vite le groupe dans une rapide descente aux enfers.

Thunders et Nolan , notamment étaient totalement incontrôlables et comme on pouvait le craindre, cette tornade d’excès en tout genre et de débauche va très vite peser lourdement sur l’ensemble du groupe et compromettre leur avenir musical.

Leur second et dernier album portera un titre prémonitoire In too much too soon et malgré la présence de Malcom Mac Laren à la production ils terminent cet enregistrement laminés et usés et inévitablement le groupe implose en 1974.

Le chanteur David Johansen croisement de Mick Jagger et de Steven Tyler deviendra plus tard Buster Poindexter et tentera en vain une carrière solo de rocker-Crooner puis il essaya sans succès d’être acteur.

Sylvain Sylvain partit pour Los Angeles et produisit quelques groupes médiocres, Arthur Kane hérita d’une fortune familiale et s’installa en Californie.

Quant a Johnny Thunders et Jerry Nolan ils s’installèrent a Londres et formèrent les Heartbreakers, ils firent des tournées chaotiques , enregistrèrent un album mythique L.A.M.F (like a mother fucker) et surtout continuèrent a se défoncer jusqu'à ce que mort s’en suive.

Malcom Mac Laren partît lui aussi pour Londres ou il inventa quelques temps plus tard les Sex Pistols, résumé de l’attitude des Dolls, des riffs des Ramones et de la dégaine de Richard Hell (vêtements déchirés, épingles a nourrice) mais évidemment le monde n’était pas plus prêt pour les Pistols qui ne l’avait été pour les Dolls.

Avec le recul on peut constater que les New-York Dolls était un groupe hors du commun dont la beauté et l’authenticité venaient entre autres de leur capacité à rire d’eux-mêmes alors qu’ils étaient pourtant critiqués de toutes parts.

A l’image du titre de leur album testament -Too Much ,Too Soon les Dolls étaient effectivement excessifs mais surtout ils reflétaient les frustrations de leur génération et c’est sur leurs cendres que naîtront bientôt outre les Pistols mais aussi les Clash , les Ramones , Blondie , les Smiths les Gun’s & Roses et des milliers de groupes tous émus ,influencés et sensibilisés par l’intégrité et la vulnérabilité des poupées de New – York

Réussissant l’incroyable tour de force d’une reformation réussis plus de trente après leur séparation les Dolls rescapés nous ont gratifiés en 2004 (tout comme les Stooges) d’une performance totalement inouie et inattendue et, alors que l’on pouvait redouter a l’image des reformations ridicules entre autres des Pistols et autres Doors a une catastrophe qui ne ferai qu’écorner la légende , il n’en fut rien seul le décès d’Arthur Kane survenu quelques semaines après leurs retrouvailles endeuilla ces retrouvailles miraculeuses.

Du groupe d’origine il ne reste désormais que deux survivants David Johansen le chanteur , et Sylvain Sylvain le pianiste – guitariste au look inoubliable de ce groupe unique et éternel

 

The new York Dolls  stranded  in the  jungle


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08/03/2016

Heathen ( David Bowie 2002)

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Avant  le nouveau millénaire  Bowie  nous  avait  laissé  avec un album  en  demi teintes  ("Hours"- 1999) et on le  retrouve  en 2002 avec  "Heathen " un album , (le 22eme de  sa  carrière)  qui lui  ressemble et  qui se  décline en 12 titres  dont 3 reprises

c 'est par ailleurs au travers  d'une  de  ses  reprises  qu'il en profite  pour  glisser  un   hommage  au groupe texan ('the legendary Stardust cowboy) qu'il lui a  inspiré le nom de son personnage  légendaire Ziggy Stardust   ' et dont  il reprend  ici 'I Took a  trip on a  gemini  spaceship  ' un titre  de 1968

Au détour de  Heathen 'on  croisera  des invités prestigieux Pete Townshend (The Who) a la guitare  sur  ' slow burn ' Dave grohl  (Nirvana) a la guitare également sur la  cover  de Neil Young   ( I've   been  waiting for  you   ")

Autour du maitre  de  cérémonie  on  remarquera  une  poignée  de  fidèles  Carlos Alomar , tony Visconti  ou encore Mark Platti pour une succession de titres baignés dans un climat qui fait la part belle tant  aux  guitares qu'a  l 'électronique

L'album s'ouvre avec  une vraie merveille  'sunday  titre cosmique a l'ambiance envoutante suivi de l'excellente  reprise des  Pixies ( 'cactus  ') 

Certains titres s'envolent  très  haut  '"5:15 The Angels Have Gone" 'ou a better  future  ' portés par la voix en  apesanteur  de Bowie   nous  emmènent très loin  ' d'autres '  everyone  say  Hi!" 'ou  slip away '  tombent un peu a plat mais l'ensemble reste  excellent et de haute  tenue

Heathen  recevra  un  très bel  accueil tant public que  critique  et permettra  a l'artiste  de faire chavirer  les fans de toujours mais aussi de conquérir un public plus  jeune 

En 2002 a la sortie de Heathen  Bowie a  55 ans  et reste plus que jamais  un artiste  caméléon aussi inattendu  que passionnant , l 'écoute  de  cet  album le démontre totalement.

