02/01/2016
Boulevard du crépuscule ( Billy Wilder -1950)
Si certains films ;même lorsqu'ils sont des " incontournables" de l'histoire du cinéma vieillisent mal ce n'est pas du tout le cas de " Boulevard du crépuscule " (sunset boulevard) qui de toute évidence traverse les décennies . Ce film fut réalisé en 1950 par un maitre de la comédie americaine Billy Wilder ( 7ans de réflexion (1955) - la garconnière (1960) certains l'aiment chauds(1959) pour ne citer que quelques films) mais cet immense réalisateur avait débuté sa carrière par un genre trés prisé dans les années 50 le film 'noir ' et si son chef d'oeuvre absolu reste trés certainement 'assurance sur la mort " réalisé en 1944 il est incontestable que 'boulevard du crépuscule ' est l'une de ses plus grandes réussites .
La grande force du film de Wilder est de nous passionner pour une intrigue dont la fin est dévoilée des les premières minutes .Un homme Joe Gillis , scénariste en panne d'inspiration (William Holden) est retrouvé mort abattu de deux balles dans le dos et flottant dans la piscine de Norma Desmond (Gloria Swanson) une ex star du cinéma .
Narrateur de sa propre destinée Joe Gillis va nous raconter les circonstances qui l'ont mené a sa triste fin mais au delà du meurtre et de l'intrigue "Boulevard du crépuscule " est surtout un grand film sur la déchéance ,d'abord celle d 'un homme prêt a tout et qui finit piégé et celle d'une star du cinéma muet déchue et oubliée du public et qui continue a croire en sa gloire passée. A travers le personnage pathétique de Norma Desmond c'est aussi un émouvant hommage rendu au cinéma muet dont le passage au parlant a laissé sur le bord de la route des centaines de comédiens . le choix de Gloria Swanson elle même star du cinéma muet pour interpréter Norma n'est certainement pas un hasard et on peut dire que l'actrice joue dans ce film ni plus ni moins que son propre personnage. Aux frontières de la paranoïa et de la folie Gloria Swanson est ici tour a tour inquiétante , bouleversante , déchirante et son interprétation est tout simplement éblouissante ,elle apporte une authenticité qui donne au film un coté trouble quasi mystique.
A ses cotés qui d'autre aurait pu être plus inouï que erich von Stroheim pour jouer le rôle de max le majordome vieillissant et dévoué a l'ex star ?.le choix de Wilder est encore une fois parfait ;en choisissant celui que hollywood surnommait 'l'homme que vous aimerez haïr" il donne a son intrigue le coté sombre et inquiétant propre au jeu d'acteur unique de Von Stroheim. Ancien metteur en scène maudit (les rapaces -folies de femmes mais aussi Queen kelly ou il dirigeait Gloria Swanson) l'acteur au timbre de voix si particulier fut aussi l'un des comédiens incontournables des années 40 (l'alibi (1937) -les disparus de st agil (1938) la grande illusion (1937) en sont des exemples parfaits).
D'autres figures de l'âge d'or d'Hollywood jouent ici leur propre rôle Cécil B De Mille le célèbre réalisateur ainsi que Buster Keaton qui incarne de sa silhouette unique sans prononcer la moindre parole un comédien oublié , compagnon de solitude de Norma Desmond .
Enfin William Holden dans le rôle de Gillis scénariste en mal d'inspiration qui croise pour son malheur la route de norma , Il est absolument remarquable dans le rôle d'un homme pris au piège comme une proie dans une toile d'araignée et trouve avec 'boulevard du crépuscule" l'un des deux ou trois plus grands rôles de sa carrière.
pour la petite histoire le film nominée 11 fois aux oscars 1950 ne fut pas récompensé a sa juste valeur , seuls trois oscars lui ont etés décernés (scénario - musique - direction artistique) beaucoup furent scandalisé ( a juste titre) de ne pas voir Gloria Swanson décrocher la précieuse statuette , le choix du jury se portant sur Judy Holliday dans "comment l'esprit vient aux femmes "de Georges Cukor .
Quant a William Holden nominé et non récompensé il se rattrapera en 1953 en obtenant l'oscar pour "stalag 17" réalisé par....Billy Wilder.
09:42 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boulevard du crepuscule, billy wilder
18/12/2015
Jerome David Salinger (1919-2010) ou la retraite volontaire
« Si vous avez réellement envie d’entendre cette histoire la première chose que vous voudrez savoir c’est ou je suis né, ce que fut mon enfance pourrie, ce que faisaient mes parents avant de m’avoir. Enfin toute cette salade à la David Copperfield mais à vous parler franchement je ne me sens guère disposé a entrer dans tout ça.
En premier lieu ce genre de truc m’ennuie et puis mes parents piqueraient une crise de nerfs si je racontais quelque chose de gentiment personnel à leur sujet. Ils sont très susceptibles la dessus surtout mon père. Ils sont gentils et tout, je ne dis pas, mais ils sont bougrement susceptibles, d’ailleurs je ne vais pas vous faire ma saleté d’autobiographie ni rien. Je vais juste vous parler de ce truc idiot qui m’est arrivé au dernier noël. Juste avant que je tombe malade et qu’on m’envoie ici pour me retaper ».
Ainsi commence l’un des plus grands livres de la littérature moderne , chef d’œuvre incontournable et inoubliable ; lu et relu par des générations d’adolescents qui vont faire de ce livre unique un livre culte, peut être le plus authentique des romans d’apprentissage de la vie et qui va dresser pour des milliers de lecteurs un pont entre le monde de l’enfance et l’âge adulte
The Catcher in the rye est le titre américain de ce livre mais il sera traduit en français l’attrape cœur par référence à l’accroche cœur de Boris Vian publié quelques années auparavant.
L’attrape cœur, avec humour tendresse et ironie nous raconte les trois journées de déambulation à travers New York, d’un adolescent américain Holden Caufield, qui renvoyé dès son école hésite à rentrer chez lui. Ses rencontres, ses joies , ses peines son errance à la recherche de soi même et des autres vont faire de Holden Caufield non seulement, l’un des plus marquants personnages de la littérature du XXè siècle mais également un symbole de liberté et de la fin des rêves qu’entraîne le passage de l’adolescence à l'âge adulte.
L’attrape cœur a donc été publié en 1951 et l’homme qui l’a écrit est devenu l’un des plus mystérieux écrivains de ce siècle, son nom devenant au fil des ans synonyme à la fois de paranoïa, de génie, de folie ou de sagesse il s’appelle Jérôme David Salinger.
Né en 1919 à new York, de père juif et de mère catholique Salinger a 32 ans lorsqu’il écrit l’attrape cœur qui va devenir le chef d’œuvre de sa vie en 1951 ; le romancier qui n’écrira que 4 livres durant toute sa vie va dès 1965 se retirer du monde pour vivre reclus dans un monastère du New Hampshire refusant toutes interviews et toutes photographies devenant année après année un véritable mythe vivant.
Dès 1948 Salinger devient la coqueluche du journal the New -Yorker à la suite de la publication pour le quotidien d’une nouvelle appelée « un jour rêvé pour le poisson banane »
Mais ces nouvelles où apparaissent déjà la verve unique de l’auteur ne seront publiées pour le grand public seulement en 1953, deux ans après le raz de marée médiatique et populaire de l’attrape cœur .
Outre ce recueil de nouvelles où l’on retrouvera ‘Un jour rêvé pour le poisson banane les autres livres publiés par Salinger seront franny & Zooey(1961) et dressez haut la poutre maîtresse , charpentiers (1963)
Depuis 40 ans passés et jusqu'à sa mort en 2010 Jérôme David Salinger n’aura quasiment plus donné signe de vie ; sa fille Margaret Ann Salinger, qu’il a eue de son second mariage avec Claire Douglas, publie en 2000 L’Attrape-Rêves une autobiographie à propos de son père.
Dans ce livre controversé, Mlle Salinger prétend que son père buvait sa propre urine et avait des rapports sexuels avec sa mère qu’il gardait prisonnière en refusant qu’elle voit ses amis ou ses connaissances.
