04/02/2016
Rock n' roll animal (Lou Reed -1974)
Nous sommes en 1973 et Lou Reed qui vient de livrer coup sur coups deux albums studios mythiques (transformer et Berlin) est devenu l'incarnation vivante de l'artiste dégénéré et décadent, son allure de zombie et son look terrifiant (maquillage noir -cheveux rasés bracelet de cuir clouté) , son mode vie extrême (alcool -drogues dures et médicaments) font de lui l'icône de toute une génération de paumés .
squelette ambulant plus mort que vivant il enregistre le 21 decembre 1973 cet album live qui va rentrer dans la légende
5 titres (dont 4 du velvet underground dont Lou s'est pourtant définitivement détaché ) 5 titres absolument fantastiques
épaulé par deux guitaristes (steve Hunter et Dick wagner) a qui le chanteur laisse libre cours d'exercer leur talent Lou va égrener et décortiquer dans l'ordre sweet jane (après une intro inouïe)- heroin - white light white heat - Lady day - et conclure par rock'n roll
5 titres point barre (en fait la suite de cette prestation sera sorti par RCA en 1975 sous le titre de " Lou Reed live" ( 5 titres c'est peu et pourtant cela suffit pour faire de ce disque une tuerie totale une référence absolue en matière de disque Live (l'incroyable version d'"Heroin " étirée sur près de 13 minutes et décortiquée dans une ambiance limite jazzy puis d'une violence de métal brut justifie a elle seule l'achat de cet album
un album qui pour ma part s'est révélée déterminant dans ma vision du rock ,écouté pour la première fois a 16 ans sur la radio cassette déglinguée d'un routard du coté d'Avignon un disque important pour ne pas dire essentiel certainement l'un des 4 ou cinq meilleurs live de toute l'histoire du rock
Lou Reed - sweet Jane
21:52 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lou reed
27/01/2016
Forever changes (Love - 1967)
Love - A house is not a motel
C'est un groupe maudit quasiment méconnu et qui a raté son rendez-vous avec l'histoire . A l'écoute de ce disque sublime on peut se rendre compte de l'étendue du talent d'Arthur Lee, piece maîtresse de Love et génie définitif de la pop psychédélique . Signé par le label Elektra qui décrochera bientôt le jack-pot avec The Doors ( une signature de contrat que l'on doit a Arthur Lee qui fit l'éloge de la bande a Morrison a Jac Holtzman, le big boss du label . Que dire de ce disque qui est le troisième de la courte discographie de Love groupe typique du sunset strip californien et que l'on pourrait situer situe pile a mi chemin entre the Byrds et The Doors sinon que les arrangements sont somptueux , les trouvailles musicales étonnantes , parfois inouïes ( trompette, castagnettes) que la voix d'Arthur Lee (et celle de brian Mc Lean ) est magique et qu'il est difficile d'expliquer cette délicieuse sensation de voyage, de décollage et d'incroyable transparence que l'on ressent a l'écoute des titres majestueux qui compose 'forever changes '
Oui en somme ce disque est un miracle , une oeuvre totalement solaire et radieuse qui va devenir au fil des années un disque culte , une oeuvre de référence pour tout le psychédélisme anglais (Pink Floyd en tete) qui va trouver la , une source d'inspiration évidente , une chose dont ni Arthur Lee ni les autres membres de Love ne tireront profit puisque déjà miné par la spirale des drogues dures le groupe qui de plus refuse de s'éloigner de Los Angeles va s'auto détruire et se désintegrer en quelques années nous laissant pour toujours en héritage ce disque miraculeux d'une beauté époustouflante .
Forever changes que l'on retrouvera toujours bien placé dans les classements des plus grands disques de tout les temps ( a la sixième place pour le New.Musical.Express , excusez du peu ) reste aujourd'hui encore un trésor caché qu'il faut faire l'effort de découvrir et qui s'imposera a vous comme une évidence .
11:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : love, forever changes
17/01/2016
Discographie des années 2010
Pour faire suite a ma sélection seventies, eighties, nineties et celle des années 2000 , je propose ma discographie sélective (toujours en 12 albums ) des années 2010 a savoir une période couvrant la décennie 2005 - 2015
The Black angels - Passover ( 2006)
Passover est un disque qui vous tombe dessus comme une bombe , comme un coup de massue sonore nous sommes ici face a un disque fulgurant , violent ,intense d'une puissance monstrueuse.
The Black Angels (le nom est un hommage a 'the black angels death song " mythique chanson du premier album du velvet underground) est donc la dernière petite merveille ,une merveille non pas venu de New York ou de ses faubourgs mais d'Austin au Texas. "Passover" leur premier album malade et vénéneux comblera d'aise tant les fans transis de Cold Wave que tout les fondus de l'Underground,tout ceux qui continuent d'encenser le son crade et sale et les guitares distordues .Petits frères d'armes des Black rebel motorcycle club , fils spirituels des Stooges élevés au biberon Velvet, on notera aussi chez eux une touche très Morrisonnienne dans la voix du leader Christian Bland . "Passover" c'est donc douze missiles brûlants balancés avec une furia toute contenue et une folie presque palpable. On pensera aussi , outre les références déjà citées plus haut a joy Division (notamment sur l'hypnotique "the sniper at the gates of heaven ") ou encore a Brian Jonestione Massacre . Mais au delà des inévitables (et louables) inspirations The Black Angels nousproposent un rock pur jus débarrassé d'artifices superflus et d'effets d'une quelconque nature . ici c'est noir , ici c'est glauque ici c'est malsain et pour en être convaincu glissez donc "Passover " dans la platine , mettez le volume a fond et dégoupillez 'young men dead"premier titre qui ouvre l' album et donne immédiatement le ton et même si quelques titres sont un peu en deçà ( "bloodhounds on my trail ") , la grande majorité ("manipulations ' " call to arms " "the first vietnamese war" " better off alone " sont totalement envoûtants et vous laissent des la première écoute sur le carreau.
Pour info signalons que le groupe s'est non seulement inspiré d'un titre du velvet Underground (The black angel's death song) pour son nom de scène mais que leur logo rend également hommage a Nico (vous avez dit culte?)
Arcade Fire - the neon bible (2008)
sorti 3 ans après le merveilleux ' Funeral ' album majeur qui avait propulsé Arcade Fire sur le devant de la scene et fait du groupe canadien un groupe instantanement 'culte ' voici la bande de Win Butler de retour avec un disque ambitieux moins brut et plus sophistiquée que leur précédent mais totalement fascinant et envoutant
enregistré dans une église du Québec spécialement achetée et aménagée par le groupe ' Neon bible ' (titre référence au premier livre culte de John kennedy Toole) est porté par 4 titres fabuleux ( " No Cars Go" , "Keep the Car Running" ," Intervention" et" My Body Is a Cage") qui demontrent toute la palette des multiples talents de ce groupe qui deviant après seulement deux albums et en quelques années un des groupes essentielles du rock contemporain
Charles Bradley - victim of love (2013)
ce disque attachant, parfois bouleversant est celui d'un rescapé , d'un survivant de l'amerique des laissés pour comptes , des oubliés du rêve américain
revenu des pires galères , de la misère et d'une vie de souffrances Charles Bradley livre a 65 ans son second album (le premier 'no time for dreaming ' obtint en 2011 un succès plus confidentiel )
'Victim of love ' fait apparaître sur le devant de la scène un homme usé qui aura toute sa vie revé de chanter et qui finalement après une vie de labeur et bien des désillusions va faire de son reve une réalité.
Fasciné et bouleversé a 14 ans par un concert de James Brown a l 'Apollo théâtre de New York Charles Bradley aura baladé sa carcasse a travers le pays entre chansons et boulots divers pendant des décennies
La passion de la musique toujours chevillée aux tripes il aura même, la cinquantaine bien passée gagné sa croûte en singeant son idole sous un pseudo évocateur 'Black Velvet ' avant de voler enfin de ses propres ailes a l-aube des années 2010
ce disque rutilant , efficace et totalement 'revival 70' nous met assurément du baume au coeur et des fourmis dans les jambes.
Les cuivres ,le groove , la voix tout ici est sans artifice et sans chichi , tout ici est d'une authenticité palpable
'Victim of love ' qui délivre ses onze titres tous d'une impeccable sinçérité est un régal dont il ne faut absolument pas se priver
the XX - The xx (2009)
C'est un album arrivé chez moi par hasard , emprunté a la médiathèque par ma fille j'ai commencé a entendre et a tendre l'oreille quand elle le passait dans sa chambre et très vite l'album a quitté sa platine pour la mienne
Quelques recherches m'ont très vite renseigné sur ce premier album fracassant .The XX (comment prononce t'on d'ailleurs le nom de ce groupe ? -Double XX, THE X , XX ?) , c'est au final sans grande importance car l'essentiel est dans le plaisir de l'écoute de ce disque a la mystérieuse pochette , une musique sombre, profonde , une musique qui réussit une alchimie parfaite des genres ( Pop, New Wave , Cold wave, Electro)
Le groupe originaire de Londres existe depuis 2005 et se compose de Romy Madley Croft (chant, guitare) ;Oliver Sim (chant, basse) et Jamie Smith (clavier électronique, boîte à rythmes)
Après avoir provoqué un "buzz" sur le net The XX va exploser notamment grâce au plébiscite du NME qui va les encenser et de ce fait leur premier album va se classer a la troisième place des charts anglais. Les premiers 'singles' vont s'enchaîner 'basic space ' puis crystallised ' ' VCR' " Islands" avec toujours de superbes intro qui nous font lorgner du coté du The Cure millésime 1980 des Cocteau Twins ou encore de Young marble giants groupe culte météorite (1978-1981) de la scène britannique.