 

David Bowie    - cactus


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David Bowie   -  I took a  trip on a  gemini spaceship


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track-list

1)Sunday
2)Cactus
3)Slip Away
4)Slow Burn
5)Afraid
6)I've Been Waiting For You
7)I Would Be Your Slave
8)I Took A Trip On A Gemini Spaceship
9)5:15 The Angels Have Gone
10)Everyone Says "Hi"
11)A Better Future
12)Heathen (The Rays)

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05/03/2016

Le mystere John Belushi

john belushi

 

 

 

 Dans la Nuit du 5 au 6 mars 1982 le comédien John Belushi meurt d'une overdose et  devient    pour  toujours   un Blues  brother  éternel

la scène se passe au célèbre club de los Angeles le Roxy ou john fait la fête avec deux amis très proches ce soir la le premier s'appelle Robin williams ,le second Robert De Niro   et  ce   soir  la le blues brother a l'air  totalement explosé au yeux de tout le monde présent
Tout comme Jim  Morrison  mort dans sa chambre parisienne après une soirée au circus ,on retrouvera l'acteur dans sa chambre écroulé sur le sol en chien de fusil
pas de trace de bagarre ,pas de bouteille d'alcool ,pas de came ; ni encore moins de seringue pas même de médicaments alors on émet l'hypothèse d'une crise cardiaque mais il a seulement trente ans et cela ne semble pas être la cause de ce décès foudroyant
on trouvera dans un coin des résidus de poudre blanche qui après analyse se révéleront être un mélangé de cocaïne et d'héroïne appelé plus communément 'speedball' dans le jargon des camés.
quelques recherches sur le corps montreront des gouttelettes de sang au niveau du coude a l'intérieur du bras
le résultat est évident une mort  par  overdose mais John n'était pas seul et il ne s'est pas piqué lui même comme le démontre l'inclinaison de la marque de l'aiguille 

Devant  le  relais  des  medias  sur  cette  mort  tragique une jeune  fille  une jeune fille prénommée Cathy totalement inconnue des services de police et des stupéfiants se présente dans l après  midi au commissariat  local avec une seringue et la cuillère ayant servies au 'shoot' mortel
la mort fut déclaré accidentelle et Cathy condamnée pour homicide involontaire
plus tard elle se rétractera en avouant que des personnalités haut placées et connues du monde du spectacle l'avaient payée pour avouer sa présence aux cotés de John Belushi.
Cette affirmation ne fut même pas vérifiée par la police chargée de l'enquête qui classa rapidement l'affaire
les circonstances troubles et mystérieuses  des  évènements de  la  nuit du 5 au mars 1982  n'ont donc jamais etés véritablement éclaircies.


 

03/03/2016

The Pleasure Principle ( Gary Numan 1979)

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Septembre 1979  Un certain David Bowie   vient  de  sortir  ' Lodger  '   troisième  volet  d'une  trilogie inoubliable   ,trois albums  historiques  enregistrés  entre   Berlin ,  Paris (château d' Herouville) , et New  York

héritier  d'une  culture rock allemande  ( Neu !   et   surtout  Kraftwerk ) Bowie qui  s'apprête  a  enregistrer  'Scary Monsters ' est  plus que  quiconque a l 'aube  des  années 80 une référence  incontournable pour le monde  artistique

 

Gary Numan est comme Bowie  un Londonien  , plus jeune  d'une  dizaine  d'années que  son idole il a  enregistré  déjà  deux albums  avec  un groupe appelé Tubeway Army , le   single  'are friends  electric ? "en 1979 sera  leur  seul  gros  succès  commercial

 

'The Pleasure principle  ' est donc le premier  album  solo  de Gary Numan

on y  retrouve  l' ADN  de la  trilogie  de Bowie mais  aussi   des  influences  nettes  proches  du Iggy  Pop Periode  'the idiot  '  (1977) ou Joy Division  ('Unknow pleasures'   est  sorti quelques  mois  auparavant  et a laissé  des  traces   audibles)

Baigné  d'une  Ambiance surréaliste, froide  et  claustrophobe  ce  disque  que l on  peut  considérer a juste titre comme   l un  des  disques  fondateurs  de l électro moderne  s'avère fascinant de bout en bout.

le climat  hypnotique , étouffant  influencera toute  une  generation de  groupes   (Dépêche Mode en tête ) qui vont user leurs  oreilles  a écouter  cet  album somptueux

l 'album  porté par le   single  'Cars ' sera  un  énorme  succès  et prendra  la première  place des  "charts  " anglais

le titre  fait  référence a  un ouvrage  de Sigmung Freud  ' beyond  the pleasure of principles'  ( au dela du principe de plaisir) paru dans les années 20.

