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28/03/2016

Chambre 100 -Chelsea hotel -New-York 12 octobre 1978

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A 22h50 ce soir du 12 octobre 1978 le standard du Chelsea hôtel de New- York reçoit un appel angoissé dans lequel une voix a peine compréhensible à l’accent anglais demande d’envoyer de toute urgence des secours chambre 100 , la voix inconnue dit seulement quelqu’un est gravement blessé.
Peu de temps après ; la police de Manhattan trouvera Sid Vicious prostré sur le lit tandis que ,dans la salle de bains le corps inanimé de Nancy Spungen , sa compagne gît sous le lavabo au bout d’une traînée de sang partant de ce même lit.

 

10 jours plus tard Sid est relâché sous caution. Son état est effroyable ,il vient de passer plus d’une semaine a la prison de Riker’s Island dans un état de manque permanent.
Le 22 Octobre chez sa mère, il s’enferme dans la salle de bains avec pour tous instruments un rasoir Bic et une ampoule cassée et se cisaille les veines du bras et des jambes .
Quand arrive Malcolm Mac Laren (manager des Sex Pistols) et Joe Stevens (chargé de la liberté sous caution du musicien) ils sont confrontés a un spectacle atroce ; Sid est dans un tel état qu’il ne peut contrôler sa vessie, son urine se répand sur les draps inondés de sang.


La maman de Sid respectant la volonté de mourir de son fils est restée près de lui n’intervenant pas dans cet acte de suicide désespéré.

Mac Laren donne quelques calmants a son protégé puis s’agenouille sort un petit magnétophone appuie sur record et demande : »Alors, Sid que s’est-il réellement passé cette nuit-là ? ».
La macabre conférence dure une demie-heure et Sid raconte comment cette nuit-là il est parti avec 1000 dollars chercher de l’héroïne mais il lui fût impossible de trouver quoique ce soit. alors son dealer surnommé Rockets lui propose un barbiturique puissant, du Tuinol malheureusement celui ci mélangé a l’alcool ne fait qu’accentuer l’état de manque et Vicious s’en va cogner a toutes les portes du Chelsea hôtel hurlant qu’on lui trouve de la came.
Alerté par les clients, le vigile de l’hôtel après un avertissement verbal, le corrige et lui casse le nez puis Sid regagne sa chambre ou Nancy toute aussi enragée et dépitée de le voir revenir bredouille le frappe en plein visage, il se saisit alors d’un couteau et poignarde sa petite amie dans l’estomac

Nancy retire la lame enfoncée de plusieurs centimètres et ne se préoccupe pas d’appliquer le moindre pansement.
Ils s'endorment un moment puis Sid part pour la clinique (ou il suit irrégulièrement une cure de désintoxication) chercher de la méthadone.
A son retour Nancy est morte .Elle n’avait pas 21 ans.

27/03/2016

Fondation Jean Dubuffet - Perigny sur Yerres (Val de Marne)

Nous sommes en pleine campagne quelque part dans le Val de Marne ,nous avons quitté la route principale du côté de Villecresnes pour tourner a droite sur une petite départementale  et après  avoir traversé un charmant petit village nous voici en pleine campagne a Perigny sur Yerres

Le village est surprenant de quiétude et le panneau indiquant la direction de la fondation Dubuffet est très facile a trouver.

Soudain alors que l'on s'approche du bord de l'eau La Closerie Falbala nous apparaît  bloc lumineux et clair dans toute sa blancheur  , énorme bloc monolithique  planté  au milieu de toute la verdure environnante 

Cette colossale œuvre artistique  bâtie entre 1967 et 1973 d'une  surface de 1600M² est  figée ici par l'artiste pour l'éternité.

 la Closerie protège  la Villa Falbala œuvre onirique du peintre réalisée de 1971 à 1973.

 La Villa Falbala, construite en résine stratifiée sur une charpente métallique, comporte une antichambre conduisant au cabinet logologique, lieu de méditation conçu entre 1967 et 1969 par l'artiste et composé de 24 panneaux disposés en rectangle, sculptés et couverts d'écritures rouge, bleue et noire.

Elle est entourée d'un jardin sculpté, la Closerie, destiné à isoler la villa ; les murs de la Closerie sont entièrement revêtus de peinture polyuréthane blanche,

 

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 le cabinet  logologique

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 on admirera également  dans  le  jardin de  la  fondation l'arbre  Biplan l'une  des premières  œuvres monumentales   de  Dubuffet construite  en 1969.

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 C'est également a Périgny sur Yerres que l'on trouve un atelier jadis occupé par Jean Tinguely artiste français célèbre notamment pour ses mobiles mais qui fût également le compagnon de Nikki de St-Phalle  avec laquelle il collabora pour de nombreux projets (l'exemple le plus représentatif reste la Fontaine Stravisky a Paris)

C'est la raison pour laquelle on peut admirer dans le jardin de l'atelier qu'ils occupèrent durant de nombreuses années des oeuvres magnifiques a l'image de cette splendide fontaine

 

 

Fontaine  de  Nikki  de  St Phalle  (  Jardin a coté  de la  fondation Dubuffet)

 

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 Sculptures  de  Nikki  De  St  Phalle   (  Jardin a coté  de la  fondation Dubuffet)

 

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Clin d'oeil  a César ami et admirateur du couple  avec ce pouce réplique miniature du Pouce érigée sur le parvis  de la Défense a Paris (je ne sais si cette sculpture  est l'œuvre de César lui même ou de l'un des deux artistes cités plus haut) 

Le pouce de César

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14:05 Publié dans arts, Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

26/03/2016

Ken Kesey (1935- 2011) et le L.S.D

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Nous sommes en 1965  et le LSD a deux papes timothy Leary et Ken kesey

 le premier prononce des conférences  dans les grandes villes américaines et les universités et donne également des interviews il est éditeur de la psychedelic review  et écrit des livres. Il se veut respectable et rassurant en tentant de convaincre une Amérique bien pensante sur les bienfaits du LSD

Dans sa propriété de Milbrook  sur la côte est on est plutôt mystique , silencieux et réfléchi.

Ken Kesey lui est tout le contraire  il est exubérant , irrévérencieux , sans tabous ;il organise des soirées totalement inouïes ,il aime le rock tonitruant ,les couleurs vives ,la confusion et le chaos.

 

 Leary est universitaire , chercheur a Harvard et éminent psychologue ,tandis que Kesey  n’est a l’origine qu’un grand  braillard élevé a la campagne  dans l’Oregon ;il ressemble plus a un boxeur qu’a un scientifique

 il a traîné longtemps du coté de Hollywood  espérant devenir acteur puis alors qu’il  loge dans  un petit appartement de la  Stanford university il décide de suivre des cours d’écriture créatrice et accepte d’être volontaire pour 75 dollars par jour pour expérimenter des drogues étranges dites psycho mimétiques (car  entraînant des états temporaires proches de la psychose).

 A l’hôpital psychiatrique de la région pendant des jours il va ingurgiter LSD, .Psilocybine ; mescaline, peyotl, Ditran , graines de volubilis.

Durant toute cette période des médecins analysent, notent jour après jour tout les résultats des tests, bientôt Kesey  est embauché comme  infirmier de nuit dans ce même hôpital, il est sous acide  en permanence et c’est de cette expérience terrifiante qu’il s’inspirera pour écrire Vol au dessus d’un nid de coucou ; le livre le plus violent, le plus cinglant sur l’univers concentrationnaire des asiles de psychiatrie.

Le roman entièrement écrit sous acide devient un best-seller mais Kesey qui n’a pas repris contact avec la réalité quitte la civilisation pour s’installer en foret dans l’oregon avec sa femme Faye et ses deux enfants, entouré de quelques proches il mène  une véritable  vie d’ermite, écoute de la musique rock et jazz d’avant-garde (ornette Coleman).

La communauté s’agrandit bientôt au hasard des soirées improvisées organisées par Kesey qui au cours d’un trip trouve un nom a sa tribu  the intrepid traveler and the merry pranksters ce qui signifie le voyageur intrepide et les joyeux mystificateurs

Ensemble ils vont  acheter un vieil  autocar des années 30  qu’ils vont repeindre et équipé en maison roulante  avec couchettes , évier , toilettes , frigo des hauts parleurs hurlent la musique tant a l’intérieur qu’a l’extérieur du véhicule ,des caméras filment tout et des micros enregistrent tout ce qui se passe  et les Merry Pranksters s’entassent dans cette maison  sur roues et partent a travers le pays pendant plusieurs mois.

 

Dans le bus c’est une ambiance démente ; la bande a Kesey  dort tout les trois jours, des quantités d’acide astronomiques sont ingurgités, des kilomètres de pellicule  enregistrent tous les événements du  périple

Pour les Merry pranksters cette aventure est une sorte de quête de la sagesse et il convient de rappeler que le LSD n'était pas encore déclaré illégal (il le sera a partir du 6 octobre 1966)

Le groupe qui recevra même la visite des Beatles et des célèbres Hell’s angels et  participera aux ‘trips festivals et a la première convention  nationale de l’underground  le tout sous une surveillance permanente du  F.B.I

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De retour dans leur repère  Kesey visionne le film qui dure  45 heures  et  demande a Tom Wolfe   célèbre  journaliste américain s’écrire un livre d’après les images  le livre  va s’appeler  the electric kool-aid acid test.