Le groupe nous montre déjà avec ce premier album l'étendue de son talent car il ne se contente pas de proposer un 'revival ' new wave" il nous offre aussi un savoureux mélange electronique et mélodique avec des titres envoutants portés par les voix de Romy ou de Sim qui chantent tour a tour sur les onze titres de cet album superbe et bluffant
Cat Power - the greatest (2006)
Ce Disque est paru tout juste a temps pour figurer dans la décennies concernée par ce post (2005-2015) , en effet ' the greatest ' ( non ce n 'est pas une compilation ! ) est paru en janvier 2006
il est le septième album de la prolifique Chan Marshall Alias Catpower qui propose ici un album qu 'on peut aisément qualifier comme étant celui de sa maturité musicale ( elle a 34 ans a la sortie du disque)
non contente de nous avoir émerveillé il y a trois ans déjà avec un splendide crève-cœur minimaliste (You Are Free), elle revient avec un album sombre, intense qui puise ses racines dans la musique qui l 'aura toujours fascinée , celle de la musique noire américaine héritée d 'Al Green et des musiciens de cette époque qu'elle a pu côtoyer dans les confins d'un studio de Memphis pour y accoucher de ce septième joyau.
Folk râpeux teinté gorgé d'une soul généreuse, mélange d'intimisme et de sensualité Bouillonnante , la voix (déjà) usée et triste de Chan Marshall nous balade et nous transporte tout au long des douze plages de ce disque profond et émotionnel
disque hanté 'the greatest ' s 'affirme comme un des albums essentiels de la décennie 2005-2015 ,un disque référence l 'œuvre aboutie d'une artiste fragile , entière et passionnée.
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Dominique A - Vers les lueurs (2012)
en 2012 en toute discrétion l'ami Dominique A nous offre un cadeau magnifique pour célébrer ses vingt années de carrière.
Son dixième album solo " vers les lueurs ' succède au confidentiel 'la musique ' (paru en 2009). Toujours étonnant , toujours écorché et toujours hors des sentiers battus bien loin de l'agitation médiatique et des matraquages radios habituels de la variété française Dominique A avec cet album majeur tutoie gentiment les anges et se moque et des modes et des tendances il fait de la chanson française et il en fait avec talent .
A mon sens 'vers les lueurs ' est son album le plus radieux et le plus abouti depuis le désormais classique 'la mémoire neuve ' qui l'avait révélé en 1995 , ce nouvel album explose et irradie de simplicité et de finesse
et puis c'est aussi en écoutant les titres de ce disque lumineux et solaire que j'ai eu comme une evidence une révélation oui ! ce type chante admirablement bien , sa voix sur la majorité des chansons de cet album est posée avec une justesse et une perfection totale mettant en valeur des textes d'une grande beauté
De plus , Le nantais s'est entouré ici d'un quatuor à vent (flûte, hautbois, basson, clarinette, ). qui donne a ses textes un climat étrange et envoûtant
Rien a jeter ce disque indispensable qui deviendra je pense un disque charnière dans une carrière sans écueil , toujours intense , toujours délicat , jamais prétentieux Dominique A se pose ici en héritier d un Manset a la recherche comme lui de mélodies a la fois limpides et complexes
Nick Cave & the bad seeds - Push The sky away (2013)
Quinzième album de l'australien ,et le premier sans Mick Harvey son complice de toujours Push the sky away s'impose comme un des grands crus de l 'australien Nick Cave and the bad seeds
On est ici incontestablement face a un album de la trempe de' the boatman's call '(1997) ou ' the murder ballads '(1996) deux disques références dans la discographie de cet immense artiste
Des les premières notes de We No Who U R on est sous le charme de cet album qui sonne différemment des productions de ces dernières années.
Débarrassé de toute agressivité rock , cet album respire une certaine forme de sérénité et de d'apaisement
Enregistré dans le sud de la France Push the sky away est un disque court (9 titres) mais lumineux de bout en bout
Il met en avant la voix fascinante de Nick Cave , en crooner de luxe dans un style proche de Johnny Cash ('The man comes Around en '2002) ou dans l 'esprit d'Iggy Pop ('Avenue B ' en 1999) le chanteur est tout au long de cet album époustouflant et irradie de sa classe solaire ce disque presque minimaliste tout en noirceur et violence contenue.
Un album quelque peu inattendu qui enchantera tant les fans de l'australien que tout ceux qui aiment les voix chaudes et les belles mélodies, un disque que l'on peut qualifier sans aucun doute comme celui de la maturité.
Amy Winehouse - back to black (2006)
Ovni incontournable de la décennie écoulée , album devenu mythique , 'Back to black ' est un bijou absolu de soul musique transcendé par une chanteuse hors pair qui va malheureusement voir son destin la rattraper pour la faucher en 2011 , une poignée d'années après la parution de ce disque magique qui sonnera comme un testament musical
tout a été dit , écrit sur Amy Winehouse (voir le film documentaire 'Amy ' d 'Asif Kapadia en 2015), il nous reste désormais de ce météore deux albums dont ce 'back to black ' vendu par palettes et qui nous éblouit encore a chaque écoute par la grâce , le talent , la voix , l intensité quasi dramatique de l interprétation de cette artiste inoubliable.
Christine & the Queens - Chaleur humaine (2014)
encore un Ovni ou plutôt un OSNI (un objet sonore non identifié)
Chaleur humaine ( quel beau titre!) l 'album de Christine & the Queens qui fait tout , absolument tout ( elle écrit, compose , et travaille sur les arrangements ) sur ce disque incroyable nous arrive au début de l 'été 2014
rarement un disque ne m 'aura paru des la première écoute , aussi novateur, aussi culotté ,la ténébreuse et mystérieuse rouquine frappe un grand coup avec ce premier album qui puisse son inspiration a la fois chez Laurie Anderson , David Bowie ou chez Klaus Nomi
des textes énigmatiques jamais pompeux, des mélodies , des envolées , des paris osés pour un disque chanté en anglais , en français et même en italien , un moment de grâce absolue avec 'Paradis perdus ' mash -up hallucinant et gonflé des 'paradis perdus ' de Christophe et de heartless de kanye west
un disque soigné et travaillé (on retrouve les prémices de cet album sur les (déjà) excellents EP's "Miséricorde", "Mac Abbey" et "Nuit 17 à 52"
Chaleur humaine est incontestablement une réussite majeure de la scène française de cette décennie , un album mélancolique entre feu et glace, un disque incontournable et qui dépasse nos frontières
Melody Gardot - worrisome heart (2008)
un premier album sophistiqué entre folk et jazz et teinté de blues , un entrée fracassante dans le monde de la musique avec ' worrisome heart ' un album incroyablement maitrisé et touché par une grâce absolue
la voix unique et désormais reconnaissable de l' incroyable Melody Gardot, âgée de 23 ans a la parution de ce disque , héritière de Norah Jones ou de Joni Mitchell .
Un disque de revanche sur la vie , un disque de résurrection pour l 'américaine qui grièvement blessée en 2003 aura passé des années a se remettre sur pied en pratiquant le chant et la musique comme thérapie et accoucher de ce disque d'une maturité confondante et qui force le respect.
Melody Gardot s' offre ( a 23 ans) avec 'worrisome heart ' le luxe absolu de composer elle même l intégralité des titres de cet opus et ne cédant jamais a la facilité elle livre ici un album d'une sensibilité bouleversant , le disque parfait , celui qui suspend le temps celui des petits matins endormis et des fins de soirées 'cocooning .
Magique!
Stromae - racine carrée (2013)
N 'en déplaise a certains Stromae révélé avec le single ' alors on danse ' (2009) n 'est donc pas une météorite musicale ou un artiste 'hype ' sitôt encensé sitôt oublié.
Avec 'racine carré paru a l' été 2013 Stromae va devenir en quelques mois un artiste incontournable prenant tout le monde a contrepied avec ce disque bluffant et étonnant qui réussit l 'exploit de réconcilier autour d'un même artiste parents et enfants .
résonnant de sonorités diverses , basculant de la world music au hip hop en passant par l'electro , les mélodies dansantes et entêtantes de racine carré vont trouver un très vaste public et faire de son auteur un phénomène de société dont la notoriété va très vite dépasser l'axe Belgique -France
les mélodies dansantes et endiablées de ce disque étonnant vont de plus s'appuyer sur des textes intelligents , teintés d'humour mais aux sujets graves et d'actualité ( la déforestation ( 'humain a l 'eau") , le sida ( "moules frites ") le cancer( 'quand c'est" ?) ,les réseaux sociaux ( "carmen") l 'absence du père ( "papaoutai ")
Porté par deux hits enormes en terme d'impact médiatique ( 'papaoutai ' et surtout ' formidable ' relayé par des vidéos de premier choix et inoubliables, conclu par des performances scéniques totalement ahurissantes en termes d'innovation et d interprétation l 'album du génial belge va s'imposer comme l un des grands disques de ces dernières années.
Son disque inclassable et décalé est indiscutablement a sa place dans le top 12 des albums essentiels de la décennie écoulée.
