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19/07/2007

100 th Window - Massive Attack (2003)

massive attack,100 th window

 

Pas évident lorsque on est devenu un groupe emblématique de ces quinze dernières années de rester au sommet . alors même si Massive attack ( ou ce qu'il en reste a savoir robert Del naja désormais seul maître a bord) reste un groupe incontournable il faut bien admettre que 100 th window est nettement le plus faible des albums du groupe .

la présence de Sinéad o' connor sur trois titres dont l'aérien "special cases" apporte un sentiment de legereté (on est loin du climat obscur et sombre de mezzanine) on reste toutefois un peu sur sa faim a l'écoute de ce disque souvent monotone

.Heureusement en toute fin d'album Massive attack nous sort un titre ahurissant qui mettra tout le monde d'accord "anti star"phénoménal morceau qui clôture l'album et qui nous rappelle par moments ' a tribe called quest ' C'est indiscutablement le chef d'oeuvre du disque et rien que pour ce titre absolument  monstrueux on pardonnera l'apathie de l'ensemble de ce "100 th  Window.

 

Mr Ibrahim et les fleurs du Coran (François Dupeyron 2004)

Mr ibrahim et les fleurs du coran,omar sharif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A propos de ce film  au très joli titre signé François Dupeyron je dois avouer que je m'attendais a beaucoup mieux de la part du réalisateur inspiré de 'Drole d'endroit pour une rencontre " ou 'la chambre des  officiers" mais   je suis resté sur un sentiment de deception  .

Certes les comédiens sont excellents (le jeune Pierre Boulanger est trés a l'aise  et omar Sharif est meme assez fascinant) mais l'evolution de l'histoire m'a semblé vraiment trop conventionelle et surtout bourrée d'invraisemblances.

Si la premiere partie est réussie malgré une certaine confusion autour du personnages de Momo ( ou sont sa  mere , son frère ?) le film reste agréable est rythmé , le Paris des années 60 ( reconstitué en studio ) nous propose une belle galerie de personnages populaires  et même si le personnage du père reste aussi trouble que les raisons de son départ on passe un trés bon moment .

La seconde partie apres l'adoption (totalement  invraisemblable) du jeune homme par Ibrahim est quant a elle baclée , le retour inexpliquée de la  mère  est a la limite du  superflu et le départ en Turquie s'il est symbolique reste d'une grande improbabilité.

Imaginez vous une seule  seconde aller en voiture décapotable ,la fleur aux dents de Paris jusqu'aux  montagnes de l'arriere pays turc en passant cahin cahant par la Suisse Et l'Albanie (meme aujourd'hui un tel periple s'envisage a peine)

Les visites caricaturales des differentes eglises , l'accident inexplicable (et inexpliquée) de Mr Ibrahim rien ici n'est approfondi rien ici n'est a la hauteur de la beauté du sujet proposé .

Reste de beaux  moments de complicité entre le vieil homme et l'adolescent ,une bande son formidable (pas de cliché musique orientale) mais tout cela ne suffit pas a faire de Monsieur Ibrahim et les flleurs du coran un film a voir indispensablement.

 
 

18/07/2007

14 juillet 2007 - Champ de Mars- Paris - Polnareff bis !

20581c8c01a376f4c18fafd4cddf5004.jpgPolnareff est décidément incroyable et....infatigable . Ce qui ne devait être qu'un come -back (forcémént exceptionnel) st devenu depuis Mars 2007 un véritable raz de marée médiatique , dates supplémentaires dans un palais omnisports de  Bercy archi comble a chaque fois , tournée française triomphale et pour finir une apothéose au Champ de Mars ce 14 juillet pour un show devant 600.000 personnes . Même le soleil qui boudait la capitale depuis des semaines était au rendez vous pour voir l'immense artiste nous offrir 14 chansons pour un 14 juillet mémorable .Michel Polnareff nous a donc offert une fois encore 'la poupée qui fait non - un 'lettre a france ' chargé d'émotion  un 'Good bye Marilou 'sublime ; un  'y'a qu'un ch'veu furieux  qui a dut faire trembler notre  vieille tour Eiffel et comme a  Bercy ( j' y etais le 7 mars ) un final éblouissant avec  'on ira tous au paradis ' repris en coeur par une foule comblée . Entré en scène enveloppé dans un drapeau bleu blanc rouge le chanteur nous a rappelé combien il aimait la france .Cas  a peu près unique dans l'histoire de la chanson française Michel Polnareff jouit d'une cote d'amour aupres du public sans précédent .La Polnareff -mania  a envahi le pays  et l'artiste fort d'un répertoire d'une qualité exceptionnelle a  pu encore une fois verifier combien nous l'aimions et combien nous aimions ses magnifiques chansons .

