26/05/2006
Palais Royal (valérie Lemercier-2005)
Que dire d'autre sinon que ma déception fût a la hauteur de mes espérances concernant Palais royal la dernière réalisation de Valérie Lemercier .
Palais royalest un film qui part pourtant d'une excellente idée et qui aurait pu être formidable mais l'histoire tourne rapidement en rond ,les gags tombent a plat ,les dialogues ne sont pas percutants et le cynisme et l'humour noir souhaité par la réalisatrice vire souvent au vulgaire.
Passé le plaisir de découvrir les comédiens dans un registre plutôt inhabituel (Lambert Wilson qui s'affirme désormais comme un pur acteur de comédies -Catherine Deneuve en reine Eugénia méchante comme la gâle et surtout La Lemercier bête a manger du foin et qui va pourtant réussir a tromper et manipuler tout son entourage
Bien évidemment c'est une libre interprétation des mésaventures de la princesse Diana et de ses démélées avec la cour royale mais le scénario garde toutefois de nettes distances avec la véritable destinée de la plus célèbre des princesses du 20 ème siècle.
Occultant la fin tragique de Lady Di Valérie Lemercier choisit pour son héroïne une destinée plus humoristique bien que totalement invraisemblable.
L'humour c'est précisement ce que attendait dans ce film mais au bout du compte il faut se rendre a l'évidence que nous ne sommes que face a une comédie de plus, un film a peine dans la moyenne que l'on a le droit dejuger sévèrement au vue des attentes du public et du talent comique de Lemercier davantage mis en évidence dans ses films précedents comme 'le derrière ' 'les visiteurs'.
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23/05/2006
Claudine Longet : Star et pourtant méconnue
Elle fût de 1964 a 1974 une star aux Etats –Unis enchaînant disques, séries et émissions TV en tout genres, elle côtoya les plus grandes vedettes du show bizz et fût de toutes les fêtes hollywoodiennes et de plus eue la chance d’interpréter le principal rôle féminin dans l’une des plus grandes comédies de l’histoire du cinéma l’irrésistible ‘the Party’ réalisé par Blake Edwards au ou elle joue le rôle de Michèle Monnet apprentie comédienne au coté d’un Peter Sellers inoubliable dans son personnage d’acteur indien déchaîné et dévastateur Partie de rien pour conquérir l’Amérique elle quitta la France a 16 ans et réalisa toute seule son rêve américain avant que le destin ne la rattrape un soir de mars 1976 Nous sommes en 1961 sur une route du coté de Las Vegas ou elle travaille comme danseuse dans une revue de music-hall ; la jeune Claudine , 19 ans fait de l’auto-stop et la voiture qui s’arrête ce jour-la va changer le cours de sa vie. Au volant ,Andy Williams, chanteur , crooner , une figure de la jet-set qui a sa propre émission de télévision , la rencontre (malgré la différence d’âge ) se termine par un mariage et la carrière de la jeune française musicale décolle instantanément un premier album baptisée Claudine ’ sort en 1967 et recueille de forts jolies critiques la demoiselle chante de sa voix légère et feutrée n’hésitant pas a reprendre Beatles (here there and everywhere) ou encore le thème d’un homme et une femme film de Claude Lelouch qui triompha a Cannes et qui obtint un oscar a Hollywood en 1967. En 2003 un petit label ‘Vampisoul ‘ proposa une excellente compilation ‘Cuddle up with Claudine Longet ‘qui regroupe les plus belles chansons et interprétations de sa carrière .
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05/05/2006
Garden state (Zach Braff 2005)
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22:25 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2006
Mission impossible 2 (John Woo 2000)
Mesdasmes et Messieurs! Mettez votre cerveau au repos et laissez vous emporter par la caméra aérienne de John Woo qui avec ce second volet de Mission impossible s'éloigne a la fois de la série TV culte et du premier volet réalisé par Brian De Palma quelques années auparavant
Ici pas de répit , cascades, poursuites ,bagarres, explosions , détonations , tout est à la puissance 10 ne cherchez pas la moindre vraisemblance dans cette histoire de recherche de virus mortel a travers la planete mais appréciez plutôt la maestria de John Woo dont la réalisation donne le tournis. Tom Cruise est parfait dans le genre espion au sourire ravageur et Thandie Newton est d'une beauté a couper le souffle ,On appréciera que Woo même si il inclut une histoire d'amour entre les deux personnages ne s'attarde pas trop sur le sujet afin de ne pas faire retomber le rythme éffréné qu'il impose a son film. .Tout le génie dans la facon de filmer de John Woo explose dans diverses scènes (la récupération du virus dans la tour - la poursuite des Porsche - la poursuite sur le ponton ) du rythme ,de la vitesse , de l'action , c'est tout ce qui compte. Si on espère autre chose on est forçément déçu mais si on se prête au jeu on passe un excellent moment c'est aussi simple que ça.
09:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mission impossible
Traque sur Internet (Irwin Winkler -1995)
Revoir 'Traque sur Internet ' réalisé en 1995 plus de dix ans apres sa sortie ne rend pas vraiment service a ce film signé Irwin Winkler , un long -métrage qui donne le rôle principal (son premier) a Sandra Bullock.
Le film est principalement centré sur les risques de la prise de pouvoir des médias par Internet et des peurs suscitées par les utilisations détournées de cet outil aussi fascinant que dangereux
Bien entendu a l'époque ou ce film sortit sur les écrans la grande révolution de l'Internet n'avait pas vu le jour mais les choses ont tellement changées depuis que l'intrigue et son traitement dans le film passent aujourd'hui pour une totale invraisemblablance
Si on accepte toutes les incohérences du scénario (dont certaines sont de taille) on peut cependant passer un agréable moment mais il est évident que ce film (revu en seconde partie de soirée dans la programmation télé de cette semaine) ne peut que mal vieillir.
La réalisation du film est du reste plutôt moyenne car si Irwin Winkler est un producteur très important des studios Hollywoodiens (Rocky ; les affranchis ,raging bull , new york -new york) on ne peut pas dire qu'il nous impressionne par son passage derrière la caméra (le second après 'la liste noire ' avec Robert De Niro .)
Reste une interprétation honnête de Sandra Bullock en informaticienne traquée seule contre tous et un rôle de séducteur carnassier et impitoyable pour Jerry Northam .
09:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2006
Collision (Paul Haggis 2006)
Alors que tout le monde misait sur 'le secret de Brodeback mountain ' c'est finalement Collisionde Paul Haggis qui a décroché la précieuse statuette aux oscars 2006 du cinéma le 5 Mars dernier.
Ce fût une surprise et ce pour différentes raisons même si 'Collision ' avait obtenu le grand prix du festival de Deauville 2005
Tout d'abord le film bien qu'ayant obtenu un très grand succès au box-office était sorti depuis assez longtemps aux États-Unis et depuis plus de six mois en Europe (dans une relative discrétion) or ce n'est jamais évident de miser sur une réalisation déjà loin dans les mémoires même si je suis certain que le jury procède a un visionnage de toutes les oeuvres en compétition .
De plus , le film n'avait pas été sélectionné dans la très prestigieuse et très pointue sélection des films en compétition pour le Golden Globe 2006 ,enfin il se trouvait confronté a deux énormes favoris avec le film de Ang Lee cité plus haut et récompensé dans les festivals du monde entier et a Munich film de Steven Spielberg .
Le réalisateur de Collision ,Paul Haggis n'a d'ailleurs pas été retenu dans la sélection des meilleurs réalisateurs pour ces oscars 2006 mais il sera récompensé dans la catégorie scénario comme il l'avait été pour son travail sur le magnifique 'million dollar baby' de Clint Eeastwood.
Pour toutes ces raisons Collision ne faisait figure que d'honnête outsider dans la course a la précieuse statuette , pourtant c'est bien ce film qui rafle la mise alors qu'en est-il ?
On pourrait le situer dans la catégorie de films comme 'Magnolia ' de Paul Thomas Anderson ou Shorts Cuts 'de Robert Altman ou bien encore de 21 grammes de alejandro gonzalez Inarittu pour la suite de saynètes et de petites histoires qui vont finir par s'emboîter au fur et a mesure que l'histoire avançe et il faut avouer que l'on prend beaucoup de plaisir en compagnie des 11 personnages que nous proposent Paul Haggis .
En toile de fond la ville de Los Angeles, dépeinte comme une cité babylonienne crépusculaire totalement déshumanisée ou les vrais rapports humains n'existent plus , ou la peur de l'autre est palpable. ou les gens ne peuvent plus se rencontrer qu'avec une certaine forme de violence.
