24/10/2007
Hors de prix (Pierre Salvadori -2006)
Hors de Prix est une gentille comédie française (une de plus serais -je tenté de dire!) mais cette comédie bien réalisée et brillamment interprétée ne restera pourtant pas dans les annales du cinéma français .Les acteurs y sont pourtant bons (Audrey Tautou est même plutôt étonnante dans un registre nouveau pour elle tandis que Gad Elmaleh reste égal a lui -même jouant une fois de plus le garçon lunaire et ahuri ) mais il manque ce 'je ne sais quoi ' ce "petit plus " qui aurait pu faire décoller le film .
Rapidement l'histoire (un peu tirée par les cheveux avouons le !) s'installe et alors que l'on se ne fait aucune illusion quant a l"épilogue final le rythme s'alourdit peu a peu ,les gags deviennent moins percutants, les situations de plus en plus convenues .Cette comédie sur le pouvoir de l'argent manque cruellement de culot , d'audace ; de cynisme . On a parfois l'impression que Salvadori se contente de montrer , d'étaler le luxe sans entrer dans le débat autour de son maléfique pouvoir et de son irrésistible attraction .On a par le passé connu le réalisateur mieux inspiré (cible émouvante (1993)- les apprentis(1995) -ou encore comme elle respire (1998) . " hors de prix' n 'est ni un mauvais film ni un film raté c'est juste comme souvent un film que l'on regarde ....et que l'on oublie
17:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hors de prix, gad elmaleh, audrey tautou
18/10/2007
Tango (Patrice Leconte 1993)
C'est assez cruel a dire mais 'Tango' est tres certainement le plus décevant des films réalisés par Patrice Leconte .
Comment un metteur en scène qui a pu par le passé nous proposer des films aussi subtils ,émouvants , étonnants comme "le mari de la coiffeuse ","ridicule" "Mr Hire" , ou "Tandem"a t'il pu mettre en scene un tel navet?.
Rien a faire même en faisant preuve d'indulgence pour sauver ce film du desastre , Ni Richard Bohringer , ni Philippe Noiret (quel personnage ridicule que ce juge au comportement fantasque et invraisemblable) ni encore moins un Thierry Lhermitte totalement a coté de son personnage ne donnent corps a ce scenario qui va lorgner du coté de l'absurde a la Bertrand Blier ; le talent en moins la vulgarité en plus.
Ce film n'est ni sulfureux , ni absurde , ni décalé , il n 'est qu'une suite de scènettes misogynes sans grand intérêt mises a bout a bout .
Quelle est donc le message subliminal caché qu'a voulu faire passer Leconte ? Allez savoir !
Indéniablement doué pour la comédie (Viens chez moi j'habite chez une copine' la saga des " bronzés) le réalisateur semble s'etre ici totalement égaré dans un genre qui ne lui convient pas.
Outre un scénario abracadabrant a la limite du ridicule signalons également des dialogues d'une betise profondes (davantage vulgaires que droles) et pour finir des comediens si peu (ou pas) inspirés qui donnent l'étrange et la douloureuse impressionde subir ce film désolant et raté .
17:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tango, patrice leconte
24/09/2007
Tout pour plaire ( Cecile Telerman -2005)
J'avais veritablement envie de voir ce film ,premiere réalisation de la belge Cécile Telerman annonçée comme 'un Sex & The city " a la mode française.
Il ne m'a pourtant pas fallu bien longtemps pour me rendre compte que cette tentative était vaine ,en effet , la ou la serie americaine décapante ,moderne , pertinente faisait mouche et collait a une certaine réalité féminine ce " tout pour plaire ' (titre o combien casse-gueule !) n'est qu'une pale comedie poussive et convenue.
Ici les actrices surjouent jusqu'a l'agacement (Mathilde Seigner en tête) ;les dialogues sonnent creux et les situations sont téléphonées, rien d'original , rien qui ne puisse sauver ce film du lent naufrage dans lequel il s'enfonce peu a peu . Aucune des actrices du trio ne tire véritablement son épingle du jeu ; on peut même dire sans méchanceté qu'elles sont a la limite du supportable.
Un film sans interet et totalement dispensable.
00:20 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tout pour plaire, cecile telerman
28/08/2007
la science des rêves (Michel Gondry - 2006)
La science des reves est le troisième long-métrage de Michel Gondry ( mais le premier réalisé en France) . Ancien musicien ( il fût batteur du groupe Oui-Oui) , passionné des images Gondry s'est d'abord taillé une solide réputation internationale de réalisateur de vidéos -clips ( Radiohead - Bjork -the White stripes - The Rollings Stones - The Vines) .
La science des reves semble etre un projet dans lequel Gondry aura mis beaucoup de lui -même et le résultat est étonnant et se situe a mi-chemin entre le film expérimental et la comédie burlesque , On aimera ou on on detestera cet O.V.N.I cinématographique décalé et poétique mais on ne pourra pas nier ni son originalité ni le savoir faire de Gondry pour nous embarquer dans son univers totalement délirant et enchanté, un monde parrallèle ou le rêve et la réalité se côtoient.
Pour interpréter Stephane Miroux le doux rêveur ,mélancolique Gondry a choisi l'acteur mexicain Gael Garcia Bernal (déja formidable dans ' carnets de voyage' de walter Salles en 2004 ou il interprétait le "Che ""et dans 'la mauvaise éducation' de pedro Almodovar toujours en 2004).
il est ici épatant dans un personnage d'inventeur lunatique inspiré de Jacques Tati et Buster Keaton .
Autour de lui et pour notre plus grand plaisir une pléiade de stars tous excellents (Charlotte Gainsbourg -Alain Chabat - Sacha Bourdo -Emma De Caunes- Miou-Miou ).
Quant au scénario il est totalement inracontable , a chacun de se faire sa propre opinion sur cet étrange film qui ne ressemble a aucun autre.
