15/01/2007
Operation Espadon (Dominic Sena -2001)
Troisième long -métrage après un étonnant Kalifornia qui réunissait en 1993 Brad Pitt et Juliette Lewis et 60 secondes Chrono (2000) un incroyable navet avec Nicolas Cage (sans doute son plus mauvais film) on pouvait s'attendre au pire comme au meilleur pour ce troisième passage derrière la caméra du réalisateur américain Dominic Sena.
Le résultat est plutôt mitigé avec un bon point pour le casting et pour les scènes d'action a couper le souffle (malgré les évidentes invraisemblances)
Le sujet traité ( la cyber criminalité ) semble d'abord intéressant et plaisant réhaussé de plus par les interprétations de Hugh Jackman et de John Travolta (qui en fait quand même un peu beaucoup il faut bien l'avouer) ainsi que d'une Halle Berry a la plastique irréprochable (son personnage est malheureusement trop peu exploité ) cependant c'est plutôt le désir de véhiculer un message assez douteux voire malsain (et qui se dessine petit a petit au cours du film) qui est génant et qui crée un malaise certain
.Opération Espadon démarre pourtant bien mais on s'enfonce peu a peu dans un scénario compliqué et embrouillé et le film qui aurait pu se contenter d'être un bon film d'action (c'est dejà pas si mal) se transforme alors en un pamphlet patriotique du plus mauvais goût .
La fin assez inexplicable n'arrange malheureusement rien a l'affaire et l'histoire parallèle des déboires familiaux de Stanley (Hugh Jackman) alourdit davantage encore un scénario dejà bien pesant
06:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : travolta, halle berry, dominic sena, hugh jackman
14/01/2007
Ah si j'étais riche (michel Munz & gerard Bitton-2002)
jean -Pierre Darroussin est devenu années près années , film après film un second rôle incontournable du cinéma français le tandem Munz -Bitton lui offre ici avec ' Ah Si j'étais riche ' un vrai premier rôle pour ce comédien populaire et talentueux.
Ah si j'étais riche est donc une comédie française avec ce que cela comporte de bonnes et de mauvaises surprises a savoir des situations convenues et des gags parfois un peu téléphonés.
Si l'idée de départ est excellente (un salarié ordinaire et juste un peu au bout du rouleau gagne une fortune au loto mais doit continuer a vivre comme si de rien n'était car il est en train de divorcer) le film est parfois pesant et certains gags sont même lourds (la scène du joint -) cependant le scénario plutôt original associé a un J.P Darroussin très a l'aise et entouré ici de formidables seconds rôles (Francois Morel - Valeria Bruni -Tedeschi) parviennent a faire de ce petit film sans prétention une agréble comédie sociale qui se regarde avec plaisir .
15:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : darroussin, valeria bruni -tedeschi
09/01/2007
Mission impossible III (J.J.Abrams -2006)
Troisième volet de la saga Mission impossible réalisé cette fois par un parfait inconnu (J.J.Abrams) qui nous vient du monde de la télé (la série Lost c’était lui !) pas de réalisateur choc cette fois (les deux premiers volets étaient rappelons le signés Brian De Palma et John Woo) et on ne tarde pas a comprendre pourquoi. Ce film est avant tout celui de Tom Cruise, par ailleurs producteur du film..
Alors on a droit a un festival Tom Cruise, il court , saute , flingue , abat tantôt un hélicoptère , tantôt un avion , il pilote sa voiture a 200 kilomètres /h son portable a l’oreille (pas bien ça) il fait de la voltige et de la glissade sur les toits des buildings de Shanghai ;infatigable agent Hunt il retrouve ici le fidèle Luther (Ving Rhames ) présent dans les deux premiers volets ,les nouveaux venus sont cette fois Jonathan Rhys Meyer déjà épatant dans Match point de Woody Allen et Lawrence Fishburne l’inoubliable Morpheus d’une autre saga celle des Matrix .
Quant au rôle du méchant il est tenu par un Philip Seymour Hoffman pas vraiment convaincant . Evidemment ce volet 3 se rapproche du second par un choix délibéré de privilégier l’action pure a tout le reste et il faut avouer que coté action pure on est servi (la séquence de l’attaque sur le pont est a couper le souffle) et même si certaines scènes frisent le ridicule (la mort délibérée du héros et son retour a la vie) ou le mariage improbable de l’agent Hunt (il faut bien souffler entre deux fusillades) ne boudons pas notre plaisir et ne cherchons pas de la crédibilité la ou il n’y en a pas , et même si Ethan Hunt tient davantage du super –héros que de l’agent secret , les aventures des Forces Mission Impossible si invraisemblables soit elles nous font malgré tout passer un agréable moment.
16:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mission impossible
07/01/2007
Casablanca Driver (Maurice Barthelemy -2004)
Un film de boxeur sans combat, un héros qui parle un langage connu de lui seul, une comédie basée sur l’absurde et le non sens a mi-chemin entre Woody Allen et les Monty Python , voila un pari très risqué tenté par Maurice Barthelemy leader de la fameuse troupe ‘les robins des bois ‘ pour son premier long métrage.
Avec Casablanca driver . l’ombre de Maître Woody plane souvent au dessus de ce film loufoque , en effet le traitement du personnage central rappelle Leonard l'homme - caméléon du formidable Zelig (1983)ou le Virgin Stackwell de Prends l’oseille et tire toi (1969) .
Que dire donc de cette comédie ?
A coup sur ; certains vont crier au film culte et d’autres (plus nombreux je le crains) vont crier au film raté. et personnellement je serai tenté de dire qu’il y a ici un peu des deux .
Écrit , réalisé et interprété par Maurice Barthélemy Casablanca Driver est agréable a regarder mais pourtant la mayonnaise comique ne prend pas, le personnage qui donne son nom au film finit par agacer plus qu’il n’amuse ; plus débile que réellement comique ; plus exaspérant que drôle Maurice Barthelemy en fait des tonnes et au bout du compte nous fatigue.
Autour de lui on retrouve quantité de comédiens venus donner ‘un petit coup de pouce ‘ certains sont parfaitement en osmose avec le film Dieudonné excellent dans le rôle du manager avec un look hallucinant inspiré de Don King ) nous prouve qu’il est indiscutablement l’un des meilleurs seconds rôles comiques actuels ,Sam Karman et Chantal Lauby (les parents de ‘Casablanca’ sont également épatants tout comme Patrick Chesnais ou Isabelle Nanty ( Madame Driver) ; les autres (Alain Chabat ,Dominique Farrugia , Elie Semoun , Tom Novembre , Marina Fois , Jean Paul Rouve se contentent de faire acte de présence et ne servent pas l’histoire .
De même que la présence au générique de Plastic Bertrand le faux punk (et faux chanteur) belge ; tous ces personnages décalés sont inutiles et hors sujet.
Même si certaines scènes sont très drôles (la scène de l’agression inspirée du meurtre de Kennedy , l’émission TV avec Christian Morin qui dérape complètement ) , d’autres en revanche frôlent le ridicule ( la scène des glaces au fast-food , celle de l’arrivée de ‘Casa ‘bébé chez ses parents adoptifs , la pesée des boxeurs , ,le mariage de ‘casa’ ). Au final c’est cette inconstance qui fait la grande faiblesse de ce ilm qui ne peut éviter ni lourdeurs ni longueurs de scénario mais sachons cependant reconnaître le souhait du réalisateur de proposer quelque chose de différent et ne soyons donc pas trop dur dans notre jugement .