L’auteur curieusement ne fit rien pour arrêter la publication du livre, mais n’adressat plus la parole à sa fille depuis cette parution
Accusé tour à tour d’appartenir à l’église scientologie puis d’être sous l’emprise d’un gourou indien, Salinger n’a pourtant fait qu’appliquer une certaine philosophie de vie lui qui écrivait dès 1952 « ma conviction, assez subversive,c’est qu’un écrivain doit suivre son inclination afin de rester rester dans l’ombre et l’anonymat
En 2002, plus de 80 lettres d’écrivains, critiques et fans adressées à Salinger furent publiées dans le livre Letters to J. D. Salinger, édité par Chris Kubica.
Pour diverses raisons Salinger reste un personnage totalement à part dans l’histoire de la littérature américaine ,ami du grand Hemingway, témoin de l’invasion nazi en Pologne, il était sur le front du débarquement en Normandie et on le retrouve à Paris le jour de la liberation
S’enfonçant de plus en plus dans une retraite volontaire, il interdit la publication de 22 nouvelles et tandis qu’il disparaît de la vie sociale ‘the catcher in the rye’ -dont on peut dire raisonnablement qu’il s’agit là de son seul et véritable roman se vend a des milliers d'exemplaires
Livre essentiel de la littérature contemporaine, livre culte ,le succès de l’attrape cœur dure depuis sa parution en 1951 et année après année ce roman qui se détache de par son ton unique d’un académisme littéraire propre à l’après -guerre va s ’imposer comme un livre de référence et comme une œuvre incontournable .
C’est aussi pour d’obscures raisons que la lecture de ce livre poussera ,dit-on, Mark Chapman à assassiner John Lennon un soir de Décembre 1980.
Chapman qui après avoir abattu l 'ex Beatles attendra sagement la police en lisant l 'attrape cœur pour la énième fois
12:24 Publié dans Culture, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
15/12/2015
Le Danemark a t 'il sauvé Céline
Parmi les personnages officiels du gouvernement de Vichy ;les militants ;les journalistes de radio Paris et les membres de la Milice qui composaient la colonie française réfugiée à Sigmaringen au Danemark se trouvait l’un des plus grands écrivains de l’histoire : Louis -Ferdinand Céline.
Le dimanche 16 décembre 1945 le quotidien danois "Politiken" titrait "un nazi se cache à Copenhague".
Dès le lendemain l’écrivain était écroué sur ordre du chef de la légation de France au Danemark.
Depuis septembre 1944 le C.N.E (comité national des écrivains) dirigé par les principaux écrivains de la résistance (Camus,Sartre,Mauriac,Malraux ) avait publié une liste noire des écrivains discrédités.
En tête de cette liste figurait Céline en compagnie d’Henry de Montherland.
En janvier 45 les œuvres des auteurs discrédités furent retirées des rayons des libraires et renvoyées aux éditeurs.
Celui qui avait pris la fuite en mars 45 alors que la défaite allemande ne faisait plus aucun doute échappa donc à l’épuration officielle qui frappa notamment Brasillach et Suarez tous deux condamnés à mort et fusillés.
Les deux "chefs-d’œuvre" incontestables de la littérature que sont Mort à Crédit et Voyage au bout de la nuit ne peuvent hélas, pas faire oublier les pamphlets violents (bagatelle pour un massacre , les beaux draps ou encore l’école des cadavres) dans lesquels Celine dénonce tour à tour le communisme, le nationalisme , la démocratie et surtout les juifs et si Drieu de La Rochelle autre grand auteur discrédité avait préféré le suicide en Mars 45 Celine lui choisit l’exil.
L’extradition de l’écrivain fut retardée car le ministre danois des affaires étrangères du Danemark désirait obtenir des précisions sur les charges retenues contre Céline et l’affaire resta en suspens jusqu’au début de l’année 1947.
En février 47, l’écrivain affaibli, malade fut transporté à l’hôpital national de Copenhague où il resta quatre mois avant d’être libéré sur parole.
Le docteur Destouches (véritable nom de Céline ) convaincu d’être assassiné -s’il revenait sur sa terre natale- resta au Danemark jusqu’à l’été 1951. Par ailleurs les tribunaux français l’avait condamné par contumace à un an de prison ferme, 50.000 francs d’amende, à la confiscation de ses biens et la dégradation nationale.
Après la dissolution de la cour de justice en février 51 les tribunaux militaires jugèrent en appel les arrêts rendus en 49 en prenant en considération le statut d’ancien combattant de la grande guerre (au cours d’une périlleuse mission ou il s’était porté volontaire le docteur Destouches fut grièvement blessé et reçut la médaille militaire)
Céline rentra donc en France amnistié et finalement s’installa à Meudon où il reprit ses activités littéraires jusqu’à sa mort en 1961.
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10/12/2015
Before and after science (Brian Eno 1977)
Before and after science ' est un album totalement Culte et il y a de multiples (bonnes) raisons a cela.
Le personnage de Eno est deja hors norme , compositeur ;musicien , manipulateur électronique visionnaire et génial l 'ex membre de Roxy Music (de 71 a 73) est celui qui va inventer la new wave avec Bowie et les Talkings Heads
Non content de poser les fondations d'un genre musical qui va se nourrir de son génie Eno , fasciné par le krautrock allemand ( Kraftwerk , Cluster ; Neu ! ) nous ouvre vers des horizons nouveaux en popularisant une musique électronique planante , froide et clinique que l 'on baptisera l'ambient -music'
son album se divise en deux parties distinctes , une première autour du son New wave ,et une seconde ' totalement envoutante et qui va imposer le genre 'ambient '
Entouré de' pointures 'musicales (Phil Manzanera, Robert Fripp , Phil Collins , Dieter Moebius) Brian Eno livre ici un disque charnière des années post punk , un disque qui fera date a l horizon des années 80
Brian Eno fera par ailleurs au travers de ce disque un Clin D'œil aux Talkings Heads et a leur leader David Byrne (qui sera un proche de Eno ) avec la chanson " Kings Lead Hat" dont le titre est un anagramme du nom du fameux groupe de David Byrne)
les titres ambient ('Julie With ', 'by the river ''spider and I ' sont notamment sublimes de grâce et de mélancolie délicate
Mélange subtil de pop trépidante et d 'ambiance froide et glacée 'Before and after science ' reste un album fondateur et référence.
beaucoup d 'artistes et de groupes , de U2 a Coldplay , de John Cale a Peter Gabriel en feront l 'un de leur disque culte et se rapprocheront de Eno pour les collaborations ou leurs productions futures
Ecouter en 2015 ce disque magique paru en 1977 reste encore une expérience unique et fascinante.
Brian Eno - Julie with
14:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
01/12/2015
The Beatles : Pouvoir et Innocence des chansons
A l’heure actuelle personne ne met plus en doute le fait que les Beatles furent bien plus qu’un groupe , ils ont étés en effet le phénomène de société le plus important de la pop-music. et peu de groupes peuvent rivaliser avec eux en génie en créativité ou en influence.
Le quatuor scandalisait les parents de l’époque surtout à cause de l’étrange pouvoir que leurs chansons semblaient avoir sur la jeunesse. Si au début de leur carrière on les considérait comme des artistes frivoles, un peu décadents, mais toujours charmants les choses changèrent au fur et a mesure de l'évolution de leur carrière . il y a plusieurs raisons a ce changement à commencer par une interprétation détournée des paroles de leurs chansons et les messages occultes qu’on croyait y découvrir. Ils furent les premiers a utiliser (dès 1966) une technique d’enregistrement nouvelle avec des phrases que l’on pouvait écouter en faisant tourner le disque a l’envers. Le plus grave fût la lecture apocalyptique des paroles du White album (1969) par Charles Manson et notamment la chanson "Helter skelter" qui l’amena a assassiner sept personnes en deux jours .Pour Charles Manson le White album laissait les choses a point pour la révolution qui devait, selon lui arriver sous peu. Il était persuadé que les Beatles eux-mêmes souhaitaient qu’il compose et enregistre lui aussi un album. Il croyais avoir décelé ce message dans la chanson" I will"
And when at last I find you
Your song will fill the air
Sing it loud so I can hear you
Make it easy to be near you
Et quand enfin je te trouverai
Ta chanson remplira l’air
Chante le fort pour que je puisse t’entendre
Fais en sorte qu’être près de toi soit facile
Il s’enferma dans sa maison baptisée Yellow submarine pour écouter nuit et jour le White album et composer des chansons qui allaient mettre en marche la révolution (la sienne évidement ou plutot celle de son esprit malade) une révolution qu’il nommait helter skelter (du nom d’une des chansons de l’album blanc).Il tenta de convaincre le producteur Terry Melcher de venir écouter ses chansons .Celui-ci avait promis de le faire mais ne vînt pas ,ce fût l’un des motifs supposés du massacre du 10050 Cielo drive (Los Angeles) dont Melcher avait été locataire. Croyant débarquer au domicile de ce dernier Manson et ses disciples trouvèrent cette nuit du 8 Août 1969 l’actrice Sharon Tate (épouse du réalisateur Roman Polanski) le célèbre coiffeur Jay Sebring et le couple Abigael Folger et Voyter frikowski qui partageait la maison avec Sharon Tate en l’absence de son mari parti tourner un film en Europe.
