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19/05/2005

Comme une image


Le problème quand on a mis la barre très haut en réalisant une merveille comme 'le goût des autres' c'est qu'il faut être capable de proposer ensuite un spectacle de grande qualité pour ne pas décevoir le public acquis
On ne présente plus le tandem bacri -Jaoui d'auteurs -comédiens -réalisateurs -scénariste qui font désormais partie du paysage cinématographique populaire et culturel.
alors qu'est ce qui fait que 'comme une image 'nous laisse un peu perplexe? Qu’est ce qui cloche dans ce second film d'Agnès Jaoui ?
est ce le scénario un tantinet simplet , une distribution des rôles a la limite caricature pour jean pierre Bacri(éternel bougeons et râleur) ou improbable (Jaoui professeur d'art lyrique ) ou encore le curieux choix de Marilou Berry plutôt insupportable et franchement limitée dans le registre de son interprétation ,bref, le film avance lentement sans jamais vraiment décoller ni emballer le spectateur
quelques belles séquences pourtant et des plans qui rappelle parfois le regretté Claude Sautet mais rien de transcendant ,rien qui nous remplisse de joie et de bonheur comme le goût des autres avait su si bien faire
Comme une image est certes ,un bon film français mais il est des auteurs dont le talent affirmé (et dieu sait si Agnès Jaoui en a) nous rend exigeant ,son film restera a demi réussi ou a demi raté c'est selon et même si J.P Bacri compose encore un personnage savoureux (un écrivain en panne d'inspiration qui s'interroge sur son art) ;même si les dialogues sont comme toujours soignée et ciselés tout cela ne suffit pas

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16/05/2005

Van Helsing



Il faut assez peu de temps pour se rendre compte face a ce Van Helsing que l'on est bien devant un authentique navet ce qui me semble grave c'est que les moyens (on parle de 170 millions de Dollars ) pour réaliser ce long-métrage ont étés pharaoniques pour un résultat qui avec même avec beaucoup d'indulgence se révèle catastrophique On y retrouve un peu tout et n'importe quoi et le personnage crée par Bram stocker le génial écrivain de Dracula se retrouve face au docteur Jekyll, au docteur Frankenstein et sa créature mais aussi face a des loups-garous , a de furieuses harpies et bien sûr face a Dracula en personne interprété par l'insipide et fade richard Roxburgh Abraham van Helsing (Hugh Jackman qui fait ce qu'il peut) est perdu dans ce film fourre-tout et confus ,égaré au milieu d'effets spéciaux qui a force de vouloir épater la galerie donnent le tournis tout ici ,décors , couleur , dialogues (qui frisent parfois le ridicule ) , scénario , montage est bâclé et raté ce film qui n'a même pas le mérite d'être drôle est un total naufrage cinématographique et il faut beaucoup , beaucoup de volonté pour aller au bout des 145 minutes interminables.
Au classement des navets 2004 van Helsing réalisé par Hugh Sommers (déjà auteur de la risible momie et de son retour Inutile ) se place donc en très bonne position, peut être même sur le podium gagnant.

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15/05/2005

Le convoyeur

Le convoyeur c'est donc Albert Dupontel déjà très bien dans Bernie , ici  dans le film de Nicolas Boukhrief , il se révèle parfait ,inquiétant a souhait il y interprète a merveille un personnage de dépressif largué et malade qui trouve un emploi dans une société de convoyeurs de fonds
On ne sait rien du passé de cet homme sinon que sa vie nous semble pleine de solitude et de tristesse
c'est l'univers dépeint par le metteur en scène pour illustrer l'environnement professionnel de Nicolas (Dupontel) qui me gêne et entache la crédibilité du film car on a la désagréable impression que son entourage n'est qu'un ramassis de pauvres types ratés ,paumés , alcooliques , drogués tous policiers ratés sans scrupules ni états d'âmes et même si cette caricature se veut volontairement exagérée elle en devient dans le cas présent carrément insultante
Que dire du scénario ?
intéressant jusqu'au deux tiers du film il bascule ensuite dans un final assez grand guignolesque tout aussi invraisemblable que les personnages autour duquel l'histoire évolue
jean Dujardin (pas encore devenu le triste et pitoyable Brice de Nice que l'on connaît aujourd'hui ) est peu crédible , Aure Atika fait une apparition dans un personnage inutile et totalement étranger a l'histoire , seul dans cet univers de comédiens en déroute ,Francois Berléand s'en tire plutôt bien (comme souvent ) Quant a Dupontel il se révèle malgré tout grand comédien dans ce film médiocre qu’il tente de sauver en vain .