Beaucoup penseront a la lecture du bouquin de Wolfe  que ce dernier faisait partie du voyage il n’en était rien  Wolfe n’ayant même jamais pris le moindre acide, il a pourtant avec précision  su rendre l’ambiance de folie et de chaos  de la bande a Kesey

on aurait dit une locomotive  a une quinzaine de kilomètres de distance ;les hell’s angels en formation  de course dévalaient la montagne sur leurs Harley davidson 74 ils enfilaient les virages de la route 84 ,ralentissaient ,fonçaient a nouveau  et le bruit de locomotive s’amplifiait  au point qu’on n’entendait plus Bob Dylan dans les hauts parleursles voila au dernier tournant  les Hell’s avec leurs  motos ;leurs barbes ,leurs  cheveux longs ,leurs blousons de rebut sans manches  ornés de têtes de mort   le tout avec un air royalement dégueulasse

Personne ne les avaient jamais invités nulle part  tout du moins pas en bande les hells qui voyaient toujours tout en noir se méfiait des qu’une situation nouvelle se présentait mais cette fois  ils tombèrent  de haut  tout le monde était tellement défoncé qu’on se dissolvait pratiquement sur place ;les Pranksters avait plus d’un million de doses de LSD la drogue favorite des Hells et ...........des quantités inépuisables de bière .

Tom Wolfe  acid test  1968  (extrait)

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24/03/2016

The Stooges : (The Stooges - 1969)

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Ce disque est une pure folie, un cataclysme rock extrême, un rouleau compresseur qui dévaste et emporte tout sur son passage.
C'est tout à la fois le premier disque de heavy metal, le premier disque de glam-rock, et le premier disque punk.
Enregistré en 1969 en seulement 48 heures, il a conservé 47 ans après (excusez du peu !), toute sa puissance.
La basse monstrueuse de l'incontrôlable Dave Alexander  (décédé en 1975)  est inouie  et  la guitare impitoyable de Ron Asheton (décédé en 2009) nous colle véritablement au mur, de son côté  Iggy Pop survolté , déchainé , habité  éructe les titres emblématiques de ce premier album  foudroyant ("1969", "No Fun", "I Wanna Be Your Dog", "Real Cool Time", ).


La production de John Cale  eeest énorme , le son est  terrifiant (inspiré dit-on, des usines automobiles de Detroit).

Contrairement à leurs frères d'armes le MC5, qui politise ses textes et cherche à faire passer des messages, les Stooges eux , ne revendiquent rien ; ils hurlent leur mal de vivre et leur ennui à la face du monde désenchantée qui vient a peine de réaliser que le "flower power " est bien fini


Les Stooges sont dépravés, extrêmes et dégénérés ; ils sont le cauchemar des familles américaines, comme peut l'être Marylin Manson aujourd'hui, et dans lequel les kids américains se reconnaissent.
Sur scène, Iggy Pop se révèle être une véritable tornade d'énergie pure, repoussant sans cesse les limites.
Leur carrière sera courte, et ils se saborderont tout seuls comme on pouvait s'y attendre (en 1974 ) avant contre toute attente de réussir  un come back inespéré et plutôt réussi une trentaine d'années plus tard ( 2003)

Ce premier album appartient depuis longtemps a la légende il est incontestablement  un chef-d'oeuvre intégral et universel.

 

The Stooges   :   real cool time


podcast

 

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Drugstore cow boys ( Gus Van Sant 1989)

 

 

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Gus Van Sant est un  réalisateur bien a part ,il a su en effet devenir un metteur en scene essentiel du cinéma contemporain tout en conservant son étiquette indépendante et underground.

De My Own private Idaho (1992) a Even cowgirls get the blues(1993) en passant par Prête a tout (il avait offert a Nicole Kidman son premier role principal qui lui rapportera le golden globe de la meilleure actrice en 1996) jusqu'a Will hunting qui révela Matt Damon (2000) sans oublier Elephant (palme d'or 2003) et Last Days (2005) tous ses films portent une griffe tres personnelle  et reconnaissable.

Drugstore Cow boy que le public avait boudé lors de sa sortie avant de l'éléver au rang de film-culte d'une génération est a mon sens son chef d'oeuvre.

Porté par un exceptionnel Matt Dillon qui trouve ici son plus beau rôle depuis le cultissime  Rusty James de Francis Ford Coppola et par Kelly Lynch  magnétique et bouleversante de désenchantement.

Le quatuor de ce road movie est complété par James Legros gros ours pataud au regard triste plus bête que méchant   et par  Heather Graham ,pauvre petite fille perdue  qui suit le trio plus par ennui que pour toute autre raison .

Dans ce road movie sur toile de fond d'une Amerique post 68  nos quatre anti-heros sont livrés a eux memes dans une recherche permanente et quotidienne de drogue cette  quête  représentant l unique la seule chose qui ait de l'importance a leurs yeux ,  on pense forcement a un autre chef d'oeuvre underground réalisé quelques années plus tôt  a savoir le mythique Easy Rider

 

Cerise sur le gateau , Gus Van Sant s'est offert  pour un role inoubliable de curé junkie et repenti une légendaire figure de la contre culture américaine en la personne de William.S.Burroughs qui donne avec sa personnalité unique ,sa dégaine décharnée et sa voix identifiable entre mille une force indéniable au sujet principal du film qui reste la drogue et ses errances  car Drugstore cow boy parle de drogue , sans voyeurisme , sans concession  sans porter de jugement ni condamner , sans en faire la moindre apologie mais simplement en traitant ce fléau social avec justesse et réalisme.

 

02:23 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Histoire d'une photo 'The Butcher's cover (1966)

 

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Comment les Beatles ,en  apparence le  groupe de rock le plus "propret" de la planète s’est-il retrouvé à faire cette photo d’un goût douteux pour  la pochette  de l album  yesterday and  today ?

La réponse, la voici…

En 1966, Bob Whitaker un photographe américain leur propose de réaliser une photo originale à l’opposé des clichés habituels

Les Beatles acceptent,  la photo est mise en boîte et tout le monde est content… mais pas pour très longtemps.

Très vite, alors que ce n’était pas prévu, la photo est utilisée pour illustrer 'Yesterday & today ' un EP  destiné au marché américain

Les ennuis ne font que commencer…Les ligues puritaines américaines sont choquées et exigent le retrait des 750.000 copies du disque. Capitol s’éxécute. Les galettes sont rapatriées et  une nouvelle photo est collée sur l’ancienne .rapidement le  disque retourne dans les bacs.  Finie la boucherie et les poupées désarticulées  les Beatles posent cette fois-ci très sagement  autour de malles de voyages

 

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la pochette retirée a fait évidemment de cet EP un collector absolu et ce qui au départ n'était qu'une séance photo un peu 'underground' a donc causé de gros soucis au groupe et a la maison de disques .

Interrogé sur ce sujet Paul Mc Cartney déclarait   "On avait fait quelques séances avec Bob avant celle là et il connaissait nos personnalités : il savait qu’on aimait l’humour noir et les blagues malsaines. C’était l’un de nos traits de caractère dominants à l’époque. 

Bob Whitaker a  dit : « j’ai une idée : enfilez ces blouses blanches de laborantin. ». Ça ne nous a pas paru bien méchant, ce n’était que des poupées et de la viande. Je ne sais pas vraiment ce qu’il essayait d’exprimer, mais ça paraissait un peu plus original que ce que les autres nous avaient fait faire. la suite vous la connaissez . Capitol   a  refusé la pochette"

Inutile de préciser que ce vinyle  est devenu un " collector' absolu que les fans des Beatles toutes générations confondues cherchent a acquérir en vain .

Sa cotation est aujourd'hui astronomique. Enfin pour ce qui est du contenu  de ce disque celèbre on est la aussi dans de l'exceptionnel  jugez par vous même.

 

track-list

  1. "Drive My Car"
  2. "I'm Only Sleeping"
  3. "Nowhere Man"
  4. "Doctor Robert"
  5. "Yesterday"
  6. "Act Naturally"

 

  1. "And Your Bird Can Sing
  2. "If I Needed Someone
  3. "We Can Work It Out
  4. "What Goes On"
  5. "Day Tripper"

 

 The Beatles     - doctor Robert


podcast

 

 

22/03/2016

Anita , Anita !

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Life " la Biographie de Keith Richards parue a la fin de l'année 2010 s'avère bien évidemment passionnante mais surtout croustillante en matière de confidences que le guitariste des Stones distille parfois sur le ton de l'humour , d'autres fois sur un ton plus acide ou plus acéré . Règlements de comptes ou simples mises au points a chacun son intréprétation .

Personne ne s'étonnera de la quantité d'individus bizarres et  déglingués qui gravitent chapitre après chapitre autour de la planète Rolling Stones en général et de l'ami 'Keith  ' en particulier

La vie amoureuse et pour le moins  tumultueuse du guitariste  n'échappe bien évidemment  pas a cette règle

Anita Pallenberg  fut la compagne de Keith de  1967 a 1980 , cette beauté fatale  dans la ligne droite de Marianne Faithfull ou de Nico tient dans  cette biographie  une part pour le moins importante voire essentielle. Née en Italie en 1944 Anita Fut , avant de partager la vie de Keith la 'fiancée ' de Brian Jones  on lui prête aussi une aventure avec Mick Jagger  (elle fût la  partenaire de Mick dans le film 'underground ' de Nicholas Roeg 'performance ' en 1970 ). La plantureuse Anita fut aussi de la distribution du célèbre 'Barbarella ' de Roger  Vadim  en 1968  ( elle y interprétait l'inquiétante 'reine noire ' au côté de la belle  Jane Fonda).