Ils moururent tous peu après minuit, seul William Garetson qui ne quitta pas sa chambre, occupé à écouter des disques (casque sur les oreilles) fût le seul survivant. Un de ses amis Steve Parent, vendeur de matériel hi-fi venu le rencontrer fût assassiné dans la cour de la maison.
Sharon Tate, enceinte de huit mois reçut 16 coups de couteau au cœur, au foie et aux poumons .Jay Sebring fût abattu d’une balle et de 7 coups de couteau. Steve Parent reçut 4 balles dans le corps Abigael Folger ,18 coups de couteau et Voytek Frikowski, 51.
Sur le mur du salon était écrit le mot" Pig" avec le sang de Sharon Tate. Le lendemain, un second massacre eut lieu au 3301 Waterly drive toujours a Los Angeles. Leno et rosemary La bianca furent assassinés.
Le premier reçut 12 coups de couteau et son estomac était perforé de 14 coups de fourchette, sa compagne fût tuée de 41 coups de couteau. On avait écrif ' War" en lettres ensanglantées sur le corps de Leno et toujours avec le sang des victimes on pouvait lire "death to pigs" et "Rise" sur le mur ainsi que "helter skelter" sur la porte du réfrigérateur.Dans l’investigation des recherches une connexion entre les messages écrits et certaines chansons des Beatles apparurent. Il s’agissait concrètement d’extraits des chansons Blackbird , Piggies et Helter skelter.
Le lien sembla tout d’abord tellement absurde que l’éventualité d’une influence des chansons comme mobile des meurtres fût rapidement écartée. Il convient de signaler ce que signifiait pour Manson les mots Helter skelter .Les premiers vers et le refrain sont :
When I get to the bottom
I go back to the top of the slide
Where I stop and I turn and I go for a ride
Till’ I get to the bottom and I see you again
Look out!helter skelter helter skelter
Quand je touche le fond
Je remonte en haut du toboggan
Et là je m’arrête et je me retourne
Et je vais faire un tour
Jusqu’au moment où je touche le fond
Et je te revois
Fais attention montagne russe montagne russe
Pour mieux essayer de comprendre le raisonnement malade de Manson il faut signaler qu'au royaume - uni "Helter skelter " signifie "montagne russe" mais Manson pensait que les Beatles précisait au travers de leur chanson comment allait se produire la véritable révolution du ‘Helter skelter".
Pour Manson Ceux qui étaient en bas (les noirs) allaient monter au sommet prendre la place dominante des blancs puis ils redescendraient, se soumettraient a lui et a sa secte, puis, ensemble ils deviendraient les maîtres d’un monde nouveau Manson et sa horde fanatique désignant par le mot " pigs " les blancs non élus pour échapper au helter skelter.
voir egalement sur Jimboland
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/09/02/la-cha...
12:10 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the beatles, charles manson, sharon tate
la chanson la plus etrange jamais enregistrée par Les Beatles
Expérience sonore sans structure apparente ,mélange de sons divers (mitraillettes, grognements d’animaux , mélodies enregistrées a l’envers ) fragments dépourvus de sens parsemés d’une voix répétant par intermittence Number nine ,number nine Revolution 9 restera un objet sonore sans équivalent dans la discographie des Beatles.
L’explication de cet étrange mantra nous est fourni par Lennon qui déclara que cette chanson fût tout simplement enregistrée dans le studio 9 de la maison de disques E.M.I
Pour l’illuminé Charles Manson ce chiffre 9 faisait référence selon sa logique démente au chapitre 9 de l’apocalypse .
Ce qui est certain c’est que le résultat de ce collage musical est ahurissant (rires hystériques ; éléments atmosphériques, morceaux d’opéra , chuintements , plaintes d’agonies ).
Manson certifiait entendre une voix derrière le crépitement des mitraillettes murmurant Arise ,ce qui est sûr c’est que l’on entend d’une façon très claire la voix de Lennon proclamer après 6' 43"
‘Take this brother may it serve well’
‘Prends ça mon frère et que ça te serve bien’
Bien entendu dans son univers de folie ; le gourou restera persuadé que ce message lui était directement adressé et l’interprétation qu’il en fera débouchera sur les actes criminels d’août 1969.
Il semble important également de préciser que l’on trouvera Revolution 9 sur le double blanc des Beatles, disque génial et maudit dans lequel Charles Manson puisera l‘essentiel des prétendus messages subliminaux de la barbarie qu’il mettra malheureusement en application dans ses actes meurtriers de l’été 69.
voir sur jimboland
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/07/02/the-be...
12:00 Publié dans Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : revolution, beatles
29/11/2015
Elle l'adore (Jeanne Henry 2014 )
Un film plutôt sympathique avec une intrigue pour le moins originale qui traite de la fascination et de la manipulation.
Fille De Julien Clerc et de Miou Miou la réalisatrice Jeanne Henry connaît le sujet sur le bout des doigts et le traite admirablement. Les deux comédiens sont parfaits Sandrine Kimberlain , impeccable mythomane totalement survoltée et Laurent Laffite dans un personnage pas évident a interpréter et dans un rôle qui aurait pu être casse-gueule.
Les deux comédiens s'en tirent parfaitement et permettent au film d'exister au travers de l'évolution progressive de l intrigue
bémol cependant aux rôles de policiers et enquêteurs, personnages a mon sens un peu trop baclés tant au niveau du scenario que de la profondeur.
Au final toutefois , un film plaisant avec une fin que l'on peut qualifier d 'amorale et de 'gonflée ' proposée par Jeanne Henry
17:19 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
28/11/2015
Tapestry ( Carole King 1971)
Disque majeur de la musique américaine Tapestry est un monument de la musique tout genre confondus , Carole King n 'a pas encore 30 ans lorsqu'elle enregistre en 1971 ce qui restera comme son chef d 'œuvre définitif .
Jouissant d'un parcours déjà riche en compositions a succès pour des artistes et groupes divers (" the loco -motion " , " natural woman ' " will you love me tomorrow " en compagnie de son mari Gerry Goffin (décédé en 2014) Carole King livre ici un disque fondamental pour toute une génération d 'artistes qui vont s 'inspirer de son travail
Proche de Paul Simon et de Neil Sedaka l'artiste va s'imposer en solo en qualité d 'auteur interprète et remporter un succès considérable avec cet album somptueux ( plus de 20 millions d'exemplaires vendus , un classement parmi les 25 plus grands albums de tout les temps dans le classement du magazine 'Rolling Stone ')
Tapestry est aussi historique pour sa longévité en tète des charts américains (plus de 15 semaines a la première place ,aucune artiste féminine ne fera mieux avant une certaine Adèle . l'album restera en tout près de 300 semaines dans ce classement ( personne n 'a fait mieux depuis)
Carole King reprend ici deux de ses plus fameuses compostions popularisées par Aretha Franklin ( natural woman) et les Shirelles ( will you love tomorrow) quelques années auparavant.
Elle s 'offre également un tube planétaire (it's too late) et une place de choix dans le paysage musical international
le sublime ' you 've got a friend ' sera repris par quantité d'artiste de tout horizons de Céline Dion a Donny Hathaway en passant par James Taylor ou Aretha franklin
la maturité , la cohérence , la classe naturelle de Tapestry font de ce disque un classique intemporel totalement indémodable, un album référence
Carole King - you've got a friend
12:11 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2015
Les Disques de ma Vie (1961 - ?)