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17/07/2007

1964 - ( Miossec 2004)

 

si ‘Brûle’ avait été pour Miossec l'album de transition après ‘ Baiser’ et ‘A prendre’ disques pourtant forts intéressants mais plutôt boudés par Miossec ,  1964 (l'année de naissance du breton) s'impose comme le disque de la maturité voire même  d'une certaine sérénité.Bien évidemment Miossec continue de décortiquer les thèmes qui lui sont chers a savoir  : le  couple (essayons) ,  l'amour  (ta chair ; ma chère) les amitiés viriles ( les gueules cassées) ,les relations hommes femmes (le superbe ' pentecôte ' et le magnifique  'je m'en vais ') mais il semble également ici faire le point sur lui- même (en quarantaine/ rester en vie). La grande force de ce cinquième album est dans la sincérité et dans l'intensité qui se dégage a son écoute , de plus les textes de la plupart des chansons sont magnifiques  exception faite de  'Rose ' un peu en dessous du reste de l'album avec 2 mentions spéciales pour Brest (écrite a l'intention d'une certaine presse bretonne lui ayant souvent reproché son départ ) et 'Désolé pour la poussière ' magnifique chanson inspirée sur et les remords et les regrets. le premier single tiré de ce grand disque sera ' Je m'en vais ' que Miossec va généreusement partager avec Cali en interprétant en duo ce titre sur la plupart de sa tournée  a tel point que la chanson semble désormais appartenir aux deux artistes .Cette très belle chanson qui ouvre l’album reprend l'intégralité  du monologue de la lettre d'adieu écrite par  Anna Galiena qui se suicide par amour dans le film de patrice Leconte 'Le mari de la coiffeuse' 1964 n’est pas simplement  pour Miossec le disque de la maturité , il est aussi celui d'une véritable consécration car la tournée qui suivra la sortie de l’album  sera triomphale pour le breton qui va enchaîner (avec plus ou moins de réussites) un nombre impressionnant de concerts . Désormais débarrassé de certains fantômes Miossec nous aura livré avec 1964 un album abouti ,plus sage  et conventionnel certes , mais totalement réussi

 

 Miossec   "Ta chair ; ma chère

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10/07/2007

Friendly fire (Sean Lennon -2006)

friendly fire,sean lennon

 

 

 

 

 

 

 

Oubliez le nom de famille , faites abstraction de l"heritage du  pere (meme si c'est parfois   difficile notamment quand on entend certaines intonations de la voix de Sean)et concentrons nous plutôt sur la qualité evidente et la grace de ce disque sans doute  l'un des plus etonnants de l'année 2006 .

Dix  titres de pop  aérienne et legère pour ce Friendly Fire qui contient un chef d'oeuvre absolu "Parachute"  et une succesion de melodies  admirables ('spectacle -Headlights - Would I be the one  )  Un disque qui sans nous faire hurler au génie nous transporte assez haut .

Friendly fire est bien davantage qu'une curiosité c'est  une bonne , une excellente surprise.

Un dernier détail la pochette est vraiment hideuse

 

Sean Lennon  -  parachute


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The queen is dead (the Smiths -1986)

the smiths,the queen is dead

Apres réflexion je me dis qu'au final c'est peut-être celui ci   l'album le plus fascinant  de ces trentes dernieres  années

 Pourtant  lorsque paraît 'The queen is dead ' en 1986, le quatuor de Manchester a déjà un vrai statut de groupe culte ils sont devenus les représentants ultimes des laissés-pour-compte de la triste période Tatcher,et  Morissey et sa bande incarnent plus que tout autre groupe l'incarnation du désenchantement, du dégoût de soi et de la dégringolade des valeurs morales du Royaume-Uni.


Toute une partie de la jeunesse se reconnaîtra dans la musique et les textes chargés d'une profonde mélancolie  et où l'on sent gronder la révolte.

Sans pour autant devenir un groupe commercial, The Smiths va s'auréoler d'un culte sans précédent au sein de cette jeunesse sans repères.
The queen is dead contient au moins trois monuments (« there is a light that never goes out », « cemetry gates » et « bigmouth strikes again ») et il restera leur chef d'œuvre absolu.