Elle fût également l'épouse de Michel Piccoli dans l'excellent 'Dillinger est mort " de marco Ferreri en 1968

 

Anita Pallenberg fût durant 13 années totalement associée a Keith Richards , elle lui donnât 3 enfants. Un fils, Marlon , né en 1969, ; une fille, Dandelion, née en  1972, et un autre fils, Tara né en 1976 malheureusement décédé de complications de santé peu après sa naissance  , elle partageât  non seulement l'univers des Stones mais aussi le mode de vie décalé , décadent et marginal de Keith s'abîmant a ses cotés dans la spirale de l'héroïne 

La rupture de Richards et Pallenberg fut une conséquence de leurs addictions respectives, elle s'établît à Toronto en 1977 lorsqu'ils furent tous deux menacés d'emprisonnement par la justice canadienne. Le point de non-retour dans leur relation est finalement atteint en 1979 lorsqu'un adolescent de 17 ans, Scott Cantrell, fut retrouvé mort dans leur résidence de South Salem après s'être tiré une balle dans la tête dans le lit de Keith

Tout comme Keith ,Anita peut être considérée comme une survivante , une rescapée d'une époque d'excès en tout genres , des excès qui ont bâtis la légende" sex , drugs & rock'n roll "mais qui ont laissés évidemment beaucoup de victimes  sur le carreau.

Je vous invite a lire de toute urgence cette biographie de Keith Richards ou le guitariste se livre  sans retenue , autour de lui  dans l'ombre ou dans  la lumière  gravitent des hommes et des femmes , des héros et des ' losers'

En tête de toute  cette  clique ,  entre musiciens géniaux ou ratés, producteurs , comédiens et mondains de tout poils , entre parasites  camés et " groupies " Anita  se taille une place importante

Elle est toute a la fois ange gardien ou ange maudit de l'axe Stones - Richards  son importance (positive ou négative ou bien les deux) dans la carrière du groupe n'est bien évidemment  plus a prouver .Le point culminant de l 'axe Pallenberg- Richards -Stones  se situant très certainement durant la période de   l 'enregistrement  de  l 'album   ' exile on main street'   en 1972 .

Au printemps de cette année la , poursuivis par le fisc ; grugés par leur financier-, les Rolling Stones émigrent en France, .Keith Richards choisit de louer la grande villa Nellcôte, à Villefranche-sur-Mer, où il s'installe avec sa compagne, Anita Pallenberg, et leur fils Marlon .

 

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Bien vite, la maison devient le lieu de ralliement des autres membres du groupe et de musiciens de   différents  horizons  qui vont travailler dans le sous-sol.

Bien vite aussi, amis et intrus investissent la propriété et l'endroit devient une micro société décadente , un 'no man's  land  musical d'où, au final, émergera, sous forme d un  double album, Exile on Main Street, sans doute l'œuvre la plus créative des Rolling Stones .

Le photographe  Dominique Tarlé présent aux cotés du groupe durant 6 mois  évoque largement Anita Pallenberg en la définissant comme  une véritable guerrière. Sans elle, l'épisode  Nellcôte aurait pu devenir l'enfer sur Terre et vraisemblablement il n'y aurait pas eu d'album ».

 

Retrouvez Anita Pallenberg sur l' article consacré au livre Egéries sixties de Fabrice Gaignault (Fayard 2006)

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/03/28/egerie...

21/03/2016

histoire d une photo - Lou Reed et Laurie Anderson

20131105-loureed-x306-1383682646.jpgUne  fois  n  est  pas  coutume je poste cette fois un  texte  dont je n ai pas  écrit la moindre  ligne

J ai  adore  retrouver l interview  realisee  aupres  de Laurie Anderson  par le  magazine  Rolling  Stones  en décembre 2013  peu de  temps après la  disparition de  Lou Reed  et je voulais le faire  partager  a ceux  qui se  baladent  sur ce  blog

et puis  la photo de ce couple  hors  du  commun  me  touche  énormément

 

Laurie  Anderson  Feat Lou Reed   - in our  sleep


podcast

 

J ai rencontré Lou à Munich, pas  a New York.

Cétait en 1992, et nous avons été tous les invites au festival de Kristallnacht par  John Zorn commémorant la Nuit de Cristal en 1938, la nuit qui a marqué le début de l'Holocauste.

Lou m'a demandé de lire quelque chose avec son groupe.  Après le spectacle, Lou a dit: «Vous avez  exactement  lu comme moi je l aurais  fais!"

Je me  suis  dit   pourquoi a t-il besoin de moi pour faire ce qu'il aurait pu faire facilement ? je ne comprenait pas mais c  était vraiment un beau  compliment.

Je l'ai aime tout de suite, j étais surprise qu'il n'ait pas un accent anglais car  Pour une raison idiote , je pensais que le Velvet Underground était britannique .
En fait, Lou et moi ne vivions pas loin de l'autre à New York, et après le festival Lou a suggéré de se revoir. Je crois qu'il a aimer  quand j ai dit, "Oui Absolument Je suis en tournée, mais quand je reviens -! Voyons voir, environ  dans quatre mois - Passons du temps ensemble"

il m'a demandé si je voulais aller à la Convention Audio Engineering Society. Je dis que je voulais de toute façon  m y  rendre .

La Convention AES est le plus grand et le plus grand endroit pour les  geek sur tout  les nouveaux équipements électroniques  et nous avons passé un après-midi heureux regardant les amplis et les câbles .

Je ne savais pas ce devait être une date importante , mais  nous sommes allés ensuite  boire  un café après cela, il a dit: «Est-ce que vous voulez voir un film?" . "Et puis après, nous  avons dîne puis  nous sommes  partis  nous  balader .A  partir  de  la  nous ne nous   sommes  quasiment plus  separes

Lou et moi avons joué de la musique ensemble, sont devenus les meilleurs amis, puis des âmes sœurs, voyagé, écouté et critiqué le travail de chacun,  étudié des  tas  de   choses ensemble (la chasse aux papillons, la méditation, le canoë -kayak). Nous avons fait des blagues ridicules; arrêté de fumer 20 fois; combattu; appris à retenir notre souffle sous l'eau;  chanté l'opéra dans les ascenseurs; nous  sommes  devenus  amis avec des gens improbables; chacun  suivait l'autre en tournée quand nous pouvions,  partagé une maison qui était séparée de nos  chez nous  respectifs; nous  nous  sommes  protégés et aimés.

Nous allions voir  beaucoup  d expositions , des concerts, des pièces  de  théâtre 

Nous avons adoré notre vie dans le West Village entoures  de  nos amis et  dans l'ensemble, nous avons fait du mieux que nous pouvions faire.

Comme beaucoup de couples, chacun de nous  a construit une  stratégies et des compromis nous permettant  de  mieux fonctionner  en  duo

. Parfois, nous avons perdu un peu plus que nous étions en mesure de donner, ou renoncé a certaines  choses , Parfois, nous  nous sommes mis  en colère mais  jamais  nous ne nous sommes ennuyés

. Nous avons appris à nous  pardonner l un a l autre. Et en quelque sorte, pendant 21 ans, nous avons mêlés  nos  âmes  et nos cœurs .

au  printemps en 2008, lorsque je marchais sur une route en Californie et je lui dit soudainement   dit  au  téléphone   "Il y a tellement de choses que je ne l'ai pas  faites  et   que j adorerais  faire,"

"Comme quoi?" me demanda Lou

"je ne ai jamais appris l'allemand, ni  jamais  étudié la physique et  je ne me suis  jamais  encore mariée."

«Pourquoi ne pas se marier?" m a  t il alors  demandé. «
puis sans  réfléchir il  ajouta  marions  nous demain tu veut ?



Et le lendemain, à Boulder, dans le  Colorado a mi chemin de l endroit  ou nous  nous  trouvions  chacun de  nous la  veille encore ,  nous nous  sommes mariés dans la cour d'un ami  portant  encore nos vieux vêtements du week end
Je suppose qu'il ya beaucoup de façons de se marier. Certaines personnes se marient et se  connaissent à peine , aussi. Lorsque vous vous mariez avec votre meilleur ami de nombreuses années, les choses  sont  différentes , le  temps  est  modifie. 

pour paraphraser le  grand Willie  Nelson Quatre-vingt dix pour cent des personnes dans le monde finissent avec la mauvaise personne. et il  sans doute  raison ,  ce n  était pas  notre  cas  

 


Lou a été malade depuis  déjà deux  ans  d'abord a cause  des traitements de l'interféron, une abominable série d injections qui traite  l'hépatite C  avec beaucoup d'effets secondaires désagréables. Puis il a développé un cancer du foie, surmonté d un  diabète bien avance

Il a appris tout ce qui concernait  sa maladies et les traitements possibles . Il a continué à faire du tai chi tous les jours pendant deux heures, plus la photographie, les livres,  les enregistrements, son émission de radio avec Hal Willner et bien d'autres projets. Il aimait ses amis, et il  les   a appelait , envoyait  des  textos, et des  e-mails quand il ne pouvait pas être avec eux.

