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15/01/2007

Operation Espadon (Dominic Sena -2001)

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Troisième long -métrage après un étonnant Kalifornia qui réunissait en 1993 Brad Pitt et Juliette Lewis et 60 secondes Chrono (2000) un incroyable navet avec Nicolas Cage (sans doute son plus mauvais film) on pouvait s'attendre au pire comme au meilleur pour ce troisième passage derrière la caméra du réalisateur américain Dominic Sena.

Le résultat est plutôt mitigé avec un bon point pour le casting et pour les scènes d'action a couper le souffle (malgré les évidentes invraisemblances)

Le sujet traité ( la cyber criminalité ) semble d'abord intéressant et plaisant réhaussé de plus par les interprétations de Hugh Jackman  et de John Travolta (qui en fait quand même un peu beaucoup il faut bien l'avouer) ainsi que  d'une Halle Berry a la plastique irréprochable (son personnage est malheureusement trop peu exploité ) cependant c'est plutôt le désir de véhiculer un message assez douteux voire malsain (et qui se dessine petit a petit au cours du film) qui est génant et qui crée un malaise certain

.Opération Espadon démarre pourtant bien mais on s'enfonce peu a peu dans un scénario compliqué et embrouillé et le film qui aurait pu se contenter d'être un bon film d'action (c'est dejà pas si mal) se transforme alors en un pamphlet patriotique  du plus mauvais goût .

La fin assez inexplicable n'arrange malheureusement rien a l'affaire et l'histoire parallèle des déboires familiaux de Stanley (Hugh Jackman) alourdit davantage encore un scénario dejà bien pesant

14/01/2007

Ah si j'étais riche (michel Munz & gerard Bitton-2002)

medium_ah_riche.jpgjean -Pierre Darroussin est devenu années près années  , film après film un second rôle incontournable du cinéma français le tandem Munz -Bitton lui offre ici avec ' Ah Si j'étais riche ' un vrai premier rôle pour ce comédien populaire  et talentueux.

Ah si j'étais riche  est donc une comédie française avec ce que cela comporte de bonnes et de mauvaises surprises a savoir des situations convenues et  des gags parfois un peu téléphonés.

 

Si l'idée de départ est excellente  (un salarié ordinaire et juste un peu  au bout du rouleau  gagne une fortune au loto mais doit continuer a vivre comme si de rien n'était car il est en train de divorcer)  le film est parfois pesant et certains gags sont même lourds (la scène du joint -) cependant le scénario plutôt original  associé a un  J.P  Darroussin très a l'aise et entouré ici de  formidables seconds rôles  (Francois Morel - Valeria Bruni -Tedeschi) parviennent a faire de ce petit film sans prétention une agréble comédie sociale qui se regarde avec plaisir .

09/01/2007

Mission impossible III (J.J.Abrams -2006)

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Troisième volet de la saga Mission impossible réalisé cette fois par un parfait inconnu (J.J.Abrams) qui nous vient du monde de la télé (la série Lost c’était lui !) pas  de réalisateur choc cette fois (les deux premiers volets étaient rappelons le signés Brian De Palma et John Woo) et on ne tarde pas a comprendre pourquoi. Ce film est avant tout celui de Tom Cruise, par ailleurs  producteur du film..

Alors on a droit a un festival Tom Cruise, il court , saute , flingue  , abat tantôt un  hélicoptère , tantôt un avion , il pilote sa voiture a 200 kilomètres /h son portable a l’oreille (pas bien ça) il  fait de la voltige et de la glissade sur les toits des buildings de Shanghai ;infatigable agent Hunt  il retrouve ici le fidèle Luther (Ving Rhames ) présent dans les deux premiers volets ,les nouveaux venus sont cette fois  Jonathan Rhys Meyer déjà épatant dans Match point de Woody Allen et Lawrence Fishburne l’inoubliable Morpheus d’une autre saga celle des Matrix .

Quant au rôle du méchant il est tenu par un   Philip Seymour Hoffman  pas vraiment convaincant . Evidemment ce volet 3 se rapproche du second par un choix délibéré de privilégier l’action pure a tout le reste  et il faut avouer que coté action pure on est servi (la séquence de l’attaque sur le pont est a couper le souffle) et même si certaines scènes frisent le ridicule (la mort délibérée du héros et son retour a la vie) ou le mariage improbable de l’agent Hunt (il faut bien souffler entre deux fusillades) ne boudons pas notre plaisir et ne cherchons pas de la crédibilité la ou il n’y en a pas , et même si Ethan Hunt tient davantage du super –héros que de l’agent secret  , les aventures des Forces Mission Impossible si invraisemblables soit elles  nous font malgré tout passer un agréable moment. 

 

 
 

16:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mission impossible

07/01/2007

Casablanca Driver (Maurice Barthelemy -2004)

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Un film de boxeur sans combat, un héros qui parle un langage connu de lui  seul, une comédie basée sur l’absurde et le non sens a mi-chemin  entre Woody Allen et les Monty Python , voila un pari  très risqué tenté par Maurice Barthelemy leader de la fameuse troupe ‘les robins des bois ‘ pour  son premier  long métrage.

Avec   Casablanca driver . l’ombre de Maître Woody  plane souvent au dessus de ce film  loufoque ,  en effet le traitement du personnage central rappelle  Leonard  l'homme - caméléon  du  formidable Zelig (1983)ou le Virgin Stackwell  de Prends l’oseille et tire toi (1969) .

 

Que dire donc de cette comédie ?

A coup sur ; certains vont crier au film culte et d’autres (plus nombreux je le crains) vont crier au film raté. et personnellement je serai tenté de dire qu’il y a ici  un peu des deux .

Écrit , réalisé et interprété par Maurice  Barthélemy Casablanca Driver est agréable a regarder mais pourtant la mayonnaise comique ne prend pas, le personnage qui donne son nom au film finit par agacer  plus qu’il n’amuse ; plus débile que réellement comique ; plus exaspérant  que drôle Maurice Barthelemy  en fait des tonnes et au bout du compte nous fatigue.

Autour de lui on retrouve quantité de comédiens venus donner ‘un petit coup de pouce ‘ certains sont parfaitement en osmose avec le film  Dieudonné excellent dans le rôle du manager avec un look hallucinant inspiré de Don King  ) nous prouve qu’il est indiscutablement  l’un des meilleurs seconds rôles comiques actuels  ,Sam Karman et Chantal Lauby (les parents de ‘Casablanca’ sont  également épatants tout comme Patrick Chesnais  ou Isabelle Nanty ( Madame  Driver) ; les autres (Alain Chabat ,Dominique Farrugia , Elie Semoun , Tom Novembre , Marina Fois , Jean Paul Rouve  se contentent de faire  acte de présence et ne servent pas l’histoire .

De même que la présence au générique de Plastic Bertrand le faux punk (et faux chanteur)  belge ; tous ces personnages décalés sont inutiles et hors sujet.

Même si certaines scènes sont très drôles (la scène de l’agression inspirée du meurtre de Kennedy , l’émission TV  avec Christian Morin qui dérape complètement ) , d’autres en revanche frôlent le ridicule ( la scène des glaces au fast-food , celle de l’arrivée de ‘Casa ‘bébé chez ses parents adoptifs , la pesée des boxeurs , ,le mariage de  ‘casa’ ). Au final c’est cette inconstance qui fait la grande faiblesse de ce  ilm qui ne peut éviter ni  lourdeurs ni longueurs de scénario mais sachons cependant reconnaître le souhait du réalisateur de proposer quelque chose de différent et ne soyons donc pas trop dur dans notre jugement  .

A ceux qui aiment le cinéma loufoque et décalé je conseillerai plutôt le méconnu mais génial Des nouvelles du bon dieu de Didier  Le Pêcheur  (1996) ou encore l’irrésistible Confessions d’un barjo  de Jérôme Boivin (1992).

