28/11/2006
balade au musée d'Orsay
Une petite balade matinale au musée d'orsay est toujours riche en emotions on y retrouve des sculptures et des tableaux que l'on connaissait et que l'on aimait dejà et puis surtout , on découvre de nouveaux chefs d'oeuvres qui l'espace d'un instant vous font oublier tout ce qui existe en dehors du musée.Voici une sélection personnelle des oeuvres qui m'ont le plus touché .
Auguste Rodin : l'homme qui marche (1905)
Henri de Toulouse-Lautrec : le lit (1890)
Auguste Rodin :la pensée (1895)
Léon Frédéric :les trois âges de l'ouvrier tryptique 2 - (1897)
Jacques emile Blanche: portrait de Marcel proust ( 1892)
jean françois Millet :les glaneuses (1857)
Georges Fantin -Latour :la nature se dévoilant a la science (1889)
Léon augustin Lhermitte :la paye des moissonneurs (1882)
Pierre louis Rouillard: cheval a la herse(1879)
Fernand Cormon: Cain (1880)
Louis ernest Barrias :les chasseurs d'alligators (1894)
Eugène Burnand : Pierre et Jean courant au sépulcre
antonin Mercié : le souvenir
paul Gauguin :femmes tahitiennes
Edouard Detaille :le rêve (1888)
Claude Monet: la cathédrale de Rouen
jean baptiste Carpeaux : la danse
Auguste Rodin : balzac
Auguste Renoir :au bal du moulin de la galette (1876)
Edouart manet: le dejeuner sur l'herbe
Gustave Caillebotte:les rabotteurs de parquet (1875)
Camille Corot :une matinée ou la danse des nymphes
Georges Seurat : le cirque (1891)
François Pompon :ours blanc (1927)
Edgar Degas : la classe de danse (1873)
Vincent Van Gogh : auto portrait (1889)
Gustave Courbet : l'origine du monde (1866)
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09/11/2006
discographie Live
Tout comme les compilations les disques Live ne peuvent entrer dans un quelconque classement c'est pourquoi ils ont ont droit a leur propre discographie sélective. Je vous propose donc cette sélection personnelle déclinée en 12 albums essentiels
Nirvana : Unplugged On MTV (1993)
c'est un peu la chronique d'une mort annoncée du groupe de Kurt Cobain. Programmée sur MTV, on pouvait mesurer sur la vidéo archi-diffusée l'état de délabrement physique et psychologique de Kurt. Mais c'est pourtant ce soir de novembre 1993 que Nirvana va enregistrer ce qui va devenir son testament ultime. La voix cassée et déchirée de Cobain assisté de Kris Novoselic, Pat Smear(guitares) et Dave Grohl, va délivrer pendant une heure un set époustouflant et mémorable. Dés la première chanson ("About A Girl"), on retient son souffle car on sent qu'il se passe quelque chose ce soir-là. Kurt Cobain chante avec toutes ses tripes et toute son âme, le temps semble s'arrêter, et les titres s'enchaînent avec des moments de grâce totale, pour des versions inoubliables issues de leur répertoire (fantastiques interprétations de "Polly", "Something In The Way", et de "Come As You Are" ) ; ou encore pour des reprises totalement habitées ("Jesus Don't Want Me For A Sunbearn" des Vaselines, ou le célébrissime "The Man Who Sold The World" de Bowie).Invités surpris sur ce live historique, les Meat Puppets ont l’honneur de partager trois titres de leur répertoire avec l’icône grunge (mention spéciale pour l’interprétation de «Plateau».Enfin, les deux derniers titres qui installent définitivement ce live parmi les chef-d'oeuvres : "All Apologies", presque murmuré et pourtant d'une beauté glaçante, à couper le souffle ; et enfin une reprise (encore) "Where Did You Sleep Last Night" de Leadbelly, qui clôture ce set magique. A l'image de l'Unplugged malade et terrifiant d'Alice In Chains, l'Unplugged In New-York de Nirvana va devenir un disque de chevet pour toute une génération qui va installer Cobainparmi ses dieux vivants du rock, pour malheureusement le pleurer quelques mois plus tard .En apprenant son décès un soir d'avril 94, beaucoup d'entre nous ne seront pas surpris, et se rappelleront le regard triste et perdu de Kurt et ses timides sourires effacés lors de l'enregistrement vidéo de cet Unplugged ; le souvenir de Kurt Cobain blafard assis sur son tabouret, dans sa veste en guenille et nous revient alors en mémoire comme une triste prémonition et on se rend compte alors que déjà la légende était en marche. Bob Dylan: hard rain (1976)
si il reste difficile voire impossible de détacher un disque de la discographie des albums studios de Dylan on se doit en toute objectivité de constater que les Live (Officiels) se révèlent souvent décevants (live at budokan- 79) (Dylan & the dead -89) quand ils ne sont pas ratés (real live -84) (MTV Unplugged 95).Ce n'est pas le cas fort heureusement de Hard rain offert au public un an apres Desire ( disque qui a rencontré un franc succès). Cet album va pourtant se retrouver noyé dans la masse discographique de la vague punk et pré-reggaequi envahit alors toute la planète ,alors Oui en cette fin de seventies Dylan n'est plus très a la mode quand paraît ce disque bouleversant tant les interprétations de Bob Dylan sont intenses et chargées d'émotion (idiot wind - shelter from the storm - lay lady lay - one too many mornings).La pochette est sublime avec un portrait de l'archange Dylan beau comme un dieu ,le regard ténébreux ,les yeux maquillés au khôl véritable image incarnée du poète beatnik. De plus ce live exceptionnel est également le meilleur moyen pour quiconque souhaiterait partir a la découverte de l'univers dylanien , hard rain permettant de capter , l'énergie créatrice et la magie d'un artiste incontournable du XXème siècle
Simon & Garfunkel: central park (1981)
Tant pis si ce n'est pas un choix très rock'n roll mais je persiste a penser que le duo Paul Simon & Art Garfunkel reste ce qui s'est fait de mieux dans le genre pop -folk Ce live enregistré en plein New - York un jour de septembre 1981 résume la carrière incroyable de ce tandem composé d'un compositeur et mélodiste hors pair (Simon) et d'un chanteur - troubadour a la voix exceptionnelle. Parfait best-of ce live at central park regroupe tous les hits planétaires (Mrs Robinson- the sound of silence - Bridge over trouble water - the boxer-Scarborough fair) le duo ose aussi deux reprises plus ou moins réussies (maybellene de chuck Berry ) et wake up little Susie des Everly brothers) 19 titres pour un double-album enregistré devant 500.000 personnnes et dont il convient de mentionner la qualité inouie pour un enregistrement plein air dans une ambiance qui rappelle davantage le climat d'un festival que celui d'un concert. Le succès sera planétaire pour ce double-album (19 titres) qui clôture une collaboration entamée au début des années 60 ,l'osmose entre les deux amis d'enfance est évidente et même si ils n'ont plus joué ensemble depuis onze ans , ces retrouvailles sont un réel bonheur pour le (très) nombreux public présent ce jour-là. Certes leur musique folk gentillette et innocente peut paraître un brin démodé mais elle n'en conserve pas moins un indéniable charme qui opère encore a l'écoute de ce disque consensuel mais néammoins admirable.
Woodstock I & II (1969)
Woodstock I & II c'est un quintuple album soit 10 faces de vinyls un disque colossal a hauteur de l'évènement de ce festival symbole définitif du mouvement hippie et d'une certaine conception de la contre-culture .Tout a été dit sur Woodstock et le nom même du festival est aujourd'hui dans le langage courant , dès que 20 personnes s'assoient pour une raison quelconque il y aura toujours un petit malin pour dire ' c'est Woodstock !" alors oui ! Le love & peace ;la pluie ,la boue , les acides ,la marée humaine et un Dylan qui ne viendra pas dans ce gigantesque festival gratuit programmé pourtant tout pres de chez lui dans l'espoir fou d'attirer l'icône , tout a eté dit et tout a été même filmé ! le long documentaire réalisé par Michael Wadleight sera récompensé par un oscar a Hollywood en 70 mais la musique dans tout ca ? qu'en est -il ? Forçément 10 faces c'est beaucoup d'autant qu'il y a des absents sur ce live (certainement a cause des maisons de disques ) ,et quels absents ! Exit Janis Joplin , exit Johnny Winter exit le Grateful dead ;quant aux autres il faut trier car certains artistes ne sont pas au mieux de leur forme artistique pour ce concert historique (Ten Year After- Crosby Stills Nash & Young- Paul butterfields blues ) Heureusement il y aussi des performances éblouissantes Santana donne une interprétation inouie de soul sacrifice de même que Joe Cocker avec son historique reprise des beatles with a little help from my friends .Au rayon des gros plaisirs de ce Woodstock il ne faut oublier Richie Havens , Canned Heat ,Sly and the family Stone Jefferson Airplane , The Who , et Jimi Hendrix bien sûr , Hendrix qui clôture ce festival avec un star spangled banner monstrueux et totalement extra terrestre qui s'inscrit dans l'histoire de la musique et de la contestation pacifique .Nous sommes le 17 août 1969 ; les papiers gras volent sur le campus déjà déserté du dernier jour du festival et la guitare hallucinée de Hendrix qui reproduit le bruit des bombes s'abattant sur le viet-nam et les notes de Jimi qui montent ..... montent vers le ciel, certaines y sont encore .