10:35 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la science des reves, michel gondry
22/08/2007
je vais bien , ne t'en fais pas (philippe Lioret -2006)
Ancien ingenieur du son reconnu Philippe Lioret s'est lançé dans la realisation en 1993 avec 'tombés du ciel ' 'je vais bien ne t'en fais pas ' est son cinquième long metrage. magnifiquement adapté du roman (du meme titre) de Olivier Adam . Le film permet la confirmation definitive du talent d'acteur de kad Merad (qui s'affirme de plus en plus comme un surprenant comedien multi role) et de melanie Laurent formidable ici dans un role difficile , certes , on l'avait croisée dans 'de battre mon coeur s 'est arreté " ou encore dans ' embrassez qui vous voudrez' mais cette fois elle explose vraiment dans ce film ou elle incarne le personnage central de l 'histoire.
"je vais bien ne t'en fais pas " est un beau film plein de pudeur , de silence , de colère ; un film grave mais jamais lourd ni ennuyeux , plein de délicatesse et de retenue . Cest aussi l'histoire d'un rendez vous manqué entre un fils et un pere , l'histoire d'un amour sans limite entre un frere et une soeur , l'histoire d'une therapie familiale et d'une survie face aux blessures du destin .
17:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : je vais bien ne t'en fais pas, philippe lioret, kad merad, melanie laurent
19/07/2007
Mr Ibrahim et les fleurs du Coran (François Dupeyron 2004)
A propos de ce film au très joli titre signé François Dupeyron je dois avouer que je m'attendais a beaucoup mieux de la part du réalisateur inspiré de 'Drole d'endroit pour une rencontre " ou 'la chambre des officiers" mais je suis resté sur un sentiment de deception .
Certes les comédiens sont excellents (le jeune Pierre Boulanger est trés a l'aise et omar Sharif est meme assez fascinant) mais l'evolution de l'histoire m'a semblé vraiment trop conventionelle et surtout bourrée d'invraisemblances.
Si la premiere partie est réussie malgré une certaine confusion autour du personnages de Momo ( ou sont sa mere , son frère ?) le film reste agréable est rythmé , le Paris des années 60 ( reconstitué en studio ) nous propose une belle galerie de personnages populaires et même si le personnage du père reste aussi trouble que les raisons de son départ on passe un trés bon moment .
La seconde partie apres l'adoption (totalement invraisemblable) du jeune homme par Ibrahim est quant a elle baclée , le retour inexpliquée de la mère est a la limite du superflu et le départ en Turquie s'il est symbolique reste d'une grande improbabilité.
Imaginez vous une seule seconde aller en voiture décapotable ,la fleur aux dents de Paris jusqu'aux montagnes de l'arriere pays turc en passant cahin cahant par la Suisse Et l'Albanie (meme aujourd'hui un tel periple s'envisage a peine)
Les visites caricaturales des differentes eglises , l'accident inexplicable (et inexpliquée) de Mr Ibrahim rien ici n'est approfondi rien ici n'est a la hauteur de la beauté du sujet proposé .
Reste de beaux moments de complicité entre le vieil homme et l'adolescent ,une bande son formidable (pas de cliché musique orientale) mais tout cela ne suffit pas a faire de Monsieur Ibrahim et les flleurs du coran un film a voir indispensablement.
12:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : omar sharif, mr ibrahim et les fleurs du coran
22/06/2007
Amours chiennes ( Alejandro Gonzalez Inarritu -2000)
Premier film d'Alejandro Gonzalez Inarittu (qui va se réveler en 2004 avec le formidable '21 grammes) Amours chiennes est un film dur , sans concession qui nous raconte trois histoires indépendantes mais néammoins parallèles et même si l'une de ces histoires reste légèrement en deça des deux autres (a mon avis l'histoire de Daniel et Valeria est moins réussie) L'ensemble est totalement envoûtant notamment grâce a la maîtrise filmographique du jeune réalisateur mexicain ainsi que grâce au talent des comédiens sud américains tous formidables . On y découvrira un Gael Garcia Bernal qui bientôt va éclabousser de sa présence 'carnets de voyage (2004) ou il interpréta le Che et 'La mauvaise éducation ' de Almodova r(2004). Le film se passe a Mexico dans une atmosphère de survie étouffante Inarittu a réussit a nous transmettre ce sentiment de malaise oppressant qui règne dans cette mégapole ultra violente . Certaines séquences (les combats de chiens) sont a couper le souffle d'authenticité et de réalisme cruel . Film urbain , film coup de poing ou film choc c'est selon ! personne en tout cas ne pourra rester insensible devant cette mosaïque de portraits au vitriol.
Le rythme donné au film par son réalisateur ne laisse pas au spectateur le temps de souffler et on est immergé dans l'univers sauvage des personnages d'amours chiennes ' un film éblouissant qui marque la naissance d' un réalisateur a la vision moderne qui devrait rapidement compter bientôt parmi les grands de la profession.
14:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amours chiennes, alejandro gonzalez inarittu
07/06/2007
Boulevard de la mort ( Quentin Tarantino -2007)
Un nouveau film de Quentin Tarantino c'est evidemment un évènement et même si le surdoué metteur en scène américain a décidé de brouiller les pistes en proposant un film a l'opposé de tout ce qui se fait aux états-unis (blockbusters , budgets colossaux ,brochette de stars...) on l'attendait au tournant avec ce Death proof (vilainement et inutilement traduit chez nous 'boulevard de la mort") ,les rumeurs disaient que le film n'avait pas reçu un bon accueil lors de sa sortie américaine ,a cela Tarantino répondait que "death proof ' avait eté incompris.
Quoiqu'il soit le nouveau Tarantino a défaut d'être un grand film est un film a voir absolument car le réalisateur casse encore un peu plus les régles (film tourné en pellicule d'époque, couleurs vieillies et délavées,image saccadée , utilisation particulière de la bande son ).
Death Proof rend un vibrant hommage aux films Grindhouse (entendez par la les films série B jadis passés en boucle dans les drive-ins).
