01/10/2010
Top 100 - 100/93-Don't think twice it's alright (Bob Dylan -1963)
Extraite de 'the freewheelin Bob Dylan "don't think twice it's alright" date de 1963 et s'impose de toute évidence comme l'une des plus grandes chansons du répertoire de Bob Dylan
C'est une chanson que Dylan présenta comme « une affirmation selon laquelle on peut peut-être se dire à soi-même de mieux se sentir" Ce titre devenu emblématique fut l'un des premiers tubes commerciaux de Dylan , il y est clairement question de Suze Rotolo le premier grand amour de Bob (elle figure avec Bob bras dessous , bras dessous sur la pochette de " the freewhelin bob dylan" )
Ce second album de Dylan comporte des chansons historiques a l 'image de blowin ' in the wind " ' masters of war ' the girl from north country' ou ' a hard rain 's gonna fall' titres présents sur ce disque indispensable ou le talent et le génie musical et poétique de Bob Dylan (alors agé de 22 ans !!!) explose littéralement a la face du monde
Un mot enfin sur cette P..... de voix unique qui donne le frisson a chaque écoute ( et dieu sait si des écoutes il y a eu quelques unes)
Précisons enfin que ce titre sublime a été repris par une grande quantité d'artistes venus de tout horizons , citons parmi les plus belles reprises Waylon Jennings , Susanna & the Magical orchestra , Indigo girls , Mélanie Safka sans oublier ma favotite celle de John Martyn parue en 1967 sur son premier album 'London conversation'
Bob Dylan - don't think twice it's alright
Paroles :
It ain't no use to sit and wonder why, babe
It don't matter, anyhow
An' it ain't no use to sit and wonder why, babe
If you don't know by now
When your rooster crows at the break of dawn
Look out your window and I'll be gone
You're the reason I'm trav'lin' on
Don't think twice, it's all right
It ain't no use in turnin' on your light, babe
That light I never knowed
An' it ain't no use in turnin' on your light, babe
I'm on the dark side of the road
Still I wish there was somethin' you would do or say
To try and make me change my mind and stay
We never did too much talkin' anyway
So don't think twice, it's all right
It ain't no use in callin' out my name, gal
Like you never did before
It ain't no use in callin' out my name, gal
I can't hear you any more
I'm a-thinkin' and a-wond'rin' all the way down the road
I once loved a woman, a child I'm told
I give her my heart but she wanted my soul
But don't think twice, it's all right
I'm walkin' down that long, lonesome road, babe
Where I'm bound, I can't tell
But goodbye's too good a word, gal
So I'll just say fare thee well
I ain't sayin' you treated me unkind
You could have done better but I don't mind
You just kinda wasted my precious time
But don't think twice, it's all right
15:33 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2010
Top 100 - 100/94- Going to california ( Led Zeppelin - 1971)
Bien qu’etant devenu un groupe cultissime led Zeppelin fut tout sauf ce qu’on pourrait appeller un groupe a ‘singles ‘ (même si ‘stairway to heaven est devenue l’une des chansons les plus connues au monde) pourtant c’est avec ‘going california ‘ (tiré du même album IV) que tout le genie du Zep explose véritablement , une intro fabuleuse , et la voix de Robert Plant unique , qui monte et qui vient vous arracher les tripes pour nous emmener haut , tres haut
On a souvent (a raison d’ailleurs) focalisé sur Jimmy Page guitariste fantastique (le plus grand peut etre avec Hendrix) et sur John Bonham qui a totalement révolutionné la batterie mais ici c’est la plus grande voix masculine du blues blanc ; (l’équivalent de janis Joplin chez les femmes) qui transcende ce titre hallucinant et .... halluciné
indémodable et indispensable
Paroles
Spent my days with a woman unkind,
Smoked my stuff and drank all my wine.
Made up my mind to make a new start,
Going to california with an aching in my heart.
Someone told me there's a girl out there
With love in her eyes and flowers in her hair.