The Who : Live at Leeds (1970)
Disons le une bonne fois pour toutes Les Who sont l'un des plus grands groupes de tout les temps ,précurseur , avant-gardiste , incroyablement puissant , hargneux , dénué de toute morale la bande a Pete Towshend aura non seulement offert des singles epoustouflants et emblématiques ' my generation - substitute - I can't explain -magic bus - won't get fooled again -j'arrête la ! mais sont aussi l'un des plus grands groupes de scène de l'histoire ,j'en veux pour exemple ce Live at Leedsfantastique qui ne contient que 6 titres (dont trois cités plus haut avec une une version inouïe de 15' pour un my generationtotalement dantesque) mais chaque morceau est un pur régal de rock'n roll .Chose incroyable sur ce disque Live les moments de grâce absolus sont des reprises , en effet i les Who dynamitent et explosent trois standards du rock summertimes blues de Cochran shakin all over de Johnny Kidd et young man blues de L. Allison ,alors 6 titres c'est certes assez peu mais on n'a pas vraiment besoin de plus pour etre certain que ce live at Leeds est indispensable , on se le prend en plein face comme une claque monumentale qui vous laisse K.O . Enregistré au cours de l'hiver 70 ce live installe en a peine plus de trente minutes Daltrey -Moon - Townshend et Enstwitle au panthéon des groupes rock. A noter que le réedition remastérisée de 1995 est enrichie de 8 titres supplémentaires mais rappelons aussi que tout véritable puriste préférera toujours l'original .
Lou Reed : Rock' n roll animal (1973)
Nous sommes en 1973 et Lou Reed qui vient de livrer coup sur coups deux albums studios mythiques (transformer et Berlin) est devenu l'incarnation vivante de l'artiste dégénéré et décadent, son allure de zombie et son look terrifiant (maquillage noir -cheveux rasés bracelet de cuir clouté) , son mode vie extrême (alcool -drogues dures et médicaments) font de lui l'icône de toute une génération de paumés
The Rolling Stones : Get yer ya-ya's out (1970) Contrairement aux Beatles dont la discographie live est quasiment inexistante Les Rolling Stones ont souvent enregistrés des disques live (officiels) de grande qualité et on aurait pu aisément retrouver dans cette selection Love you live (1977) -Still live ( 1982) ou encore Rock'n roll circus (paru en 1995) mais il faut reconnaître qu'aucun d'eux n'égale ce get yer ya-ya's out enregistré au Madison square garden les 27 et 28 novembre 1969.Le Cd indique total timing 47'53 mais il faut prevenir celui qui n'a jamais recu ce monument en pleine face que la puissance de ces 47'53 risque de le laisser sous le choc . Dix titres avec 'cerise sur le gateau ' deux reprises de Chuck Berry (Carol et little Queenie) et des versions totalement apocalyptiques de Midnight rambler , Jumping jack Flash , honky tonk women ou encore sympathy for the devil.Ce Live extraordinaire enregistré entre deux chefs d'oeuvre Let it bleed (novembre 69) et Sticky fingers (avril 1971) nous donne a entendre rien de moins que LE plus grand groupe de rock du monde alors au sommet de son art , quelques jours seulement avant le concert historiquement désastreux d'Altamont Jagger et sa bande offrent au monde le testament live de toute une époque. les Stones signant avec Get yer ya-ya's out leur dernier disque pour Decca et par la même une , encore un numéro 1 dans les charts anglais.
The velvet Underground :live at Max Kansas city (1970)
Il faut obligatoirement passer outre la qualité moyenne de cet enregistrement live (rappelons d'ailleurs que ce live fût capturé 'a la sauvette' par Brigid Polk proche de Warhol et pilier de la Factory , en enregistrement mono sur un simple magnétophone a cassettes) et aussi que ce concert est le dernier concert du Velvet AVEC Lou Reed il reste donc un témoignage musical de son époque et de l’ambiance unique de ce groupe légendaire. Alors oui ! évidemment le Live 1969 (qui sortira en 1974) sera bien meilleur en qualité, en choix des titres alors oui ! ce live at Max kansas city est marqué par l’absence cruelle de John Cale et de son violon malade et l’ensemble est quelque peu plombé par la batterie lourde de Billy Yule en lieu et place de Moe Tucker mais ce live restitue indiscutablement le climat typique autour du Velvet Underground. Ce soir d’août 70 au célèbre Max Kansas bar-restaurant –salle de concert situé sur Chelsea ( détruit en 1982) et dans une ambiance décontractée (on entend par moments des bribes de conversations entre les membres du groupe) que le groupe interprète des titres incontournables de son répertoire mais aussi des titres extraits de ‘Loaded’ le dernier disque en date du groupe. une fantastique version de I’m waiting for the man ouvre le set puis s’enchaînent Sweet jane , Lonesome cow boy bill , pale blue eyes , New age ,lisa says …….Jusqu’a un After hours rarement joué auparavant en public et qui conclut ce disque certes pas très fignolé ,un peu brouillon ,un peu bancal mais totalement historique. Janis Joplin : Cheap thrills (1968)
’en connais qui n’échangerai pas un seul des titres de cet album contre le répertoire intégral de n’importe quelle chanteuse de rock et peut être n’ont-ils pas tout a fait tort. On aura trop vite fait le tour de la discographie studio de Janis et c’est plutôt vers les disques Live qu’il faut chercher pour se faire une idée de la puissance et de l‘intensité de Janis Joplin. Ballottée de groupe en groupe la gamine de Port Arthur aura toujours chanté sur scène comme si sa vie en dépendait , avec son cœur, ses tripes, son âme, elle cherchait l’inspiration du côté de ses idoles Bessie Smith ou Billie Holiday qui au paradis des chanteuses n’auront jamais a rougir de la comparaison tant le feu qui brûle dans le chant de Janis fait d’elle l’une des plus grandes chanteuses de tout les temps. Devenue pour la communauté hippie une icône définitive Janis est au flower power ce que Sid Vicious est au punk ou Kurt Cobain au grunge , une âme damnée, un ange aux ailes brisées.Aucun album mieux que ce Cheap thrills enregistré en 68 après l’explosion du talent de Joplin au festival de Monterey de 67 ne restitue mieux la puissance et la ferveur du jeu de scène de Joplin ,Elle est entourée ici d’une formation au nom étrange Big brother and the holding compagny très certainement le meilleur groupe qui l’ait jamais accompagnée. Ce disque présenté sous une pochette célèbre dessinée par Robert Crumb cache des trésors absolus ,sept titres brûlants comme de la lave dont deux d’entre eux au moins sont d’authentiques chefs d’œuvres qui vont façonner la légende Joplin , ses interprétations du Summertimes de Gershwin et sa reprise habitée et fiévreuse du Ball & chain de Big Mama Thornton sont belles a pleurer et donnent des frissons a toute personne normalement constituée. Deep Purple : made in Japan (1972) Réparons tout de suite une énorme injustice Deep purple est l’un des groupes les plus importants des années 70 et même s’il n’ont pas atteint un statut de groupe culte comme Led Zeppelin il reste très certainement l’une des plus grandes formations hard de tout les temps. Fort d’un excellent album studio (Machine Head) le groupe se fend pour ce made in Japan enregistré a Osaka et Tokyo a l’été 72 de trois titres (sur sept) extraits de ce disque ,3 titres pour un double album ça peut sembler peut mais n’oublions pas que certains morceaux s’étirent avec des versions de plus de 12 ’ pour Child in time qui démarre paisiblement pour terminer en véritable apocalypse sonore , plus de 10 pour l’excellent Lazy et enfin toute une face d’album (soit près de 20 ’) pour le monstrueux space truckin’ et son inoubliable solo de batterie de Ian Paice. Les autres titres ne sont pas en reste avec notamment Highway star frénétique ou Ritchie Blackmore déchaîne sa guitare sur ce live . Certes Deep purple n’a pas révolutionné l’histoire de la musique mais ils auront donné au monde l’une des chansons les plus célèbres et l’une des plus joués par tout les apprentis guitaristes de la planète avec Smoke on the water et son intro au moins aussi universelle que celle du Satisfaction des Stones. On retrouve cet hymne teigneux et emblématique de toute une époque sur ce made In Japan témoignage musical important d’un groupe totalement en phase avec son époque et qui défriche le terrain du hard pour des groupes a venir (Métallica – AC/DC) .Je me souviens a l’évocation de ce disque que lors de sa sortie au début des seventies le vinyle était parfumé au patchouli ,en le ressortant de mes étagères l’autre jour j’ai pu constater que l’odeur entêtante si caractéristique de cette tendance baba-cool était toujours perceptible. J’ai reniflé par contre l’édition CD remastérisée acheté il y a quelques mois évidemment ça ne sentait que le plastique. A noter que le groupe se fendra quelques années plus tard d’un made In Europe (enregistré a l’olympia) et qui n’aura pas la même répercussion planétaire que ce made Made in Japan fabuleux AC/DC: if you want blood you've got it (1978)