Clins d'oeil aussi aux "Slashers" (films de tueurs en série) et aux road-movies (référence affichée a " vanishing point ") Death proof se divise en deux parties distinctes avec des moments de cinéma pur tarantisnesque (dialogues a bâtons rompus , langage ordurier, , références cinématographiques et musicales) , des séquences chocs (la collision frontale vue sous l'angle de tous les passagers est un chef d'oeuvre de réalisation cinématographique) bref encore un film tres rock'n roll (Tarantino affichant encore et toujours son attachement a la 'sous-culture ' et aux seventies (musique , bagnoles et clin d'oeil évident a American graffiti et la Chevy de Stuntman Mike); encore un film qui ne ressemble a aucun autre même si on pense parfois aux films de Russ Meyer (faster pussycat kill kill!),et évidemment a Duel le téléfilm qui révéla un autre génie du septième art , un certain Steven Spielberg.
On passe finalement un agréable moment avec ce film qui finalement n'est que le reflet de ce que Tarantino aime vraiment ;les filles ,les bagnoles ,la musique ,les grands espaces , les road-movies le tout filmé par un pur génie de la mise en scène.
01:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carrefour de la mort, quentin tarantino, kurt russell
05/06/2007
Ocean Twelve ( Steven Soderbergh - 2004)
De qui se moque t'on ? Si le premier volet de la bande a Clooney (Ocean Eleven réalisé en 2002) s'avérait être un film plutôt plaisant (remake de l'inconnu de Las Vegas de Lewis Milestones) Ocean Twelve qui nous raconte la suite des aventures de cette bande de sympathiques gangsters s'avère être un désastre total. Scénario inexistant , intrigue rocambolesque , personnages caricaturaux a la limite du grotesque (la palme pour Vincent cassel tout simplement ridicule.) Seul le premier quart d'heure fait illusion , passé les retrouvailles des anciens du casse perpétré dans Ocean Eleven c'est la débâcle et le film malgré sa brochette de stars (Julia Roberts-Brad Pitt - catherine Zeta Jones- Bruce Willis- excusez du peu!) sombre déséspérement .On ne comprend rien de rien a l'intrigue ;les personnages sont inconsistants et peu crédibles (notamment celui de Zeta -Jones). j'ai du mal a croire que ce navet intégral soit signé par Steven Soderbergh réalisateur qui m'avait enthousiasmé avec des films comme Traffic - Sexe;mensonges et vidéo (palme d'or) - ou encore Erin Brokovitch. Pour Ocean Twelve , film creux et vide sans aucun intérêt Soderbergh mérite qun zéro pointé .
16:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ocean twelve, steven soderbergh
22/05/2007
La fiançée du monstre (Ed Wood .1955)
C'est pour moi un régal de revoir de temps a autre un bon film fantastique de série Z encore que dans le cas d'Ed Wood cinéaste qui peut se vanter d'avoir été élu 'plus mauvais réalisateur de tout les temps ' il faudrait presque créer une sous catégorie .
Si le monde du cinéma connaît aujourd'hui le nom de Ed Wood c'est en partie grâce au film que lui a consacré Tim burton en 1995 ;film dans lequel Johnny Deep interprète avec brio l'atypique metteur en scène .
Ed Wood avec des moyens dérisoires aura donc réalisé de nombreux films dont certains sont désormais passés a la postérité et sont devenus de véritables films- culte .
En résumé chez Ed Wood tout est trés mauvais mais le réalisateur a un tel sens de l'auto dérision que son cinéma reste délectable si on veut bien accepter d'entrer dans son univers.
La fiançée du monstre évidemment ne fait pas peur , pas peur du tout même et on peut dire que le film est même franchement comique tant les situations rocambolesques , le scénario invraisemblable ,les erreurs techniques évidentes ,le jeu d'acteur inexistant ;le montage approximatif (mélange d'images d'archives géographiques ,militaires ou animalières sans aucun rapport avec l'histoire) , les caricatures extrêmes des personnages tout ici est une pure jubilation.
Et comment de pas parler de Bela Lugosi l'acteur fétiche d'Ed Wood ?
il interprète ici le Professeur Vornoff savant fou complétement marteau , le mythique Dracula qui termina sa carrière ruiné par sa dépendance a l'héroïne et qui tournait tout et n'importe quoi est ici hallucinant , a mi chemin entre le grotesque et le génial .
Quant a son assistant l'immonde Lobo incarné par Tor Johnson un ancien champion de lutte recruté par Ed Wood je vous garantit que jamais vous ne retrouverez sur la pellicule un aussi mauvais comédien .
Dans ce film hallucinant et tordant Vous découvrirez aussi le plus ridicule des monstres jamais présenté a un spectateur de cinéma a savoir un poulpe géant (qui vit dans un marais et oui ! tant qu'a faire dans l'invraisemblable) .
Pour la petite histoire le poulpe en question fût dérobé sur le plateau du film 'le réveil de la sorciere rouge" western avec John Wayne mais l'équipe d'amateurs chargée de voler la créature oublia le moteur ce qui fait que le poulpe sanguinaire ne bouge pas , ce sont donc les comédiens jetés en pâture au monstre qui doivent s'agiter tortillant les tentacules de plastique en hurlant pour faire croire a une attaque de la bête .
A voir pour le croire .
15:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la fiancée du monstre, ed wood, bela lugosi
14/05/2007
Dinner with friends (Norman Jewison 2001)
Dinner with friends est avant tout une pièce de théatre signée Donald Marguliès qui a obtenue le prix Pulitzer avant d'etre adaptée pour la télévision américaine par Norman Jewison un metteur en scène plus que confirmé et réalisateur entre autres de films importants comme 'le Kid de Cincinnati " (1965)-"dans la chaleur de la nuit ' (1967)-'l'affaire Thomas Crown ' (1968) 'justice pour tous ' (1979) ou encore ' Hurricane Carter" (2000)
Sorti au cours de l'année 2001 en DVD Dans la collection ' le meilleur du cinéma indépendant américain ' Dinner with Friends est un drame qui explore des sujets délicats comme l'amour ,l'amitié , la fidelité autour du théme assez classique du divorce.
L'histoire se concentre essentiellement sur deux couples ,amis de longue date dont l'un est amené a examiner de plus prés sa relation heureuse en apparence alors que se désintégre le mariage du second.
