10/06/2011
Top 100 100/28 Nightclubbing (Iggy Pop 1977)
Nightclubbing que beaucoup auront re-découvert dans la formidable bande-son de'' Trainspotting' (1996) ,le film choc de Danny Boyle est un titre fascinant ,une merveille inclassable proposée par le duo Iggy Pop -David Bowie (producteur de 'the idiot' le légendaire album d'Iggy d'ou est extrait cet OVNI énigmatique et hallucinant)
Le titre est totalement indéfinissable ,si on voudrait le situer il faudrait évoquer un mélange de pop futuriste inspirée de Brian Eno , regulier collaborateur de Bowie et une ambiance décalée sur une rythmique robotique cabaret - bastringue quelque peu déglinguée
sur 'Nightclubbing ' chanson a l'hommage des pistes de danse et du monde de la nuit Iggy chante comme nul autre , sa voix unique , lascive , trainante fait merveille et contribue a créer une atmosphere irréelle et presque mécanique
4 ' 14 de voyage en terre inconnue pour ce titre phénoménal entre transe hypnotique et experimentation muisicale novo pop dans la lignée des chefs d'oeuvres de Bowie ('Station to station ' ou encore l'indépassable 'Low ") mais inspiré egalement des productions de Joy Division ou encore de Kraftwerk
Nightclubbing fut également et judicieusement utilisé comme générique de l'émission Lunettes noires pour nuits blanches, présenté par Thierry Ardisson dans son émission culte de 1988 a 1990 sur Antenne 2.
Enfin impossible de ne pas évoquer la stupéfiante 'cover proposée par Grace Jones sur l'album 'Nightclubbing " en 1981 . D'autres versions seront par ailleurs enregistrées notamment par Nine Inch Nails ou encore The Human League pour n'en citer que quelques unes
Paroles
Nightclubbing were Nightclubbing
Were whats happening
Nightclubbing were Nightclubbing
Were an ice machine
We see people brand new people
Theyre something to see
When were Nightclubbing
Bright-white clubbing
Oh isnt it wild?
Nightclubbing were Nightclubbing
Were walking through town
Nightclubbing were Nightclubbing
We walk like a ghost
We learn dances brand new dances
Like the nuclear bomb
When were Nightclubbing
Bright white clubbing
Oh isnt it wild...
Iggy Pop -nightclubbing
Grace Jones - nightclubbing
12:07 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2011
Top 100 100/29 Be Bop A Lula (Gene Vincent and the blue Caps-1956)
Attention patrimoine mondial que ce titre universel composé en 1956 et enregistré par Gene Vincent and the blue caps la formation qui accompagne Gene Vincent a l'époque .D'abord placée en face B du simple Woman Love. Be-Bop-A-Lula, est envoyé aux stations de radio comme une simple face B.
La chanson très vite est archi diffusée sur les radios et grimpe a la 7e place du Billboard, faisant du coup oublier Woman Love.
Plus de 2 millions de copies du simple sont ainsi vendus et Gene Vincent et son groupe reçoivent un disque d’or.
Be-Bop-A-Lula sera utilisée dans le film -culte The Girl Can't Help It,( ' La blonde et moi' ) la même année, la légende de ce titre ne fait alors que commencer et ce tube " rock 'n roll " " va devenir un monument de l'histoire de la musique. Be Bop A Lula va ainsi s'imposer comme l' une des principales reference mondiale d'un mouvement musical qui va bientôt déferler sur l'Europe pour révolutionner notre époque
Evidemment le titre arrivera en Europe et bien entendu en France par l'intermédiaire des artistes ayant batis leur popularité et leur succés sur l'adaptation de standards US( les Chaussettes Noires en 1961 puis l'inévitable Johnny Hallyday l'année suivante ,Eddy Mitchell en solo en 1963 )
Plus proche de nous John Lennon qui aimait deja au début des Beatles reprendre 'be bop a Lula 'en concert a proposé une superbe version dépouillée sur son album de reprises 'Rock 'n roll ' en 1975 , Les excellents Stray cats en eux aussi offriront aussi une magnifique version
Quant a ma cover préférée il faudra aller la dénicher du coté de l'incroyable Alan vega rescapé de Suicide et qui au début des années 80 décortiquera véritablement le tube de Gene Vincent pour offrir une version totalement explosée et surréaliste
Gene vincent and the blue caps - be bop a lula
Paroles
Well be bop a lula she's my baby Be bop a lula I don't mean maybe Be bop a lula she's my baby Be bop a lula I don't mean maybe Be bop a lula she's my baby doll, my baby doll, my baby doll. Well, she's the gal in the red blue jeans She's the queen of all the teens She's the woman that I know She's the woman that (scream) loves me so. Be bop a lula she's my baby Be bop a lula I don't mean maybe Be bop a lula she's my baby doll, my baby doll, my baby doll. (let's rock) Well, now she's the woman that's got that beat She's the woman with the flyin' feet She's the woman that walks around the store She's the woman that yells (scream) more, more, more, more. Be bop a lula she's my baby Be bop a lula I don¹t mean maybe Be bop a lula she's my baby doll, my baby doll, my baby doll. (let's rock again, now) Well be bop a lula she's my baby Be bop a lula I don't mean maybe Be bop a lula she's my baby Be bop a lula I don't mean maybe Be bop a lula she's my baby doll, my baby doll, my baby doll. |
John Lennon be bop a lula
Alan Vega - be bop a lula
16:58 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2011
Top 100 - 100/30 A Forest (The Cure 1980 )
The Cure - a forest
C'est certainemment l'un des titres que j'ai le plus écouté au cours de ces dernières décennies et a coup sûr MON titre fétiche du groupe de Robert Smith
Intro absolument inouïe , ambiance glaciale et ténébreuse ,' a forest ' synthétise a lui seul l'ensemble du mouvement cold wave , le groupe en a d'ailleurs fait un incontournable en multipliant les versions et en déclinant ce titre sur de longues minutes au cours de la majorité des concerts a travers la planète
sorti confidentiellement chez fiction records en 1980 ce bijou absolu indémodable (et indémodé) s'impose dans toutes les plays-list sans contestation aucune et figure en bonne place dans ce top 100
'A Forest ' est évidemment l 'une des Pièces maitresse de 'Seventeen seconds ' l'album majeur de Cure (chroniquée sur ce blog)
Signalons les nombreuses 'covers' de ce titre lumineux , des français de Nouvelle vague ou de Dyonisos au britannique de ' Bat for Lashes ' en passant par des formations plus obscures (British sea power- ou encore the Carpathians) beaucoup se sont essayés (avec plus ou moins de réussite ) a reprendre ce pur joyau
l'original des Cure procurant quant a lui le meme effet a chaque écoute .Définitivement incontournable et toujours aussi merveilleusement angoissant
Nouvelle vague - a forest
Paroles
Come closer and see
See into the trees
Find the girl
If you can
Come closer and see
See into the dark
Just follow your eyes
Just follow your eyes
I hear her voice
Calling my name
The sound is deep
In the dark
I hear her voice
And start to run
Into the trees
Into the trees
Into the trees
Suddenly I stop
But I know it's too late
I'm lost in a forest
All alone
The girl was never there
It's always the same
I'm running towards nothing
Again and again and again and again
16:29 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2011
Top 100 - 100/31 My Generation (The Who 1965)
Incontournable , indémodable l'hymne absolu des ' Mods 'est bien évidemment dans mon top 100
toute l'énergie, toute la violence a la fois contenue et pourtant si présente et presque palpable font de ce titre une pierre philosophale de la musique moderne et de la contre culture .