A ceux qui aiment le cinéma loufoque et décalé je conseillerai plutôt le méconnu mais génial Des nouvelles du bon dieu de Didier Le Pêcheur (1996) ou encore l’irrésistible Confessions d’un barjo de Jérôme Boivin (1992).
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02/01/2007
Les Invasions barbares (Denys Arcand -2003)
Ces invasions barbares sont la suite du Déclin de l'empire américain réalisé par le même Denys Arcand onze plus tot . N'ayant pas vu le premier volet j'ai hésité avant de le visionner et je suis au regret de dire que j'aurais du m'abstenir car je n'ai pas du tout aimé .
Tout d'abord (et j'en suis désolé pour les canadiens et les Québecquois ) ce n'est pas facile de supporter et parfois même de comprendre l'accent canadien) alors si en plus en plus le film est raté et si les personnages sont peu attachants ou les situations invraisemblables cela devient vite un cauchemar .
Des situations rocambolesques a la limite du ridicule (l'installation annexe de Remy au sein de l'hopital - la recherche d'heroine aupres des services de police , l'ordinateur perdu puis retrouvé grace aux leaders syndicaux ) ce n'est pas ce qui manque dans cette histoire totalement abracadabrante OU Les personnages sont peu ou pas crédibles (on aura jamais vu aussi jolie junkie que Nathalie qui apporte et partage son heroine avec Remy sur son lit d'hopital comme s'il s'agissait de chocolats.).
Le discours est embrouillé , pompeux , maladroit voire prétentieux certes les intentions de Denys Arcand semblent bonnes et il arrive que le film fasse mouche mais l'ensemble est d'un ennui profond et surtout souffre d'un cruel manque d'authenticité.
Une grosse déception donc pour ces invasions barbares .
Quant aux prix obtenus (César et Oscar tout de même) cela reste une énigme en ce qui me concerne.
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24/12/2006
Moliere (Ariane Mnouchkine 1978)
Evidemment il faut se mettre en condition pour s'attaquer a cette longue fresque cinématographique de près de quatre et demie. Divisée en 2 parties bien distinctes elle nous raconte le parcours de Jean Baptiste Poquelin dit MOLIERE depuis son enfance jusqu'a sa mort en 1673.
le rôle délicat du célèbre artiste est joué par Philippe Caubère qui se révèle éblouissant ;il habite son personnage avec une force et une intensité exceptionnelle ,il est tout a fait convaincant dans ce rôle difficile et sa performance rappelle souvent le jeu du regretté Patrick Dewaere. Autour de lui des comédiens essentiellement venus du monde du théatre et peu connus du monde du cinéma (on reconnaîtra cependant Roger Planchon dans le rôle de Colbert et Daniel Mesguisch (dans celui de Philippe d'Orléans).
La reconstitution historique a la fois du vieux Paris ,et de la cour royale sont de toutes beauté et le soin apportés tant au costumes qu'aux décors font de Molière un film a la fois culturel et historique . On peut toutefois lui reprocher certaines longueurs (beaucoup de temps consacré a l'affaire Tartuffe puis un saut dans le temps un peu rapide pour aboutir au Malade imaginaire et la mort de Molière (filmée comme un chemin de croix).
On ne peut que déplorer qu' Ariane Mnouchkine ait zappé certaines périodes clés de l'oeuvre de Molière (l'avare - le bourgeois gentilhomme ) mais dans son ensemble le film est d'une grande qualité et il bénéficie d'une interprétation talentueuse et irréprochable.
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00:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ariane mnouchkine, philippe caubere, moliere
22/12/2006
discographie B.O
Après avoir proposé mes discographies sélectives des seventies , eighties , nineties , ma discographie des années 2000 et celle des disques Live il me fallait mettre en place une liste de 12 bandes originales de films(toutes époques confondues) . Évidemment cette sélection personnelle ne tient jamais compte du film en lui même mais uniquement de la bande-son.
bande originale du film 'The Blues Brothers ' (1980)
si il existe une bande originale de film qui fait forcément l'unanimité c'est bien celle ci.Le film réalidé en 1980 par John Landis est devenu au fil des ans une référence absolue en matière de film musical ,a juste titre d'ailleurs car le tandem génial formé par les frères Elwood (inoubliables Dan Aycroyd et John belushi) emmène tambour battant ce film furieusement drôle.
Autour de ce duo de doux- dingues on retrouve dans ce film des 'sacrés' invités jugez en plutôt -Ray Charles -Aretha Franklin -James brown - Cab Calloway pour notre plus grand bonheur alors évidemment la bande son ne pouvait qu'etre exceptionnelle ;interprétés par les freres Elwood en personne ou par leurs invités prestigieux la track-list donne des frissons par sa qualité et si certains standards de la soul ou du bluesétaient dejà connus ils vont avec ce film et la bande originale qui l'accompagne devenir immortels. Que ce soient les reprises de everybody needs somebody to love - Gimme some lovin ' -sweet home Chicago - jailhouse rock ou bien les standards (think - minnie the moocher ou shake a tail feather tout est ici n'est que pur moment de bonheur musical .
Bande originale du film Pulp fiction (1994)
Même si je suis conscient que ce choix n'a rien d'original il était impensable de ne pas faire figurer dans ma sélection personnelle cette bande son absolument géniale concocté par Quentin tarantino qui on le sait , a le chic de mélanger standards incontournables et raretés . N'importe quelle bande originale de film de Tarantino aurait pu par ailleurs figurer dans cette sélection (a l'exception peut être de Kill Bill 2 légèrement en deçà ) mais il me faut avouer un faible pour Pulp Fiction une B.O complètement tarantiniene , qui part dans tous les sens pour surprendre , étonner et procurer a l'auditeur un vrai moment de bonheur .
On trouvera donc ici des merveilles a commencer par le premier titre Pumpkin & honey bunny de Dick dale & his Del tones qui décoiffe vraiment et qui donne le ton .Viennent ensuite un Kool and the gang grand cru ,suivi de Al Green pour un sublime let's stay together, une chanson qui rivalise de génie avec le song of a preacher man de Dusty Springfield ,qui arrive un peu plus loin; rajoutons un Chuck Berry d'anthologie (you never can tell) quelques trésors exhumés des sixties et des seventies ( The Tornadoes - The revels - Rickie nelson ) et une reprise de neil Diamond (girl ;you'll be a woman soon ) réssuscitée par Urge Overkill et immortalisée dans le film par une Uma Thurman inoubliable et voila qui fait une grande ,une très grande bande-son .