 
 

09:25 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2007

Les Invasions barbares (Denys Arcand -2003)

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Ces invasions barbares sont la suite  du Déclin de l'empire américain  réalisé par le même Denys Arcand  onze plus tot . N'ayant pas vu le premier volet j'ai hésité avant de le visionner et je suis au regret de dire que j'aurais du m'abstenir car je n'ai pas du tout aimé .

Tout d'abord (et j'en suis désolé pour les canadiens et les Québecquois ) ce n'est pas facile de supporter  et parfois même de comprendre l'accent canadien) alors si en plus en plus le film est raté  et si   les personnages sont peu attachants ou les situations invraisemblables cela devient vite un cauchemar .

 

Des situations rocambolesques  a la limite du ridicule  (l'installation annexe de Remy au sein de l'hopital - la recherche d'heroine aupres des services de police , l'ordinateur perdu puis retrouvé grace aux leaders syndicaux ) ce n'est pas ce qui manque dans cette histoire totalement abracadabrante OU Les personnages  sont  peu  ou pas crédibles  (on aura jamais vu aussi jolie junkie que Nathalie  qui apporte et partage son heroine avec Remy sur son lit d'hopital comme s'il s'agissait de chocolats.).

Le discours est embrouillé   , pompeux , maladroit voire prétentieux certes les intentions de Denys Arcand semblent bonnes et il arrive que le film fasse mouche mais l'ensemble  est d'un ennui profond et surtout souffre d'un cruel manque d'authenticité.

Une grosse déception donc pour ces invasions barbares .

Quant aux prix obtenus (César et Oscar tout de même) cela reste une énigme en ce qui me concerne.

 

02:22 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

24/12/2006

Moliere (Ariane Mnouchkine 1978)

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Evidemment il faut se mettre en condition pour s'attaquer a cette longue fresque cinématographique de près de quatre et demie. Divisée en 2 parties bien distinctes elle nous raconte le parcours de Jean Baptiste Poquelin dit MOLIERE depuis son enfance jusqu'a sa mort en 1673.

le rôle délicat du célèbre artiste est joué par Philippe Caubère qui se révèle éblouissant ;il habite son personnage avec une force et une intensité exceptionnelle ,il est tout a fait convaincant dans ce rôle difficile et sa performance rappelle souvent le jeu du regretté Patrick Dewaere. Autour de lui des comédiens essentiellement venus du monde du théatre et peu connus du monde du cinéma (on reconnaîtra cependant Roger Planchon dans le rôle de Colbert et Daniel Mesguisch (dans celui de Philippe d'Orléans).

La reconstitution historique a la fois du vieux Paris ,et de la cour royale sont de toutes beauté  et le soin apportés tant au costumes qu'aux décors  font de Molière un film a la fois culturel et historique . On peut toutefois lui reprocher certaines longueurs (beaucoup de temps consacré a l'affaire Tartuffe puis un saut dans le temps un peu rapide pour aboutir au Malade imaginaire et la mort de Molière (filmée comme un chemin de croix).

On ne peut que  déplorer qu' Ariane Mnouchkine ait zappé certaines périodes clés de l'oeuvre de Molière (l'avare - le bourgeois gentilhomme ) mais dans son ensemble le film est d'une grande qualité et il  bénéficie d'une interprétation talentueuse et irréprochable.

 

 

 

22/12/2006

discographie B.O

Après avoir proposé mes discographies sélectives des seventies , eighties , nineties ,  ma discographie des années 2000 et celle des disques Live il me fallait mettre en place une  liste  de 12 bandes originales de films(toutes époques confondues) . Évidemment cette sélection personnelle ne tient jamais compte du film en lui même mais uniquement de la bande-son.

bande originale du film 'The Blues Brothers ' (1980)

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si il  existe une bande originale de film qui fait  forcément l'unanimité c'est bien celle ci.Le film réalidé en 1980 par John Landis est devenu au fil des ans une référence absolue en matière de film musical ,a juste titre d'ailleurs car le tandem génial formé par  les frères Elwood (inoubliables Dan Aycroyd et John belushi) emmène tambour battant  ce film furieusement drôle.

Autour de ce duo de doux- dingues on retrouve dans ce film des 'sacrés' invités jugez en plutôt -Ray Charles -Aretha Franklin -James brown - Cab Calloway  pour notre plus grand bonheur alors évidemment la bande son ne pouvait qu'etre exceptionnelle ;interprétés par les freres Elwood en personne ou par leurs invités prestigieux la track-list donne des frissons par sa qualité  et si certains standards de la soul ou du bluesétaient dejà connus ils vont avec ce film et la bande originale qui l'accompagne devenir immortels. Que ce soient les reprises  de everybody needs somebody to love   - Gimme some lovin ' -sweet home Chicago - jailhouse rock  ou  bien les standards (think - minnie the moocher ou shake a tail feather tout est ici n'est que pur moment  de bonheur musical .

Bande originale du film Pulp fiction (1994)

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Même si je suis  conscient que ce choix  n'a rien d'original il était impensable de ne pas faire figurer dans ma sélection personnelle  cette bande son absolument géniale  concocté par Quentin tarantino qui on le sait , a le chic de mélanger standards  incontournables et raretés . N'importe quelle bande originale de film de Tarantino aurait pu par ailleurs  figurer dans cette sélection (a l'exception peut être de Kill Bill  2 légèrement en deçà ) mais il me faut avouer un faible pour Pulp Fiction  une B.O complètement tarantiniene  , qui  part dans tous les sens  pour  surprendre , étonner et procurer a l'auditeur un vrai moment de bonheur .

On trouvera donc  ici des merveilles a commencer par le premier titre  Pumpkin & honey  bunny de Dick dale & his Del tones qui décoiffe vraiment et qui donne le ton .Viennent ensuite  un Kool and the gang grand cru ,suivi de   Al Green pour un sublime  let's stay together, une  chanson qui rivalise de génie avec le song of a preacher man de Dusty Springfield ,qui arrive un peu plus loin;  rajoutons un Chuck Berry d'anthologie (you never can tell) quelques  trésors exhumés des sixties et des seventies ( The Tornadoes - The revels - Rickie nelson ) et une reprise de neil Diamond (girl ;you'll be a woman soon ) réssuscitée par Urge Overkill et immortalisée dans le film par une Uma Thurman inoubliable et  voila qui fait une grande ,une très grande bande-son .

Bande originale du film Black Caesar  (1973)

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Tous les grands artistes de la musique black se sont essayés un jour ou l'autre a la musique de film avec pour certains d'ailleurs un succès qui dépassa souvent la notoriété du film. Il  faut dire que les films de cette période appélé  Blaxploitationne restèrent pas dans les mémoires cinématographiques. Ils eurent pour but d'attirer le public noir dans  les salles de cinéma et surtout  le mérite d'offrir aux comédiens de couleur  des rolês différents de ceux que leur proposaient les réalisateurs blancs. Si le plus connu de ces films fût sans aucun doute Shaft (illustré par une B.O signé Isaac Hayes , beaucoup de ces réalisations sont tombées dans l'oubli et peu d'entre nous peuvent se vanter d'avoir vu un  jour Black Caesar  réalisé en 1973 par Larry Cohen. Pourtant  Black Caesar est  un film essentiel  car celui qui signe la musique , celui qui apporte 11 titres  pour illustrer  cette vague histoire de parrain du Bronx se nomme james Brown et le résultat est a la mesure de tout ce qu'aura produit cet artiste exceptionnel au cours des seventies  c'est a dire fabuleux  , alors entre  instrumentaux  hallucinants (sportin' life '- White lightnin'- Chase ) ; et titres foudroyants d'efficacité rythmiques (The Boss  -Down & out in New york city-make it good for yourself) cette B.O est tout simplement une tuerie totale , le disque que l'on peut sortir aujourd'hui , demain , dans  dix ans  et qui met tout le monde d'accord James Brown est un géant et le Funk est SA planète.Et même lorsque  le parrain de la soul laisse le micro c'est pour faire place a Lyn Collins pour un Mama feelgood (plage 7)qui déchire tout sur son passage. Rien a jeter donc  ,  une B.O de légende ni plus ni moins.    