En cette periode explosive pour le rock anglais (donc mondial) Les Who rejoignent les Stones leurs frères d'armes dans le rock brut que l'on aime opposer a celui proposé par celui des Beatles , Pete Towshend ecrit donc ce brulôt social et musical avec une rage qi n'a d'égal que l'attitude de son groupe sur les scènes londonniennes
'I hope to die before I get old ' clament haut et fort les Who , pensent ils alors aux 4 de Liverpool , qui de leur coté sont décorés par la reine d'Angleterre.Rarement une chanson n'aura autant symbolisée le virage musical de son époque ,ce 'single ' historique enterre a lui seul et en quelques minutes le rock des fifties et installe dans le ciment et pour toujours la musique pop-rock des sixties , car en définitive tout est la et bien la , des années avant le punk et le heavy metal .Un quart de siècle avant le grunge ' Daltrey et sa bande de doux dingues sont les pionniers d'un genre qui sera singé et décalqué jusqu'a l'ecoeurement
The Who -my generation
Paroles
People try to put us d-down (Talkin' 'bout my generation)
Just because we get around (Talkin' 'bout my generation)
Things they do look awful c-c-cold (Talkin' 'bout my generation)
I hope I die before I get old (Talkin' 'bout my generation)
This is my generation
This is my generation, baby
Why don't you all f-fade away (Talkin' 'bout my generation)
And don't try to dig what we all s-s-say (Talkin' 'bout my generation)
I'm not trying to cause a big s-s-sensation (Talkin' 'bout my generation)
I'm just talkin' 'bout my g-g-g-generation (Talkin' 'bout my generation)
This is my generation
This is my generation, baby
Why don't you all f-fade away (Talkin' 'bout my generation)
And don't try to d-dig what we all s-s-say (Talkin' 'bout my generation)
I'm not trying to cause a b-big s-s-sensation (Talkin' 'bout my generation)
I'm just talkin' 'bout my g-g-generation (Talkin' 'bout my generation)
This is my generation
This is my generation, baby
People try to put us d-down (Talkin' 'bout my generation)
Just because we g-g-get around (Talkin' 'bout my generation)
Things they do look awful c-c-cold (Talkin' 'bout my generation)
Yeah, I hope I die before I get old (Talkin' 'bout my generation)
This is my generation
This is my generation, baby
17:09 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2011
Top 100 100/32 Eleanor rigby (The Beatles 1966)
The Beatles- eleanor rigby
J'ai toujours adoré l'album 'Revolver ' des Beatles , je le classe personnellement au dessus (avec le légendaire "double blanc" selon moi indépassable) au dessus du fameux ' sergent Peppers ' pourtant cité comme l'album parfait
De toute manieres ce débat n'a aucun sens tant le travail de la bande a Lennon -Mc Cartney sur ces trois disques reste différent et tant le résultat est souvent proche de la perfection .
En Qualité de 'single 'Eleanor Rigby est certainement proche de ce qui peut se faire de plus abouti et de plus réussi
l'origine de ce titre semble être la suivante Eleanor pour le prénom portée par Eleanor Bron, actrice qui partageait l'affiche avec les Beatles, dans le film Help! McCartney complètant ensuite en choisissant 'Rigby 'comme patronyme, un nom qu'il trouve a bristol sur une façade d'immeuble ( ' Rigby & Evens Ltd ') cependant ceci n'est pas totalement certain notamment grâce a la découverte dans les années 1980, d' une tombe au nom d’Eleanor Rigby dans le cimetière de la St. Peter’s Parish Church à Woolton, Liverpool, à quelques pas du lieu de la première rencontre entre Paul McCartney et John Lennon
Quoiqu'il en soit la chanson reste magique , présence harmonieuse des cordes, equilibre absolument stupéfiant , sur ce titre légendaire les Beatles (notamment grâce au fantastique travail de production de George Martin) s'éloignent de la pop pour se rapprocher du classique .
Eleanor Rigby bien que co-signée Mc Cartney - Lennon reste essentiellement l'oeuvre de Paul ,celui ci se chargeant des voix laissant les choeurs a John et a Georges. Ringo quant a lui etant laissé au repos car il n'y a pas de batterie sur ce titre ni de guitares par ailleurs , alors qu'on dénombre pas moins de 5 violons et 2 violoncelles
le thème d'Eleanor Rigby étant bien entendu celui (hélas toujours d'actualité) de la solitude des individus , Eleanor seule et triste ramasse le riz apres les cérémonies de mariages,le père Mc kenzie ecrit des sermons que personne n'écoute, voila les héros de cette merveilleuse chanson
Mille fois écoutée et avec toujours autant de bonheur Eleanor Rigby se classe donc aisément dans mon top 100 ne serais ce que pour ce terrible refrain qui revient hanter a chaque écoute cette magnifique et douloureuse chanson
All the lonely people
Where do they all come from ?
All the lonely people
Where do they all belong ?
Paroles
Ah, look at all the lonely people
Ah, look at all the lonely people
Eleanor Rigby picks up the rice in the church where a wedding has been
Lives in a dream
Waits at the window, wearing the face that she keeps in a jar by the door
Who is it for?
All the lonely people
Where do they all come from ?
All the lonely people
Where do they all belong ?
Father McKenzie writing the words of a sermon that no one will hear
No one comes near.
Look at him working. Darning his socks in the night when there's nobody there
What does he care?
All the lonely people
Where do they all come from ?
All the lonely people
Where do they all belong ?
Ah, look at all the lonely people
Ah, look at all the lonely people
Eleanor Rigby died in the church and was buried along with her name
Nobody came
Father McKenzie wiping the dirt from his hands as he walks from the grave
No one was saved
all the lonely people
Where do they all come from ?
All the lonely people
Where do they all belong ?