Took my chances on a big jet plane,
Never let them tell you that they're all the same.
The sea was red and the sky was grey,
Wondered how tomorrow could ever follow today.
The mountains and the canyons started to tremble and shake
As the children of the sun began to awake.
Seems that the wrath of the gods
Got a punch on the nose and it started to flow;
I think I might be sinking.
Throw me a line if I reach it in time
I'll meet you up there where the path
Runs straight and high.
To find a queen without a king;
They say she plays guitar and cries and sings.
La la la la
Ride a white mare in the footsteps of dawn
Tryin' to find a woman who's never, never, never been born.
Standing on a hill in my mountain of dreams,
Telling myself it's not as hard, hard, hard as it seems.
Led Zeppelin - going to california
16:08 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2010
Gloria - ( John Cassavetes - 1980)
Cela peut sembler incroyable mais John Cassavetes n'avait aucune envie de réaliser Gloria , en effet ce réalisateur que l'on sait soucieux d'une totale liberté et d'une autonomie absolue ne voulait pas mettre en scene ce film qui reste comme l'un de ses seuls films de commande
Pourtant le film est la est bien la et c'est tant mieux car Gloria est un véritable bijou , un road movie lent et noir filmé avec la griffe géniale de ce metteur en scène hors du commun
Le sujet est basique et peut se résumer en quelques mots :
" Compromis dans une sale affaire, les membres de la famille Dawn viennent d’être assassinés par des représentants de la Mafia. Ne reste que le petit homme de la famille, Phil, confié par les parents juste avant le massacre à cette étrange voisine Gloria interprétée par Gena Rowlands (Madame Cassavettes a la ville)
Malgré ses défauts (une certaine lenteur) , Gloria est un grand film car au -delà de la performance fantastique d'émotion et de sobriété de son actrice principale, Gloria se concentre sur un tout autre personnage une Amérique, qui voit naître, grandir, mourir ses enfants esseulés. Cassavetes dresse ainsi le portrait impitoyable et sans concession d’une Amérique de corrompus, de solitaires ; de marginaux , de ratés , des personnages tout a la fois pathétiques et terriblement humains
Ce n'est certes pas le plus grand film de Cassavetes mais celui ci reste néammoins très particulier , les personnages sont attachants , New York est encore remarquablement filmé et Gena Rowland est stupéfiante (nominée pour ce rôle a l'oscar il lui echappera pour être décerné a Sissy Spacek elle aussi bouleversante dans 'Nashville lady ' de Michael Apted
16:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Top 100 - 100/95 - Space Oddity (david Bowie -1969)
Space oddity ou quand Bowie avant d'inventer Ziggy est deja en avance sur son temps et installe ce titre lumineux et obsessionnel dans la mémoire collective avant même que l'homme ne pose le premier pas sur la lune.
Une chanson sublimée par la fascination de Bowie pour l'espace , peu de temps après son groupe s'appellera 'the spiders from mars ' et l'une de ses plus belles compositions a venir sera 'Life on mars '
La chanson illustrera d'ailleurs la retransmission par la BBC des images de l'alunissage d'Apollo 11, Space Oddity constitue également le premier succès de Bowie auprès du grand public (numéro 5 au Royaume-Uni, puis numéro 1 lors de sa réédition en 1975). Son titre, signifiant littéralement : bizarrerie de l'espace, renvoie à celui du film de Stanley Kubrick 2001: A Space Odyssey, sorti l'année précédente.
La chanson raconte l'histoire d'un jeune astronaute, nommé Major Tom, sous la forme d'un dialogue entre le contrôle au sol et l'astronaute. Le décollage se déroule à la perfection (« you've really made the grade »), mais après sa sortie dans l'espace, le Major Tom semble s'abandonner à son vaisseau (« I think my spaceship knows which way to go ») et à l'espace ; il ne répond plus malgré l'insistance du contrôle au sol (« Can you hear me, major Tom? »).