 

 

bande originale du film Easy rider (1976)

medium_Easy_Rider.jpg ecrit réalisé et interprété par Dennis Hooper en 1969 Easy rider est devenu  le film emblématique de la contre culture americaine et d'une certaine liberté cinématographique .Il contient 10 titres avec en tête le 'born to be wild ' de Steppenwolf définitivement associé au monde de la moto , le groupe  est présent egalement avec un autre titre  puissant 'the pusher '  première chanson de l'album et qui donne le ton  psychedelique propre au film de Hooper .Les deux autres  poids lourds de cette bande-son s'appellent  Jimi Hendrix avec un époustouflant (le mot est faible) If six was nine (et son intro tout simplement monstrueuse) et The Byrds 'pour une chanson plutôt peu connue wasn't born to follow '.

Autour de ces monstres du psychédélisme américain on retrouvera Roger Mc Guinn le guitariste des Byrds  pour deux titres dont 'it's alright Ma! I'm only bleeding  une reprise de Bob Dylan (et non ! le Zim n'est pas présent sur cette bande originale) et pour  balad of easy rider qui clotûre l'album .Mélange de titres rock'n roll et de titres hippies (le  délicieux ''the Weight' ou le très country 'don't bogart me ')On sera  egalement heureux de retrouver un groupe  oublié des seventies The Electric Prunes  (présents sur la fameuse compilation Nuggets ) et il est dommage que le titre choisi (mardi gras) ne soit pas le meilleur de leur répertoire. 10 titres et c'est fini pour ce voyage musical dans le temps ,10 titres qui font de Easy Rider une bande son indispensable non seulement de son époque  car tout comme le film de Dennis Hooper les chansons présentes sur ce disque traversent les âges , elles ne vieillisent pas , c'est  plutôt nous qui rajeunissont en les écoutant.

A noter que le disque est paru est 1976 soit pres de sept ans(une éternité!) apres la sortie du film   

 

bande originale du film : Until the end of the world

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En 1991 le film très ambitieux de Wim Wenders 'Jusqu'au bout du monde (Until the end of the world) était plutôt fraichement acceuilli par le public et par la critique  j'avais personnellement adoré ce road movie autour de la  planète  et fût déçu que ce film n'obtint pas le succès  qu'il méritait . Wenders est a mon sens  l'un des réalisateurs qui attache  le plus d'importance aux bandes-sons de ses longs-métrages j'en veux pour preuve Paris-Texas (1990) ou Les ailes du désir(1987)  deux films qui en plus d'etre des chefs d'oeuvres sont accompagnés d'une bande son de grande qualité.

Pour 'until the end of the world ' Wenders propose encore ce qui est a mon sens sa meilleure bande originale .on retrouve ici des fidèles de l'univers onirique du réalisateur notamment Crime and the city solution groupe australien dejà  présent sur Les ailes du désir dont Wenders est un grand fan , Nick Cave  lui aussi présent au générique  des Ailes du désir interprete ici ,Till' the end of the world  est l'un des plus beaux titres de ce disque.

On retrouvera aussi le groupe culte allemand Can pour un titre totalement fascinant  ( last night sleep) R.E.M (fretless) The Talkings Heads ( sax & violins) Lou Reed (what's good) Depeche Mode (death's door)ainsi que des artistes mouins connus du grand  public comme T.Bone Burnett  (humans from earth) ou Jane Siberry ( calling all angels) en réalité il conviendrait de tous les citer  car il n'y a rien a jeter dans le choix de Wenders .Signalons que le metteur en scène s'est entouré ici de graeme Revell pour coordonner  et produire cette magnifique bande originale et qu'il a confié a U2 le soin de chanter  le générique final. Une atmosphère étrange se dégage a l'écoute de ce disque envoûtant ,une initation au voyage une sorte de road movie musical ou les titres s'enchainent  et s'harmonisent parfaitement.  

 

bande originale du film :   Garden state (2005)

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Pour  avoir  a la fois réalisé  et interprété  ce  film absolument magique , envoutant ,  chargé de poésie et d' humour et pour avoir accompagner cette  petite merveille d' une bande son d'une telle  qualité  il faut évidemment remercier Zach Braff , petit génie d'a peine trente ans qui a ébloui le monde du  cinéma en 2005 avec ce film proprement ahurissant .Coté musique c'est quasiment parfait de bout en bout  avec des sommets One of these thing first d'un Nick Drake que l'on ne finit plus d'encenser (a juste titre ) Panic (l'une des plus belles chansons de Coldplay ) l'hypnotique lebanese blonde de Thievery corporation ,les deux bijoux pop absolus  des Shins (new slang et caring is creepy ) ou la redécouverte des plus beaux titres de Simon & Garfunkel (l'irrésistible the only living boy in new -york) .On ne sera pas déçu non plus par les titres moins connus (formidables in the waiting line de Rémy Zéro) ou encore  waiting road  de Bonnie Sommerville

 

 

bande originale du film  : natural born killers (1994) 

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En 1994 Le film d'Oliver Stone :Natural Born Killers déclenchait une vive polémique et les détracteurs et les partisans de ce film ambitieux allaient s'opposer vivement a son sujet , il ne s'agit pas ici de prendre position (ou pas) pour ce film mais de parler de l'excellente bande-son qui accompagne ce road movie frénétique et sanglant. De nombreux genres sont présents sur  cette bande son très éccléctique avec tout d'abord des titres plutôt connus et popularisés par leurs auteurs a l'image  de 'waiting for the miracle' ou 'the future 'de léonard Cohen   ou de 'You belong to me ' de Bob Dylan  sans oublier  rock'n roll nigger de patti Smith pour  la fantastique scène de l'émeute en prison. Cependant  on trouvera également des titres issus  du rap 'the day of niggaz took over (l'incontournable Dr Dre) et what would U do de 'That dogg pound ' qui clôture le disque ou encore de de la country (back in my baby's arms de Patsy Cline ) .La petite merveilles de cette bande originale se cache  en plage 5 avec une reprise totalement habitée du Sweet jane du velvet underground  par les canadiens 'the Cow boys junkies ' (selon la legende Lou Reed  lui -meme aura convenu que cette version était au moins égale a l'original lumineux de son groupe) .

Rayon curiosités on est copieusement  servi avec les présences de Barry Adamson (ex Magazine et ex Nick Cave & the bad seeds) ,  Diamanda Galas artiste californienne  underground  qui interprète Sex is violent avec Jane's addiction un groupe de rock alternatif  ,  Nusrat Fateh Ali Khan l'un des plus grands artistes du monde arabe et que le monde occidental a pu découvrir grace au label real world de Peter Gabriel mais surtout grace aux 3 titres (quasi -instrumentaux)de Nine Inch nails l'un des groupe les plus intéréssants issu de la scène rock industrielle . Comme dans les bandes originales des films de Quentin tarantino (qui rappelons le a co-écrit le scénario avant de prendre ses distances avec le film) des bribes de dialogues sont mixés avec les chansons ce qui permet de toujours repérer la scène a l'écoute de cette  B.O  formidable même si  elle est parfois  a l'image du film de Stone  quelque peu  confuse).

bande originale du film 'the great rock'n roll swindle (1979)

medium_f23506iamjk.jpgCinéaste a vocation musicale Julian Temple fût un des réalisateur de vidéo-clips les plus courtisé avant de mettre en scène david Bowie dans le très chic 'absolute beginners'.

natif de londres il a recu comme beaucoup de jeunes de sa génération la vague punk de plein fouet et rien d'étonnant  a ce qu'il se retrouve derrière la caméra pour 'the great rock'n roll swindle ' traduit en France 'la grande escroquerie du rock'n roll '.Ce film un peu fourre-tout mais néammoins précieux pour tout les nostalgiques des pistols  est bien évidemment illustrée par une bande son formidable ou le dispensable cotoie l'incontournable

en premier lieu les historiques 'covers'  présentes sur cette bande originale justifient a elles seules son achat et même si les puristes hurleront d'entendre les Sex Pistols  reprendre des standards comme Johnny B.Good de Chuck Berry - Rock around the clock de Bill Haley ou encore  les somethin' else ou c'mon everybody  d'Eddie Cochran les versions proposés par le groupe sont purement et simplement fabuleuses.Les pistols ne se contentent pas d'exploser des standards sixties  puisque au passage ils s'approprient aussi le substitute des Who et l'emblématique  roadrunner des Modern Lovers.