En construisant semaine après semaine mon Top 100 je me suis souvenu des dizaines , des centaines et des centaines de vinyls , de cassettes , de CD qui ont accompagnés mon existence et l'idée de cette rubrique inévitablement baptisée 'Les Disques de ma vie " m'a semblé soudain évidente
Il ne s'agit pas ici de parler de classement a l 'image de mon top 100 proposé sur ce blog ni de discographies sélectives des dernières décennies ,
Non ici c'est plutôt le coup de coeur qui sera mis en avant , je parlerai de ce que ma mémoire a retenu sans se soucier de l'importance ou du poids de la chanson , du 45 tours ou de l'album en question dans l'histoire de la musique
Il y aura forcément des choses archi connues et d'autres beaucoup moins , il y aura des chefs d'oeuvres et des bides total, des célébrités et des anonymes il y aura des titres qui évoqueront pour moi et pour moi seul des sentiments , des émotions .
Entre le dispensable et l'incontournable ,entre l'essentiel et le futile, j'essaierai l'espace du temps de la lecture de ces lignes et de l'écoute de quelques titres de partager avec vous et sans respecter forcément la chronologie de toutes ces années ce voyage dans le passé.
Sans être un adepte de ce que Woody Allen appelle dans son formidable Minuit a paris "le syndrôme de l'âge d'or " ( qui consiste d'une manière un peu simpliste a considérer que tout était mieux par le passé) j'estime avoir eu la chance de découvrir l'univers musical a mon époque (c'est a dire a partir de 1972 soit a l'age de douze ans environ) dans un environnement bien plus réceptif et moins confus que celui de la jeunesse actuelle qui ,malgré l'abondance et la richesse de toutes les possibiltés offertes par les nouvelles technologies (mp3, blogs,plate formes de téléchargements, podcast, chaînes TV musicales , multitude de radios FM, baladeur , internet.......la liste est longue ) me semble plutôt tâtonner et picorer de la musique par ci par la
Consommer , consommer sans prendre le temps véritablement d'écouter ou d'apprécier.c'est un peu l'impression que je retiens de notre époque , j'espere juste me tromper. Certains trouveront ce constat un peu sevère il me semble malheureusement plus vrai de jour en jour.
The Les Humphries singers - Mama loo (45t 1973)
label : Decca
tracks Mama -loo -I'm from the south ;I'm from Ge O Orgia
Commençons donc par la préhistoire ,enfin ma préhistoire a savoir le premier 45 t acheté en supermarché bien entendu car dans les années 70 il n'existait nul autre endroit ( a ma connaisance et a celle de mes parents) pour se procurer des disques
Le groupe s'appelle The Les Humphries Singers Ils sont allemands (je l'ai appris bien plus tard) et ils surfent sur la vague baba cool ,pattes d'éléphants et il y a parmi cette bande de joyeux lurons hétéroclites l'une des trois futures chanteuses d'un autre groupe qui décrochera le jack-pot a la fin des années 70 , Boney M
le groupe a été formé par Les Humphries un britannique et il représentera l'Allemagne a l'eurovision de 1976 .
La pochette parle d'elle meme et la chanson ne vaut pas un clou je l'avoue elle s'apelle Mama-Loo mais c'est bien ce titre la , et pas un autre qui reste pour toujours le premier 45t acheté (et choisi) du haut de mes 12 ans.
Sur ce 45t historique pièce de mon musée musical personnel on peut lire écrit et souligné a l'encre noire baveuse et dans un anglais balbutiant 'This record is the first record that I've Bough '
The Les Humphries singers - Mama -loo
Anarchic System - Royal summer (45 t 1973)
label AZ Records
tracks Royal summer - Royal summer (instrumental)
Certains ont eus de la chance de pouvoir embrasser une fille pour la première fois sur une chanson au minimum écoutable .
Pour moi , ce fût les épouvantables Anarchic System groupe français de Lille (mais qui faisait tout pour paraître américain) alors très en vogue dans ce début des années 70 qui reste associé aux souvenirs des premières "boums" et du premier flirt
Je me souviens même de la chorégraphie improvisée ou les 'jeunes couples en herbe ' dansaient filles d'un coté , garçons de l'autre en avançant et en reculant pour déposer sur les lèvres de leurs partenaires un baiser a chaque approche c'était l'été 1973 entre enfance et adolescence ,une époque bénie et même si la chanson était bien pourrie elle reste dans ma mémoire pour l'éternité.
Anarchic System Royal Summer
The Crusaders - Street life (Maxi 45t 1979)
Fin des années 70 J'ai evidemment découvert les pistes des discotheques de ma région (parfois en apres midi le dimanche entre 14h et 19h )
Nous sommes alors en pleine vague des maxis 45t et dans la lignée des Earth Wind and Fire , Kool and the Gang Je reste quant a moi bloqué sur The Crusaders et sur Street life bijou absolu de jazz funk un titre qui a accompagné mes 18 ans
une merveille rythmique écoutée , réécoutée puis oubliée durant des années Street life se rappelant brusquement a ma mémoire en 1997 en visionnant "Jackie Brown" le formidable film de Quentin Tarantino (avec une incroyable bande-son par ailleurs)
De disque de ma jeunesse ce Maxi 45t est devenu disque de vie tout court
The Crusaders - Street Life
Simon & Garfunkel - Simon and Garfunkel's Greatest hits
(33Tours 1972)
label Columbia
C'est le tout premier album que j'ai repéré dans la discothèque familiale ,il était la, un peu esseulé ce" greatest hits" (le premier enregistré par le célèbre duo) et je me régalais a chaque écoute sur la platine disque du salon des 17 titres proposés sur cet abondante compilation
Les chansons courtes , rythmées , m'enthousiasmaient déjà je n'aimais pas 'el condor pasa ' ou ' cecilia '(affreusement repris par Joe dassin) et déjà je craquais pour' Bookends 'For Emily whenever Y may find here ' ou encore pour ' scarborough fair '
cet album qui réunit les standards de ce duo inoubliable m'a initié a la folk ,tout ce que j'aimerai par la suite sera inévitablement et forcément influencé par cette découverte majeure
Ce 33 Tours l'un des rares disques hors variétés française ou hors disques latino de mes parents fût pour moi comme un baptême révélateur ; j'ai depuis au cours des années bien que m'éloignant de Simon & Garfunkel conservé une tendresse infinie pour ce duo magique
tracks
face A
1 Mrs Robinson (3.51)
2 For Emily whenever I may find Her (2.25)
3 the boxer (5.08)
4 the 59 thstreet bridge song ( feelin' groovy 1'50)
5 The sound of silence (3.07)
6 I am a rock (2 .52)
7 scarborough fair (3.09)
Face B
1 Homeward bound (2.42)
2 bridge over troubled water ( 4 .51)
3 america ( 3.33)
4 kathy's song (3.22)
5 el condor pasa ( 3.07)
6 bookends ( 1.19)
7 cecilia ( 2.53)
Simon and Garfunkel -For Emily whenever I may find Her
Oldies but goodies ( compilation singles K7 -1985 )
Label Virgin
Je me souviens être tombé sur cette K7 (achetée d'occasion sur un marché aux puces) une compilation Virgin et qui répondait au titre de Oldies but goodies
paru depuis quelques temps cette compilation et les titres incroyables que je vais découvrir vont marquer a jamais ma mémoire
The Ruts ,The Gladiators ,althea and Donna , Devo , Orchestral manoeuvres in the dark ou encore XTC je prends une claque énorme , certes je connais deja quelques artistes de cette compilation historique (pour moi) Genesis, The Sex Pistols , UB 40 mais dans l'ensemble la découverte de ces 'singles ' vont me permettre un virage musical a 180° et la plupart de ces 'singles' vont devenir au fil des ans des standards indélogeables de mes futures play -lists.
La chose se vérifie encore aujourd'hui.
Historique je vous dit !