Brillamment adapté , formidablement interprété par un quatuor irréprochable de sobriété (Dennis Quaid , Toni Collette , Andie Mc Dowell et Greg Kinéar ) Dinner with friends permettra a chacun de réfléchir sur les thémes essentiels abordés car le film pose inévitablement les bonnes questions sur tout ce qui permet au couple de d'exister et de durer.
Dans ce film intelligent qui oppose deux conceptions opposées du couple , chaque homme , chaque femme trouvera toujours 'un petit quelque chose ' qui lui ressemble.
Sans se lancer dans une critique sociale du mariage Dinner With friends nous émeut et nous interpelle , c'est aussi au dela du contexte du couple un film d'une remarquable intelligence sur le temps qui passe et les illusions perdues.
01:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dinner with friends, norman jewison
30/04/2007
Scoop (Woody Allen 2006)
Disons le tout de suite le second film d'affilée tourné par Maître Woody a Londres est bien inférieur au précédent (Match point) .
Cela dit avec Match Point , Woody Allen avait mis la barre trés haut et il faut en tenir compte pour juger objectivement Scoop.
Le film est une comédie policière légère sur fond de meurtres en série et d'ambiance de cabaret .On retrouve d'ailleurs l'atmosphère d'un autre de ses films 'moyens' le sortilège du scorpion de jade ' réalisé en 2001. L'intrigue est d'une grande simplicité et même si Woody Allen nous régale encore de séquences typiques de son humour décapant et de son génie des répliques qui font mouche , on est bien loin des grandes 'cuvées ' du style 'Broadway danny Rose" (1984) ou encore Meurtre mystérieux a Manhattan ' (1993).
Reste Scarlett Johanson nouvelle muse Allénienne qui nous régale et nous irradie de sa fraîcheur et de sa bonne humeur ,elle est le nerf central de cette comédie policière qui sans sa présence n'aurait certainement pas la meme dimension .
Woody Allen quant a lui ; s'est réservé un personnage fidèle a sa collection de doux dingues il est ici le grand magicien Strombini , faux mage , peureux et craintif qui tente d'aider du mieux qu'il peut la jeune et jolie journaliste intrépide .
15:35 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : scoop, woody allen
22/04/2007
Marie - Antoinette (Sofia Coppola 2006)
Le talent est-il héréditaire? On est en droit de se poser la question avec "Marie-Antoinette le troisième long-métrage de Sofia Coppola , fille de Francis Ford Coppolal'un des plus grands metteurs en scène de toute l'histoire du cinéma .
Après nous avoir ébloui avec son premier film 'Virgin Suicides' en 2000 puis récidivé en 2004 avec "Lost in translation" formidable "petit" film encensé partout dans le monde ,voici que la talentueuse réalisatrice réussit encore une fois son coup avec Marie Antoinette .
En évitant soigneusement la reconstitution historique Sofia Coppola choisit plutôt de tracer le portrait d'une jeune souveraine légère , gaie , un peu désabusée et frivole et qui derrière les apparences cache une grande tristesse et une profonde mélancolie . Le film est un émerveillement de couleurs , et certaines séquences sont un enchantement (les scènes du bal masqué , celle du mariage , celle de l'arrivée de Marie Antoinette en terre de France) Sofia Coppola et son équipe ayant obtenu l'autorisation de filmer au château de versailles les décors sont forcement grandioses , les costumes sont également un régal pour les yeux .
Le choix musical peut paraître surprenant (mélange de musique classique baroque et de titres du répertoire new wave) pourtant rapidement la musique colle parfaitement aux images ,j'en veux pour preuve l'incroyable séquence ou la cour royale s'encanaille au cours d'une soirée un peu décadente rythmée par le 'hong kong garden' de Siouxie and the banshees et que Sofia Coppola filme comme un pogo digne des années punk .
kristen Dunst révélée en 2000 par Virgin suicides apporte toute sa grâce et sa fraîcheur au personnage de marie Antoinette ;autour d'elle c'est surtout les personnages féminins qui sont mis en avant ,la comtesse Du Barry (vénéneuse Asia Argento) maria teresa la mère de Marie Antoinette ( étonnante Marianne faithfull) ou encore la duchesse de Polignac (pétillante Rose byrne) toutes sont formidables ;les personnages masculins sont par contre plus en retrait a l'image de Jason Schwartzmann qui campe un Louis XVI un peu falot.
Volontairement le film occulte toute la partie tragique de la fin de règne du couple royal et seules quelques séquences du soulèvement du peuple et sa marche vers versailles nous sont montrées , le film s'achévant (un peu brusquement ) alors que la reine prend la fuite. C'est donc bien un formidable portrait de femme que nous propose Sofia Coppola avec ce Marie Antoinette décalé ,et presque rock'n roll.
16:55 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marie antoinette, sofia coppola
18/04/2007
La vie revée des anges (Erick Zonca 1998)
Des premieres réalisations d’une telle audace,d’une telle maîtrise sont rares dans le paysage cinématographique français même si le réalisateur Erick Zonca nous avait livré quelques courts-métrages d’une grande qualité ;il faut admettre que son premier ‘long’ est une totale réussite
Les comédiennes Natacha Régnier et Elodie Bouchez sont éblouissantes et on comprend le jury du Festival de Cannes qui leur a décernées le double prix d’interprétation .
La caméra de Zonca suit , sans voyeurisme et avec beaucoup de réalisme et de pudeur le quotidien des deux jeunes filles et nous montre avec cruauté mais beaucoup de justesse l’univers des ‘petits boulots’ , de la ‘galère’ et la survie sociale de Marie et Isa , la première rebelle farouche et révoltée , la seconde généreuse et d’un optimisme désarmant.
Toutes deux verront leur vie bouleversées , l’une par une rencontre amoureuse dévastatrice avec un homme qui pourtant représente tout ce qu’elle déteste , l’autre par la découverte du journal intime d’une jeune fille plongée dans un coma profond. On pense parfois a Sandrine Bonnaire dont les personnages de Mona (Sans toit,ni loi)et celui de Suzanne ( a nos amours) pourraient être la grande ou la petite sœur d’Isa et Marie.
