03/03/2016
The Pleasure Principle ( Gary Numan 1979)
Septembre 1979 Un certain David Bowie vient de sortir ' Lodger ' troisième volet d'une trilogie inoubliable ,trois albums historiques enregistrés entre Berlin , Paris (château d' Herouville) , et New York
héritier d'une culture rock allemande ( Neu ! et surtout Kraftwerk ) Bowie qui s'apprête a enregistrer 'Scary Monsters ' est plus que quiconque a l 'aube des années 80 une référence incontournable pour le monde artistique
Gary Numan est comme Bowie un Londonien , plus jeune d'une dizaine d'années que son idole il a enregistré déjà deux albums avec un groupe appelé Tubeway Army , le single 'are friends electric ? "en 1979 sera leur seul gros succès commercial
'The Pleasure principle ' est donc le premier album solo de Gary Numan
on y retrouve l' ADN de la trilogie de Bowie mais aussi des influences nettes proches du Iggy Pop Periode 'the idiot ' (1977) ou Joy Division ('Unknow pleasures' est sorti quelques mois auparavant et a laissé des traces audibles)
Baigné d'une Ambiance surréaliste, froide et claustrophobe ce disque que l on peut considérer a juste titre comme l un des disques fondateurs de l électro moderne s'avère fascinant de bout en bout.
le climat hypnotique , étouffant influencera toute une generation de groupes (Dépêche Mode en tête ) qui vont user leurs oreilles a écouter cet album somptueux
l 'album porté par le single 'Cars ' sera un énorme succès et prendra la première place des "charts " anglais
le titre fait référence a un ouvrage de Sigmung Freud ' beyond the pleasure of principles' ( au dela du principe de plaisir) paru dans les années 20.
Gary Numan - complex
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22/02/2016
Last of the Country gentlemen (Josh T Pearson 2011)
Album crépusculaire et d 'une intimité touchante Last of the country gentleman est l 'œuvre d'un musicien atypique américain Josh T Pearson ; échappé de son groupe Lift to expérience Une formation remarquée de la scène pop folk et coupable pour notre plus grand bonheur d 'un disque sublime en 2011 ' the Texas jerusalem Crossroads '
Ici le barde texan nous livre un album sobre, écorché jusqu'à l'os avec des longs titres plaintifs qui s'ils n'engendrent certes pas l 'allégresse nous plongent dans un ravissement total
disque enregistré en 2 jours a Berlin Last of the country gentleman est un disque aride , apre totalement désenchanté et pourtant dans l'épure de la musique dépressive et hantée de Josh T Pearson la grâce surgit au détour de chaque composition
Disque parfait en écouter en solo ,la nuit tombée pour une communion musicale avec un authentique artiste peu connu du grand public mais furieusement idolâtré par de nombreux fans qui chérissent ses chansons comme autant de joyaux précieux
Josh T Pearson - Thou art loosed
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21/02/2016
A perdre la raison (Joachim Lafosse 2012)
Sans jugement, sans condamner et avec une précision quasiment chirurgicale Joachim Lafosse réussit un film ambitieux et courageux avec un sujet particulièrement périlleux et tabou
A perdre la raison est inspiré de l'affaire Geneviève Lhermitte, du nom de cette mère de famille belge ayant assassiné ses cinq enfants en février 2007
Le thème douloureux ; inacceptable de l infanticide est ici traité sans voyeurisme ; ni fausse pudeur
Lafosse nous entraine dans la lente spirale qui va conduire La mère Murielle ( Emilie Dequenne formidable dans un personnage au combien risquée ) a ces gestes impensables , irréparables
Autour de la mère névrosée rongée d'angoisse et d'incertitudes les enfants et les hommes gravitent ;Le mari; Mounir (Tahar Rahim excellent ) et surtout Niels Arestup dans le rôle trouble du docteur Pinget
Le film est dur ; lent entrecoupé de flash back qui peu a peu délivrent les symptômes du décrochage et de la lente folie de la mère
le trouble est le mot qui caractérise le mieux ce très beau film ; trouble aussi la relation entre le docteur et Mounir son fils adoptif et associé , tout comme celle entre le docteur toujours et Murielle , trouble enfin le rapport au mariage et au couple dans cet univers familial ou cohabitation et secrets font bon menage
Le docteur Pinget (énorme Arestup!) est a mon sens LE personnage central du film ,a la fois père adoptif; beau père ,mari ; grand père , mécène il nous laisse lui aussi un curieux sentiment de trouble et de malaise
voici donc un film pas comme les autres et qui reste dans nos memoires et dans notre inconscient , un film a regarder pour tenter d'essayer comprendre ou peut mener le lugubre voyage ultime au bout du mal etre et de la souffrance.
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19/02/2016
Monterey -juin 1967 - Le plus grand concert de l'histoire
Juin 1967 fût la date choisie pour le festival pop de Monterey qui devait lancer officiellement le Summer of love grande fête hippie mise sur pieds et organisée grâce a Lou Adler (manager –producteur) Derek Taylor (publiciste anglais proche des Beatles) Alan Pariser (homme d’affaires) et John Phillips (leader du groupe The Mamas and The Papas et par ailleurs produit par Adler )
L’aspect international du concert était représenté par l’indien Ravi Shankar (grand maître du sitar) et par le trompettiste de jazz Hugh Masekela.
C’est grâce en partie a ce célèbre festival que le mouvement hippie fît sa mue ; d’un culte excentrique pratiqué par la jeunesse West-coast occidentale il devînt mode de vie pour toute la jeunesse blanche .
Ce festival allait se positionner en tant que repère musical et culturel d'une époque en pleine mutation
Ce même mois de Juin 1967 les Beatles accouchaient du révolutionnaire Sergeant Pepper’s lonely heart club band , album dont on mesure encore aujourd'hui l'impact tandis que light my fire (The Doors) et A whiter shade of pale (Procol harum) entraient au hit parade américain.
Le festival de Monterey est considéré par beaucoup comme LE concert de l’histoire malgré une médiatisation moindre par rapport aux légendaires Woodstock et Isle de Wight.
Avec les prestations des Mamas & Papas de Simon & Garfunkel , des Byrds mais aussi de Country Joe & The Fish de Jefferson Airplane ou du Grateful Dead ce concert de Monterey pourrait déjà faire date mais les trois jours du festival furent a tout jamais marqués par quatre performances majeures, chacune pouvant être retenues comme l’événement de ce festival.
Otis Redding déjà idolâtré du public soul galvanisa la foule avec une intensité rendue plus poignante encore par sa mort dans un accident d’avion quelques semaines plus tard.
Janis Joplin accompagnée du Big Brother Holding Compagny accéda ce jour au statut de star internationale (Comment pouvait-il en être autrement après sa version inoubliable de Balls & chains ?).
Les Who firent sensation et passèrent a cette occasion du statut de groupe –culte pour anglophiles a celui de grosse pointure du rock et enfin Jimi Hendrix présenté ce soir-là sur la scène par Brian Jones en personne brûla tout sur son passage tant au propre qu’au figuré puisque après un set mémorable il termina en mettant le feu a sa guitare et en la fracassant sur le sol.
La prestation d’Hendrix sera a tout jamais immortalisée dans un film réalisé par l’un des plus grands cinéastes rock de l’époque : D.A Pennebaker sous le titre Jimi plays Monterey .
malgré l'absence d'équipements convenables et les stocks (souvents gratuits) d'herbe , de LSD et autres hallucinogènes en tout genres le festival n'était pas gratuit (entre 3 et 6 dollars) mais il n'y eût quasiment aucune bagarre ,ni émeutes a tel point que le le jour du deuxième concert on renvoya une bonnne partie de l'effectif policier tant le climat de ce festival s'annoncait pacifique
Malheureusement la maison de disques Polydor attendra presque vingt ans pour éditer les enregistrements complets de ce concert inoubliable.