16:33 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2011
Top 100 100/33 I'm waiting for the man (The Velvet Underground 1967)
C'est un titre qui fait partie intégrante de ma vie et de ma mémoire musicale , non pas a cause de la décadence et du mode de vie du héros mais plutôt par les émotions ressenties a chaque écoute de ce titre lumineux , l'intensité ,la noirceur ,l'ambiance urbaine et sombre que cette chanson fait transparaître la classe pour moi parmi les titres essentiels de l'histoire du pop-rock
écrite et composée par Lou Reed. Elle apparaît sur leur premier album, The Velvet Underground and Nico, sorti en 1967. On sait que le Velvet n'a jamais rencontré de succès (même si il est a ce jour l'un des groupes les plus influents de tout les temps) mais on peut affirmer que 'I'm waiting for the man' est l'un des titres les plus connus (l'un des plus accessible aussi) du groupe.
la sonorité hypnotique du piano avec notamment cette hallucinante intro totalement envoûtante font de ce titre un chef d'oeuvre absolu
D'une manière générale tant avec le Velvet Underground qu'en solo Lou Reedmodifiera le titre transformant pratiquement a chaque fois " I'm Waiting for THE man " en " I'm Waiting for MY man '
Ce titre qui va devenir l'un des hymne définitif a la décadence sera repris par de nombreux artistes (Bauhaus , David Bowie ,Orchestral Manoeuvres in the dark) mais egalement par quelques filles a commencer par Maureen Tucker batteur légendaire du groupe mythique de Lou Reed & John Cale n'oublions pas la vénéneuse Nico liée a tout jamais au groupe et qui en proposera une version apocalyptique ajoutant davantage encore de noirceur et de profondeur au titre d'origine , Vanessa Paradis enfin en proposera également une version tout a fait honorable sur son album éponyme (écrit pour elle par Lenny Kravitz) en 1992
"I'm waiting for the man" est une des nombreuses chansons du Velvet Underground qui ont pour sujet la consommation de drogues.En 2004, le magazine Rolling Stone la classe en 156e position sur sa liste des 500 meilleurs chansons de tous les temps , en ce qui me concerne elle occupe une place de choix dans ce top 100.
The Velvet Underground - I'm waiting for the man
Paroles
I'm waiting for my man
Got 26 dollars in my hand
Up to Lexington 125
feelin' sick and dirty
for a day and a life
Huh, I'm waiting for my man
Hey white boy, what you doin' uptown
Hey white boy, you chasin' my women around
Pardon me sir, it's furthest from my mind
I'm just waitin' for a dear-dear friend of mine
I'm waiting for my man, come on
Here he comes, he's all dressed in black
PR shoes and a big straw hat
He's never early, he's always late
first thing you learn is that you always gotta wait
I'm waiting for my man
Up to a brownstone, up three flights of stairs
Everybody's pinned you and nobody cares
He's got the works, gives you sweet taste
then you gotta split because you got no time to waste
I'm waiting for my man
Hey baby, don't you holler, don't you ball and shout
I'm feeling good, I'm gonna work it on out
I'm feeling good, feeling so fine
until tomorrow, but that's just some other time
I'm waiting for my man
I'm waiting for my man
I'm waiting for my man
man-man-man-man-man-man-man
17:42 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2011
La graine et le mulet (Abdellatif Kechiche 2007)
D'abord comédien (notamment chez Abdelkrim Balhoul , ou chez André Téchiné ) Abdellatif Kechiche s'est imposé en seulement deux films comme lune des valeurs sures du cinéma français
Apres ' l'esquive' surprenant césar du meilleur film en 2003 il revient en 2007 avec 'la graine et le mulet ' film au titre énigmatique qui va récolter a la fois un grand succès critique et public ( 4 césars majeurs lors de la prestigieuse cérémonie mais aussi prix' Louis Delluc' et grand prix du jury a la 'Mostra ' de Venise 2007).
Inspiré du personnage de son propre père Kechiche livre ici un film certes un peu long (2h30 ) mais passionnant de bout en bout
A l'image des cinéastes imprégnés de la réalité sociale (Pialat , Ken Loach , Cassavetes) Kechiche s'attarde sur le versant humain des personnages plutôt qu'a l'action.
Tourné a Sète le film raconte le projet d'un père qui décide après avoir été licencié de racheter un vieux bateau pour le transformer en restaurant oriental spécialisé dans le couscous au poisson
le titre du film fait donc référence a la graine de couscous et au mulet ,poisson typique des côtes méditerranéennes.
La majorité des comédiens sont amateurs ce qui renforce le côté quasi documentaire du film . Les plus cinéphiles décèleront sans doute quelques hommages appuyés (" Le voleur de bicyclette " , ou encore 'Et Dieu créa la femme ") mais tous les spectateurs cinéphiles ou non passeront un agréable moment autour du personnage de Slimane , paternel silencieux fatigué et désabusé et entouré d'une tribu aussi bavarde que dynamique
Le film révélera Hafsia Herzi une jeune comédienne de 20 ans qui crève littéralement l'écran et qui sera récompensée ( a juste titre) du césar du meilleur espoir féminin.
'La graine et le mulet' ne fait pas uniquement l'éloge de l'intégration réussie ,il en aborde bien évidemment le thème mais avec une certaine distance , un recul mesuré toujours teintée d'une grande pudeur.
Sans jamais forcer le ton ni tomber dans le sentimentalisme le film est un formidable témoignage d'amour et de respect pour les immigrés de la première génération.
Kechiche , cinéaste assurémment objectif et intelligent n'oubliant jamais d'être critique avec sa communauté et réservant une fois n'est pas coutume la part belle aux personnages féminins .
11:20 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
18/03/2011
Top 100 -100/34 God Only Knows (The Beach Boys 1966))
The Beach Boys - god only knows Paul Mc Cartney dit de cette merveille absolue qu'elle est 'La plus grande chanson d'amour jamais écrite 'Elle fut enregistrée en mars 1966 avec les musiciens de Phil Spector, par les Beach Boys qui voulait avec ce disque abouti apporter une réponse au la succession de chefs d'oeuvre signés de l'autre coté de L'Atlantique par les Beatles 'Pets Sounds' l'album mythique sur lequel figure ce chef d'oeuvre regorge de merveilles qui années après années continue d'émerveiller a la fois tant ceux qui les découvrent que ceux comme moi qui les ré-écoutent regulièrement .le groupe emmené par Brian Wilson s'éloigne définitivement du cliché de 'groupe de la cote ouest et de la musique pour 'surfers' Avec 'Pets Sound ' en général et 'God only Knows ' en particulier les Beach Boys touchent le ciel Le niveau atteint par les compositions des frères Wilson sur 'Pets sound' est tel que le groupe se disloquera sur ,leur projet suivant 'Smile 'un projet artistique qui n'aboutira jamais en raison de ce souçi de surpasser 'pets sound ' un problème que le groupe ne résoudra jamais Sur 'God only knows c'est Carl Wilson (décédé d'un cancer du poumon en 1998) qui pose sa voix unique , son frère Brian, dernier des trois frères encore vivant ,Dennis s'étant noyé en 1983,chante au final la fameuse phrase 'God only knows what I'd be without you ' Sublime et intemporel cete chanson sera évidemment reprise par une grande quantité d'artistes de Bowie a P P Arnold
Paroles I may not always love you David Bowie - God Only knows
|
14:48 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
1 Mars 1978 Grace Jones inaugure le Palace
Durant de nombreuses années je suis passé au 8 rue du faubourg Montmartre dans le 9ème arrondissement parisien avec un brin de nostalgie et un curieux sentiment d'amertume. C'est en effet a cette adresse que se situe pour moi l'un des symboles a jamais perdu d'une époque bénie, celle des années 80 , de l'insouciance folle d'une période pas encore muselée par les interdits et qui bousculait les conventions et le bon ordre établi
a l'heure d'un Paris qui n'est plus celui des nuits et des noctambules ,j'aime me se souvenir du Palace que j'ai connu et fréquenté alors qu'il vivait ses derniers sursauts de gloire et les souvenirs qui me reviennent en mémoire sont nombreux
Les années folles du Palace, de 1978 à 1983, auront suffi à imprégner à jamais d'une odeur de soufre cet établissement du Faubourg-Montmartre.