Nous avons essayé  d'appliquer les principes  que nous  enseignait notre  maitre   bouddhiste Mingyur Rinpoché dont la philosophie etait  "Vous devez apprendre  a  maîtriser la capacité a ressentir la  tristesse tout en  refusant d être  triste

Au printemps dernier, à la dernière minute, il a reçu une greffe du foie, ce qui semblait fonctionner parfaitement, et il a repris presque instantanément santé et énergie.

Puis  son état  a  recommence  a  décliner, et quand  le docteur a  dit    c  est fini il n y a plus  d autre option  , le  seul que Lou a entendu était "option" ,." - Il n'a pas  jamais  baisse  les  bras  jusqu'à la dernière demi-heure de sa vie, quand il a soudainement accepté  l ineluctable  il  a  demande  a  rentrer  a  la  maison

 - je lui sorti de l'hôpital quelques jours avant -et même si il était extrêmement faible, il a insisté pour  sortir profiter de la lumière du matin.

en tant  qu'adeptes  de la méditation  nous nous étions préparés  pour cela - comment déplacer l'énergie  du ventre jusqu' au cœur puis  jusqu'à la tète 
Je n ai  jamais vu une telle expression pleine d'émerveillement que celle de  Lou quand  il est mort. Ses mains faisaient les 21 formes du mouvement  de l  eau  qui coule  du tai chi  . Je tenais dans mes bras la personne que j'aimais le plus au  monde lui parlant  quand il est parti

J avais pu  marcher avec lui jusqu'au bout du monde. La vie  , si belle , douloureuse  , éblouissante ne peut être meilleure que ca ,  la mort n a  de sens  que  dans la  concrétisation  de l'amour.

aujourd'hui  et je suis si fière de la façon dont il a vécu et dont il  est mort, de sa puissance et de la grâce incroyable.

Je suis sûr qu'il va apparaitre  dans mes rêves et semblera de nouveau vivant. Et je me tient la  debout   et  abasourdie  et  infiniment  reconnaissante et  soudain de  constater Combien  il est étrange, excitant et  miraculeux de pouvoir  autant changer l autre , l aimer  autant  a  travers  nos  mots , notre musique et notre vie  au quotidien.

 

 

 

 

 

 

20/03/2016

Street Hassle ( Lou Reed 1978)

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1978 Lou Reed se revendique ( a juste titre) comme l 'un des parrains du punk, depuis New York Il a vu éclore et exploser des artistes ou des groupes qui ,  tous sans exception ont idolâtrés le velvet Underground (Télévision , the Modern Lovers , the Feelies, the Talkings heads, Patti Smith)

Les chefs d'œuvres de sa carrière solo sont déjà derrière lui ("transformer", " berlin" , "Coney island baby") et peut être ne sait il pas encore que ces albums la vont devenir légendaires et cultes ?.

Pour succéder a ces disques fondateurs Lou Reed a livrés en 1976 'rock 'n roll heart " un disque que l 'on peut sans hésiter qualifier de dispensable

Mais en 1978 Lou Reed  est a la  ramasse camé  jusqu'à  l`os ,  fauché ,  le leader  du VU   n` est  plus  un   zombie  en  mode  survie  mais l 'animal est  en vie  et  va se réveiller avec un  album  , brutal , méchant , politiquement incorrect  et que le  chanteur  se  veut  comme celui  de  la  rédemption

en une poignée  de  titres (8)  glauques  et   a la  limite  du malsain Street  hassle  nous entraine dans son univers de déglingue  et de noirceur, de personnages marginaux  a la dérive, les putes, la prostitution ,la rue , la dope , on sait que tous ces thèmes sont chers a Lou Reed depuis déjà des années.

Sur ce disque sombre  pas forcement facile a digérer a la première écoute  et qui  se  définit   comme un véritable  cauchemar  urbain  empoisonné  on trouvera plusieurs sommets a gravir a commencer  par  l irrévérencieux "I wanna be black "

I wanna be black
Have natural rythm
Shoot twenty feet of fizz, too
And fuck up the Jews

Je voudrais etre noir
Avoir le rythme dans la peau
Ejaculer 6 metres de foutre
Et voir les juifs se faire enculer.

"Dirt " si elle ne s'impose pas comme une chanson majeure de l 'album est aussi plutôt  pas mal dans le genre provocation et franc parler ( Lou Reed y règle ici  ses  comptes  avec  son  impresario )

You and the people like you
Who'd eat shit and say it tasted good
If there was some money in it for 'em

Toi et ceux de ton espèce
Qui mangeriez de la merde en disant que c'est bon
Si ça pouvait rapporter de l'argent

autre grand titre " we gonna real good time together" une chanson datant de la periode du Velvet., un titre auquel Lou Reed semble particulièrement attaché ( il  a entame  tous les concerts de reformation du groupe en 1993 avec  ce  titre ).

 Cette version est cependant radicalement différente de la version enregistrée avec le V.U et les puristes du groupe seront surement surpris

enfin il y a sur ce disque l 'un des titres essentiels du Lou 'street hassle ' titre totalement incroyable (qui donne son nom a l 'album ) longue  descente  aux  enfers a la limite de la poésie urbaine et de la chanson pure et déclamée sur prés de 11 minutes , une chanson expérimentale et divisée en 3 parties distinctes

la partie 1 raconte l'histoire de Martine qui s'offre rend visite a un jeune gigolo et lui donne 80 dollars  en lui disant que pour elle c'est toujours un plaisir d'avoir recours a un professionnel.

La partie 2 est un monologue où Lou explique a un ami que faire de sa copine ayant fait une overdose.

les bons conseils du docteur lou sont de l'emmener et de la laisser quelque part dans une rue sombre pour faire croire a un accident.

La partie 3 évoque une séparation et départ d'un amour ( a cette époque Lou Reed se séparait de Rachel un transsexuel avait qui il a vécu quelque temps ) en fin de titre on a la surprise d 'entendre  Bruce Springsteen
venu poser sa voix si particulière et identifiable pour  un (petit ) couplet

la particularité  de  cet   album  est  qu'il  est hybride ( enregistre  en  studio  et  aussi  capte en   live)  il  reste  le témoignage  d un  artiste  complexe en proie  avec  ses  démons  

En  crachant  a la face  du monde  ce  disque   malade  et    vénéneux  Lou Reed  ne  sait  pas  encore   qu'il est loin d en  avoir  termine  avec  les années  noires de  galère  .

Après  cet  album furieux il y aura une longue  traversee  du  desert du desert  de 10  ans

la  rédemption et le réveil   du phénix rock  n roll n arrivera  que  bien plus  tard  en 1989   avec l album   New York 

 

track list

  1. Gimmie Some Good Times – 3:15

  2. Dirt – 4:44

  3. Street Hassle – 10:58

  4. I Wanna Be Black – 2:56

  5. Real Good Time Together – 2:22

  6. Shooting Star – 3:10

  7. Leave Me Alone – 4:45

  8. Wait – 3:12

 

 

Lou Reed  -  real good  time together


podcast

 

 

Lou Reed  - I Wanna be black


podcast

 

 

 

19:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Biophilia ( Bjork 2011)

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A l'évidence en parcourant les commentaires et critiques de Biophilia la presse (spécialisée ou non) et le public sont partagés

Ce Disque suscite tour a tour c'est selon , rejet total ou encensement et c'est pourquoi malgré  tout ce qu'on pourra écrire une chose est incontestable il suscite dans le monde culturel  intérêt , curiosité et  ne laisse personne indifférent

Abordons donc 'Biophilia  '11 ème album de cet artiste hors normes, on traduira 'biophilia ' le titre donné a cet album par 'l'amour de tout les êtres vivants ' Bjork ayant voulu placer ce thème au centre de son disque Biophilia célèbre la façon dont le son est présent partout dans la nature. Il explore l’étendue infinie de l’univers, des systèmes planétaires jusqu’à la structure atomique."  déclarait par ailleurs Björk au sujet de Biophilia. tout un programme donc mais  est ce de la musique ? de la physique ? Serons nous pauvres mortels assez intelligents et  assez évolués pour comprendre le message universel et mulitimédia de Bjork  ?