Cet album indispensable et légendaire va devenir la pierre angulaire de la pop anglaise et le mètre étalon sur lequel tout les groupes à venir mesureront leur créativité et leur talent

 

The Smiths -  some  girls are bigger than others

 


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22/06/2007

Amours chiennes ( Alejandro Gonzalez Inarritu -2000)

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Premier film d'Alejandro Gonzalez Inarittu (qui va se réveler en 2004 avec le formidable  '21 grammes) Amours chiennes  est un film dur , sans concession  qui nous raconte trois histoires indépendantes mais néammoins parallèles  et même si l'une de ces histoires reste légèrement en deça des deux autres (a mon avis l'histoire de Daniel et Valeria est moins réussie) L'ensemble  est  totalement envoûtant notamment grâce a la maîtrise filmographique du jeune réalisateur mexicain  ainsi  que grâce au talent des comédiens sud américains tous formidables . On y découvrira un Gael Garcia Bernal  qui bientôt va éclabousser de sa présence 'carnets de voyage (2004) ou il interpréta le Che   et   'La mauvaise éducation ' de Almodova r(2004). Le film se passe a Mexico dans une atmosphère de survie étouffante  Inarittu a réussit a nous transmettre ce sentiment de malaise oppressant qui règne dans cette mégapole ultra violente . Certaines séquences (les combats de chiens) sont a couper le souffle d'authenticité et de réalisme cruel . Film urbain , film coup de poing ou film choc c'est selon ! personne en tout cas ne pourra rester insensible devant cette mosaïque de portraits au vitriol.

Le rythme donné au film par  son  réalisateur  ne laisse pas au spectateur le temps de souffler et on est immergé dans l'univers sauvage des personnages d'amours chiennes ' un film éblouissant qui marque la naissance d' un réalisateur a la vision moderne qui devrait rapidement  compter bientôt parmi les grands de la profession.

 

 

10/06/2007

L'homme a tête de chou ( Serge Gainsbourg -1975)

 

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Nous sommes en 1976 et deja cinq ans se sont ecoulés depuis la sortie du chef d'oeuvre L'Histoire De Melody Nelson.
Entre temps, Serge a sorti deux albms complètement a contre-courant et essuyé deux bides consécutifs: Vu De L'Exterieur (73) et Rock Around The Bunker (75) n'ont pas rencontrés d'échos tant auprès du public qu'auprès des critiques qui passent totalement a côté du phénomène Gainsbourg à cette époque-là.


C'est donc dans une grande confidentialité que sort ce nouveau concept-album baptisé L'Homme A Tête De Chou; les aventures d'un quadragénaire qui tombe amoureux d'une shampouineuse délurée. Apres Melody quelques années plus tôt, voici Marilou qui fait tourner en bourrique un pauvre bougre et les douze chansons de cet album nous racontent sa lente descente aux enfers.

"Je suis l'homme à tête de chou
 moitié légume et moitié mec
 pour les beaux yeux de Marilou
 je suis aller porter au clou
 ma Remington et puis mon break"

Dès l'ouverture de ce disque, le ton est donné autour de la lente la spirale de l'amour fou et aveugle qui  conduira  cet '  homme a tête de chou ' jusqu'au meurtre.


Véritable œuvre artistique totalement maitrisée et aboutie (réécoutez "Variations Sur Marilou"), L'Homme A Tête De Chou sera (encore) un échec commercial et il lui faudra attendre encore de nombreuses années avant d'etre redécouverte par un public et une jeunesse qui va alors se choisir Gainsbourg comme nouvel héros moderne .


Entre temps, Serge, toujours a l'avant-garde, est passé a autre chose: il enregistre Aux Armes et Cætera (qui sera son premier disque d'or), et fait decouvrir le reggae a une France scandalisée et médusée.
Largement réhabilité depuis, encensé et régulièrement cité parmi les oeuvres les plus influentes de notre patrimoine musical, L'Homme A Tête De Chou est sans doute l'un des disques les plus novateurs de la chanson francaise

 

Serge Gainsbourg - Premiers symptômes


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07/06/2007

Boulevard de la mort ( Quentin Tarantino -2007)

 

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Un nouveau film de Quentin Tarantino c'est evidemment un évènement   et même si le surdoué metteur en scène américain a décidé de brouiller les pistes en proposant un film a l'opposé  de tout ce qui se fait aux états-unis (blockbusters , budgets colossaux ,brochette de stars...) on l'attendait au tournant avec ce Death proof (vilainement et inutilement traduit chez nous 'boulevard de la mort") ,les rumeurs disaient que le film n'avait pas reçu un bon accueil lors de sa sortie américaine ,a cela Tarantino répondait que "death proof ' avait eté incompris.