On retrouve donc un panel des communautés et des milieux sociaux californiens et on croise un procureur , un serrurier ,une femme au foyer stréssée , un réalisateur de cinéma , un commerçant immigré , une femme de chambre latino , deux voleurs de voitures , des policiers solitaires et désenchantés
des bouts , des touts petits bouts d'histoire qui comme un puzzle forment au bout du compte une histoire complète et aboutie
La mise en scène est soignée comme pour renforçer davantage la froideur de L.A ,les comediens principaux (Matt Dillon ; formidable dans un registre a la Sean Penn , Don Cheadle , Sandra Bullock , Jennifer Esposito) sont tous excellents de sobriété et incarnent leurs personnages avec justesse et réalisme
Collision dresse un portrait pas forcement très gai sur la nature humaine mais les messages d'espoir et d'amour glissées au détour des scènes nous rappellent l'importance de la tolérance et de l'acceptation des différences d'autrui
Un film intelligent qui donne a réfléchir sur la société et le monde autour de nous
11:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2006
Le sortilège du scorpion de Jade (Woody Allen)
Le sortilège du scorpion de Jade n'est pas un Woddy Allen majeur ;loin s'en faut c'est peut être même l'un des films les plus dispensables du prolifique réalisateur cependant on passe pourtant un agréable moment a suivre cette rocambolesque aventure d'agent d'assurance ensorcellé par un magicien escroc.
Avec ce film léger Woody Allen renoue avec un genre qu'il affectionne :la comédie loufoque sur fond d'intrigue policière et sentimentale .
Woody Allenne laisse le soin a personne d'interpréter le rôle de C.W Briggs agent d'assurances fouineur jusqu'à l'obsession mais qui devient voleur sous l'hypnose éveillée du magicien qui l'a ensorcellé lors d'une soirée au cabaret .
Il suffit en effet au mage de prononcer le mot 'Constantinople ' pour que C.W Briggs devienne instantanément un habile voleurqui fort de ses connaissances en matière d'alarme et de sécurité dérobe des bijoux dont il doit en temps normal garantir la protection.
Une fois ses méfaits accomplis C.W Briggs s'endort profondément et ...oublie tout ,au réveil il doit donc mener l'enquête a la recherche d'un voleur qui n'est autre que lui-même.
Autour de Woody Allen on appréciera la présence de comédiens inspirés qui s'amusent beaucoup Dan Ackroyd -Helen Hunt -Charlize Theron tous épatants .
Un petit Woody Allen sans prétention et plutôt divertissant qui ne s'inscrira pas dans les incontournables de ce grand metteur en scène qui nous a dejà donné tant de chefs d'oeuvre qu'on lui pardonnera volontiers le manque de poids de ce 'sortilege du scorpion de Jade au bout du compte assez moyen
15:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2006
L'empire des loups (chris Nahon 2005)
Jean -christophe Grangé écrit depuis plusieurs années des romans policiers passionnants et haletants ;l'adaptation par Mathieu Kassovitzde son plus cèlèbre roman 'les rivières pourpres'l'avait rendu populaire aux yeux du grand public et si le film de Kassovitz était plutôt réussi malgré les distances prises par le réalisateur avec l'intrigue du livre on ne peut pas en dire autant de l'empire des loups ' de Chris Nahon.
L'intrigue du roman de Grangé aurait du permettre pourtant de livrer un film acceptable mais Nahon avec sa mise en scène prétentieuse a choisi en plus des mauvais comediens de la distribution de compliquer un scénario dejà relativement difficile a suivre .
Au final un film assez incomprehensible ,ennuyeux et qui sous la facade d'un esthétique chic transforme un bon sujet en un salmigondis de scènes chocs et tape a l'oeil
L'empire des loups est tout a fait représentatif d'un cinéma qui de plus en plus utilise abusivement le numérique pour pallier a des faiblesses évidentes (Belphégor - Vidocq .....ect).
Le cinéma français peut donc désormais ajouter a sa longue liste de navets cet empire des loups qui a force de se prendre au sérieux frôle le ridicule et le risible
jean Reno jadis inspiré s'égare encore un peu plus avec ce film inutile qui n'enrichira ni sa filmographie ni le cinéma français tout court ;les autres comediens sont quasi inexistants ; les dialogues sont nullisimes et l'intrigue cesse rapidement de nous intéresser . Quant a la fin volontairement differente du livre elle est totalement incompréhensible .
Fuyez donc ce film a toutes jambes et plongez vous dans la lecture du roman de Grangé qui lui saura vous passionner
Pauvre Grangé qui a du etre stupéfait de constater l'ampleur des dégats a la vision de cette adapatation aussi ratée que prétentieuse espérons pour lui que l'adaptation prochaine du vol des cigognes (sortie en octobre 2006) sera a la hauteur de son formidable talent
16:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'empire des loups, chris nahon, jean christophe grangé
29/03/2006
Rencontre
Il s'est avancé vers moi droit et immense tiré a quatre épingles dans son costume anglais;la barbe grisonnante taillée au millimètre ,les cheveux tirés en arrière impressionnant de classe et de prestance et il ne m'a fallu que quelques secondes pour le reconnaitre -Oui ! c'était bien lui en personne le plus célèbre de tous les vampires de l'histoire du cinéma Dracula était devant moi ou plutot Christopher Lee.