Bande originale du film Black Caesar (1973)
Tous les grands artistes de la musique black se sont essayés un jour ou l'autre a la musique de film avec pour certains d'ailleurs un succès qui dépassa souvent la notoriété du film. Il faut dire que les films de cette période appélé Blaxploitationne restèrent pas dans les mémoires cinématographiques. Ils eurent pour but d'attirer le public noir dans les salles de cinéma et surtout le mérite d'offrir aux comédiens de couleur des rolês différents de ceux que leur proposaient les réalisateurs blancs. Si le plus connu de ces films fût sans aucun doute Shaft (illustré par une B.O signé Isaac Hayes , beaucoup de ces réalisations sont tombées dans l'oubli et peu d'entre nous peuvent se vanter d'avoir vu un jour Black Caesar réalisé en 1973 par Larry Cohen. Pourtant Black Caesar est un film essentiel car celui qui signe la musique , celui qui apporte 11 titres pour illustrer cette vague histoire de parrain du Bronx se nomme james Brown et le résultat est a la mesure de tout ce qu'aura produit cet artiste exceptionnel au cours des seventies c'est a dire fabuleux , alors entre instrumentaux hallucinants (sportin' life '- White lightnin'- Chase ) ; et titres foudroyants d'efficacité rythmiques (The Boss -Down & out in New york city-make it good for yourself) cette B.O est tout simplement une tuerie totale , le disque que l'on peut sortir aujourd'hui , demain , dans dix ans et qui met tout le monde d'accord James Brown est un géant et le Funk est SA planète.Et même lorsque le parrain de la soul laisse le micro c'est pour faire place a Lyn Collins pour un Mama feelgood (plage 7)qui déchire tout sur son passage. Rien a jeter donc , une B.O de légende ni plus ni moins.
bande originale du film Easy rider (1976)
ecrit réalisé et interprété par Dennis Hooper en 1969 Easy rider est devenu le film emblématique de la contre culture americaine et d'une certaine liberté cinématographique .Il contient 10 titres avec en tête le 'born to be wild ' de Steppenwolf définitivement associé au monde de la moto , le groupe est présent egalement avec un autre titre puissant 'the pusher ' première chanson de l'album et qui donne le ton psychedelique propre au film de Hooper .Les deux autres poids lourds de cette bande-son s'appellent Jimi Hendrix avec un époustouflant (le mot est faible) If six was nine (et son intro tout simplement monstrueuse) et The Byrds 'pour une chanson plutôt peu connue wasn't born to follow '.
Autour de ces monstres du psychédélisme américain on retrouvera Roger Mc Guinn le guitariste des Byrds pour deux titres dont 'it's alright Ma! I'm only bleeding une reprise de Bob Dylan (et non ! le Zim n'est pas présent sur cette bande originale) et pour balad of easy rider qui clotûre l'album .Mélange de titres rock'n roll et de titres hippies (le délicieux ''the Weight' ou le très country 'don't bogart me ')On sera egalement heureux de retrouver un groupe oublié des seventies The Electric Prunes (présents sur la fameuse compilation Nuggets ) et il est dommage que le titre choisi (mardi gras) ne soit pas le meilleur de leur répertoire. 10 titres et c'est fini pour ce voyage musical dans le temps ,10 titres qui font de Easy Rider une bande son indispensable non seulement de son époque car tout comme le film de Dennis Hooper les chansons présentes sur ce disque traversent les âges , elles ne vieillisent pas , c'est plutôt nous qui rajeunissont en les écoutant.
A noter que le disque est paru est 1976 soit pres de sept ans(une éternité!) apres la sortie du film
bande originale du film : Until the end of the world
En 1991 le film très ambitieux de Wim Wenders 'Jusqu'au bout du monde (Until the end of the world) était plutôt fraichement acceuilli par le public et par la critique j'avais personnellement adoré ce road movie autour de la planète et fût déçu que ce film n'obtint pas le succès qu'il méritait . Wenders est a mon sens l'un des réalisateurs qui attache le plus d'importance aux bandes-sons de ses longs-métrages j'en veux pour preuve Paris-Texas (1990) ou Les ailes du désir(1987) deux films qui en plus d'etre des chefs d'oeuvres sont accompagnés d'une bande son de grande qualité.
Pour 'until the end of the world ' Wenders propose encore ce qui est a mon sens sa meilleure bande originale .on retrouve ici des fidèles de l'univers onirique du réalisateur notamment Crime and the city solution groupe australien dejà présent sur Les ailes du désir dont Wenders est un grand fan , Nick Cave lui aussi présent au générique des Ailes du désir interprete ici ,Till' the end of the world est l'un des plus beaux titres de ce disque.
On retrouvera aussi le groupe culte allemand Can pour un titre totalement fascinant ( last night sleep) R.E.M (fretless) The Talkings Heads ( sax & violins) Lou Reed (what's good) Depeche Mode (death's door)ainsi que des artistes mouins connus du grand public comme T.Bone Burnett (humans from earth) ou Jane Siberry ( calling all angels) en réalité il conviendrait de tous les citer car il n'y a rien a jeter dans le choix de Wenders .Signalons que le metteur en scène s'est entouré ici de graeme Revell pour coordonner et produire cette magnifique bande originale et qu'il a confié a U2 le soin de chanter le générique final. Une atmosphère étrange se dégage a l'écoute de ce disque envoûtant ,une initation au voyage une sorte de road movie musical ou les titres s'enchainent et s'harmonisent parfaitement.
bande originale du film : Garden state (2005)
Pour avoir a la fois réalisé et interprété ce film absolument magique , envoutant , chargé de poésie et d' humour et pour avoir accompagner cette petite merveille d' une bande son d'une telle qualité il faut évidemment remercier Zach Braff , petit génie d'a peine trente ans qui a ébloui le monde du cinéma en 2005 avec ce film proprement ahurissant .Coté musique c'est quasiment parfait de bout en bout avec des sommets One of these thing first d'un Nick Drake que l'on ne finit plus d'encenser (a juste titre ) Panic (l'une des plus belles chansons de Coldplay ) l'hypnotique lebanese blonde de Thievery corporation ,les deux bijoux pop absolus des Shins (new slang et caring is creepy ) ou la redécouverte des plus beaux titres de Simon & Garfunkel (l'irrésistible the only living boy in new -york) .On ne sera pas déçu non plus par les titres moins connus (formidables in the waiting line de Rémy Zéro) ou encore waiting road de Bonnie Sommerville
bande originale du film : natural born killers (1994)
En 1994 Le film d'Oliver Stone :Natural Born Killers déclenchait une vive polémique et les détracteurs et les partisans de ce film ambitieux allaient s'opposer vivement a son sujet , il ne s'agit pas ici de prendre position (ou pas) pour ce film mais de parler de l'excellente bande-son qui accompagne ce road movie frénétique et sanglant. De nombreux genres sont présents sur cette bande son très éccléctique avec tout d'abord des titres plutôt connus et popularisés par leurs auteurs a l'image de 'waiting for the miracle' ou 'the future 'de léonard Cohen ou de 'You belong to me ' de Bob Dylan sans oublier rock'n roll nigger de patti Smith pour la fantastique scène de l'émeute en prison. Cependant on trouvera également des titres issus du rap 'the day of niggaz took over (l'incontournable Dr Dre) et what would U do de 'That dogg pound ' qui clôture le disque ou encore de de la country (back in my baby's arms de Patsy Cline ) .La petite merveilles de cette bande originale se cache en plage 5 avec une reprise totalement habitée du Sweet jane du velvet underground par les canadiens 'the Cow boys junkies ' (selon la legende Lou Reed lui -meme aura convenu que cette version était au moins égale a l'original lumineux de son groupe) .