C'est d'ailleurs assez étonnant car la couverture médiatique de l'époque fût assez soignée (presse -radios TV -cinéma ) tout le monde entendrait parler de Monterey point de départ et peut etre point culminant d'un idéal philosophique qui va très vite a l'image de son leitmotiv ("Peace & Love") s'avérer utopique.
13:01 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2016
Sam Cooke ,un Black au paradis
Sam Cooke : Un Black au paradis
C’est un petit gamin black originaire de Chicago,il se prénomme Samuel et comme beaucoup de gamins de son age il chante le gospel a l’église le dimanche
Entouré de ses huit frères et sœurs et sous la surveillance de son père le révérend Charles Cook le petit garçon va bientôt devenir l’une des voix d’une des meilleures formations gospel de l ’époque ‘ les Soul Stirrers’.
Les années passent ,la formation obtient de grands succès et une reconnaissance dans le milieu tres fermé du ‘Gospel ‘ Samuel qui a écourté son prénom est devenu Sam , il est maintenant le chanteur ténor du groupe .
Il a 24 ans lorsque Bumps Blackwell producteur de Little Richards le persuade de tenter sa chance en solo.
Sam enregistre alors quelques titres parmi lesquels ‘you send me ‘ titre magique aux arrangements d’une beauté et d’une pureté irrésistible , la chanson devient rapidement numéro 1 et se vend a 2,5 millions d’exemplaires.
Comme il fallait s’y attendre les soul Stirrers n’apprécient que moyennement l’escapade de leur chanteur leader et le contrat qui les unissait a Sam est rompu.
Nous sommes en 1957 et l’ascension de Sam Cooke semble irréversible tant le talent du gamin black de Chicago illumine la scène musicale de son époque , il ne reste cependant au prodigieux chanteur que quelques années a vivre
Au début des années 60 Sam Cooke , vient de signer chez RCA il enchaîner une série de hits du calibre de ‘chain gang’ ‘having a party ' ' twistin the night away’-bring it on home to me’ ou ‘shake’ -
Sur la face B de Shake chanson frénétique que reprendra a son compte un certain Otis Redding il y une petite chanson qui va devenir immortelle.
Bien plus qu’une chanson ce titre va devenir un hymne visionnaire a l’image du ‘blowin in the wind de Bob Dylan ou du ‘Dancing in the street’ de Martha & the Vandellas
Cette chanson éternelle s’appelle ‘A change is gonna come ’elle sera pour toujours la chanson emblématique de la libération du peuple noir des ghettos .
Plus que toute autre chanson ‘A change is gonna come ‘ va synthétiser la prise de conscience politique et sociale du peuple noir américain car l’époque est a la colère dans les ghettos Martin Luther King ou Malcolm X sont des héros ,l 'époque est aux marches silencieuses mais aussi aux discours – choc et aux prises de position radicales des blacks Panthers , c’est la révolte qui gronde.
A Birmingham en Alabama le shérif lâche les chiens sur les manifestants puis une bombe tue quatre écolières noires la ville sera re-baptisée Bombingham par le peuple noir mais la cause du peuple noir sensibilise tout le peuple américain et la jeunesse en particulier et tous vont descendre dans la rue comme ils le feront quelques années plus tard pour protester contre la guerre au vietnam
Sam Cooke qui est devenu un grand artiste populaire incarne ce changement .
Il est beau ,chante comme un dieu flirte un peu avec les radicaux des Panthers, s’affiche avec de jolies filles blanches , des gourmettes en or et une Ferrari rouge rutilante , il côtoie un autre écorché vif ,un certain Cassius Clay .
Sam Cooke ne verra rien des changements tant attendus , il va mourir le 11 décembre 1964 dans des circonstances troubles , abattu de trois balles de fusil et achevé a coups de club de golf par le patron d’un motel de L.A
Il aurait , dit-on tenté de violer une cliente de l’hôtel après s’être introduit dans sa chambre.
Depuis on a extrapolé sur ces curieuses circonstances et on a évoqué une vengeance personnelle ou même un assassinat en règle a titre d’exemple du beau gosse de la scène Black .
On a retrouvé sur le siège de la Ferrari un livre ‘Muhammad speaks’ la bible du peuple noir ,ouvrage significatif du combat engagé par le chanteur et on est en droit de penser que Sam Cooke s’intéressait peut être d’un peu trop près a la révolution et aux Blacks muslins
Ce 11 décembre 1964 un ange est monté au paradis ,son influence musicale est considérable , de Otis Redding a Al Green en passant par Smokey Robinson ou Rod Stewart qui reprendra having a party dans la majorité de ses concerts
A change is gonna come , les années ont passés et la chanson tout comme son interprète sont devenus immortels et si les choses ont effectivement changées malgré tout ce qui reste encore a accomplir il est bon de relire quelques lignes de ce chef d’œuvre visionnaire de la Soul symbole musical du combat et de la volonté d’égalité du peuple noir .
On sait que les chansons ne changeront jamais le monde mais parfois elles peuvent servir de prise de conscience pour les hommes , Sam Cooke s’est envolé il y bien longtemps déjà rejoint bientôt par Otis Redding , Ray Charles ou Wilson Pickett tout ces artistes qui en plus de livrer au monde des chansons éternelles nous laissent a l’image de cette sublime chanson des messages de paix et d’espoir
A Change is gonna come (traduction- extrait)
Je suis né près de la rivière
Dans cette vieille petite ville
Juste comme la rivière
J’ai toujours couru
Ca a mis du temps a venir
Mais je sais que ça va bientôt changer
C’était trop dur de vivre
Mais j’ai peur de la mort
D’être comme tous ces gars la haut
Derrière le ciel
Ca a mis du temps a venir
Mais je sais que ça va bientôt changer
Sam Cooke :‘a change is gonna come ‘
13:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rattlesnakes ( Lloyd Cole & The Commotions 1984)
Lloyd Cole & The Commotions - Rattlesnakes
Lloyd Cole avait tout pour devenir l 'un des artistes essentiels de sa génération , belle gueule , attitude désabusée, références musicales ( Lou Reed ,Velvet ,Dylan , Kinks) irréprochables , premier album salué par la critique, belles compositions soignées et délicates pourtant l 'histoire a depuis prouvé qu'il restera comme l 'un des oubliés de la pop rock
'Rattlesnakes ' premier album restera son chef d 'ouvre et même si personnellement je trouve que le troisième 'mainstream ' (1987) est a mon sens aussi bon , Lloyd Cole & the Commotions ne fera jamais mieux
Quelques titres se détachent a commencer par le fantastique 'are you ready to be unbroken ' mais aussi ( et surtout ) le hit 'forest fire' ,une chanson qui sera utilisée par Philips comme support musical publicitaire et qui permettra au groupe de se faire connaître assez rapidemment par le grand public
il faut également mentionner 'rattlesnakes ' ou encore 'perfect skin' ( formidable premier single du groupe ) deux titres se présentant comme deux petites merveilles de pop-rock
Guitares envolées , paroles romantiques , arrangements et cordes soignés , 'Rattlesnakes ' est un disque que l 'on pourrait aisément qualifier de bohème et qui reste trente après extrêmement plaisant a écouter (ou a redécouvrir)
Grand album des années 80 et première production réussie d'un groupe un peu injustement oublié et dont la personnalité complexe du leader n' aura certes pas facilité l 'explosion médiatique a laquelle a l écoute de cet excellent premier album Lloyd Cole & The Commotions aurait pu largement prétendre.
