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18/12/2004

Le Velvet Underground ,ma tour de babel


le Velvet
Le velvet enfin !
Alors voilà que j’ose m’attaquer a la tour de Babel du rock’n roll ? Une chronique tant de fois réfléchie, commençée puis au bout du compte abandonnée, Oui je vais oser parler du Velvet Underground.
Je ne pourrai pas avec quelques mots faire partager ni faire comprendre l ‘émotion qui fût la mienne lorsque le Velvet débarqua dans ma vie un soir au milieu des années 80.
J’adresse par ailleurs mes sinçères remerciements a Etienne Daho qui bien que baignant (malgré lui) dans la variété française, certes de qualité fût l’un des tout premiers a oser parler du Velvet mais aussi de Joy division ou encore de Jesus and mary Chain dans les interviews réalisés pour la télévision française et pour les radios.
Mais de qui donc parle t’il ? me disai-je a l’époque ? A une période ou tout artiste se revendique des beatles , des Stones ou du Zep voilà un chanteur qui parle d’artistes ignorés du grand public (celui qui achète les disques).
Découvrir coup sur coup les 3 premiers albums du velvet est un choc tant musical que culturel et c’est évidemment avec le premier fameux album dit ‘ la banane ‘ (the Velvet Underground & Nico) pierre philosophale du rock moderne que j’entrai chez le Velvet comme on entre en religion.
D’abors rappelons la célébrissime pochette d’Andy Warhol qui profita pour inscrire a jamais son nom dans l’histoire d’un rock’n roll qu’il détestait pourtant. (Il récidivera de fort briillante manière avec la non moins célèbre pochette de Stincky fingers des Rolling stones.
C’est lui également qui imposa Nico sur trois titres de légende ‘femme fatale ‘venus in furs’ I’ll be your mirror ‘et ‘All tomorrow’s parties ‘ La chanson préférée de Warhol
Parmi les autres titres de cet album citons I’ m waiting for the man et Heroin deux des plus grandes chansons de dope de tout les temps (avec le ‘stairway ‘ du Zep) ‘Black ‘s angel death song’ et ‘Européan song ‘ ou plane l’ombre et le souvenir de Delmore Schwartz le seul vrai héros de Lou Reed
Ajoutons ‘Run ,run , run’There she goes again ‘ et Sunday morning ‘ et les onze titres sont là ? Définitivement la!
Derrière le Velvet on sent presque palpable l’odeur de New york mais aussi la dope, l’acide ; le souffle d’une époque ou se télescopent Burroughs, Kenneth Anger, Gerard Malanga, la belle Eddie Sedgwick ; le Plastic inevitable explosion et la Factory. Lou Reed et John Cale qui pourtant  ne s’aimaient guère (mais il est vrai que le Lou n’aimait personne.. a part lui !) vont réussir le tour de force de fixer a jamais une ville et une ambiance unique  sur une galette de vinyl.
Les deux autres membres du groupe Maureen Tucker et Sterling Morrison vont entrer bien malgré eux dans l’histoire et resteront  toujours dans l’ombre de ces deux frères ennemis.
Pareil au fouet qui claque sur Severine ; comme l’alto crissant et furieux de John Cale le Velvet Underground vous remue ,  et vous torture  les entrailles , il vous marque au fer rouge pour laisser des marques  a jamais  dans votre esprit

voir The Velvet underground : sunday Morning (1967)

http://www.youtube.com/watch?v=SOqrIQqnE0c




 


 

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