Quoiqu'il soit le nouveau Tarantino a défaut d'être un grand film est un film a voir absolument car le réalisateur casse encore un peu plus les régles (film tourné en pellicule d'époque, couleurs vieillies et délavées,image saccadée , utilisation particulière de la bande son ).

Death Proof rend un vibrant hommage aux films Grindhouse (entendez par la les films série B  jadis passés en boucle  dans les drive-ins).

Clins d'oeil aussi aux "Slashers" (films de tueurs en série) et aux road-movies (référence affichée a " vanishing point ") Death proof se divise en deux parties distinctes avec des moments de cinéma pur tarantisnesque (dialogues a bâtons rompus , langage ordurier, , références cinématographiques et musicales) , des séquences chocs (la collision frontale vue sous l'angle de tous les passagers est un chef d'oeuvre de réalisation cinématographique) bref encore un film tres rock'n roll  (Tarantino affichant encore et toujours son attachement a la 'sous-culture ' et aux  seventies (musique , bagnoles  et clin d'oeil évident a American graffiti et la Chevy de Stuntman Mike); encore un film qui ne ressemble a aucun autre même si on pense parfois aux films de Russ Meyer (faster pussycat kill kill!),et évidemment  a Duel le téléfilm qui révéla un autre génie du septième art , un certain Steven Spielberg.

On passe finalement  un agréable moment avec ce film qui finalement n'est que le reflet de ce que Tarantino aime vraiment ;les filles ,les bagnoles ,la musique ,les grands espaces ,  les road-movies le tout filmé par un pur génie de la mise en scène.

 

 

 

05/06/2007

Ocean Twelve ( Steven Soderbergh - 2004)

928415f25f8efd1ffe9f4d1a559cc386.jpgDe qui se moque t'on ? Si le premier volet de la bande a Clooney (Ocean Eleven réalisé en 2002) s'avérait être un  film plutôt plaisant (remake de l'inconnu de Las Vegas de Lewis Milestones) Ocean Twelve  qui nous raconte la suite des aventures de cette bande de sympathiques gangsters s'avère être un désastre total. Scénario inexistant , intrigue rocambolesque , personnages caricaturaux a la limite du grotesque (la palme pour Vincent cassel tout simplement ridicule.) Seul le premier quart d'heure fait illusion , passé les retrouvailles des anciens du casse perpétré dans Ocean Eleven c'est la débâcle et le film malgré sa brochette  de stars (Julia Roberts-Brad Pitt - catherine Zeta Jones- Bruce Willis-  excusez du peu!) sombre déséspérement .On  ne comprend rien de rien a l'intrigue  ;les personnages sont inconsistants et peu crédibles (notamment celui de Zeta -Jones). j'ai du mal a croire que ce navet intégral soit signé par Steven Soderbergh réalisateur qui m'avait enthousiasmé avec des films comme Traffic - Sexe;mensonges et vidéo (palme d'or) - ou encore  Erin Brokovitch. Pour Ocean Twelve , film   creux et vide sans aucun intérêt Soderbergh  mérite qun zéro pointé .

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Come on feel the illinoise ( Sufjan Stevens- 2005)

                                         Attention chef d'oeuvre!

                                         

 Dans la floppée quotidienne des nouveaux artistes ,des nouveaux albums on guette sans cesse l'émergence de celui ou celle qui saura de par son talent,son originalité , son opportunité proposer LE disque qui va se détacher de la masse des productions musicales. On attend le disque qui va faire l'unanimité , celui devant qui personne ne peut faire la fine bouche  et il faut avouer (et c'est tant mieux !) que ca n'arrive pas souvent. Le dernier exemple qui me vient a l'esprit est Grace du regrétté Jeff Buckley qui avait enchanté la planète a la sortie de son premier album devenu depuis  une référence incontournable .

Nous n'avons pas affaire avec 'come on feel the illinoise' a un premier album mais plutot a la suite d'une expérience musicale annoncée ,un projet délirant et complétement fou  puisque ce disque  est le second d'une série de 50 albums que Sufjan Stevens va consacrer aux Etats-Unis d'Amerique (1 disque par état vous l'aurez sans doute compris) .Apres Michigan déjà prometteur voici donc 'come on feel the illinoise ' et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est  une pure merveille