C'est également sur cette bande son que l'on découvrira l'incroyable version de My Way donné par un Sid Vicious inoubliable ,la célébrissime chanson popularisée (entre autres) par Sinatra et Claude François  est ici déchiquettée par un sid aussi fracassé que son interprétation , au dela du culot  ou du sacrilège (c'est selon!)  c'est véritablement une page de l'histoire du rock que  Vicious écrit avec cette reprise totalement inouie.

Alors  pour tous ces moments magiques et irremplaçables  on pardonnera les ratés ( le ridicule medley Disco ou encore   les deux titres interprétés par Ronald Biggs  , célébre truand cerveau de  l'attaque du train postal Glasgow -Londres en 1963 et réfugié depuis en amerique du sud ). Coté curiosités signalons aussi une version bal musette de Anarchy in the UK chantée en francais qui ne manque pas d'originalité  . L'interet de posséder ce disque est également dans  le choix des titres ,  en effet cette bande son evite de  reprendre les  titres présents  sur le celebre (et unique) album officiel des Pistols (never mind the bollock's here's the sex  pistols sorti en 1977.  On ne retrouve ici que Anarchy in  the UK  (plage 6) quant a E.M.I  l'autre titre  présent sur never mind the bollock il est ici proposé dans une version completement différente et chantée par le guitariste Steve Jones. ce disque permet enfin de rappeller la puissance du chant de Johnny Rotten leader de cette formation qui defraya la chronique et révolutionna la planète Musicale a la fin des années 70. En 2001 Julian Temple réalisateur de the great rock'n roll swindle  mettra en scène l'obscénité et la fureur  un autre long métrage sur les Pistols  et il semblerait qu'il prépare pour 2007  un film sur Joe Strummer leader de l'autre grand groupe du mouvement punk  The Clash.   

bande originale du film 'Trainspotting ' (1996)

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Trainspotting le film de Danny  Boyle tiré de l'excellent roman-culte  d'Irvine Welschpeut etre qualifié de film de génération ; il  creva les écrans lors de sa sortie en 1996 et propulsa tant son metteur en scène que les formidables comédiens (Ewan mc gregorRobert Carlyle - Ewen bremner ) dans la cour des grands. Hormis l'adaptation  totalement réussie du livre de Welsch et l'interprétation de grande qualité le film s'appuie sur une bande son en béton armé . 

Entre standards pop-rock  et titres electro cette B.O est un vrai régal  et son chef de file    est sans contexte  iggy Pop présent sur cette B.O avec deux standards absolus ,l'envoutant Nightclubbing et le frénétique Lust for life  ; on retrouve également  un titre qui  va déchainer les dance floors de toute  la planète born slippy du groupe anglais Underworld. Quant au reste tout n'est que premier choix jugez en plutôt  New Order , Pulp , Elastica ,Brian EnoLeftfield. Et puis enfin ,et puis surtout le diamant noir , le joyau brut de cette bande-son  extrait de l'album 'transformer de Lou Reed l'inoubliable Perfect day qui mettra a coup sûr la chair de poule a toute personne normalement constituée.  

Bande originale du film Saturday night fever ( 1977)

medium_travolta.jpgCette B.O n'est pas seulement l'un des albums les  plus vendus de l'histoire de la  musique ( pres de 40 millions d'exemplaires écoulés et 3ème  plus gros succes de l'industrie du disque apres deux albums de Michael Jackson ) ,elle est surtout  le témoignage  musical de ce que fut une époque aujourd'hui révolue et dont beaucoup conserve une douce nostalgie .  Avec  ses  costumes hallucinants , ses pas de danses posés , ses paillettes , le disco qui  repeupler les discothèques  du monde entier  et pour une fois   qui réconcilier parents et enfants autour d'un style musical  car tout le monde  de Claude François aux Rolling Stones en passant par Sheila , Dalida  ou david Bowie  va tot  ou tard prendre le grand train du Disco  pour notre plus grand plaisir ou notre plus désespoir c'est selon !.  Le film réalisé par John badham en 1977  est LE  film de cette génération éphémère qui va faire d'un jeune acteur italo americain inconnu John Travolta une icône instantanée et du 2001 odyssey (la boite de nuit du film) le centre du monde .Bon nombre des  titres de cette B.O  sont figés pour l'éternité dans la mémoire collective de tous ceux qui avait l'age d'écouter de la musique ou d'aller au cinéma a cette époque. A tout seigneur  tout honneur  les Bee Geesrescapés  des sixties ( et présent sur cette B.O par un hasard chanceux  )qui  vont avec leurs titres présents sur cette bande-son conquérir la planète et redorer une  image ternie par une traversée du desert  après un franc succès au milieu des années 60 . Métamorphosés (et surtout  re-lookés )  en groupe disco Les frères Gibb  vont inonder les pistes de danse et  a moins d'avoir vécu en pleine jungle amazonienne ou sur la banquise ( et encore) personne ne peut prétendre  de pas avoir un jour ou l'autre dansé  sur Stayin' alive  - Night fever -You should be dancing - Jive talkin'  ou  more thant a woman  ?.Quant au celèbre  slow How deep is your love   il est   resté 2  mois N°1 des charts. Autour des Bee Gees  deux formations cultes de l'ere disco KC & the sunshine Band  pour un titre (Boogie shoes)  que l'on pourrait retrouver chez Tarantino    et Kool  The Gang  grand groupe de funk qui céda par la suite a la facilité et qui nous propose ici  un titre fulgurant 'open sesame .  N'oublions surtout pas le monstrueux ' Disco Inferno'  du groupe  ' Philly sound ' The Trammps  ainsi que l'excellent K.Jee d'un autre groupe de Philadelphie M.F.S.B . Seuls les instrumentaux signés David Shire ont quelque peu vieillis mais l'ensemble de cette B.O est de grande qualité et reste incontestablement   La bande son idéale des années disco . 

 

Bande originale du film : Superfly (1972)

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attention voici un disque donc vous ne pourrez plus vous passer une fois qu'il aura fait sa place parmi les favoris de votre discothèque et  j'envie tout ceux qui n'ont jamais encore mis dans leur lecteur cet album absolument fantastique car ils vont acoup sûr recevoir une énorme claque!