 

Gary Numan   -  complex


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22/02/2016

Last of the Country gentlemen (Josh T Pearson 2011)

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Album  crépusculaire  et  d 'une  intimité   touchante Last of the country gentleman  est l 'œuvre  d'un musicien  atypique  américain  Josh T Pearson ; échappé  de  son groupe  Lift  to  expérience Une formation remarquée   de la scène   pop folk  et coupable pour notre  plus  grand  bonheur  d 'un  disque  sublime en 2011 ' the Texas jerusalem Crossroads  '

Ici  le barde  texan nous livre un album   sobre, écorché  jusqu'à  l'os  avec  des longs  titres   plaintifs qui  s'ils n'engendrent  certes pas  l 'allégresse  nous  plongent  dans  un ravissement  total

disque  enregistré  en 2 jours  a Berlin  Last of the country gentleman est un  disque  aride  , apre  totalement  désenchanté et pourtant  dans  l'épure  de la musique dépressive  et hantée  de  Josh T Pearson la grâce surgit au détour de chaque composition

Disque  parfait  en  écouter  en  solo ,la nuit  tombée pour une communion musicale  avec  un authentique  artiste peu connu du grand public mais  furieusement idolâtré  par  de nombreux fans  qui chérissent  ses  chansons  comme  autant  de joyaux précieux

 

Josh T Pearson  - Thou  art  loosed


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19/02/2016

Monterey -juin 1967 - Le plus grand concert de l'histoire

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Juin 1967 fût la date choisie pour le festival pop de Monterey qui devait lancer officiellement le Summer of love grande fête hippie mise sur pieds et organisée grâce a Lou Adler (manager –producteur) Derek Taylor (publiciste anglais proche des Beatles) Alan Pariser (homme d’affaires) et John Phillips (leader du groupe The Mamas and The Papas et par ailleurs produit par Adler )
L’aspect international du concert était représenté par l’indien Ravi Shankar (grand maître du sitar) et par le trompettiste de jazz Hugh Masekela.
C’est grâce en partie a ce célèbre festival que le mouvement hippie fît sa mue ; d’un culte excentrique pratiqué par la jeunesse West-coast occidentale il devînt mode de vie pour toute la jeunesse blanche .

Ce festival allait se positionner en tant que repère musical et culturel d'une époque  en pleine mutation
Ce même mois de Juin 1967 les Beatles accouchaient du révolutionnaire Sergeant Pepper’s lonely heart club band , album dont on mesure encore aujourd'hui l'impact tandis que light my fire (The Doors) et A whiter shade of pale (Procol harum) entraient au hit parade américain.

 

Le festival de Monterey est considéré par beaucoup comme LE concert de l’histoire malgré une médiatisation moindre par rapport aux légendaires Woodstock et Isle de Wight.
Avec les prestations des Mamas & Papas de Simon & Garfunkel , des Byrds mais aussi de Country Joe & The Fish de Jefferson Airplane ou du Grateful Dead ce concert de Monterey pourrait déjà faire date mais les trois jours du festival furent a tout jamais marqués par quatre performances majeures, chacune pouvant être retenues comme l’événement de ce festival.


Otis Redding déjà idolâtré du public soul galvanisa la foule avec une intensité rendue plus poignante encore par sa mort dans un accident d’avion quelques semaines plus tard. 

Janis Joplin accompagnée du Big Brother Holding Compagny accéda ce jour au statut de star internationale (Comment pouvait-il en être autrement après sa version inoubliable de Balls & chains ?).

Les Who firent sensation et passèrent a cette occasion du statut de groupe –culte pour anglophiles a celui de grosse pointure du rock et enfin Jimi Hendrix présenté ce soir-là sur la scène par Brian Jones en personne brûla tout sur son passage tant au propre qu’au figuré puisque après un set mémorable il termina en mettant le feu a sa guitare et en la fracassant sur le sol.
La prestation d’Hendrix sera a tout jamais immortalisée dans un film réalisé par l’un des plus grands cinéastes rock de l’époque : D.A Pennebaker sous le titre Jimi plays Monterey .

malgré l'absence d'équipements convenables et les stocks (souvents gratuits) d'herbe , de LSD  et autres hallucinogènes en tout genres  le festival n'était pas gratuit  (entre 3 et  6 dollars) mais il n'y eût quasiment  aucune bagarre ,ni émeutes a tel point que le le jour du deuxième concert on renvoya une bonnne partie de l'effectif policier  tant le climat de ce festival s'annoncait pacifique
Malheureusement la maison de disques Polydor attendra presque vingt ans pour éditer les enregistrements complets de ce concert inoubliable.