Rayon curiosités on est copieusement servi avec les présences de Barry Adamson (ex Magazine et ex Nick Cave & the bad seeds) , Diamanda Galas artiste californienne underground qui interprète Sex is violent avec Jane's addiction un groupe de rock alternatif , Nusrat Fateh Ali Khan l'un des plus grands artistes du monde arabe et que le monde occidental a pu découvrir grace au label real world de Peter Gabriel mais surtout grace aux 3 titres (quasi -instrumentaux)de Nine Inch nails l'un des groupe les plus intéréssants issu de la scène rock industrielle . Comme dans les bandes originales des films de Quentin tarantino (qui rappelons le a co-écrit le scénario avant de prendre ses distances avec le film) des bribes de dialogues sont mixés avec les chansons ce qui permet de toujours repérer la scène a l'écoute de cette B.O formidable même si elle est parfois a l'image du film de Stone quelque peu confuse).
bande originale du film 'the great rock'n roll swindle (1979)
Cinéaste a vocation musicale Julian Temple fût un des réalisateur de vidéo-clips les plus courtisé avant de mettre en scène david Bowie dans le très chic 'absolute beginners'.
natif de londres il a recu comme beaucoup de jeunes de sa génération la vague punk de plein fouet et rien d'étonnant a ce qu'il se retrouve derrière la caméra pour 'the great rock'n roll swindle ' traduit en France 'la grande escroquerie du rock'n roll '.Ce film un peu fourre-tout mais néammoins précieux pour tout les nostalgiques des pistols est bien évidemment illustrée par une bande son formidable ou le dispensable cotoie l'incontournable
en premier lieu les historiques 'covers' présentes sur cette bande originale justifient a elles seules son achat et même si les puristes hurleront d'entendre les Sex Pistols reprendre des standards comme Johnny B.Good de Chuck Berry - Rock around the clock de Bill Haley ou encore les somethin' else ou c'mon everybody d'Eddie Cochran les versions proposés par le groupe sont purement et simplement fabuleuses.Les pistols ne se contentent pas d'exploser des standards sixties puisque au passage ils s'approprient aussi le substitute des Who et l'emblématique roadrunner des Modern Lovers.
C'est également sur cette bande son que l'on découvrira l'incroyable version de My Way donné par un Sid Vicious inoubliable ,la célébrissime chanson popularisée (entre autres) par Sinatra et Claude François est ici déchiquettée par un sid aussi fracassé que son interprétation , au dela du culot ou du sacrilège (c'est selon!) c'est véritablement une page de l'histoire du rock que Vicious écrit avec cette reprise totalement inouie.
Alors pour tous ces moments magiques et irremplaçables on pardonnera les ratés ( le ridicule medley Disco ou encore les deux titres interprétés par Ronald Biggs , célébre truand cerveau de l'attaque du train postal Glasgow -Londres en 1963 et réfugié depuis en amerique du sud ). Coté curiosités signalons aussi une version bal musette de Anarchy in the UK chantée en francais qui ne manque pas d'originalité . L'interet de posséder ce disque est également dans le choix des titres , en effet cette bande son evite de reprendre les titres présents sur le celebre (et unique) album officiel des Pistols (never mind the bollock's here's the sex pistols sorti en 1977. On ne retrouve ici que Anarchy in the UK (plage 6) quant a E.M.I l'autre titre présent sur never mind the bollock il est ici proposé dans une version completement différente et chantée par le guitariste Steve Jones. ce disque permet enfin de rappeller la puissance du chant de Johnny Rotten leader de cette formation qui defraya la chronique et révolutionna la planète Musicale a la fin des années 70. En 2001 Julian Temple réalisateur de the great rock'n roll swindle mettra en scène l'obscénité et la fureur un autre long métrage sur les Pistols et il semblerait qu'il prépare pour 2007 un film sur Joe Strummer leader de l'autre grand groupe du mouvement punk The Clash.
bande originale du film 'Trainspotting ' (1996)
Trainspotting le film de Danny Boyle tiré de l'excellent roman-culte d'Irvine Welschpeut etre qualifié de film de génération ; il creva les écrans lors de sa sortie en 1996 et propulsa tant son metteur en scène que les formidables comédiens (Ewan mc gregor - Robert Carlyle - Ewen bremner ) dans la cour des grands. Hormis l'adaptation totalement réussie du livre de Welsch et l'interprétation de grande qualité le film s'appuie sur une bande son en béton armé .
Entre standards pop-rock et titres electro cette B.O est un vrai régal et son chef de file est sans contexte iggy Pop présent sur cette B.O avec deux standards absolus ,l'envoutant Nightclubbing et le frénétique Lust for life ; on retrouve également un titre qui va déchainer les dance floors de toute la planète born slippy du groupe anglais Underworld. Quant au reste tout n'est que premier choix jugez en plutôt New Order , Pulp , Elastica ,Brian Eno , Leftfield. Et puis enfin ,et puis surtout le diamant noir , le joyau brut de cette bande-son extrait de l'album 'transformer de Lou Reed l'inoubliable Perfect day qui mettra a coup sûr la chair de poule a toute personne normalement constituée.
Bande originale du film Saturday night fever ( 1977)
Cette B.O n'est pas seulement l'un des albums les plus vendus de l'histoire de la musique ( pres de 40 millions d'exemplaires écoulés et 3ème plus gros succes de l'industrie du disque apres deux albums de Michael Jackson ) ,elle est surtout le témoignage musical de ce que fut une époque aujourd'hui révolue et dont beaucoup conserve une douce nostalgie . Avec ses costumes hallucinants , ses pas de danses posés , ses paillettes , le disco qui repeupler les discothèques du monde entier et pour une fois qui réconcilier parents et enfants autour d'un style musical car tout le monde de Claude François aux Rolling Stones en passant par Sheila , Dalida ou david Bowie va tot ou tard prendre le grand train du Disco pour notre plus grand plaisir ou notre plus désespoir c'est selon !. Le film réalisé par John badham en 1977 est LE film de cette génération éphémère qui va faire d'un jeune acteur italo americain inconnu John Travolta une icône instantanée et du 2001 odyssey (la boite de nuit du film) le centre du monde .Bon nombre des titres de cette B.O sont figés pour l'éternité dans la mémoire collective de tous ceux qui avait l'age d'écouter de la musique ou d'aller au cinéma a cette époque. A tout seigneur tout honneur les Bee Geesrescapés des sixties ( et présent sur cette B.O par un hasard chanceux )qui vont avec leurs titres présents sur cette bande-son conquérir la planète et redorer une image ternie par une traversée du desert après un franc succès au milieu des années 60 . Métamorphosés (et surtout re-lookés ) en groupe disco Les frères Gibb vont inonder les pistes de danse et a moins d'avoir vécu en pleine jungle amazonienne ou sur la banquise ( et encore) personne ne peut prétendre de pas avoir un jour ou l'autre dansé sur Stayin' alive - Night fever -You should be dancing - Jive talkin' ou more thant a woman ?.Quant au celèbre slow How deep is your love il est resté 2 mois N°1 des charts. Autour des Bee Gees deux formations cultes de l'ere disco KC & the sunshine Band pour un titre (Boogie shoes) que l'on pourrait retrouver chez Tarantino et Kool The Gang grand groupe de funk qui céda par la suite a la facilité et qui nous propose ici un titre fulgurant 'open sesame . N'oublions surtout pas le monstrueux ' Disco Inferno' du groupe ' Philly sound ' The Trammps ainsi que l'excellent K.Jee d'un autre groupe de Philadelphie M.F.S.B . Seuls les instrumentaux signés David Shire ont quelque peu vieillis mais l'ensemble de cette B.O est de grande qualité et reste incontestablement La bande son idéale des années disco .