Cinq années seulement, pendant lesquelles le Tout-Paris a réinventé la fête et le dandysme, le gourou de ces soirées déguisées, qui attiraient couturiers (Yves Saint Laurent, Karl Lagerfeld), artistes (Andy Warhol, Mick Jagger…) et autres princesses, s'appelait Fabrice Emaer. À sa disparition, tous furent orphelins et inévitablement le Palace changea de mains.
Repris d'abord par Régine puis par le couple Guetta, le Palace, périodiquement au bord de la faillite, ferme ses portes en 1996. Pendant dix ans, le rideau restera fermé, l'entrée sera même murée.
Dans les années qui suivent, le Palace, désaffecté et insalubre est devenu un squat.
En novembre 2006, les frères Alil et Hazis Vardar, des Belges d'origine albanaise déjà propriétaires de nombreux théâtres en Belgique et en France rachètent la salle .
Le nouveau palace est doté de 970 places ;il est inauguré le 5 novembre 2008 avec le spectacle de Valérie Lemercier
Revenons sur cette période inouie ou le sens de la fête , du jeu et d'une certaine forme de démesure semblait atteindre un point culminant ,l'inauguration d'abord avec le concert mémorable de l'incroyable Grace Jones dans une salle ou les serveurs sont tous vêtus de rouge et or ( une création signée Thierry Mugler ) Le DJ historique est Guy Cuevas (au fil des ans viendront se révéler aux platines Martin Solveig puis Laurent Garnier).
Tout ce que Paris (et le reste du monde) comporte de gens branchés seront tôt ou tard des fidèles du Palace (Thierry Le Luron ,Régine, Yves Mourousi , Thierry Ardisson , Coluche ,Amanda Lear , Philippe Manoeuvre , Frédéric Mitterrand ,Alain Pacadis , )
les artistes viendront y donner des concerts mémorables (Prince , Serge Gainsbourg) qui bâtiront la légende du lieu qui va devenir au fil des ans l'emblème absolu des soirées et du 'nightclubbing ' ainsi que l'un des lieux 'cultes' du mouvement 'gay '
11:35 Publié dans arts, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
03/03/2011
Top 100 - 100/35 Great balls of fire (jerry Lee Lewis 1957)
r
les décennies n'entament pas la puissance de ce monument du rock 'n roll un titre flamboyant véritable bombe incendiaire que les années ont bonifiés comme un grand crû
Au départ c'est une chanson de Jack Hammer et Otis Blackwell écrite en 1957 et qui sera popularisée par un fondu connu sous le nom de Jerry Lee Lewis.
Celui-ci chante et joue du piano, uniquement accompagné à la batterie par J.M. Van Eaton. Editée en single par Sun Records avec en face B une reprise d'Hank Williams, la chanson grimpe à la deuxième place des charts pop en décembre 1957. Plus d'un million d'exemplaires sont vendus en une dizaine de jours
standard absolu d'une époque bénie 'great balls of fire ' conserveplus d'un demi siècle après sa sortie une phénoménale puissance , une espèce de folie (une caractéristique propre a beaucoup de titres de son interprète). Le film consacré a jerry Lee Lewis et réalisé par Jim Mac Bride (1989) portera d'ailleurs le nom de cette chanson , ,un titre intemporel énorme missile rock'n roll dévastateur qui révolutionna son époque et appartient désormais a l'histoire.
Jerry Lee Lewis - great balls of fire
Paroles
You shake my nerves and you rattle my brain
Too much love drives a man insane
You broke my will
But what a thrill
Goodness gracious great balls of fire!
I laughed at love cause I thought it was funny
You came along and moooooved me honey
I've changed my mind
This love is fine
Goodness gracious great balls of fire!
Kiss me baby....mmmmm...feels good
Hold me baby
Wellll I want to love you like a lover should
You're fine, so kind
Got to tell this world that you're mine mine mine mine
I chew my nails and I twiddle my thumbs
I'm real nervous but it sure is fun
C'mon baby, you drive me crazy
Goodness gracious great balls of fire!
Wellll kiss me baby...mmmmm...feels good
Hold me baby
Wellll I want to love you like a lover should
You're fine, so kind
Got to tell this world that you're mine mine mine mine
I chew my nails and I twiddle my thumbs
I'm real nervous but it sure is fun
C'mon baby, you drive me crazy
Goodness gracious great balls of fire!
15:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2011
Odessey and Oracle (The Zombies -1968)
Ce disque rentre" pile poil " dans la catégorie de ce que j'aime appeler 'les trésors cachés '. Son écoute , sa découverte que je recommande au plus grand nombre vous laissera totalement émerveillé et immédiatememnt sous le charme .
Le rapprochement est bien sûr inévitable avec les chefs d'oeuvre millésimé 68 que sont 'pet sounds ' (The beach boys) et bien évidemment 'Sergent peppers lonely hearts club bands' (The Beatles) mais surtout n'allez pas croire que "Odessey and Oracle" est un album 'sous influence' même si le travail autour des deux monuments pré-cités a laissé pour plusieurs générations des traces indélébiles
Lorsque le groupe enregistre cet album en 1968 dans les studios AbbeyRoad (tiens tiens!!!) le fantôme du 'Sergeant Pepper ' est partout car les Beatles viennent d'achever leur album mythique et tout le matériel utilisé par les 4 de Liverpool est a leur disposition . Et le miracle va se produire car The Zombies groupe précurseur de la vague pop des années 63- 66 n'est a ce moment qu'un groupe a 'singles ' dont la carrière semble deja sur le déclin
Quelques 45 tours ont toutefois rencontrés un grand succès notamment 'She's not there ' numéro 2 des charts en 1964 ou encore 'tell her no ' (toujours en 1964) mais le groupe emmené par Colin Blumstone ne semble pas suffisamment armé pour résister au raz de marée des Beatles et des Stones alors en marche vers l'histoire
Ce disque sera donc a la fois leur apogée mais aussi leur testament , il sera aussi leur seul véritable album ,un disque marqué par l'incroyable coquille du titre le dessinateur étourdi (ou défonçé) de la pochette orthographiant mal "Odissey 'et remplaçant la lettre I par un E.