Radiohead -in rainbows (2007)
faisant suite a ' hail to the thief' album de 2003 en demi teinte apres les productions fantastiques des années 1997-2001 des années ' in rainbows ' est une surprise que l 'on n 'attendait plus du groupe majeur de ces dernières décennies
Crânement revenu défendre son titre de groupe le plus important de la scène pop rock electro Radiohead nous propose ici 10 Titres qui nous laisse KO Debout , du premier titre déchainé '15 step' aux envolées de ' weird feisches ' du monstrueusement puissant ' bodysnatchers ' du chant plaintif et de la voix atmosphériques de Thom Yorke sur 'nude ' , de la folk (très Nick Drake ) de ' faust Arp ' tout ici est colossal et d'une maitrise absolue
trois chefs d'œuvres plus tard ' reckoner ' ' jigsaw into places ' ' videotapes' et Radiohead accouche d'un immense album qui nous transporte avec grâce des rivages du rock électronique a a une pop moderne habitée et jouissive.
et pour quelques albums de plus
Alain Bashung- bleu pétrole -(2008 )
Daft Punk - random access memories (2013)
Julien Doré - Love (2013)
alt J - an awesome wave ( 2012)
Lana Del Rey - born to die (2012)
The Shins - wincing the night away (2007)
Joanna Newson - Ys (2006)
Angus and Julia Stone ( Angus and Julia Stone 2014)
Benjamin Biolay la superbe (2009)
MGMT - oracular spectacular (2007)
Portishead - third (2008)
David Bowie - the next day (2013)
Justice - Cross (2008)
Josh T Pearson - last of the country gentlemen (2011)
The Alabama shakes -sound & color (2015)
James Blake - overgrow (2013)
17:03 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2016
R.I.P David Bowie (1947-2016)
David Bowie - Changes
Décidément il n 'aura jamais fait comme tout le monde
alors que sortait a la surprise générale 'Blackstar ' son nouvel et 26eme album quelques jours auparavant David Bowie tire sa révérence en prenant la planète de cours et en laissant des centaines de milliers de fans et d'admirateurs orphelins de sa musique et de son génie
Indiscutablement l 'artiste le plus novateur de son époque , véritable caméléon artistique s'en va et nous laisse une œuvre colossale a l image de son incroyable talent
écrire un hommage a Bowie est une chose que je n 'imaginait pas faire de sitôt tant l 'homme me semblait invulnérable et indestructible
Sa place dans ma vie est si importante que je ne sait par ou commencer et j ai peur d 'en oublier tant Bowie m 'aura procuré depuis des années tant d'émotions et de bonheur.
j 'ai aimé David Bowie a toutes les périodes avec toujours une admiration pour cette faculté , ce génie a se reconstruire et a se réinventer sans cesse
toujours la ou l'on ne l 'attendait pas, toujours surprenant , toujours en avance , toujours d'une liberté et d'une audace sans pareille Bowie aura joué avec les codes ,les règles pour mieux nous surprendre et se surprendre lui même
d'une intelligence et d'une richesse culturelle hors normes il saura puiser dans tout les domaines artistiques le terreau de son travail fantastique et ambitieux
Les hommages nombreux et éloquents qui vont (et a juste titre) se succéder prouvent indiscutablement son importance et sa place dans l élite et dans l histoire de la musique moderne
Quant a moi , il est l un des plus grands artiste de son temps ,il est a la musique ce que Chaplin est au cinéma ou Picasso a la peinture , un touche a tout de génie incomparable et inégalé incarnant a la perfection la définition même du rock moderne.
David Bowie - Kooks
David Bowie - oh you pretty things
David Bowie - wild is the wind
09:55 Publié dans cinéma, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
06/01/2016
L'histoire de Melody Nelson (Serge Gainsbourg-1971)
On ne présente plus l'histoire de Melody Nelson paru en 71, et dont l'influence a dépassé les limites géographiques de l'Europe pourtant on oublie trop vite que ce disque fut un échec commercial terrible (a peine 20.000 exemplaires vendus), un album paru trop tôt pour un public décontenancé et peu intéréssé par l'ambition de cette oeuvre musicale hors normes.
A l'image d'un Gérard Manset Gainsbourg repoussait les limites du disque à écouter en inventant le concept-album, et donnait ainsi une structure nouvelle et moderne a la musique.Les arrangements et l'orchestration du tandem Gainsbourg - Jean-Claude Vannier (l'homme de l'ombre de cet album) sont dans ce disque de toute beauté. c'est avec ce disque sublime que Jane Birkin, petite lolita british sortie toute droit, en jupe courte et socquettes du "swinging london "va devenir Melody Nelson pour l'éternité.
Sept chansons pour une durée totale d'à peine une demi-heure pour raconter le fantasme (thème reconduit en 76 pour L'Homme A Tête De Chou), du coup de foudre sulfureux d'un quadra pour une fille beaucoup plus jeune.
Gainsbourg place dès l'ouverture un chef-d'oeuvre avec le somptueux Melody; 7'33 de pure rêverie ponctuées par un texte inoui racontant la rencontre accidentelle avec la petite rouquine a vélo.
Le deuxieme chef-d'oeuvre clôt l'album et l'ecriture de Gainsbourg touche au sublime avec "Cargo Culte", lente spirale psychédélique et baroque qui se termine par cette merveille:
Et je garde cette espérance
d'un désastre aérien
qui me ramènerait Melody
mineure détournée
de l'attraction des astres".
La génération du début des seventies qui a raté son rendez-vous avec Lucien Ginzburg, génie visionnaire absolu qui doit bien ricaner de là-haut en voyant les hommages multiples suscités par son oeuvre depuis quelques temps déjà et je crois l'entendre murmurer: "Vous voyez les p'tit gars, Melody Nelson c'était pas dégeu''...Serge gainsbourg - la balade de Melody Nelson
14:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'histoire de melody nelson, serge gainsbourg
10/12/2015
Before and after science (Brian Eno 1977)
Before and after science ' est un album totalement Culte et il y a de multiples (bonnes) raisons a cela.
Le personnage de Eno est deja hors norme , compositeur ;musicien , manipulateur électronique visionnaire et génial l 'ex membre de Roxy Music (de 71 a 73) est celui qui va inventer la new wave avec Bowie et les Talkings Heads
Non content de poser les fondations d'un genre musical qui va se nourrir de son génie Eno , fasciné par le krautrock allemand ( Kraftwerk , Cluster ; Neu ! ) nous ouvre vers des horizons nouveaux en popularisant une musique électronique planante , froide et clinique que l 'on baptisera l'ambient -music'
son album se divise en deux parties distinctes , une première autour du son New wave ,et une seconde ' totalement envoutante et qui va imposer le genre 'ambient '
Entouré de' pointures 'musicales (Phil Manzanera, Robert Fripp , Phil Collins , Dieter Moebius) Brian Eno livre ici un disque charnière des années post punk , un disque qui fera date a l horizon des années 80
Brian Eno fera par ailleurs au travers de ce disque un Clin D'œil aux Talkings Heads et a leur leader David Byrne (qui sera un proche de Eno ) avec la chanson " Kings Lead Hat" dont le titre est un anagramme du nom du fameux groupe de David Byrne)
les titres ambient ('Julie With ', 'by the river ''spider and I ' sont notamment sublimes de grâce et de mélancolie délicate
Mélange subtil de pop trépidante et d 'ambiance froide et glacée 'Before and after science ' reste un album fondateur et référence.
beaucoup d 'artistes et de groupes , de U2 a Coldplay , de John Cale a Peter Gabriel en feront l 'un de leur disque culte et se rapprocheront de Eno pour les collaborations ou leurs productions futures
Ecouter en 2015 ce disque magique paru en 1977 reste encore une expérience unique et fascinante.
Brian Eno - Julie with
14:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
01/12/2015
The Beatles : Pouvoir et Innocence des chansons
A l’heure actuelle personne ne met plus en doute le fait que les Beatles furent bien plus qu’un groupe , ils ont étés en effet le phénomène de société le plus important de la pop-music. et peu de groupes peuvent rivaliser avec eux en génie en créativité ou en influence.
Le quatuor scandalisait les parents de l’époque surtout à cause de l’étrange pouvoir que leurs chansons semblaient avoir sur la jeunesse. Si au début de leur carrière on les considérait comme des artistes frivoles, un peu décadents, mais toujours charmants les choses changèrent au fur et a mesure de l'évolution de leur carrière . il y a plusieurs raisons a ce changement à commencer par une interprétation détournée des paroles de leurs chansons et les messages occultes qu’on croyait y découvrir. Ils furent les premiers a utiliser (dès 1966) une technique d’enregistrement nouvelle avec des phrases que l’on pouvait écouter en faisant tourner le disque a l’envers. Le plus grave fût la lecture apocalyptique des paroles du White album (1969) par Charles Manson et notamment la chanson "Helter skelter" qui l’amena a assassiner sept personnes en deux jours .Pour Charles Manson le White album laissait les choses a point pour la révolution qui devait, selon lui arriver sous peu. Il était persuadé que les Beatles eux-mêmes souhaitaient qu’il compose et enregistre lui aussi un album. Il croyais avoir décelé ce message dans la chanson" I will"
And when at last I find you
Your song will fill the air
Sing it loud so I can hear you
Make it easy to be near you
Et quand enfin je te trouverai
Ta chanson remplira l’air
Chante le fort pour que je puisse t’entendre
Fais en sorte qu’être près de toi soit facile
Il s’enferma dans sa maison baptisée Yellow submarine pour écouter nuit et jour le White album et composer des chansons qui allaient mettre en marche la révolution (la sienne évidement ou plutot celle de son esprit malade) une révolution qu’il nommait helter skelter (du nom d’une des chansons de l’album blanc).Il tenta de convaincre le producteur Terry Melcher de venir écouter ses chansons .Celui-ci avait promis de le faire mais ne vînt pas ,ce fût l’un des motifs supposés du massacre du 10050 Cielo drive (Los Angeles) dont Melcher avait été locataire. Croyant débarquer au domicile de ce dernier Manson et ses disciples trouvèrent cette nuit du 8 Août 1969 l’actrice Sharon Tate (épouse du réalisateur Roman Polanski) le célèbre coiffeur Jay Sebring et le couple Abigael Folger et Voyter frikowski qui partageait la maison avec Sharon Tate en l’absence de son mari parti tourner un film en Europe.