De passage dans la capitale pour le festival du film fantastique il était la et j'allais passer deux heures en sa compagnie
Pour la jeune génération Christopher Lee c'est aussi Saruman le sorcier légendaire dans sa tunique blanche du Seigneur des anneaux ,Count Dooku dans la revanche des Siths ou encore le docteur Wonka dans le récent Charlie et la chocolaterie
La carrière de Christopher Lee est indissociable du mythique personnage de Dracula puisqu'il a interprété le sinistre comte dans une série de longs métrages aux titres rivalisant d'imagination dont Dracula ,prince des ténèbres ,dracula et les femmes; les cicatrices de Dracula ou Dracula vit toujours a Londres.,cependant on retrouve l'acteur anglais dans la serie des fu-Manchu ,dans celle des Sherlock Holmes ,dans le rôle de la créature pour Frankenstein s'est échappé ou encore dans celui de Kharis la momie pour 'la malediction des pharaons.
La Hammer qui aura produit une quantité impressionnante de séries B aura souvent donné a Christopher Lee des rôles qui ont faits le bonheur des nombreux fans de cinéma d'horreur des années 50 (Gorgone - les vierges de Satan -la maison ensorcelée -Raspoutine ;le moine fou - la vierge de Nuremberg-)
loin des personnages inquiétants et maléfiques qu'il a interprétrés dans sa longue carrière j'avais devant moi un vrai gentleman avec lequel j'ai pu echanger des propos autour du cinéma et de sa visite dans notre capitale que le celèbre Dracula aime a venir visiter quand il quitte sa propriété londonienne .
13:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2006
L'ivresse du pouvoir (2006)
Claude Chabrol est un réalisateur a qui on a souvent reproché un certain coté un peu franchouillard ,il y a dans sa filmographie des films qui ont marqué l'histoire du cinéma français mais aussi des choses beaucoup plus dispensables.
Parmi ses plus belles réalisations il convient de citer 'Le beau serge '(1958),Violette Nozières (1978) Une affaire de femmes (1990) 'La cérémonie '(1994) ou encore Betty (1991).
A l'opposé on tachera d'oublier des navets comme 'Le tigre se parfume a la dynamite (1965) Docteur Popaul (1972) ' ou plus recemment un série de films mal ou moins inspirés ' Rien ne va plus (1997) Au coeur du mensonge(1998), Merci pour le chocolat (2000)
.Sa carrière de metteur de scène semble désormais indissociable de celle que l'on peut considerer sans peine comme la plus grande comedienne francaise en activité Isabelle Huppert .
L'ivresse du pouvoir ,dernier film en date de Chabrol repose tout entier sur les épaules de cette formidable actrice ,le sujet du film est évidemment inspiré du scandale de l'affaire ELF qui defraya la chronique durant le second septennat de Francois Mitterand .
Ironiquement Chabrol précise des les premières images de son film 'toute ressemblance avec des personnages ayant existés et des faits ayant eut lieu est ,evidemment , fortuite.
Tu parles Charles ! On reconnait bien entendu tout les protagonistes de cette rocambolesque affaire de détournement d'argent et d'abus de biens sociaux.
ils sont tous là ,du juge d'instruction Eva Joly formidablement interprétrée par Huppert sous les traits de Jeanne Charmant Kilman a Loic le Floch -Prigent qui se cache sous les traits de Francois Berleand en passant par tous les hommes d'affaires et hommes politiques mélés a cette sombre affaire ils sont effectivement tous présents a differents degrés sous les traits a peine masqués de comediens plus ou moins inspirés.
Patrick Bruel s'en sort plutôt bien de meme que Marylin Canto mais on ne peut malheureusement pas en dire autant de Phillippe Duclos et de Jean francois Balmer pas très a l'aise ou encore de Robin Renucci qui hérite du rôle le plus mal ecrit du scénario.
le film est plutot lent et manque de repères pour le spectateur qui peine a situer les personnages et leurs rôles respectifs dans l'affaire ,le langage codé du milieu juridique complique la compréhension de l'histoire et ce n'est pas le dénouement (en queue de poisson) qui permettra de saisir l'ensemble de cette affaire passionnante mais compliquée pour le citoyen lambda.