Mais je sais aussi par expérience que  les bonnes intentions de quelque nature que ce soit , que l'avant gardisme, l 'utilisation aussi revolutionnaire soit elle des nouvelles technologies , oui tout cela ne fera JAMAIS ni  un grand disque ni une grande oeuvre 

Le paquet proposé ici par Bjork  est bien  ficelé autour de thémes pompeux ? l 'infini , la planète, les atomes , l' écologie , L'universalité   bref n'en rajoutons plus mais si bien emballé soit il son paquet n'est en réalité qu'une boite vide

En écoutant 'biophilia ' on se demande plage apres plage qu'en est il des émotions , de la musique a proprement parler , des mélodies, des harmonies  ?

peu ou pas grand chose au final car Bjork oublie (volontairement) les ' minuscules ' auditeurs terriens qui écoutent a l'autre bout de la chaîne le résultat de ses divagations cosmiques  et prétentieuses

L’album fanfaronne Biophilia 'étant  principalement été composé à partir de Lemur customisés (des écrans tactiles interactifs ) Bjork utilisant  également des instruments a vent hybrides d'une nouvelle ère aux noms de baptêmes volontairement complexes ( gameleste, Sharpsichord,  pendulharpe )

Alors devant une telle débauche d'énergie pour proposer une nouvelle musique  (une musique du futur?) , on écoute très attentif et un peu médusé ce disque pas tout a fait comme les autres

10 titres  et 50 minutes plus  loin de 'moon ' a ' solstice " on a une profonde impression de chaos géneral , d'un fourre - tout indigeste et complexe ,  certes la voix de Bjork reste toujours un régal a entendre mais c'est plutôt  la déception et  l'incomprehension qui prend le dessus 

Convaincu que beaucoup aimeront je n'ai aucun problème pour critiquer severement 'biophilia ',  en effet depuis 'Medulla '(2004)  je trouve  les disques de l'islandaise décalés, et pour tout dire répétitifs et  monotones

je preferais nettement la folie musicale qui l'habitait dans les années 90 (Post - 1995) -(Homogenic -1997)  a cette surenchère  technologique qui  a mon sens étouffe son talent et a laquelle je demeure insensible.

Bjork -  cosmonogy


podcast

 

chronique -  homogenic (1997)

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2006/12/19/bjork-...

 

chronique  Volta (2007)

http://jimboland.hautetfort.com/tag/volta

 

16:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

19/03/2016

Papa was not a Rolling Stone (Sylvie Ohayon 2014 )

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Depuis les Inconnus on le sait ' la banlieue c'est pas rose ,la banlieue c'est morose '   sauf que le trio de comiques  lui   pratiquait  humour et second degré avec talent  , ici au contraire ca se prend au  sérieux ca s 'écoute parler, ca philosophe , ca moralise et ca donne des  lecons de vie ,le tout sans le moindre scrupule avec une quantité ahurissante  de stéréotypes de bas étage 

 on finit par trouver donc  assez  rapidement cette chronique de la cité des 4000 (la Courneuve) plus que nauséabonde  et par moment a la limite du supportable.

Ce portrait d'une jeunesse  dans les années 80   avait pourtant tout pour être séduisant

il ne tient malheureusement pas la route la faute a une succession de   clichés , de lieux communs , la faute aussi a des dialogues affligeant (je doute de l 'utilisation d'un tel vocabulaire employé il y a 30 ans)

Seule la  jeune Doria Achour qui interprète Stéphanie   tire son épingle du jeu   autour d'elle  c'est le naufrage , des jeunes comédiens apathiques et peu crédibles   (insupportable Soumaye Bocoum dans le rôle caricatural a l extrême de Fatima la bonne   copine ) idem pour Rabah fait Oufella   dans le rôle du petit voyou Rabbah (tout le  monde  ne peut  pas magnétiser l 'écran   comme Tahar Rahim  ou Roschdy Zem)

Des jeunes acteurs ,mêmes Amateurs et égarés dans des projets ratés ce n 'est pas évidemment pas   très grave et on leur pardonnera  bien  volontiers ,cependant il est plus dérangeant  de constater le naufrage de comédiens plus chevronnés ici  Aure Attika a la limite du ridicule ,Marc Lavoine égaré dans cette spirale de mauvais gout, Sylvie Testud mal (très mal) exploitée

Le film est réalisé par Sylvie Ohayon d'après un roman autobiographique écrit par elle même mais si les intentions sont certes  louables mais  l 'ensemble est tellement caricatural et sans conviction que le résultat cinématographiquement parlant est  inexistant

Certains dialogues sont d'une terrifiante stupidité (Mention spéciale  a la  séquence du  départ pour la Sorbonne de Stéphanie ou les habitants de la Courneuve la mettent en garde contre la dangerosité de la capitale.  il fallait oser !)

La maladresse de la mise en scène, les dialogues consternants ,une abondance de clichés (douteux) , des personnages indigestes   , bref rien a sauver dans ce film sans grand intérêt qui sera vite oublié.

 

20:28 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Irréversible (Gaspard Noé 2002)

 

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Je décide de visionner  Irréversible ( typographié  IЯЯƎVƎЯSIBLƎ ) de Gaspard Noé le sachant précédé d'innombrables avis et commentaires tant sulfureux que contradictoires Chef d'oeuvre pour certains, bouse absolue pour d'autres  le film ne laisse  en tout cas personne insensible et c'est déjà la marque indéniable d'un film pas vraiment commun , pas vraiment comme les autres.

le titre fait de toute évidence référence a l'irreversibilité de nos actes  car ils sont la plupart du temps irréparables 

1h et 40 minutes plus tard l'écran noir devant les yeux le film se termine et le choc est évident car le film est unique en son genre , de par sa chronologie deja (chaque scène est proposée  de façon antéchronologique le film  débute donc avec la fin de l'histoire et se termine avec le début) mais surtout par l'aspect sombre , intense , glauque.

le film est clairement (volontairement ) dérangeant , certains le trouveront génial d'autres le qualifieront de malsain et nauséabond  , d'autres enfin  y verront un film  prétentieux , mon avis est partagé , je reste divisé et n'arrive pas a savoir si le cinéma français tient la son 'requiem for a dream '  ou si on est devant une esbroufe cinématographique monumentale

Esthétiquement le film se démarque de tout ce qu'on peut a pu voir a ce jour ,longs plans séquences  filmés avec une indéniable maîtrise ;   une caméra  folle virevoltante comme totalement ivre ( a l'image des deux  protagonistes masculins du film)

la caméra de Gaspard Noé   ,survole, tourne ; elle  épuise  elle donne le tournis  , les cadrages acrobatiques du réalisateur  laminent le cerveau mais l'ensemble est hypnotique , fascinant totalement représentative du chaos absolu qui traverse ce film fou

le trio de  comédien  Albert Dupontel en tête est  excellent , Monica Belluci est magnifiquement filmée , Vincent Cassel est survolté les seconds rôles  donnent le frisson et  la description par gaspard Noé des bas -fonds sordides parisiens et de sa faune interlope est  tout simplement effrayante

La longue séquence du viol d' Alex  ( Monica Belluci ) filmée en plan fixe et qui condamne le spectateur a assister comme un témoin impuissant au drame restera comme l'une des scènes -choc du cinéma français mais c'est surtout la scène du meurtre a l'extincteur dans la boite sado maso qui restera dans les annales

De la violence gratuite oui certainement mais aussi des images qui donnent a réfléchir sur l'état de décomposition avancée de notre société ,sa violence ,sa noirceur implacable  

Signalons aussi la musique signée Thomas Bangalter , véritable personnage du film la bande-son technoide proposée par la moitié de Daft Punk donnant aux images de Noé une densité supplémentaire

On pense parfois au maître Stanley Kubrick (clin d'oeil appuyé avec l'affiche de  "2001 odyssée de l'espace" dans la chambre de Marcus et Alex)   Comme dans 'Eyes wide Shut'  l'utilisation des couleurs vives (le rouge du tunnel  -le  jaune baignant la chambre du couple)  pour certaines séquences n'est certainement pas un hasard , enfin comment ne pas penser a  folie orchestrée d' 'Orange mécanique '( on retrouve ici aussi  Ludwig Van Beethoven)

Irreversible  est de toute évidence un film dur , éprouvant qui ne laissera personne indifférent ,du défenseur au détracteur ,  du dégout a l'admiration comme de l'amour a la haine il n' y a parfois qu'un  (tout petit ) pas.

Un film a part ; une oeuvre a  part entière en tout cas.

 

 

 

 

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18/03/2016

An anesome wave ( Alt J 2012)

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 il parait  que la  sortie  de  cet  album en 2012  a  provoqué  des remous  dans  le monde du  rock indé  c 'est une  chose  que   je  veut  bien croire  car  je  prends  " an anesome wave  '  le  premier  album d'Alt  J  en pleine face seulement aujourd'hui en 2016 (il n  'est  évidemment jamais  trop tard) et je ne comprends  toujours pas  comment  j ai pu passer  totalement  a  coté du phénomène britannique

 

Disque fascinant et inclassable , totalement envoutant 'an anesome  wave ' réinvente les  mélodies  et place sur  orbite  ses  titres  fulgurants et cosmiques 

Portés  par  la  voix  incroyable de Joe  Newman les 14 plages  de  cet   album ( leur premier  rappelons  le! )  nous  téléportent vers des contrées  musicales  nouvelles  et si il faut  chercher  des  références  a cet OVNI sonore nous regarderons  du  coté  de  Radiohead , de Vampire  week end ou de XX

Alt J  avec ce premier disque aussi  étrange  que  fulgurant  pose  déjà ses marques dans le  paysage musical moderne  le groupe  de  Leeds  raflant  par ailleurs au passage  le   Mercury Prize 2012 ( qui récompense  le  meilleur album british  de  l'année)

de bout en bout 'an anesome wave  ' réussit l 'exploit de surprendre de créer et  d' inventer  son propre univers pour nous balader au gré de chansons magiques savamment entrecoupées   de curieux petits interludes.