C'est d'ailleurs assez étonnant car la couverture médiatique de l'époque fût assez soignée (presse -radios TV  -cinéma ) tout le monde entendrait parler de Monterey  point de départ et peut etre point culminant  d'un idéal philosophique qui va très vite a l'image de son leitmotiv  ("Peace & Love")  s'avérer utopique.

17/02/2016

Sam Cooke ,un Black au paradis

 

  Sam Cooke : Un Black  au paradis

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C’est un petit gamin black originaire de Chicago,il se prénomme Samuel  et comme beaucoup de gamins de son age il chante le gospel a l’église le dimanche
Entouré de ses huit  frères et sœurs et sous la surveillance de son père le révérend  Charles Cook  le petit garçon va bientôt  devenir l’une des voix d’une des meilleures formations gospel de l ’époque ‘ les Soul Stirrers’.
Les années passent ,la formation obtient de grands succès et une reconnaissance  dans le milieu  tres fermé du ‘Gospel ‘ Samuel qui a   écourté son prénom  est  devenu Sam  , il est maintenant le  chanteur ténor du groupe .

Il a 24 ans lorsque Bumps Blackwell  producteur de Little Richards le persuade de tenter sa chance en solo.
 Sam enregistre alors quelques titres parmi lesquels ‘you send me ‘ titre magique aux arrangements d’une beauté  et d’une pureté irrésistible , la chanson devient rapidement numéro 1  et se vend a 2,5 millions d’exemplaires.
Comme il fallait s’y attendre les soul Stirrers n’apprécient que moyennement l’escapade de leur chanteur leader et le contrat qui les unissait a Sam est rompu.
Nous sommes en 1957 et l’ascension  de Sam Cooke  semble  irréversible tant le talent  du gamin black de Chicago illumine la scène musicale de son époque , il ne reste cependant  au prodigieux chanteur que quelques années a vivre
Au début  des années 60 Sam Cooke , vient de signer chez RCA  il enchaîner une série de hits du calibre de chain ganghaving a party  ' '  twistin the night away’-bring it on home to me’ ou ‘shake’  -

Sur la face B de Shake  chanson  frénétique que reprendra a son compte un certain Otis Redding  il y une petite chanson qui va devenir immortelle.
Bien plus qu’une chanson  ce titre va devenir  un hymne visionnaire a l’image du   ‘blowin in the wind de Bob Dylan ou du ‘Dancing in the street’  de Martha & the Vandellas
Cette chanson  éternelle s’appelle ‘A change is gonna come ’elle  sera  pour   toujours  la chanson emblématique de la libération du peuple noir des ghettos .
Plus que toute autre chanson ‘A change is gonna come ‘ va synthétiser  la prise de conscience politique et sociale du peuple noir américain car l’époque est a la colère dans les ghettos  Martin Luther King  ou Malcolm X sont des héros ,l 'époque est  aux  marches silencieuses mais aussi aux discours – choc  et aux   prises de position radicales des blacks Panthers , c’est la  révolte  qui gronde.
 A Birmingham en Alabama  le shérif  lâche les chiens sur les manifestants  puis une bombe tue quatre écolières noires  la ville sera  re-baptisée Bombingham par le peuple noir  mais la cause du peuple noir sensibilise tout le peuple américain et la jeunesse en particulier et tous vont descendre dans la rue comme ils le feront quelques années plus tard pour protester contre la guerre au vietnam 

  Sam Cooke qui est devenu un grand artiste populaire incarne ce changement  .
Il est beau  ,chante comme un dieu  flirte un peu avec les radicaux des Panthers, s’affiche avec de jolies filles blanches , des gourmettes en or et une Ferrari rouge rutilante  , il côtoie un autre écorché vif  ,un certain Cassius Clay .
Sam Cooke  ne verra rien des changements tant attendus , il va mourir le 11 décembre 1964 dans des circonstances troubles , abattu de trois balles  de fusil et achevé a coups de club de golf par le patron d’un motel de L.A
Il aurait  , dit-on tenté de violer une cliente de l’hôtel après s’être introduit dans sa chambre.
Depuis on a extrapolé sur ces curieuses  circonstances  et on a évoqué une vengeance personnelle ou même un assassinat en règle a titre d’exemple du beau gosse de la scène Black .
On a retrouvé sur le siège de la Ferrari un livre ‘Muhammad speaks’ la bible du peuple noir ,ouvrage significatif du combat engagé par le chanteur  et on est en droit de penser que Sam Cooke s’intéressait peut être d’un peu  trop près a la révolution et aux Blacks muslins
Ce 11 décembre 1964  un ange est monté au paradis  ,son influence musicale est considérable ,  de Otis Redding  a Al Green en passant par Smokey Robinson ou Rod Stewart   qui reprendra having a party dans la majorité de ses concerts
A change is gonna come , les années ont passés et la chanson tout comme son interprète  sont devenus immortels et si les choses ont effectivement  changées malgré tout ce qui reste encore a accomplir  il est bon de  relire quelques lignes de ce chef d’œuvre visionnaire  de la Soul symbole musical du combat  et de la volonté d’égalité du peuple noir .
On sait que les chansons ne changeront jamais le monde mais parfois elles peuvent servir de prise de conscience pour les hommes , Sam Cooke  s’est envolé il y bien longtemps déjà   rejoint  bientôt par Otis Redding  ,  Ray Charles ou Wilson Pickett  tout ces artistes qui en plus de livrer au monde des chansons éternelles  nous laissent a l’image de cette sublime chanson  des messages de paix et d’espoir