Reste la prestation exceptionnelle d'Isabelle Huppert qui survole le film dans un rôle taillé sur mesure.
Rien que pour elle le film vaut la peine d'etre vu ,elle irradie de tout son talent chaque séquence et balance au passage l'une des plus formidables et des plus cinglantes répliques de ces dernières années , la fameuse scène ou Martino (Pierre Vernier),le président du tribunal tente d'acheter Jeanne Charmant Kilman devenue genante pour tout le monde en lui proposant une promotion éclair et une prime confortable , Huppert le feu dans les yeux lui rétorque alors 'garde ta prime président ! et achètes toi une paire de couilles avec '
Savoureux et jubilatoire Pour elle et pour elle seule ,L'ivresse du pouvoir mérite le détour.
16:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2006
Lunes de fiel ( 1992)
libre adaptation d'un sulfureux roman de Pascal Bruckner Lunes de fiel est un des films de Roman Polanski le moins réussi.
Cinéaste inégal capable du meilleur (rosemary's baby -le bal des vampires -le pianiste - le locataire) comme du pire (pirates) Roman Polanski est un réalisateur qui s'attaque a tous les genres possibles (mélodrame - films d'aventures- films policier - parodie burlesque- films d'angoisse )il a déjà au cours de sa longue carrière abordé tout les thèmes possibles
avec Lunes de fiel c'est le thème des rapports du couple qui semble avoir intéréssé Polanski pour proposer son adaptation du roman de Bruckner et malheureusement le résultat est plus que décevant .
L'histoire est concentrée autour des 4 personnages formés par les couples Hugh Grant (totalement égaré dans l'univers particulier du cinéaste)et Kristin Scott Thomas d'une part et Peter Coyote (parfois a la limite du grotesque) et Emmanuelle Seigner (insupportable et sexy comme une vache laitière);
le film nous est raconté a travers les confidences intimes sur son couple faites par Peter Coyote a Hugh Grant au cours d'une croisière en bateau (toujours l'univers du huis clos cher a Polanski) et au travers des flash-backs dans un Paris de carte postale ,ville ou se déroule la rencontre puis l'histoire d'amour et de destruction du dit-couple.
Comme chez Lelouch qui depuis des années nous impose dans les premiers roles une compagne qui n'a pas le moindre talent de comédienne nous devons ici supporter (et le mot est faible) la pitoyable prestation cinématographique d'Emmanuelle Seigner (madame Polanski a la ville) qui se surpasse dans un role de femme fatale et vénéneuse que seul le réalisateur doit saisir car a aucun moment la comédienne ne parvient a rendre crédible son inquiétant personnage .
Peter Coyote fait ce qu'il peut et il ne parvient pas a sauver le film du naufrage que l'on pressent au fur et a mesure que l'histoire avance
Que ce soit les dialogues ou les scénes erotiques ( ne parlons pas des consternantes scenes sado-maso ) tout ici sonne faux et s'enlise dans le grotesque et le vulgaire.
En voulant réaliser un film sur les relations d'amour et de haine au sein d'un couple libéré Polanski cinéaste d'habitude bien plus inspiré a livré l'un de ses plus mauvais films.
Il s'est rattrapé depuis fort heureusement .
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13/02/2006
Les bronzés 3 :amis pour la vie (Patrice Leconte -2006)
Les Bronzés 3 et leur sous titre inutile et ringard amis pour la vie sont ENFIN la ! et il faut bien avouer que comme je le redoutais c'est nettement moins bien que prévu
Si ce n'etait pas le produit de la troupe historique du splendid cette comédie passerait probablement totalement inaperçue et disparaîtrait des écrans rapidement mais bon c'est eux ! et personne d'autre alors ce film sera un triomphe assuré avant même sa sortie en salles (voire avant même les premiers tours de manivelle du tournage) certes cela va inévitablement cartonner Que dire donc de son contenu?
De rares gags amusants , quelques clins d'oeil aux precédents bronzés mais surtout beaucoup de réchauffé avec des situations qui tombent a plat et des personnages a la limite du grotesque et parfois pas drôles du tout (Lamotte- Lavanant -Jugnot)
Seul Clavier dans son inévitable registre inspiré de jaquouille s'en tire plutot pas mal de même que Lhermitte , dont le personnage reste crédible et vraisemblable .
Les autres protagonistes ne sont plus que des clichés et sont a des années lumières de ce qu'on attendait.