C'est peu dire que les chansons vous accrochent des la première  écoute  et  ne  vous  lâchent  plus

Une superbe révélation , le disque  précieux  d'un  groupe  prometteur et  novateur qui redéfinit a son image une  certaine  notion  de l''avant -garde

 

 

Alt  J   -tesselate

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Alt J  -  breezeblocks

 

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Alt J -  Matilda


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track-list

 1- Intro / 2- (interlude-) / 3- Tessellate / 4- Breezeblocks / 5- (interlude ) / 6- Something Good / 7- Dissolve Me / 8- Matilda / 9- Ms / 10- Fitzpleasure / 11- (interlude) / 12- Bloodflood / 13- Taro / 14- Hand-Made

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16/03/2016

Rouge sang ( renaud 2006)

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en 2006 Renaud   publiait   'rouge  sang ' l 'album  qui semble  t 'il  tournait la page  des années noires de l'alcoolisme et de la dépression.

la  suite  malheureuse  du parcours du chanteur   prouva  , hélas  qu'il n 'en  était  rien  

.Renaud que l'on a vu traîner son mal -être , sa tristesse durant toutes ces années avait livré un tres bel l 'album plutôt inattendu en 2002 Boucan d'enfer  il y parlait de ses faiblesses avec une grande auto-dérision mais aussi  de ses espoirs , des amis perdus , de son amour envolé , et même Manhattan -kaboul  le  joli duo avec Axelle Red  pourtant archi-diffusé par les radios jusqu'a l'écoeurement  ne laissait place a la moindre critique.

c'était donc , le grand retour médiatique de Renaud  a la grande joie de tout le monde mais les années se suivent et ne se ressemblent pas  ,hélas .....pour lui , hélas pour nous

Le coup de gueule de 'rouge  sang ' c'est bien sûr Les Bobos qu'on trouve dès la plage 1  que dire de cette chanson cliché intégral ou Renaud aligne des rimes stupides avec plus de betises que de méchancetés réelle et on apprend (merci renaud le sociologue!) que les bobos adorent Bashung  Manu Chao et Françoise Hardy (ah bon !) mais  aussi la manzana glaçée et le catalogue Ikea  il paraitraient même qu'ils vivent tous dans le 12 ème a Paris  parfois en banlieue mais dans un loft (forcement) et enfin qu'ils  déplacent  en  4x4 sinon a vélo

Ma plume est un petit peu assassine nous dit Renaud dans cette chanson grotesque  je trouve personnellement que cette  plume est trempée dans  la grenadine  plutôt que dans que le vitriol ,pas de méchanceté ,meme pas d'ironie juste un name- dropping  facile et un idiot et totalement sans queue ni tête.

Et part ca quoi d'autre sur ce rouge sang ?

plage  2 une chanson cul-cul d'a peine 2 minutes ou Renaud nous rappelle qu'il est amoureux et si vous ne le saviez pas comptez sur lui pour vous en rabattre les oreilles (pas moi de  6 chansons  sur  Romane  Serda  )

plage 3 Renaud nous parle de la clope ( arretez la clope avant qu'elle n'arrête ma vie!-je pourrai presque me passer de mes clopes mais pas de toiRenaud se pose ici en donneur de leçon aussi  lamentable et déplaçé que le Gainsbarre  d'aux enfants de la chance .

plage 4 le niveau remonte légerement avec rouge sang la chanson qui donne son titre a l'album ou l'artiste dénonce en vrac la corrida ,la guerre et le massacre des animaux  

 plage 5  Renaud s'énerve et  prend la défense des blondes , Romane Serda est blonde alors Renaud  part au combat (j'aime une blonde et alors! j'aime ses cheveux d'or et alors ! ) et alors  ! on a juste envie de lui dire qu'on s'en fout un peu.

on zappe sur la 6 qui ne présente aucun  intérêt et on en vient  a elle est facho ce n'est une surprise pour personne  Renaud de gauche depuis toujours mais  ce qu'on ignorait c'est qu'il se servirait de ses convictions  pour  ecrire une chanson aussi ridicule qui se conclut par une  petite pique gratuite qui ne fera plaisir qu'aux abrutis ( Elle est Facho elle vote Sarko!)

Nos vieux n'intéressera non plus pas grand monde aussi passons donc a la  8 qui s'appelle 'j'ai retrouvé mon flingue en réponse a une formidable chanson Anarchiste que Renaud  avait écrite en début de carrière (ou est ce que j'ai mis mon flingue?) ,chanson écrite a une periode ou on pouvait affirmer sa plume était trempée dans le vitriol et autant le Renaud  qui hurlait sa colère  en 1978  était crédible autant celui qui  vient nous rappeller entre deux couvertures de magazines   qu'il est encore un brin anar (je dégomme ,je décime , j'extermine , j'assassine , ) celui la me fait doucement rigoler .

plage  10 jusqu'à la fin du monde une chanson d'amour (encore!) (tes mains sont un calice qui ferait se damner jésus a son dernier soir) c'est ensuite Adieu l'enfance chanson nostalgique sur le Paris d'autrefois sitôt écoutée sitôt oubliée

c'est en plage 12 que renaud arrive a retrouver avec Elsa belle chanson triste et  mélancolique (certainement la plus belle de l'album) sur le suicide d'un adolescent un niveau digne du grand artiste  qu'il a été car  on retrouve ici le temps  d'un titre un  Renaud qui avec des mots simples et touchants fait passer une veritable émotion .

On préferera si on veut rester sur une note positive stopper l'ecoute de ce disque après Elsa  mais si on décide de continuer il faudra supporter une chanson  sur le monde paysan (pas de dimanches) puis  une insupportable  guimauve  danser a Rome (anagrame de Romane Serda) ainsi que  je m'appelle  galilée (encore une chanson d'amour un brin  prétentieuse ,cette fois on frise l'overdose -cette super nova qui pour l'éternité brulera dans l'azur de mon ciel amoureux-ton cul est une étoile et je suis son berger -  au secours !!! ) et ce n'est pas dans la jungle l'hommage a Ingrid Bettancourt  jolie chanson plutôt réussie mais qui perdue  en fin d'album passe presque inaperçue ni a la close la chanson  hommage a la brasserie 'la closerie des lilas' ou Renaud a selon la légende  bu des citernes  de pastis qui permettront  a rouge sang de réhausser un niveau désespérant bas ( tu m'as , petite fille sorti de la cirrhose et redonné le goût de l'eau apres la clope , le voila  moralisateur  au  sujet  de  l'alcool.

se coltiner l 'ecoute  de  ' rouge  sang  ' me  donne  envie  d 'hurler 'Allo Renaud Bobo! et dieu que ca me gêne d'écrire ca,  le Renaud sobre et amoureux m'ennuie et me fait de la peine avec   ses textes dégoulinants d'amour qui frôlent le gâtisme me laissent indifférent

je préfere me souvenir du Titi parisien qui chantait 'Amoureux de paname '  'mistral gagnant ' , chanson pour pierrot 'ou  'Morgane de toi' avec un vocabulaire qui n'appartenait qu'a lui  un style Renaud  qui  lui a donné cette place unique dans la chanson française C'est ce Renaud la que je continuerai a écouter ,quand a ce rouge sang je n'aurais vraiment guère de mal a m'en passer.

 

Renaud  -  les  bobos


podcast

11:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

13/03/2016

Desire ( Bob Dylan 1976)

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track -list

1- Hurricane / 2- Isis / 3- Mozambique / 4- One More Cup of Coffee (Valley Below) / 5- Oh, Sister / 6- Joey / 7- Romance in Durango / 8- Black Diamond Bay / 9- Sara

 

Bob Dylan  -  Hurricane


podcast

 

Paru au  tout  début  de  l année 1976 '  Desire  '   est un  album qui a  beaucoup  souffert  d etre le  successeur  de   'blood on the  tracks  , chef  d 'œuvre  incontestable  (  et incontesté)   de  Dylan   sorti un an  auparavant.

C 'est pourtant  un   disque   fondamental de  la  discographie  du zim  et  cela  pour  diverses  raisons.

C'est l'album du retour a  la  bohème  du barde  , un  testament    folk -rock en 9 chansons  toutes   sublimées  et  portées  par  la  voix  de  Dylan  qui chante  admirablement   bien    sur   ce  disque

Sur  cet  album Dylan cède  la  place  a  Jacques  Levy  compositeur américain  qui  signe 6  titres  de  son album

Le  disque  s'ouvre  avec l un des  titres  les  plus  célèbres et les plus controversées de Dylan     ' ' Hurricane  ' un  titre hommage  au   boxeur Rubin Carter alors  accusé du meurtre de trois personnes en 1966

Pour la petite  histoire   après  le  procès  de  Carter et  sa  condamnation  a perpétuité  en 1976 Dylan  ne  chantera  plus  jamais  ce titre de toute  sa  carrière

C'est  aussi un  album ou  Dylan nous offre  un  témoignage  de  son  amour a Sara  sa  femme depuis 1965 et la mère  de  ses 4 enfants avec  laquelle  il  est  sur le  point  de  divorcer .

le titre  sobrement  baptisé  'sara  '  est une  merveilleuse chanson ou Dylan  après   avoir  écorché   son  épouse   ( 'idiot   Wind '    sur  l 'album précèdent)   se  repent  et    tente    de se  réconcilier avec elle

' Joey  '  la  chanson  fleuve de l'album   ( + de 11 minutes) nous  conte  l'histoire  de  Joey Gallo  un mafieux  du milieu new yorkais.