01:28 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2016
Une balade hivernale a Vitry sur Seine , capitale du street-art
À Vitry-sur-Seine, la capitale du Street art, les œuvres se fondent dans le paysage , elles sont partout de toutes tailles de toutes formes, sur les murs, les portes, les devantures, les boites aux lettres .
C215, pionner du Street Art à Vitry-sur-Seine est celui qui aura fairt connaitre la ville de Vitry, Ses œuvres fragiles abondamment représentées habillent les rues de la ville : des portraits colorés reconnaissables au premier coup d’œil, qui ont été exportés au cœur des villes du monde entier
Plus récemment, d'autres artistes Avataar, Kashink , Pixel , Pancho, Finbarr, Indigo, Stew, Alice Pasquini, Sonda et de nombreux autres occupent une place de choix au hasard des rues de vitry sur seine
Grace a tous ces talents la ville s’est métamorphosée en musée à ciel ouvert
Fresques colorées, représentations animalières , pochoirs ,et trompe l’œil s’emparent des murs de cette ville pas comme les autres.
Les œuvres sont partout, alors , baladez vous et ouvrez bien les yeux !
Je vous poste quelques uns des nombreux clichés pris en cette journée pluvieuse
22:34 Publié dans arts, Culture, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
13/02/2016
Pretenders (The Pretenders 1980)
The Pretenders - brass in Pocket
Nous sommes au tout début des années 80 ,la vague punk et post punk qui a déferlé depuis 77 a redistribué les cartes du paysage musical rock , la vague disco est passée par la et on a vu apparaître la vague new Wave , beaucoup de groupes se cherchent une identite et les genres musicaux se télescopent
Parmi la flopée de groupes que nous allons voir apparaître The Pretenders des son apparition , va bénéficier d'une aura ,d'une crédibilité rock et d'une reconnaissance critique sans faille
Formé autour d'une ancienne rock critic la superbe Chrissie Hynde aussi magnétique que vénéneuse et véritable âme du groupe The Pretenders nous arrive d' Angleterre (même si Chrissie Hynde est une américaine de l Ohio)
leur musique qui réconcilie rock et new wave va instantanément trouver des milliers de fans
On retrouve sur ce disque 'Brass in Pocket ' tube planétaire paru fin 79 mais également le fabuleux 'private life ' et sa rythmique reggae ( que reprendra de fort belle manière Grace Jones) ainsi que 'precious ' le premier single du groupe
Jamais mis en defaut tout au long de ce disque essentiel The Pretenders se permettent même une reprise osée ' stop your sobbing ' un titre composé en 1964 par Ray Davies leader des Kinks ( que Chrissie Hynde epousera en 1983 )
Je ne peut évidemment conclure sans mentionner la double malédiction qui a frappé ce grand groupe deux des quatre membres présents sur cet album vont successivement disparaître le guitariste james Honeyman Scott (le blond aux lunettes de soleil sur la pochette) mort d'une overdose de cocaïne en 82 suivi par le bassiste Peter Farndon ( le brun en blouson de cuir) mort d'une overdose d'héroïne en 83
le quatuor présent sur ce premier album enregistrera ensuite Pretenders II en 1981 puis après la mort des deux membres fondateurs le groupe continuera sous diverses formations mais toujours soudé autour du pilier Chrissie Hynde , une belle carrière jusqu'au début des années 2000.
The Pretenders stop your sobbing
track - list
- Precious
- The Phone Call
- Up the Neck
- Tattooed Love Boys
- Space Invader
- Wait
- Stop Your Sobbing
- Kid
- Private Life
- Brass in Pocket
- Lovers of Today
- Mystery Achievement
19:52 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/02/2016
High Fidelity (Stephen Frears 2000)
Tiré du formidable roman de nick Hornby et portant le même titre le film de stephen frears est une vraie réussite il est porté par un épatant John cusack secondé par des seconds roles tout aussi formidables (franck black! carrément hilarant)
pas de sujet véritable mais plutôt une déambulation dans le passé et le présent d'un trentenaire fou de musique et qui organise sa vie par classements (top 5 des musiques a écouter le lundi - top 5 des filles qui m'ont fait le plus souffrir - top 5 des meilleures face A de 45 tours...Ect.. - ) bien entendu c'est un film que l'on recommandera particulièrement a tout ceux qui sont convaincus que la musique est un élément indispensable au bonheur et a tous les illuminés capables de débattre des heures sur la qualité de tel ou tel titre ou de tel ou tel groupe , oui tous ceux la seront évidemment aux anges et y trouveront un plaisir immense
Mais ne nous y trompons pas High fidelity derrière sa façade légère est également un film plus grave et plus profond sur les illusions perdues ,sur le temps qui passe ;sur les rêves de jeunesse, l'engagement dans le couple ou les difficultés de la vie au quotidien.
Forcement la bande son est irréprochable (velvet underground -stereolab - marvin gaye- ) un film totalement dans l'esprit des "sitcoms" pour célibataires trentenaires (friends) mais avec un réel message plus abouti et qui amène a réflexion
Cerise sur le gâteau ce film touchant contient l'une des plus belles et des plus troublantes déclarations d'amour (et de demande en mariage) du cinéma moderne
Pour toutes ces multiples raisons High Fidelity se révele un véritable bonheur de cinéphile.
23:16 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Un Soir comme un autre au Fox Theater de Detroit
Nous sommes en 1938 a Detroit au Fox theater , c'est un lieu réservé au public blanc bien évidemment mais les artistes qui s’y produisent sont presque toujours noirs.
Ce soir la c’est le grand orchestre d’Artie Shaw qui se produit et la chanteuse qui l’ accompagne n’est pas encore devenue l’une des plus bouleversantes et des plus incroyables voix de son temps .
elle a 23 ans et pourtant déjà elle a passé des milliers d’heures sur les scènes des clubs de jazz et de blues , c’est une fille de couleur , évidemment mais sa peau évoque plutôt celle d’une métisse et alors qu’elle s’apprête a entrer en scène le directeur du théâtre intervient honteusement scandalisé ‘ la chanteuse a la peau trop claire pour chanter avec un orchestre composé exclusivement de noirs ' la clientèle pourrait s’offusquer s'inquiète t'il , alors la jeune chanteuse retourne dans sa loge pour s’assombrir le teint a grands renforts de maquillage.
Sait-elle déjà qu’elle aura bientôt le monde du jazz et du blues à ses pieds ?
Sait elle qu’elle incarnera bientôt l’image absolue de la chanteuse de jazz et qu’elle sera avec une poignée d’autre une artiste éternelle ?
La chanteuse qui monte sur la scène du Fox theater ce soir la ne pense pas a tout cela et n'imagine même pas ce qui l 'attend dans les années qui vont suivre
Ce soir de 1938 , cette jeune artiste contrainte de renforcer sa négritude pour faire plaisir aux blancs s’appelle Eleanora Harris , cela ne vous évoque rien et c’est normal car le monde la découvrira bientôt et se souviendra d’elle sous le nom de Billie Holiday.