Bande originale du film : Superfly (1972)
attention voici un disque donc vous ne pourrez plus vous passer une fois qu'il aura fait sa place parmi les favoris de votre discothèque et j'envie tout ceux qui n'ont jamais encore mis dans leur lecteur cet album absolument fantastique car ils vont acoup sûr recevoir une énorme claque!
Enorme succès de la Blaxploitation , vendu a 1 million d'exemplaires et nommé 4 fois aux Awards en 1972 Superfly est bien davantage qu'une simple bande originale de film et on peut dire que son auteur Curtis Mayfield écrit ici une page de l'histoire de la musique black. rivalisant de génie avec James Brown ou Isaac Hayes. Les 2 singles extraits 'superfly 'et surtout l'incroyable 'Freddie 's dead sont véritablement époustouflants. Immense artiste soul et auteur de titres que l'on a inscrit au panthéon de la musique Curtis mayfield aura marqué son époque notamment avec son groupe 'the impressions ' au cours du mileu des années soixante et on se souviendra de ' It's all right ' , de 'keep on pushing '(qui servira de musique de ralliement pour le mouvement des droits civiques de martin Luther King ) et surtout de People get ready enregistré en 1965 et qui les fait entrer dans la légende. La carrière solo de Curtis Mayfield sera plus cahotique ;il réalisera des albums inégaux avant de livrer a la face du monde cette pure merveille de funk et de soul
bande originale du film : American graffiti (1973)
c'est assurément un disque incontournable et que l'on peut considérer comme un best of de la musique rock'n roll car tout ce que le rock compte comme artiste essentiel a quelques exceptions majeures prés (Presley , Jerry Lee Lewis, Gene Vincent ) se retrouve sur cette bande originale . Et si le film de georges Lucas réalisé en 1973 avait su synthetiser une époque clé de la culture américaine la bande son qui illustre ce film mythique recelle de veritables joyaux de cette periode musicale importante . Entre classiques absolus "Only You ' des Platters , "Johnny B.Good "ou "almost grow " de Chuck Berry ""May be baby " de Buddy Holly "green onions " de Booker T & The MG's " Rock around the clock " de Bill Haley & the comets ou " surfer safari" des Beach Boys et pépites millésimées 'since I don't have you " des skyliners "you're sixteen" de Johnny Burnette ou " runaway " de Del Shannon ce double album est une mine d'or ,une bande son de 41 titres que certains pourront trouver un peu démodé mais qui se révéle en réalité totalement fondamentale.
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20/12/2006
Da Vinci Code (Ron Howard- 2006)
Si il y a bien un film qui était attendu au tournant c’est bien celui ci , j’avais lu bien évidemment le roman de Dan Brown et j’avais trouvé ça plutôt bien malgré une fin ratée le bouquin je dois en convenir m’avait passionné alors comme souvent lorsqu’on a pris du plaisir a la lecture d’un livre on espère que l‘adaptation sera a la hauteur.
J’ai donc décidé bien après le barouf médiatique de la sortie du film de visionner Da Vinci Code , curieux que de vérifier le lynchage a la fois des critique mais aussi chose curieuse , du public qui semble t’il avait dans l’ensemble détesté le film.
Comme je m’y attendais je n’ai pas trouvé ce film très bon mais je pense cependant qu’il n’y a pas de quoi hurler au navet comme l’on fait bon nombre de personnes ravies de trouver en cette adaptation médiocre de bonnes raisons de taper sur le cinéma commercial américain
Le problème de ce film est simple d’abord un metteur en scène sans âme , sans relief (Ron Howard gros tâcheron de l’industrie hollywoodienne) qui se contente ici de suivre placidement les chapitres du roman et qui se retranche totalement derrière l’intrigue écrite par Dan Brown sans prendre le moindre risque , sans tenter le moindre décalage , et puis surtout un casting ahurissant Tom Hanks égaré dans le rôle de Robert Langdon traverse le film dans une léthargie et un détachement qui frise le sabotage il est hallucinant de transparence et d’une lourdeur qui plombe son personnage , Audrey Tautou quant a elle dont le réalisateur jure que personne d'autre n’aurait pu (parmi les actrices francaises) incarner Sophie Neveu ne fait que confirmer ce que je pense depuis Amélie Poulain ; a savoir qu’elle est une comédienne tendance certes, mais d’une fadeur qui ici atteint des sommets , ici dans son personnage de Sophie neveu elle est simplement consternante.
Enfin Jean Reno est comme a son habitude très décevant , son personnage de l’inspecteur français Bézu Fache est caricatural et grotesque c’est certainement l’un des plus mauvais rôles de flics qu’il m’est était donné de voir (la scène ou il avoue son appartenance a l’Opus Dei et parle de son mysticisme est d’un ridicule qui vaut le détour) il serait temps de cesser de voir en lui un grand acteur français car mis a part les personnages interprétés chez Luc Besson et malgré le fait incontestable qu’il soit devenu un acteur international il est a chaque fois assez mauvais .
Les bons points du Da Vinci Code sont a chercher du coté des comédiens britanniques avec tout d’abord le formidable Paul Bettany (un homme d’exception – Dogville ) qui interprète le rôle délicat du mystique et mystérieux albinos Silas pauvre créature habitée par le foi et par le mal ,le jeune acteur anglais se révèle étonnant et réussit a rendre touchant un personnage sanguinaire et cruel . Tout aussi excellent dans le rôle de Sir Leight Teabing n’oublions pas Ian Mac Kellen inoubliable Gandalf du seigneur des anneaux et formidable Magnéto de la saga des X Men il est épatant et donne a son personnage de milliardaire excentrique féru de théologie une présence qui éclipse largement les acteurs principaux.
Alors forcement l’histoire est un peu embrouillé et les explications plutôt fluides dans le livre de dan Brown sont ici bâclées , peu ou pas d’action véritable (une invraisemblable poursuite en Smart ) les flash-back historiques (les croisés ) et personnels (le passé de Sophie) sont inutiles et ne servent pas l’histoire , la fin (déjà raté dans le livre) est ici presque incompréhensible heureusement la toile de fond du da Vinci code est passionnante est permet au spectateur de passer malgré tout un assez bon moment . On est quand même en droit se demander - Qu’est ce qui justifie les 135 millions de Dollars dépensés pour cette super production ? Rien au vu de ce film moyen ne permet un seul instant de répondre a cette question.