Track list
1 Mike Olfield tubular bells
2 The Ruts jah War
3 The sex pistols -anarchy in the UK
4 Devo -satisfaction
5 Althea and donna - up town ranking
6 UB 40 -Food for though
7 The Motors -airport
8 Genesis -follow you follow me
9 Peter Gabriel - Solsbury hill
10 Blue Rondo a la turk -Mr and Mrs sanchez
11 XTC - Making plans for nigel
12 Heaven 17 - we don't need this fascist groove thang
13 Clifford T Ward -gaye
14 Rare bird - sympathy
15 Orchestral manoeuvres in the dark -Enola gay
16 Martha and the muffins - echo beach
17 The Flying Lizards -Money (that's what I want)
18 Madness -one step beyond
19 The Gladiators -stick a bush
20 Japan -visions of China
XTC -making plans for nigel
Martha and the muffins - echo beach
Testament du rock - Volume 1
Disque 33 tours -Compilation
Label Music for Pleasure (1974)
Acheté vraisemblablement dans une grande surface cette compilation marque pour moi la véritable découverte du rock 'n roll ,certes mes parents m'ont parlé de Bill Haley and the Comets ou des Platters des groupes dont j'ai pu voir quelques exemplaires de 45t dans la discotheque familiale mais alors que le King Elvis n'est pas encore entré dans mon royaume (je me rattraperai plus tard) je découvre le rock avec cette compilation 'testament du rock volume 1 ' qui regroupe quatre artistes majeurs des anées 50-60
Et si Je mets un peu de coté ( a tort d'ailleurs) Luis Prima je reçois en pleine face Gene Vincent (qui en trois titres me laisse K.O )ainsi que Johnny Otis et l'incroyable Wanda Jackson
4 artistes pour 12 titres certes pas tous légendaires mais c'est avec ces titres la et aucun autre que j'entre dans l'univers du Rock je suis intronisé par Gene Vincent qui va vite devenir l'une de mes icones absolues on peut difficilement rêver mieux comme maitre de cérémonie
track-list
Gene Vincent - Be Bop a Lula
Johnny Otis - Ma! he's making eyes at me
Wanda jackson -let's have a party
Luis Prima -angelina (zooma zooma)
Gene Vincent - over the rainbow
Johnny Otis -telephone Baby
Wanda jackson -stupid cupid
Luis Prima-pennies from heaven
Gene Vincent -Woman Love
Johnny Otis - Loop de Loop
Wanda jackson -Tweelee - dee
Luis Prima - buena sera
Wanda Jackson - let's have a party
The Eagles -Hotel California (1976)
Disque 33 tours
Label Elektra
Si je n'avais pas été tres inspiré pour le choix de mon premier 45 t (voir plus haut) ,en revanche je ne me suis guère trompé pour le choix de ce qui reste" ad vitam eternam "mon premier album.
On ne présente plus The Eagles célèbre groupe américain qui décrochera le jack pot avec 'hotel california ' son cinquième album enregistré en 1976
l 'album contient évidemment la chanson phare portant le même titre que l'album , tube mondial qui va devenir l'une des chansons les plus connues de l'histoire de la musique pop rock .
Rappelons la polémique (embarrassante) autour de ce titre ,peut être plagié (en tout cas nettemment inspiré) par 'we used to know "un titre de Jethro Tull, écrit par Ian Anderson sur l'album Stand Up en 1969. l'écoute consécutive de ces deux chansons permet seulement de remarquer la similitude entre les deux morceaux
Loin de ces préocuppations et victime de l'écoute répétée du tube incontournable dans les'' boums ' et a la radio je choisissais donc de m'offrir l'album qui devenais ainsi un disque essentiel de ma propre éducation musicale.
Je tomberai vite sous le charme des autres chansons de ce disque mythique que des millions d'autres comme moi acheterait bientôt (20 millions de copies vendues a travers le monde)
The Eagles - life in the fast line
Track-list
- "Hotel California" — 6'30
- "New Kid in Town" — 5'04
- "Life in the Fast Lane"— 4'46
- "Wasted Time" — 4'55
- "Wasted Time (Reprise) — 1'22
- "Victim of Love" — 4'11
- "Pretty Maids All in a Row"— 4'05
- "Try and Love Again" — 5'10
- "The Last Resort" — 7'25
Face A
- Love Me Do
- Please Please Me
- From Me to You
- She Loves You
- I Want to Hold Your Hand
- All My Loving
- Can't Buy Me Love
- A Hard Day's Night
- And I Love Her
- Eight Days a Week
- I Feel Fine
- Ticket to Ride
- Yesterday
Face B
- Help!
- You've Got to Hide Your Love Away
- We Can Work It Out
- Day Tripper
- Drive My Car
- Norwegian Wood (This Bird Has Flown)
- Nowhere Man
- Michelle
- In My Life
- Girl
- Paperback Writer
- Eleanor Rigby
- Yellow Submarine
Face A
- Strawberry Fields Forever
- Penny Lane
- Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band
- With a Little Help from My Friends
- Lucy in the Sky with Diamonds
- A Day in the Life
- All You Need Is Love
- I Am the Walrus
- Hello Goodbye
- The Fool on the Hill
- Magical Mystery Tour
- Lady Madonna
- Hey Jude
- Revolutionn
Face B
- Back in the U.S.S.R.
- While My Guitar Gently Weeps
- Ob-La-Di, Ob-La-Da
- Get Back
- Don't Let Me Down
- The Ballad of John and Yoko
- Old Brown Shoe
- Here Comes the Sun
- Come Together
- Something
- Octopus's Garden
- Let It Be
- Across the Universe
- The Long and Winding Road
- Intro: Excerpt From 'Fanfare for the Common Man' – 1:24
- Honky Tonk Women – 3:19
- If You Can't Rock Me / Get Off of My Cloud – 5:00
- Happy – 2:55
- Hot Stuff – 4:35
- Star Star – 4:10
- Tumbling Dice – 4:00
- Fingerprint File – 5:17
- You Gotta Move – 4:19
- You Can't Always Get What You Want – 7:42
- Mannish Boy – 6:28
- Crackin' Up – 5:40
- Little Red Rooster – 4:39
- Around and Around – 4:09
- It's Only Rock 'n Roll (But I Like It) – 4:31
- Brown Sugar – 3:11
- Jumpin' Jack Flash – 4:03
- Sympathy for the Devil – 7:50
Avouons le honnêtement je n'ecoute plus Telephone et cela depuis de nombreuses années mais je garde pour le groupe une grande tendresse pour plusieurs raisons que je vais tenter d'évoquer
03:20 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2015
Elephant (Gus Van Sant 2003)
Certes c 'est lent , certes c 'est court (moins d' 1 h 30) cependant quel film admirable !
étrange , envoutant et baigné d'une atmosphère unique et particulière Elephant , palme d'or 2003 a cannes est visuellement superbe le film de G V S est un OVNI absolu tant dans la narration que dans la façon de traiter son sujet (l' un des plus sanglants faits divers de ces dernières années a savoir la tuerie de Columbine)
la OU le documentaire de Michael Moore (bowling for columbine) tentait d'expliquer pourquoi , GVS lui n 'explique pas le pourquoi et s'attarde plutôt sur le comment
volontairement déshumanisé jusqu'à l "épure (a l 'image des deux ados meurtriers du film) 'Elephant ' mérite deux ou trois visionnages pour bien en saisir la magie et mieux comprendre le(s) chemin(s) que nous fait prendre le réalisateur.