Défnitivement visionnaire ce titre apparaît sur le second album de Bowie 'space oddity ' en 1969
David Bowie -space oddity
Paroles :
15:29 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2010
Top 100 - 100/96 - These boots are made for walking ( Nancy Sinatra -1966)
Nancy Sinatra - These boots are made for walking
Petit bijou pop composé par Lee Hazelwood décédé en aout 2007) "These boots are made for walking' est un tube totalement irrésistible écrit sur mesure pour Nancy Sinatra. Ce hit absolu (N°1 aux états _unis et en Grande bretagne ) est présent sur l'album 'boots ' (1966) . Second " single " extrait de cet album mythique (apres 'so long babe') .La chanson , mélange delicieux de pop , de rock , de country va devenir un hit énorme grâce a l'interprétation de Nancy Sinatra , la fille de Nancy et de franck Sinatra .la jeune artiste née en 1940 va d'abord timidement s'essayer au cinéma puis démarrer dans la chanson et verra sa carrière transcendée par son association avec Lee Hazelwood. La discographie de cette icône pop regroupe pres de 25 albums (compilations incluses) et contient quelques merveilles absolues ( summer wine - some velvet morning- somethin' stupid - bang bang .....). 'these boots are made for walking est devenue au fil des ans un titre symbole de l'émancipation des femmes. Pour l'anecdote ce titre est lié a une page sinistre de l'histoire des états-unis , en effet " these boots are made for walking ' fut choisie par le F.B.I et le B.A.T.F (bureau of alcohol ,tobacco firearms & explosives) pour etre diffusé en boucle lors du siège de Waco afin de déstabiliser psychologiquement le gourou david Koresh enfermé avec sa secte depuis 28 février 1993 jusqu'à l'assaut final tragique du 19 avril
You keep saying you've got something for me.
something you call love, but confess.
You've been messin' where you shouldn't have been a messin'
and now someone else is gettin' all your best.
These boots are made for walking, and that's just what they'll do
one of these days these boots are gonna walk all over you.
You keep lying, when you oughta be truthin'
and you keep losin' when you oughta not bet.
You keep samin' when you oughta be changin'.
Now what's right is right, but you ain't been right yet.
These boots are made for walking, and that's just what they'll do
one of these days these boots are gonna walk all over you.
You keep playin' where you shouldn't be playin
and you keep thinkin' that you´ll never get burnt.
Ha!
I just found me a brand new box of matches yeah
and what he know you ain't HAD time to learn.
These boots are made for walking, and that's just what they'll do
one of these days these boots are gonna walk all over you.
Are you ready boots? Start walkin'!
02:46 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2010
Top 100 - 100/97 -Sunday morning (The Velvet Underground 1967)
" Sunday morning " est un titre de légende qui ouvre l'un des albums les plus fascinants de toute la musique pop- rock .' a savoir le célébrissime premier album du velvet underground.enregistré en 1966 et sorti en 1967 cet album est baptisé 'the velvet underground & Nico ".mais il est plus communément appellé 'album a la banane ' en raison de la pochette dessinée par Andy Warhol alors mécène du sulfureux groupe de New York .The Velvet underground & Nico reste le disque sur lequel on découvrira la voix incroyable de Nico associée a plusieurs titres de ce disque.
C 'est d'ailleurs Nico en personne qui devait a l'origine chanter sur cette envoûtante balade mais elle devra se contenter des choeurs , c'est Lou Reed qui se chargera de poser sa voix sur ces 2 '56 de pur bonheur .
A noter que le son particulier et harmonieux de l'intro de cette balade provient d'un instrument de musique batisé célesta , C'est John Cale qui eut l'idée d'utiliser ce curieux instrument a la tonalité surprenante.