La vie rêvée des anges (quel beau titre !) est un film remarquable et Erick Zonca s'impose des sa première réalisation un metteur en scène de grand talent
18:30 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la vie revée des anges, erick zonca
13/03/2007
Le Nombre 23 (Joel Schumacher 2007)
J'avais oublié, j'avais malheureusement oublié l'affligeante filmographie de Joël Schumacher (mis a part 'Phone games en 2003) j'avais oublié le dispensable et nauséabond 'Chute libre' (1993) ou les deux catastrophiques suites données aux épisodes 'Batman" oublié aussi le pitoyable 'droit de tuer '(1996)'ou bien encore le douteux "8 millimètres" (1999).
Fidèle donc a lui même le réalisateur livre ici un film totalement raté et d'une rare bêtise.
Le Nombre 23 censé traiter de l'obsession et de la paranoïa nous entraîne plutôt dans le n'importe quoi .
Le film démarre lentement et s'enlise rapidement avant de sombrer très vite.
Pour le spectateur piégé il ne reste plus qu’à tenter de s'accrocher à un scénario aussi invraisemblable que ridicule dans cette histoire rocambolesque ou malgré tout le talent d'un Jim Carrey on s'ennuie ferme.
Les séquences flash-back sont d'une laideur épouvantable, les comédiens autour de Jim Carrey sont approximatifs et l'ensemble est d'une lourdeur de plomb .
Le Nombre 23 qui essaie désespérément de lorgner du coté de films comme "Mémento" "La Septième porte "ou encore " Angel Heart " n'arrive jamais a intéresser le spectateur qui attend dans un demi coma cinématographique une fin qui le sortira d'une torpeur profonde.
01:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le nombre 23, jim carrey, joel schumacher
08/03/2007
La Môme (Olivier Dahan - 2007)
Evidemment s'attaquer a un tel projet se révèle extrêmement courageux et plutôt culotté .
On aurait pu craindre au vu du projet téméraire qu'Olivier Dahan ne serait pas a la hauteur de ses ambitions .
En effet ce n'est pas avec "le petit Poucet " (2001) et encore moins davantage avec la suite inutile et grotesque des "rivieres pourpres " (2005) que Dahan pouvait inspirer confiance dans la réalisation d'un grand film . Pourtant Dahan semble avoir tellement mis de conviction dans son incroyable projet qu'il a réussit a nous bluffer et a faire de ' la môme ' un grand film chargé d'émotion et teinté d'humour , un film assez exceptionnel sur le destin non moins exceptionnel celui d'une petite chanteuse misérable des rues devenue un mythe planétaire absolu.
Pour incarner la Môme il semblerait que Dahan ait pensé immediatement a Marion Cotillard comédienne que l'on a pu voir chez Tim Burton (big fish ) ou chez Jean pierre Jeunet (un long dimanche de fiançailles) deux excellents films mais aussi dans des long-métrages beaucoup plus dispensables (la saga des 'Taxi' ou encore 'jeux d'enfants' de Yann samuel )
Quoiqu'il en soit ce choix est une bénédiction car l'actrice est tout simplement prodigieuse et obtient la , trés certainement le rôle de sa vie.
Il y aura forcement pour elle un avant et un après "La Môme." Son interprétation de Piaf est littéralement époustouflante dans chaque séquence du film , son travail de mimétisme et de play-back sur le jeu de scene et dans l'interprétation des chansons apporte une émotion et une intensité qui lui permet non pas de jouer mais de devenir véritablement la môme Piaf .
La distribution autour d'elle est d'une très grande qualité Gerard Depardieu (formidable en Louis Leplée le découvreur d'Edith) - Pascal Gregorry le manager fidèle Louis Barrier - Jean paul Rouve et Clotilde Coureau (les parents d'Edith) - Sylvie testud (Momone l'amie de toujours) ou encore Jean pierre Martins (musicien du groupe de rock Silmaris) qui campe un Marcel Cerdan plus vrai que nature).
Rajoutons les deux jeunes comediennes bouleversantes (Manon Chevalier et Pauline Burlet ) qui incarnent Edith enfant , un travail de maquillage phénoménal , une reconstitution soignée du Paris des années 30 , un montage en flash-back trés intelligent et evidemment un choix de chansons qui font partie de notre mémoire collective . Déja favori dans toutes les categories pour les prochains césars La Môme aura d'ici la été vu par des milliers de spectacteurs qui sortiront pour la plupart de leur scéance émus et enthousiastes .
A l'évidence le film de Dahan s'impose comme la belle surprise de ce début d'année 2007.
17:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la mome, edith piaf, marion cotillard
04/03/2007
Le monde selon Garp (Georges Roy Hill -1982)
j'avais conservé un souvenir mémorable du formidable roman de John Irving publié en 1978 et il est évident que les formidables destins croisés de la mére et du fils (Jenny Fields et Garp) faisait un sujet forcement intéréssant a adapter au grand écran. Si les comédiens sont formidables (Robin Williams trouve la un de ses meilleurs rôles et on découvre Glen Close dans l'un de ses premiers film important)
Cette adaptation manque toutefois un peu de rythme et cela est sans doute du a un réalisateur un peu frileux ,un peu trop académique . Non pas que Georges Roy Hill soit un metteur en scène de second ordre mais disons plutôt que sa réalisation reste plutôt plate et convenue.
Heureusement le scénario truffé d'idées et de personnages truculents parvient a faire du "Monde selon garp un film passionnant; de plus le film aborde avec justesse des thémes délicats ( l'absence du père - l' ambition de devenir écrivain , le féminisme , la fidélité )
Il convient aussi de mentionner l'incroyable prestation livré par John Lightow dans la peau d'un transsexuel ex -champion de football ,le comédien est tout simplement exceptionnel et bouleversant.
Si cette adaptation ne restitue pas toujours la magie du roman le film reste profondémént humain et poétique , c'est un film qui donne envie d'aimer la vie et qui donne envie d'aimer les gens. Une film qui fait du bien , une franche réussite.
19:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le monde selon garp, georges roy hill, john irving, robin williams, glen close
01/03/2007
Andy Warhol (1928-1987)
Il y a vingt ans tout juste que Andy Warhol est mort (le 22 février 1987) , adulé , glorifié , starifié mais aussi raillé de son vivant l'homme occupe désormais une place de choix parmi les artistes incontournables de notre siècle. Icône mondaine, dandy chic et pop star visionnaire Andy Warhol reste pourtant un personnage énigmatique totalement hors normes. J'ai eu envie a l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort de lui rendre un petit hommage personnel.
Le monde est un supermarché ou tout est a vendre les objets, la peinture ; l'art et même la vie privée, c'est en appliquant ce concept révolutionnaire qu' Andy Warhol va devenir l'artiste absolu des temps nouveaux. Dans une société ou triomphe marchandises et publicité il va appliquer a la peinture les techniques de la reproduction et devenir ainsi LE peintre emblématique du mouvement pop art et l'un des artistes les plus célèbres de tout les temps. Artiste universel, artiste industriel, symbole de la réussite du rêve américain, tout en lui est singulier tout en lui est passionnant . Né Andrew Warhola le 28 septembre 1928 a Forest city en Pennsylvanie de parents tchèques émigrés le jeune Andy va des son jeune âge se démarquer de la plupart des enfants de son âge. Souvent alité car de santé précaire le jeune garçon va se passionner pour le monde des stars. Hollywoodle fascine et il s'invente au fond de son lit un monde imaginaire de paillettes et de strass. Le dessin va prendre une place prépondérante dans sa vie, il collectionne, colle, découpe, dessine et fait déjà preuve de prédispositions exceptionnelles.Toute sa vie il conservera et classera des quantités inouies de documents ,papiers ,photos , petits objets de toute nature ( qu'il archivera a partir de 1974 un jour dans des boites numérotés qu'il va baptiser "Time Capsules) " . Il a tout juste 21 ans lorsqu'il s'installe a New -York ou il travaille comme illustrateur pour magazines de mode et semble avoir une prédilection pour les chaussures et durant une dizaine d'années le jeune homme va devenir l'un des plus brillants illustrateurs new yorkais ,il a déjà changé "Andrew "en "Andy" et supprimé le A de son nom de famille et semble promis a une belle carrière dans le milieu de la mode. iI reste cependant très attaché a sa mère qui l'a rejoint des 1952 et qui habitera avec lui a toutes les adresses successives au cours des années. C'es également a cette periode qu'il adopte le port de la perruque grise et longue qui va devenir une partie de son identité au fil des ans ,il travaille toujours dans la mode mais parallèlement crée des modèles de papiers peints et de papiers d'emballage. Les premiers tableauxsont peints vers 1959 inspirés des personnages de bande dessinées (Popeye - Superman ) ;il se passionne pour le travail de jasper Johns de Roy Lichtenstein et de Robert Rauschenberg trois artistes de l'avant garde américaine et décide de peindre lui aussi d'après l'iconographie publicitaire et c'est l'apparition de la bouteille de Coca-cola et de la boite de soupe Campbell's. 1962 C'est l'explosion d'un nouveau courant dans la peinture moderne ,les galeries exposent des artistes qui ont pour nom Rosenquist , Oldenburg ,Lichtensteinet Warhol va s’en inspirer pour créer les séries des « Do it yourself « ( a faire soi même) des Timbres poste , des timbres épargne , des bouteilles de coca , des dollars ,des boites de soupes ;il travaille désormais d'après photo et adopte le procédé de l'écran de sérigraphie obtenu par clichage photographique C’est l’époque de la première série des Marylin . Il expose à la galerie Stableet participe à l'exposition « the New realists » a la galerie Sydney Kanis. Cette exposition va confirmer l'importance des nouvelles tendances qui s'opposent a l'expressionnisme abstrait . En 1963 Warhol expose en compagnie de Johns ,Rauschenberg , Lichtenstein au Solomon .Guggenheim Museum, c'est également une periode ou la mort semble prendre une place particulière dans son oeuvre.(séries des accidents , des suicides , des émeutes raciales , des armes a feux , des chaises electriques) Il rencontre un jeune etudiant poéte du nom de Gerard Malanga qui devient son assistant ensemble il vont travailler énormement stimulés par l'absortion d'amphetamines et multipliant notamment les séries inspirées des effigies de stars (Marlon Brando - Liz Taylor - Elvis Presley) .Bientôt Warholachete une caméra et passe a la réalisation avec un film totallement d'avant garde "Sleep" ou on voit en temps réel un comedien (John Giorno) en train de dormir le film dure plus de 8 h , comme en peinture Warhol s'attaquant au cinéma ne fait rien comme les autres et crée l'evenement et la polémique. Il fait la rencontre de Jonas Mekas Cinéaste visionnaire et directeur de la film maker ccoperative qui va devenir un solide appui pour Warhol dans le monde du cinéma. Toujours en 1963 Warhol s'installe dans un grand loft qu'il baptise la " Factory "et qui va devenir le centre nevralgique de toute la culture pop new yorkaise. Il entrepend la serie des "jackie Kennedy" et participe a l'exposition universelle de New-York avec "Most wanted men"une fameuse serie de panneaux représentant des photographies agrandies d'hommes recherchés par la police puis en Avril il presente a la Stable gallery les célebres "Brillo boxes"d'apres copies conformes de cartons d'emballage empilées comme dans un entrepot .cette exposition souléve scandales et polémiques mais Warhol devient un artiste incontournable .Il récidive au cinéma et tourne "Empire "un long plan sequence de 7 h représentant" l'Empire state building " et "Couch" un film ou l'on voit des personnages faire l'amour sur un divan . Parrallelement il expose a la celebre galerie Léo Castelli . En 1965 il fait jouer Mario Montez et Edie Sedgwickdans ses films , grace a lui ils vont devenir deux stars absolues du cinéma underground .Il réalise également la serie "Flowers" pour la galerie Ileana Sonnabend puis il rencontre Paul Morrisey qui va devenir son bras droit cinématographique . En octobre l'exposition présenté a Philadelphie par Warhol tourne a l'émeute ,la foule venu en masse voir le couple Warhol -Sedgwick se bouscule comme dans un concert de rock et des incidents se produisent. "Nous n'étions pas a l'exposition , Nous etions L'exposition " commentera l'artiste ravi .