De toutes manières Sony pictures a rentabilisé sans probléme son investissement grâce au public qui s’est précipité en masse pour voir l’adaptation d’un roman qui depuis sa sortie en 2003 est devenu un incroyable phénomène de société mais on peut se dire a la vue du résultat et pour reprendre le titre d’un film (lui aussi plutôt raté) de Claude Lelouch ‘Tout ça pour ça ’
Voir la bande-annonce de Da Vinci Code
http://www.youtube.com/watch?v=Y71DZyHqRy0
16:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2006
The Queen (Stephen Frears -2006)
Evidemment seul un britannique pouvait s’attaquer a un tel film et c’est le cas avec Stephen Frears l’un des réalisateurs anglais les plus complets de ces dernières décennies a la fois capable de proposer des films intimistes et engagés comme My Beautiful Laundrette (86) – Prick up your ears (87)-ou The Snapper (93) mais également de plus grosses productions -les arnaqueurs (91) ou encore les liaisons dangereuses (89) et c’est donc lui qui s’attaque a ‘The Queen ‘ sur un scénario de Peter Morgan. Le film se situe durant les jours suivants la mort tragique de Lady Diana a Paris , et la manière dont cet événement médiatique sans précédent est vécu par la famille royale , Tony Blair ( excellent Michael Sheen) vient d’arriver au poste de premier ministre et tandis que la famille royale qui s’est détachée de la princesse depuis quelque temps déjà s’interroge sur l’attitude a adopter le peuple de la rue de son côté commence a remettre en cause l’autorité royale d’autant plus que la reine et ses sujets ont fuit dans leur retraite champêtre de Balmoral evitant toutes déclarations sur la disparition de celle qui était devenue la sœur ,la fille , l’enfant ,la protégée , de tout le peuple anglais
Malgré ses convictions politiques profondes Tony Blair va tenter de rapprocher la reine de son peuple. La première chose qu’il convient de dire a propos de 'the Queen ' c’est que pas une seule seconde ce film n’est ennuyeux ni rébarbatif comme on pourrait le craindre ,au contraire mêlant séquences d’archives et scènes filmées nous sommes face a un film dynamique malgré sa lenteur volontaire propre a une certaine réflexion. Helen Mirren qui interprète le rôle délicat d’Elizabeth II est époustouflante et je la donne déjà favorite dans la course a l’oscar 2006 (elle a dejà obtenue le prix d’interprétation du festival de Venise) c'est peu dire qu' elle habite totalement son personnage et elle parvient a nous faire ressentir et comprendre toutes les difficultés d’exister et de régner dans un pays et une société en pleine évolution avec le poids des siècles de traditions et de consensus conservateur. Frears n’a pas cédé a la tentation facile de réaliser un pamphlet anti-royaliste, non il épingle plutôt la reine et toute la royauté avec finesse, intelligence et humour. C’est un film brillant, peut être le plus abouti du réalisateur qui avait déjà réalisé en 2003 un téléfilm passionnant (the deal) sur les relations entre Tony Blair et Gordon Brown avec le même Michael Sheen sous les traits du premier ministre anglais. Quant a Helen Mirren chose curieuse elle aura incarné durant la même année Elisabeth I pour la télévision (réalisé par Tom Hooper) avant d’être choisie par Frears pour ce rôle inoubliable dans ‘the Queen’ elle y est sensationnelle et incroyable évitant chaque instant le piège difficile de la caricature et donnant a son personnage stéréotypé et cynique une réelle profondeur attachante et humaine.
13:25 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the queen, helen mirren, stephen frears
08/11/2006
L'enquête corse (Alain berberian 2004)
Rien ou pas grand chose a sauver dans ce film d'une rare stupidité pourtant adapté d'une excellente bande déssinée de Pétillon. C'est peu dire que Berberian jadis associé aux Nuls pour 'la cité de la peur ' s'est égaré dans ce navet idiot et inutile .pas de second degré ,pas d'ironie ici tout est caricatures et clichés , les gags sont éléphantesques et ne font pas rire ,les personnages de 'gangsters' sont ratés et invraisemblables ,les personnages de flics idem , seule la jolie brune italienne (Caterina Murino que l'on retrouvera au générique des Bronzés 3 ) parvient a réveiller le spectateur qui n'attendra même pas la fin du film pour l'oublier .l'enquête corse ou comment perdre son temps. |
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09:26 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2006
La mauvaise education (Pedro Almodovar 2005)
Il n’est jamais très évident de chroniquer avec objectivité l’œuvre d’un artiste que l’on aime tout particulièrement, on est forcement plus exigeant et la moindre déception prend alors des proportions plus importantes que la moyenne. C’est dans mon cas toute la difficulté pour Truffaut, Bertrand Blier, Scorsese, Woody Allen et bien sûr pour Pedro Almodovar dont je suis un fan de la première heure, celle de la période de la Movida madrilène et des films trash et déjantés (Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier (1980) qu’est ce que j’ai fait pour mériter çà ? (1984). J’avais depuis maintes fois l’occasion de m’enthousiasmer a juste titre pour les films réalisés par le plus célèbre des réalisateurs espagnols (Femmes au bord de la crise de nerfs (1988) – Attache moi (1990) talons aiguilles (1991) tout sur ma mère (1999) tant de films formidables, tant de personnages (souvent féminins) croustillants alors j’attendais beaucoup de cette mauvaise éducation précédée des critiques dithyrambiques des médias et il m’en coûte d’avouer une certaine déception , certes c’est un bon film et Almodovar qui a mis beaucoup de lui-même dans ce scénario filme toujours fougue et passion ses acteurs et certaines séquences sont carrément sublimes (le ballet de gymnastique , la séquence cabaret et l’interprétation merveilleuse du quizas quizas quizas par Sara Montiel) ,les acteurs sont épatants et le beau et ténébreux Gaël Garcia Bernal dans le triple rôle (Juan – Angel - Zahara) se révèle étonnant dans un jeu tout en retenue et en pudeur . Mais il me faut bien convenir que la toile de fond trash –traversti –junkie propre au cinéma du grand Pedro commence un peu a se répéter, sa dénonciation de l’église (d’une certaine église) reste maladroite et approximative et c’est regrettable qu’a la passionnante histoire du transfert d’identité Juan –Angel Almodovar préfère s’égarer sur des chemins de traverse qui plombent quelque peu l’histoire. Même’ si ‘la mauvaise éducation ’ est un film à voir ce n’est pas celui que je conseillerai a quelqu’un qui voudrait découvrir l’univers particulier d’Almodovar, quant a moi , je souhaiterai davantage le voir se tourner vers des sujets nouveaux et pourquoi pas vers des adaptations même si son expérience de l’adaptation du roman de Ruth Rendell ‘en chair et en os (1997) se révéla plutôt manqué. Je reste donc sur une impression mi figue mi-raisin et ne partage pas l’enthousiasme démesuré qui entoura ce film a sa sortie ‘la mala éducacion ‘ est un bon Almodovar mais pas le meilleur de sa filmographie , loin de là.
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12:54 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
31/10/2006
Rosemary's baby (roman Polanski 1968)
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02:17 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2006
Le Cercle 2 (hidéo Nakata 2005)
Même en cherchant bien il n'y a rien ou pas grand chose a sauver dans le cercle 2 d'Hidéo Nakata Si le cercle (réalisé par G.Verbinskien 2002) m'avait beaucoup plu cette suite est inutile et déplorable.
Le scénario est triste a pleurer ,les comédiens sont mauvais notamment le garçonnet (david Dorfman) qui joue le rôle de Aidan qui est carrément insupportable ,quant a Naomi Watts (qui alterne le bon et le mauvais depuis maintenant quelques années) elle se débat dans ce navet assommant et tente de faire ce qu'elle peut. Les scènes - chocs sont a la limite du ridicule (les cerfs - le suicide de la psychiatre) pourtant nous ne sommes pas dans le second degré non ici tout se prend très au sérieux.
Le personnage de Samara fascinant dans le cercle devient ici une espèce de créature mi humaine mi aquatique qui grogne et gesticule ,pas d'angoisse ni de frissons juste une triste constatation d'être (encore) devant une suite inutile et complètement ratée. Au bout du compte la seule réussite de ce film est la magnifique affiche.
02:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2006
les répliques du grand Woody
Je ne vais pas parler des films de Woody Allen vous trouverez sur ce blog des chroniques nombreuses sur les films que j'ai aimés de ce génial réalisateur qui est a mon sens l'un des plus grands du cinéma . J’aimerai plutôt vous livrer en vrac des répliques extraites de ses différents films et de ses receuils , c'est un vrai feu d’artifice, un régal car toutes ces petites phrases d'une irrésistible drôlerie et d'un caustique ravageur font mouche a tout les coups.
-Un petit mot sur la contraception orale. J’ai demandé à une fille de coucher avec moi et elle a dit "non".
-Confondez-vous amour et sexe?, Non ! pour moi, l'amour va profond, le sexe seulement à quelques centimètres.
-Quand j'écoute trop de Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne. ("Meurtre mystérieux à Manhattan")
-Si Dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse-Pour ma part, je suis hétérosexuel mais il faut le reconnaître, le bisexuel a deux fois plus de chances le samedi soir
-Pour écrire une pièce, le truc est de commencer par la fin ,trouver une bonne fin, puis écrire à l'envers j’ai essayé ça une fois,maintenant j'ai une pièce sans commencement-j'ai été boy-scout. J'ai gagné d’innombrables badges en plus! Et mon pasteur, qui se trouve actuellement recherché pour pédophilie, pourra répondre de moi. "
-Vous étiez réellement sexy ! Sauf que parfois sous certains angles et sous certaines lumières vous aviez un faux air de Mussolini
-Ce n'est pas que j'ai peur de la mort, c'est juste que je n'aimerais pas être là quand ça m'arrivera..."
-J'ai toujours eu de bons rapports avec mes parents, Ils ne m'ont frappé qu'une fois:ils ont commencé le 23 décembre 1942 et se sont arrêtés fin 1944 (Bananas")
-L'amour est une maladie mortelle, sexuellement transmissible »
-La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté.
-Dieu reste muet, si seulement nous pouvions convaincre l'être humain d'en faire autant-J'ai passé un moment super. C'était comme au procès de Nuremberg (Hannah et ses soeurs)
-L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible
-Chez nous, on mangeait à la carte.celui qui tirait l'as de pique mangeait
-Je suis Marxiste...Tendance Groucho"
-La différence entre le sexe et la mort, c’est que mourir, vous pouvez le faire seul, et personne ne se moquera de vous
-Si je fais bien l'amour, c'est que je me suis longtemps entraîné tout seul
-L'éternité c'est long surtout vers la fin
-La mère : Bien sûr qu'il y a un Dieu, imbécile!
Mickey : Mais alors pourquoi tant d'horreurs? Pourquoi les nazis?
La mère : Dis lui Max!
Le père : Qu'est ce que j'en sais. Je ne sais même pas me servir d'un ouvre-boîte (Hannah et ses soeurs)
CULTISSIME !!!!!!!!!
22:45 Publié dans cinéma, divers, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : woody allen
07/09/2006
Sleepers (barry Levinson )
Sleepers est un film que beaucoup de gens autour de moi ont adoré, personnellement je ne partage pas leur enthousiasme et le considère comme un film plutôt moyen.
La première partie (l'enfance des quatre gamins et la vie du quartier d'Hell's kitchen de New -York) est a mon sens la plus réussie ainsi que la scène du procès qui également très réaliste. Par contre la partie du film consacrée a la maison de redressement est a mon sens trop caricaturale et reste peu crédible (parce que exagérée a outrance) Kevin Bacon trouve la l'un de ses plus mauvais rôles de son inégale carrière tandis que De Niro reste fidèle a lui même dans un rôle de prêtre pourtant inhabituel (si on veut bien oublier pour toujours un navet dont je ne me souviens plus ou il était prêtre en cavale) mais le grand De Niro est ici cependant éclipsé par les grandes performances de Dustin Hoffman incroyable en avocat alcoolique et camé et de Vittorio Gassman carrément génial dans celui de King Benny le truand patriarche d'Hell's kitchen
Bref un film correct et sans surprise qui se situe dans la moyenne des grosses productions américaines mais comme je l'avais déjà dit a propos de Barry Levinson a propos 'des hommes influences' (de Niro et Hoffman encore!) n'est pas de Palma ou Scorcese qui veut !
Ici cela se confirme encore et c'est dommage.
16:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2006
Révélations (Michael Mann -1999)
Michael Mann s’est attaqué a un ambitieux projet en voulant dénoncer la manipulation des grandes manufactures de tabac pour accroître la dépendance a la nicotine tout en niant les effets nocifs de la consommation Basée sur la véritable histoire de Jeffrey Wigand directeur du département de recherches et développement du troisième plus grand fabricant de cigarettes américaines qui dénonça ses employeurs et les conduisit au tribunal le film est passionnant malgré un rythme plutôt lent Russel Crowe (Jeffrey Wigand) est méconnaissable en homme dépassé par la tache qu’il s’est fixé et qui malgré le désir de justice reste hésitant ,le réalisateur Michael Mann n’en fait pas un héros bien au contraire il le traite en homme ordinaire avec ses faiblesses et ses lâchetés Le second personnage du film est interprété par Al Pacino absolument parfait dans le rôle de Lowell Bergman le journaliste de l’émission de TV A qui Wigand décide de confier les aveux exclusifs de sa dénonciation contre le fabricant de cigarettes Le pouvoir des certaines sociétés dépasse bien souvent celui de la justice et on ne connaît que trop d’exemples de sociétés qui abandonnent toute morale au profit du gain et du développement c’est ici le cas et il y a fort a parier que le raz de marée déclenché par ce scandale dans le monde du tabac s’est avéré être le déclic de la lutte anti-tabac aux Etats-Unis puis petit a petit partout sur la planète. C’est du cinéma américain comme on l’aime brillamment interprété et brillamment réalisé, on pense a Network (Sydney Lumet) ou aux Hommes du président (Alan.J.,Pakula) grands films qui traitent du pouvoir des médias.On retrouve aussi le formidable Christopher Plummer (la mélodie du bonheur – l’armée des douze singes – un homme d’exception – Malcolm X) dans le rôle de Mike Wallace présentateur vedette d’une émission regardée par des millions de téléspectateurs un peu dans la lignée du célèbre Dan Rather. A noter dans leurs propres rôles respectifs Michael Moore (rien a voir avec le réalisateur de documentaires désormais célèbre) procureur général du Mississipi et Jack Palladino l'’enquêteur privé a l’origine de toute cette affaire.Al Pacino formidable comédien (Donnie Brasco -Heat – L’impasse –un après midi de chien –la saga des Parrains) mais qui s’égare parfois dans des films dispensables (insomnia - Simone – l’enfer du dimanche) retrouve dans ce film de Michael Mann un très grand rôle qu’il interprète avec une conviction et une justesse a la hauteur de son immense talent. |
12:55 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
29/08/2006
Selon Charlie (Nicole Garcia -2006)
Incontestablement et en ce qui me concerne ce film est la déception de la rentrée
Nicole Garcia qui jadis avait réalisé de beaux films humains , vivants et plein de tendresse a l'image de un week-end sur deux ou du fils préféré) signe ici un film d'un ennui palpable des les premières minutes et qui malgré un casting de rêve n'est qu'un film prétentieux, faussement intello qui se regarde sans cesse le nombril et en oublie le spectateur.