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12/05/2005

Hannibal

comme souvent dans le cas des suites apportées a un grand film (et quel grand film!) on craint que le succès du premier volet n'empêche sa suite d'exister le passé a prouvé que l'on pouvait cependant réussir cette délicate et périlleuse tentative dans le cas d'hannibal suite du  légendaire "silence des agneaux" (jonathan Demme 1990) la présence du réalisateur ridley Scott(thelma & louise - alien le 8ème passager - duellistes - blade runner) semblait être une garantie d'obtenir une suite convenable aux aventures du docteur Hannibal Lecter malheureusement il n'en est rien , pire encore ridley Scott en voulant se démarquer complètement du modèle de son prédécesseur passe a coté du sujet le choix de Julianne moore dans le rôle de l'agent clarence Sterling du F.B.I (auparavant interprétré de fort brillante manière par une Jodie Foster ressuscitée pour l'occasion ) n'est pas des plus cohérent en effet pour cette suite censée se dérouler 10 ans après le silence des agneaux , Scott choisit une actrice qui fait encore plus jeune et plus inexperimentée que l'etait jodie foster ( je reste convaincu qu'une comédienne plus agée et plus mature m'aurait semblé plus a propos pour ce rôle) ,De plus  le scénario nous propose des personnages peu intéressants a la limite du grotesque ( ray liotta - gary oldman) mais le plus grave est l'orientation du film vers une tendance gore-chic ce qui amène un résultat désastreux et un film qui sombre dans l'invraisemblable et le ridicule (la scène des sangliers - celle du centre commercial ou clarence est guidée par la voix de lecter et enfin la fameuse scène dite ' de la cervelle' toutes dignes d'un mauvais film d'horreur de série Z Dans le cas d'Hannibal pas de tendance kitsch pas d'humour comme dans la majorité de ces series Z Sans prétention , non! ici au contraire tout cela se prend très au sérieux et reste d'une grotesque prétention. Comment Anthony Hopkins oscarisé pour le personnage de Lecter a t'il pu se laisser convaincre de saboter ainsi son personnage ? en conclusion on peut affirmer que rarement une suite n'était aussi attendue et cette attente se solde au final  par une immense déception.

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06/05/2005

Gangs of new-york

C’est certainement l’un des films les plus attendus de ces dernières années car il fut repoussé maintes fois par Scorsese pour des multiples raisons pour finalement etre livré aux yeux du monde et nous eblouir  La grande inconnue du film était l’association entre le grand réalisateur qui n’est pas cette fois ci entouré de ses comédiens fétiches (Robert De Niro,  et Joe Pesci mais qui retrouve après ‘Le temps de l’innocence’ l’immense Daniel Day Lewis) accompagné ici de l’idole de toute une génération d’adolescentes Léonardo di Caprio.
Que dire sinon que cela fonctionne a merveille , Di Caprio deja excellent dans "arrêtes moi si tu peux '  le film de steven Spielberg  est remarquable tout au long de cette saga violente sur le thème de la vengeance , mais c’est évidemment la performance hallucinée de Daniel Day .Lewis qui nous éblouit et nous laisse pantois.
On peut affirmer sans prendre de risque que son personnage de Bill ‘the Butcher’  s’inscrit indiscutablement parmi les plus grands méchants de l’histoire du cinéma . Le 3ème rôle de cette épopée revient a Cameron Diaz qui s’en tire , comme toujours, plutôt bien. Les  autres seconds rôles sont quant a eux magnifiques d’humanité, de sincérité ou de cruauté .
Les décors démesurés du film sont absolument éblouissants et gigantesques et sont l’œuvre de l’un des plus grands décorateurs du 7ème art Dante Ferretti qui a longtemps travaillé avec Fédérico Fellini et qui pour Gangs of New-York a entièrement reconstruit un quartier américain dans Cinécitta. Il est totalement  impossible d’imaginer la somme titanesque de travail que cela dût représenter (même le port est reconstruit pour le besoin du film)
Les costumes signés cathy Powell sont également un élément important de la beauté visuelle de ce film hors normes ou tout semble colossal
Cette page terrible de l’histoire des Etats –Unis qu’est la rébellion du peuple de la rue a la congrégation reste encore une épopée sanglante souvent ignorée des américains eux-mêmes le sujet est pourtant passionnant et bouleversant ,il  sert de toile de fond a une implacable histoire de vengeance entre Amsterdam(Di Caprio) et Bill the Butcher(D.D.Lewis). Les combats de rues sont filmés avec une maîtrise totale et la reconstitution historique des modes de vie des bas-fonds de l’époque est poignante de vérité et d’authenticité.
Meme si on peut reprocher par moments une certaine confusion , ce film est une très grande réussite et s'impose incontestablement comme le film d’un véritable maître du cinéma contemporain.

09:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

26/04/2005

Alien vs predator

 

 

 

 

 

 

 

grand fan de la série des "aliens" l'une des rares sagas cinématographiques ayant  su garder un excellent niveau dans son évolution je me devais de visionner le cinquième volet inspiré par la créature fantastique qui nous avait fait frémir sous la caméra de grands réalisateurs comme Ridley Scott ou David fincher.   Méfiant au regard du metteur en scène parfaitement inconnu , de l'absence de comédiens importants (Sigourney Weaver en tête) et surtout de l'invraisemblable sujet abordé j 'étais quasiment persuadé d'etre décu mais malgré  tout jamais je n'aurai imaginé de me retrouver face a un film d'un tel niveau de bêtise et de stupidité.

En pratiquant un mélange de genres (toujours risqué) qui frise la débilité alien vs predator ne peut même pas se classer parmi les séries Z (qui elles au moins ont le mérite de ne pas se prendre au sérieux )

Ce n'est Malheureusement  pas le cas de ce navet intégral qui lorgne dans toutes les directions sans jamais réussir le moindre de ses effets , pas grand chose donc qui puisse nous procurer le plaisir de retrouver les créatures d'alien qui sont ici confrontés aux chasseurs prédateurs et aux pauvres humains qui ont derangés tout ce joli petit monde qui coulaient des jours paisibles sous la banquise depuis une centaine d'années

Mélant avec un sérieux risible les philosophies incas , aztèques et égyptiennes , ce film sans aucun lien avec les scénarios des Aliens précédents et qui emprunte plutôt a  'the thing" ou encore a "stargate' certaines de ces idées majeures est un ratage total

zéro pointé donc pour ce consternant alien qui ne fait ni peur ni rire je pense a la tete de Sigourney Weaver ou a celle de Ridley Scott qui ont du bien rigoler si comme moi il ont eu assez de temps a perdre pour regarder une telle bêtise.

10:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

18/04/2005

Rencontre

rencontre

Pour un amateur de cinéma rencontrer un grand metteur en scène du cinéma mondial reste toujours un grand moment d'emotion et d'echange culturel
j'ai eu la chance dans le cadre de mon travail d'echanger des propos , des avis , avec Mr Sidney Pollack cinéaste americain de grand talent comme le rappelle ci dessous la liste de ses films les plus importants d'On achève bien les chevaux (1969)l'adaptation d'Horace Mc Coy qui révéla Jane Fonda a Out of africa (1985)adaptation de karen blixen avec meryl Streep et Robert Redford oscar du meilleur film veritable point culminant de la carrière de Pollack en passant par Jeremiah johnson (1972) et les 3 jours du condor(1975) ) toujours avec Redford san oublier Tootsie (1982) qui permit a Dustin hoffman d'interpreter l'un des roles les plus marquants de sa magnifique carrière
Comedien au service des autres ,on se souvient de maris et femmes réalisé par Woody allen ,the player réalisé par robert Altman ou encore Eyes whide shut ou il remplaca Harvey keitel au pied levé apres les différents de ce dernier avec le réalisateur Stanley Kubrick
ce fut donc un immense plaisir de discuter dans mon anglais approximatif avec ce grand realisateur et d'echanger quelques propos sur le cinéma et les comediens d'aujourd'hui

15/04/2005

Ray (Taylord Hackford 2005)