.22 titres (avec les instrumentaux ) et dès les premières secondes de Concerning the UFO Sighting near Highland, Illinoison est totalement sous le charme de la voix et de la mélodie puis tout s'enchaine comme dans un rêve The black hawk war or, How to Demolish an Entire Civilization and Still Feel Good About Yourself in the Morning, or, We Apologize for the Inconvenient but You’re Going to Have to Leave Now, or, "I have fought the Big Knives and will continue to fight them until they are off our lands!" (oui c'est bien le titre) -John Wayne Gacy, Jr.(plage 4) -Jacksonville(plage5)-Chicago (plage9)-Casimir pulaski day (plage 10) The Man of Metropolis Steals Our Hearts(plage 12) tout n'est que féerie et enchantement . Le disque pourrait bien s'arrêter et on s'en contenterait aisément mais nous n'en sommes qu'a la moitié et même si la seconde partie est un peu en deça on y croise encore quelques chansons pour nous faire frissonner The Predatory Wasp of the Palisades Is Out to Get Us!(plage 15)ou encore They Are Night Zombies!! They Are Neighbors!! They Have Come Back from the Dead!! Ahhhh!(plage 16) et tout s'écoule limpide jusque Out of Egypt, into the Great Laugh of Mankind, and I shake the dirt from my sandals as I run magnifique instrumental qui clotûre ce disque bouleversant.

Que Sufjan Stevens soit pétri de talent l'écoute de ce disque ne pourra que vous le prouver mais le plus étonnant c'est de constater la maitrise dans l'élaboration de ce disque ,cette curieuse impression que tout est a sa place alors que l'on sait que come on feel the illinoise est un disque de bric et de broc ,un disque bricolé par un artiste totalement génial hors des modes et hors du temps . Certains disques (Astral weeks - Five leaves left - Chelsea girls - Rock bottom ...) semblent arrêter le temps quand on les écoutent Come on feel the illinoise fait indiscutablement partie de ces rares disques là .Evidemment les références vont bon train , de Nick Drake a Robert Wyatt en passant par Van Morrison ou Van Dyke Park et c'est vrai qu'il y a un peu de tout cela chez ce surdoué mais pas seulement fort heureusement car on sent a l'écoute de ce disque  une véritable personnalité ,une conception dans l'élaboration de la musique complétement a part .Les internautes et autres bloggeurs passionnés ont , bien avant les magazines musicaux de références encensé ce disque que l'on retrouvera aux premières places dans tout les inévitables classements de fin d'année 2005 mais pas besoin des conseils d'un quelconque magazine pour ressentir l'émotion qui se dégage a l'ecoute de ce joyau , cette harmonie , cette impression de paix mélancolique et de lumière qui auréolent ce disque incontournable et essentiel.

Alors , Achetez ,offrez , faites écoutez, partagez ! ce disque magnifique  avec ceux que vous aimez et pourquoi pas aussi avec ceux que vous n'aimez pas.

 

Sufjan Stevens  -   casimir  Pulaski  days


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04/06/2007

Crazy Rythmns - The Feelies (1980)

Il est urgent de réhabiliter The Feelies, car le fait que ce groupe pétri de talent soit méconnu -voire inconnu- est une totale hérésie.
"Crazy Rythmns" paru en 1980, est leur premier album et c'est une merveille absolue.Tout ici est éblouissant ,de la  façon nouvelle de mêler voix et guitares aux  riffs giclants , des envolées tourbillonantes a la  rythmique époustouflante  qui rythme dans un tempo unique ce disque qui lorgne évidemment du coté du Velvet Underground, ( dont The Feelies se revendiquent les fils spirituels).
Élu en 78 meilleur groupe underground de New-York, The  Feelies sont déjà un groupe culte de la scène branchée américaine à la sortie de ce premier disque.
Le rendez -avec le succés public n'aura pas lieu, mais il est urgent de redécouvrir des titres proprement ahurissants comme "The Boy With The Perpetual Nervousness"et son intro survitaminée, "Loveless Love", ou encore "Raised Eyebrow" (premier 45 T du groupe).
En plage 4 de cet album essentiel, une des plus extraordinaires reprises d'une chanson des Beatles (et dieu sait qu'il y en a ...) : The Feelies ayant pour leur part  choisi de reprendre "Everybody's Got Something To Hide Except Me And My Monkey", extrait du double blanc célèbrississime des 4 de Liverpool. Le résultat est inouï et véritablementfrénétique . 

Réhabilitation d'urgence.

The Feelies  - loveless love

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Berlin - Lou Reed (1973)

lou reed,berlin

Berlin est beaucoup plus qu'un disque, C'est une oeuvre musicale  dont l'écoute se révéle une véritable et intense  expérience. Je ne pense pas qu'en enregistrant ce disque, véritable diamant  noir des années 70.

le Lou avait il réellement conscience de son importance future dans le monde du rock ?