Billie Holiday : Stormy weather
03:21 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jazz, billie holiday
10/02/2016
Self-Portrait (Bob Dylan 1970)
Dylan is Dylan oui ! vraiment ce type est unique a tout point de vue , même quand il sort en pleine révolution post hippie woodstock un disque comme 'self -portrait ' ,un album a contre courant et a des années lumières des productions de l'époque , OUI Dylan est unique ou peut être bien malin ou désabusé ou tout çà a la fois (allez donc savoir!) car il s'applique sur cet album ( son dixième et son second double album après la révolution 'blonde on blonde ') a tout faire pour déstabiliser , interpeller, déranger et mieux brouiller les pistes
Malgré tout ce qui a été dit , pensé , écrit sur self portrait '" souvenons nous du désormais célèbre what is this shit ?' (qu' est ce que c'est que cette merde ?) dixit le célèbre greil Marcus dans le magazine ' Rolling stone' a la sortie du disque en Juin 1970, Self Portrait est une œuvre majeure
détesté , vilipendé, vomi , rejeté , flingué par les critiques de l’époque ce ' Self portrait ' est aujourd'hui un classique qui a tout sa place parmi les oeuvres importantes du Zim
Au final les seuls titres incongrus pour moi sont les 4 extraits 'live ' de 'l'isle de wight 'qui n'ont pas leur place ici .
les Dylanophiles tatillons et puristes diront que ce justement sont ces 4 titres qui sauvent l'album (avec deux inédits " Mighty Quinn "et "Minstrel Boy") mais je persiste a trouver leur présence incongrue (les 4 'live ' ne sont même pas des "bonus" et de plus ils sont placés au hasard entre les autres chansons de ce disque )
Parmi les curiosités citons les reprises (' the boxer ' 'let it be me ' 'blue moon ') Dylan ose tout se moquant totalement de ce que peuvent penser les critiques et le public ,le génial troubadour barbouillant même en cinq minutes chrono une pochette hideuse comme pour davantage encore creuser et enfoncer le clou sur sa vision personnelle (et égocentrique) de la liberté artistique
Bob Dylan the boxer
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Doolitle ( Pixies 1989)
Pixies - Monkey Gone to heaven
Pixies - Thame
track listing
1- Debaser / 2- Tame / 3- Wave of Mutilation / 4- I Bleed / 5- Here Comes Your Man / 6- Dead / 7- Monkey Gone to Heaven / 8- Mr. Grieves / 9- Crackity Jones / 10- La La Love You / 11- No. 13 Baby / 12- There Goes My Gun / 13- Hey / 14- Silver / 15- Gouge Away
Un an après le missile venu de nulle part ( "Surfer rosa" en 1988 ) Pixies livre avec ' Doolitle ' ce que beaucoup considèrent comme l album de rock indé parfait et définitif.
Chroniquer cet album 25 ans après sa sortie nous met devant une évidence absolue, celle d 'être ici en présence d'un chef d œuvre car 'doolitle ' et sa furia dévastatrice n 'a pas pris une ride au contraire même il s 'est bonifié avec les années
classé Deuxième meilleur album de tout les temps par le NME au début des années 2000 ( excusez du peu!) l 'album est produit par Gil Norton qui remplace le dejanté Steve Albini aux manettes
La bande de fous furieux venue de Boston est réunie autour du leader Frank Black (guitare et chant) auto proclamé génie musical du rock (il écrit et compose la totalité des 15 titres de l album) se compose de Kim Deal (basse et chant) , Joey Santiago ( guitare et chant) et David Lovering ( batterie)
Disque référence Doolitle et son approche radicalement punk rock sera revendiqué comme l'une des principales de futurs formations majeures ( Nirvana, The Smashing Pumpkins ou encore PJ Harvey )
de 'Debaser ' et son intro monumentale transcendée par la voix littéralement possédée de Frank Black aux 1'55" 'de ' thame ' , folie punk rock en apnée totale , de 'monkey gone to heaven ' a ' gouge away ' sans oublier les curieux ' silver ' ou ' Mister grieves ' ou encore le démentiel ' Crackity Jones ' objet sonore punkoide et dévastateur tout ici est radicalement rock 'n roll , toujours ici est jouissif , tout ici est exceptionnel.
Voix , musique , utilisation des sons , distorsions, larsens , tout ici est baigné du genie d' un groupe livrant au monde le temoignage musical de leur talent , celui aussi d 'une époque de transition qui verra l 'émergence de groupes qui vont composer le paysage musical et culturel des années 90
Trop de Génie , trop de talent(s) hélas , est synonyme parfois d'un lourd handicap a porter , en effet Pixies ne retrouvera jamais la grace punk rock et implosera une poignée d'années la sortie de cet album historique .
Implosé en 1993 Pixies se reformera en 2004 avec un franc succès mais les choses ont changées et leur place sur la hiérarchie mondiale n 'est plus aussi fondamentale
Dans un monde parfait Pixies auraient du connaître une consécration a échelle planétaire du type Nirvana ou Radiohead , il n en fut rien malheureusement (ou heureusement) l'égo surdimensionné de Frank Black , les divergences internes ( inévitables ) au sein de la formation ,les projets personnels de chacun (' the martinis ' ' the breeders ' ) ont très vite condamner le groupe qui laisse avec 'Doolitle ' une copie parfaite, et un précieux moule rock 'n roll ou quantités de groupes vont année après année puiser avec plus ou moins de réussite leur inspiration.
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06/02/2016
The B-52 's (The B-52 'S - 1979 )
The B 52's _ planet claire
Dans la famille Culte au rayon des 'drôles d 'oizos' ils sont a coup sur le podium
En 1979 trois garçons et deux filles surgis de nulle part débarquent sur la planète terre avec dans leur bagages le rock martien, une musique venue d'ailleurs, complétement loufoque ,extravagante et totalement originale.
A première vue on pourrait parier qu'ils sont originaires de New-York et qu'ils se sont formés sur les bancs d'une quelconque arty-school mais les clichés ont la vie dure car les B52's nous arrivent tout droit d'Athens en Géorgie , la ville qui a donné naissance a deux grands artistes soul Otis Redding et James Brown mais aussi a l'un des plus importants groupe de ces dernières décennies :R.E.M.
le second cliché dont nos cinq allumés auront du mal a se débarasser concerne leur nom de groupe et si on imagine qu'il évoque les avions americains de la seconde guerre mondiale tristement rendus célèbre par le largage sur Hiroshima et bien on se trompe encore puisque la référence B52's est le nom donnée dans le sud des Etats -Unis aux coiffures-choucroutes des filles ,il suffira d'ailleurs de voir la dégaine hallucinante et les coiffures de Kate Pierson et Cindy Wilson sur la pochette de ce premier album pour s'en rendre compte
Ce premier album sans titre et baptisé l'album jaune va devenir objet de culte tant chez les nightclubbers que sur les campus américains friands de tout ce qui peut s'écouter hors des sentiers battus et le groupe fort d'une expérience scénique dans les haut lieux du pavé de la grande pomme (le max's kansas , le CBGB's) et armé de singles imparables et terriblement dansants 'planet claire ' 'rock lobster' 'dance this mess around' va devenir le chouchou d'un mouvement pop- new wave alors en pleine explosion.
Ils débarquent avec une seule intention celle de faire danser , ils s'éclatent et nous avec ;pas de messages , pas de second degré , leur son est résolument novateur en grande partie grâce a l'utilisation d'instruments plutôt rétros ,les deux chanteuses aux voix et aux cris stridents font un travail vocal surprenant et donnent a l'ensemble un résultat irrésistible
leur second disque wild planet(1980) qu'on surnommera aussi l'album rouge par opposition au premier sera moins surprenant et légèrement plus conventionnel mais les 9 titres feront le bonheur des clubs de la terre entière ; par la suite ni Party- mix (1981) , ni Mésopotamia(1982) pourtant produit par David Byrne et encore moins Whammy! (1983) ne rencontreront de véritables succès.
