20/03/2016
Biophilia ( Bjork 2011)
A l'évidence en parcourant les commentaires et critiques de Biophilia la presse (spécialisée ou non) et le public sont partagés
Ce Disque suscite tour a tour c'est selon , rejet total ou encensement et c'est pourquoi malgré tout ce qu'on pourra écrire une chose est incontestable il suscite dans le monde culturel intérêt , curiosité et ne laisse personne indifférent
Abordons donc 'Biophilia '11 ème album de cet artiste hors normes, on traduira 'biophilia ' le titre donné a cet album par 'l'amour de tout les êtres vivants ' Bjork ayant voulu placer ce thème au centre de son disque " Biophilia célèbre la façon dont le son est présent partout dans la nature. Il explore l’étendue infinie de l’univers, des systèmes planétaires jusqu’à la structure atomique." déclarait par ailleurs Björk au sujet de Biophilia. tout un programme donc mais est ce de la musique ? de la physique ? Serons nous pauvres mortels assez intelligents et assez évolués pour comprendre le message universel et mulitimédia de Bjork ?
Mais je sais aussi par expérience que les bonnes intentions de quelque nature que ce soit , que l'avant gardisme, l 'utilisation aussi revolutionnaire soit elle des nouvelles technologies , oui tout cela ne fera JAMAIS ni un grand disque ni une grande oeuvre
Le paquet proposé ici par Bjork est bien ficelé autour de thémes pompeux ? l 'infini , la planète, les atomes , l' écologie , L'universalité bref n'en rajoutons plus mais si bien emballé soit il son paquet n'est en réalité qu'une boite vide
En écoutant 'biophilia ' on se demande plage apres plage qu'en est il des émotions , de la musique a proprement parler , des mélodies, des harmonies ?
peu ou pas grand chose au final car Bjork oublie (volontairement) les ' minuscules ' auditeurs terriens qui écoutent a l'autre bout de la chaîne le résultat de ses divagations cosmiques et prétentieuses
L’album fanfaronne Biophilia 'étant principalement été composé à partir de Lemur customisés (des écrans tactiles interactifs ) Bjork utilisant également des instruments a vent hybrides d'une nouvelle ère aux noms de baptêmes volontairement complexes ( gameleste, Sharpsichord, pendulharpe )
Alors devant une telle débauche d'énergie pour proposer une nouvelle musique (une musique du futur?) , on écoute très attentif et un peu médusé ce disque pas tout a fait comme les autres
10 titres et 50 minutes plus loin de 'moon ' a ' solstice " on a une profonde impression de chaos géneral , d'un fourre - tout indigeste et complexe , certes la voix de Bjork reste toujours un régal a entendre mais c'est plutôt la déception et l'incomprehension qui prend le dessus
Convaincu que beaucoup aimeront je n'ai aucun problème pour critiquer severement 'biophilia ', en effet depuis 'Medulla '(2004) je trouve les disques de l'islandaise décalés, et pour tout dire répétitifs et monotones
je preferais nettement la folie musicale qui l'habitait dans les années 90 (Post - 1995) -(Homogenic -1997) a cette surenchère technologique qui a mon sens étouffe son talent et a laquelle je demeure insensible.
Bjork - cosmonogy
chronique - homogenic (1997)
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2006/12/19/bjork-...
chronique Volta (2007)
http://jimboland.hautetfort.com/tag/volta
16:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Écrire un commentaire