Ils moururent tous peu après minuit, seul William Garetson qui ne quitta pas sa chambre, occupé à écouter des disques (casque sur les oreilles) fût le seul survivant. Un de ses amis Steve Parent, vendeur de matériel hi-fi venu le rencontrer fût assassiné dans la cour de la maison.
Sharon Tate, enceinte de huit mois reçut 16 coups de couteau au cœur, au foie et aux poumons .Jay Sebring fût abattu d’une balle et de 7 coups de couteau. Steve Parent reçut 4 balles dans le corps Abigael Folger ,18 coups de couteau et Voytek Frikowski, 51.
Sur le mur du salon était écrit le mot" Pig" avec le sang de Sharon Tate. Le lendemain, un second massacre eut lieu au 3301 Waterly drive toujours a Los Angeles. Leno et rosemary La bianca furent assassinés.
Le premier reçut 12 coups de couteau et son estomac était perforé de 14 coups de fourchette, sa compagne fût tuée de 41 coups de couteau. On avait écrif ' War" en lettres ensanglantées sur le corps de Leno et toujours avec le sang des victimes on pouvait lire "death to pigs" et "Rise" sur le mur ainsi que "helter skelter" sur la porte du réfrigérateur.Dans l’investigation des recherches une connexion entre les messages écrits et certaines chansons des Beatles apparurent. Il s’agissait concrètement d’extraits des chansons Blackbird , Piggies et Helter skelter.
Le lien sembla tout d’abord tellement absurde que l’éventualité d’une influence des chansons comme mobile des meurtres fût rapidement écartée. Il convient de signaler ce que signifiait pour Manson les mots Helter skelter .Les premiers vers et le refrain sont :
When I get to the bottom
I go back to the top of the slide
Where I stop and I turn and I go for a ride
Till’ I get to the bottom and I see you again
Look out!helter skelter helter skelter
Quand je touche le fond
Je remonte en haut du toboggan
Et là je m’arrête et je me retourne
Et je vais faire un tour
Jusqu’au moment où je touche le fond
Et je te revois
Fais attention montagne russe montagne russe
Pour mieux essayer de comprendre le raisonnement malade de Manson il faut signaler qu'au royaume - uni "Helter skelter " signifie "montagne russe" mais Manson pensait que les Beatles précisait au travers de leur chanson comment allait se produire la véritable révolution du ‘Helter skelter".
Pour Manson Ceux qui étaient en bas (les noirs) allaient monter au sommet prendre la place dominante des blancs puis ils redescendraient, se soumettraient a lui et a sa secte, puis, ensemble ils deviendraient les maîtres d’un monde nouveau Manson et sa horde fanatique désignant par le mot " pigs " les blancs non élus pour échapper au helter skelter.
voir egalement sur Jimboland
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/09/02/la-cha...
12:10 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the beatles, charles manson, sharon tate
la chanson la plus etrange jamais enregistrée par Les Beatles
Expérience sonore sans structure apparente ,mélange de sons divers (mitraillettes, grognements d’animaux , mélodies enregistrées a l’envers ) fragments dépourvus de sens parsemés d’une voix répétant par intermittence Number nine ,number nine Revolution 9 restera un objet sonore sans équivalent dans la discographie des Beatles.
L’explication de cet étrange mantra nous est fourni par Lennon qui déclara que cette chanson fût tout simplement enregistrée dans le studio 9 de la maison de disques E.M.I
Pour l’illuminé Charles Manson ce chiffre 9 faisait référence selon sa logique démente au chapitre 9 de l’apocalypse .
Ce qui est certain c’est que le résultat de ce collage musical est ahurissant (rires hystériques ; éléments atmosphériques, morceaux d’opéra , chuintements , plaintes d’agonies ).
Manson certifiait entendre une voix derrière le crépitement des mitraillettes murmurant Arise ,ce qui est sûr c’est que l’on entend d’une façon très claire la voix de Lennon proclamer après 6' 43"
‘Take this brother may it serve well’
‘Prends ça mon frère et que ça te serve bien’
Bien entendu dans son univers de folie ; le gourou restera persuadé que ce message lui était directement adressé et l’interprétation qu’il en fera débouchera sur les actes criminels d’août 1969.
Il semble important également de préciser que l’on trouvera Revolution 9 sur le double blanc des Beatles, disque génial et maudit dans lequel Charles Manson puisera l‘essentiel des prétendus messages subliminaux de la barbarie qu’il mettra malheureusement en application dans ses actes meurtriers de l’été 69.
voir sur jimboland
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/07/02/the-be...
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28/11/2015
Tapestry ( Carole King 1971)
Disque majeur de la musique américaine Tapestry est un monument de la musique tout genre confondus , Carole King n 'a pas encore 30 ans lorsqu'elle enregistre en 1971 ce qui restera comme son chef d 'œuvre définitif .
Jouissant d'un parcours déjà riche en compositions a succès pour des artistes et groupes divers (" the loco -motion " , " natural woman ' " will you love me tomorrow " en compagnie de son mari Gerry Goffin (décédé en 2014) Carole King livre ici un disque fondamental pour toute une génération d 'artistes qui vont s 'inspirer de son travail
Proche de Paul Simon et de Neil Sedaka l'artiste va s'imposer en solo en qualité d 'auteur interprète et remporter un succès considérable avec cet album somptueux ( plus de 20 millions d'exemplaires vendus , un classement parmi les 25 plus grands albums de tout les temps dans le classement du magazine 'Rolling Stone ')
Tapestry est aussi historique pour sa longévité en tète des charts américains (plus de 15 semaines a la première place ,aucune artiste féminine ne fera mieux avant une certaine Adèle . l'album restera en tout près de 300 semaines dans ce classement ( personne n 'a fait mieux depuis)
Carole King reprend ici deux de ses plus fameuses compostions popularisées par Aretha Franklin ( natural woman) et les Shirelles ( will you love tomorrow) quelques années auparavant.
Elle s 'offre également un tube planétaire (it's too late) et une place de choix dans le paysage musical international
le sublime ' you 've got a friend ' sera repris par quantité d'artiste de tout horizons de Céline Dion a Donny Hathaway en passant par James Taylor ou Aretha franklin
la maturité , la cohérence , la classe naturelle de Tapestry font de ce disque un classique intemporel totalement indémodable, un album référence
Carole King - you've got a friend
12:11 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2015
Les Disques de ma Vie (1961 - ?)
En construisant semaine après semaine mon Top 100 je me suis souvenu des dizaines , des centaines et des centaines de vinyls , de cassettes , de CD qui ont accompagnés mon existence et l'idée de cette rubrique inévitablement baptisée 'Les Disques de ma vie " m'a semblé soudain évidente
Il ne s'agit pas ici de parler de classement a l 'image de mon top 100 proposé sur ce blog ni de discographies sélectives des dernières décennies ,
Non ici c'est plutôt le coup de coeur qui sera mis en avant , je parlerai de ce que ma mémoire a retenu sans se soucier de l'importance ou du poids de la chanson , du 45 tours ou de l'album en question dans l'histoire de la musique
Il y aura forcément des choses archi connues et d'autres beaucoup moins , il y aura des chefs d'oeuvres et des bides total, des célébrités et des anonymes il y aura des titres qui évoqueront pour moi et pour moi seul des sentiments , des émotions .
Entre le dispensable et l'incontournable ,entre l'essentiel et le futile, j'essaierai l'espace du temps de la lecture de ces lignes et de l'écoute de quelques titres de partager avec vous et sans respecter forcément la chronologie de toutes ces années ce voyage dans le passé.
Sans être un adepte de ce que Woody Allen appelle dans son formidable Minuit a paris "le syndrôme de l'âge d'or " ( qui consiste d'une manière un peu simpliste a considérer que tout était mieux par le passé) j'estime avoir eu la chance de découvrir l'univers musical a mon époque (c'est a dire a partir de 1972 soit a l'age de douze ans environ) dans un environnement bien plus réceptif et moins confus que celui de la jeunesse actuelle qui ,malgré l'abondance et la richesse de toutes les possibiltés offertes par les nouvelles technologies (mp3, blogs,plate formes de téléchargements, podcast, chaînes TV musicales , multitude de radios FM, baladeur , internet.......la liste est longue ) me semble plutôt tâtonner et picorer de la musique par ci par la
Consommer , consommer sans prendre le temps véritablement d'écouter ou d'apprécier.c'est un peu l'impression que je retiens de notre époque , j'espere juste me tromper. Certains trouveront ce constat un peu sevère il me semble malheureusement plus vrai de jour en jour.
The Les Humphries singers - Mama loo (45t 1973)
label : Decca
tracks Mama -loo -I'm from the south ;I'm from Ge O Orgia
Commençons donc par la préhistoire ,enfin ma préhistoire a savoir le premier 45 t acheté en supermarché bien entendu car dans les années 70 il n'existait nul autre endroit ( a ma connaisance et a celle de mes parents) pour se procurer des disques
Le groupe s'appelle The Les Humphries Singers Ils sont allemands (je l'ai appris bien plus tard) et ils surfent sur la vague baba cool ,pattes d'éléphants et il y a parmi cette bande de joyeux lurons hétéroclites l'une des trois futures chanteuses d'un autre groupe qui décrochera le jack-pot a la fin des années 70 , Boney M
le groupe a été formé par Les Humphries un britannique et il représentera l'Allemagne a l'eurovision de 1976 .
La pochette parle d'elle meme et la chanson ne vaut pas un clou je l'avoue elle s'apelle Mama-Loo mais c'est bien ce titre la , et pas un autre qui reste pour toujours le premier 45t acheté (et choisi) du haut de mes 12 ans.