En 1985 pendant l'élaboration de leur 6ème album Boucing off the satellites(1986) le groupe va perdre son guitariste Ricky Wilson qui meurt du sida on pense alors que c'est la fin pour les B52's mais ils feront leur retour en 1989 avec un album plutôt réussi Cosmic thing qui porté par un hit mondial 'love shack ' rencontrera un certain succes cependant la musique proposé alors par le groupe n'a plus grand chose a voir avec la pop d'avant -garde et révolutionnaire de leurs débuts .
Quand on regarde aujourd'hui la carrière de ce groupe hors normes on se rend compte qu'ils ont payés très cher le culte voué a leur mythique premier album car longtemps les B52's seront considérés comme le groupe d'un seul album , ce fameux album jaune véritable O.V.N.I discographique qui quelque part entre Devo et Talkings Heads a sa place dans toutes les discothèques et s'écoute plus de 35 ans après avec un plaisir sans retenue.
The B-52'S - Downtown
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05/02/2016
Automatic for the people (R.E.M 1992)
paru deux ans après l explosion médiatique planétaire du groupe ( l album 'out of time ' et son méga hit 'losing my religion ' )Automatic for the people est un disque qui est devenu au fil des ans le disque référence du groupe de Michael Stipe.
On savait le groupe capable notamment depuis l'excellent album Murmur (1983) de livrer des disques complets et aboutis mais grâce a ce disque fondamental (classé dans les 40 meilleurs albums de tout les temps par le magazine Rolling Stone )R.E.M va acquérir une stature internationale et se positionner parmi les groupes essentiels de son époque
disque habité, sombre , avec une tendance nette a l'acoustique l'album qui prend ses distances avec le son plus pop rock des précédents albums propose des textes mélancoliques , parfois graves et un climat général mélancolique et obscur
Porté par 3 'singles 'de haute facture le merveilleux 'drive ' et les deux désormais classiques absolus que sont ' nightswimming et ' everybody hurts ' automatic for the people fait aujourd'hui figure de disque emblématique de son époque
un grand album malade et désabusé , entre nuit et brouillard incontestablement le chef d œuvre définitif de R.E.M
R.E.M Nightswinmming
Titres de l’album
- Drive – 4:31
- Try Not to Breathe – 3:50
- The Sidewinder Sleeps Tonite – 4:06
- Everybody Hurts – 5:17
- New Orleans Instrumental No. 1 – 2:13
- Sweetness Follows – 4:19
- Monty Got a Raw Deal – 3:17
- Ignoreland – 4:24
- Star Me Kitten – 3:15
- Man on The Moon – 5:13
- Nightswimming – 4:16
- Find the River – 3:50
15:03 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2016
Rock n' roll animal (Lou Reed -1974)
Nous sommes en 1973 et Lou Reed qui vient de livrer coup sur coups deux albums studios mythiques (transformer et Berlin) est devenu l'incarnation vivante de l'artiste dégénéré et décadent, son allure de zombie et son look terrifiant (maquillage noir -cheveux rasés bracelet de cuir clouté) , son mode vie extrême (alcool -drogues dures et médicaments) font de lui l'icône de toute une génération de paumés .
squelette ambulant plus mort que vivant il enregistre le 21 decembre 1973 cet album live qui va rentrer dans la légende
5 titres (dont 4 du velvet underground dont Lou s'est pourtant définitivement détaché ) 5 titres absolument fantastiques
épaulé par deux guitaristes (steve Hunter et Dick wagner) a qui le chanteur laisse libre cours d'exercer leur talent Lou va égrener et décortiquer dans l'ordre sweet jane (après une intro inouïe)- heroin - white light white heat - Lady day - et conclure par rock'n roll
5 titres point barre (en fait la suite de cette prestation sera sorti par RCA en 1975 sous le titre de " Lou Reed live" ( 5 titres c'est peu et pourtant cela suffit pour faire de ce disque une tuerie totale une référence absolue en matière de disque Live (l'incroyable version d'"Heroin " étirée sur près de 13 minutes et décortiquée dans une ambiance limite jazzy puis d'une violence de métal brut justifie a elle seule l'achat de cet album
un album qui pour ma part s'est révélée déterminant dans ma vision du rock ,écouté pour la première fois a 16 ans sur la radio cassette déglinguée d'un routard du coté d'Avignon un disque important pour ne pas dire essentiel certainement l'un des 4 ou cinq meilleurs live de toute l'histoire du rock
Lou Reed - sweet Jane
21:52 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lou reed
01/02/2016
P.S . I Love you (Richard La gravenese 2007)
The Pogues feat Kristy Mc Coll fairytales of New York
Les préjugés ont la vie dure et l 'esprit tenace , en effet sans les conseils malins et répétés de personnes ( OK c 'est des filles!) et qui se reconnaitront a la lecture de cette chronique je ne me serai jamais arrêté sur ce film identifié stupidement comme un mélodrame sans intérêt destiné a un public ciblé.
C'est donc avec une surprise que j ai donc regardé et surtout aimé PS I love you le film
comme souvent avant le film il y eut un roman a succès , celui de Cecelia Ahern , jeune dublinoise qui publie en 2004 PS. I Love You ; son premier roman a 21 ans et qui rencontrera un succès colossal en Irlande évidemment mais aussi un peu partout dans le monde.
Le film traite avec tendresse, humour et gravité d'un sujet douloureux ,la perte d'un amour ,,la perte au sens physique puisque il raconte la reconstruction , le retour a la vie d'une jeune femme (Hillary Swank ,parfaite) dévastée par la perte de son amour (Gérard Butler)
cette romance post-mortem n 'a rien de sinistre ni de morbide au contraire elle est ici traitée avec recul , réflexion et beaucoup d humour de par déjà le scénario cocasse et malicieux voulu par le défunt (des lettres reçues par la jeune et jolie veuve suivant différents moyens dans les semaines après son décès)
Ode a la reconstruction , au culte du souvenir , le film qui glisse parfois vers certains inévitables clichés reste de bout en bout agréable et plaisant a regarder ,porté par des acteurs touchants
Coté masculin mentions spéciales a Harry Connnick Jr (Daniel) et a Jeffrey dean Morgan (William) tandis que chez les filles Kathy Bates (la mère) et Lisa Kudrow (Denise) dans un personnage qui rappelle celui qu'elle jouait dans la série 'friends ' sont parfaites
Et puis ce film est aussi ( et peut être avant tout ) un cri d'amour aux racines , aux traditions et a l'Irlande omni présente et superbement mise en valeur dans les quelques scènes très émouvantes tournées dans ce magnifique pays
illustré par un choix musical très inspiré par le rock et la folk irlandaise (Sublime choix que le titre des Pogues pour la cérémonie funéraire de Gerry), jamais larmoyant ni condescendant PS I love you est au final une surprise qui prouve qu'il ne faut jamais condamner les films avant de les avoir vus et qu'un genre cinématographique au demeurant mineur peut révéler de beaux moments et de belles émotions.