 Beau et sublime comme seuls peuvent l'être certains disques touchés par la grâce absolue,"Berlin" n'est pas accessible immédiatement ; mais une fois les clés d'accés décryptées, on entre dans un univers totalement envoûtant à la fois vénéneux et magique, où le génie total de Lou Reed crache son mal de vivre, ses angoisses et ses psychoses au travers  des  névroses  et  du mal être  de Caroline  et Jim les  deux personnages  hantés  de  ce  disque furieux  et sulfureux


Alors "Berlin" nous laisse K.O , le souffle coupé devant tant de beauté glacée et de frissons confondus.

 

Lou Reed   -  Sad  Song


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03/06/2007

Boire - Miossec (1995)

medium_boire1024934470372360.gifChroniquer en 2007 le premier album de Christophe Miossec permet de mesurer toute l'importance et la force de ce disque paru en 1995.
Le Brestois alors inconnu et surgi de nulle part, débarque cette année là avec un single emblématique et sans concession (Non, Non, Non, Non... Je Ne Suis Plus Saoûl),le phrasé qui fait parfois penser à Gainsbourg et la force des textes, nous font tendre immédiatement l'oreille.
L'album s'appelle "Boire" et il defriche le terrain du rock et de la chanson française où bientôt vont éclore toute une nouvelle génération.
Les chansons nous parlent d'alcool, de dérives, de ruptures, d'espoir, d'amitié et de révoltes, et Miossec en profite pour exhumer et faire renaître une magnifique chanson du répertoire 70's d'Hallyday ("La Fille A Qui Je Pense").Le tandem Christophe Miossec et Guillaume Jouan réussit la un album coup de poing que l'on peut qualifier aujourd'hui d'essentiel

 


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Five leaves left - Nick Drake (1969)

Ecoutez cello's song


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medium_fiveleavesleft1092930947625807.gifCité maintes fois comme une influence majeure ou une référence par bon nombre d'artistes et de groupes, Nick Drake ne m'avait pas particulièrement attiré (allez savoir pourquoi ?), jusqu'au jour ou j'ai eu entre les mains l'objet qui alimente cette chronique et dont l'écoute, je le confesse, m'a plongé dans un état d'émerveillement total.
Five Leaves Left, paru en 1969, est le premier album enregistré par ce pur génie (suivront deux autres albums tout aussi merveilleux) et sa découverte bien que tardive m'a plongé dans le même état de ravissement bouleversant identique a celui eprouvé le jour ou j'ai posé pour la première fois Astral Weeks de Van Morrison sur ma platine.
Les superlatifs habituels employés ne sauraient être en mesure de décrire la magie et la pureté de ce disque composé de 10 joyaux aux mélodies et aux arrangements poignants dont la beauté frise l'abstraction.Dès la première écoute, on sait que Five Leaves Left va faire partie de notre vie et entrer directement dans la catégorie des essentiels de la musique.
Sur la pochette verso, on découvre Nick adossé dans une quelconque rue, chez lui a Birmingham ,il semble tout droit sorti du 'Blow-Up' d'Antonioni, mi-poète mi-dandy, le regard perdu et triste ,  Nick est deja loin, son mal de vivre est palpable et les démons qui le hante sont le terreau sur lequel Five Leaves Left va grandir. Nick Drake, mort d'une overdose de tristesse et de medicaments en 74, n'était pas de notre planète et il laisse au monde un héritage musical éternel avec cet album somptueux véritable miracle de beauté glaciale et unique. Bouleversant et beau à pleurer.

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Ego War (Audio Bullys - 2003)

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Vous avez forcement entendu 'Snake ' le titre qui démarre 'Ego War ' le premier album du duo londonien 'Audiobullys' . En effet cet excellent 'single'   illustra a l'époque la publicité pour la Toyota Yaris .Ce titre archi diffusé permit a Simon Frank et Tom Dinsdale les deux blancs- becs cachés derrière  le nom d'Audiobullys ' de décoller mais au dela  de ce titre , tube planétaire instantané qu'en est 'il du reste de l'album?

Entre morceaux furieusement  dansants et d'autres plus mollasons j'aurai tendance a dire que 'Ego War ' est un disque inégal .Il faut retenir en priorité outre 'Snake '  qui place d'emblée la barre assez haut "Real Life "  - " we don't care"  ou " the things " trois  bombes des dance -floors qui fusionnent avec talent l'electro ,le hip-hop et le rap. En revanche d'autres titres sont un peu a la traine ( "the snow "- "hit the ceiling " "face in a cloud" ) nettement moins jouissifs .Les influences avouées d'Audiobullys sont a chercher tant du coté des Specials , de Linton Kwesi Johnson  que des Chemical brothers ou de New Order. Le groupe  apres un démarrage en trombe avec ce premier disque semble avoir marqué le pas depuis mais Ego War reste encore quatre ans apres sa sortie un disque dynamique et toujours plaisant a réecouter .  