Sur ce 45t historique pièce de mon musée musical personnel on peut lire écrit et souligné a l'encre noire baveuse et dans un anglais balbutiant 'This record is the first record that I've Bough '
The Les Humphries singers - Mama -loo
Anarchic System - Royal summer (45 t 1973)
label AZ Records
tracks Royal summer - Royal summer (instrumental)
Certains ont eus de la chance de pouvoir embrasser une fille pour la première fois sur une chanson au minimum écoutable .
Pour moi , ce fût les épouvantables Anarchic System groupe français de Lille (mais qui faisait tout pour paraître américain) alors très en vogue dans ce début des années 70 qui reste associé aux souvenirs des premières "boums" et du premier flirt
Je me souviens même de la chorégraphie improvisée ou les 'jeunes couples en herbe ' dansaient filles d'un coté , garçons de l'autre en avançant et en reculant pour déposer sur les lèvres de leurs partenaires un baiser a chaque approche c'était l'été 1973 entre enfance et adolescence ,une époque bénie et même si la chanson était bien pourrie elle reste dans ma mémoire pour l'éternité.
Anarchic System Royal Summer
The Crusaders - Street life (Maxi 45t 1979)
Fin des années 70 J'ai evidemment découvert les pistes des discotheques de ma région (parfois en apres midi le dimanche entre 14h et 19h )
Nous sommes alors en pleine vague des maxis 45t et dans la lignée des Earth Wind and Fire , Kool and the Gang Je reste quant a moi bloqué sur The Crusaders et sur Street life bijou absolu de jazz funk un titre qui a accompagné mes 18 ans
une merveille rythmique écoutée , réécoutée puis oubliée durant des années Street life se rappelant brusquement a ma mémoire en 1997 en visionnant "Jackie Brown" le formidable film de Quentin Tarantino (avec une incroyable bande-son par ailleurs)
De disque de ma jeunesse ce Maxi 45t est devenu disque de vie tout court
The Crusaders - Street Life
Simon & Garfunkel - Simon and Garfunkel's Greatest hits
(33Tours 1972)
label Columbia
C'est le tout premier album que j'ai repéré dans la discothèque familiale ,il était la, un peu esseulé ce" greatest hits" (le premier enregistré par le célèbre duo) et je me régalais a chaque écoute sur la platine disque du salon des 17 titres proposés sur cet abondante compilation
Les chansons courtes , rythmées , m'enthousiasmaient déjà je n'aimais pas 'el condor pasa ' ou ' cecilia '(affreusement repris par Joe dassin) et déjà je craquais pour' Bookends 'For Emily whenever Y may find here ' ou encore pour ' scarborough fair '
cet album qui réunit les standards de ce duo inoubliable m'a initié a la folk ,tout ce que j'aimerai par la suite sera inévitablement et forcément influencé par cette découverte majeure
Ce 33 Tours l'un des rares disques hors variétés française ou hors disques latino de mes parents fût pour moi comme un baptême révélateur ; j'ai depuis au cours des années bien que m'éloignant de Simon & Garfunkel conservé une tendresse infinie pour ce duo magique
tracks
face A
1 Mrs Robinson (3.51)
2 For Emily whenever I may find Her (2.25)
3 the boxer (5.08)
4 the 59 thstreet bridge song ( feelin' groovy 1'50)
5 The sound of silence (3.07)
6 I am a rock (2 .52)
7 scarborough fair (3.09)
Face B
1 Homeward bound (2.42)
2 bridge over troubled water ( 4 .51)
3 america ( 3.33)
4 kathy's song (3.22)
5 el condor pasa ( 3.07)
6 bookends ( 1.19)
7 cecilia ( 2.53)
Simon and Garfunkel -For Emily whenever I may find Her
Oldies but goodies ( compilation singles K7 -1985 )
Label Virgin
Je me souviens être tombé sur cette K7 (achetée d'occasion sur un marché aux puces) une compilation Virgin et qui répondait au titre de Oldies but goodies
paru depuis quelques temps cette compilation et les titres incroyables que je vais découvrir vont marquer a jamais ma mémoire
The Ruts ,The Gladiators ,althea and Donna , Devo , Orchestral manoeuvres in the dark ou encore XTC je prends une claque énorme , certes je connais deja quelques artistes de cette compilation historique (pour moi) Genesis, The Sex Pistols , UB 40 mais dans l'ensemble la découverte de ces 'singles ' vont me permettre un virage musical a 180° et la plupart de ces 'singles' vont devenir au fil des ans des standards indélogeables de mes futures play -lists.
La chose se vérifie encore aujourd'hui.
Historique je vous dit !
Track list
1 Mike Olfield tubular bells
2 The Ruts jah War
3 The sex pistols -anarchy in the UK
4 Devo -satisfaction
5 Althea and donna - up town ranking
6 UB 40 -Food for though
7 The Motors -airport
8 Genesis -follow you follow me
9 Peter Gabriel - Solsbury hill
10 Blue Rondo a la turk -Mr and Mrs sanchez
11 XTC - Making plans for nigel
12 Heaven 17 - we don't need this fascist groove thang
13 Clifford T Ward -gaye
14 Rare bird - sympathy
15 Orchestral manoeuvres in the dark -Enola gay
16 Martha and the muffins - echo beach
17 The Flying Lizards -Money (that's what I want)
18 Madness -one step beyond
19 The Gladiators -stick a bush
20 Japan -visions of China
XTC -making plans for nigel
Martha and the muffins - echo beach
Testament du rock - Volume 1
Disque 33 tours -Compilation
Label Music for Pleasure (1974)
Acheté vraisemblablement dans une grande surface cette compilation marque pour moi la véritable découverte du rock 'n roll ,certes mes parents m'ont parlé de Bill Haley and the Comets ou des Platters des groupes dont j'ai pu voir quelques exemplaires de 45t dans la discotheque familiale mais alors que le King Elvis n'est pas encore entré dans mon royaume (je me rattraperai plus tard) je découvre le rock avec cette compilation 'testament du rock volume 1 ' qui regroupe quatre artistes majeurs des anées 50-60
Et si Je mets un peu de coté ( a tort d'ailleurs) Luis Prima je reçois en pleine face Gene Vincent (qui en trois titres me laisse K.O )ainsi que Johnny Otis et l'incroyable Wanda Jackson
4 artistes pour 12 titres certes pas tous légendaires mais c'est avec ces titres la et aucun autre que j'entre dans l'univers du Rock je suis intronisé par Gene Vincent qui va vite devenir l'une de mes icones absolues on peut difficilement rêver mieux comme maitre de cérémonie
track-list
Gene Vincent - Be Bop a Lula
Johnny Otis - Ma! he's making eyes at me
Wanda jackson -let's have a party
Luis Prima -angelina (zooma zooma)
Gene Vincent - over the rainbow
Johnny Otis -telephone Baby
Wanda jackson -stupid cupid
Luis Prima-pennies from heaven
Gene Vincent -Woman Love
Johnny Otis - Loop de Loop
Wanda jackson -Tweelee - dee
Luis Prima - buena sera
Wanda Jackson - let's have a party
The Eagles -Hotel California (1976)
Disque 33 tours
Label Elektra
Si je n'avais pas été tres inspiré pour le choix de mon premier 45 t (voir plus haut) ,en revanche je ne me suis guère trompé pour le choix de ce qui reste" ad vitam eternam "mon premier album.
On ne présente plus The Eagles célèbre groupe américain qui décrochera le jack pot avec 'hotel california ' son cinquième album enregistré en 1976
l 'album contient évidemment la chanson phare portant le même titre que l'album , tube mondial qui va devenir l'une des chansons les plus connues de l'histoire de la musique pop rock .
Rappelons la polémique (embarrassante) autour de ce titre ,peut être plagié (en tout cas nettemment inspiré) par 'we used to know "un titre de Jethro Tull, écrit par Ian Anderson sur l'album Stand Up en 1969. l'écoute consécutive de ces deux chansons permet seulement de remarquer la similitude entre les deux morceaux
Loin de ces préocuppations et victime de l'écoute répétée du tube incontournable dans les'' boums ' et a la radio je choisissais donc de m'offrir l'album qui devenais ainsi un disque essentiel de ma propre éducation musicale.
Je tomberai vite sous le charme des autres chansons de ce disque mythique que des millions d'autres comme moi acheterait bientôt (20 millions de copies vendues a travers le monde)
The Eagles - life in the fast line
Track-list
- "Hotel California" — 6'30
- "New Kid in Town" — 5'04
- "Life in the Fast Lane"— 4'46
- "Wasted Time" — 4'55
- "Wasted Time (Reprise) — 1'22
- "Victim of Love" — 4'11
- "Pretty Maids All in a Row"— 4'05
- "Try and Love Again" — 5'10
- "The Last Resort" — 7'25
Face A
- Love Me Do
- Please Please Me
- From Me to You
- She Loves You
- I Want to Hold Your Hand
- All My Loving
- Can't Buy Me Love
- A Hard Day's Night
- And I Love Her
- Eight Days a Week
- I Feel Fine
- Ticket to Ride
- Yesterday
Face B
- Help!
- You've Got to Hide Your Love Away
- We Can Work It Out
- Day Tripper
- Drive My Car
- Norwegian Wood (This Bird Has Flown)
- Nowhere Man
- Michelle
- In My Life
- Girl
- Paperback Writer
- Eleanor Rigby
- Yellow Submarine
Face A
- Strawberry Fields Forever
- Penny Lane
- Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band
- With a Little Help from My Friends
- Lucy in the Sky with Diamonds
- A Day in the Life
- All You Need Is Love
- I Am the Walrus
- Hello Goodbye
- The Fool on the Hill
- Magical Mystery Tour
- Lady Madonna
- Hey Jude
- Revolutionn
Face B
- Back in the U.S.S.R.