A Change is gonna come (traduction- extrait)

 
Je suis né près de la rivière
Dans cette vieille petite ville
Juste comme la rivière
J’ai toujours couru
Ca a mis du temps a venir
Mais je sais que ça va bientôt changer
C’était trop dur de vivre
Mais j’ai peur de la mort
D’être comme tous ces gars la haut
Derrière le ciel
Ca a mis du temps a venir
Mais je sais que ça va bientôt changer


Sam Cooke :‘a change is gonna come ‘

 


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Rattlesnakes ( Lloyd Cole & The Commotions 1984)

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 Lloyd Cole  & The Commotions - Rattlesnakes


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Lloyd Cole   avait  tout  pour   devenir l 'un des  artistes  essentiels  de  sa  génération ,  belle  gueule  , attitude  désabusée,  références  musicales ( Lou Reed ,Velvet ,DylanKinks) irréprochables , premier album  salué   par la  critique, belles    compositions  soignées  et  délicates pourtant  l  'histoire  a  depuis  prouvé  qu'il  restera   comme   l 'un  des oubliés  de la pop rock

'Rattlesnakes  '  premier  album  restera  son chef d 'ouvre  et même si   personnellement je trouve  que   le  troisième  'mainstream  ' (1987)  est a  mon  sens  aussi  bon , Lloyd Cole  &  the Commotions ne  fera  jamais  mieux 

Quelques  titres  se  détachent  a  commencer  par  le  fantastique  'are you ready  to be  unbroken ' mais  aussi  ( et  surtout  ) le  hit 'forest fire'   ,une chanson  qui  sera  utilisée  par  Philips   comme  support  musical  publicitaire  et  qui permettra  au  groupe  de  se faire  connaître  assez  rapidemment  par le  grand  public 

il faut également  mentionner  'rattlesnakes  '   ou  encore  'perfect  skin' ( formidable premier  single  du  groupe )   deux titres  se présentant  comme  deux petites merveilles de pop-rock

Guitares  envolées , paroles  romantiques ,  arrangements   et cordes  soignés , 'Rattlesnakes  ' est un disque  que l 'on pourrait  aisément   qualifier  de  bohème et qui reste  trente après  extrêmement  plaisant a  écouter  (ou a  redécouvrir)

 

Grand album des années 80 et première production réussie d'un  groupe  un peu injustement  oublié et  dont la personnalité  complexe  du leader  n' aura  certes pas facilité l 'explosion médiatique a laquelle a l écoute de  cet  excellent premier album  Lloyd Cole  & The Commotions aurait   pu largement prétendre.

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13/02/2016

Pretenders (The Pretenders 1980)

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 The Pretenders -  brass in Pocket


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Nous sommes  au  tout  début   des   années 80   ,la   vague  punk et post punk qui a déferlé  depuis 77  a  redistribué   les cartes du paysage musical  rock , la vague  disco  est passée par  la et on  a vu  apparaître   la vague  new  Wave  ,  beaucoup de  groupes  se  cherchent  une identite  et  les  genres musicaux  se  télescopent

Parmi  la  flopée de  groupes   que nous  allons  voir  apparaître  The Pretenders des son  apparition , va  bénéficier  d'une aura  ,d'une crédibilité rock   et  d'une reconnaissance  critique  sans  faille 

Formé autour  d'une ancienne rock critic  la  superbe Chrissie  Hynde   aussi magnétique que   vénéneuse et  véritable  âme  du groupe   The Pretenders  nous  arrive  d' Angleterre  (même  si Chrissie Hynde  est une américaine de l Ohio)

leur  musique   qui  réconcilie  rock et  new  wave  va instantanément  trouver des  milliers  de  fans

On  retrouve sur  ce  disque 'Brass in Pocket  '  tube  planétaire  paru   fin 79 mais  également  le fabuleux  'private life  ' et  sa  rythmique  reggae ( que  reprendra  de fort belle manière Grace Jones) ainsi que  'precious  '  le premier  single  du groupe

Jamais  mis  en  defaut  tout  au long  de  ce  disque  essentiel The Pretenders  se permettent même  une  reprise  osée   ' stop your  sobbing  ' un titre  composé   en 1964  par  Ray Davies    leader  des  Kinks  ( que Chrissie Hynde  epousera  en 1983 )