 

Ecoutez   real life


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22/05/2007

La fiançée du monstre (Ed Wood .1955)

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C'est pour moi un régal de revoir de temps a autre un bon film fantastique de série Z encore que dans le cas d'Ed Wood cinéaste qui peut se vanter d'avoir été élu 'plus mauvais réalisateur de tout les temps ' il faudrait presque créer une sous catégorie .

Si le monde du cinéma connaît aujourd'hui le nom de Ed Wood  c'est en partie grâce au film que lui a consacré Tim burton en 1995 ;film dans lequel Johnny Deep interprète avec brio  l'atypique metteur en scène .

Ed Wood avec des moyens dérisoires aura donc réalisé de nombreux films dont certains sont désormais passés a la postérité et sont devenus de véritables films- culte .

En résumé chez Ed Wood tout est trés mauvais mais le réalisateur  a un tel sens de l'auto dérision que son cinéma  reste délectable si on veut bien accepter d'entrer dans son univers.

La fiançée du monstre évidemment ne fait pas peur , pas peur du tout même   et on peut dire que le film est même franchement  comique tant les situations rocambolesques , le scénario invraisemblable ,les erreurs techniques évidentes ,le jeu d'acteur inexistant ;le montage approximatif (mélange d'images d'archives géographiques ,militaires ou animalières sans aucun rapport avec l'histoire) , les caricatures extrêmes des personnages  tout ici est une pure jubilation.

Et comment de pas parler de Bela Lugosi l'acteur fétiche d'Ed Wood ?

il interprète ici le Professeur Vornoff savant fou complétement marteau , le mythique Dracula qui termina sa carrière ruiné par sa dépendance a l'héroïne et qui tournait tout et n'importe quoi  est ici hallucinant , a mi chemin entre le grotesque et le génial  .

Quant a son assistant l'immonde Lobo  incarné par  Tor Johnson un ancien champion de lutte recruté par Ed Wood je vous garantit  que jamais vous ne retrouverez sur la pellicule un aussi mauvais comédien   .

Dans ce film hallucinant  et tordant  Vous  découvrirez aussi le plus ridicule des  monstres jamais présenté a un spectateur de cinéma a savoir un poulpe géant  (qui vit dans un marais et oui ! tant qu'a faire dans  l'invraisemblable) .

Pour la petite histoire le poulpe en question fût dérobé sur le plateau du film 'le réveil de la sorciere rouge" western avec John Wayne mais l'équipe d'amateurs chargée de voler la créature oublia le moteur ce qui fait que le poulpe sanguinaire ne bouge pas ,  ce sont donc  les comédiens jetés en pâture au monstre qui doivent s'agiter  tortillant les tentacules de plastique en hurlant  pour faire croire a une attaque de la bête . 

A voir pour le croire .

 
 

14/05/2007

Dinner with friends (Norman Jewison 2001)

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Dinner with friends est avant tout une pièce de théatre signée Donald Marguliès qui a obtenue le prix Pulitzer avant d'etre adaptée pour la télévision américaine par Norman Jewison un metteur en scène plus que confirmé et  réalisateur entre autres de films importants comme  'le Kid de Cincinnati " (1965)-"dans la chaleur de la nuit ' (1967)-'l'affaire Thomas Crown ' (1968) 'justice  pour tous ' (1979) ou encore  ' Hurricane Carter" (2000)

Sorti au cours de l'année 2001 en DVD Dans la collection ' le meilleur du cinéma indépendant américainDinner with Friends est un drame qui explore des sujets délicats comme l'amour ,l'amitié , la fidelité  autour du théme assez classique du divorce.

L'histoire se concentre essentiellement sur deux couples ,amis de longue date dont l'un est amené a examiner  de plus prés sa relation heureuse en apparence alors que  se désintégre le mariage du second.

Brillamment adapté , formidablement interprété par un quatuor irréprochable de sobriété (Dennis Quaid , Toni Collette , Andie Mc Dowell et Greg KinéarDinner with friends permettra a chacun de réfléchir sur les thémes essentiels abordés  car le film pose inévitablement les bonnes questions sur tout ce qui permet au couple de d'exister et de durer.  