Merci les filles pour ce conseil avisé ! (elle se reconnaitront)
16:09 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2016
Forever changes (Love - 1967)
Love - A house is not a motel
C'est un groupe maudit quasiment méconnu et qui a raté son rendez-vous avec l'histoire . A l'écoute de ce disque sublime on peut se rendre compte de l'étendue du talent d'Arthur Lee, piece maîtresse de Love et génie définitif de la pop psychédélique . Signé par le label Elektra qui décrochera bientôt le jack-pot avec The Doors ( une signature de contrat que l'on doit a Arthur Lee qui fit l'éloge de la bande a Morrison a Jac Holtzman, le big boss du label . Que dire de ce disque qui est le troisième de la courte discographie de Love groupe typique du sunset strip californien et que l'on pourrait situer situe pile a mi chemin entre the Byrds et The Doors sinon que les arrangements sont somptueux , les trouvailles musicales étonnantes , parfois inouïes ( trompette, castagnettes) que la voix d'Arthur Lee (et celle de brian Mc Lean ) est magique et qu'il est difficile d'expliquer cette délicieuse sensation de voyage, de décollage et d'incroyable transparence que l'on ressent a l'écoute des titres majestueux qui compose 'forever changes '
Oui en somme ce disque est un miracle , une oeuvre totalement solaire et radieuse qui va devenir au fil des années un disque culte , une oeuvre de référence pour tout le psychédélisme anglais (Pink Floyd en tete) qui va trouver la , une source d'inspiration évidente , une chose dont ni Arthur Lee ni les autres membres de Love ne tireront profit puisque déjà miné par la spirale des drogues dures le groupe qui de plus refuse de s'éloigner de Los Angeles va s'auto détruire et se désintegrer en quelques années nous laissant pour toujours en héritage ce disque miraculeux d'une beauté époustouflante .
Forever changes que l'on retrouvera toujours bien placé dans les classements des plus grands disques de tout les temps ( a la sixième place pour le New.Musical.Express , excusez du peu ) reste aujourd'hui encore un trésor caché qu'il faut faire l'effort de découvrir et qui s'imposera a vous comme une évidence .
11:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : love, forever changes
17/01/2016
Discographie des années 2010
Pour faire suite a ma sélection seventies, eighties, nineties et celle des années 2000 , je propose ma discographie sélective (toujours en 12 albums ) des années 2010 a savoir une période couvrant la décennie 2005 - 2015
The Black angels - Passover ( 2006)
Passover est un disque qui vous tombe dessus comme une bombe , comme un coup de massue sonore nous sommes ici face a un disque fulgurant , violent ,intense d'une puissance monstrueuse.
The Black Angels (le nom est un hommage a 'the black angels death song " mythique chanson du premier album du velvet underground) est donc la dernière petite merveille ,une merveille non pas venu de New York ou de ses faubourgs mais d'Austin au Texas. "Passover" leur premier album malade et vénéneux comblera d'aise tant les fans transis de Cold Wave que tout les fondus de l'Underground,tout ceux qui continuent d'encenser le son crade et sale et les guitares distordues .Petits frères d'armes des Black rebel motorcycle club , fils spirituels des Stooges élevés au biberon Velvet, on notera aussi chez eux une touche très Morrisonnienne dans la voix du leader Christian Bland . "Passover" c'est donc douze missiles brûlants balancés avec une furia toute contenue et une folie presque palpable. On pensera aussi , outre les références déjà citées plus haut a joy Division (notamment sur l'hypnotique "the sniper at the gates of heaven ") ou encore a Brian Jonestione Massacre . Mais au delà des inévitables (et louables) inspirations The Black Angels nousproposent un rock pur jus débarrassé d'artifices superflus et d'effets d'une quelconque nature . ici c'est noir , ici c'est glauque ici c'est malsain et pour en être convaincu glissez donc "Passover " dans la platine , mettez le volume a fond et dégoupillez 'young men dead"premier titre qui ouvre l' album et donne immédiatement le ton et même si quelques titres sont un peu en deçà ( "bloodhounds on my trail ") , la grande majorité ("manipulations ' " call to arms " "the first vietnamese war" " better off alone " sont totalement envoûtants et vous laissent des la première écoute sur le carreau.
Pour info signalons que le groupe s'est non seulement inspiré d'un titre du velvet Underground (The black angel's death song) pour son nom de scène mais que leur logo rend également hommage a Nico (vous avez dit culte?)
Arcade Fire - the neon bible (2008)
sorti 3 ans après le merveilleux ' Funeral ' album majeur qui avait propulsé Arcade Fire sur le devant de la scene et fait du groupe canadien un groupe instantanement 'culte ' voici la bande de Win Butler de retour avec un disque ambitieux moins brut et plus sophistiquée que leur précédent mais totalement fascinant et envoutant
enregistré dans une église du Québec spécialement achetée et aménagée par le groupe ' Neon bible ' (titre référence au premier livre culte de John kennedy Toole) est porté par 4 titres fabuleux ( " No Cars Go" , "Keep the Car Running" ," Intervention" et" My Body Is a Cage") qui demontrent toute la palette des multiples talents de ce groupe qui deviant après seulement deux albums et en quelques années un des groupes essentielles du rock contemporain
Charles Bradley - victim of love (2013)
ce disque attachant, parfois bouleversant est celui d'un rescapé , d'un survivant de l'amerique des laissés pour comptes , des oubliés du rêve américain
revenu des pires galères , de la misère et d'une vie de souffrances Charles Bradley livre a 65 ans son second album (le premier 'no time for dreaming ' obtint en 2011 un succès plus confidentiel )
'Victim of love ' fait apparaître sur le devant de la scène un homme usé qui aura toute sa vie revé de chanter et qui finalement après une vie de labeur et bien des désillusions va faire de son reve une réalité.
Fasciné et bouleversé a 14 ans par un concert de James Brown a l 'Apollo théâtre de New York Charles Bradley aura baladé sa carcasse a travers le pays entre chansons et boulots divers pendant des décennies
La passion de la musique toujours chevillée aux tripes il aura même, la cinquantaine bien passée gagné sa croûte en singeant son idole sous un pseudo évocateur 'Black Velvet ' avant de voler enfin de ses propres ailes a l-aube des années 2010
ce disque rutilant , efficace et totalement 'revival 70' nous met assurément du baume au coeur et des fourmis dans les jambes.
Les cuivres ,le groove , la voix tout ici est sans artifice et sans chichi , tout ici est d'une authenticité palpable
'Victim of love ' qui délivre ses onze titres tous d'une impeccable sinçérité est un régal dont il ne faut absolument pas se priver
the XX - The xx (2009)
C'est un album arrivé chez moi par hasard , emprunté a la médiathèque par ma fille j'ai commencé a entendre et a tendre l'oreille quand elle le passait dans sa chambre et très vite l'album a quitté sa platine pour la mienne
Quelques recherches m'ont très vite renseigné sur ce premier album fracassant .The XX (comment prononce t'on d'ailleurs le nom de ce groupe ? -Double XX, THE X , XX ?) , c'est au final sans grande importance car l'essentiel est dans le plaisir de l'écoute de ce disque a la mystérieuse pochette , une musique sombre, profonde , une musique qui réussit une alchimie parfaite des genres ( Pop, New Wave , Cold wave, Electro)
Le groupe originaire de Londres existe depuis 2005 et se compose de Romy Madley Croft (chant, guitare) ;Oliver Sim (chant, basse) et Jamie Smith (clavier électronique, boîte à rythmes)
Après avoir provoqué un "buzz" sur le net The XX va exploser notamment grâce au plébiscite du NME qui va les encenser et de ce fait leur premier album va se classer a la troisième place des charts anglais. Les premiers 'singles' vont s'enchaîner 'basic space ' puis crystallised ' ' VCR' " Islands" avec toujours de superbes intro qui nous font lorgner du coté du The Cure millésime 1980 des Cocteau Twins ou encore de Young marble giants groupe culte météorite (1978-1981) de la scène britannique.