Nous sommes en 1966 et Warholva rencontrer un groupe obscur des bas fonds new yorkais 'The velvet underground " mené par Lou Reed et John Cale . il va produire le groupe dans des différents lieux nocturnes de New york ou il fait conjuguer musique du velvetavec projections de ses films et effets de lumiére psychédéliques . Le groupe va devenir la coqueluche branché de new -york ,Warholleur associant une chanteuse -mannequin qui va devenir celebre sous le nom de Nico c'est lui qui permettra au Velvet underground d'enregistrer son mythique premier album "the velvet underground & Nico " appelé la plupart du temps l'album 'a la banane'Warhol dessinant pour l'occasion rien de moins que l'une des plus celebres pochettes de l'histoire de la musique Il organise aussi sa seconde exposition chez Castelliet propose la serie des "Vaches" présentée dans un décor de nuages argentés flottants.Concernant le cinéma il tourne ce qui sera son seul film accessible a tout public "Chelsea girls" qui met en scene les plus celebres travestis de la nuit new yorkaise qui on le sait exercent depuis longtemps sur Andy Warhol une véritable fascination . Les films suivants (" my hustler " - "bike boy " -" nude restaurant " reflétent quant a eux l'influence évidente de Morrissey. Iles tcontacté par des universités pour donner des conférences mais il se lasse trés vite et envoie des amis acteurs grimés en Andy warhol a sa place ; la supercherie dera découverte au bout de plusieurs mois et déclenchera un scandale . Warhol va tourner fin 67 un autre film qui sera matiére a polémique " Lonesome cow boys " parodie de western ou les cow boys sont tous gays et se draguent les uns les autres en parlant de choregraphie ,c'est a cette époque que la "Factory" déménage au 33 Union square. 1968 c'est Stockholm qui sera la première ville européenne a acceuillir une exposition warhol ;l'artiste y montre ses peintures les plus connus (fleurs , chaises electriques ,cartons de Brillo , series des "Marylin ") et dix de ses films. le 23 juin survient un drame assez inexplicable une jeune artiste Valerie Solanas membre du SCUM(society for cuting up men) penetre a la factory et tire a bout portant sur l'artiste .Warhol reste entre la vie et la mort plusieurs jours . gueri il aimera a exhiber ses cicatrices tel que l'immortalisera le photographe Richard Avedon En 1969 Il commence a publier 'Interview ' un mensuel consacré aux stars du cinéma ;les couvertures de ce magazine sont restées célebres ,il produit également "Flesh " le film de Morrissey . Le Whitney museum of american art lui consacre une grande rétrospective en 1971 puis c''st au tour de Paris de l'acceuillir au musée Galliera ou il montre sa série de toiles sur "Mao ".Il decide de travailler sur commandes et multiplie les portraits pour des gens fortunés (industreils , hommes politiques , stars du show -bizz ) et il travaille donc pour Gerald Ford , Willy Brandt ,ou encore Jimmy Carter .Il semble s'éloigner du milieu underground et evolue parmi la jet-set internationale ,son style semble changer et les monochromes lisses des années 60 s'aggrémentent dorénavant d'effets de matiére au pinceau un peu a la maniere d'un expressionniste . 1976 Warhol réalise les series "Skull" (crâne) que beaucoup consideront comme une veritable oeuvre de dimension politique (Warhol peignant un crane nous rappelant l'égalité du genre humain quant l'enveloppe a disparue) , "Hammer & Sickle" (faucille et marteau) ainsi que la serie des portraits des grands champions du monde sportif (Muhammad Ali - Pelé). Nouvelle polemique en 1978 avec la serie des "oxydations" oeuvres realisées avec de la peinture de cuivre sur laquelle l'auteur et ses assistants on turinés provoquant des réactions chimiques a la surface de la toile ,il subit tres certainement l'influence d'un autre artiste qui s'impose comme l'un des plus grands peintres de l'art contemporains 'jackson Pollock créateur des fameux 'Drippings ' noirs et blancs. A cette même période Warhol éxécute la série des "Shadows " qui donne a voir des ombres non identifiables puis enchaine avec la série "Retro - Versions" ou l'artiste reprend certains de ses thémes fétiches (Marylin -boites Campbell's -Chaises electriques) et les associe sur une meme toile. Au début des années 80 il publie POPism -the Warhol 60'stémoignage sur le phénomene pop a New-York ,il rencontre un artiste marginal , un peintre issu du milieu underground jean michel Basquiat et se lie d'amitié avec lui ,il réaliseront ensemble des peintures collectives que l'on découvrira lors de l'exposition Warhol -Basquiat Painting a la gaelrie Tony Schafrazi . Il s'intéréssera aussi de pres a la carriére d'un jeune taggeur qui va devenir un des plus grands artistes pop de la fin du siécle Keith Haring . Malade depuis son operation lié a la tentative d'assassinat ,il commence a souffrir enormement et réalise néammoins ses derniers autoportraits en 1986 . Il meurt a new york en 1987 des suites d'une operation de la vesicule billiaire.