Dans ce film intelligent qui oppose deux conceptions opposées du couple , chaque homme , chaque femme  trouvera toujours 'un petit quelque chose ' qui lui ressemble.

 Sans se lancer dans une critique sociale du mariage  Dinner With friends nous émeut  et nous interpelle  , c'est aussi au dela du contexte du couple un film d'une remarquable  intelligence sur le temps qui passe et les illusions perdues.

 
 

30/04/2007

Scoop (Woody Allen 2006)

scoop,woody allen

 

Disons le tout de suite le second film d'affilée tourné par Maître Woody a Londres est bien inférieur au précédent (Match point) .

Cela dit avec  Match Point  ,  Woody Allen avait mis la barre trés haut et il faut en tenir compte pour juger objectivement Scoop.

Le film est une comédie policière légère sur fond de meurtres en série et d'ambiance de cabaret .On retrouve d'ailleurs l'atmosphère d'un autre de ses films 'moyens' le sortilège du scorpion de jade ' réalisé en 2001. L'intrigue est d'une grande simplicité et même si Woody Allen  nous régale encore de séquences typiques de son humour décapant  et de son  génie des répliques qui font  mouche , on est bien  loin des grandes 'cuvées ' du style 'Broadway danny Rose" (1984) ou encore Meurtre mystérieux a Manhattan ' (1993).

Reste Scarlett Johanson nouvelle muse Allénienne qui nous régale et nous irradie de sa fraîcheur et de sa bonne humeur ,elle est le nerf central de cette comédie policière qui sans sa présence n'aurait certainement pas la meme dimension .

Woody Allen quant a lui ; s'est réservé un  personnage fidèle a sa collection de doux dingues il est ici  le grand magicien Strombini , faux mage , peureux et craintif qui  tente d'aider du mieux qu'il peut la jeune et jolie  journaliste intrépide .  

 
 

15:35 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : scoop, woody allen

22/04/2007

Marie - Antoinette (Sofia Coppola 2006)

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Le talent est-il héréditaire? On est en droit de se poser la question avec "Marie-Antoinette  le  troisième long-métrage de Sofia Coppola , fille de Francis Ford Coppolal'un des plus grands metteurs en scène de toute l'histoire du cinéma .

Après nous avoir ébloui avec son premier film 'Virgin Suicides' en 2000 puis récidivé  en 2004 avec "Lost in translation"   formidable "petit" film  encensé partout dans le monde ,voici que la talentueuse réalisatrice réussit encore une fois son coup avec Marie Antoinette .

 En évitant soigneusement la reconstitution historique Sofia Coppola  choisit plutôt de  tracer le portrait d'une jeune souveraine  légère , gaie , un peu désabusée et frivole et qui derrière les apparences   cache une grande  tristesse et une profonde mélancolie . Le film est un émerveillement de couleurs , et certaines séquences sont un enchantement (les scènes du bal masqué , celle du mariage , celle de l'arrivée de Marie Antoinette en terre de France) Sofia Coppola et son équipe ayant obtenu l'autorisation de filmer au château de versailles les décors sont forcement grandioses , les costumes sont également un régal pour les yeux .

Le choix musical peut paraître surprenant (mélange de musique classique baroque et de titres du répertoire new wave) pourtant  rapidement la musique  colle parfaitement aux images ,j'en veux pour preuve l'incroyable séquence ou la cour royale s'encanaille au cours d'une soirée un peu décadente rythmée par le 'hong kong garden' de Siouxie and the banshees et que Sofia Coppola filme comme un pogo digne des années punk . 

kristen Dunst révélée en 2000 par Virgin suicides  apporte toute sa grâce et sa fraîcheur au personnage de marie Antoinette ;autour d'elle c'est surtout les personnages féminins qui sont mis   en avant ,la comtesse Du Barry (vénéneuse Asia Argentomaria teresa la mère de Marie Antoinette ( étonnante Marianne faithfull) ou encore la duchesse de Polignac (pétillante Rose byrne) toutes sont formidables ;les personnages masculins sont par contre   plus en retrait  a l'image de Jason Schwartzmann qui  campe un Louis XVI un peu falot.

Volontairement le film occulte toute la partie tragique de la fin de règne du couple royal et seules quelques séquences du soulèvement du peuple et sa marche vers versailles nous sont montrées , le film s'achévant (un peu brusquement ) alors que la reine prend la fuite. C'est donc bien un formidable  portrait de femme que nous propose Sofia Coppola  avec ce Marie Antoinette décalé ,et presque rock'n roll.