Enorme succès de la Blaxploitation , vendu a  1 million d'exemplaires et nommé  4 fois aux Awards en 1972 Superfly est bien davantage qu'une simple bande originale de film et on peut dire que  son auteur Curtis Mayfield écrit ici une page de l'histoire de la musique black. rivalisant de génie avec James Brown ou Isaac Hayes. Les 2 singles extraits 'superfly 'et surtout l'incroyable 'Freddie 's dead  sont véritablement époustouflants. Immense artiste soul et auteur de titres que l'on a inscrit au panthéon de la musique Curtis mayfield aura marqué son époque notamment  avec son groupe 'the impressions ' au cours du mileu des années soixante et on se souviendra de ' It's all right ' , de 'keep on pushing '(qui servira de musique de ralliement pour le mouvement des droits civiques de martin Luther King ) et surtout de People get ready enregistré en 1965 et qui les fait entrer dans la légende. La carrière solo de Curtis Mayfield sera plus cahotique ;il réalisera des albums inégaux avant de livrer a la face du monde cette pure merveille de funk et de soul 

 

bande originale du film : American graffiti (1973)

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c'est assurément  un disque incontournable et que l'on peut considérer comme un best of de la musique rock'n roll  car tout ce que le rock compte comme artiste essentiel a quelques exceptions majeures prés (Presley , Jerry Lee Lewis, Gene Vincent ) se retrouve sur cette bande originale . Et si le film de georges Lucas réalisé en 1973 avait su synthetiser une époque clé de la culture américaine  la bande son qui illustre ce film mythique recelle de veritables joyaux de cette periode musicale importante . Entre classiques absolus "Only You ' des Platters ,  "Johnny B.Good "ou "almost grow " de Chuck Berry ""May be baby " de Buddy Holly "green onions " de Booker T & The MG's " Rock around the clock " de Bill Haley & the comets  ou " surfer safari" des Beach Boys et pépites millésimées 'since I don't have you " des skyliners "you're sixteen" de Johnny Burnette ou " runaway " de Del Shannon ce double album est une mine d'or ,une bande son  de 41 titres que certains pourront trouver un peu démodé mais qui se révéle  en réalité totalement fondamentale.

 
 

20/12/2006

Da Vinci Code (Ron Howard- 2006)

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Si il y a bien  un film qui était attendu au tournant  c’est bien celui  ci  , j’avais lu bien évidemment le roman de Dan Brown et j’avais trouvé ça plutôt bien malgré une fin ratée le bouquin je dois en convenir m’avait passionné alors comme souvent lorsqu’on a pris du plaisir a la lecture d’un livre on espère que l‘adaptation sera a la hauteur.

J’ai donc décidé bien après le barouf médiatique de la sortie du film de visionner Da Vinci Code , curieux que  de vérifier le lynchage a la fois des critique mais aussi chose curieuse ,  du public  qui   semble t’il avait dans l’ensemble détesté  le  film.

Comme je m’y attendais je n’ai pas trouvé ce film  très bon  mais je pense cependant qu’il n’y  a pas de quoi hurler au navet comme l’on fait bon nombre de personnes ravies de trouver en cette adaptation médiocre de bonnes raisons de taper sur le cinéma commercial américain

Le problème de ce film est simple d’abord un metteur en scène sans âme , sans relief (Ron Howard gros tâcheron de l’industrie hollywoodienne) qui se contente ici de  suivre placidement les chapitres du roman et qui se retranche totalement derrière l’intrigue écrite par Dan Brown sans prendre le moindre risque , sans tenter le moindre décalage , et puis surtout un casting ahurissant  Tom Hanks égaré  dans le rôle de Robert Langdon  traverse le film dans une léthargie et un détachement qui frise le sabotage  il est hallucinant de transparence et d’une lourdeur qui plombe son personnage , Audrey Tautou quant a elle dont le réalisateur jure que personne d'autre n’aurait pu (parmi les actrices francaises) incarner Sophie Neveu ne fait que confirmer ce que je pense depuis Amélie Poulain ; a savoir qu’elle est une comédienne tendance certes,  mais d’une fadeur qui ici atteint des sommets , ici dans son personnage de Sophie neveu elle est simplement consternante.

Enfin Jean Reno est comme a son habitude très décevant , son personnage de l’inspecteur français Bézu Fache est caricatural et grotesque c’est certainement  l’un des plus mauvais rôles de flics qu’il m’est était donné de voir (la scène ou il avoue son appartenance a l’Opus Dei et parle de son mysticisme est d’un ridicule  qui vaut le détour) il serait  temps de cesser de voir en lui un grand acteur français car mis a part les personnages interprétés chez Luc Besson  et malgré le fait incontestable qu’il soit devenu un acteur international il est  a chaque fois assez mauvais .

Les bons points du Da Vinci Code sont a chercher du coté des comédiens britanniques avec tout d’abord le formidable Paul Bettany  (un homme d’exceptionDogville ) qui interprète  le rôle délicat du mystique et mystérieux albinos  Silas pauvre créature habitée par le foi et par le mal ,le jeune acteur anglais se révèle étonnant et réussit a rendre touchant un  personnage sanguinaire et cruel . Tout aussi excellent dans le rôle de Sir Leight Teabing n’oublions pas Ian Mac Kellen  inoubliable Gandalf du seigneur des anneaux et formidable Magnéto de la saga des X Men il est épatant et donne a son personnage de milliardaire excentrique féru de théologie une présence qui éclipse largement  les acteurs principaux.

Alors forcement l’histoire est un peu embrouillé et les explications plutôt  fluides dans le livre de dan Brown  sont ici bâclées , peu ou pas d’action véritable (une invraisemblable poursuite en Smart ) les flash-back historiques (les croisés ) et personnels (le passé de Sophie) sont inutiles et ne servent  pas l’histoire  , la fin (déjà raté dans le livre) est ici presque incompréhensible  heureusement la toile de fond du da Vinci code est passionnante est permet  au spectateur de passer malgré tout  un assez bon  moment . On est quand même en droit  se demander - Qu’est ce qui justifie les 135 millions de Dollars dépensés pour  cette super production  ? Rien au vu de ce film moyen ne permet un seul instant de répondre a cette question.

De toutes manières  Sony pictures a rentabilisé sans probléme son investissement grâce au public qui s’est précipité en masse pour voir  l’adaptation  d’un roman  qui depuis sa sortie en 2003 est devenu un incroyable  phénomène de société mais on peut  se dire  a la vue du résultat et pour reprendre le titre d’un film (lui aussi plutôt raté) de Claude Lelouch  ‘Tout ça pour ça

Voir la bande-annonce de Da Vinci Code

http://www.youtube.com/watch?v=Y71DZyHqRy0

 

 

 
 

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30/11/2006

The Queen (Stephen Frears -2006)

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Evidemment seul un britannique pouvait  s’attaquer a un tel film et c’est le cas avec Stephen Frears l’un des réalisateurs anglais les plus complets de ces dernières décennies a la fois capable de proposer des films intimistes  et engagés comme My Beautiful Laundrette (86) – Prick up your ears (87)-ou  The Snapper (93)  mais également  de plus  grosses productions -les arnaqueurs (91)  ou encore  les  liaisons dangereuses (89) et c’est donc lui qui s’attaque a ‘The Queen ‘ sur un scénario de Peter Morgan. Le  film se situe durant les jours suivants la mort tragique de Lady Diana  a Paris , et  la  manière dont cet événement  médiatique sans précédent est vécu par la famille royale , Tony Blair  ( excellent  Michael Sheen)  vient d’arriver au poste de premier ministre  et tandis que la famille royale qui s’est détachée de la princesse depuis quelque temps déjà  s’interroge sur l’attitude a adopter le peuple de la rue de son côté commence a remettre en cause  l’autorité royale  d’autant  plus que  la reine et ses sujets ont fuit dans leur retraite champêtre de Balmoral  evitant toutes déclarations  sur la disparition de celle qui était devenue la sœur ,la fille , l’enfant ,la protégée , de tout le peuple anglais

Malgré ses convictions politiques profondes Tony Blair va tenter de rapprocher la reine de son  peuple. La première chose qu’il convient de dire a propos de 'the Queen '  c’est que  pas une seule seconde ce film n’est ennuyeux ni rébarbatif comme on pourrait le craindre   ,au contraire  mêlant séquences d’archives et scènes filmées nous sommes face a un film dynamique malgré sa lenteur volontaire propre a une certaine réflexion. Helen Mirren qui interprète le rôle délicat d’Elizabeth II est époustouflante et je la donne déjà favorite dans la course a l’oscar 2006 (elle a dejà obtenue le prix d’interprétation du festival de Venise) c'est peu dire qu' elle habite totalement son personnage et elle parvient a nous faire ressentir et comprendre  toutes les difficultés d’exister  et de  régner dans un pays et  une  société en pleine évolution avec le poids des siècles de traditions et de consensus conservateur. Frears n’a pas cédé a la tentation facile de réaliser un pamphlet anti-royaliste, non il épingle plutôt  la reine et toute la royauté avec finesse, intelligence  et humour. C’est un film brillant, peut être le plus abouti du réalisateur qui avait déjà réalisé en 2003 un téléfilm passionnant (the deal) sur les relations entre Tony Blair et  Gordon Brown avec le même Michael  Sheen sous les traits du premier ministre anglais. Quant a Helen Mirren chose curieuse elle aura incarné durant la même année Elisabeth I pour la télévision (réalisé par Tom Hooper) avant d’être choisie par Frears  pour ce rôle inoubliable dans ‘the Queen’  elle y est sensationnelle et  incroyable  évitant chaque instant  le piège difficile de la  caricature  et donnant a son personnage stéréotypé et  cynique une  réelle profondeur attachante et humaine.