Disparu récemment  Ray Charles, que Dylan et Sinatra (excusez du peu!) considéraient comme le plus grand artiste de tout les temps méritait plus que tout autre  de voir  l'incroyable destinée de sa vie adaptée au cinéma .
c'est chose faite avec ce film très réussi de Taylord Hackford pour Universal Studios
Le film sans jamais sombrer dans le mélo nous raconte le parcours incroyable de Ray Charles Robinson enfant aveugle né dans une famille misérable du sud des états-Unis et qui va par son talent et son courage devenir l'une des figures artistiques marquantes de ce siècle

le film est littéralement porté par Jamie Foxx qui réalise dans son interprétation du musicien une performance inouïe ou l'on mesure a chaque scène le travail acharnée réalisé pour se glisser a ce point dans la peau de son personnage.jamie Foxx est totalement fantastique et sa performance récompensée a juste titre d'un oscar n'est que justice
il est entouré par des seconds rôles excellents incarnant les personnalités importantes et la vie de Ray Charles tout au long de sa vie (Kerey Washington dans le rôle de l'épouse de Ray ou encore Regina King (dans le rôle de Margie sa maîtresse et choriste qui sacrifia sa vie a Ray)
Le film fait la part belle a la période atlantic de Ray , période ou parti de rien le pianiste par son talent et son génie a mis l'industrie du disque a ses pieds mais le film, cependant ne cache pas la face sombre du musicien (toxicomanie - infidélités - ) et ne se contente pas de nous dresser un portrait idyllique du célèbre artiste , bien au contraire il met en avant la difficulté et les dilemmes rencontrés par ray Charles dans son quotidien (sa solitude intérieure due a sa cécité , son manque d'engagement tardif dans l'émancipation du peuple noir (avant ses prises de positions fermes et définitives qui aboutirent a faire avancer les choses considérablement) le scénario insiste aussi sur l'influence considérable de sa mère qui refusa toute sa vie de le considérer comme un infirme et l'encouragea a se comporter comme un homme comme les autres malgré son lourd handicap
le film nous permet également de pénétrer dans les coulisses des studios et des maisons de disques ,des salles de spectacles et dans l'intimité de tous ceux qui ont sacrifiés leur vie a leur passion de la musique on y croise les personnages incarnant Art Tatum, Quincy jones ; ahrmet Ertegun ou encore Jerry wexler tous personnages clés d'une époque bénie
Bien sur la bande son est irréprochable mais comment aurait-il pu en être autrement avec la discographie exceptionnelle du grand Ray Charles ?
On tapera du pied donc , sur des standards intemporels comme 'hit the road jack - unchain my >heart , hallelujah I love you so ,on frémira en entendant pour la énième fois pourtant Georgia on my mind et on assistera médusé a la création de Whad'I say pour mesurer au bout du compte l'etendue de la perte d'un si grand artiste

16:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ray, ray charles, jamie foxx

18/02/2005

Big fish -tim burton (2004)



Un géant , une sorcière , des clowns ,des siamoises ,un poisson-chat, une citée perdue au milieu de la foret , des araignées gigantesques , mais aussi … un œil de verre prémonitoire,une tempête , un loup-garou une petite fille voleuse de chaussures ; un poète - braqueur de banque ;des abeilles des jonquilles des éléphants , un dompteur ,la vie , la mort ,l’amour ;le courage ,l’enfance ; la peur , le rire ,les larmes.
Bienvenue dans le monde magique et dans l’univers onirique de Tim Burton, bienvenue dans une aventure où le réel croise l’imaginaire pour se confondre et ne faire plus qu’un.
C’est donc encore tim Burton éternel grand enfant du cinéma mondial qui réalise ce film totalement jubilatoire chargé d’émotion et de poésie.
En nous émerveillant avec Big fish Tim Burton se fait ainsi largement pardonner sa médiocre adaptation de ‘ la planète des singes réalisée en 2001 (un film de commande des studios réalisé sans conviction et sans âme) et nous sommes ici de retour dans l’univers proche d’Edward aux mains d’argent ou de l’étrange noël de Mr Jack pour notre plus grand bonheur
Vivre sa vie comme on l’a rêvée, y croire si fort que l’impossible devient possible, parvenir a rendre crédible l’invraisemblable c’est le tour de force au quotidien d’ Edward Bloom , héros de ce film dont l’histoire se déroule sur deux générations ; conteur hors pair, bluffeur, charmeur qui construit sa vie comme un conte d’enfant, a mi-chemin entre rêve et réalité , entre mensonges et vérités et c’est la quête de ce père si proche mais pourtant si lointain que Tim Burton nous raconte
C’est évidemment comme souvent chez Tim Burton, le droit a la différence qui reste la toile de fond de cette aventure ou chacun y trouvera sa propre vérité, son propre message et un regard neuf sur la vie.
Un mot des comédiens sensationnels qui réunis autour du génial et bouleversant Albert Finney sont tous remarquables, Ewan Mc Gregor qui choisit encore une fois un film marquant, Billy Crudup, Helena Bonham Carter (Madame Tim burton a la ville) ; Danny De Vito, Steve Buscemi, Jessica Lange et Marion Cotillard , ils complètent avec bonheur la distribution, tous sont épatants, tous sont a l’image de ce film : Lumineux

11:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

30/12/2004

Las -Vegas parano ( Terry Gillian 1998)

Le roman de Hunther Thompson ,véritable électrochoc littéraire s’annonçait impossible a adapter .Avec Terry Gillian à la réalisation et rassuré des succès passés que furent Brazil et le baron de Munchausen on attendait un résultat intéressant mais il n’en est rien et Las Vegas-parano ne fait illusion q’une vingtaine de minutes car rapidement l’absence évidente de scénario cohérent plonge le film dans une succession de délires toxicomanes auquel le spectateur assiste impuissant comme devant une grande fête a laquelle il ne serait pas invité.
Johnny Deep qui, habituellement choisi bien ses rôles s’égare dans cette adaptation inutile et ratée du célèbre roman.
Pour ceux et celles qui n’ont pas encore lu l’O.V.N.I littéraire d’ Hunther Thompson ; procurez vous ce chef-d’œuvre et après lecture vous comprendrez a coup sûr la sévérité de mon jugement quant a son adaptation

04:25 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

29/12/2004

Scènes de ménage dans un centre commercial (Paul Mazursky 1991)



 

 

 

 

 

Raté, bien essayé mais raté….Il ne suffit pas d’une intrigue de couple et d’un titre a la Woody Allen pour faire du Woody Allen.Le génial new-yorkais n’est pourtant pas bien loin puisqu’il est l’interprète principal de cette mauvaise comédie.
Tout est cliché dans les aventures de cet invraisemblable couple de quadras californiens.(Mazursky n’a pas du oser situer l’action a New York) et on frise souvent le ridicule (la scène de l’amour au cinéma ).

On est absolument consterné de voir Woody Allen s’agiter en vain tristement durant 1H et demie (affublé , le pauvre d’un catogan grotesque)et on constatera une fois de plus que Bette Midler n’est pas vraiment drôle (n’est pas Diane Keaton qui veut ).
On imagine évidemment le même scénario, le même film avec une réalisationtalentueuse, en attendant une chose est certaine cet ersatz de comédie faussement intello est a éviter absolument.

04:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

22/12/2004

Cuisine et dependances (1993)

 

Adaptation cinéma d’une pièce a succès Cuisine et dépendances est une comédie réussie ou l’on rit beaucoup, on retrouve l’humour caustique et acide propre a l’écriture du tandem jean pierre Bacri – Agnès Jaoui (tous deux également interprètes dans ce film).

Les comédiens qui les entourent sont tous parfaits ; notamment Zabou totalement déchaînée qui obtient la l’un des meilleurs rôles de sa carrière.
Le coup de génie du scénario consiste à faire graviter l’histoire dans un huis clos de sept personnages dont deux ne seront jamais visibles par le spectateur.
Ce premier grand succès public pour le couple Bacri-Jaoui annonçait le début d’une immense popularité ,le grand talent d'auteur du couple a pu par la suite s'affirmer avec des films comme 'le goût des autres' 'on connait la chanson' ou encore 'comme une image'

04:35 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

20/12/2004

La famille adams (1991)

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous voilà devant un petit bijou d’humour avec des comédiens (Christina Ricci, Raul Julia, angélica Huston, Christopher Lloyd) tous excellents dans cette adaptation réussie de l’univers hilarant de
dessinateur de bandes- dessinées des années 40.
Le film nous entraîne dans un univers d’une invraisemblable drôlerie mêlant le caustique, le cynisme et le burlesque avec brio.
Les décors d’une beauté presque surnaturelle sont somptueux (on pense a Tim Burton) et Barry Sonnenfeld a su mélanger le fantastique délirant et l’humour noir féroce pour nous livrer ce petit film jubilatoire qui a tout les atouts pour devenir un film-culte des années 90. A consommer de 7 a 77 ans sans modération.

22:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Vivement dimanche (1983)

 

Difficile d’être complètement objectif a propos de Vivement Dimanche; tout d’abord j’avoue une immense admiration et une grande tendresse pour Truffaut et ensuite ce film est son ultime réalisation pour le 7ème art, je préfère dire que je n’ai été qu’a moitié séduit pour ne pas admettre avoir été a moitié déçu.
Malgré les prestations impeccables de Fanny Ardant et de jean louis Trintignant admirablement filmés ; les décors somptueux d’Hilton Mc Connico et la photographie du grand Nestor Almendros ce film se classe parmi les œuvres secondaires de Truffaut.
Il faut cependant corriger qu’un film même secondaire de ce grand réalisateur reste largement au dessus de la moyenne

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On connait la chanson (1997)

 

 

 

 

 

 

 

 

Souvent qualifié d’académique, le cinéma d’Alain Resnais s’offre avec la collaboration pour l’écriture du tandem Jean-pierre Bacri / Agnès Jaoui une cure de fraîcheur tonique.
Ce film qui ne ressemble a aucun autre puisqu’il mêle dialogues et extraits de chansons françaises des cinquante dernières années, aurait pu sembler un pari risqué mais le charme opère dès les premières minutes.
Le scénario est remarquable et l’interprétation (comme toujours chez Resnais) se révèle de premier ordre.
Sabine Azéma, actrice fétiche du réalisateur est totalement déchaînée et tous les interprètes autour d’elle nous régalent de leur talent ,dans cette petite merveille d’histoire ; les personnages ne sont jamais ce qu’ils semblent paraître et les véritables personnalités se dévoilent au fur et a mesure que le film avance .
Une réussite totale pour un Resnais grand crû avec a la clef le plus gros succès public de l’un de nos plus important metteur en scène français.

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Le Bison (Isabelle Nanty 2003)

 

 

 

 

 

 

 

 

La première chose que l’on peut se demander au visionnage du film d’Isabelle Nanty c’est a quel public s’adresse t’il ?.

En effet,cette rocambolesque et improbable histoire qui forme le fil conducteur de cette comédie plate ne décolle jamais et reste d’une affligeante bêtise
Isabelle Nanty ,la plus faible de la bande des ‘Robin des bois’ et aussi la première a quitter le groupe réalise là son premier long métrage et le résultat est plutôt raté.
Ce n’est pourtant pas faute de s’entourer de valeurs sures de la comédie actuelle en choisissant Edouard Baer qui va finir a la longue par s’enfermer dans le même genre de personnage stéréotypé a la manière d’un Jean-Pierre Bacri ou encore d’un Hugh Grant et Pierre François Martin-laval issu lui aussi de cette bande des ‘robin ’, mais malgré leur présence le film reste d’une triste banalité et les situations comiques et quiproquos n’amusent guère
Même la présence des quatre enfants dans ce film n’arrivent pas a sauver de l’ennui ce qui une idée de l’ampleur du naufrage.
Pensant suivre l’exemple de nombreux confrères de la scène comique avec cette première réalisation isabelle Nanty au demeurant comédienne fort sympathique ( "Amélie poulain" ,"les Visiteurs" ,"tatie Danielle" , "Astérix Mission Cléopâtre") a quant a elle totalement loupée son coup.






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Zombie (1978)

 

 

 

 

 

 

 

Auteur du film culte sur le thème des morts-vivants ( la nuit des morts-vivants en 1968) Georges Romero revisite encore le même sujet avec Zombies .