Ce disque d'AC-DC est le sixième après 5 albums studio qui ont installés les australiens emmenés par Bon Scott et Angus Young comme le plus grand des groupes de hard de son époque. Contrairement a bon nombre de formations sans interet qui vont pulluler au cours des années 80 les australiens puisent leurs raçines dans le blues a l'image de leur modèle avoué Led Zeppelin .ils vont bientôt définitivement enfoncer le clou avec un disque historique" Highway to hell "en 1979 puis ce sera la terrible disparition de Bon Scott a Londres en fevrier 1980 et son remplacement difficile par Brian Johnson et l'incroyable succès de "Back in black " vendu a 40 millions d'exemplaires (deuxième plus grosse vente de l'histoire apres le "thriller" de Michael Jackson Ce disque live totalement furieux est enregistré a Glasgow lors de la tournée mondiale du groupe ,il reste pour beaucoup le témoignage absolu de la puissance et du formidable talent de chanteur de Bon Scott , formidable leader épaulé il est vrai par un guitariste hors du commun Angus Young dont la virtuosité et la folie font merveille sur ce live indispensable .C'est "riff-raff "extrait de "Powerage" qui donne le ton puis c'estla grande messe du hard-rock déclinée en dix évangiles saignants (il n' y a qu'a voir la pochette avec Angus Young la guitare plantée dans le ventre) avec des sommets ( "whole lotta" rosie "- "the jack" - et un "let there be rock" d'anthologie) C'est évidemment le volume a fond que l'on écoutera ce "If you want blood" , tant pis pour les voisins et tant mieux si comme moi les kids qui s'éclataient sur ce live il y a bientôt trente ans le font écouter aujourd'hui a leurs enfants.
Alain Bashung : Live tour 85
en 85 Bashung n'est pas encore l'immense artiste qu'il est aujourd'hui ,il n'a pas enregistré les disques (Chatterton - Fantaisie militaire -l'imprudence) qui vont faire de lui l'incontournable chef de file de toute une génération d'auteurs-compositeurs. En 85 il sort d'un enregistrement douloureux et l'accouchement de Play blessures se fait dans la douleur , il choisit d'enregistrer ce double live dans des petites salles de province (théatre Rutebeuf de Clichy ou Theatre andré Malraux e Rueil-malmaison) et le résultat est éblouissant .Pochette noir et blanc sublime , communion avec le public , Musiciens inspirés , choix des titres tout ici est admirable . Avec ce double live 85 Bashung réussit la fusion entre le rock des années 50-60 et l'after-punk de Martine boude a Volontaire ou imbécile extraits de play blessures au standards Vertige de l'amour , S.O.S Amor (avec Paul Personne a la guitare) en passant par une version punkoide de Gaby oh gaby qui nous apparait ici ressuscitée tout est parfait , tantôt rocker tantôt crooner (bijou bijou - je fume...... ,toujours sur la ligne blanche ) Bashung synthèse rock'n roll de Cochran , Gene Vincent , Johnny Kidd et Presley s'affirme ici comme l'un des plus grands performers de la scène française ;il éclabousse de sa classe et de son talent ce double live 85 monumental et totalement indispensable a noter en bonus sur la réedition CD Une version (studio) fantastique de hey Joe qui nous donne des frissons
Et pour quelques disques live de plus The Doors : absolutely live (1970) David Bowie Bowie at the Beeb -the best of BBC Radio-sessions 68-72 (2000) Christophe : live a l'Olympia 2002 Bob Dylan:live 1966 -the royal albert Hall concert (1998) Donny Hathaway : live (1971) iggy & the Stooges :metallic K.O (1974) Page & Plant : no quarter - unledded ( 1994) Depeche mode :101 ( 1988) David Bowie : live at santa Monica (1972) neil Young : unplugged on MTV (1993) Ike & Tina Turner :live at Paris - Olympia (1971) Alice in chains : unplugged on MTV (1996) james Brown:live at the Apollo (1962)
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17:45 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : discographie, live
08/11/2006
L'enquête corse (Alain berberian 2004)
Rien ou pas grand chose a sauver dans ce film d'une rare stupidité pourtant adapté d'une excellente bande déssinée de Pétillon. C'est peu dire que Berberian jadis associé aux Nuls pour 'la cité de la peur ' s'est égaré dans ce navet idiot et inutile .pas de second degré ,pas d'ironie ici tout est caricatures et clichés , les gags sont éléphantesques et ne font pas rire ,les personnages de 'gangsters' sont ratés et invraisemblables ,les personnages de flics idem , seule la jolie brune italienne (Caterina Murino que l'on retrouvera au générique des Bronzés 3 ) parvient a réveiller le spectateur qui n'attendra même pas la fin du film pour l'oublier .l'enquête corse ou comment perdre son temps. |
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09:26 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2006
La mauvaise education (Pedro Almodovar 2005)
Il n’est jamais très évident de chroniquer avec objectivité l’œuvre d’un artiste que l’on aime tout particulièrement, on est forcement plus exigeant et la moindre déception prend alors des proportions plus importantes que la moyenne. C’est dans mon cas toute la difficulté pour Truffaut, Bertrand Blier, Scorsese, Woody Allen et bien sûr pour Pedro Almodovar dont je suis un fan de la première heure, celle de la période de la Movida madrilène et des films trash et déjantés (Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier (1980) qu’est ce que j’ai fait pour mériter çà ? (1984). J’avais depuis maintes fois l’occasion de m’enthousiasmer a juste titre pour les films réalisés par le plus célèbre des réalisateurs espagnols (Femmes au bord de la crise de nerfs (1988) – Attache moi (1990) talons aiguilles (1991) tout sur ma mère (1999) tant de films formidables, tant de personnages (souvent féminins) croustillants alors j’attendais beaucoup de cette mauvaise éducation précédée des critiques dithyrambiques des médias et il m’en coûte d’avouer une certaine déception , certes c’est un bon film et Almodovar qui a mis beaucoup de lui-même dans ce scénario filme toujours fougue et passion ses acteurs et certaines séquences sont carrément sublimes (le ballet de gymnastique , la séquence cabaret et l’interprétation merveilleuse du quizas quizas quizas par Sara Montiel) ,les acteurs sont épatants et le beau et ténébreux Gaël Garcia Bernal dans le triple rôle (Juan – Angel - Zahara) se révèle étonnant dans un jeu tout en retenue et en pudeur . Mais il me faut bien convenir que la toile de fond trash –traversti –junkie propre au cinéma du grand Pedro commence un peu a se répéter, sa dénonciation de l’église (d’une certaine église) reste maladroite et approximative et c’est regrettable qu’a la passionnante histoire du transfert d’identité Juan –Angel Almodovar préfère s’égarer sur des chemins de traverse qui plombent quelque peu l’histoire. Même’ si ‘la mauvaise éducation ’ est un film à voir ce n’est pas celui que je conseillerai a quelqu’un qui voudrait découvrir l’univers particulier d’Almodovar, quant a moi , je souhaiterai davantage le voir se tourner vers des sujets nouveaux et pourquoi pas vers des adaptations même si son expérience de l’adaptation du roman de Ruth Rendell ‘en chair et en os (1997) se révéla plutôt manqué. Je reste donc sur une impression mi figue mi-raisin et ne partage pas l’enthousiasme démesuré qui entoura ce film a sa sortie ‘la mala éducacion ‘ est un bon Almodovar mais pas le meilleur de sa filmographie , loin de là.