 

  

 

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08/11/2006

L'enquête corse (Alain berberian 2004)

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Rien ou pas grand chose a sauver dans ce film d'une rare stupidité  pourtant adapté d'une excellente bande déssinée de Pétillon. C'est peu dire que Berberian jadis associé aux Nuls pour 'la cité de la peur ' s'est égaré dans ce navet idiot et inutile .pas de second degré ,pas d'ironie  ici tout est  caricatures et  clichés , les gags sont éléphantesques et ne font pas rire ,les personnages de 'gangsters' sont ratés et invraisemblables ,les personnages de flics idem , seule la jolie brune italienne (Caterina Murino que l'on retrouvera au générique des Bronzés 3 ) parvient a réveiller le spectateur qui n'attendra même pas la fin du film pour l'oublier .l'enquête corse ou comment perdre son temps.

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04/11/2006

La mauvaise education (Pedro Almodovar 2005)

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Il n’est jamais très évident de chroniquer avec objectivité l’œuvre d’un artiste que l’on aime tout particulièrement, on est forcement plus exigeant  et la moindre déception  prend alors des proportions  plus importantes que la moyenne.

C’est dans mon cas  toute la difficulté pour  TruffautBertrand Blier, Scorsese, Woody Allen et bien sûr pour Pedro Almodovar dont je suis un fan de la première heure, celle de la période de la Movida madrilène  et des films  trash  et déjantés (Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier (1980)   qu’est ce que j’ai fait pour mériter çà ? (1984).

J’avais depuis  maintes fois l’occasion de m’enthousiasmer  a juste titre pour les films réalisés par le plus célèbre des réalisateurs espagnols (Femmes au bord de la crise de nerfs (1988) – Attache moi (1990) talons aiguilles (1991)  tout sur ma mère (1999) tant de films formidables, tant de personnages (souvent féminins)   croustillants alors j’attendais beaucoup de  cette mauvaise éducation précédée des critiques dithyrambiques des médias et il m’en coûte d’avouer une certaine  déception , certes c’est un bon film et Almodovar qui a mis beaucoup de lui-même dans ce scénario  filme toujours fougue et passion ses acteurs et certaines séquences sont carrément sublimes  (le ballet de gymnastique , la séquence cabaret  et l’interprétation  merveilleuse  du quizas quizas quizas par Sara Montiel) ,les acteurs sont épatants et le beau et ténébreux  Gaël Garcia Bernal dans le triple  rôle (Juan – Angel -  Zahara)  se  révèle étonnant dans un  jeu tout en retenue et en pudeur .

Mais  il me faut bien convenir que la toile de fond trash –traversti –junkie propre au cinéma du grand Pedro  commence un peu a se répéter, sa dénonciation de l’église (d’une certaine église) reste maladroite et approximative  et c’est regrettable qu’a la passionnante histoire du transfert d’identité Juan –Angel Almodovar préfère s’égarer sur des chemins de traverse qui plombent quelque peu l’histoire.

Même’ si ‘la mauvaise éducation ’ est un film à voir ce n’est pas celui  que je conseillerai a quelqu’un qui voudrait découvrir l’univers particulier d’Almodovar, quant a moi , je souhaiterai davantage le voir se tourner vers des sujets nouveaux et pourquoi pas vers des adaptations  même si son expérience de l’adaptation du roman de Ruth Rendell ‘en chair et en os (1997) se révéla plutôt manqué.

Je reste donc sur une impression mi figue mi-raisin et  ne partage pas l’enthousiasme démesuré qui entoura ce film a sa sortie ‘la mala éducacion  est  un bon Almodovar mais pas le meilleur de sa filmographie , loin de là.

 

 

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31/10/2006

Rosemary's baby (roman Polanski 1968)

je n'avais pas revu depuis de très nombreuses années ce film de Polanski tourné en 1968 et arte a eu la bonne idée de le rediffuser  ces jours derniers .

on peut affirmer sans exagération aucune que ce grand metteur en scène aux films parfois hermétiques et difficiles dans la première partie de sa carrière (cul de sac   - répulsion  - le locataire -le couteau dans l'eau) puis nettement plus consensuel (tess - pirates - le pianiste) aura realisé avec ce film son chef d'oeuvre  et par la même occasion un film-référence du genre.

Polanski ne montre rien ou presque et distille la peur et l'angoisse par petites touches dans cette diabolique et terrifiante histoire.

Rappellons le sujet :

un couple s'installe dans un (grand) appartement new-yorkais et se lie d'amitié avec des voisins curieux et encombrants .La jeune femme (formidable Mia  Farrow totalement habitée par son personnage) tombe enceinte mais autour d'elle les événements deviennents de plus en plus inquietants .

Son époux (John Cassavetes) devient distant avec elle et tisse une intime et étrange relation avec le couple voisin .

Délaissée et inquiète la future maman cherche a en savoir davantage et finit par découvrir une sordide histoire de secte maléfique a laquelle tous ses proches y compris son mari et son médecin sont mélés .

l'horreur atteindra son paroxysme lorsque elle comprendra qu'elle n'a servi que de mère-porteuse pour enfanter le fils de satan et la dernière séquence ou  apres l'accouchement  elle découvre son fils dans un berceau drappé de noir  entourée des membres de la secte diabolique est proprement terrifiante.

avec une économie d'effets et en appliquant le principe que le spectateur a plus peur de ce qu'il ne voit pas plutôt que de ce qu'il voit  rosemary's baby s'avère au bout du compte bien plus efficace que la plupart des films traitant du même sujet.

 La dénonciation et les détails des mécanismes  et des méthodes d'endoctrinement des  sectes fût  si bien établis dans ce film que l'on raconte que Charles Manson assassina l'été suivant ,Sharon Tate l'epouse de Polanski  ainsi que cinq de ses invités dans leur villa californienne en représailles  des torts  portés aux adorateurs du diable par la sortie du film .

Véritable chef d'oeuvre du genre Rosemary's baby reste étonnant dans son élaboration et dans le dévelopement  du délicat sujet de la sorcellerie et bien que réalisé en 1968 c'est aujourd'hui encore un film  incomparable remarquablement réalisé et formidablement interprété.  

ecoutez le théme musical du film chanté par Mia Farrow  :


podcast
 

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16/10/2006

Le Cercle 2 (hidéo Nakata 2005)

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Même en cherchant bien il n'y a rien ou pas grand chose a sauver dans le cercle 2 d'Hidéo Nakata Si le cercle (réalisé par G.Verbinskien 2002) m'avait beaucoup plu cette suite est inutile et déplorable.

Le scénario est triste a pleurer ,les comédiens sont mauvais notamment le garçonnet (david Dorfman)  qui joue le rôle de Aidan qui est carrément insupportable ,quant a Naomi Watts (qui alterne le bon et le mauvais depuis maintenant quelques années) elle se débat dans ce navet assommant et tente de faire ce qu'elle peut. Les scènes - chocs sont a la limite du ridicule (les cerfs - le suicide de la psychiatre) pourtant nous ne sommes pas dans le second degré non ici tout se prend très au sérieux.

