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19/03/2009

j'etais censé

Mes bras connaissent  ou Bashung au sommet , tout en haut , inaccesible et magnifique immense  moment je le  sais ,j'etais dans la salle devant ,au premier rang tout pres de l'artiste , tout pres d''un  Bashung astral et solaire

J'étais censé t'étourdir
Sans avion sans élixir
J'étais censé te soustraire
À la glu

Les impasses
Les grands espaces
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Une étoile sur le point de s'éteindre

J'étais censé te ravir
À la colère de Dieu

La douceur d'un blindé
Le remède à l'oubli
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent

Mes bras connaissent
La menace du futur
Les délices qu'on ampute
Pour l'amour d'une connasse

J'étais censé t'encenser
Mes hélices se sont lassées
De te porter aux nues
Je me tue à te dire
Qu'on ne va pas mourir

Sauve toi
Sauve moi
et tu sauras où l'acheter le courage

J'étais censé t'étourdir
Sans aviron sans élixir
J'étais censé te couvrir
À l'approche des cyclones

Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Sur le bout des doigts

La promesse d'un instant
La descente aux enfers
Mes bras connaissent
Mes bras mesurent la distance

Sauve toi
Sauve moi
Et tu sauras où l'acheter le courage

J'étais censé t'étourdir
Sans aviron sans élixir
J'étais censé t'extraire
Le pieu dans le coeur
Qui t'empêche de courir

Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Une étoile sur le point de s'éteindre

Mes bras connaissent
Mes bras connaissent
Sur le bout des doigts

Mes bras connaissent

Mes bras connaissent
Une étoile sur le point de s'éteindre

Mes bras connaissent

Sauve toi
Sauve moi

Mes bras connaissent

 

 Alain Bashung  - mes bras connaissent  ( live au bataclan 2003 )


podcast

15:04 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bashung

14/03/2009

R.I.P Alain bashung (1947-2009)

 

alain bashung.gif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On le redoutait mais on osait croire que le destin se tromperait , il n'en fut malheureusement  rien

Certes  pour l'avoir vu diminué lors de la dernière tournée a l'Olympia on pouvait craindre le pire mais l'homme malgré la maladie restait tellement présent ,tellement vivant

la présence aucun autre mot ne peut mieux définir le sentiment dégagé par Bashung , présence, talent, humilité, intensité ,pudeur,

"un jour je parlerai moins jusqu'au jour ou je ne parlerai plus "  le sens des paroles de 'président résident de la république' titre majeur de 'bleu pétrole" son ultime chef d'oeuvre plébiscité par la critique et par le public prend aujourd'hui une bien triste signification

Bashung pour moi était le plus grand de tous , un astre noir ,  le diamant brut de la chanson française , un intouchable , un inclassable , LA référence définitive  ,ni variété, ni rock mais tout cela a la fois , il planait haut bien au dessus des autres .Depuis des décennies il nous régalait de chansons  tantôt sublimes ( la nuit je mens - madame rêve -angora -les grands voyageurs -  comme un lego) tantôt  décalées ( what's in a bird - vertige de l'amour- osez joséphine) il illuminait aussi chaque chanson qu'il reprenait en se l'appropriant ( écoutez sa version bouleversante des 'mots bleus ' ou de ' avec le temps ' il était de son vivant l'égal d'un Gainsbourg avec qui il avait collaboré pour le fantastique 'play blessures" en 1982 ou d'un Férré  , sa mort tragique et prématurée le hisse encore plus haut dans la légende ;il laisse tous ceux qui l'aimait orphelin de son  talent , de sa poésie et de sa générosité

 

alain bashung -avec le temps

 


podcast

 

20:47 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bashung