1h30 d'un cinéma différent et décalé a l 'opposé complète des bains de sang hollywwodiens , un film d'une intelligence rare et désarmante
21:46 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Les anges n 'ont rien dans les poches (Dan Fante 1996)
Dans sa préface Dan Fante écrit : Voici donc mon premier roman. de tous les livres que j'ai écrit, il reste mon préféré. Pendant que je le tapais à la machine d'une main, j'avais l'impression de tenir un flingue dans l'autre.
car oui de toute évidence C'est vraiment le ressenti que l'on a tout le long de « rien dans les poches », ce sentiment d'urgence, de besoin d'écrire, de cette rage. On ressent l'auteur à la limite du pétage de plombs intégral
et quel incroyable premier roman qui a l image du premier roman de son pere ("la route de Los Angeles " ) fait l 'effet d'un électrochoc
Dan né en 1944 est donc le fils de John écrivain qui bien que découvert tardivement a la fin des années 80 (après sa mort en 1983) est désormais considéré comme un écrivain culte e t majeur de l 'Amérique des sans grades , des oublis , des exilés .Ce n 'est évidemment pas un héritage facile et ce fils déjanté ,perturbé parfois incontrôlable va grandir dans le chaos et l'ombre d'un géant de la littérature en devenir
un fils qui venu tardivement a l 'écriture (il nous offre cette merveille a 52 ans) après une vie dissolue pour ne pas dire totalement instable ou de petits boulots d'appoints ( chauffeur, vendeur, détective privé , laveur de carreaux , veilleur de nuit) en périodes de graves dépressions suicidaires sur fond d'alcool et de drogues traine son mal être et ses dérives avant de les coucher sur papier pour exorciser sa souffrance et nous offrir ce livre totalement autobiographique et profondément bouleversant d'intensité
il réussira a se faire publier grâce a une maison d 'Edition française notamment grâce au soutien de la chanteuse April March
un premier roman inoui ou les références outre inévitables avec John fante sont a chercher du cote d'Hubert Selby Jr ou de William S Burroughs
un roman délicieusement outré et rock 'n roll ou l 'auteur se met courageusement a nu sans concession avec une authenticité bouleversante
a noter que le livre sera réédité en 1998 puis en 2011 sous un titre plus court 'rien dans les poches '
14:57 Publié dans Culture, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2013
R.I.P Lou Reed (1942-2013)
Lou Reed -Vanishing Act
J'en connais qui ont pleurés lorsque en 1993 le Velvet Underground sans Nico tombée de vélo en cours de route s'est reformé .Je faisais partie de ceux la
Trop jeune pour faire partie de la génération Velvet j'ai donc couru derrière le mythe toute ma vie et la triste réalité me rattrape aujourd'hui
Troisième a quitter le navire après Nico en 1988 et Sterling Morrison en 1995 C 'est le grand commandeur qui nous quitte en un dimanche pluvieux d'octobre
Lou Reed est mort et avec lui disparait une icone absolue, un monument
il était LE ROCK ,il était NEW YORK il était immense !
Traversant les décennies , revenu d'outre tombe (l'alcool, la drogue ,l'hôpital psychiatrique ) il n 'aura jamais cherché la célébrité , se situant toujours au dessus des modes ,toujours décalé, au dessus du lot et jamais la ou l'on l 'attendait vraiment
j 'ai évoqué sur ce blog a diverses reprises mon admiration totale et définitive au musicien , au parolier , a l 'homme , je suis aujourd'hui comme des milliers de fidèles triste de cette perte irremplaçable
aussi incontournable qu'un Dylan Qu'un Springsteen , un Bowie ou un Neil Young il restera associé pour moi a des dizaines de souvenirs gravées a jamais dans ma mémoire
Son parcours musical est unique , semé de chefs d'œuvres (les 4 Inoubliables premiers albums du V.U ), de disques d'avant garde (métal machine music) , de concept albums (New York , songs for Drella ) , d'opera rock baroque (the raven) de Live chaotiques inoubliables ( Rock 'n roll animal , take no prisonners) de disque solo sublimes ( Berlin , transformer) de projets ambitieux (Lulu enregistré avec Metallica en 2011) Lou Reed aura connu aussi les doutes ,les longues traversées du désert (de 1979 a 1989) mais sera resté toujours sur sa ligne droite sans jamais accepter les compromis.
au delà du succès planétaire de 'walk on a wild side" qu'il trainera comme un boulet toute sa carrière il laisse au monde des chansons comparables a nulle autre , des mélodies bouleversantes et des textes sombres d'une beauté noire et glaçante.
Lou Reed - Caroline Say II
Lou Reed- the bed
Lire l 'article sur Jimboland 'Le Velvet Underground ma tour de Babel
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2004/12/18/le-vel...
Lire l 'article sur Jimboland 'Reconnaissance éternelle pour Lou Reed et le routard de l 'été 1977'
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/09/02/reconn...
14:37 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2013
Neuf mois ferme ( Albert Dupontel 2013)
Annoncée partout comme la 'comédie de l 'année ' je me suis précipité en salle pour voir le film de Dupontel 'Neuf mois ferme '
Comédien caméléon Albert Dupontel m 'a rarement déçu quelque ce soit les registres de film dans lequel j'ai pu le voir , concernant ses réalisations, j 'avait découvert avec retard 'Bernie ' et 'enfermés dehors ' Deux films qui m'avaient tout deux enthousiasmés.
les critiques plutôt enjoués autour de ce film me confortait dans mon choix mais je doit avouer que je suis ressorti de la salle assez déçu
le film court ( a peine 1h20) enchainant il faut l'avouer le drôle et le caustique mais aussi le moins drôle.
A l 'image des personnages déjantés de ses premières réalisations Albert Dupontel nous offre ici Bob Nolan improbable cambrioleur (interprété par Dupontel himself)
le scénario est plutôt faible, Sandrine Kimberlain dans un registre de godiche a la Mireille Darc n 'est guère convaincante et Dupontel usant de ses mimiques a outrance en fait des tonnes.
Cependant reconnaissons a 'Neuf mois ferme un rythme bien emmené , certes plaisant mais qui part un peu dans tout les sens .
Résolument influencé par l'univers foldingue et absurde des Monty Python le film donne parfois le tournis même si les idées de mise en scène sont parfois bien pensées (les infos télévisées , la camera de surveillance , )
les bonnes surprises sont ici a chercher du coté des seconds rôles Philippe Duquesne le médecin légiste hyper trash , Bouli Lanners le flic cinglé et surtout "mention spéciale" a Bernard Marié l 'avocat bègue irrésistible de drôlerie , son plaidoyer , summum absolu de non -sens et de surréalisme vaut a lui seul le prix de la place de cinéma.
15:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2013
Ascenseur pour l 'échafaud (Louis Malle 1958)
Il y a d'abord les visages celui de jeanne Moreau au téléphone qui envahit l 'écran puis celui de Maurice Ronet dans la pénombre , effacé , grave puis viennent les mots d'amour ; les 'je t'aime 'murmurés par les deux amoureux
il y a évidemment ce noir et blanc lumineux , éblouissant , et cette intrigue a la fois simple mais terriblement angoissante
Premier film d'un réalisateur surdoué de 25 ans et d'une maitrise technique inouïe 'Ascenseur pour l 'echafaud est un véritable chef d'œuvre noir portés par deux comédiens solaires
le couple Moreau et Ronet les deux amants fous d'amour qui sans une seule scène en commun a l'écran irradient ce merveilleux film d'une époque cinématographique bénie
les dialogues sont épurés ,la mise en scène est brillante , l'ombre du maitre Hitchcock plane au dessus de ce long-métrage qui va devenir très vite un classique du genre entre les longs silences et la musique de Miles Davis ce film nous entraine nous emporte dans la nuit filmé admirablement filmé par Malle
Et puis Ascenseur pour l 'echafaud ne serait pas ce diamant noir sans la musique sublime de Miles davis
en enregistrant en direct (d'après la légende ) la bande-son de ce drame le trompettiste réussit l 'exploit d'habiller le film d'une aura et d'une grâce unique
jazz et cinéma ont souvent fait bon ménage avec les cinéastes de la nouvelle vague ( 'Les tricheurs' , 'des femmes disparaissent ', 'les liaisons dangereuses', ' a bout de souffle' bien sur mais aucun film ne peut prétendre s'enrichir d'une telle merveille d'équilibre et d'harmonie
Comme un personnage a part entière du film de Louis Malle Miles Davis rajoute a un chef d'œuvre un autre chef d'œuvre
somptueux et inégalé!
Miles Davis - Final ( take 1 )
09:46 Publié dans cinéma, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/10/2013
Le Coeur regulier (Olivier Adam 2010)
Romain et Anaïs étaient devenus de longs adolescents dégingandés et mutiques, fuyant mes baisers et se soustrayant à mes étreintes comme à mes questions, s’enfermant dans leurs chambres dès que je rentrais du travail, je les regardais interdite, me demandant où avaient bien pu passer mes enfants et leurs yeux dévorants, suspendus au moindre de mes gestes à la moindre de mes paroles, me couvrant de leurs lèvres me répétant qu’ils m’aimaient à longueur de journée. J’avais beau les regarder et tenter d’établir une continuité entre mes tout-petits lovés contre moi sur la plage, dans le lit ou le canapé et ces étrangers qui vivaient dans ma maison et n’attendaient plus de moi que des repas chaud, du linge propre, de l’argent de poche et des autorisations de sortie les plus larges possibles je n’y parvenais pas, c’était une chose déchirante et secrète, un sentiment d’une perte impossible à partager, un deuil sans objet qui laissait en moi une nostalgie glacée, un froid polaire, un désert.