Paroles:
The velvet Underground & Nico - Sunday morning
03:10 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2010
Top 100 - 100/98 -Creep ( Radiohead -1993)
C'est sur la bande-son de " Cyclo" un film franco vietnamien réalisé par Han Hung tranh en 1995 (palme d'or au festival de Venise) que j'ai découvert ce titre incroyable de Radiohead,ce titre fût le premier single du groupe extrait de leur premier album 'Pablo Honey " sorti en 1993
La chanson alors envoyée aux radios britanniques fut boudée et parfois même carrément refusée en raison d'une part d'un climat jugé trop dépressif mais également a cause des paroles 'You're fucking so special' qui semblaient poser problème a la censure anglaise. Creep passa donc quasiment inaperçue et c'est grâce a leur second 'single ' " Anyone can play guitar" que le groupe d'Oxford se fit véritablement connaître
Ce titre désormais indissociable au groupe de thom Yorke a depuis pris sa revanche devenant une chanson culte semblable au 'smells like teen spirit ' de Nirvana' de par son impact auprès de toute une génération qui va au fil des ans élever Radiohead au statut de groupe de référence ultime. Le groupe s'est imposé depuis album apres album comme l'une des références incontournables et indiscutables de ces 20 dernières années
Paroles :
13:50 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2010
Top 100 - 100/99 -Hallelujah (Leonard Cohen -1984)
Si le grand public est tombé sur le cul en découvrant la magnifique version de Jeff Buckley paru en 1994 sur l'album 'grace ' et si d'autres l'ont également découvert en 2001 sur la bande originale de " Shrek " interprétée cette fois par Rufus Wainwright rien pourtant ne rivalise avec le titre original enregistré par Leonard Cohen sur l'album "various positions". en 1984
Au milieu des années 1980 Le canadien a offert l'une de ses plus grandes chansons. Une grande quantité outre les deux artistes cités plus haut ont enregistrée leur version de cette chanson sublime ,on retiendra les versions de John Cale , RegIna Spektor ou encore K D Lang
Paroles
Now I’ve heard there was a secret chord
That david played, and it pleased the lord
But you don’t really care for music, do you?
It goes like this
The fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing hallelujah
Hallelujah
Hallelujah
Hallelujah
Hallelujah
Your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew her
She tied you
To a kitchen chair
She broke your throne, and she cut your hair
And from your lips she drew the hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
You say I took the name in vain
I don’t even know the name
But if I did, well really, what’s it to you?
There’s a blaze of light
In every word
It doesn’t matter which you heard
The holy or the broken hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
I did my best, it wasn’t much
I couldn’t feel, so I tried to touch
I’ve told the truth, I didn’t come to fool you
And even though
It all went wrong
I’ll stand before the lord of song
With nothing on my tongue but hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah
Hallelujah
Leonard Cohen - Hallelujah
13:50 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/09/2010
Top 100 - 100/100 -Boys don't cry (The Cure -1979)
A l'aube des années 80 en une poignée de secondes,152 pour être précis Robert Smith jetait a la face du monde une petite chanson un peu folle , illustrée par une vidéo géniale et qui allait devenir l'un des plus formidables standards de le la New -Wave. Présent sur le second album des Cure 'Boys don't cry' sorti en février 1980 , cette chanson aurait pu être le premier" single "du groupe mais on lui préféra 'killing an arab ' inspirée de l'étranger de Camus.