Cet album devenu mythique est sans aucun doute un disque 'maudit ' et ,lorsqu'il parait le groupe n'existe deja plus.Le choix des deux premiers 'singles ' s'avèrera hasardeux car ni l'excellent 'friends of mine ' ni 'Beechwood park ' ne rencontrent le moindre écho auprès du public .
La sortie compliquée aux U.S.A et minée par une bataille juridique achève le groupe ,le leader jette l'éponge et s'en retourne bosser dans une compagnie d'assurance ,le groupe explose et disparait dans l"anonymat le plus total
Fin 69 Columbia publie un album qui regroupe plusieurs groupes ,le disque s'apelle 'Pop music révolution ' et présente un catalogue quasi complet des nouveaux prodiges de la firme . Aux cotés de Dylan , des Byrds ou encore de Spirit , Columbia a la lumineuse idée d'exhumer 'Time of the season ' un titre sublime perdu plage 12 en toute fin d'Odyssey and Oracle ' un album alors deja oublié et c'est le jackpot le titre ressuscité devient instantannément un énorme tube (N° 1 en grande bretagne ,N° 3 aux U.S.A) le lent chemin de la réhabilitation commence mais le groupe ne produira plus rien d'autre exploitant leur unique creation artisitique jusqu'a la corde (reformations en 1997 puis en 2007 concentrées autour de ce disque essentiel)
Disque unique d'un groupe au parcours atypique mais disque indispensable Oddesey and Oracle a été classé par le magazine Rolling Stones à la 80e place dans sa liste des 500 plus grands albums de tous les temps.
13:14 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2011
Top 100 100/36 - Tu ne me dois rien (Stephan Eicher 1991)
Cette chanson au titre énigmatique a toujours été ma favorite dans le répertoire de Stephan Eicher , les paroles et la musique de ce titre présent sur 'Engelberg ' un album sorti en 1991 qui non seulement révéla l'artiste mais lui aura surtout permis de conquérir un très large public on toujours trouvés chez moi un écho et une résonnance particulière
Récemment lors d'une émission TV consacrée a l'indispensable Antoine De Caunes j'ai pu voir une séquence mémorable et bouleversante d'émotion , ce soir la , Philippe Djian l'un de mes écrivains cultes ( devenu indissociable des textes de chansons d' Eicher depuis deja plus de 20 ans ) est venu chanter en duo avec Stephan Eicher ce titre sublime ( c'est aussi l'une des chansons favorites d'Antoine de Caunes)
Djian si il sait merveilleusement écrire , ne sait pas (du tout) chanter pourtant le duo autour de cette magnifique chanson fonctionnait parfaitement
Beaucoup d'émotion donc en découvrant cette inédite version de 'tu ne me dois rien' de la bouche même de l'auteur qui a composé ce texte bouleversant de justesse et de pudeur
Ce titre figure depuis longtemps dans mon "panthéon" des chansons françaises incontournables , écoute après écoute la chanson semble se bonifier , s'arrondir pour prendre une dimension nouvelle portée par la voix unique d'Eicher et le texte merveilleux de Philippe Djian
'Tu ne me dois rien ' est une chanson rare , une chanson a part , une chanson qui fait indiscutablement partie de ma vie , bref c'est une chanson définitive de mon top 100
Stephan Eicher - tu ne me dois rien -
Paroles
Je ne t'entend pas très bien
Il y a si longtemps
D'où m'appelles-tu? d'où vient
Ce besoin si pressant
De m'écouter soudain?
Les poules auraient-elles des dents?
Ma voix t'a-t-elle manque
Après bientôt un an?
Ce serait une belle journée
Et il n'y en a pas tant
Je sais me contenter
De petites choses a présent
On enterre ce qui meurt
On garde les bon moments
J'ai eu quelque fois peur
Que tu m'oublie vraiment
Tu as sur mon humeur
Encore des effets gênants
Mais tu ne me dois rien
J'ai eu un mal de chien
A me faire a cette idée
A l'accepter enfin
Est-ce qu'au moins tu m'en sais gré?
Chacun poursuit son chemin
Avec ce qu'on lui a donne
Mais toi tu ne me dois rien
Tu ne m'as pas dérange
Je vis seul pour l'instant
Mais je ne suis pas presse
Tu sais je prend mon temps
Tout est si complique
Tout me parait si diffèrent
On ne refait pas sa vie
On continue seulement
On dort moins bien la nuit
On écoute patiemment
De la maison les bruits
Du dehors l'effondrement
Je vais bien cela dit
Appelle moi plus souvent
Si tu en a envie
Si tu as un moment
Mais il n'y a rien d'écrit
Et rien ne t'y oblige vraiment
15:29 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2011
New Rose Hotel (Abel Ferrara 1998)
Depuis deja pas mal de temps Abel Ferrara électron libre incontrôlable (et incontrolé) du cinéma propose a son public ( en a t'il vraiment un ?) un cinéma personnalisé étiquetté 'underground ' ou 'film d'auteur ' des étagères ou on range bien souvent tout et n'importe quoi.
New Rose Hotel n'echappe pas a cette règle du film prétentieux et si personnel qu'il donne l'impression de n'être destiné et compris qu'a son auteur lui même.
S'inspirant d'une nouvelle de Frank Gibson (le pere de la littérature cyber-punk) Ferrara a pondu ce magma de film inachevé et décousu.
Le film pourtant bénéficie d'un casting de rêve Willew Dafoe (l'une des plus belles gueules cassée du cinéma U.S) , L'incontournable Christopher Walken (qui malheureusement ici en fait des tonnes et se caricature quelque peu ) et Asia Argento ,la fille du célèbre réalisateur italien qui illumine de sa beauté et de son regard noir de femme fatale les quelques scènes 'regardables 'de ce brouillon cinématographique
De quoi parle t' on ici ? d'un complot invraisemblable autour d'un savant japonais , de virus, de trahison , de sexe , d'attirance aussi et de rédemption (thème encore et toujours récurent chez Ferrara) bref , un imbroglio lourdingue truffé de dialogues faussement intelluctuels et pédants.
