Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/11/2012

La Balade sauvage (Terrence Malick 1973)

la-balade-sauvage-3736-2146317726.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terrence Malick est un cas a part, réalisateur adulé par la critique , il prend son temps hors des modes et hors du système (six  films en  quatre décennies , quasiment pas d'interviews ni de photos) l'homme est rare et son oeuvre l'est tout autant.

Deja emerveillé par 'la ligne rouge ' (1998) je décidai de découvrir son premier long métrage réalisé en 1973

La balade sauvage ("badlands" pour le titre original) est un road movie totalement fascinant , le scénario est inspiré d'une histoire réelle datant de la fin des années 50

les deux personnages interprétés par Martin Sheen et Sissy Spacek sont deux anti héros du système américain ensemble ils vont sillonner les états Unis semant la mort et la peur

Attention ici pas de couple de tueurs a la  Bonnie Parker and Clyde Barrow  (bonnie and clyde) ni de cinglés a la Mickey and Mallory Knox (tueurs-nés) Kit et Holly n'ont rien a voir avec ce type de duos

Kit est un marginal ,un paumé rêvant de James  Dean a qui il tente de s'identifier et Holly est une gamine triste  qui s'ennuie et qui suivra sur les routes l'homme qui va assassiner son père. c'est elle en voix-off qui est la narratrice du film

La cavale de ces deux n'a rien de glorieux , rien d'épique , Kit tue au hasard souvent lâchement Holly le suit sans trop savoir pourquoi sans rien sembler comprendre pourtant de cette histoire pathétique Malick tire un film profondément  humain et subjuguant

les paysages sont sublimes , deja la touche"  'Malick ' est présente (personne ne filme comme lui la flore ,le désert, la faune)  et cette odyssée dont on devine l'issue fatale devient passionnante de par le caractère et la nature de deux protagonistes qui ne font  jamais ce a quoi l'on s'attend. 

Martin Sheen obtient ici l'un des plus grands rôles de sa carrière (avec celui  du  capitaine Willard d'Apocalypse now en 1979) tandis  que Sissy Spacek agée de 24 ans et qui ici en parait 16 ans joue  sur la fragilité excessive de son personnage.

comme Martin Scorsese réalisateur trentenaire  revelé en 1972 avec un premier film référence  "Mean streets" Terrence Malick autre trentenaire surdoué s'impose d'emblée parmi les grands du cinéma US , si le premier sera prolifique alternant chefs d'oeuvres et films a demi ou totalement ratés  , le second lui sera économe , patient et nous régalera a son rythme il sera en 2011 récompensé par la palme d'or avec 'Tree of life "



 

16:04 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Écrire un commentaire