Au delà du mal être, de la douleur du deuil des difficultés a être pleinement heureux a se sentir vivant Olivier Adam et sa plume toujours juste entre tendresse et cruauté livre avec 'le cœur régulier' un livre magnifique , épuré a l'image du Japon pays dont l'auteur a fait la toile de fond de son livre.
C 'est aussi et surtout un livre ou l' on aborde un thème tabou 'le suicide' Olivier Adam en parle ici avec douceur et pudeur au travers d'un fascinant personnage Natsume Dombori le vieillard sage qui sauve et soigne avec ses mots les désespérés venus se jeter des falaises
On sait la place du suicide dans la culture nipponne et c'est au travers de cette perception , de cette fascination que l'auteur tisse son roman et construit ses personnages profitant pour dresser un portrait sans concession et acide de notre époque et de notre vision occidentale du monde moderne
un grand livre tout en émotion et en retenue
lire la chronique Mihara- Yama le volcan aux suicides sur jimboland
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2006/07/21/mihara...
16:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2013
Je n 'avait qu'un seul mot a lui dire ( a Serge .....)
Ce texte est uniquement inspiré par des titres de chansons composées par Serge Gainsbourg
il y a en tout 80 titres de chansons dans cette histoire et vous en trouverez le détail a la fin du texte
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire a Joanna
"Ne dis rien ! " avait conseillé Manon " elle est si " ….indifférente
La p’tite Agathe croit même qu’elle est dépressive
Tu crois ?
"Puisque je te le dis "
C’est vrai quand on y penses que les femmes c’est du chinois elles vous mettent l’eau a la bouche et un beau jour boum badaboum , adieu créature
J’ai oublié d’être bête et je sais que l’amour a deux ne fait pas long feu il faut voir venir les premiers symptômes tout ces petits riens qui vous donnent l’impression du déjà vu,du déjà vécu.
C’est la vie qui veut ça on se retrouve souvent un jour comme un autre avec le vide au cœur et juste les yeux pour pleurer coté cœur c’est le zéro pointé vers l’infini le no man’s land total
Pourtant vu de l’extérieur on frime en Ford mustang , en Kawasaki ou en Harley Davidson dans la jet society on se prétend disc jockey , tennisman ,ou chasseur d’ivoire on assure vivre a new York U.S.A , avoir sa table chez Maxim’S ou au Banana Boat le club le plus privé de la capitale ;l’alcool le cannabis , ,les cigarillos on joue les millionnaires mais entre le moi et le je il faut avouer qu' il y a tout un monde
OK nous ne sommes pas des anges mais une chose entre autres dont je suis certain quand j’entends des voix off qui me répètent que j’étais fait pour les sympathies pas pour l’amour prison ni encore moins pour l’amour a la papa. ; dans ces moments là alors je dit merde a l’amour ! , Ok pour plus jamais !
Je me souviens de la belle Elisa qui disait toujours " un poison violent c’est ça l’amour !" un truc physique et sans issue Et quand bien même elle aurait raison j’envisage pourtant de retourner chez Max coiffeur pour hommes revoir Joanna mais le mal intérieur me ronge et je n’ose pas alors d'un taxiphone je l’appelle personne ! toujours le même message "il n’ y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé " je me renseigne auprès de Lucette et Lucie les locataires de l’hôtel particulier de l’avenue Friedland et j'apprends stupéfait que Joanna travaille en tandem avec Eva la jolie métisse couleur café dans un sex shop ‘le Shotgun ' un ‘établissement classé X rue de Shangai ,musique pop et strip tease tout les soirs .
Je décide de m'y rendre et des que je franchit la porte tout mes souvenirs me reviennent comme un boomerang
le décor est certes un peu démodé mais le spectacle est pas mal pas mal du tout même et je ne vois qu'une chose les regards des hommes sur les filles qui dansent
je suis capable de n’importe quoi mais pas de supporter ça et lorsque je croise Joanna qui me demande ‘ tu venais me voir ' je préfère naturellement lui répondre
"C’est rien je m’en vais c’est tout"
"Quoi ? " répondit-elle "Rien rien j’disais ça comme ça '
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire mais au bout du compte j’ai préféré me taire.
détails des titres : (dans le désordre)
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire (interprétée par jean Claude Brialy et Anna Karina 1966)
Indifférente(interprétée par Serge Gainsbourg 1959)
Rien rien j’disais ca comme ça (interprétée par Serge Gainsbourg et Anna Karina 1966
Joanna (interprétée par serge Gainsbourg 1966)
Friedland (interprétée par Serge Gainsbourg 1957)
Adieu créature (interprétée par Serge Gainsbourg 1959
L’alcool (interprété par serge Gainsbourg 1957)
J’ai oublié d’être bête (inédit -interprétée par Serge Gainsbourg 1958)
L’amour a la papa (interprétée par Serge Gainsbourg 1959)
Les femmes c’est du chinois (interprétée par Serge Gainsbourg 1961)
L’eau a la bouche (interprétée par Serge Gainsbourg 1960)
Personne (interprétée par Serge Gainsbourg 1961)
Les cigarillos (interprétée par Serge Gainsbourg 1962)
Il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé (interprétée par Isabelle Aubret 1963)
Les yeux pour pleurer (interprétée par Nana Mouskouri 1963)
Strip-tease (interprétée par Juliette Gréco 1963)
Maxim’s (interprétée par Serge Gainsbourg 1963)
Le mal intérieur (interprétée par isabelle Adjani 1983)
New –York U.S.A (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
Couleur café (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
Ces petits riens (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
La p’tite Agathe (enregistrée par Gérard Depardieu 1980)
Nous ne sommes pas des anges (interprétée par France Gall 1965)
C’est rien je m’en vais c’est tout (interprétée par isabelle Adjani 1983)
No man’s land (interprétée par Isabelle Aubret 1965)
Comme un boomerang (interprétée par jean Claude brialy 1966)
Pas mal, pas mal du tout (interprétée par Serge Gainsbourg et jean Claude Brialy 1966)
Un poison violent c’est ça l’amour (interprétée par Serge Gainsbourg et jean Claude Brialy 1966)
Boum badaboum (interprétée par Sandie Shaw 1967)
Harley Davidson (interprétée par Brigitte Bardot 1967)
Ford mustang (interprétée par Serge Gainsbourg 1968)
Elisa (interprétée par Serge Gainsbourg 1969)
J’envisage (enregistrée par alain bashung 1982)
Une chose entre autres (enregistrée par Jane Birkin 1987)
Les millionnaires (interprétée par zizi jeanmmaire 1971)
Les locataires (enregistrée par serge Gainsbourg 1979)
L’amour prison (interprétée par Jacques Dutronc 1975)
Chez Max coiffeur pour hommes (interprétée par Serge Gainsbourg 1976)
Premiers symptômes (interprétée par Serge Gainsbourg 1976)
Privé (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Puisque je te le dis (enregistrée par Jane Birkin 1974)
Merde a l’amour (interprétée par Zizi Jeanmmaire 1977)
Lucette et Lucie (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Le vide au cœur (interprétée par Alain Chamfort 1977)
L’hôtel particulier (interprétée par Serge Gainsbourg 1971)
J’entends des voix off (interprétée par Serge Gainsbourg 1975)
Dépressive (interprétée par Jane Birkin 1978)
Disc jockey (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Tennisman (enregistrée par Alain Chamfort 1977)
Banana boat (enregistrée par Jane Birkin 1974)
Classé X (interprétée par Jane Birkin 1978)
Démodé (interprétée par Alain Chamfort 1979)
Pas long feu (interprétée par Serge Gainsbourg 1979)
Cannabis (interprétée par Serge Gainsbourg 1970)
Elle est si (interprétée par Serge Gainsbourg 1980)
Sex shop (interprétée par Serge Gainsbourg 1970)
Et quand bien même (enregistrée par Jane Birkin 1990)
Eva (enregistrée par serge Gainsbourg 1975)
C’est la vie qui veut ça (enregistrée par Jane Birkin 1973)
Vu de l’extérieur (interprétée par Serge Gainsbourg 1973)
Jet society (interprétée par Alain Chamfort 1981)
Manon 70 (enregistrée par serge Gainsbourg 1968)