'Oh Sister  ! ' ,est une  jolie  balade   chantée en  duo avec   Emmylou  Harris    ( que l 'on retrouve  aux  chœurs  sur l 'essentiel  du  disque)

Dylan nous  offre  tout  au long  de  Desire  des  chansons  qui nous  régalent  et qui nous transportent    , tout  ici  est  superbe  de  'Mozambique  '   au  merveilleux   'one more cup of coffee  ' et  son  rythme  tzigane   enivrant    ,au  très  mexicain '  romance  in  Durango  ' qui est  bien plus qu'une curiosité

Enfin  j 'ai  sur ce  disque une  tendresse   toute  particulière  pour  Isis  titre  sublimé  par  le  violon  de  Scarlett  Riviera   ou   Dylan    se  charge a la fois  des  voix , de l' harmonica   mais  aussi   du piano

Neuf  titres seulement pour un album qui  s 'étire  néanmoins sur  56 minutes et qui reste l'un des plus beaux  témoignages  musicaux  pop folk des  seventies.

Une œuvre   que je qualifie  d 'essentielle  dans  la   (longue )  discographie dylanienne.

 

Bob Dylan   - Mozambique


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Wish you were here ( Pink Floyd 1975)

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Longtemps je n'ai focalisé que  sur  le  titre éponyme  de  cet  album  la  chanson  me  hantait  a un point  tel   qu'elle  occultait  les  autres  titres  de  ce  disque  majeur  du  Floyd

Le  titre  "wish you were  here"  parasitant  ainsi le  reste de  ce  disque  lumineux  et  sublime.

 

'Wish you were here '  est enregistré  dans les  fameux  studios Abbey Road  ' rendus célèbres par  les  Beatles , il succède  au planetaire  'dark side  of  the moon  ' paru en 1973 et  qui a  installé  pour  toujours  le  groupe   de Roger Waters  et  David Gilmour  dans  la  stratosphère  du succès.

Tout  ici   reste  , quarante  après  sa  sortie  d'une modernité stupéfiante , la déclinaison  de  ' Shine  on you  crazy  diamonds  '  en plusieurs  parties  distinctes  fait  de  ce  titre  un  véritable  tour  de  force et  la disparition  de Syd Barrett  en  2006 ,  a qui la chanson est dédiée  en renforce  davantage encore la puissance  et la profondeur .

"Have  a   cigar  " ou curieusement  le  groupe  fait  appel a  Roy Harper  un  chanteur  extérieur  au  groupe  ,les  essais  de  voix  avec Gilmour  ou  Waters  n 'étant  pas  jugés  satisfaisants  par  le producteur c 'est donc Harper  qui  chante  sur  l 'enregistrement  du titre. 

Wish you were here  '  c 'est pour  beaucoup le  chef d 'œuvre  du  groupe  et  c 'est aussi l'album  pour lequel les membres  du Floyd  avaient  le  plus  d'affection et  celui qu'il leur  semblait  le plus  abouti  car  en  enregistrant  ce  disque Pink Floyd  rappelait au monde  entier   qu'il  étaient  certes  des  musiciens  d'un genre  nouveau,  des  chercheurs   , des  créateurs  sonores  mais  surtout  des  musiciens. avec  une ame  malgré  l 'utilisation massive des  effets  sonores et  des  synthétiseurs

Peu  de  titres  donc  sur  ce ' wish you  were here  '  devenu   historique    ( la déclinaison  de  shine  on you  crazy  diamonds  '   occupant a elle  seule  26 minutes ) mais  des  titres  marquants a l 'image  de 'wish you were here  '  ou ' welcome to the machine  '

Ce  disque fondamental est illustré   par une  pochette  célèbre a savoir   la poignée  de  main a l 'homme  qui  se  consume  pour  symboliser    dit-on" le feu intérieur qui  dévorait  Syd  Barrett  membre  fondateur  du  groupe   et perdu depuis  des  années dans la spirale  des  drogues"

Saluons aussi le  coup de  génie du  marketing  qui masque cette  image  devenue  célèbre (les hommes  se  serrant  la  main)   par un autocollant à placer sur le plastique noir et  représentant  deux mains mécaniques engagées dans une poignée de main robotique. 

 

Pink Floyd  -  Welcome  to  the  machine


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Pink Floyd  -   wish  you  were  here


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11/03/2016

The New York Dolls - Poupées de sniff , Poupées de son

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Lors du concert parisien mémorable des New - York Dolls au Bataclan  le 3 décembre  1973 ; 4500 personnes n’ayant pu obtenir de billets déclenchèrent une émeute et ce soir-là on frôla le pire. Pendant le concert Johnny Thunders explosa sa guitare sur la tête d’un type qui n’arrêtait pas de s’accrocher à sa jambe. Ce concert mémorable fait désormais partie de la légende d'un groupe parmi les plus époustouflants et les plus sulfureux du rock. Le lendemain 300 journalistes venus de toute l’Europe furent réunis dans un hôtel de la capitale pour une vaste conférence de presse.

A midi, les Dolls sont introuvables et décision fût pris d’ouvrir le bar gratuitement aux journalistes, aussi lorsque le groupe débarqua aux alentours de 16h la note du bar atteignait Déja 8000 dollars.

Les New york dolls existaient depuis seulement deux ans mais déjà ils incarnaient la sexualité sulfureuse et la sauvagerie a l’état pur.

Le premier signe de succès fût le concert donné en première partie de Rod Stewart and the Faces au Wembley auditorium devant 13000 personnes déchaînées, l’accueil des gamins fût instantané et démesuré.

Le futur du Rock’n roll appartient aux New - York Dolls écrivit un journaliste local. Rien que ça !

Pas mal pour un groupe qui n’avait pas encore signé le moindre contrat

C’est d’abord le manager des Who qui leur proposa de signer sur le label Track voyant en eux une version moderne des Rolling Stones bien entendu ils refusèrent et rejetèrent également les propositions de Atlantic Records et celles de Rolling stones records  malins  et laissant tranquillement monter les enchères.

Le 6 Novembre 72 le groupe doit faire face a un premier coup dur ; le batteur Billy Murcia, 21 ans meurt d’une overdose lors d’une party dans un appartement londonien ;bizarrement la mort de leur batteur va susciter un énorme intérêt et une affection nouvelle pour le groupe , dès lors leur célébrité va croissante.

Il n’ont cependant toujours pas de maison de disques et les grosses compagnies hésitent maintenant persuadés de l’avenir incertain dû a l’instabilité des membres du groupe.

Leur nouveau batteur sera Jerry Nolan et c’est avec lui que le 19 Decembre 1972 le groupe donna son premier concert officiel au Mercer arts Center de New york .Ils s’y révélèrent exceptionnels et s’imposèrent comme LA révélation du moment

Quelque temps plus tard ils signèrent chez Mercury sous la houlette de Todd Rundgren pour un premier album officiel qui allait entrer dans l’histoire du rock

Le choix de la pochette (les 5 Dolls travestis assis sur un canapé dans une pose très glamour ; le nom du groupe tracé au rouge a lèvres) effraya tout le monde et très vite une rumeur selon laquelle les Dolls étaient homosexuels se répandit comme une traînée de poudre mais en réalité ils ne cherchaient qu’à se moquer du courant Glitter en vogue a cette période.

Elus a la fois meilleur et pire groupe de l’année par les lecteurs du magazine Cream en 1973 les New - York Dolls continuaient a véhiculer avec eux cette image de sales pédales junkies dégénérées et décadentes, partout on décrivait le groupe comme une bande de pervers obscènes mais pourtant, les places de concert s’arracherent a l’image des dates prévues au fameux Whisky a go-go ou tout les billets furent vendus en seulement deux heures.

Le plus mémorable et apocalyptique de tous leurs imprévisibles concerts eût lieu en Octobre 1973 au non moins célèbre palace new-yorkais le Waldorf Astoria Hôtel , ce jour la , direction pensait en voyant le nom du groupe programmé accueillir un public genre bal des catherinettes ,mais au bout du compte ce fût finalement 6000 tarés ivres d’alcool , de drogue et de musique et déguisés pour la soirée Halloween qui déboulèrent provoquant une panique formidable et du hall d’entrée de l’hôtel il ne resta que des ruines ; c’était désormais de notoriété publique, le groupe et son public semaient la terreur sur leur passage.

Enchaînant les concerts de 5000 personnes avec les salles de 200 places les Dolls jouèrent dans tout le Midwest offrant leurs premières parties à des futurs poids lourds de l’industrie tels que Kiss ou encore Aérosmith.

Mais inévitablement selon un scénario tout tracé drogues et alcool entraînèrent très vite le groupe dans une rapide descente aux enfers.

Thunders et Nolan , notamment étaient totalement incontrôlables et comme on pouvait le craindre, cette tornade d’excès en tout genre et de débauche va très vite peser lourdement sur l’ensemble du groupe et compromettre leur avenir musical.

Leur second et dernier album portera un titre prémonitoire In too much too soon et malgré la présence de Malcom Mac Laren à la production ils terminent cet enregistrement laminés et usés et inévitablement le groupe implose en 1974.