- While My Guitar Gently Weeps
- Ob-La-Di, Ob-La-Da
- Get Back
- Don't Let Me Down
- The Ballad of John and Yoko
- Old Brown Shoe
- Here Comes the Sun
- Come Together
- Something
- Octopus's Garden
- Let It Be
- Across the Universe
- The Long and Winding Road
- Intro: Excerpt From 'Fanfare for the Common Man' – 1:24
- Honky Tonk Women – 3:19
- If You Can't Rock Me / Get Off of My Cloud – 5:00
- Happy – 2:55
- Hot Stuff – 4:35
- Star Star – 4:10
- Tumbling Dice – 4:00
- Fingerprint File – 5:17
- You Gotta Move – 4:19
- You Can't Always Get What You Want – 7:42
- Mannish Boy – 6:28
- Crackin' Up – 5:40
- Little Red Rooster – 4:39
- Around and Around – 4:09
- It's Only Rock 'n Roll (But I Like It) – 4:31
- Brown Sugar – 3:11
- Jumpin' Jack Flash – 4:03
- Sympathy for the Devil – 7:50
Avouons le honnêtement je n'ecoute plus Telephone et cela depuis de nombreuses années mais je garde pour le groupe une grande tendresse pour plusieurs raisons que je vais tenter d'évoquer
03:20 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2013
R.I.P Lou Reed (1942-2013)
Lou Reed -Vanishing Act
J'en connais qui ont pleurés lorsque en 1993 le Velvet Underground sans Nico tombée de vélo en cours de route s'est reformé .Je faisais partie de ceux la
Trop jeune pour faire partie de la génération Velvet j'ai donc couru derrière le mythe toute ma vie et la triste réalité me rattrape aujourd'hui
Troisième a quitter le navire après Nico en 1988 et Sterling Morrison en 1995 C 'est le grand commandeur qui nous quitte en un dimanche pluvieux d'octobre
Lou Reed est mort et avec lui disparait une icone absolue, un monument
il était LE ROCK ,il était NEW YORK il était immense !
Traversant les décennies , revenu d'outre tombe (l'alcool, la drogue ,l'hôpital psychiatrique ) il n 'aura jamais cherché la célébrité , se situant toujours au dessus des modes ,toujours décalé, au dessus du lot et jamais la ou l'on l 'attendait vraiment
j 'ai évoqué sur ce blog a diverses reprises mon admiration totale et définitive au musicien , au parolier , a l 'homme , je suis aujourd'hui comme des milliers de fidèles triste de cette perte irremplaçable
aussi incontournable qu'un Dylan Qu'un Springsteen , un Bowie ou un Neil Young il restera associé pour moi a des dizaines de souvenirs gravées a jamais dans ma mémoire
Son parcours musical est unique , semé de chefs d'œuvres (les 4 Inoubliables premiers albums du V.U ), de disques d'avant garde (métal machine music) , de concept albums (New York , songs for Drella ) , d'opera rock baroque (the raven) de Live chaotiques inoubliables ( Rock 'n roll animal , take no prisonners) de disque solo sublimes ( Berlin , transformer) de projets ambitieux (Lulu enregistré avec Metallica en 2011) Lou Reed aura connu aussi les doutes ,les longues traversées du désert (de 1979 a 1989) mais sera resté toujours sur sa ligne droite sans jamais accepter les compromis.
au delà du succès planétaire de 'walk on a wild side" qu'il trainera comme un boulet toute sa carrière il laisse au monde des chansons comparables a nulle autre , des mélodies bouleversantes et des textes sombres d'une beauté noire et glaçante.
Lou Reed - Caroline Say II
Lou Reed- the bed
Lire l 'article sur Jimboland 'Le Velvet Underground ma tour de Babel
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2004/12/18/le-vel...
Lire l 'article sur Jimboland 'Reconnaissance éternelle pour Lou Reed et le routard de l 'été 1977'
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/09/02/reconn...
14:37 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2013
Ascenseur pour l 'échafaud (Louis Malle 1958)
Il y a d'abord les visages celui de jeanne Moreau au téléphone qui envahit l 'écran puis celui de Maurice Ronet dans la pénombre , effacé , grave puis viennent les mots d'amour ; les 'je t'aime 'murmurés par les deux amoureux
il y a évidemment ce noir et blanc lumineux , éblouissant , et cette intrigue a la fois simple mais terriblement angoissante
Premier film d'un réalisateur surdoué de 25 ans et d'une maitrise technique inouïe 'Ascenseur pour l 'echafaud est un véritable chef d'œuvre noir portés par deux comédiens solaires
le couple Moreau et Ronet les deux amants fous d'amour qui sans une seule scène en commun a l'écran irradient ce merveilleux film d'une époque cinématographique bénie
les dialogues sont épurés ,la mise en scène est brillante , l'ombre du maitre Hitchcock plane au dessus de ce long-métrage qui va devenir très vite un classique du genre entre les longs silences et la musique de Miles Davis ce film nous entraine nous emporte dans la nuit filmé admirablement filmé par Malle
Et puis Ascenseur pour l 'echafaud ne serait pas ce diamant noir sans la musique sublime de Miles davis
en enregistrant en direct (d'après la légende ) la bande-son de ce drame le trompettiste réussit l 'exploit d'habiller le film d'une aura et d'une grâce unique
jazz et cinéma ont souvent fait bon ménage avec les cinéastes de la nouvelle vague ( 'Les tricheurs' , 'des femmes disparaissent ', 'les liaisons dangereuses', ' a bout de souffle' bien sur mais aucun film ne peut prétendre s'enrichir d'une telle merveille d'équilibre et d'harmonie
Comme un personnage a part entière du film de Louis Malle Miles Davis rajoute a un chef d'œuvre un autre chef d'œuvre
somptueux et inégalé!
Miles Davis - Final ( take 1 )
09:46 Publié dans cinéma, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2013
Je n 'avait qu'un seul mot a lui dire ( a Serge .....)
Ce texte est uniquement inspiré par des titres de chansons composées par Serge Gainsbourg
il y a en tout 80 titres de chansons dans cette histoire et vous en trouverez le détail a la fin du texte
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire a Joanna
"Ne dis rien ! " avait conseillé Manon " elle est si " ….indifférente
La p’tite Agathe croit même qu’elle est dépressive
Tu crois ?
"Puisque je te le dis "
C’est vrai quand on y penses que les femmes c’est du chinois elles vous mettent l’eau a la bouche et un beau jour boum badaboum , adieu créature
J’ai oublié d’être bête et je sais que l’amour a deux ne fait pas long feu il faut voir venir les premiers symptômes tout ces petits riens qui vous donnent l’impression du déjà vu,du déjà vécu.
C’est la vie qui veut ça on se retrouve souvent un jour comme un autre avec le vide au cœur et juste les yeux pour pleurer coté cœur c’est le zéro pointé vers l’infini le no man’s land total
Pourtant vu de l’extérieur on frime en Ford mustang , en Kawasaki ou en Harley Davidson dans la jet society on se prétend disc jockey , tennisman ,ou chasseur d’ivoire on assure vivre a new York U.S.A , avoir sa table chez Maxim’S ou au Banana Boat le club le plus privé de la capitale ;l’alcool le cannabis , ,les cigarillos on joue les millionnaires mais entre le moi et le je il faut avouer qu' il y a tout un monde
OK nous ne sommes pas des anges mais une chose entre autres dont je suis certain quand j’entends des voix off qui me répètent que j’étais fait pour les sympathies pas pour l’amour prison ni encore moins pour l’amour a la papa. ; dans ces moments là alors je dit merde a l’amour ! , Ok pour plus jamais !
Je me souviens de la belle Elisa qui disait toujours " un poison violent c’est ça l’amour !" un truc physique et sans issue Et quand bien même elle aurait raison j’envisage pourtant de retourner chez Max coiffeur pour hommes revoir Joanna mais le mal intérieur me ronge et je n’ose pas alors d'un taxiphone je l’appelle personne ! toujours le même message "il n’ y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé " je me renseigne auprès de Lucette et Lucie les locataires de l’hôtel particulier de l’avenue Friedland et j'apprends stupéfait que Joanna travaille en tandem avec Eva la jolie métisse couleur café dans un sex shop ‘le Shotgun ' un ‘établissement classé X rue de Shangai ,musique pop et strip tease tout les soirs .
Je décide de m'y rendre et des que je franchit la porte tout mes souvenirs me reviennent comme un boomerang
le décor est certes un peu démodé mais le spectacle est pas mal pas mal du tout même et je ne vois qu'une chose les regards des hommes sur les filles qui dansent
je suis capable de n’importe quoi mais pas de supporter ça et lorsque je croise Joanna qui me demande ‘ tu venais me voir ' je préfère naturellement lui répondre
"C’est rien je m’en vais c’est tout"
"Quoi ? " répondit-elle "Rien rien j’disais ça comme ça '
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire mais au bout du compte j’ai préféré me taire.