Le groupe nous montre déjà avec ce premier album l'étendue de son talent car il ne se contente pas de proposer un 'revival ' new wave" il nous offre aussi un savoureux mélange electronique et mélodique avec des titres envoutants portés par les voix de Romy ou de Sim qui chantent tour a tour sur les onze titres de cet album superbe et bluffant
Cat Power - the greatest (2006)
Ce Disque est paru tout juste a temps pour figurer dans la décennies concernée par ce post (2005-2015) , en effet ' the greatest ' ( non ce n 'est pas une compilation ! ) est paru en janvier 2006
il est le septième album de la prolifique Chan Marshall Alias Catpower qui propose ici un album qu 'on peut aisément qualifier comme étant celui de sa maturité musicale ( elle a 34 ans a la sortie du disque)
non contente de nous avoir émerveillé il y a trois ans déjà avec un splendide crève-cœur minimaliste (You Are Free), elle revient avec un album sombre, intense qui puise ses racines dans la musique qui l 'aura toujours fascinée , celle de la musique noire américaine héritée d 'Al Green et des musiciens de cette époque qu'elle a pu côtoyer dans les confins d'un studio de Memphis pour y accoucher de ce septième joyau.
Folk râpeux teinté gorgé d'une soul généreuse, mélange d'intimisme et de sensualité Bouillonnante , la voix (déjà) usée et triste de Chan Marshall nous balade et nous transporte tout au long des douze plages de ce disque profond et émotionnel
disque hanté 'the greatest ' s 'affirme comme un des albums essentiels de la décennie 2005-2015 ,un disque référence l 'œuvre aboutie d'une artiste fragile , entière et passionnée.
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Dominique A - Vers les lueurs (2012)
en 2012 en toute discrétion l'ami Dominique A nous offre un cadeau magnifique pour célébrer ses vingt années de carrière.
Son dixième album solo " vers les lueurs ' succède au confidentiel 'la musique ' (paru en 2009). Toujours étonnant , toujours écorché et toujours hors des sentiers battus bien loin de l'agitation médiatique et des matraquages radios habituels de la variété française Dominique A avec cet album majeur tutoie gentiment les anges et se moque et des modes et des tendances il fait de la chanson française et il en fait avec talent .
A mon sens 'vers les lueurs ' est son album le plus radieux et le plus abouti depuis le désormais classique 'la mémoire neuve ' qui l'avait révélé en 1995 , ce nouvel album explose et irradie de simplicité et de finesse
et puis c'est aussi en écoutant les titres de ce disque lumineux et solaire que j'ai eu comme une evidence une révélation oui ! ce type chante admirablement bien , sa voix sur la majorité des chansons de cet album est posée avec une justesse et une perfection totale mettant en valeur des textes d'une grande beauté
De plus , Le nantais s'est entouré ici d'un quatuor à vent (flûte, hautbois, basson, clarinette, ). qui donne a ses textes un climat étrange et envoûtant
Rien a jeter ce disque indispensable qui deviendra je pense un disque charnière dans une carrière sans écueil , toujours intense , toujours délicat , jamais prétentieux Dominique A se pose ici en héritier d un Manset a la recherche comme lui de mélodies a la fois limpides et complexes
Nick Cave & the bad seeds - Push The sky away (2013)
Quinzième album de l'australien ,et le premier sans Mick Harvey son complice de toujours Push the sky away s'impose comme un des grands crus de l 'australien Nick Cave and the bad seeds
On est ici incontestablement face a un album de la trempe de' the boatman's call '(1997) ou ' the murder ballads '(1996) deux disques références dans la discographie de cet immense artiste
Des les premières notes de We No Who U R on est sous le charme de cet album qui sonne différemment des productions de ces dernières années.
Débarrassé de toute agressivité rock , cet album respire une certaine forme de sérénité et de d'apaisement
Enregistré dans le sud de la France Push the sky away est un disque court (9 titres) mais lumineux de bout en bout
Il met en avant la voix fascinante de Nick Cave , en crooner de luxe dans un style proche de Johnny Cash ('The man comes Around en '2002) ou dans l 'esprit d'Iggy Pop ('Avenue B ' en 1999) le chanteur est tout au long de cet album époustouflant et irradie de sa classe solaire ce disque presque minimaliste tout en noirceur et violence contenue.
Un album quelque peu inattendu qui enchantera tant les fans de l'australien que tout ceux qui aiment les voix chaudes et les belles mélodies, un disque que l'on peut qualifier sans aucun doute comme celui de la maturité.
Amy Winehouse - back to black (2006)
Ovni incontournable de la décennie écoulée , album devenu mythique , 'Back to black ' est un bijou absolu de soul musique transcendé par une chanteuse hors pair qui va malheureusement voir son destin la rattraper pour la faucher en 2011 , une poignée d'années après la parution de ce disque magique qui sonnera comme un testament musical
tout a été dit , écrit sur Amy Winehouse (voir le film documentaire 'Amy ' d 'Asif Kapadia en 2015), il nous reste désormais de ce météore deux albums dont ce 'back to black ' vendu par palettes et qui nous éblouit encore a chaque écoute par la grâce , le talent , la voix , l intensité quasi dramatique de l interprétation de cette artiste inoubliable.
Christine & the Queens - Chaleur humaine (2014)
encore un Ovni ou plutôt un OSNI (un objet sonore non identifié)
Chaleur humaine ( quel beau titre!) l 'album de Christine & the Queens qui fait tout , absolument tout ( elle écrit, compose , et travaille sur les arrangements ) sur ce disque incroyable nous arrive au début de l 'été 2014
rarement un disque ne m 'aura paru des la première écoute , aussi novateur, aussi culotté ,la ténébreuse et mystérieuse rouquine frappe un grand coup avec ce premier album qui puisse son inspiration a la fois chez Laurie Anderson , David Bowie ou chez Klaus Nomi
des textes énigmatiques jamais pompeux, des mélodies , des envolées , des paris osés pour un disque chanté en anglais , en français et même en italien , un moment de grâce absolue avec 'Paradis perdus ' mash -up hallucinant et gonflé des 'paradis perdus ' de Christophe et de heartless de kanye west
un disque soigné et travaillé (on retrouve les prémices de cet album sur les (déjà) excellents EP's "Miséricorde", "Mac Abbey" et "Nuit 17 à 52"
Chaleur humaine est incontestablement une réussite majeure de la scène française de cette décennie , un album mélancolique entre feu et glace, un disque incontournable et qui dépasse nos frontières
Melody Gardot - worrisome heart (2008)
un premier album sophistiqué entre folk et jazz et teinté de blues , un entrée fracassante dans le monde de la musique avec ' worrisome heart ' un album incroyablement maitrisé et touché par une grâce absolue
la voix unique et désormais reconnaissable de l' incroyable Melody Gardot, âgée de 23 ans a la parution de ce disque , héritière de Norah Jones ou de Joni Mitchell .
Un disque de revanche sur la vie , un disque de résurrection pour l 'américaine qui grièvement blessée en 2003 aura passé des années a se remettre sur pied en pratiquant le chant et la musique comme thérapie et accoucher de ce disque d'une maturité confondante et qui force le respect.
Melody Gardot s' offre ( a 23 ans) avec 'worrisome heart ' le luxe absolu de composer elle même l intégralité des titres de cet opus et ne cédant jamais a la facilité elle livre ici un album d'une sensibilité bouleversant , le disque parfait , celui qui suspend le temps celui des petits matins endormis et des fins de soirées 'cocooning .