Le chanteur David Johansen croisement de Mick Jagger et de Steven Tyler deviendra plus tard Buster Poindexter et tentera en vain une carrière solo de rocker-Crooner puis il essaya sans succès d’être acteur.

Sylvain Sylvain partit pour Los Angeles et produisit quelques groupes médiocres, Arthur Kane hérita d’une fortune familiale et s’installa en Californie.

Quant a Johnny Thunders et Jerry Nolan ils s’installèrent a Londres et formèrent les Heartbreakers, ils firent des tournées chaotiques , enregistrèrent un album mythique L.A.M.F (like a mother fucker) et surtout continuèrent a se défoncer jusqu'à ce que mort s’en suive.

Malcom Mac Laren partît lui aussi pour Londres ou il inventa quelques temps plus tard les Sex Pistols, résumé de l’attitude des Dolls, des riffs des Ramones et de la dégaine de Richard Hell (vêtements déchirés, épingles a nourrice) mais évidemment le monde n’était pas plus prêt pour les Pistols qui ne l’avait été pour les Dolls.

Avec le recul on peut constater que les New-York Dolls était un groupe hors du commun dont la beauté et l’authenticité venaient entre autres de leur capacité à rire d’eux-mêmes alors qu’ils étaient pourtant critiqués de toutes parts.

A l’image du titre de leur album testament -Too Much ,Too Soon les Dolls étaient effectivement excessifs mais surtout ils reflétaient les frustrations de leur génération et c’est sur leurs cendres que naîtront bientôt outre les Pistols mais aussi les Clash , les Ramones , Blondie , les Smiths les Gun’s & Roses et des milliers de groupes tous émus ,influencés et sensibilisés par l’intégrité et la vulnérabilité des poupées de New – York

Réussissant l’incroyable tour de force d’une reformation réussis plus de trente après leur séparation les Dolls rescapés nous ont gratifiés en 2004 (tout comme les Stooges) d’une performance totalement inouie et inattendue et, alors que l’on pouvait redouter a l’image des reformations ridicules entre autres des Pistols et autres Doors a une catastrophe qui ne ferai qu’écorner la légende , il n’en fut rien seul le décès d’Arthur Kane survenu quelques semaines après leurs retrouvailles endeuilla ces retrouvailles miraculeuses.

Du groupe d’origine il ne reste désormais que deux survivants David Johansen le chanteur , et Sylvain Sylvain le pianiste – guitariste au look inoubliable de ce groupe unique et éternel

 

The new York Dolls  stranded  in the  jungle


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08/03/2016

Heathen ( David Bowie 2002)

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Avant  le nouveau millénaire  Bowie  nous  avait  laissé  avec un album  en  demi teintes  ("Hours"- 1999) et on le  retrouve  en 2002 avec  "Heathen " un album , (le 22eme de  sa  carrière)  qui lui  ressemble et  qui se  décline en 12 titres  dont 3 reprises

c 'est par ailleurs au travers  d'une  de  ses  reprises  qu'il en profite  pour  glisser  un   hommage  au groupe texan ('the legendary Stardust cowboy) qu'il lui a  inspiré le nom de son personnage  légendaire Ziggy Stardust   ' et dont  il reprend  ici 'I Took a  trip on a  gemini  spaceship  ' un titre  de 1968

Au détour de  Heathen 'on  croisera  des invités prestigieux Pete Townshend (The Who) a la guitare  sur  ' slow burn ' Dave grohl  (Nirvana) a la guitare également sur la  cover  de Neil Young   ( I've   been  waiting for  you   ")

Autour du maitre  de  cérémonie  on  remarquera  une  poignée  de  fidèles  Carlos Alomar , tony Visconti  ou encore Mark Platti pour une succession de titres baignés dans un climat qui fait la part belle tant  aux  guitares qu'a  l 'électronique

L'album s'ouvre avec  une vraie merveille  'sunday  titre cosmique a l'ambiance envoutante suivi de l'excellente  reprise des  Pixies ( 'cactus  ') 

Certains titres s'envolent  très  haut  '"5:15 The Angels Have Gone" 'ou a better  future  ' portés par la voix en  apesanteur  de Bowie   nous  emmènent très loin  ' d'autres '  everyone  say  Hi!" 'ou  slip away '  tombent un peu a plat mais l'ensemble reste  excellent et de haute  tenue

Heathen  recevra  un  très bel  accueil tant public que  critique  et permettra  a l'artiste  de faire chavirer  les fans de toujours mais aussi de conquérir un public plus  jeune 

En 2002 a la sortie de Heathen  Bowie a  55 ans  et reste plus que jamais  un artiste  caméléon aussi inattendu  que passionnant , l 'écoute  de  cet  album le démontre totalement.

 

David Bowie    - cactus


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David Bowie   -  I took a  trip on a  gemini spaceship


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track-list

1)Sunday
2)Cactus
3)Slip Away
4)Slow Burn
5)Afraid
6)I've Been Waiting For You
7)I Would Be Your Slave
8)I Took A Trip On A Gemini Spaceship
9)5:15 The Angels Have Gone
10)Everyone Says "Hi"
11)A Better Future
12)Heathen (The Rays)

19:49 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Minuit a Paris (Woody Allen 2011)

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Comme un grand cru (français) le cinéma de Woody Allen se bonifie et gagne années  après années en rondeur et en souplesse car disons le tout net  Minuit a Paris  le Woody Allen millésime 2011 est un véritable régal cinématographique.

depuis ' Match Point '(2005)  jamais Film du génial réalisateur ne m'aura  autant enthousiasmé .

On retrouve ici la fraîcheur du Allen de la grande époque et si on pense inévitablement a 'La rose pourpre du caire ' (1985) ou encore a 'Alice '(1990) 'un des nombreux chefs d'oeuvres du maître 'Minuit A paris ' se démarque encore par une inventivité ,une origialité qui nous réjouit de la première a la dernière minute

Autour d' Owen Wilson ( un nouveau venu ) on retrouve Marion Cotillard (parfaite) Kathy Bates , Rachel Mc Adams et Carla Bruni Sarkozy (dans un rôle  tout a fait anecdotique précisons le! mais qu'elle remplit  toutefois assez bien )

Avec 'Autour de Minuit ' Woody Allen brode astucieusement autour du syndrôme de l'age d'or (qui consiste a idéaliser une époque passée ) et nous emporte dans un tourbillon drôle, émouvant , teinté de nostalgie et plein de sagesse , un véritable conte de fée des temps modernes  entre philosophie et surréalisme.

A 75 ans Woody Allen  signe ici l'un de ses plus beaux films et livre  un témoignage d'amour a une ville  qu'il aime tant .

On pouvait craindre (d'après le titre) a une romance  tiède a l'eau de rose  mais c'etait oublier le génie inventif de Woody Allen .

Loin d'un film a clichés de cartes postales Woody Allen nous offre  un OVNI cinématographique , une merveille de film  intelligent et gai , un  bain de jouvence qui nous enchante et nous émerveille.

Signalons enfin comme souvent  chez Woody Allen une bande son  jazz irréprochable

04:16 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

05/03/2016

Le mystere John Belushi

john belushi

 

 

 

 Dans la Nuit du 5 au 6 mars 1982 le comédien John Belushi meurt d'une overdose et  devient    pour  toujours   un Blues  brother  éternel

la scène se passe au célèbre club de los Angeles le Roxy ou john fait la fête avec deux amis très proches ce soir la le premier s'appelle Robin williams ,le second Robert De Niro   et  ce   soir  la le blues brother a l'air  totalement explosé au yeux de tout le monde présent
Tout comme Jim  Morrison  mort dans sa chambre parisienne après une soirée au circus ,on retrouvera l'acteur dans sa chambre écroulé sur le sol en chien de fusil
pas de trace de bagarre ,pas de bouteille d'alcool ,pas de came ; ni encore moins de seringue pas même de médicaments alors on émet l'hypothèse d'une crise cardiaque mais il a seulement trente ans et cela ne semble pas être la cause de ce décès foudroyant
on trouvera dans un coin des résidus de poudre blanche qui après analyse se révéleront être un mélangé de cocaïne et d'héroïne appelé plus communément 'speedball' dans le jargon des camés.
quelques recherches sur le corps montreront des gouttelettes de sang au niveau du coude a l'intérieur du bras
le résultat est évident une mort  par  overdose mais John n'était pas seul et il ne s'est pas piqué lui même comme le démontre l'inclinaison de la marque de l'aiguille 

Devant  le  relais  des  medias  sur  cette  mort  tragique une jeune  fille  une jeune fille prénommée Cathy totalement inconnue des services de police et des stupéfiants se présente dans l après  midi au commissariat  local avec une seringue et la cuillère ayant servies au 'shoot' mortel
la mort fut déclaré accidentelle et Cathy condamnée pour homicide involontaire
plus tard elle se rétractera en avouant que des personnalités haut placées et connues du monde du spectacle l'avaient payée pour avouer sa présence aux cotés de John Belushi.
Cette affirmation ne fut même pas vérifiée par la police chargée de l'enquête qui classa rapidement l'affaire
les circonstances troubles et mystérieuses  des  évènements de  la  nuit du 5 au mars 1982  n'ont donc jamais etés véritablement éclaircies.