détails des titres : (dans le désordre)
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire (interprétée par jean Claude Brialy et Anna Karina 1966)
Indifférente(interprétée par Serge Gainsbourg 1959)
Rien rien j’disais ca comme ça (interprétée par Serge Gainsbourg et Anna Karina 1966
Joanna (interprétée par serge Gainsbourg 1966)
Friedland (interprétée par Serge Gainsbourg 1957)
Adieu créature (interprétée par Serge Gainsbourg 1959
L’alcool (interprété par serge Gainsbourg 1957)
J’ai oublié d’être bête (inédit -interprétée par Serge Gainsbourg 1958)
L’amour a la papa (interprétée par Serge Gainsbourg 1959)
Les femmes c’est du chinois (interprétée par Serge Gainsbourg 1961)
L’eau a la bouche (interprétée par Serge Gainsbourg 1960)
Personne (interprétée par Serge Gainsbourg 1961)
Les cigarillos (interprétée par Serge Gainsbourg 1962)
Il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé (interprétée par Isabelle Aubret 1963)
Les yeux pour pleurer (interprétée par Nana Mouskouri 1963)
Strip-tease (interprétée par Juliette Gréco 1963)
Maxim’s (interprétée par Serge Gainsbourg 1963)
Le mal intérieur (interprétée par isabelle Adjani 1983)
New –York U.S.A (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
Couleur café (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
Ces petits riens (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
La p’tite Agathe (enregistrée par Gérard Depardieu 1980)
Nous ne sommes pas des anges (interprétée par France Gall 1965)
C’est rien je m’en vais c’est tout (interprétée par isabelle Adjani 1983)
No man’s land (interprétée par Isabelle Aubret 1965)
Comme un boomerang (interprétée par jean Claude brialy 1966)
Pas mal, pas mal du tout (interprétée par Serge Gainsbourg et jean Claude Brialy 1966)
Un poison violent c’est ça l’amour (interprétée par Serge Gainsbourg et jean Claude Brialy 1966)
Boum badaboum (interprétée par Sandie Shaw 1967)
Harley Davidson (interprétée par Brigitte Bardot 1967)
Ford mustang (interprétée par Serge Gainsbourg 1968)
Elisa (interprétée par Serge Gainsbourg 1969)
J’envisage (enregistrée par alain bashung 1982)
Une chose entre autres (enregistrée par Jane Birkin 1987)
Les millionnaires (interprétée par zizi jeanmmaire 1971)
Les locataires (enregistrée par serge Gainsbourg 1979)
L’amour prison (interprétée par Jacques Dutronc 1975)
Chez Max coiffeur pour hommes (interprétée par Serge Gainsbourg 1976)
Premiers symptômes (interprétée par Serge Gainsbourg 1976)
Privé (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Puisque je te le dis (enregistrée par Jane Birkin 1974)
Merde a l’amour (interprétée par Zizi Jeanmmaire 1977)
Lucette et Lucie (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Le vide au cœur (interprétée par Alain Chamfort 1977)
L’hôtel particulier (interprétée par Serge Gainsbourg 1971)
J’entends des voix off (interprétée par Serge Gainsbourg 1975)
Dépressive (interprétée par Jane Birkin 1978)
Disc jockey (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Tennisman (enregistrée par Alain Chamfort 1977)
Banana boat (enregistrée par Jane Birkin 1974)
Classé X (interprétée par Jane Birkin 1978)
Démodé (interprétée par Alain Chamfort 1979)
Pas long feu (interprétée par Serge Gainsbourg 1979)
Cannabis (interprétée par Serge Gainsbourg 1970)
Elle est si (interprétée par Serge Gainsbourg 1980)
Sex shop (interprétée par Serge Gainsbourg 1970)
Et quand bien même (enregistrée par Jane Birkin 1990)
Eva (enregistrée par serge Gainsbourg 1975)
C’est la vie qui veut ça (enregistrée par Jane Birkin 1973)
Vu de l’extérieur (interprétée par Serge Gainsbourg 1973)
Jet society (interprétée par Alain Chamfort 1981)
Manon 70 (enregistrée par serge Gainsbourg 1968)
D’un taxiphone (interprétée par isabelle Adjani 1983)
Chasseur d’ivoire (interprétée par Alain Chamfort 1981)
Kawasaki (interprétée par Jane Birkin 1973)
Quoi (interprétée par Jane Birkin 1985)
Ne dis rien (enregistrée par jean Claude Brialy et Anna Karina 1966)
Shanghai (interprétée par Serge Gainsbourg 1985)
Zéro pointé vers l’infini (interprétée par Serge Gainsbourg 1986)
Shotgun (interprétée par Serge Gainsbourg 1987)
Physique et sans issue (interprétée par Jane Birkin 1987)
Le moi et le je (interprétée par Jane Birkin 1987)
Tandem (interprétée par Vanessa paradis 1990)
L’impression du déjà vu (enregistrée par Jane Birkin 1990)
L’amour a deux (interprétée par Vanessa paradis 1990)
J’étais fait pour les sympathies (enregistrée par jean Claude Brialy 1966)
Un jour comme un autre (enregistrée par Anna Karina 1966)
19:56 Publié dans Culture, divers, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
10/09/2013
Places ( Lou Doillon 2012)
Beaucoup vont se dire (a juste titre) que voila (encore) une actrice qui se paye un caprice en enregistrant un album et on comprendra cette réaction au vue des disques souvent mievres et sans interet que nos actrices ont livrés depuis quelques décennies
la liste est assez longue de nombreux albums deja passés aux oubliettes de la chanson pourtant chez Lou Doillon comme chez sa demi soeur Charlotte Gainsbourg il y a le petit quelque chose en plus (le gene 'birkinien' certainement ) qui fait que ce qui pourrait passer pour un caprice de starlette gatée soit en fait un joli disque (en anglais de surcroit ) ou la fascinante Lou se paye le luxe , cerise sur le gateau , de signer paroles & musiques
Porduit par Etienne Daho , un vieil ami de La famille le disque court enchaine 11 titres qui parfois ont facheuse tendance a se ressembler un peu mais avec quelques moments de grande emotion et de grande beauté ('I.C.U,' 'Places' , 'questions and answers')
Quleque part entre Cat Power et Alex hepburn la vois rauque de Lou Doillon réussit a transporter l'auditeur le temps de quelques titres
ne cedant pas a la facilité (ni duo , ni reprise ) Lou Doillon propose avec 'places ' le fruit de ses compositions avec honneteté et une sincerité qui méritent un 'grand coup de chapeau '
la critique mitigée (encouragée par télérama et les inrocks , démolie par 'libé' il semblerait que Lou Doillon avec ce disque courageux ait néammoins réussi son pari et recompensée de la victoire de la musique (categorie interprète feminine) en 2013
Par ailleurs et a la surprise générale tres bien vendu et Lou Doillon semble avoir trouvé a la fois un public et une certaine forme de maturité dans le paysage artistique français.
Lou Doillon - places
19:27 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2013
Songs in the key of life (Stevie Wonder 1976)
Stevie Wonder - if it's magic
Récemment un artiste (le crooner José james je crois) répondait dans le magazine 'vibrations ' a l 'habituelle question sur le disque a emporter sur l'ile déserte en citant 'songs in the key of life ' de Stevie Wonder et en ajoutant ' cet album est la preuve qu'il existe des génies parmi les hommes '
Sur cette simple phrase j 'ai ressorti ce double album qui prenait (honte a moi) la poussière dans ma discothèque et je recevais une double claque (une par disque de cet album gargantuesque) puis ironie du sort alors j 'était en balade a Berlin ou désirant faire une saut au Café Gainsbourg J'entamais dans un anglais approximatif la conversation avec le barman du lieu qui me proposât de mettre sur la platine le plus grand album de tout les temps '(d'apres lui)
Quelques secondes plus tard c'est les notes de 'love 's in need for love today' (face A titr e 1) qui enchantait les lieux
Pas de doute donc cet disque monumental faisait bien sa réapparition dans mon univers musical ou certes je n'avait pas abandonné le génial Stevie mais dans lequel mes choix se portaient sur la période magique 1970-1973 ('Innervisions ' 'Talking book ' )
Pour 'songs in the key of live ' que j 'avais évidemment ecouté a de nombreuses reprises j 'avais sans doute été rebutté par l 'effet tubes de l'album ( le moins que l 'on puisse dire c'est que "ça grouille de tubes" )et c'est vaisemblablement cet aspect tubesque (et donc stupidement sous-entendu 'commercial ' )qui m'avait détourné de cet album pourtant essentiel et incontournable.
la réalité du chef d'oeuvre de ce disque abouti véritable Himalaya artistique de la carriere de Stevie Wonder m 'a donc rattrapé et c'est tant mieux!
je ne décortiquerai pas ici les deux dizaines de titres de ce pur joyau je me contenterai plutôt de souligner les influences multiples qui le composent du 'funk ' au "jazz ' au "rythm' & blues "en passant par la "soul ' sans oublier la musique africaine ou "latino' "Songs in the key of life " est un mélange sonore des genres ,un feu d'artifice musical
C'est aussi un album qui tourne definitivement le dos aux seventies pour entrer (en avance nous sommes en 1976) dans les eighties laisant une trace indélébile du génie absolu de son auteur
Dans un periode (1976) en passe d'etre envahie par le "disco" puis laminée par le "punk" Stevie Wonder en pleine maturité (il a 26 ans) offre au monde un Chef d 'oeuvre indiscutable , une sorte de testament universel et spirituel de sa musique
une disque devenu avec le temps presque philosophique ,une référence absolue de la musique noire américaine.
Stevie Wonder -past time paradise
23:42 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2013
Amok (Atoms for peace 2013)
Ce disque sorti début 2013 est la suite logique du premier album solo de thom Yorke 'the eraser ' paru quant a lui en juin 2006
Formé fin 2009 avec le producteur historique de Radiohead Nigel Godrich, le bassiste des Red Hot Chili Peppers Flea, le percussionniste Mauro Refosco, et Joey Waronker, batteur pour Beck et R.E.M., ce disque marque définitivement le passage de Yorke du cote de l 'électro
Depuis de nombreuses années la discographie du groupe d' Abington s'orientait vers des rythmes musique electro et les derniers albums semblaient tourner la page de la musique "pop -rock ' au sens large du terme
le nom du groupe fait référence a un discours des années 50 du président américain Eisenhower
Atoms for Peace étant déjà par ailleurs l 'un des titres de l 'album solo de Thom Yorke en 2006
projet collectif donc mais surtout dominé par un A survolté , si les titres se suivent dans une même lignée on notera quelques envolées impulsées par la basse toujours aussi phénoménale du redoutable Fléa
Disque d'abouttissement , disque de l 'après Rahiohead , disque de potes comment définir en effet ce disque parfois irrésisitble mais aussi parfois rébarbatif
il faudrait pour pouvoir pour répondre a cette question connaître les intentions réelles de Thom Yorke
Avec 'Amok ' Thom Yorke a t'il cherché a faire plaisir a son (large) public ? , a en conquérir un nouveau , ( Que restait il a conquérir a Radiohead on peut se le demander?) ou a t 'il juste chercher a se faire plaisir a lui même?
that's the question ?