Magique!
Stromae - racine carrée (2013)
N 'en déplaise a certains Stromae révélé avec le single ' alors on danse ' (2009) n 'est donc pas une météorite musicale ou un artiste 'hype ' sitôt encensé sitôt oublié.
Avec 'racine carré paru a l' été 2013 Stromae va devenir en quelques mois un artiste incontournable prenant tout le monde a contrepied avec ce disque bluffant et étonnant qui réussit l 'exploit de réconcilier autour d'un même artiste parents et enfants .
résonnant de sonorités diverses , basculant de la world music au hip hop en passant par l'electro , les mélodies dansantes et entêtantes de racine carré vont trouver un très vaste public et faire de son auteur un phénomène de société dont la notoriété va très vite dépasser l'axe Belgique -France
les mélodies dansantes et endiablées de ce disque étonnant vont de plus s'appuyer sur des textes intelligents , teintés d'humour mais aux sujets graves et d'actualité ( la déforestation ( 'humain a l 'eau") , le sida ( "moules frites ") le cancer( 'quand c'est" ?) ,les réseaux sociaux ( "carmen") l 'absence du père ( "papaoutai ")
Porté par deux hits enormes en terme d'impact médiatique ( 'papaoutai ' et surtout ' formidable ' relayé par des vidéos de premier choix et inoubliables, conclu par des performances scéniques totalement ahurissantes en termes d'innovation et d interprétation l 'album du génial belge va s'imposer comme l un des grands disques de ces dernières années.
Son disque inclassable et décalé est indiscutablement a sa place dans le top 12 des albums essentiels de la décennie écoulée.
Radiohead -in rainbows (2007)
faisant suite a ' hail to the thief' album de 2003 en demi teinte apres les productions fantastiques des années 1997-2001 des années ' in rainbows ' est une surprise que l 'on n 'attendait plus du groupe majeur de ces dernières décennies
Crânement revenu défendre son titre de groupe le plus important de la scène pop rock electro Radiohead nous propose ici 10 Titres qui nous laisse KO Debout , du premier titre déchainé '15 step' aux envolées de ' weird feisches ' du monstrueusement puissant ' bodysnatchers ' du chant plaintif et de la voix atmosphériques de Thom Yorke sur 'nude ' , de la folk (très Nick Drake ) de ' faust Arp ' tout ici est colossal et d'une maitrise absolue
trois chefs d'œuvres plus tard ' reckoner ' ' jigsaw into places ' ' videotapes' et Radiohead accouche d'un immense album qui nous transporte avec grâce des rivages du rock électronique a a une pop moderne habitée et jouissive.
et pour quelques albums de plus
Alain Bashung- bleu pétrole -(2008 )
Daft Punk - random access memories (2013)
Julien Doré - Love (2013)
alt J - an awesome wave ( 2012)
Lana Del Rey - born to die (2012)
The Shins - wincing the night away (2007)
Joanna Newson - Ys (2006)
Angus and Julia Stone ( Angus and Julia Stone 2014)
Benjamin Biolay la superbe (2009)
MGMT - oracular spectacular (2007)
Portishead - third (2008)
David Bowie - the next day (2013)
Justice - Cross (2008)
Josh T Pearson - last of the country gentlemen (2011)
The Alabama shakes -sound & color (2015)
James Blake - overgrow (2013)
17:03 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2016
R.I.P David Bowie (1947-2016)
David Bowie - Changes
Décidément il n 'aura jamais fait comme tout le monde
alors que sortait a la surprise générale 'Blackstar ' son nouvel et 26eme album quelques jours auparavant David Bowie tire sa révérence en prenant la planète de cours et en laissant des centaines de milliers de fans et d'admirateurs orphelins de sa musique et de son génie
Indiscutablement l 'artiste le plus novateur de son époque , véritable caméléon artistique s'en va et nous laisse une œuvre colossale a l image de son incroyable talent
écrire un hommage a Bowie est une chose que je n 'imaginait pas faire de sitôt tant l 'homme me semblait invulnérable et indestructible
Sa place dans ma vie est si importante que je ne sait par ou commencer et j ai peur d 'en oublier tant Bowie m 'aura procuré depuis des années tant d'émotions et de bonheur.
j 'ai aimé David Bowie a toutes les périodes avec toujours une admiration pour cette faculté , ce génie a se reconstruire et a se réinventer sans cesse
toujours la ou l'on ne l 'attendait pas, toujours surprenant , toujours en avance , toujours d'une liberté et d'une audace sans pareille Bowie aura joué avec les codes ,les règles pour mieux nous surprendre et se surprendre lui même
d'une intelligence et d'une richesse culturelle hors normes il saura puiser dans tout les domaines artistiques le terreau de son travail fantastique et ambitieux
Les hommages nombreux et éloquents qui vont (et a juste titre) se succéder prouvent indiscutablement son importance et sa place dans l élite et dans l histoire de la musique moderne
Quant a moi , il est l un des plus grands artiste de son temps ,il est a la musique ce que Chaplin est au cinéma ou Picasso a la peinture , un touche a tout de génie incomparable et inégalé incarnant a la perfection la définition même du rock moderne.
David Bowie - Kooks
David Bowie - oh you pretty things
David Bowie - wild is the wind
09:55 Publié dans cinéma, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
06/01/2016
L'histoire de Melody Nelson (Serge Gainsbourg-1971)
On ne présente plus l'histoire de Melody Nelson paru en 71, et dont l'influence a dépassé les limites géographiques de l'Europe pourtant on oublie trop vite que ce disque fut un échec commercial terrible (a peine 20.000 exemplaires vendus), un album paru trop tôt pour un public décontenancé et peu intéréssé par l'ambition de cette oeuvre musicale hors normes.
A l'image d'un Gérard Manset Gainsbourg repoussait les limites du disque à écouter en inventant le concept-album, et donnait ainsi une structure nouvelle et moderne a la musique.Les arrangements et l'orchestration du tandem Gainsbourg - Jean-Claude Vannier (l'homme de l'ombre de cet album) sont dans ce disque de toute beauté. c'est avec ce disque sublime que Jane Birkin, petite lolita british sortie toute droit, en jupe courte et socquettes du "swinging london "va devenir Melody Nelson pour l'éternité.
Sept chansons pour une durée totale d'à peine une demi-heure pour raconter le fantasme (thème reconduit en 76 pour L'Homme A Tête De Chou), du coup de foudre sulfureux d'un quadra pour une fille beaucoup plus jeune.
Gainsbourg place dès l'ouverture un chef-d'oeuvre avec le somptueux Melody; 7'33 de pure rêverie ponctuées par un texte inoui racontant la rencontre accidentelle avec la petite rouquine a vélo.
Le deuxieme chef-d'oeuvre clôt l'album et l'ecriture de Gainsbourg touche au sublime avec "Cargo Culte", lente spirale psychédélique et baroque qui se termine par cette merveille:
Et je garde cette espérance
d'un désastre aérien
qui me ramènerait Melody
mineure détournée
de l'attraction des astres".
La génération du début des seventies qui a raté son rendez-vous avec Lucien Ginzburg, génie visionnaire absolu qui doit bien ricaner de là-haut en voyant les hommages multiples suscités par son oeuvre depuis quelques temps déjà et je crois l'entendre murmurer: "Vous voyez les p'tit gars, Melody Nelson c'était pas dégeu''...Serge gainsbourg - la balade de Melody Nelson
14:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'histoire de melody nelson, serge gainsbourg