Je ne peut évidemment conclure  sans mentionner la double malédiction  qui a  frappé  ce  grand  groupe  deux  des quatre  membres présents   sur cet album vont  successivement  disparaître le guitariste  james Honeyman Scott (le  blond aux lunettes  de  soleil sur la pochette)  mort  d'une  overdose  de  cocaïne  en 82 suivi  par le bassiste Peter Farndon ( le  brun en  blouson de  cuir) mort  d'une overdose  d'héroïne  en 83

le quatuor présent  sur  ce premier  album  enregistrera ensuite   Pretenders  II en 1981  puis après la mort  des   deux  membres  fondateurs  le groupe continuera   sous  diverses  formations  mais  toujours    soudé  autour   du pilier Chrissie  Hynde ,  une   belle  carrière  jusqu'au  début  des  années 2000.

 

The Pretenders  stop  your  sobbing


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track - list

  1. Precious
  2. The Phone Call
  3. Up the Neck
  4. Tattooed Love Boys
  5. Space Invader
  6. Wait
  7. Stop Your Sobbing
  8. Kid
  9. Private Life
  10. Brass in Pocket
  11. Lovers of Today
  12. Mystery Achievement

 

 

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12/02/2016

Un Soir comme un autre au Fox Theater de Detroit

 

 jazz,billie holiday

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes en 1938 a Detroit  au Fox theater , c'est un lieu réservé au public blanc bien évidemment  mais les artistes qui s’y produisent sont  presque toujours noirs.

Ce soir la  c’est le grand orchestre d’Artie Shaw qui se produit  et  la chanteuse qui l’ accompagne  n’est pas encore devenue l’une des plus bouleversantes et des  plus  incroyables voix de son temps .

 

elle  a  23 ans et pourtant déjà elle a passé des milliers d’heures  sur les  scènes des clubs de jazz et de blues  , c’est  une  fille de couleur , évidemment mais sa peau  évoque plutôt celle d’une métisse  et alors qu’elle s’apprête a entrer en scène le directeur du théâtre  intervient  honteusement scandalisé ‘ la chanteuse a la peau trop claire pour chanter avec un orchestre composé exclusivement  de noirs ' la clientèle pourrait s’offusquer  s'inquiète  t'il , alors la  jeune chanteuse retourne dans  sa loge  pour s’assombrir le teint a grands renforts de maquillage.  

Sait-elle déjà qu’elle aura bientôt le monde du jazz et du blues à ses pieds ?

Sait elle qu’elle incarnera bientôt  l’image absolue de la chanteuse de jazz  et qu’elle sera avec une poignée d’autre une artiste éternelle ?

La  chanteuse qui monte sur la scène du Fox theater ce soir  la ne pense  pas a tout  cela et  n'imagine même pas ce  qui l 'attend  dans les années qui vont  suivre   

Ce soir de 1938 , cette  jeune artiste  contrainte  de  renforcer  sa négritude  pour faire plaisir  aux  blancs    s’appelle  Eleanora Harris  ,  cela ne vous évoque rien et c’est normal car le monde la découvrira  bientôt  et se souviendra  d’elle sous le nom de Billie Holiday.

 

 

 Billie Holiday :  Stormy weather


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10/02/2016

Self-Portrait (Bob Dylan 1970)

 

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Dylan is Dylan  oui ! vraiment ce type est unique a tout point de vue , même quand il sort en pleine révolution post hippie woodstock un disque comme 'self -portrait ' ,un album a contre courant  et a des années lumières des productions de l'époque , OUI Dylan est unique ou peut être bien  malin ou désabusé ou tout çà a la fois (allez donc savoir!) car  il s'applique sur cet album ( son dixième et son second double album après la révolution 'blonde on blonde ') a tout faire pour déstabiliser , interpeller,  déranger et mieux brouiller les pistes

Malgré  tout ce qui a été dit , pensé , écrit sur self portrait '" souvenons nous  du  désormais  célèbre what is this  shit  ?' (qu' est ce que c'est que cette  merde ?) dixit le célèbre greil Marcus  dans le magazine '  Rolling stone' a la sortie  du disque en Juin 1970, Self Portrait  est une  œuvre  majeure

détesté  , vilipendé, vomi , rejeté   , flingué par les critiques de l’époque ce ' Self portrait '  est aujourd'hui un classique qui a tout sa place parmi les oeuvres importantes du Zim 
Au final les seuls titres incongrus pour moi sont les 4 extraits 'live ' de 'l'isle de wight 'qui n'ont pas leur place ici .
les Dylanophiles tatillons  et  puristes diront que ce  justement sont ces 4 titres qui sauvent l'album (avec deux inédits " Mighty Quinn "et "Minstrel Boy") mais je persiste a trouver leur présence incongrue (les 4 'live ' ne sont même pas des "bonus" et  de plus ils  sont placés au hasard entre les autres chansons de ce disque )
Parmi les curiosités citons les reprises (' the boxer ' 'let it be me ' 'blue moon ') Dylan ose tout se moquant totalement de ce que peuvent penser les critiques et le public ,le génial troubadour barbouillant même en cinq minutes chrono une pochette hideuse comme pour davantage encore creuser et enfoncer le clou sur sa vision personnelle (et égocentrique) de la liberté artistique