D’un taxiphone (interprétée par isabelle Adjani 1983)
Chasseur d’ivoire (interprétée par Alain Chamfort 1981)
Kawasaki (interprétée par Jane Birkin 1973)
Quoi (interprétée par Jane Birkin 1985)
Ne dis rien (enregistrée par jean Claude Brialy et Anna Karina 1966)
Shanghai (interprétée par Serge Gainsbourg 1985)
Zéro pointé vers l’infini (interprétée par Serge Gainsbourg 1986)
Shotgun (interprétée par Serge Gainsbourg 1987)
Physique et sans issue (interprétée par Jane Birkin 1987)
Le moi et le je (interprétée par Jane Birkin 1987)
Tandem (interprétée par Vanessa paradis 1990)
L’impression du déjà vu (enregistrée par Jane Birkin 1990)
L’amour a deux (interprétée par Vanessa paradis 1990)
J’étais fait pour les sympathies (enregistrée par jean Claude Brialy 1966)
Un jour comme un autre (enregistrée par Anna Karina 1966)
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10/09/2013
Places ( Lou Doillon 2012)
Beaucoup vont se dire (a juste titre) que voila (encore) une actrice qui se paye un caprice en enregistrant un album et on comprendra cette réaction au vue des disques souvent mievres et sans interet que nos actrices ont livrés depuis quelques décennies
la liste est assez longue de nombreux albums deja passés aux oubliettes de la chanson pourtant chez Lou Doillon comme chez sa demi soeur Charlotte Gainsbourg il y a le petit quelque chose en plus (le gene 'birkinien' certainement ) qui fait que ce qui pourrait passer pour un caprice de starlette gatée soit en fait un joli disque (en anglais de surcroit ) ou la fascinante Lou se paye le luxe , cerise sur le gateau , de signer paroles & musiques
Porduit par Etienne Daho , un vieil ami de La famille le disque court enchaine 11 titres qui parfois ont facheuse tendance a se ressembler un peu mais avec quelques moments de grande emotion et de grande beauté ('I.C.U,' 'Places' , 'questions and answers')
Quleque part entre Cat Power et Alex hepburn la vois rauque de Lou Doillon réussit a transporter l'auditeur le temps de quelques titres
ne cedant pas a la facilité (ni duo , ni reprise ) Lou Doillon propose avec 'places ' le fruit de ses compositions avec honneteté et une sincerité qui méritent un 'grand coup de chapeau '
la critique mitigée (encouragée par télérama et les inrocks , démolie par 'libé' il semblerait que Lou Doillon avec ce disque courageux ait néammoins réussi son pari et recompensée de la victoire de la musique (categorie interprète feminine) en 2013
Par ailleurs et a la surprise générale tres bien vendu et Lou Doillon semble avoir trouvé a la fois un public et une certaine forme de maturité dans le paysage artistique français.
Lou Doillon - places
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24/08/2013
Jobs (Joshua Michael Stern 2013)
Moins de deux années après son décès (survenu en octobre 2011) le génial Steve Jobs a déjà son 'biopic' les américains ne perdent décidément pas de temps
C 'est ici un acteur en pleine ascension qui endosse le personnage totalement fascinant de Jobs et Ashton kutcher s 'en sort plutôt bien tant l'expérience semblait périlleuse.
le film sans être génial est une réussite , il s'applique a retracer la période 1974 - 2000 de l 'ascension de Jobs et d'Apple (après une brève introduction sur la présentation révolutionnaire de l 'Ipad en 2002)
Des campus universitaires a la Silicon Valley nous suivons le parcours d'un génie et d'une bande de doux-dingues (génial Steve Wozniak incarné par Josh Gad) qui vont révolutionner le monde
Sans chercher a faire de Jobs un personnage sympathique ou avenant mais en gardant le cap de sa foi en sa vision du monde de demain ,le film conserve un regard très documentaire qui lui confère malgré tout une certaine austérité
Cependant même si 'Jobs ' occulte volontairement (avec tout de même un peu de frustration) les années 2000 et la révolution IPad , IPhone le film nous entraine sur 25 années d'une aventure humaine passionnante et hors du commun menée par des hommes d'exception
Apres 'the social network '(2010) ce film met donc en avant la progression inouïe de la société Apple , il nous raconte la prehistoire de l'informatique , la mise en service des premiers ordinateurs qui vont changer la face du monde , les idées révolutionnaires et inédites , les conflits ( celui avec Bill Gates est clairement évoqué) bref du garage familial a Wall street nous suivons le parcours éclairé d'un des plus grands visionnaires de notre siècle.
Passionnant!
00:19 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2013
La poursuite du bonheur (Michel Houellebecq 1991)
'la poursuite du bonheur 'est un receuil de poèmes de Michel Houellebecq publié aux editions de 'la difference 'en 1991 , quatre ans avant la premiere meche mediatique que fut 'extension du domaine de la lutte ' et neuf ans avant la bombe 'Les particules elementaires
Ce receuil de poesie desenchantee reste l 'un des plus beaux temoignages de la sensibilite a fleur de peau de l ecrivain francais devenu depuis incontournable et recompense en 2011 par le Goncourt pour 'la carte et le territoire '
La Poursuite du bonheur fut egalement recompense par le prix Tristan Tzara en 1992
Dernier temps est un extrait de ce receuil magnifique (réedité en poche en 2000 chez Librio )
DERNIER TEMPS
Il y aura des journées et des temps difficiles
Et des nuits de souffrance qui semblent insurmontables
Où l’on pleure bêtement les deux bras sur la table
Où la vie suspendue ne tient plus qu’à un fil;
Mon amour je te sens qui marche dans la ville.
Il y aura des lettres écrites et déchirées
Des occasions perdues des amis fatigués
Des voyages inutiles des déplacements vides
Des heures sans bouger sous un soleil torride,
Il y aura la peur qui me suit sans parler
Qui s’approche de moi, qui me regarde en face
Et son sourire est beau, son pas lent et tenace
Elle a le souvenir dans ses yeux de cristal,
Elle a mon avenir dans ses mains de metal
Elle descend sur le monde comme un halo de glace.
Il y aura la mort tu le sais mon amour
Il y aura le malheur et les tout derniers jours
On n’oublie jamais rien, les mots et les visages
Flottent joyeusement jusqu’au dernier rivage
Il y aura le regret, puis un sommeil très lourd.
Michel Houellebecq
12:20 Publié dans arts, Culture, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
06/07/2013
Falaises (Olivier Adam 2005)
Je sais le poids des morts. Et je sais le mauvais sort. Je sais la perte et le saccage, le goût du sang, les années perdues et celles qui coulent entre les doigts. Je connais la profondeur des sables, j'en ai éprouvé la résistance, la matière meuble, équivoque. Je sais que rien n'est fiable, que tout se défait, se fissure et se brise, que tout fane et que tout meurt. La vie abîme les vivants et personne, jamais, ne recolle les morceaux, ni ne les ramasse
Olivier Adam (2005)
je suis arrivé jusqu'a lui tout d'abord par les adaptations cinéma ' des vents contraires ' ' je vais bien ne t'en fais pas ' et par son travail de scénariste sur 'Welcome ' de Philippe Lioret en 2009
coté bouquins c'est par 'les lisieres' son dernier roman que je découvrais l 'auteur et que je tombais sous le charme de son écriture désenchantée et caustique qui me rapellait par moments le choc dans les années 90 de la découverte littéraire de Philippe Djian
Falaises est son cinquième livre , écrit en 2005 ce roman court mais d'une rare intensité m'a bouleversé par son épure par l 'approche analytique des personnages , une approche âpre , é corchée vive et sans concession , Olivier Adam y emploie une justesse de ton et une grande aisance ,il parvient sans forcer le ton a saisir et a cristalliser les angoisses et les peurs des personnages de son livre
Entre des vivants plus mort que vivant et des morts plus vivant que mort Olivier Adam déroule le film d'une vie ( sa vie ?) avec le souvenir hanté d'une mère suicidée et du rendez vous manqué avec un père insaisissable.
Bouleversant !
19:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)