Disons que la première demie heure (l'arrivée simultanée des anciens camarades au complexe hôtelier) fait illusion mais aussiitôt que les personnages sont en place le scénario fait du sur place et s'enlise irrémédiablement
Certaines scenes sont mêmes ridicules et totalement hors sujet (l'attaque de la soi disant 'bête' - la commotion de Jugnot - ). j'avais un peur que ce bronzés 3 ne fasse un peu tâche dans la légende construite par les deux premiers volets et je ne me suis pas trompé.
voici donc un film qui malheureusement casse le mythe mais qui fera c'était couru d'avance le bonheur sur le compte en banque de cette troupe un peu défraichie.
voir la bande-annonce des bronzés 3 - Amis pour la vie
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10/02/2006
De battre mon coeur s'est arrété (jacques Audiard-2005)
Le nouveau film de Jacques Audiard pourtant salué unanimement par la critique en 2005 ne m'a pas emballé malgré la très belle performance de Romain Duris qui trouve certainement le plus beau rôle de sa carrière.
Quatrième long-métrage de Jacques Audiard je pense quil s'agît du film le moins réussi du réalisateur notamment après le très beau 'sur mes lèvres' '(2001) qui m'avait enthousiasmé.
J'aurai beaucoup aimé dire du bien de ce film au titre magnifique (peut -etre l'un des plus beau du cinéma français) mais ma déception fut a la hauteur de mes ésperances tant les trois précédentes réalisations d'Audiard étaient talentueuses au regard de son dernier film
Dans ce remake avoué de 'melodie pour un tueur' une série B de James Toback(1978) j'ai eu l'impression d'etre face a un film un peu...prétentieux aux personnages invraisemblables et inconsistants.
Même si Romain Duris est impressionnant dans le rôle de Tom on a du mal a croire a son personnage d'agent immobilier véreux mi héros -mi loser dévoré par sa passion pour le piano.
Autour de lui Niels Arestupdans le rôle du père est tout aussi impressionnant de force et de pudeur et on retrouve Emmanuelle Devos cette fois dans un rôle plutôt insignifiant.
Le thème de l'incommunicabilité cher a Audiard si merveilleusement exploité dans 'regarde les hommes tomber(1994) ' 'un héros très discret ' (1996)et bien sûr dans 'sur mes lèvres' (2001) est encore au centre de son nouveau film mais ,cette fois avec nettement moins de réussite et d'intérêt.
L'histoire s'égare , ballotée entre les personnages peu crédibles et leurs rocambolesques mésaventures ,un peu de réalisme dans la noirceur de ce film aurait lui aurait sûrement apporté consistance et authenticité , de plus j'avoue que les personnages m'ont parus assez stéréotypés (le mafieux russe - le copain macho ) .
j'aurai vraiment voulu écrire une chronique positive sur ce film au titre sublime car je trouve son metteur en scène passionnant et sa direction d'acteur toujours énergique mais je dois reconnaître que le sentiment principal qu'il se dégage de cette projection reste la deception .
D'aucun diront que je n'ai sans doute pas saisi le sens et le message du film , je vous prie de croire que j'ai pourtant essayé ....en vain !.
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19/01/2006
Charlie's angels :les anges se déchainent (2003)
On touche le fond !
rien a sauver dans ce deuxième volet des trois anges de Charlie et si le premier film (Charlie et ses drôles de dames) consacré aux aventures de Natalie (Cameron Diaz), Dylan (Drew Barrymore ) et Alex (Lucy Liu) pouvait se vanter d'être une bonne comédie d'aventures plutôt honnête et sans prétention nous sommes face a ce charlie's angel 2 devant un objet cinématographique uniquement dédié aux effets speciaux numériques a la plastique des trois filles (bien que Drew Barrymore soit un peu enrobée pour pouvoir esperer etre crédible dans la majorité de ce qu'elle fait a l'écran) c'est aussi le pretexte pour certains comediens (John Cleese - Demi Moore -matt Leblanc) d'interpreter un petit role anecdotique (et d'encaisser certainement par la même un gros chèque).
regarder une telle ineptie nécéssite un véritable effort car plus le film avance plus le gouffre de betise , de vulgarité ; de débilité se creuse pour faire de Charlie's angels 2 un navet sans fond
Tout et n'importe quoi , surtout n'importe quoi (scènes de danse totalement inutiles , dialogues affligeants , costumes ridicules, personnages stéréotypés et convenus... la liste serait longue) et ni la bonne humeur ni le sourire de Cameron Diaz ne suffisent pas a sauver ce film du naufrage total.
ce n'est même pas un film a consommer et a oublier on peut l'oublier sans même perdre son temps a le consommer.