 

Bob Dylan   the  boxer


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Doolitle ( Pixies 1989)

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 Pixies    -      Monkey Gone to  heaven


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Pixies  - Thame 


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track listing

1- Debaser / 2- Tame / 3- Wave of Mutilation / 4- I Bleed / 5- Here Comes Your Man / 6- Dead / 7- Monkey Gone to Heaven / 8- Mr. Grieves / 9- Crackity Jones / 10- La La Love You / 11- No. 13 Baby / 12- There Goes My Gun / 13- Hey / 14- Silver / 15- Gouge Away

 

Un  an  après le missile  venu de nulle  part  ( "Surfer  rosa"  en 1988 ) Pixies livre  avec ' Doolitle '  ce que beaucoup considèrent comme l album  de rock indé  parfait et  définitif.

Chroniquer  cet album  25 ans  après  sa  sortie  nous met  devant une évidence absolue,  celle d 'être ici en présence  d'un chef d œuvre car 'doolitle ' et sa furia dévastatrice  n 'a pas  pris une ride  au contraire  même  il s 'est bonifié  avec les années

classé Deuxième meilleur album de tout les  temps par  le NME au début des  années 2000 ( excusez  du peu!) l 'album  est produit par Gil Norton   qui remplace  le dejanté  Steve Albini aux manettes

La  bande  de  fous furieux  venue de Boston est réunie autour du leader  Frank Black   (guitare  et chant) auto proclamé  génie musical du rock  (il écrit et compose  la  totalité  des 15 titres de  l album) se compose  de Kim Deal  (basse   et chant) , Joey Santiago  (   guitare  et  chant) et  David Lovering  ( batterie)

Disque référence  Doolitle et son  approche radicalement punk  rock sera  revendiqué  comme  l'une  des  principales    de  futurs  formations  majeures (  Nirvana, The Smashing  Pumpkins  ou  encore  PJ Harvey )

de 'Debaser  '  et  son intro monumentale  transcendée  par la  voix littéralement  possédée  de Frank Black  aux 1'55"   'de ' thame  '    ,  folie punk rock en  apnée totale , de 'monkey gone to heaven  ' a ' gouge  away ' sans  oublier les curieux  ' silver  ' ou  ' Mister  grieves ' ou encore le démentiel   ' Crackity Jones  '  objet  sonore  punkoide  et  dévastateur tout  ici est radicalement rock 'n roll , toujours  ici est jouissif , tout  ici est exceptionnel.

 

Voix , musique , utilisation  des  sons , distorsions,  larsens ,  tout  ici est baigné du genie  d' un  groupe  livrant au monde le temoignage  musical  de leur talent  , celui  aussi  d 'une  époque de  transition qui verra  l 'émergence  de groupes  qui vont  composer le paysage musical et  culturel  des années 90

Trop de  Génie , trop  de talent(s) hélas ,  est synonyme parfois  d'un lourd  handicap a porter ,  en effet  Pixies   ne  retrouvera  jamais la grace punk rock  et implosera  une poignée d'années   la sortie  de cet  album historique .

Implosé  en 1993 Pixies  se  reformera  en  2004  avec un franc  succès mais les choses ont  changées  et leur place sur la  hiérarchie  mondiale  n 'est plus  aussi fondamentale 

Dans un monde parfait  Pixies  auraient du connaître  une consécration a échelle planétaire   du type Nirvana  ou Radiohead , il n en fut rien malheureusement   (ou heureusement) l'égo surdimensionné de Frank Black  , les divergences  internes (  inévitables ) au sein de la  formation ,les projets personnels  de  chacun  (' the martinis  '  '  the breeders ' ) ont très vite condamner le groupe  qui laisse avec 'Doolitle  '  une copie parfaite,  et un précieux  moule rock 'n roll   ou  quantités  de  groupes vont  année après année  puiser avec plus  ou moins de  réussite leur  inspiration.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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06/02/2016

The B-52 's (The B-52 'S - 1979 )

 

The B 52's    _ planet claire

 
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Dans la famille Culte  au rayon  des  'drôles d 'oizos'  ils  sont  a coup sur le podium