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31/10/2006
Rosemary's baby (roman Polanski 1968)
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29/10/2006
Mellon collie and the infinite sadness :The Smashing Pumpkins (1995)
La pub disait: il est double; il est monumental.
Les années ont passé et le groupe a implosé, indiscutablement Mellon Collie And The Infinite Sadness est leur album pivot; la synthèse de tout ce dont Billy Corgan et son groupe étaient capables.
Il y a tout ce qu'il faut dans ce double album pour en faire un disque essentiel: des singles fulgurants bien épaulés par des videos - clips soignés et archidiffusés (merci MTV), "Bullet With Butterfly Wings", "Tonight Tonight, "1979", "Thirty-Three", des balades somptueuses ("Stumbleine", "By Starlight", "Lily", "Farewell & Goodnight", "To Forgive"), des titres plus expérimentaux et quelques rares titres dispensables ("X.Y.U.", "Jellybelly").
Deux CD de 14 morceaux chacun, on imagine quel album simple Mellon Collie aurait pu être avec une selection de titres un poil plus rigoureuse.
Ne soyons pas difficile: ce double album s'impose comme un poids lourd dans l'histoire de la musique de ces dix dernières années.
Quant à Billy Corgan, je reste persuadé qu'il avait conscience, à la sortie de ce disque, que les Smashing Pumpkins avaient atteint leur sommet artistique; les productions suivantes n'auront pas le même accueil que cet album majeur et il mettra fin a l'aventure Pumpkins quelques années plus tard
The Smashing pumpkins - 'by starlight'
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27/10/2006
Clap yours hands say yeah (Clap yours hands say yeah 2005)
Clap your hands say yeah- the skin of my yellow country teeth
Je m'etais promis , je m' etais juré de ne plus m'emballer sur le simple phénomène hype d'un nouveau groupe rock annoncé un peu partout comme révolutionaire ou symbole du renouveau d'un genre musical souvent défini (a tort) comme moribond . C'est peu dire la suspicion et la méfiance que je me suis donc imposé pour partir a la découverte du premier album des new yorkais de Clap your hands say yeah Alors qu'est ce qui se cache derrière ce nom un brin racoleur dont on ne saurait dire s'il est genial ou ridicule et surtout derrière l'hideuse pochette couleur ocre? Quel est le constat ? En toute objectivité je suis forçé de constater que j'avais tort d'être méfiant car cet album est bon , il est même très bon ,s'appuyant sur des références évidentes (Talkings heads ) Clap your hands say yeah! livre un disque plein de tonus et d'énergie dont la fraîcheur et le dynamisme nous rappelle le premier Strokes is this it. Après une intro plutôt curieuse dans laquelle le groupe s'annonce lui même dans une ambiance très rock'n roll circus les titres s'enchainent sans laisser le temps a l'auditeur de souffler les meilleurs sont sans aucun doute les titres 5 Details of the War" et 6 "The Skin of My Yellow Country Teeth' avec guitares tourbillonnantes et harmonica furieux .Impossible vraiment de ne pas taper du pied a l'écoute de cet album déchaîné et même si un titre fait irrémédiablement penser a une célèbre chanson des Who les jeunes musiciens de ce nouveau groupe qui a d'abord conquis le monde du rock via le net (a l'image des Artic monkeys ou de Sufjan Stevens) et fait souffler depuis le pavé new -yorkais un vent nouveau sur le monde du rock remplissent leur mission première a savoir celle de proposer un bon disque de rock rythmé et dansant Une chose est sûre avec l'explosion de Clap your hands say yeah!il faut compter désormais a temps plein avec Internet et le monde des blogueurs pour se faire connaître et ce groupe n'est qu'un exemple de plus parmi les nombreux artistes qui ont d'abord su , relayé par le net , se tailler une réputation flatteuse , a nous de trier et de verifier avec le recul nécessaire car tout n'est pas forcement de qualité dans les découvertes pré-albums d'Internet . Ici dans le cas du groupe emmené tambour battant par Alec Ounsworth on ne pose pas longtemps la question puisqu'au bout de quelques titres on est totalement conquis . Clap your hands say yeah ! a par ailleurs reçu le prix Rolling Stones 2005 en qualité de' Hot new band ' |
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26/10/2006
Violator (Depeche mode -1990)
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17/10/2006
Classement des plus grands albums british de tout les temps
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16/10/2006
Le Cercle 2 (hidéo Nakata 2005)
Même en cherchant bien il n'y a rien ou pas grand chose a sauver dans le cercle 2 d'Hidéo Nakata Si le cercle (réalisé par G.Verbinskien 2002) m'avait beaucoup plu cette suite est inutile et déplorable.
Le scénario est triste a pleurer ,les comédiens sont mauvais notamment le garçonnet (david Dorfman) qui joue le rôle de Aidan qui est carrément insupportable ,quant a Naomi Watts (qui alterne le bon et le mauvais depuis maintenant quelques années) elle se débat dans ce navet assommant et tente de faire ce qu'elle peut. Les scènes - chocs sont a la limite du ridicule (les cerfs - le suicide de la psychiatre) pourtant nous ne sommes pas dans le second degré non ici tout se prend très au sérieux.
Le personnage de Samara fascinant dans le cercle devient ici une espèce de créature mi humaine mi aquatique qui grogne et gesticule ,pas d'angoisse ni de frissons juste une triste constatation d'être (encore) devant une suite inutile et complètement ratée. Au bout du compte la seule réussite de ce film est la magnifique affiche.
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04/10/2006
Every picture tells a story (Rod Stewart 1971)
Rod Stewart est de retour depuis peu sur ma platine
Pour être tout a fait franc j’avais depuis pas mal de temps laisser tomber ce bon vieux Rod Stewart j’avais pourtant par le passé usé a force d'écoutes répétées trois de ses albums a savoir Atlantic crossing (1975) - A night on the town (1976) avec sa célèbre pochette détournée du bal du moulin de la galette de Renoir) et surtout Foot loose and fancy free (1976) on trouvait sur ces trois grands disques d'un Rod Stewart alors au sommet de son art des chansons inoubliables (the first cut is the deepest – tonight ‘s the night – you keep me hanging on - the killing of Georgie -I don’t want to talk about it – ou encore it’s not the spotlight pour n’en citer que quelques unes.
J’ai découvert Every picture tells a story seulement quelques années plus tard et ce fut un choc 8 titres seulement , essentiellement des reprises, Rod ayant toujours excellé dans l’art de proposer des reprises habitées souvent bien supérieures aux enregistrements originaux
La plus fantastique de celles proposées sur cet album paru en 1971 est sans doute I Know I’m losing you a l’origine un titre des Temptations .
Que dire de Maggie may ou de Mandolin Wind , deux seules compositions originales de Rod Stewart sinon que ces deux bijoux font sans doute partie des trois ou quatre plus grands titres de la carrière du chanteur
Sur Every picture tells a story on retrouve les musiciens qui l'acompagne depuis quelques années a commencer par le futur Stones Ron Wood (guitare) entouré ici de Mickey Waller (batterie) Pete Sears (piano) Dick Powell (violon) Martin Brandy (guitare) et Ian Mc Lagan (claviers)
Toutes les titres de ce disque superbe donnent le frisson tant la voix éraillée ,le feeling ;l'energie de Rod Stewart font merveille ;beaucoup s'accordent a dire qu'il s'agit certainement là de son meilleur album ,c'est possible je préfere personnellement penser que ce disque le troisieme de sa discographie solo et qui va permettre a Rod de voir sa carrière décoller annonce la série des disques formidables cités plus haut , cette periode de grâce prenant fin avec le virage disco inévitable du contestable Blondes are more fun en 1978.
ecoutez I know i'm losing you
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30/09/2006
Eddie Cochran Météorite rock'n roll
Eddie Cochran est mort le 17 Avril 1960 à l’âge de 21 ans ; Il incarnait le rock a l’état brut avec panache, style et pureté et demeure incontestablement l’un des artistes maudits des sixties, une sorte de James Dean musical en quelque sorte.