L’intrigue bien que relativement simpliste reste cependant d’une tout d’une efficacité redoutable .zombies est une véritable série B inclassable alternant le burlesque et l’horreur gore.
Le réalisateur a le goût (ou le mauvais goût) du divertissement et on passe un excellent moment a visionner ce film qu’il faudra toujours prendre au 2ème degré.
Au générique de fin on hésite entre la farce et le génie (la frontière de l’un a l’autre est parfois infime et souvenons nous du Evil dead de Sam Raimi ou encore de C’est arrivé près de chez vous de Benoît Poelvoorde)

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19/12/2004

Jeanne et le garçon formidable (1997)

Une comédie musicale dans l’industrie cinématographique française fait figure de ‘pavé dans la mare’ ou d’ ‘ O.V.N.I cinématographique’, c’est selon,
Beaucoup s’accorderont pour trouver à la démarche et Jacques Martineau un côté sympathique mais derrière l’apparence légère et gaie de cette comédie musicale se cache un véritable film profond d’une grande humanité.
Ici ; comme l’indique le titre ; le garçon est formidable mais c’est avant tout Jeanne l’héroïne de ce conte social qui nous illumine de sa beauté, de sa fraîcheur et de sa spontanéité.
Formidable Virginie Ledoyen, a elle seule, petite sœur de Bardot, Deneuve et Dorléac réunies et qui porte le film sur ses épaules dans cette histoire écrite pour elle avec talent.
A ses côtés Mathieu Demy est épatant tout comme l’ensemble des rôles secondaires et on ne peut éviter de penser souvent et c’est forcément inévitable aux ‘demoiselles de Rochefort ‘ référence absolue en matière de comédie musicale d’autant plus que la présence au générique du fils de jacques Demy (réalisateur des demoiselles en 1967) renforce ce sentiment.
Le véritable exploit de ce film est de mêler fantaisie et gravité autour d’un thème difficile (le sida) abordé ici avec une approche inédite d’une grande pudeur.
Le message que ce film nous fait passer reste beaucoup plus percutant que toutes les timides campagnes préventives et rien que pour cela ‘Jeanne et le garçon formidable’ merite un grand coup de chapeau


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Jackie brown (1997)

 

 

Après le succès mondial de pulp fiction Quentin Tarantino réalise avec Jackie Brown son film le plus personnel et certainement le plus ambitieux.
Attendu comme le messie sauveur du 7ème art par certains mais considéré comme un imposteur fashion movies par d’autres ;il fait en tout cas avec cette nouvelle réalisation taire définitivement le débat quant a savoir s’il est ou non un véritable directeur d’acteurs.
A l’évidence la réussite incontestable de son troisième long-métrage plaide en sa faveur et en choisissant d’adapter un roman noir d’Elmore Léonard (punch créole) Tarantino prend tout le monde a contre-pied.
Il nous propose l’un des plus inattendu et des plus sympathique come-back de l’industrie cinématographique en offrant le premier rôle a son idole de toujours Pam Grier magnifique comédienne revenante des séries B seventies et de la Blaxploitation (Foxy Brown ;Coffy la panthère de Harlem).
Autour d’elle on retrouve une savoureuse distribution Robert De niro, Samuel.L.Jackson ; Bridget Fonda, Michael Keaton tous réunis dans ce savant mélange d’humour, de suspense et d’action.
Comme d’habitude chez Tarantino un soin particulier est apporté aux dialogues (à voir en V.O absolument) mais également a la bande-son ou évitant un choix facile des standards de la musique black on retrouve quelques pépites toutes droites sorties de la mémoire musicale peu conventionnelle du réalisateur.
a l'evidence Quentin Tarantino a réussi avec ce magnifique film surmonter l’obstacle évident constitué par le succès planétaire de Pulp fiction.




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Regarde les hommes tomber (1993)

Ce premier long - métrage de Jacques Audiard bénéficie d’une distribution et d’une interprétation de grande qualité Jean –louis Trintignant est remarquable tout comme Mathieu Kassovitz et Jean Yanne.
Le scénario bâti sur fond de trame policière est d’une noirceur profonde mais c’est surtout l’évolution de l’intrigue et des personnages qui nous passionne.
Le titre résume parfaitement cette lente et inexorable sensation de dégringolades sociale et psychologique des trois personnages centraux vers un point de non-retour fatal.
Grand film sur les rencontres et sur le destin

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