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17/01/2006
Good night and good luck (Georges Clooney -2006)
C’est le petit film dont toute la critique parle (on murmure qu’il est ‘oscarisable’ ) et il est réalisé par George Clooney dont c’est le troisième film après Solaris et ‘confessions d’un homme dangereux ‘.
Clooney a choisi de nous parler d’un douloureux sujet qui hante la mémoire de l’Amérique depuis plus de cinquante ans :le maccarthysme .
Rappelons que le sénateur Mac Carthyest resté tristement célèbre pour avoir entraîné les Etats-Unis dans une psychose paranoïaque sur ‘la peur des rouges ‘ ,chassant les communistes par tout les moyens (interrogatoires , encouragements a la délation).
Cette période noire de l’histoire sociale et politique américaine est restée dans toutes les mémoires sous le nom de ‘’chasse aux sorcières’ et toutes les catégories professionnelles et particulièrement les milieux artistiques furent confrontées a ce climat de suspicion permanente.
Clooney a donc choisi un sujet délicat et il ose prendre des risques qui vont plutôt a l’encontre des critères de succès commercial ,le personnage de Mac Carthy n’est pas interprété par un comédien et volontairement pour en renforcer le poids nous ne verrons que des images d’archives du redoutable et fanatique sénateur aussi , forcément le film est en noir et blanc ,un noir et blanc superbe transcendé par une ambiance jazzy et bercé par une musique (Dianne Reeves) de grande qualité.
C’est donc un sujet qui semblerait ne pas obtenir d’écho en France de par le caractère strictement américain des faits et de par leur date (les années 50) or il n’en est rien puisque le sujet est traité au regard d'un outil qui est plus que présent dans notre quotidien :la télévision
Le personnage central du film est un présentateur TV très populaire qui anime une émission hebdomadaire baptisée ‘good Night and good luck, ‘ ,inconnu de par chez nous il reste une icône de la défense du droit a la parole et des libertés fondamentales d'expressions son nom :Edward Murrow (magnifiquement et sobrement interprété a l’écran par David Straham) et c’est en utilisant la télévision qu’il va tenter de réveiller la conscience de millions d’américains endoctrinés par un système de désinformation .
Les collaborateurs de Murrow , tous engagés et courageux sont interprétés par de remarquables comédiens (Robert Downey Jr –patricia Clarckson franck Langella ,Clooney se réservant un petit rôle secondaire ,celui de Fred Friendly bras droit et confident de Murrow)
Il ne faut chercher bien loin pour comprendre qu’au dela du rappel de ces faits douloureux ‘good night and good luck ‘ est une attaque a peine déguisé contre le gouvernement en place et contre son président Georges .W.Bush.
Aidé dans la production par Steven Soderbergh , autre réalisateur lui aussi politiquement très engagé George Clooney réussit un film de tout premier ordre qui lui permet sans aucun doute d’amorcer un virage important dans sa carrière .
Imitant un autre comédien (Clint Eastwood) qui passé derrière la caméra a réalisé d’authentiques chefs d’œuvres Clooneypourrait se révéler comme un metteur en scène a part entière et définitivement débarrassé de l’image play boy qu ‘il traîne avec lui depuis pas mal d’années.
Réservé toutefois a un public averti ‘good night and good luck ‘ n’est certes pas un film tout public mais il faut saluer la volonté artistique de George Clooney qui sort grandi de ce projet et sur lequel public et critiques portent désormais un regard différent
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07/01/2006
Beaumarchais l'insolent (edouard Molinaro -1995)
Adaptation d’une pièce de Sacha Guitry par Edouard Molinaro qu’on a connu plus inspiré (mon oncle benjamin – l’emmerdeur –la cage aux folles mais c ‘était il y a bien longtemps déjà) Beaumarchais ,l’insolent met en scène la tumultueuse période de la vie de Beaumarchais entre la fin du règne de louis XV et le début de celui de louis XVI.
Horloger , dramaturge ,politicien , espion , tantôt adulé des foules ,tantôt jeté en prison le personnage haut en couleurs fait partie des grandes figures de notre histoire de France.
C’est Fabrice Luchini qui interprète le rôle de Beaumarchais et on peut dire qu’il s’en titre plutôt bien ,avec élégance et subtilité cependant son cabotinage est parfois agaçant .
Autour de lui pléiade de seconds rôles (Claire Nebout –Manuel Blanc – Sandrine Kiberlain) et une multitude de grands comédiens qui honorent le film de quelques répliques (Michel Serrault –Jacques Weber – Jean Claude Brialy –Michel Piccoli –Jean Yanne –Martin Lamotte –Alain Chabat))
Malgré toute la bonne volonté de tout ce beau monde , malgré des décors soignés , un scénario et des dialogues appliqués , le film ne décolle jamais et reste d’une platitude assez ennuyeuse .