En 1979 trois garçons et deux filles surgis de nulle part débarquent sur la planète terre avec dans leur bagages le rock martien, une musique venue d'ailleurs, complétement loufoque ,extravagante et totalement originale.
A première vue on pourrait parier qu'ils sont originaires de New-York et qu'ils se sont formés sur les bancs d'une quelconque arty-school mais les clichés ont la vie dure car les B52's  nous arrivent tout droit d'Athens en Géorgie , la ville qui a donné naissance a deux grands artistes soul Otis Redding et James Brown mais aussi a l'un des plus importants groupe de ces dernières décennies :R.E.M.
le second cliché dont nos cinq allumés auront du mal a se débarasser concerne leur nom de groupe et si on imagine qu'il évoque les avions americains de la seconde guerre mondiale tristement rendus célèbre par le largage sur Hiroshima et bien on se trompe encore puisque la référence B52's est le nom donnée dans le sud des Etats -Unis aux coiffures-choucroutes des filles ,il suffira d'ailleurs de voir la dégaine hallucinante et les coiffures de Kate Pierson et Cindy Wilson sur la pochette de ce premier album pour s'en rendre compte


Ce premier album sans titre et baptisé l'album jaune va devenir objet de culte tant chez les nightclubbers que sur les campus américains friands de tout ce qui peut s'écouter hors des sentiers battus et le groupe fort d'une expérience scénique dans les haut lieux du pavé de la grande pomme (le max's kansas , le CBGB's) et armé de singles imparables et terriblement dansants 'planet claire ' 'rock lobster' 'dance this mess around'  va devenir le chouchou d'un mouvement pop- new wave alors en pleine explosion.


Ils débarquent avec une seule intention celle de faire danser , ils s'éclatent et nous avec ;pas de messages , pas de second degré , leur son est résolument novateur en grande partie grâce a l'utilisation d'instruments plutôt rétros ,les deux chanteuses aux voix et aux cris stridents font un travail vocal surprenant et donnent a l'ensemble un résultat irrésistible
leur second disque wild planet(1980) qu'on surnommera aussi l'album rouge par opposition au premier sera moins surprenant et légèrement plus conventionnel mais les 9 titres feront le bonheur des clubs de la terre entière ; par la suite ni Party- mix (1981) , ni Mésopotamia(1982) pourtant produit par David Byrne et encore moins Whammy! (1983) ne rencontreront de véritables succès.

En 1985 pendant l'élaboration de leur 6ème album Boucing off the satellites(1986) le groupe va perdre son guitariste Ricky Wilson qui meurt du sida  on pense alors que c'est la fin pour les B52's mais ils feront leur retour en 1989 avec un album plutôt réussi Cosmic thing qui porté par un hit mondial 'love shack ' rencontrera un certain succes cependant la musique proposé alors par le groupe n'a plus grand chose a voir avec la pop d'avant -garde et révolutionnaire de leurs débuts .


Quand on regarde aujourd'hui la carrière de ce groupe hors normes on se rend compte qu'ils ont payés très cher le culte voué a leur mythique premier album car longtemps les B52's seront considérés comme le groupe d'un seul album , ce fameux album jaune véritable O.V.N.I discographique qui quelque part entre Devo et Talkings Heads a sa place dans toutes les discothèques et s'écoute plus de 35 ans après avec un plaisir sans retenue.

 

 

 

 

The B-52'S  - Downtown


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05/02/2016

Automatic for the people (R.E.M 1992)

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paru  deux ans après l explosion médiatique planétaire  du groupe  ( l album 'out of time  ' et  son  méga hit 'losing my religion ' )Automatic for the people  est un disque  qui est devenu au fil des ans le disque  référence  du groupe  de Michael Stipe.

On savait le groupe  capable   notamment  depuis l'excellent album Murmur  (1983) de livrer  des  disques complets et aboutis mais grâce a ce disque fondamental  (classé dans les 40 meilleurs albums de tout les  temps par le magazine Rolling Stone )R.E.M va acquérir  une  stature internationale  et se positionner  parmi les  groupes  essentiels de  son  époque

disque habité, sombre , avec une tendance nette a l'acoustique l'album qui  prend ses  distances  avec le son plus pop rock des précédents  albums propose des  textes  mélancoliques  , parfois  graves et un climat général mélancolique et obscur

Porté par 3 'singles 'de haute facture   le merveilleux  'drive  ' et les  deux désormais  classiques absolus que  sont   ' nightswimming  et ' everybody hurts  ' automatic for the people  fait  aujourd'hui figure  de disque emblématique de son époque

un  grand album malade et désabusé  ,  entre nuit et brouillard  incontestablement le chef d œuvre définitif  de R.E.M

 

 

R.E.M    Nightswinmming


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Titres de l’album

  1. Drive – 4:31
  2. Try Not to Breathe – 3:50
  3. The Sidewinder Sleeps Tonite – 4:06
  4. Everybody Hurts – 5:17
  5. New Orleans Instrumental No. 1 – 2:13
  6. Sweetness Follows – 4:19
  7. Monty Got a Raw Deal – 3:17
  8. Ignoreland – 4:24
  9. Star Me Kitten – 3:15
  10. Man on The Moon – 5:13
  11. Nightswimming – 4:16
  12. Find the River – 3:50

 

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