Il n' y a rien à voir et surtout rien a retenir dans les navrantes aventures des personnages qui nous ont proposés
N'est pas Robert Altman ("shorts Cuts") ou Paul thomas Anderson ("magnolia") qui veut pour nous conter avec talent des petites saynètes qui finissent (ou pas) pas se rejoindre
C"est en vain ce qu'a tenté de faire Nicole Garcia dans ces divers portraits ébauchés d'hommes de différentes générations mais le résultat est totalement raté , ici tout est bâclé , tout sonne creux , les histoires commencent et ne finissent pas , aucun indice, aucun repère pour le pauvre spectateur qui doit donc regarder les comédiens se débattre dans cette flaque cinématographique digne des pires réalisations de Claude Lelouch
Jean –Pierre Bacri tient ici l'un de ses rôles les plus improbable, seul Benoît Pooelvoerde (décidément très a l'aise hors du genre de la comédie) est bien, Vincent Lindon traverse le film dans une torpeur agaçante , le pauvre Arnaud Valois dans le rôle d’une star montante du tennis voit son personnage sacrifié (sûrement le montage) , Quant aux autres (Benoit Magimel et Patrick Pineau) ils sont énervants de suffisance et de détachement et on a donc vraiment du mal a s'intéresser a leurs mésaventures
Quant au pauvre Charlie qui donne on ne sait trop pourquoi du haut des 12 ans son titre au film il assiste impuissant et médusé a ce désastre cinématographique
Je crois me souvenir que Cannes avait hué ce film
je comprends maintenant pourquoi.
02:08 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2006
L'homme au masque de fer (Randall Wallace 1998)
Evidemment cette grosse production internationale n’à qu’un but ; celui de garder sur orbite cinématographique Leonardo Di Caprio après le raz de marée mondial de Titanic (1997).
Entouré d’une distribution de rêve (Jeremy Irons –John Malkovich –Gabriel Byrne –Gerard Depardieu) Léonardo interprète deux personnages jumeaux : le roi Louis XIV et son mystérieux frère Philippe caché dès sa naissance puis emprisonné a la Bastille durant six années le visage dissimulé derrière un terrible masque de fer.
Mêlant personnages réels et fictifs ; légendes et histoire de France le réalisateur nous propose de retrouver les célèbres mousquetaires de Dumas.
Ici seul D’Artagan (Gabriel Byrne) le plus célèbre des mousquetaires est encore en activité au service du roi, les trois autres sont a la retraite et vieillissent tranquillement, Aramis (Jeremy Irons) est devenu prêtre, Athos (John Malkovitch) père de famille tandis que Porthos (Gerard Depardieu) s’ennuie en regrettant sa glorieuse époque.
Tout les 3 vont reprendre du service pour libérer le roi Philippe enfermé sous les traits de l’homme au masque de fer afin de le substituer au Roi Louis souverain orgueilleux et cruel qui affame et tyrannise le peuple de France.
Malgré les invraisemblances historiques inévitables du scénario le film restenéammoins un divertissement acceptable , Di Caprio est plutot bien dans la peau de ses personnages jumeaux mais totalement opposés Aramis et Athos sont les deux mousquetaires les mieux interprétés tandis que d’Artagnan est un peu fade ,quant a Porthos sous les traits de notre Depardieu national on a l’impression qu’il répète un peu le personnage d’Obélix qu’il jouera quelques années plus tard ,Depardieu en fait des tonnes dans le genre paillard et décrédibilise beaucoup son personnage ,on sait depuis longtemps Depardieu capable du meilleur comme du pire ; ici dans le rôle de Porthos il est calamiteux et grotesque.
Pour apprécier ce film d’aventures qui n’a pour but que de distraire un public peu regardant sur l’authenticité des faits (il fallait oser faire de D’Artagnan le père de Louis XIV) il faut juste se contenter de se laisser emporter dans cette histoire rocambolesque sans chercher midi a 14 heures ,de toutes façons vous oublierez ce film aussi facilement que vous l'aurez regardé.
10:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2006
Landru (Claude Chabrol -1962)
Avec Landru Chabrol réussit l’un de ses films les populaires jamais il ne fait de Landru un monstre ou un détraqué , il le présente plutôt comme un habile calculateur ,lubrique , patient ,audacieux , rusé et implacable.
La reconstitution historique bien qu’assez figée et caricaturale est néanmoins réussie et on y retrouve de nombreux clins d’oeils a la peinture impressionniste.
Charles Denner qui trouve ici l’un des rôles les plus marquants (avec l’inoubliable homme qui aimait les femmes de Truffaut ) .
Une large part du film traite du procès ou y voit un Landru serein qui parade ; qui ironise ; qui fait le paon sur le banc des accusés ;il n’a pourtant pour sa défense que Fernande la seule de ses conquêtes qu’il épargnât et dont il fit sa maîtresse attitrée.
Malgré le baroud d’honneur de Landru ce dernier ne sauvera pas sa tête pourtant il niera jusqu’au bout malgré les preuves accablantes.
Le film repose sur Charles Denner qui propose une interprétation exceptionnelle du célèbre criminel, tantôt grotesque parfois a la limite du ridicule mais toujours machiavélique affichant un culot et une fourberie sans limites maniant l’humour ; le sarcasme et l’arrogance avec une aisance confondante.
On y découvre un tueur sans états d’âme aux méthodes diaboliques utilisant son charme de courtisan pour séduire et assassiner ses victimes après les avoir longuement choisies et qui se transforme en père de famille cruel et en mari autoritaire quand il décide de rentrer au foyer une fois ses crimes accomplis
Charles Denner formidable est entouré ici par de grandes comédiennes (Danièle Darrieux- Michèle Morgan – Françoise Fabian) mais c’est bien son interprétation inouïe qu'on retiendra qui permet de faire de Landru un film important du cinéma français des années 60.
19:30 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
27/05/2006
Narco (Gilles Lellouche & Tristan Aurouet 2005)
Narco pour narcoleptique, bien entendu et le narcoleptique en question c’est Gus (Guillaume Canet) qui s’endort a tout moment du jour qu’il soit en train de travailler, de manger, de parler, ou de faire l’amour mais pour Gus ce sommeil qui le prive d’une vie sociale normale lui permet de vivre dans ses rêves des aventures palpitantes qu’il remet en scène minutieusement dans des bandes dessinées .
Pétri de talent pour cet art il n’en parle cependant a personne (sauf a sa femme qui s'en moque) et garde ce jardin secret pour lui.
Autour de Gus, narcoleptique depuis l’enfance et qui vit cette maladie avec résignation on retrouve sa femme, Pam (Zabou, tonitruante),son père (Jean Pierre Cassel ) et Lenny Bar, auto proclamé plus grand karatéka du monde (Poelvoorde égal a lui-même c’est a dire irrésistible de suffisance bête et méchante).
Si la première partie du film est très drôle on peut reprocher a Narcode s'essouffler dans la seconde partie (celle de la mise en scène du plan machiavélique) et seul l’arrivée des personnages de l’éditeur Bennet (Francois Berleand) et du psy Samuel Pupkin (Guillaume Gallienne) permet de rire de bon cœur.
Au final ce film décalé qui oscille sans cesse entre la franche rigolade et l’ironie douce amère. et qui est mis en scène par un duo de réalisateurs issus du vidéo clip nous permet grâce aux comédiens, à l’originalité du scénario et aux dialogues caustiques de passer un agréable moment .
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