Pour la petite histoire ce titre appelé a devenir l'un des titres emblématiques du groupe avait été écarté du premier album 'Three imaginary boys ' paru en mai 1979. Il sera donc présent sur le second album et sortira en single en juin 1979 sous le label Fiction records quelques mois avant la parution de l'album
Boys don't cry sera repris par de nombreux artistes notamment par Grant lee Phillips , Superbus, Scarlett Johanson ou encore Razorlight
paroles:
I would say I'm sorry
If I thought that it would change your mind
But I know that this time
I have said too much, been too unkind
I try to laugh about it
Cover it all up with lies
I try to laugh about it
Hiding the tears in my eyes
'Cause Boys don't Cry
I would break down at your feet
And beg forgiveness plead with you
But I know that it's too late
And now there's nothing I can do
So I try to laugh about it
Cover it all up with lies
I try to laugh about it
Hiding the tears in my eyes
'Cause Boys don't Cry
I would tell you
That I loved you
If I thought that you would stay
But I know that it's no use
That you're already gone away
Misjudged your limits
Pushed you too far
Took you for granted
I thought that you needed me more
I would do most anything
To get you back by my side
But I just keep on laughing
Hiding the tears in my eyes
'Cause Boys don't Cry
Boys don't Cry
The Cure - boys don't cry
18:53 Publié dans Musique, Top 100 | Lien permanent | Commentaires (0)
R.I.P Jim Carroll (1950-2009)
Il aura choisi une drôle de date pour tirer sa révérence comme un pied de nez a cette Amérique dont il était devenu l'un des enfants terribles les plus emblématiques
Né a New york le 1er août 1950 ce personnage atypique et fascinant est donc mort le 11 septembre d'un arrêt cardiaque , Écrivain, poète et musicien punk américain il était notamment connu pour son livre autobiographique The Basketball Diaries qui a fait en 1995 l'objet d'un film dans lequel joue un Leonardo DiCaprio alors quasiment inconnu .Avec son look entre Tom Verlaine et David Bowie Jim Carroll s'etait imposé comme l'un des plus brillants représentants de la contre culture des années 70-80 ,proche de Patti Smith , de Warhol , Burroughs, ou encore de Lou Reed il évoluait comme un poisson dans l'eau dans cet univers new yorkais underground qui le fascinait et ou il se sera comme tant d'autres brulé les ailes
Publié en 1978" the basket ball diaries " décrit sans complaisance la décadence de Jim, un jeune homme blanc prometteur, joueur de basket brillant, dans le New York des années 1960. L'écriture d'un journal intime et la passion qu'il a pour le basket ne l'empêcheront pas de sombrer dans la dépendance à l'héroïne, de se faire renvoyer de son école ainsi que de son équipe puis de se brouiller avec sa mère et ses amis. Ce livre autobiographique est devenu dès sa parution l'une des oeuvres cultes de la littérature contemporaine américaine ;le film réalisé par Scott kalvert en 1995 et dans lequel Di Caprio se révèle absolument stupéfiant ne rencontrera malheureusement qu'un succès d'estime
Carroll formera ensuite a l'aube des années 80 un groupe punk 'The Jim Carroll band ' le groupe sera composé de Brian Linsley (guitar) ,Wayne Woods (drums) , Stephen Linsley (bass) et Terell Wynne (guitar) et leur premier album en 1980 'catholic boy ' rencontrera un succès mitigé .
Par la suite Jim Carroll se partagera entre musique (5 autres albums plutôt confidentiels) et l'écriture de nombreuses poésies .
Jim Carroll band - People who died
17:44 Publié dans cinéma, Culture, Livre, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2010
Seul le silence (R.J Ellory 2008)
Totalement envouté par 'Vendetta ' (2005) un de ses romans précédents ,je me suis précipité sur 'Seul le silence 'un Thriller unanimement salué par la critique et encore une fois la Claque fut énorme.
Nous sommes ici devant un chef d'oeuvre qui va vous dévorer et vous hanter .
Ce livre est bien plus qu’un roman de serial killer ; ici la mécanique est parfaite et le suspense reste constant, Seul le silence indéniablement marque une date dans l’histoire du thriller.
Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue et sans concession aucune, R. J.Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote ou encore Norman Mailer tant par la puissance de son écriture que la complexité des émotions qu’il met en jeu.
Cet auteur s'affirme déjà comme une révelation incontournable dans un genre littéraire ou pullule souvent le médiocre , plus rarement le bon, bien encore moins comme dans le cas présent l'exceptionnel
A lire absolument !
17:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2010
Finistériens - (Miossec -2009)
Pour la reprise de ce blog après une longue pause conséquente (et volontaire)j'ai choisi de chroniquer 'Finistériens ' le 7ème album de Christophe Miossec paru en Septembre dernier
pochette sublime toute en sobriété et qui rapelle un peu celle de 'boire ' le disque mythique de 1995 et titre qui semble reconcilier le brestois avec ses raçines ,Miossec a d'ailleurs fait appel a son copain Yann Tiersen pour la production de cet album
'A Montparnasse ' le' single ' diffusé sur les ondes laissait esperer un album de belle facture mais pourtant apres plusieurs écoutes il en ressort un curieux sentiment d'irregularité et de fadeur car on a l'impression que le disque est un peu baclé, un peu monotone.
Si certains titres font mouche a la fois par les textes et la voix toujours pleine d'emotion de Miossec 'les joggers du dimanche ", "seul ce que j'ai perdu " (hommage a jeff Bodart son pote BRUXELLOIS décédé en Mai 2008), " jésus au PMU ' " une fortune de mer ' et ' A Montparnasse ' ,le reste est plutot moyen ("nos plus belles années " " CDD " ) voire carrément dispensable ("hais moi " , " les chiens de paille ') un disque mi figue mi raisin pour le breton qui de toute évidence semble s'être certes assagi mais peut etre aussi un petit peu (trop ) assoupi.
Miossec - Les joggers du dimanche
23:44 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miossec, finisteriens
08/04/2009
La fille de Monaco ( Anne Fontaine 2008)
Cet ersatz de film est a l'image de la météo de Canal plus jadis proposée dans 'le grand journal ', un brin chic , un brin vulgaire et la plupart du temps totalement ridicule .
De Lucchini d'abord ,pour reprendre une célèbre tirade de Molière je serai tenté de dire ' Mais que diable allait il faire dans cette galere"? ou comment le génial comédien que tout le monde a adoré dans 'la discrète ' "le colonel chabert' ou 'Uranus ' peut il être mêlé a un tel projet? .
Louise Bourgoin qui incarne une présentatrice aguicheuse de météo locale ( un clin d'œil évident a sa prestation calamiteuse ou géniale c'est selon les gouts , de Miss Météo sur Canal plus dans l'émission citée plus haut ) n'a rien a perdre dans ce film il semblerait même que son personnage de Audrey, fille facile et intéressée lui ait permis de s'imposer comme la révélation de l'année 2008 (on n'a pas du voir les mêmes films ) .Roschy Zem , acteur intéressant mérite mieux que les habituels rôles de brun ténébreux et inquiétants (comme celui ci ) dans lesquels il s'enferme désormais .
La fille de Monaco est l'archétype même du film inutile et raté , le scénario,les personnages tout ici est est superficiel et invraisemblable (l"histoire du procès est a peine survolée et ne sert finalement qu'a masquer la pauvreté du scénario).
Grosse déception donc pour ce film réalisé pourtant par Anne Fontaine qui nous avait enchanté en 1997 avec 'nettoyage a sec' un véritable film d'auteur a des années lumière de cette fille de Monaco dont il n'y a rien (ou pas grand chose ) a sauver
11:20 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anne fontaine
20/03/2009
Play Blessures (alain bashung 1982)
alain Bashung - j'envisage
En 1982 paraissait un album qui allait sur le tard s’affirmer comme l’un des disques les plus importants de la chanson française des trente dernières années tout genres confondus.