Originaire d’Oklahoma city que sa famille quitte lorsqu’il a douze ans pour Los Angeles il travaille très tôt comme musicien de studio ayant appris a jouer de la guitare avec brio C’est par l’intermédiaire du cinéma qui vit alors sa période de gloire dans le genre film musical que Cochran va se faire connaître notamment grâce au film de Frank Taschlin ‘the girl can’t help it (1956) avec la plantureuse Jane Mansfield Malgré son passage météorite dans le milieu du rock il est pourtant l’un des artistes de référence qui marqua son époque tant il avait tout pour lui, la voix ; le jeu de scène, l’attitude, le feeling. Cochran fût aussi l’un des premiers chanteurs américains à partir en tournée dans une Angleterre qui va bientôt voir apparaître des groupes qui vont révolutionner le monde du rock. Que ce soit les Beatles, les Stones ou encore les Who tous auront vu un jour Cochran se produire sur scène et tous vont rester marquer par la prestation du jeune américain C’est sur cette île qu’il était venu conquérir que Cochran va trouver la mort ;bêtement , du côté de Bath ,dans un accident de taxi en compagnie de sa fiancée.
Fort d’une réputation de scène hors du commun et de singles époustouflants, véritables hymnes d'une adolescence en pleine ébullition Eddie Cochran nous laisse en héritage des chansons qui a l’image de" c’mon everybody" – "summertimes blues"," something else" ou encore " twenty flight rock" font désormais partie de l’histoire du rock. A l'inverse d'un Elvis Presley qui au fil des ans va se métamorphoser en une triste et grotesque caricature de lui-même Cochran héros malheureux et sacrifié sur l'autel des martyrs du rock reste définitivement jeune pour l'éternité.
Eddie Cochran - 'Twenty flight rock '
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09/09/2006
les répliques du grand Woody
Je ne vais pas parler des films de Woody Allen vous trouverez sur ce blog des chroniques nombreuses sur les films que j'ai aimés de ce génial réalisateur qui est a mon sens l'un des plus grands du cinéma . J’aimerai plutôt vous livrer en vrac des répliques extraites de ses différents films et de ses receuils , c'est un vrai feu d’artifice, un régal car toutes ces petites phrases d'une irrésistible drôlerie et d'un caustique ravageur font mouche a tout les coups.
-Un petit mot sur la contraception orale. J’ai demandé à une fille de coucher avec moi et elle a dit "non".
-Confondez-vous amour et sexe?, Non ! pour moi, l'amour va profond, le sexe seulement à quelques centimètres.
-Quand j'écoute trop de Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne. ("Meurtre mystérieux à Manhattan")
-Si Dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse-Pour ma part, je suis hétérosexuel mais il faut le reconnaître, le bisexuel a deux fois plus de chances le samedi soir
-Pour écrire une pièce, le truc est de commencer par la fin ,trouver une bonne fin, puis écrire à l'envers j’ai essayé ça une fois,maintenant j'ai une pièce sans commencement-j'ai été boy-scout. J'ai gagné d’innombrables badges en plus! Et mon pasteur, qui se trouve actuellement recherché pour pédophilie, pourra répondre de moi. "
-Vous étiez réellement sexy ! Sauf que parfois sous certains angles et sous certaines lumières vous aviez un faux air de Mussolini
-Ce n'est pas que j'ai peur de la mort, c'est juste que je n'aimerais pas être là quand ça m'arrivera..."
-J'ai toujours eu de bons rapports avec mes parents, Ils ne m'ont frappé qu'une fois:ils ont commencé le 23 décembre 1942 et se sont arrêtés fin 1944 (Bananas")
-L'amour est une maladie mortelle, sexuellement transmissible »
-La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté.
-Dieu reste muet, si seulement nous pouvions convaincre l'être humain d'en faire autant-J'ai passé un moment super. C'était comme au procès de Nuremberg (Hannah et ses soeurs)
-L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible
-Chez nous, on mangeait à la carte.celui qui tirait l'as de pique mangeait
-Je suis Marxiste...Tendance Groucho"
-La différence entre le sexe et la mort, c’est que mourir, vous pouvez le faire seul, et personne ne se moquera de vous
-Si je fais bien l'amour, c'est que je me suis longtemps entraîné tout seul
-L'éternité c'est long surtout vers la fin
-La mère : Bien sûr qu'il y a un Dieu, imbécile!
Mickey : Mais alors pourquoi tant d'horreurs? Pourquoi les nazis?
La mère : Dis lui Max!
Le père : Qu'est ce que j'en sais. Je ne sais même pas me servir d'un ouvre-boîte (Hannah et ses soeurs)
CULTISSIME !!!!!!!!!
22:45 Publié dans cinéma, divers, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : woody allen
07/09/2006
Albert Camus , l'algérois
Elle a 60 ans environ. Elle est vêtue d'une jupe noire et d'un tee-shirt blanc et porte son sac en bandoulière, tout serré contre elle. Mais, dans son regard, soudain, on sent passer l'effroi. L'effroi et la honte. On est en juillet 2006, à Roissy, au comptoir Air France d'un vol en partance pour Alger, et la personne qui accompagne cette Algérienne qui retourne au pays vient de lâcher à l'hôtesse l'indicible : «C'est compliqué pour elle de voyager seule. Elle ne sait ni lire, ni écrire.»On observe la femme ainsi réduite, en une phrase, une seule, à sa condition d'illettrée et on ne peut s'empêcher de penser à la mère et à la grand-mère d'Albert Camus, toutes deux analphabètes. Oui, Albert Camus, ce «monument» de la littérature française, a passé son enfance dans un appartement misérable d'Alger, dans lequel aucun livre n'avait jamais pénétré. Obligatoirement, cela laisse des traces. Des humiliations ravalées, des affronts essuyés. Des références à jamais absentes. Le sentiment, surtout, de ne pas être comme les autres. D'être à part. À part, avec cette mère taciturne, à demi-sourde et ayant des difficultés de langage. Cette mère «qui ne connaissait pas l'histoire de France, un peu la sienne, et à peine celle de ceux qu'elle aimait».À part, aussi, différent, avec cette grand-mère autoritaire, qui dictait la loi à la maison et empêchait le petit Albert de traîner dans la rue, l'obligeant parfois à faire des siestes à ses côtés dans la moiteur de l'été, à sentir près de lui «l'odeur de chair âgée».À part, enfin, dans ce petit trois-pièces pouilleux où vivaient également son frère aîné, Lucien, et leur oncle, drôle de hère, sourd lui aussi, qui vivait avec son chien et emmenait Albert à la chasse «entre hommes», près d'Alger, ou à la plage des Sablettes. Une plage dont il ne subsiste aujourd'hui qu'un mince ruban de sable, longé de rochers, et qui a été recouverte aux trois quarts par une route à quatre voies avec en fond de paysage les trois colonnes bétonnées et imposantes du monument des Martyrs. Dans l'Alger d'aujourd'hui, rares sont ceux qui connaissent encore Albert Camus. Ce n'est pas comme Zinédine Zidane, autre Français aux racines algériennes, dont on voit la photo s'étaler sur des affiches de 4 mètres sur 3 pour vanter les mérites d'une marque de téléphone portable.
La terre d'Algérie fut pourtant pour Camus sa «vraie patrie», «la terre du bonheur, de l'énergie, et de la création»,celle où il a découvert pêle-mêle sa vocation d'écrivain, sa vulnérabilité – notamment lorsqu'il est atteint de tuberculose –, connu ses premiers émois amoureux et sensuels et cette rage de se distinguer, d'«arracher cette famille pauvre au destin des pauvres qui est de disparaître de l'histoire sans laisser de traces». Mais cette «terre splendide et effrayante»fut aussi celle du questionnement, elle correspondit à l'éveil de sa conscience politique – il adhère au Parti communiste en 1935 avant de s'en éloigner – puis devint une terre de déchirement pour celui à qui on a reproché de ne pas soutenir assez les nationalistes algériens et à qui certains reprochent encore de n'avoir jamais, ou si peu, mentionné dans son oeuvre les Algériens, ceux qu'on appelait à l'époque les «indigènes». Signe que les temps changent ? En avril, dans cette Algérie indépendante qu'il n'aura pas connue, un colloque «international» sur «Albert Camus et les lettres algériennes : l'espace de l'inter-discours» a été organisé à Tipasa. La fin d'un tabou ? Décrispation en tous les cas, à une époque où le président algérien Abdelaziz Bouteflika ne cesse de vouloir réactiver la polémique sur le rôle de la colonisation française. «Camus est dans l'imaginaire algérien, même si on ne le lit plus dans les établissements scolaires et dans les facultés»,analyse aujourd'hui Afifa Bererhi, coordinatrice du colloque. «S'il a été tant contesté à une époque, c'est parce qu'il a provoqué une très grande déception, il a été considéré comme un traître. Mais la lecture idéologique de Camus est aujourd'hui secondaire, c'est le côté esthétique qui est privilégié»,précise cette Algéroise qui dirige le département de français de l'université d'Alger. Sa manière de chanter les beautés de ce pays, «les enchantements solaires» et «les ivresses maritimes»,de décrire les odeurs mêlées de la rue algérienne est donc reconnue. Ainsi, à Tipasa, à une heure d'Alger, au milieu de ces ruines romaines qui ont tant inspiré Camus, la responsable du site propose de faire venir le guide – aujourd'hui à la retraite – qui a assisté à l'installation de la stèle érigée en hommage à l'écrivain.