Mis a part Luchini , peu de comédiens arrivent a s’exprimer tant leur registre est mince , leur présence n’étant qu’un faire-valoir au personnage de Beaumarchais .
Claire Nebout qui interprète le personnage du fameux chevalier d’Eon ,autre figure de l’histoire de France est totalement hors sujet , seul Manuel Blanc dans le rôle de Gudin de la Brennelerie ,conseiller fidèle et dévoué de Beaumarchais s’en sort plutôt bien.
Un film médiocre réalisé par un metteur en scène inégal qui au bout du compte ne restera pas dans les mémoires.
23:18 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
29/12/2005
La guerre des Rose (Danny De Vito -1990)
Archétype même du film familial ‘La guerre des Rose’nous raconte les mésaventures d’un couple de ‘quadras’ californiens et les péripéties rocambolesques autour de leur divorce tumultueux.Michael Douglas toujours aussi insupportable dans le cabotinage intégral se révèle une fois de plus assez navrant tandis que Kathleen Turner s’en tire plutôt mieux.
Le film n'est qu'une succession inégale de gags invraisemblables et les comédiens se démènent comme ils peuvent pour nous faire croire a leur rocambolesque histoire de divorce tumultueux (le mot est faible)
Cette réalisation de Danny de Vito (par ailleurs comédien dans le film puisqu’il interprète l’avocat et ami des ‘Rose’) reste donc un spectacle assez moyen malgré quelques séquences comiques réussies.
17:35 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Conte d'été (eric Rohmer 1996)
Le cinéma d’ Eric Rohmer est toujours léger, délicat ; subtil mais il est aussi parfois agaçant et même si le style académique de ce genre de cinéma authentique possède, il est vrai un charme certain reconnaissons qu’il peut également nous insupporter.
Les comédiens sont souvent monocordes et les émotions semblent aseptisées et contenues, toutefois Eric Rohmer âgé de bientôt 80 ans lors de la réalisation de conte d'été réussit a nous livrer une vision du monde décalée et en même temps très proche du quotidien.
Son cinéma est ancré dans une vraie réalité sociale mais le sujet de conte d’été et les préocuppations secondaires des héros peuvent nous paraître souvent désuètes et dérisoires.
17:30 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Nell (Michael Apted -1994)
Visiblement Michael Apted a vu L’enfant sauvage de François Truffaut, film quasi-expérimental réalisé en 1969, et visiblement le metteur en scène n’a pas été inspiré par le très beau film du réalisateur français.
Il conviendra donc d’ajouter Nell a sa filmographie déjà plus que moyenne et de classer son dernier film dans la catégorie très encombrée des films inutiles et ratés .
Pauvre Jodie Foster qui après le planétaire succès du Silence des agneaux se fourvoie dans ce mélodrame lourd et pataud ou elle frise souvent le ridicule
Nell est donc un film plus que dispensable car en toute objectivité il n’y a pas grand chose a sauver dans ce film consternant
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28/12/2005
The Snapper (stephen Frears - 1992)
The Snapper c'est le surnom irlandais donné au gosse , au marmot , au mioche , au moutard ..... c'est donc l'enfance et l'adolescence qui sont la toile de fond de ce film réalisé par l'un des cinéastes les plus intérésants de ces quinze dernières années .
Excellente surprise donc ! que ce petit film semi-indépendant certes Stephen Frears n’est pas le premier venu et on lui doit déjà des films importants et réussis (les liaisons dangereuses/ Prick up your ears/My beautiful laundrette) mais il est vrai que la sortie de the snapper fût plutôt confidentielle et ce film reste confidentiel dans la carrière du metteur en scène
Tout aussi à l’aise dans les films à gros budgets que pour proposer un cinéma intimiste et personnel ; on retrouve avec the snapper l’ambiance des premières réalisations de Stephen Frears.
Le film se révèle une critique sociale de premier ordre ou on bascule du rire à l’émotion d’une scène a l’autre et on s’attache a cette famille irlandaise dont les difficiles rapports père - mère - enfants constituent le fil conducteur de l’histoire.
Frearsévite habilement les clichés habituels sur les drames de l'Irlande déchirée et de la condition sociale des ouvriers irlandais pourtant son film n'est jamais larmoyant ni mélodramatique ,au contraire c'est son réalisme poignant baigné de pudeur et d'humour qui font de 'the Snapper ' un excellent film .
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