Selection d'oeuvres d'Andy Warhol
Superman (1960)
Flowers (1968)
Mao (1973)
electric chair (1968)
Dollar (1962)
Marylin(1964)
Brillo boxes (1964)
pochette "the velvet underground & nico (1967)
Pochette "Love you live (The rolling stones 1973)
Cow (1966)
Jackies (1964)
Skull (1976)
Guns (1981)
Shoes (1955)
Elvis Presley (1963)
Pochette Sticky fingers (the rolling stones 1971)
Autoportrait (1966)
Autoportrait (1985)
Coca-Cola (1962)
Campbell soup (1962)
autoportrait (1986)
Suicide (1963)
Andy Warhol en quelques photos
Avec The velvet Underground (de gauche a droite Nico -Warhol - Moe Tucker - Lou Reed -Sterling Morisson -John Cale )
Andy Warhol et Jean Michel Basquiat Devant une toile commune
Andy Warhol par Richard Avedon
Exposition " The times capsules "A partir de 1974, Andy Warhol scelle et entreposant mensuellement les rebuts de sa vie quotidienne : documents divers,photos , courier , dessins , vêtements, etc. Près de 600 boîtes s’accumulent jusqu’à sa mort. Contrairement à la « Time Capsule» historique qui découle d’un choix d’éléments représentatifs, Warhol laisse en partie le hasard décider du contenu mis de côté. . Il est alors perçu par la critique comme l’emblème de l’artiste Pop dépourvu d’identité et assujetti aux demandes du marché de l’art. Rétrospectivement, les « Capsules» semblent se saisir de cette matière subjective que refoulent les œuvres. Outre quelques énoncés dans son journal, Warhol parle peu de ce corpus qui sera donc ignoré jusqu’à sa mort. Dans les années 1990, la fondation Warhol entreprend d’en dresser l’inventaire. Depuis, plusieurs chercheurs exploitent ce matériau désormais indexé aux divers catalogues raisonnés de l’artiste.
Warhol ,avec Gerard Malanga et Bob Dylan a la Factory
Andy Warhol et Edie Sedgwick
Andy Warhol et Keith Haring
02:40 Publié dans arts, cinéma, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andy warhol, pop art
23/01/2007
Truands ( Frédéric Schoendorffer 2006)
Honnêtement que penser de ce film ? Mais encore faudrait t'il parler ici de cinéma ? car Truands c'est tout sauf du cinéma , un ersatz de polar , un navet monumental dans lequel Philippe Caubère se couvre de ridicule en interprétant Claude Corti le caïd de ce film nauséabond (il essaie tout le film de jouer le méchant a la Christopher Walken grimaçant , les sourcils froncés mais là ou un comédien de la dimension de Walken donne le frisson Caubère lui donne plutôt envie .....de rire et je pense qu'il risque de traîner longtemps comme un boulet cette performance pathétique.
Pas un acteur , pas une scène ,pas deux lignes de dialogues pour sauver ce film misogyne et d'un voyeurisme malsain d'un naufrage total car tout ici n'est que clichés et lieux communs .Je reste médusé devant tant de violence bête et méchante face a ce film qui cherche davantage a choquer qu'a effrayer au travers de scènes bien plus toc que chocs (la perceuse ,les yeux arrachés a mains nus ,la sodomisation a la batte de base-ball ).
Même Benoît Magimel en truand ténébreux qui s'interroge sur sa condition ne convainc pas mais pouvait il tirer quelque chose d'un film sans scénario et a la réalisation inexistante ?.
Frédéric Schoendoerffer (qui se croit même obligé de rendre hommage a son père a travers un scène ou Magimel visionne la 317 ème section réalisé par son père Pierre en 1965) nous a sûrement pondu LE NAVET de l'année voire de la décennie car même un film raté comme le Transporteur est un chef d'oeuvre comparé a Truands.
Langage ordurier , allusions graveleuses que l'on ne oserait même pas dans une production Marc Dorcel il n'y a vraiment rien a sauver .
La fin ridicule (comme l'ensemble du film) fait craindre le pire (est ce possible?) car au vu du final un Truands 2 semble probable. Ce sera bien évidemment sans moi.car finalement les véritables truands ici sont le producteur et le metteur en scène de ce film qui approche le degré cinématographique zéro .
01:20 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : truands, benoit magimel, schoendorffer, philippe caubère
16/01/2007
Les Infiltrés (Martin Scorsese 2006)
On aborde pas le nouveau long-métrage d'un réalisateur de la trempe de Scorsese comme si il s'agissait d'un quelconque metteur en scène , n'oublions pas que l'homme nous a dejà livré des chefs d'oeuvres absolus (les affranchis - Casino - Taxi driver - Raging bull ou a un degré moindre gangs of new York ,c'est pourquoi on est en droit d'attendre quelque chose de grandiose surtout lorsque le sujet traité reste celui dans lequel le réalisateur excelle a savoir le film de gangsters . Malheureusement je dois avouer que cette fois Scorsese m'a décu non pas que les infiltrés soit un mauvais film loin de la mais je n'ai pas été séduit par ce film et ce pour diverses raisons .
En premier lieu j'ai trouvé le film long et embrouillé (surtout la premiere heure ) de plus , le scénario evidemment extrémement violent utilise plus souvent une forme de violence souvent gratuite ,les roles de policiers sont caricaturaux et parfois grotesques (il passent au moins autant de temps a se battre entre eux qu'a traquer les véritables truands) ;le langage ordurier est assez déplaçé et ne s'imposait pas vraiment , le role du 'méchant ' tenu par un Jack Nicholson qui en fait des tonnes (on croirait retrouver le Joker par moments) est peu crédible et frise le ridicule ; le seul personnage féminin ,celui de la psychologue interprété par vera Farmiga est bâclé.
la fin du film semble également expédiée a la va vite et peut laisser le spectateur perplexe , enfin Matt Damon ne m'a pas trop convaincu dans son rôle a double facettes et au final il reste une heure (la seconde) très réussie (mis a part les 15 dernieres minutes) et palpitante et surtout un Leonardo Di Caprio carrément époustouflant
irradiant chacune de ses scènes d'un charisme et d'une présence l'acteur prouve une fois encore combien il a su evoluer malgré les étiquettes persistantes qu'on continue de lui coller.
Les infiltrés est un remake d'un film policier asiatique assez récent (infernal affairs réalisé en 2004 par Andrew Lau ) curieuse idée de faire un remake d'un film sorti il y a a peine deux ans et si Scorsese avait plutot réussi son précédent remake 'les nerfs a vif en 1992 il est cette fois moins inspiré .
Les infiltrés reste cependant un polar qui se laisse regarder avec plaisir mais qui ne s'inscrira pas parmi les plus brillantes reussites de son réalisateur.
16:55 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : martin scorsese, di caprio, matt damon, jack nicholson