24/05/2012
The Undead (Roger Corman 1957)
Assurément l'une des curiosités de Roger Corman , de par le mélange des genres et des époques d'abord, ( sorcières, hypnotiseurs, chevaliers, diable et diablotin ), entre maléfices et voyage dans le temps et autour d'un scénario malin proche du conte de fées Corman nous offre un film visuellement beau ( un noir et blanc limpide contrairement a pas mal d'autres productions de l'époque) et surtout une galerie de personnages truculents
Film court (1h08) et évidemment fauché (les nappes de brouillard pour masquer l'absence cruelle de décors) mais pourtant avec 2 chevaux, une calèche, un bourreau, quelques sorcières , un diable (trop drôle) , un diablotin ( plus que ridicule) Corman réussit a livrer un film de genre (multi-genres même) assez réussi.
Adapté du roman 'la réincarnation de Diana Love ' le film a été rebaptisée ' the Undead ' (sûrement pour raisons juridiques)
L'idée du conte de fées est évidente pour de nombreuses raisons ; une jeune femme en péril qu'on doit sauver, de la magie, des transformations en animaux (chat, souris, lézards chauve-souris...), bref, tout le panel des contes pour enfants, auquel vient se greffer la réalité, avec des séances d'hypnoses qui sont traitées avec le sérieux d'un décollage de fusée.
Corman se permettant ici donc des délires, transformant une plantureuse sorcière en chat noir, faisant danser des mortes-vivantes (scénes de danse macabre hors sujet mais totalement disjonctée) , des sorcières hideuses aux décapitations macabres tout les ingrédients de la serie B sont au rendez vous
Le rôle marquant du film étant celui interprété par Allison Hayes (qui jouera plus tard dans le mémorable 'l'attaque de la femme de 50 pieds' )
Elle y campe une pulpeuse sorcière gothique et surtout pulpeuse a souhait ; l'actrice véritable pin -up symbole de la femme plantureuse des années 50 illumine le film de ses atouts plastique et volant largement la vedette a la trop fade Diana (Pamela Duncan )
Incontestablement un des Corman les plus aboutis et des plus réussis
00:44 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
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