Une nouvelle vie commence. Tous les matins, voyageant souvent sur le marchepied du tramway, Camusse rend au grand lycée d'Alger, rebaptisé Bugeaud en 1930, au sud de Bab-el-Oued. Il découvre que tout le monde n'y est pas aussi pauvre qu'à Belcourt, lui qui hésite à écrire la profession de sa mère, femme de ménage, sur les fiches de renseignement. «Bébert» devient un mordu de football, s'entraînant durant la récréation avant d'entrer au Racing universitaire d'Alger, le RUA. Le lycée est toujours là, façade imposante et blanche, face à la rade d'Alger. Mais il n'y a aucune trace du passage de Camus. À côté, le jardin Marengon'a pas bougé. Mais on n'y voit aujourd'hui que des hommes assis, seuls, sous les bananiers. La plage Padovani n'est plus fréquentée, en ce mois de juillet, que par des jeunes garçons qui se baignent tandis que quelques femmes voilées restent en retrait sur le sable. À dix minutes, l'église Notre-Dame-d'Afrique où le jeune Camus se rendait parfois avec des amis domine toujours la baie d'Alger. Mais les escapades canailles dans les bars frais de Bab-el-Oued, où les hommes commandaient une anisette et les femmes un sirop d'orgeat, ne pourraient plus avoir lieu aujourd'hui : le quartier est devenu islamiste. Les inscriptions sur les murs – Forza Ussma(«Vive Oussama») –, de même que la tenue des femmes – pour certaines voilées de la tête aux pieds, en noir – ne laissent aucun doute. Aucune trace non plus du passage de Camus dans l'ancienne rue Charras, où Edmond Charlot, qui l'édita, tenait une librairie-bibliothèque, au 15 bis. Seul clin d'oeil dans ce lieu qui fut si important pour l'écrivain : de jeunes Algériens vendent sur les marches des livres d'occasion. Dans le tas, entre un exemplaire d'un livre intitulé Du léninisme au stalinisme et un dictionnaire de français, Élise, ou la vraie vie,d'Etcherelli, mais pas un Camus…
Si le texte n'est pas le mien ;les photos en revanche sont les miennes , prises un apres midi d'été a Lourmarin sur les traces de l"écrivain dans le village ou il vécut et ou il est entérré.
La tombe de Camus ( a coté celle de son épouse Françine)
16:40 Publié dans arts, Culture, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camus, alger
Sleepers (barry Levinson )
Sleepers est un film que beaucoup de gens autour de moi ont adoré, personnellement je ne partage pas leur enthousiasme et le considère comme un film plutôt moyen.
La première partie (l'enfance des quatre gamins et la vie du quartier d'Hell's kitchen de New -York) est a mon sens la plus réussie ainsi que la scène du procès qui également très réaliste. Par contre la partie du film consacrée a la maison de redressement est a mon sens trop caricaturale et reste peu crédible (parce que exagérée a outrance) Kevin Bacon trouve la l'un de ses plus mauvais rôles de son inégale carrière tandis que De Niro reste fidèle a lui même dans un rôle de prêtre pourtant inhabituel (si on veut bien oublier pour toujours un navet dont je ne me souviens plus ou il était prêtre en cavale) mais le grand De Niro est ici cependant éclipsé par les grandes performances de Dustin Hoffman incroyable en avocat alcoolique et camé et de Vittorio Gassman carrément génial dans celui de King Benny le truand patriarche d'Hell's kitchen
Bref un film correct et sans surprise qui se situe dans la moyenne des grosses productions américaines mais comme je l'avais déjà dit a propos de Barry Levinson a propos 'des hommes influences' (de Niro et Hoffman encore!) n'est pas de Palma ou Scorcese qui veut !
Ici cela se confirme encore et c'est dommage.
16:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2006
Howl d' Allen Ginsberg manifeste historique et cri de colère
Un grand texte se doit d'avoir un titre génial. Il en va ainsi du poème, absolument «culte», d'Allen Ginsberg, Howl, qu'on traduirait par «hurler» ou «mugir».
Un cri de rage, qui ne retombera pas de sitôt dans le silence ,Clamée pour la première fois à la Six Gallery de San Francisco le 13 octobre 1955, cette virulente critique du rêve américain sidère son auditoire. Un choc, surtout qu'a cette époque les lectures publiques de poésie étaient de véritables évenements artisitques au même titre que les concerts de folk ou de jazz.
Comme le symbole de la révolte à venir d'une certaine jeunesse américaine antimilitariste, qui découvrait l'étrange Allen Ginsberg et ses drôles de copains, pionniers du mouvement beatnik , Jack Kerouac, Neal Cassady ou William S. Burroughs compagnons décadents avec lesquels Ginsberg expérimente drogues diverses de la benzédrine a la marijuana, ainsi que le sexe sans tabou. Auprès de ses nouveaux amis , Ginsberg découvre l'homosexualité et fréquente les bars gays de Greenwich Village.
Ginsberg qui était Shivaiste (Dieu hindou de la destruction ,de la fécondité et du cannabis) est toujours considéré comme la 'pape ' de la beat-génération et reste une veritable icône hippie.
il était le fils d'un poète et d'une mère militante communiste enfermée tôt dans un hôpital psychiatrique ,elle y mourra quand allen aura 30 ans et il composera a sa mémoire Kaddish un poème inspiré de la prière pour les morts dans la religion juive .
Les colloques et conférences d'Allen ginsberg ont très vite attiré partout a travers le monde des milliers d'admirateurs et de curieux et tout au long de sa vie l'artiste va défendre le droit des homosexuels ,la légalisation des drogues douces et l'experimentation du LSD.
Politiquement il aura combattu contre la guerre au le viet-nam et s'est dréssé contre les regimes totalitaires (Chine - Cuba -U.R.S.S) choissisant de prôner l'amour ; liberté et découverte de soi-même et des autres.
Howl ,son manifeste historique d'une esthétique révolutionnaire et totalement nouvelle , a pris figure d'un texte politique et social tant pour les initiés comme pour le public plus large.
Le teste est divisé en trois parties et s'ouvre sur ces mots: «J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,/ se traînant à l'aube dans les rues négresses à la recherche d'une furieuse piqûre,/initiés à tête d'ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne.» S'ensuit une série de propositions lyriques et provocatrices, introduites dans le premier tiers par des pronoms relatifs, chantant les paradis artificiels, la critique politique ou la liberté sexuelle, avec mots fort incorrects pour l'époque.
La syntaxe et les images, ainsi isolées, peuvent dérouter, mais les mots si possible «hurlés» prennent à l'oreille une ampleur proche du meilleur du free jazz (né à peu près à la même époque). Malgré (ou à cause de) la beauté sauvage de l'écriture de Ginsberg, certains crient alors au loup. L'évocation des sujets abordés vaut à Ginsberg la saisie des livres par le service des douanes et la police de San Francisco. Il écope d'un procès pour obscénité, digne des déboires de Flaubert, Baudelaire ou plus proche de nous Houellebecq. je vous propose de découvrir ou de relire ce brûlot qui peut parfois vous sembler sans queue ni tête mais qui plus de 50 ans apres sa parution reste d'une violence inouie et qui aujourd'hui encore n’a rien perdu de sa fureur et de sa puissance verbale.