A trop lorgner du côté de Lynch ou Cronenberg véritables maîtres du genre Ferrara au final se couvre de ridicule et finit par irriter pourtant il reste un metteur en scène intéréssant lorqu'il daigne redescendre un peu sur terre et les films plus aboutis ou plus "terre a terre" qu'il a réalisés par le passé le prouvent ("Nos funérailles " - " Gang of New York" -" Bad Lieutenant' )
Et que dire des 20 dernières minutes ou ferrara nous repasse des séquences du film déjà vues ? .Ne sommes nous pas ici en pleine escroquerie ?
Peu être pas assez de matière a faire exister le film sur une durée minimale ? Allez donc comprendre le message ( y en a t'il au moins un?) que ferrara veut faire passer?
Pas grand chose donc a sauver ici mis a part le plaisir des yeux a contempler la vénéneuse Asia Argento , belle et magnétique , un conseil en passant Je vous recommande si vous décider de visionner ce film de guetter ses apparitions a l'écran pour ne pas sombrer.
13:01 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2011
Top 100 100/37 - The Girl from Ipanema (Astrud & Joao Gilberto 1963)
The girl from Ipanema chanson véritablement universelle , c'est une création de l'immense Antonio Carlos Jobim ,et l'un des titres emblématiques de la bossa-nova brésilienne.
Le titre en était d'abord Menina que Passa (Fille qui passe), Elle avait été composée pour une comédie musicale, Dirigível (Blimp), sur laquelle Tom Jobim et Vinícius de Moraes travaillaient ensemble .
Le texte définitif de la chanson a été inspiré par une jeune fille de 19 ans, Heloisa Pinheiro, qui vivait à Ipanema, quartier chic de Rio de Janeiro. Elle passait chaque jour pour aller à la plage devant le bar Veloso dont Tom Jobim et Vinícius de Moraes étaient habitués.
Il en existe des centaines de versions mais celle du couple Astrud & Joao Gilberto enregistrée avec le saxophoniste Stan Getz reste le 'must' absolu le couple chante les refrains tour a tour en anglais (Astrud) et en portugais (Joao)
le titre sera également repris par Bebel Gilberto qui est non seulement la fille de Joao Gilberto emais aussi la nièce de Chico Buarque ,c'est dire si elle a depuis son enfance baignée dans les rythmes envoûtants de la bossa nova. Elle explosera en 2000 avec 'Tanto Tempo ' un premier album sensuel et lumineux. Sa reprise de 'the girl from Ipanema ' est bien évidemment d'une grande classe
Quant a l'immense Franck Sinatra il s'est offert lui aussi sa version du célèbre standard brésilien évidemment c'est absolument sublime et totalement indispensable. On peut retrouver ce joyau sur l'album 'Francis Albert Sinatra & Antonio Carlos Jobim sorti en 1967
Astrud et Joao Gilberto -the girl from Ipanema
Paroles ( english)
Tall and tan and young and lovely
The girl from Ipanema goes walking
And when she passes
Each one she passes goes - aah
When she walks, she's like a samba
That swings so cool and sways so gentle
That when she passes
Each one she passes goes - ooh
(Ooh) But I watch her so sadly
How can I tell her I love her
Yes I would give my heart gladly
But each day, when she walks to the sea
She looks straight ahead, not at me
Tall, (and) tan, (and) young, (and) lovely
The girl from Ipanema goes walking
And when she passes, I smile
But she doesn't see (doesn't see)
(She just doesn't see, she never sees me, ...)
Paroles (portuguese)
Olha que coisa mais linda
mais cheia de graça
É ela menina que vem e que passa
nun doce balanço, caminho do mar...
Moça do corpo dourado, do sol de Ipanema
O seu balançado é mais que un poema
é a coisa mais linda
que eu já vi passar...
Ah! Porque estou tão sozinho
Ah! Porque tudo é tão triste
Ah! A beleza que existe
A beleza que não é só minha
que também passa sozinha
Ah! Se ela soubesse
que quando ela passa
o mundo sorrindo
se enche de graça
e fica mais lindo
por causa do amor
por causa do amor
por causa do amor
Frank Sinatra - the girl from Ipanema
Bebel Gilberto -the girl from Ipanema
11:51 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2011
Demineurs (Kathryn Bigelow 2009)
C'est un film de guerre pas vraiment comme les autres , un peu a l'image de la vision du Viet-Nam par Stanley Kubrick dans Full métal jacket " (1987)
Kathryn Bigelow (qui devient avec 'Demineurs ' la première réalisatrice oscarisée a Hollywood ) nous propose sa vision froide et implacable du conflit irakien vu au travers une unité de soldats démineurs
Pas d'effet choc dans le film de Bigelow mais plutôt une violence distillée au compte gouttes ,un jeu de cache cache avec la mort dans un climat de chaos et d'incompréhension
Étude psychologique aboutie et palpitante qui va bien au-delà des schémas traditionnels du film de guerre ' Démineurs' est avant toute chose un film sur l'attente ,un film presque clinique sur la mort qui rôde et se dissimule partout, une description sans complaisance de l'horreur d'une guerre terroriste entre civils et militaires qui s'observent sans savoir si ils sont amis ou ennemis .
Sans en rajouter la réalisatrice nous gratifie de quelques séquences presque insoutenables (la bombe humaine , le pere de famille bardé d'explosifs)
Comme chez Kubrick (' full metal jacket' toujours) on trouve ici un casting avec des comédiens peu ou pas connus Jeremy Renner ou encore Anthony Mackie sont en effet quasiment inconnus , seul Ralph Fiennes ( ici dans un rôle secondaire ) est connu du grand public
Curieusement alors que le film a raflé une quantité de prix et de distinctions considérables a travers le monde 'Démineurs ' fût chez nous un échec commercial ( c'est le film oscarisé ayant fait le moins d'entrées au box office)
Pourtant malgré une certaine lenteur 'Démineurs ' est incontestablement un film a voir ,Bigelow osant (c'est plutôt rare a Hollywood) un épilogue terrible , le sergent chef James renvoyé dans ses foyers et perdu dans un monde qui n'est plus le sien , hébété tel un zombie dans le rayon des céréles au supermaché et totalement incapable de retrouver sa place parmi dans le monde et parmi les humains , il constate alors sans émotion que malgré l'amour de sa femme et de son fils toute son existence semble avoir perdu un sens .
Un grand film sur la déshumanisation de la guerre.
13:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2011
Top 100 100/38 My Way ( Sid Vicious 1979)
C’est le 23 avril 1978 à l’Olympia de Paris que fût filmé la fameuse scène légendaire de Sid Vicious dans son interprétation de la célèbre chanson My Way que Sinatra avait popularisée quelques années auparavant et qui assura au bellâtre Claude François une rente a vie plus que confortable
Enregistrée pour The Great Rock'n Roll Swindle (" La plus grande escroquerie du rock'n roll"), caprice cinématographique de Malcolm McLaren et réalisé par Julien Temple cette reprise de My Way est avant tout un doigt d'honneur notamment pour le public bourgeois, que les Sex Pistols prenaient un malin plaisir à provoquer depuis leur première apparition télévisée.La version personnelle de cette chanson fût jugée si puissante et si convaincante que Malcolm Mac Laren ,manager -requin des Sex Pistols décida de l’éditer et c'est ainsi que le 45 t sortit en Juin avec le titre ‘ no one is innocent ‘ (avec sur la face B un titre interprété par Ronald Biggs, le célèbre truand de l’attaque du train postal Glasgow Londres.)
Ce sulfureux 45 tours atteignit le top-10 britannique dès sa sortie. , l'interpréatation décadente , délirante de Sid Vicious est absolument géniale :il dynamite totalement ce standard sacralisé et le démolit pour en faire un titre inoui ,apocalyptique une reprise incroyable qui fait le grand écart entre l'opéra et le "punk" a mi chemin entre Klaus Nomi et Johnny Thunders
A noter que l'on retrouve également cette interprétation sur l’album posthume de Sid Vicious "Sid sings" paru en 1979
Sid Vicious - My Way Paroles (revisitées) And now, the end is near Voir la video de Sid vicious -My Way http://www.youtube.com/watch?v=rDyb_alTkMQ&playnext=1...
And so I face the final curtain
You cunt, I´m not a queer
I´ll state my case, of which I´m certain
I´ve lived a life that´s full
I've traveled each and every highway
And more, much more than this
I did it my way
Regrets, I´ve had a few
But then again, too few to mention
I did, what I had to do
And saw it through with out exemption
I planned each chartered course
Each careful step along the highway
And more, much more than this
I did it my way
There were times, I´m sure you knew
When there was fuck fuck fuck-all else to do
But through it all, when there was doubt
I shot it up or kicked it out
I faced the wall and the world
And did it my way
I've laughed and been a snake
I´ve had my fill, my share of losing
And now, the tears subside
I find it all so amusing
To think, I killed a cat
And may I say, not in a gay way
Oh no, oh no not me
I did it my way
For what is a brat, what has he got
When he wears hats and he cannot
Say the things he truly feels
But only the words, of one who kneels
The record shows, I fucked a bloke
And did it my way
lire la chronique Sid Vicious dynamite my way sur Jimboland
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/09/30/23-avr...
09:21 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
De l'autre côté du lit ( Pascale Pouzadoux 2009)
Même en acceptant d'être bon public , même en laissant son cerveau débranché ce n'est pas possible, non vraiment pas possible d'endurer un tel film !
Comment qualifier ce stupide navet affligeant ,lourd et bourré de clichés?
Comment admettre que des comédiens se perdent dans un tel naufrage collectif ?
Car sans cynisme ni méchanceté aucune il n' y a rien strictement rien a sauver dans le film de Pascale Pouzadoux , un scénario abracadabrant , une réalisation indigne , des dialogues de bas étage , une interprétation plus que moyenne , des clichés a la pelle sur les rapports hommes-femmes , une comédie navrante donc ,et de surcroit pas drôle du tout
On est triste de retrouver ces deux comédiens (que les français adorent!) perdus dans ce gouffre abyssal de bêtise .
Sophie Marceau si belle soit elle n'est pas une seule seconde crédible , on a beau chercher dans les seconds rôles pour trouver un point positif on ne trouve rien tout est bâclé , tout est raté y compris le personnage secondaire (et inutile) d'Antoine Duléry ,comédien pourtant souvent inspiré ( précisons qu' il est le compagnon dans la vie de Pascale Pouzadoux , la realisatrice de cette bouse et que c'est certainement l'unique raison de sa présence au générique)
Quant a Dany Boon ce film intervient dans sa filmographie juste après le raz de marée des ' Ch'tis ' sa popularité n'a donc pas souffert de la médiocrité de ce film tant le succès des Ch'tis a tout balayé sur son passage
Heureusement que je n'ai pas dépensé le moindre euro pour perdre mon temps devant 'de l'autre côté du lit " j'ai pu voir ce navet absolu un dimanche soir sur TF1 .Je me demande encore comment j'ai pu aller au bout de ce film ? Sans doute peut-être , pour voir jusqu"a quel point le cinéma pouvait descendre bas
Dans ce cas précis la descente est vertigineuse ;elle dure une heure trente et s'effectue sans parachute et au final on s'ecrase au sol avec fracas.
,
08:29 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2011
Top 100 100/39 Bonnie and Clyde (Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot 1968)
1968 est une année riche en évènements politiques et musicaux pourtant serge gainsbourgn'est pas encore au sommet de son art ;il n'a pas encore composé ses albums cultes qui le feront entrer dans la légende mais il a déjà derrière lui une importante discographie depuis son premier album "du chant a la une en 1958.
cette année là il va trouver son inspiration a la fois dans la découverte de Londres mais aussi dans sa rencontre amoureuse aussi intense qu'ephémère avec Brigitte Bardot . l'album qui sort cette année s'appellera donc "Initials B.B "portant là les initiales de la femme vers qui tous les regards de la planète sont tournés .Ce disque magnifique aux arrangements révolutionnaires (les anglais david Whitaker et Arthur Greensdale , pointures du "Swinging London") contient outre l'une des plus bouleversantes chansons de Gainsbourg (Initials B.B) mais également ford Mustang - Docteur jekyll & Mister Hyde " "Comic strip" - "Qui est "in qui est out ?" .Il contient aussi "Bonnie & Clyde " merveille narrative ou Gainsbourg un an après le réalisateur américain Arthur Penn qui avait immortalisé le couple de gangsters le plus célèbre de tout les temps sous les traits de Warren Beatty et de la sublime Faye Dunaway reprend a son compte les exploits sanglants de Clyde Barrow et Bonnie Parker . Gainsbourg ecrit là une chanson inouïe a la mélodie enivrante , obsédante et au phrasé détaché .Et même si son véritable bijou 'je t'aime moi non plus' a du être écarté de l'album a la demande d'un Gunter Sachs cocu et furieux ce disque sera une réussite totale.