La rencontre de Bashung héritier rock’n roll d'une génération perdue quelque part entre Cochran et Gene Vincent avec Gainsbourg va s’avérer éblouissante. Serge a toujours fait chanter des voix féminines avec plus ou moins de réussites mais ses collaborations masculines ne sont a ce jour que dispensables (Chamfort) pourtant cette fois c’est une osmose complète entre le maître et celui qui n'est encore qu'un élève
play blessures va se révéler totalement éblouissant avec ses textes au couteau au langage codée de circonstance, sur fond de new –wave étourdissante , personne en France ne tiendra la distance face aux deux acolytes qui vont s'entendre comme larrons en foire ; leur goût commun pour la nuit et la déglingue les rapproche et ensemble ils vont accoucher de ce diamant musical noir et froid comme la nuit. Fils spirituel de Gainsbourg , Bashung va tourner une page importante pour la suite de sa carrière avec ce disque inouï de ‘martine Boude ‘ a ‘Volontaire ' en passant par ‘ j’envisage ' les titres s'enchaînent dans ce disque glauque , plein de souterrains et de secrets , berçé par une ambiance lunettes noires , alcool et clopes et un climat malsain pas forcement accessible aux premières écoutes mais qui reviendra toujours hanter l’auditeur qui aura su trouvé les clefs pour rentrer dans cet univers fascinant.
Play blessures sera comme une seconde naissance pour Bashung qui chante de sa voix unique, traînante et habitée dans ce disque ou l’alsacien enterre défintivement le chanteur a tubes de vertige de l'amour ou de Gaby oh Gaby ! Je dédie cette angoisse a un chanteur disparu mort de soif dans le désert de Gaby ‘ dit il d'ailleurs dans ‘j’croise aux hébrides’ Play Blessures donnera l’audace a Bashung de réaliser ‘Novice ‘ quelques années plus tard tout seul comme un grand mais qui s’avérera finalement un chef d’œuvre maudit .Il se dégage aujourd'hui encore une curieuse impression a l'écoute de ce Play blessures car s’agissant d’une collaboration Bashung- Gainsbourg on a l’étrange impression que le grand Serge conscient du talent de son protégé est pour une fois resté dans l’ombre laissant a Bashung le soin de prendre son envol
13:54 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2009
j'etais censé
Mes bras connaissent ou Bashung au sommet , tout en haut , inaccesible et magnifique immense moment je le sais ,j'etais dans la salle devant ,au premier rang tout pres de l'artiste , tout pres d''un Bashung astral et solaire
J'étais censé t'étourdir
Sans avion sans élixir
J'étais censé te soustraire
À la glu
Les impasses
Les grands espaces
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Une étoile sur le point de s'éteindre
J'étais censé te ravir
À la colère de Dieu
La douceur d'un blindé
Le remède à l'oubli
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
La menace du futur
Les délices qu'on ampute
Pour l'amour d'une connasse
J'étais censé t'encenser
Mes hélices se sont lassées
De te porter aux nues
Je me tue à te dire
Qu'on ne va pas mourir
Sauve toi
Sauve moi
et tu sauras où l'acheter le courage
J'étais censé t'étourdir
Sans aviron sans élixir
J'étais censé te couvrir
À l'approche des cyclones
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Sur le bout des doigts
La promesse d'un instant
La descente aux enfers
Mes bras connaissent
Mes bras mesurent la distance
Sauve toi
Sauve moi
Et tu sauras où l'acheter le courage
J'étais censé t'étourdir
Sans aviron sans élixir
J'étais censé t'extraire
Le pieu dans le coeur
Qui t'empêche de courir
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Une étoile sur le point de s'éteindre
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Sur le bout des doigts
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Une étoile sur le point de s'éteindre
Mes bras connaissent
Sauve toi
Sauve moi
Mes bras connaissent
Alain Bashung - mes bras connaissent ( live au bataclan 2003 )
15:04 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bashung
14/03/2009
R.I.P Alain bashung (1947-2009)
On le redoutait mais on osait croire que le destin se tromperait , il n'en fut malheureusement rien