J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,
se traînant à l’aube dans les rues nègres à la recherche d’une furieuse piqûre,
initiés à tête d’ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne,
qui pauweté et haillons et oeil creux et défoncés restèrent debout en fumant dans l’obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par-dessus le sommet des villes en contemplant du jazz,
qui ont mis é nu leurs cerveaux aux Cieux sous le Métro Aérien et vu des anges d’Islam titubant illuminés sur les toits des taudis,
qui ont passé à travers des universités avec des yeux adieux froids hallucinant l’Arkansas et des tragédies à la Blake parmi les érudits de la guerre,
qui ont été expulsés des académies pour folie et pour publication d’odes obscènes sur les fenêtres du crène,
qui se sont blottis en sous-vêtements dans des chambres pas rasés brûlant leur argent dans des corbeilles è papier et écoutant la Terreur à travers le mur,
qui furent arrêtés dans leurs barbes pubiennes en revenant de Laredo avec une ceinture de marihuana pour New ‘rbrk,
qui mangèrent du feu dans des hôtels à peinture ou burent de la térébenthine dans Paradise Alley, la mort, ou !eurs torses purgatoirés nuit après nuit,avec des rêves, avec de la drogue, avec des cauchemars
qui marchent, l’alcool la queue les baises sans fin, incomparables rues aveugles de nuage frémissant et d’éclair dans l’esprit bondissant vers les pôles du Canada,
,qui s’enchaînèrent pleins de benzédrlne sur les rames de métro pour le voyage sans fin de Battery au Bronx jusqu’à ce que le bruit des roues et des enfants les firent redescendre tremblants
qui errèrent et errèrent en tournant à minuit dans la cour du chemin de fer en se demandant où aller, et s’en allèrent sans laisser de coeurs brisés,
qui allumèrent des cigarettes dans des wagons à bestiaux wagons à bestiaux wagons à bestiaux cahotant à travers neige vers des fermes désolées dans la nuit de grand-père,
qui au Kansas étudièrent Plotin Poe Saint Jean de la Croix la télépathie et la cabale hep parce que le Cosmos vibrait instinctivement à leurs pieds,
qui se sont esseulés le long des rues de l’idaho, cherchant des anges indiens visionnaires,
qui ont pensé qu’ils étaient seulement fous quand Baitimore luisait en extase surnaturelle,
qui ont sauté dans des limousines avec les Chinois de l’Oklahoma sous l’impulsion de la pluie de minuit
qui flénèrent affamés et tout seuls dans Houston cherchant du jazz sexe, soupe, suivirent l’Espagnol brillant pour converser au sujet de l’Amérique et de l’Eternité, tèche sans espoir, et ainsi embarquèrent pour l’Afrique,
qui disparurent à l’intérieur des volcans mexicains ne laissant derrière eux que l’ombre des blue-jeans et la lave et la cendre de poésie éparpillée dans la cheminée de Chicago,
qui réapparurent sur la Côte Ouest enquêtant sur le F.B.l. en barbe et en culottes courtes avec de grands yeux de pacifistes sensuels dans leur peau sombre, distribuant des tracts incompréhensibles
qui hurlèrent à genoux dans le métro et furent traînés du toit en agitant génitoires et manuscrits,
qui se laissèrent enculer par des saints motocyclistes et hurlèrent de joie,
qui sucèrent et furent sucés par ces séraphins humains, les marins, caresses d’amour atlantique et caraïbe,
qui baisèrent le matin et le soir dans les roseraies et sur le gazon des jardins publics et des cimetières répandant leur semence à qui que ce soit jouisse qui pourra, que secouèrent des hoquets Interminables en essayant de rigoler mais qui se retrouvèrent en sanglots derrière la paroi du Bain Turc quand l’ange nu et blond vint les. percer avec une épée,
qui perdirent leurs boys d’amour à trois vieilles mégères du destin la mégère borgne du dollar hétérosexuel la mégère borgne qui cligne de l’oeil dans la matrice et la mégère borgne qui ne fait rien d’autre de rester assise sur son cul et de couper les fils d’or intellectuels du métier à tisser de l’artisan,
qui copulèrent en extase et insatiables avec une bouteille de bière une fiancée un paquet de cigarettes une bougie et tombèrent du lit et continuèrent le long du plancher et dans le couloir et s’arrêtèrent au mur évanouis avec une vision de vagin et de jouissance suprême éludant la dernière éjaculation de conscience.
qui sucèrent le con d’un million de filles tremblantes dans le soleil couchant, et ils avaient leurs yeux rouges au matin mais prêts è sucer le con du soleil levant, étincelant des fesses dans les granges et nus dans le lac,
qui sortirent draguer à travers le Colorado dans des myrlades de voitures de nuit volées, NC héros secret de ces poèmes-cl, baiseur et Adonis de Denver - joie à sa mémoire d’innombrables balsages de filles dans des terrains vagues et dans la cour des restaurants, dans les rangées boiteuses de cinémas, au sommet des montagnes dans des caves ou avec des serveuses maigres dans des soulèvements familiers de combinaison solitaire au bord de la route et joie spécialement aux solipsismes et aux Toilettes secrètes des stations-service et aussi dans les ruelles de la ville natale et qui se dissolvêrent dans de vastes cinémas sordides, furent tranférês en rêve et se réveillèrent sur un brusque Manhattan
Allen Ginsberg 'Howl ' (extrait)
14:00 Publié dans arts, Culture, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Révélations (Michael Mann -1999)
Michael Mann s’est attaqué a un ambitieux projet en voulant dénoncer la manipulation des grandes manufactures de tabac pour accroître la dépendance a la nicotine tout en niant les effets nocifs de la consommation Basée sur la véritable histoire de Jeffrey Wigand directeur du département de recherches et développement du troisième plus grand fabricant de cigarettes américaines qui dénonça ses employeurs et les conduisit au tribunal le film est passionnant malgré un rythme plutôt lent Russel Crowe (Jeffrey Wigand) est méconnaissable en homme dépassé par la tache qu’il s’est fixé et qui malgré le désir de justice reste hésitant ,le réalisateur Michael Mann n’en fait pas un héros bien au contraire il le traite en homme ordinaire avec ses faiblesses et ses lâchetés Le second personnage du film est interprété par Al Pacino absolument parfait dans le rôle de Lowell Bergman le journaliste de l’émission de TV A qui Wigand décide de confier les aveux exclusifs de sa dénonciation contre le fabricant de cigarettes Le pouvoir des certaines sociétés dépasse bien souvent celui de la justice et on ne connaît que trop d’exemples de sociétés qui abandonnent toute morale au profit du gain et du développement c’est ici le cas et il y a fort a parier que le raz de marée déclenché par ce scandale dans le monde du tabac s’est avéré être le déclic de la lutte anti-tabac aux Etats-Unis puis petit a petit partout sur la planète. C’est du cinéma américain comme on l’aime brillamment interprété et brillamment réalisé, on pense a Network (Sydney Lumet) ou aux Hommes du président (Alan.J.,Pakula) grands films qui traitent du pouvoir des médias.On retrouve aussi le formidable Christopher Plummer (la mélodie du bonheur – l’armée des douze singes – un homme d’exception – Malcolm X) dans le rôle de Mike Wallace présentateur vedette d’une émission regardée par des millions de téléspectateurs un peu dans la lignée du célèbre Dan Rather. A noter dans leurs propres rôles respectifs Michael Moore (rien a voir avec le réalisateur de documentaires désormais célèbre) procureur général du Mississipi et Jack Palladino l'’enquêteur privé a l’origine de toute cette affaire.Al Pacino formidable comédien (Donnie Brasco -Heat – L’impasse –un après midi de chien –la saga des Parrains) mais qui s’égare parfois dans des films dispensables (insomnia - Simone – l’enfer du dimanche) retrouve dans ce film de Michael Mann un très grand rôle qu’il interprète avec une conviction et une justesse a la hauteur de son immense talent. |
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29/08/2006
Selon Charlie (Nicole Garcia -2006)
Incontestablement et en ce qui me concerne ce film est la déception de la rentrée
Nicole Garcia qui jadis avait réalisé de beaux films humains , vivants et plein de tendresse a l'image de un week-end sur deux ou du fils préféré) signe ici un film d'un ennui palpable des les premières minutes et qui malgré un casting de rêve n'est qu'un film prétentieux, faussement intello qui se regarde sans cesse le nombril et en oublie le spectateur.