Des tas d'artistes français mais aussi internationaux et de duos se sont essayés a cette reprise , elle a été bien évidemment samplée ,revisitée a diverses sauces (pas toujours très digestes) la chanson qui fait désormais partie du patrimoine de la chanson française fascine incontestablement génération après génération
C'est ce qu'on apelle communément 'un classique ' Serge aurait sans doute dit a son propos c"'est un classique classieux '
Serge gainsbourg et brigitte Bardot - Bonnie and Clyde
Paroles
Vous avez lu l'histoire
De Jesse James
Comment il vécu
Comment il est mort
Ça vous a plus hein
Vous en d'mandez encore
Et bien
Ecoutez l'histoire
De Bonnie and Clyde
alors voilà
Clyde a une petite amie
Elle est belle et son prénom
C'est Bonnie
A eux deux ils forment
Le gang Barrow
Leurs noms
Bonnie Parker et Clyde Barrow
Bonnie and Clyde (2)
Moi lorsque j'ai connu Clyde
Autrefois
C'était un gars loyal
Honnête et droit
Il faut croire
Que c'est la société
Qui m'a définitivement abîmé
Bonnie and Clyde (2)
Qu'est-c' qu'on a pas écrit
Sur elle et moi
On prétend que nous tuons
De sang-froid
C'est pas drôl'
Mais on est bien obligé
De fair' tair'
Celui qui se met à gueuler
Bonnie and Clyde (2)
Chaqu'fois qu'un polic'man
Se fait buter
Qu'un garage ou qu'un' banque
Se fait braquer
Pour la polic'
Ça ne fait d'myster
C'est signé Clyde Barrow
Bonnie Parker
Bonnie and Clyde (2)
Maint'nant chaqu'fois
Qu'on essaie d'se ranger
De s'installer tranquill's
Dans un meublé
Dans les trois jours
Voilà le tac tac tac
Des mitaillett's
Qui revienn't à l'attaqu'
Bonnie and Clyde (2)
Un de ces quatr'
Nous tomberons ensemble
Moi j'm'n fous
C'est pour Bonnie que je tremble
Quelle importanc'
Qu'ils me fassent la peau
Moi Bonnie
Je tremble pour Clyde Barrow
Bonnie and Clyde (2)
D'tout'facon
Ils n'pouvaient plus s'en sortir
La seule solution
C'était mourir
Mais plus d'un les a suivis
En enfer
Quand sont morts
Barrow et Bonnie Parker
Bonnie and Clyde (2)
En bonus je vous propose quelques reprises de ce petit bijou mais je ne pourrai évoquer les 'covers ' de Serge Gainsbourg sans evoquer Mick Harvey , cas totalement a part , fan inconditionnel de Serge Gainsbourg l'artiste a enregistré deux albums ( en anglais )uniquements composés de reprises "Intoxicated man" (1995) et " Pink Elephants " (1997) . mick Harvey est un ami d'enfance de Nick Cave avec qui il formera The birthday party en 1978 une formation intense qui deviendra apres sa séparation Nick Cave & the bad seeds en 1983. Il est accompagné pour cette cover par Anita Lane l'ex petite amie de Nick Cave une chanteuse qui s'est toujours impliquée dans les groupes formés par les deux musiciens
Mick Harvey & Anita Lane - Bonnie and clyde
Luna - bonnie and clyde
Wayne Horvitz & Robin Holcomb - Bonnie and clyde
The Walkabouts - - Bonnie and Clyde
15:09 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rumours (Fleetwood mac 1977)
on a tout dit et tout écrit sur ce disque énorme paru en 1977 le second de la période américaine de Fleetwood Mac
On a évoqué le perfectionnisme du groupe , la dope ,la paranoia ,les séances d'enregistrements interminables , les tensions entre certains membres du groupe , les ventes colossales ( plus de 25 Millions de copies ce qui le classe parmi les albums les plus vendus de tout les temps ) mais au dela de tout la démesure autour de ce disque pop - rock il faut constater que 'rumours ' est une incroyable usine a tubes ,le disque aujourd'hui encore n'est nullement datée , il reste un regal pour les oreilles et la magie qu'il distille fonctionne encore parfaitement
tournant définitivement la page du blues anglais des années 70 Mick Fleetwood épaulé par le couple John & Christine Mc Vie , et par Lindsay Buckingham et stevie Nicks réussit a sortir avec 'rumours ' un disque qui bien que caricaturé tres injustement comme du rock FM va faire entrer le groupe dans la légende
Personnellement je trouve qu'au moins 7 titres sur les 11 que contient de ce disque sublime sont des bijoux absolus - "
Fleetwood mac - You make loving fun
14:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/02/2011
R.I.P John Barry (1933-2011)
le triomphe que lui a réservé le public du Royal Albert Hall lors de son unique concert londonien, en avril dernier avait de quoi surprendre. on se serait presque cru à un concert des Black eyes peas ou d'Oasis. les places vendues en moins d'une journée ont atteint des sommes record au marché noir. Et, ce soir-là, la « standing ovation » était de rigueur : vingt minutes à la fin du concert pour les heureux élus, et près de deux heures pour la foule qui attendait sous la pluie juste pour entrevoir la légende
Né en 1933 à York, en Angleterre, John Barry Prendergast de son vrai nom avait écrit le thème de onze James Bond: James Bond contre Dr No (1962), Bons baisers de Russie (1963), Goldfinger (1964), Opération Tonnerre (1965), On ne vit que deux fois (1967), Au service secret de sa majesté (1969), L'homme au pistolet d'or (1974), Moonraker (1979), Octopussy (1983), Dangereusement votre (1985) et Tuer n'est pas jouer (1987).
Il avait aussi remanié une musique composée par Monty Norman, pour en faire le thème principal de James Bond la série mythique, devenu l'un des thèmes musicaux plus connus au monde.
Il avait également composé le thème de la série Amicalement vôtre. un générique devenu célébrissime
Pour le cinéma Outre sa large collaboration autour de 007 John Barry avait composé la musique de Out of Africa ou encore celle de Danse avec les Loups.
Le compositeur avait remporté cinq Oscars pour son travail: deux pour Vivre Libre (meilleure chanson et meilleure bande-originale, 1966), un pour Le Lion en hiver (meilleure bande-originale en 1968), un pour Out of Africa (meilleure bande originale en 1986), un pour Danse avec les loups (meilleure bande originale en 1991).
Marié depuis 35 ans il avait auparavant (en 1965) été l'epoux de jane Birkin et avait eu avec la future compagne de Serge Gainsbourg , une fille (Kate , née en 1967)
Pillée par le trip-hop, pastichée par le techno-rock des Propellerheads, son oeuvre a même, récemment, fait l'objet d'un album de reprises où s'illustre un échantillon éclectique de la scène rock anglo-saxonne (Pulp, Iggy Pop, Mac Almont, Leftfield, ou encore la chanteuse des Pretenders, Chrissie Hynde) .
Le génie de John barry aura paisiblement traversé les décennies et influençé des générations de musiciens
Shirley Bassey - Diamonds Are Forever (Main Title) [Original Soundtrack Version]
John Barry Thème from 'The Persuaders '
John Barry - thème from James Bond
John Barry - Midnight Cowboy (theme from Film 'midnight cow boy')
16:20 Publié dans cinéma, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)