19/11/2012
Ma Mere (Christophe Honore 2004)
Ayant découvert le cinéma de Christophe Honore depuis cette annee d abord avec l énervant " Dans Paris "puis avec le merveilleux "Les chansons d amour "je me suis lance dans un rattrapage avec "Ma Mère" réalise en 2004 et meme si je savais qu il etait precede d une reputation sulfureuse ce second long-metrage du realisateur me laisse dubitatif
Adapte de "Ma Mère" le subversif et deroutant du dernier livre et par ailleurs inachevé de Georges Bataille le film d Honore se résume a un thème principal le désir de choquer a tout prix
Inacceptable les critiques dythirambiques des magazines qui voient en Honore le pape du nouveau cinéma français et qui unanimement ont encenses "Ma Mère" FILM PRETENTIEUX qui se regarde le nombril (et le reste) ,film creux desesperement vide qui alterne les scènes chocs et les scènes cul pour n etre au final qu une suite indigeste a la limite du sordide et du malsain
il faut etre courageuse et au combien talentueuse pour une grande comedienne du calibre d Isabelle Huppert qui réussit miraculeusement a se sortir la tete haute de ce film
Louis Garrel tete a claques en post - ado crassseux et névrosé est proche (tout proche) du ridicule et Emma De Caunes n a que son joli minois pour se faire pardonner de faire partie du naufrage
Insupportable de vanité ces séquences de recitation sur le sable ou sous la pluie de L oeuvre de Georges Bataille par un Garrel désespérant Pompeux le fond sonore (pauvre "Agnus Dei "de Barber mêle musicalement a ce projet plombe)
L’histoire de cette mère initiant son fils à la débauche, à l’immoralité, à un jeu dangereux aux limites macabres et aux frontières du tabou suprême ( l inceste) provoque donc tour à tour dégoût et écoeurement
Que penser de ces sequences manierees sans queue ni tête Garrel urinant sur les magazines SM découverts dans le secrétaire de son père , Garrel se masturbant près du cadavre de sa mère ,Que penser des partouzes enfumees , des viols et tortures filmées avec délectation.
Que veut exactement montrer ce film sinon mettre en evidence la tristesse de la chair, le degout de soi
A trop vouloir choquer , a trop vouloir sentir le souffre ce film au final ne sent que le caniveau
a eviter absolument
22:01 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
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