Certes pour l'avoir vu diminué lors de la dernière tournée a l'Olympia on pouvait craindre le pire mais l'homme malgré la maladie restait tellement présent ,tellement vivant
la présence aucun autre mot ne peut mieux définir le sentiment dégagé par Bashung , présence, talent, humilité, intensité ,pudeur,
"un jour je parlerai moins jusqu'au jour ou je ne parlerai plus " le sens des paroles de 'président résident de la république' titre majeur de 'bleu pétrole" son ultime chef d'oeuvre plébiscité par la critique et par le public prend aujourd'hui une bien triste signification
Bashung pour moi était le plus grand de tous , un astre noir , le diamant brut de la chanson française , un intouchable , un inclassable , LA référence définitive ,ni variété, ni rock mais tout cela a la fois , il planait haut bien au dessus des autres .Depuis des décennies il nous régalait de chansons tantôt sublimes ( la nuit je mens - madame rêve -angora -les grands voyageurs - comme un lego) tantôt décalées ( what's in a bird - vertige de l'amour- osez joséphine) il illuminait aussi chaque chanson qu'il reprenait en se l'appropriant ( écoutez sa version bouleversante des 'mots bleus ' ou de ' avec le temps ' il était de son vivant l'égal d'un Gainsbourg avec qui il avait collaboré pour le fantastique 'play blessures" en 1982 ou d'un Férré , sa mort tragique et prématurée le hisse encore plus haut dans la légende ;il laisse tous ceux qui l'aimait orphelin de son talent , de sa poésie et de sa générosité
alain bashung -avec le temps
20:47 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bashung
06/02/2009
C'est Chic (Chic -1978)
19:21 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chic
03/02/2009
Paris ( cedric Klapisch - 2008)
Comment ne pas être décu avec 'Paris' le film de Cedric Klapisch sorti en début d'année 2008 ? Ou est passé le rythme , le dynamisme du réalisateur de l'auberge espagnole ou des 'poupées russes' ?
Même si on prend en considération le sujet plus grave traité par Klapisch avec ce film , on a la désagréable impression de se retrouver dans l'univers de Claude Lelouch (multitude de personnages , histoires a tiroir , séquences sans rapport les unes avec les autres, sentimentalisme exacerbé, ) bref, au bout du compte un grand sentiment de frustration , une impression de surfait ,comme un beau gâteau avec trop d'ingrédients qui n'a finalement aucun goût 'Paris ' finit par agacer ;les personnages (trop nombreux) sont superficiels et même si On retrouve avec plaisir Romain Duris l'acteur fétiche de Klapisch la majorité des comédiens ne sont pas a la fête.
Ce sont les filles qui s'en sortent le mieux Juliette Binoche est parfaite dans le rôle d'Alice mere célibataire désabusée qui essaie encore de croire a l'amour , Karin Viard est épatante malgré un rôle est réduit a quelques répliques et mélanie Laurent toujours aussi naturelle. Fabrice Lucchini alterne le bon (la scène chez le psy) et le moins bon voire le grotesque (il nous refait son numéro d'allumé de la musique 'soul' et si sa spontanéité nous amusait sur les plateaus télé ici on a l'impression qu'il est en représentation) Dupontel ,Lellouche , Cluzetsont enfermés dans des personnages sans grand intêret
Quant au film il avance mollement , sans jamais décoller avec pas mal de séquences inutiles (que fait l'Afrique dans cette histoire?) ;le défilé de mode , la visite des mannequins a Rungis tout ça n'a qui queue ni tête .Certes on saisit bien le sens du message de Klapisch' profitez de la vie -amusez vous ! -dansez ! , chantez ! , ! vous avez la chance d'être vivant , de respirer , de rire , d'aimer mais que tout cela est lourd , pompeux monotone que tout cela est plat et manque cruellement de grâce et de magie . Dans ce 'Paris ' joliment filmé par Klapisch (qui n'évite toutefois pas les clichés)on ne se passionne jamais ,on s'ennuie , on tourne en rond
22:28 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, klapisch
La jeunesse de Manu
18:59 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manu dibango
01/02/2009
Le juge et l'assassin (Bertrand Tavernier 1976)
16:26 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noiret, galabru, tavernier