Le personnage de Samara fascinant dans le cercle  devient ici une espèce de créature mi humaine mi aquatique qui grogne et gesticule ,pas d'angoisse ni de frissons juste une triste constatation d'être (encore) devant une suite inutile et complètement ratée. Au bout du compte la seule réussite de ce film est la magnifique affiche.

 

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09/09/2006

les répliques du grand Woody

 

medium_150x223.jpgJe ne vais pas parler des films de Woody Allen  vous trouverez sur ce blog des chroniques nombreuses sur les films que j'ai aimés de ce génial réalisateur qui est a mon sens l'un des plus grands du cinéma . J’aimerai plutôt vous livrer en vrac des répliques extraites de ses différents films et de ses receuils , c'est un vrai feu d’artifice, un régal car toutes ces petites phrases d'une irrésistible drôlerie et d'un caustique ravageur font mouche a tout les coups.

 

-Un petit mot sur la contraception orale. J’ai demandé à une fille de coucher avec moi et elle a dit "non".

-Confondez-vous amour et sexe?, Non ! pour moi, l'amour va profond, le sexe seulement à quelques centimètres.

-Quand j'écoute trop de Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne. ("Meurtre mystérieux à Manhattan")


-Si Dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse

-Pour ma part, je suis hétérosexuel mais il faut le reconnaître, le bisexuel a deux fois plus de chances le samedi soir

-Pour écrire une pièce, le truc est de commencer par la fin ,trouver une bonne fin, puis écrire à l'envers j’ai essayé ça une fois,maintenant j'ai une pièce sans commencement 

-j'ai été boy-scout. J'ai gagné d’innombrables badges en plus! Et mon pasteur, qui se trouve actuellement recherché pour pédophilie, pourra répondre de moi. "
 

-Vous étiez réellement sexy ! Sauf que parfois sous certains angles et sous certaines lumières vous aviez un faux air de Mussolini

-Ce n'est pas que j'ai peur de la mort, c'est juste que je n'aimerais pas être là quand ça m'arrivera..."

-J'ai toujours eu de bons rapports avec mes parents, Ils ne m'ont frappé qu'une fois:ils ont commencé le 23 décembre 1942 et se sont arrêtés fin 1944 (Bananas")

-L'amour est une maladie mortelle, sexuellement transmissible »

-La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté.

-Dieu reste muet, si seulement nous pouvions convaincre l'être humain d'en faire autant

-J'ai passé un moment super. C'était comme au procès de Nuremberg  (Hannah et ses soeurs)

-L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible

-Chez nous, on mangeait à la carte.celui qui tirait l'as de pique mangeait

-Je suis Marxiste...Tendance Groucho"

-La différence entre le sexe et la mort, c’est que mourir, vous pouvez le faire seul, et personne ne se moquera de vous

-Si je fais bien l'amour, c'est que je me suis longtemps entraîné tout seul

-L'éternité c'est long surtout vers la fin

-La mère : Bien sûr qu'il y a un Dieu, imbécile!
 Mickey : Mais alors pourquoi tant d'horreurs? Pourquoi les nazis?
 La mère : Dis lui Max!
 Le père : Qu'est ce que j'en sais. Je ne sais même pas me servir d'un ouvre-boîte (Hannah et ses soeurs)

 

 CULTISSIME !!!!!!!!!

07/09/2006

Sleepers (barry Levinson )

medium_sleepers.jpgSleepers est un film que beaucoup de gens autour de moi ont adoré, personnellement je ne partage pas leur enthousiasme et le considère comme un film plutôt moyen.

La première partie (l'enfance des quatre gamins  et la vie du quartier d'Hell's kitchen de New -York)  est a mon sens la plus réussie ainsi que  la scène du procès qui également très réaliste. Par contre la partie du film consacrée  a  la maison de  redressement est a mon sens trop caricaturale et reste peu crédible (parce que exagérée a outrance) Kevin Bacon trouve la l'un de ses plus mauvais rôles de son inégale carrière tandis que De Niro reste fidèle a lui même dans un rôle de prêtre pourtant inhabituel (si on veut bien oublier pour toujours un navet dont je ne me souviens plus ou il était prêtre en cavale) mais le  grand De Niro est ici cependant éclipsé par les grandes performances de Dustin Hoffman incroyable  en avocat alcoolique et camé et de Vittorio Gassman carrément génial  dans  celui de King Benny le truand patriarche d'Hell's kitchen

 Bref un film correct et sans surprise qui se situe  dans la moyenne des grosses productions américaines mais comme je l'avais déjà dit a propos de Barry Levinson a propos 'des hommes influences' (de Niro et Hoffman encore!) n'est pas de Palma ou Scorcese qui veut !

Ici cela  se confirme encore et c'est dommage.

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01/09/2006

Révélations (Michael Mann -1999)

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Michael Mann  s’est attaqué a  un  ambitieux projet en voulant dénoncer la manipulation des  grandes manufactures de tabac pour accroître la dépendance a la nicotine tout en niant les effets nocifs de  la consommation

Basée sur la véritable histoire de Jeffrey Wigand directeur du département de recherches et développement du troisième plus grand fabricant de cigarettes américaines qui dénonça ses employeurs et les conduisit au tribunal  le film est passionnant  malgré un rythme plutôt lent

Russel Crowe (Jeffrey Wigand) est méconnaissable en homme  dépassé par la tache  qu’il s’est fixé  et qui malgré le désir de justice reste hésitant  ,le réalisateur Michael Mann n’en fait pas un héros bien au contraire il le traite en homme ordinaire avec ses faiblesses et ses lâchetés

Le second personnage du film est interprété par Al Pacino  absolument parfait dans le rôle de Lowell Bergman le journaliste  de l’émission de TV A qui Wigand  décide de confier les aveux exclusifs  de sa dénonciation  contre  le fabricant de cigarettes

Le pouvoir des certaines sociétés dépasse bien souvent celui de la justice et on ne  connaît que trop d’exemples  de  sociétés qui abandonnent toute morale au profit du gain et du développement c’est ici le cas et il y a fort a parier que le raz de marée déclenché par ce scandale dans le monde du tabac s’est avéré être le déclic de la lutte anti-tabac aux Etats-Unis  puis petit a petit  partout sur la planète.  C’est du cinéma américain comme on l’aime  brillamment interprété et brillamment réalisé, on pense a Network (Sydney Lumet) ou aux Hommes du président (Alan.J.,Pakula) grands films  qui traitent  du pouvoir des médias.On retrouve aussi le formidable Christopher Plummer (la mélodie du bonheurl’armée des douze singesun homme d’exceptionMalcolm X) dans le rôle de Mike Wallace  présentateur vedette d’une émission  regardée par des millions de téléspectateurs un peu  dans la lignée du célèbre Dan Rather.

A noter dans leurs propres rôles respectifs Michael Moore (rien a voir avec le  réalisateur de documentaires désormais  célèbre) procureur général du Mississipi et Jack Palladino l'’enquêteur privé a l’origine de toute cette affaire.Al Pacino formidable  comédien (Donnie Brasco -HeatL’impasseun après midi de chien –la saga des Parrains)  mais  qui s’égare parfois dans des films dispensables (insomnia  - Simonel’enfer du dimanche)  retrouve dans ce film de Michael Mann  un très grand rôle qu’il interprète avec une conviction  et une justesse  a la hauteur de son immense talent. 

 
 
 

 

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29/08/2006

Selon Charlie (Nicole Garcia -2006)

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Incontestablement et en ce qui me concerne ce film est la déception de la rentrée

 Nicole Garcia qui jadis avait réalisé de beaux films humains ,  vivants  et  plein de tendresse a l'image de un week-end sur deux  ou du  fils préféré) signe ici un film d'un ennui palpable des les premières minutes et qui malgré un casting de rêve n'est qu'un film prétentieux, faussement intello qui se regarde sans cesse le nombril et en oublie le spectateur.