N 'en reste pas moins que le résultat est plutôt bon et que 'Amok ' stimule et séduit il apporte aussi la preuve évidente que le lutin halluciné de Radiohead est capable d'exister sans son groupe et de produire un album totalement a l 'image de sa folie musicale
Atoms for peace judge , jury an executionner
Atoms for peace - default
15:54 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2013
Le monde enchanté de Jacques Demy (La Cinémathéque 2013)
C'est une bien belle exposition que nous propose cet été la cinématheque de Paris , elle célébre Jacques Demy , le merveilleux réalisateur français , le magicien des "demoiselles de Rochefort " ou des "parapluies de Cherbourg " célébré dans le monde entier mais pas seulement et si ces deux chefs d'oeuvres sont bien sur les deux fers de lance de cette exposition ( avec l'indémodable 'Peau D 'ane " ) nous y découvrons également toute la face moins connue de son travail de metteur en scène "Lola " (1961) " l'evenement le plus important depuis que l 'homme a marché sur la lune '( 1973) avec un Mastroainni génialissime ainsi que 'La baie des anges ' (1963) avec une Jeanne Moreau sublimée par la caméra de Demy.'trois places pour le 26' son ultime réalisation avec un brillant Yves Montand '(1988)
outre les trois salons distincts consacrés aux trois chefs d 'oeuvres nommés plus haut une large part de cette brillante exposition est également consacrée au travail et a sa complicité avec Michel Legrand compositeur avec qui il fut totalement fusionnel et qui l'accompagnat sur de nombreux projets
on y verra aussi combien une vie d'amour et de complicité passée aupres de la réalisatrice Agnes Varda aura permit au cinema d'etre si souvent a l ' honneur
on Sera forçément ému devant la palme d 'or décernée a Cannes en 1964 aux 'parapluies de Cherbourg" , bref on sortira joyeux et enthousiaste de cette exposition ou couleurs bonheur , gaité ,musique et enchantement sont de mise et on aura une irrésistible envie urgente de se replonger ( via les DVD ) dans l 'univers magique de ce génial metteur en scène
photo extrait des "Parapluis de Cherbourg ' (1964)
19:01 Publié dans arts, cinéma, Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2013
Victim of love ( Charles Bradley 2013)
Ce n 'est pas tout a fait un album comme les autres , ce n 'est pas non plus avouons le un grand album incontournable ni une enième tentative de puiser a l'intarrissable source du 'Godfather' même si l'ombre de james Brown plane au dessus de ce 'victim of love '
Non ce disque attachant, parfois bouleversant est celui d'un rescapé , d'un survivant de l'amerique des laissés pour comptes
revenu des pires galères , de la misère et d'une vie de souffrances Charles Bradley livre a 65 ans son second album (le premier 'no time for dreaming ' obtint en 2011 un succès plus confidentiel )
'Victim of love ' fait apparaître sur le devant de la scène un homme usé qui aura toute sa vie revé de chanter et qui finalement après une vie de labeur et bien des désillusions va faire de son rve une réalité.
Fasciné et bouleversé a 14 ans par un concert de James Brown a l 'Apollo théâtre de New York Charles Bradley aura baladé sa carcasse a travers le pays entre chansons et boulots divers pendant des décennies
La passion de la musique toujours chevillée aux tripes il aura même, la cinquantaine bien passée gagné sa croûte en singeant son idole sous un pseudo évocateur 'Black Velvet ' avant de voler enfin de ses propres ailes a l-aube des années 2010
ce disque rutilant , efficace et totalement 'revival 70' nous met du baume au coeur .
Les cuivres ,le groove , la voix tout ici est sans artifice et sans chichi , 'Victim of love ' qui délivre ses onze titres tous d'une impeccable sinçérité est un régal dont il ne faut absolument pas se priver
Charles Bradley -hurricane
Charles Bradley - Strictly reserved for you
Charles Bradley -( 2013)
22:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
10/03/2013
The Next Day (David Bowie 2013)
David Bowie - dancing out of space
Qui D'autre que Lui aurait ose une telle pochette ?
Qui d 'autre que lui aurait reussi a organiser avec une telle minutie un come-back médiatique aussi inattendu que fracassant?
Franchement avouons que Bowie est définitivement un génie , un cas artistique totalement a part il reste a 66 ans un artiste capable de se réinventer avec toujours ce sens constant de rester terriblement moderne et décalé
Donne pour artistiquement mort, oublie des médias , reclus a Manhattan depuis des années il s'est fait discret et on le disait malade
rare musicalement il n était apparu que pour des collaborations avec Arcade Fire et Tv on the radio mais n'avait plus rien sorti depuis 'Reality " en 2003
A la surprise générale il livre avec 'the next day ' un album qui rappelle qu'il est encore un artiste majeur et qu'il faut compter avec lui
Precede d'un single epoustouflant ('We are we now') qui mettait la barre très haut cet album est une réussite complète ,il est bien davantage qu'une bonne surprise et on peut dire que Derrière cette pochette facétieuse et néanmoins pleine de symboles se cache l 'un des albums essentiels de l 'année
Certes l'homme nous a offert de tels chefs d'oeuvres qu'il n'est bien sur pas question de rivaliser ici avec 'hunky dory ' ou ' station to station ' pourtant on ne boude pas son plaisir tout au long des quatorze titres de l'album et malgré deux ou trois titres moyens ( ' Set the world on fire ou 'if you can see me ' ) le disque est furieusement bon
Et si bien sur tout n'est pas du niveau stratosphérique de 'we are we now' l 'essentiel est a la hauteur de la legende , Bowie plus que jamais cameleon nous regale , mélangeant les genres (blues, rock , glam , electro ou jazzy ), jouant avec son propre mythe tel un phénix rock'n roll il renaît de ses cendres pour le plus grand bonheur de ses fans ....et des autres
David Bowie - You Feel So Lonely You Could Die
Pour 'the next day ' Jouant avec son propre mythe Bowie detourne l 'historique pochette de Heroes
10:08 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/03/2013
R.I.P Daniel Darc (1959 -2013)
Daniel Darc - Psaume 23
Daniel Darc - je reve encore de toi
Il était le grand frère obscur et secret du rock français ,Daniel Darc personnage trouble et fascinant a la fois ange et démon mais incontestable icône absolue de la musique française est mort a Paris ce jeudi.
hante et habite par les symboles et les mythes , de Lou Reed a Iggy Pop , de Coltrane a Johnny Thunders , du Blue Oyster Cult a Johnny Cash , de William Burroughs a Nijinsky il aura traverse ces trois dernières décennies a se nourrir de leurs légendes et sans le savoir ni le vouloir a également construire la sienne
Il aura donc depuis les années 8o navigue en eaux troubles et mené sa vie entre étoiles et le caniveau depuis Taxi Girl immense groupe mais plombe et parasite par un mega tube vampirique ( le désormais classique 'cherchez le garçon ' ) jusqu'a la rédemption inattendue ,inespérée de crève Coeur album lumineux et magnifique il aura survécu a tout , a la picole , aux multiples overdoses, aux graves ennuis de santé inévitables au regard du mode de vie sur le fil de rasoir ,a la traversée du désert après l'incroyable 'seppuku ' seul véritable album de Taxi girl et disque culte indémodable
en 2004 grace au soutien de Frederic Lo et au nez et a la barbe de tout ceux qui ne voyait en lui plus qu'un 'loser' il livre 'crève coeur' un album solaire qui fait date
Ironie ridicule et a la limite de l'insultant il se voit récompenser en 2004 d'une victoire de la musique catégorie 'revelation ' lui qui a déjà tant fait et donne pour le rock et la chanson française a pisser de rire !!!!!!
Durant cette dernière décennie il enregistre deux autres albums ,inégaux plein de sincérité, de fureur , de pudeur contenue mais Ni 'amours suprêmes 'en 2008 , ni 'la taille de mon ame ' en 2011 ne parviennent a se hisser au niveau de crève coeur
Il aura aussi énormément collabore avec des artistes et des groupes de tout horizons , de Bashung a Buzy , de Nosfell a Cali , d'Alizee a Berry avec plus ou moins de réussites mais toujours plein d'une sincérité touchante
Il nous quitte trop tôt certes mais il a vécu tant de vies et a frôlé la mort de si nombreuses fois que son décès ne surprend au final pas grand monde
Aujourd ' hui le rock français est orphelin d' un de ses grand frères les plus authentiques et les plus bouleversant
Lucide sur le prix a payer Daniel Darc declarait en 2012 ' j 'ai 52 ans, , une hépatite C dormante. J'ai dépassé la moitié de ma vie et c'est cool. je suis étonne car Ceux qui vivaient comme moi sont presque tous morts.'
je termine ce post par les dernières strophes sublimes de ' Nijinsky 'magnifique chanson sortie en 2003
N'ayez aucun remords
Le jour de mes obsèques
Au-dessus de mon corps
Dieu dansera
R.I.P Daniel
Daniel Darc - c'est moi le printemps
Taxi girl- aussi belle qu'une balle
Daniel Darc - inutile et hors d'usage
Daniel Darc -je me souviens , je me rapelle
03:50 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)