12/08/2006
L'homme au masque de fer (Randall Wallace 1998)
Evidemment cette grosse production internationale n’à qu’un but ; celui de garder sur orbite cinématographique Leonardo Di Caprio après le raz de marée mondial de Titanic (1997).
Entouré d’une distribution de rêve (Jeremy Irons –John Malkovich –Gabriel Byrne –Gerard Depardieu) Léonardo interprète deux personnages jumeaux : le roi Louis XIV et son mystérieux frère Philippe caché dès sa naissance puis emprisonné a la Bastille durant six années le visage dissimulé derrière un terrible masque de fer.
Mêlant personnages réels et fictifs ; légendes et histoire de France le réalisateur nous propose de retrouver les célèbres mousquetaires de Dumas.
Ici seul D’Artagan (Gabriel Byrne) le plus célèbre des mousquetaires est encore en activité au service du roi, les trois autres sont a la retraite et vieillissent tranquillement, Aramis (Jeremy Irons) est devenu prêtre, Athos (John Malkovitch) père de famille tandis que Porthos (Gerard Depardieu) s’ennuie en regrettant sa glorieuse époque.
Tout les 3 vont reprendre du service pour libérer le roi Philippe enfermé sous les traits de l’homme au masque de fer afin de le substituer au Roi Louis souverain orgueilleux et cruel qui affame et tyrannise le peuple de France.
Malgré les invraisemblances historiques inévitables du scénario le film restenéammoins un divertissement acceptable , Di Caprio est plutot bien dans la peau de ses personnages jumeaux mais totalement opposés Aramis et Athos sont les deux mousquetaires les mieux interprétés tandis que d’Artagnan est un peu fade ,quant a Porthos sous les traits de notre Depardieu national on a l’impression qu’il répète un peu le personnage d’Obélix qu’il jouera quelques années plus tard ,Depardieu en fait des tonnes dans le genre paillard et décrédibilise beaucoup son personnage ,on sait depuis longtemps Depardieu capable du meilleur comme du pire ; ici dans le rôle de Porthos il est calamiteux et grotesque.
Pour apprécier ce film d’aventures qui n’a pour but que de distraire un public peu regardant sur l’authenticité des faits (il fallait oser faire de D’Artagnan le père de Louis XIV) il faut juste se contenter de se laisser emporter dans cette histoire rocambolesque sans chercher midi a 14 heures ,de toutes façons vous oublierez ce film aussi facilement que vous l'aurez regardé.
10:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Écrire un commentaire