Il n' y a rien à voir et surtout rien a retenir  dans les navrantes aventures  des personnages qui nous ont proposés

N'est pas Robert Altman ("shorts Cuts") ou Paul thomas Anderson ("magnolia") qui veut  pour nous conter avec talent des petites saynètes qui  finissent  (ou pas) pas se rejoindre

C"est en vain ce qu'a tenté de faire  Nicole Garcia dans ces divers portraits ébauchés d'hommes de différentes générations mais le résultat est totalement raté  ,  ici tout est bâclé , tout sonne creux , les histoires commencent et ne finissent pas , aucun indice, aucun repère pour le pauvre spectateur qui doit donc regarder les comédiens se débattre dans cette flaque cinématographique  digne des pires réalisations de Claude Lelouch

Jean –Pierre Bacri tient ici  l'un de ses rôles les plus improbable, seul Benoît Pooelvoerde (décidément très a l'aise hors du genre de la comédie) est bien, Vincent Lindon traverse le film dans une torpeur agaçante , le pauvre Arnaud Valois dans le rôle d’une star montante du tennis  voit son personnage sacrifié (sûrement le montage) , Quant aux autres (Benoit Magimel et Patrick  Pineau) ils sont énervants de suffisance  et de détachement  et on a donc  vraiment du mal a s'intéresser a leurs mésaventures

Quant au pauvre Charlie qui donne on ne sait trop pourquoi  du haut des 12 ans   son  titre au film  il assiste impuissant et médusé  a ce désastre cinématographique

Je crois me souvenir que Cannes avait hué ce film 

je comprends maintenant pourquoi.

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12/08/2006

L'homme au masque de fer (Randall Wallace 1998)

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Evidemment cette grosse production internationale n’à qu’un but ; celui de garder sur orbite cinématographique Leonardo Di Caprio après le raz de marée mondial de Titanic (1997).

Entouré d’une distribution de rêve (Jeremy IronsJohn MalkovichGabriel ByrneGerard Depardieu) Léonardo interprète deux personnages jumeaux : le roi Louis XIV et son mystérieux frère  Philippe caché dès sa naissance  puis emprisonné a la Bastille  durant six années  le visage dissimulé derrière un terrible masque de fer.

Mêlant personnages réels et fictifs ; légendes et histoire de France le réalisateur nous propose de retrouver les célèbres mousquetaires de Dumas.

Ici seul D’Artagan (Gabriel Byrne) le plus célèbre des mousquetaires est encore en activité au service du roi, les trois autres sont a la retraite  et vieillissent tranquillement, Aramis (Jeremy Irons) est devenu prêtre, Athos (John Malkovitch) père de famille tandis que Porthos (Gerard Depardieu) s’ennuie en regrettant  sa glorieuse époque.

Tout les 3 vont reprendre du service pour libérer le roi Philippe enfermé sous les traits de l’homme au masque de fer afin de le substituer au Roi Louis souverain orgueilleux et cruel qui affame et tyrannise le peuple de France.

Malgré les invraisemblances historiques inévitables  du scénario le film restenéammoins  un divertissement acceptable , Di Caprio  est plutot bien dans la peau de ses personnages jumeaux mais totalement opposés Aramis et Athos  sont  les deux mousquetaires les mieux interprétés  tandis  que   d’Artagnan est  un peu fade ,quant a Porthos sous les traits de notre Depardieu national on a l’impression qu’il répète un peu le personnage d’Obélix qu’il jouera quelques années plus tard ,Depardieu en fait des tonnes dans le genre paillard et décrédibilise beaucoup son personnage ,on sait depuis longtemps Depardieu capable du meilleur comme du pire ; ici dans le rôle de Porthos il est calamiteux et grotesque.

Pour apprécier ce film d’aventures qui n’a pour but que de distraire un public peu regardant sur l’authenticité des faits (il fallait oser faire de D’Artagnan le père de Louis XIV) il faut juste se contenter de se laisser emporter dans cette histoire rocambolesque sans chercher midi a 14 heures ,de toutes façons vous oublierez ce film aussi facilement que vous l'aurez regardé.

  

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21/07/2006

Landru (Claude Chabrol -1962)

 

Avec Landru Chabrol  réussit  l’un de ses films les populaires jamais il ne fait de Landru  un monstre ou un détraqué , il le présente plutôt  comme un habile calculateur ,lubrique , patient  ,audacieux , rusé   et  implacable.

La reconstitution historique bien qu’assez figée et caricaturale  est  néanmoins réussie et  on y retrouve de nombreux clins d’oeils a la peinture impressionniste.

Charles Denner qui trouve ici l’un des rôles les plus marquants (avec l’inoubliable homme qui aimait les femmes de Truffaut ) .

Une large part du film traite du procès ou  y voit un Landru serein qui parade ; qui ironise ; qui fait le paon sur le banc des accusés ;il n’a pourtant pour sa défense que Fernande la seule de ses conquêtes  qu’il épargnât  et dont il fit sa maîtresse attitrée.

Malgré le baroud d’honneur de Landru  ce dernier ne sauvera pas sa tête pourtant il niera jusqu’au bout malgré les preuves accablantes.

Le film repose sur Charles Denner qui  propose une interprétation exceptionnelle du célèbre criminel, tantôt grotesque parfois a la limite  du ridicule mais  toujours machiavélique affichant un culot  et une fourberie sans limites maniant l’humour ; le sarcasme  et l’arrogance avec une aisance confondante.

On y découvre un tueur  sans états d’âme  aux méthodes diaboliques  utilisant son charme de courtisan pour  séduire et assassiner  ses victimes après les avoir  longuement choisies  et qui se transforme  en père de famille  cruel et en  mari autoritaire  quand il décide de rentrer au foyer une fois ses  crimes accomplis

Charles Denner formidable  est entouré ici  par de grandes comédiennes (Danièle Darrieux- Michèle MorganFrançoise Fabian) mais c’est bien son interprétation inouïe qu'on retiendra  qui permet de faire de Landru un film important  du cinéma français des années 60.

 

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27/05/2006

Narco (Gilles Lellouche & Tristan Aurouet 2005)








Narco  pour narcoleptique, bien entendu et  le narcoleptique  en question c’est Gus (Guillaume Canet) qui s’endort a tout moment du jour  qu’il soit en train de travailler, de manger, de parler, ou de faire l’amour mais pour Gus  ce sommeil qui le prive d’une vie sociale normale lui permet de vivre dans ses rêves des aventures palpitantes qu’il remet en scène minutieusement  dans des bandes dessinées .

Pétri de talent pour cet art  il n’en parle cependant a personne (sauf a sa femme qui s'en moque) et garde ce jardin secret pour lui.

Autour de Gus, narcoleptique depuis l’enfance et qui vit cette  maladie avec résignation on retrouve  sa femme, Pam (Zabou, tonitruante),son père (Jean Pierre Cassel ) et Lenny Bar, auto proclamé plus grand karatéka du monde   (Poelvoorde égal a lui-même c’est a dire irrésistible de suffisance bête et méchante).

Si la première partie du film est très drôle on peut reprocher a Narcode s'essouffler  dans la seconde partie (celle de la mise en scène  du  plan machiavélique) et seul  l’arrivée des personnages  de l’éditeur Bennet (Francois Berleand)  et du  psy  Samuel Pupkin (Guillaume Gallienne) permet de rire de bon cœur.

 Au final ce film décalé qui oscille sans cesse entre la franche rigolade et l’ironie douce amère. et qui est mis en scène  par un duo de réalisateurs  issus du  vidéo clip nous  permet grâce aux comédiens, à l’originalité du scénario et aux dialogues caustiques de passer un agréable moment  .

11:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)