Il n' y a rien à voir et surtout rien a retenir dans les navrantes aventures des personnages qui nous ont proposés
N'est pas Robert Altman ("shorts Cuts") ou Paul thomas Anderson ("magnolia") qui veut pour nous conter avec talent des petites saynètes qui finissent (ou pas) pas se rejoindre
C"est en vain ce qu'a tenté de faire Nicole Garcia dans ces divers portraits ébauchés d'hommes de différentes générations mais le résultat est totalement raté , ici tout est bâclé , tout sonne creux , les histoires commencent et ne finissent pas , aucun indice, aucun repère pour le pauvre spectateur qui doit donc regarder les comédiens se débattre dans cette flaque cinématographique digne des pires réalisations de Claude Lelouch
Jean –Pierre Bacri tient ici l'un de ses rôles les plus improbable, seul Benoît Pooelvoerde (décidément très a l'aise hors du genre de la comédie) est bien, Vincent Lindon traverse le film dans une torpeur agaçante , le pauvre Arnaud Valois dans le rôle d’une star montante du tennis voit son personnage sacrifié (sûrement le montage) , Quant aux autres (Benoit Magimel et Patrick Pineau) ils sont énervants de suffisance et de détachement et on a donc vraiment du mal a s'intéresser a leurs mésaventures
Quant au pauvre Charlie qui donne on ne sait trop pourquoi du haut des 12 ans son titre au film il assiste impuissant et médusé a ce désastre cinématographique
Je crois me souvenir que Cannes avait hué ce film
je comprends maintenant pourquoi.
02:08 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2006
1918-1970 Chronologie des libertés
1918 Premier manifeste Dada.
1924 Manifeste du surréalisme, d’André Breton.
1928 Un chien andalou, de Luis Buñuel et Salvador Dali.
1936 En finir avec les chefs-d’oeuvre, d’Antonin Artaud, révolution dans la culture bourgeoise.
1944-1945 Premières grandes années de Saint-Germain-des-Prés “existentialiste” et jazzophile, on découvre Sartre, Vian et Juliette Gréco.
1945 Naissance du jazz “bop”, Charlie Parker.
1945 Tropique du Cancer, d’Henri Miller (publié à Paris).
1947 L’écume des jours, de Bons Vian
1951 Julian Beck et Judith Malina créent à New York le Living Theater. II leur faudra dix ans pour se mettent tout nus sur scene
1952 Première soirée multimédia au Black Mountain College (Californie du Nord). John Cage parle du haut d’une échelle, Merce Cuningham danse , Films et diapos sur les murs, toiles au plafond. C’est le premier happening.
1953 Jonas Mekas et Stan Brakhage réalisent les premiers films underground américains : Grand Street et interim. Naissance de The Village Voice, précurseur des Journaux underground
1955 La fureur de vivre, avec James Dean.
1956 Howl d’Allen Ginsberg, publié par “City Lights Books”son éditeur Charles Ferlinghetti est condamné pour obscénité.
1956 Avec la chanson Rock around the clock, Bill Haley tance la vogue mondiale du rock’n’roll. Elvis Presley devient sa plus grande star et on commence à baiser sur la banquette arrière de la voiture de papa.
1957 Guy Debord fonde l’internationale Situationniste.
1957 On the road, de Jack Kerouac.
1960 Réédition en France d’Aden Arabie, de Nizan : manifeste anticipé de la révolte de la jeunesse.
1960 Grand tournant de la censure aux Etats-Unis: autorisation de L’amant de Lady Chatterley de D.H. Lawrence.
1960 A bout de souffle, de Jean-Luc Godard.
1960 Album “Free jazz” du double quarter d’Ornette Coleman, à l’origine du courant dit “ “free jazz”.
1961 un journaliste du new york times Robert Sheldon va ecouter dans un club de Greenwich village le 'gerde' un chanteur folk de 20 ans qui n'a encore rien enregistré ,foudroyé il publie le lendemaion un papier ou il parle de sa decouverte 'un mélange d'enfant de choeur et de beatnik ' l'artiste s'appelle Bob Dylan
1962 Ascension vertigineuse des Beatles.
1963 Fondation de la “San Francisco Mime Troupe”: début de la guérilla théâtre dans la rue.
1963 Assassinat de John Fitzgerald Kennedy a Dallas
1963 concert gratuit organisé par Europe 1 place de la nation pour le premier anniversaire du magazine salut les copains on attend 30..000 personnes pour voir Hallyday et les chats sauvages il en viendra 200.000
1963 Timothy Leary et son collègue Richard Alpert sont expulsés de l’université pour leurs expériences sur les hallucinogènes, et fondent la “Fondation internationale pour la liberté Intérieure”.
1963 Blowin in the wind de Bob Dylan : le vent tourne.
1963 Marche de deux cent mille personnes sur Washington, avec Martin Luther King.”
1964 Premiers films d’Andy Warhol enfin, du cul!
1964 Révolte étudiante à Berkeley et création du “Free speech movement”.
1964 L’homme uni-dimensionnel!, d’Herbert Marcuse:première analyse de la société ‘postindustrielle”.
1964 Première tournée triomphale des Beatles aux Etats-Unis.
1965 Fondation du Los Angeles free press.
1965 Dylan electrifie sa guitare au festival de Newport sacrilege pour les puristes ,coup de genie pour les visionnaires on sait aujourd'hui que ce jour la Dylan ecrit une page de l'histoire de la musique
1965 Début des bombardements américains sur le Nord- Viêt-Nam.
1965 Emeutes raciales de Watts. ‘
1965 Sorcier chimique et électrique, August “Owsley” Stanley III met sur pied son grand laboratoire clandestin de fabrication de LSD, qui lui vaudra le nom du “Ford de l’acide”.
1965 Création du Black Panther Parry par Huey Newton et Bobby Seale à Oakland.
1965 Ken Kesey et les Merry pranksters partent sur les routes dans un vieux bus bariolé rempli de LSD
1965 un grand happening poetique beat a l’albert hall de Londres réunit 7000 personnes
1965 les Beatles sont décorés du M.B.E (member of british empire) peut etre le premier joint fumé dans les toilettes de Buckingham palace
1966 naissance de It le premier journal ‘underground ‘ anglais
1966 les Beatles plus popuilaires que Jesus la phrase est de Lennon elle déclenche un raz de marée sans précédent contre les fab Four
1966 six heures pour le Vietnam a la mutualité et fondation du comite vietnam national
1966 Antoine chante les élucubrations et parle de la pilule en vente libre et des cheveux longs
1966 Clapton is God partout sur les murs de Londres
1966 ouverture a Londres de l’U.F.O qui fera les grands nuits du psychédélisme anglais
1967 la société du spectacle de Guy Debord
1967 grand Be-in autour du golden gate de San Fransisco
1967 les Stones sont arettés pour possession de drogue
1967 sortie de ‘sergeant pepper’s lonely heart club band des Beatles
1967 mort de Che Guevara
1967 les(vrais) hippies qui condamnent la récupération de leur mouvement mettent en scène un enterrement officiel du mouvement hippie a San fransisco (avec cercueils et procession)
1967 loi Neuwirth autorisant la contraception en France
1967 arrestation d’Oswley roi de l’acide et saisie massive de LSD
1967 Début de la révolution culturelle en Chine
1967 « la fenêtre rose » première nuit psychédélique a paris au palais des sports
1967 festival pop de Monterey
1968 le Maharashi, gourou des Beatles en général et d’Harrison en particulier est au sommet de sa gloire
1968 sortie de Electric ladyland double album phenomenal de Jimi Hendrix le mélange parfait du blues , du rock et du psychédelisme -pochette historique
1968 manifestations violentes de la jeunesse et révolte des étudiants de Columbia
1968 assassinat de Martin Luther King
1968 parution de The electric kool aid acid-test de Tom Wolfe qui retrace l’épopée de Kesey et des merrypranksters
1968 manifestations de Mai à Paris et un peu partout en France
1968 manifest du SCUM (society for cutting up men) Valerie Solanas tire sur Andy Warhol
1968 premières manifestations du groupe de militantes qui vont fonder le M.L.F
1969 Jim Morrison enlève pour la troisième fois son pantalon sur scène -six mois de prison (il ne les fera pas)
1969 appartion des premiers skinheads en grande –Bretagne
1969 naissance du journal Hara-kiri
1969 festival de Woodstock et festival de l’Isle de Wight
1969 manifestation monstre contre la guerre du Vietnam aux états-unis 30. Millions de personnes se mobilisent
1969 concert gratuit des Rolling Stones a Altamont (1 mort)
1969 Meurtre de Sharon Tate et de ses invités par Charles Manson
1969 grande campagne de presse anti-hippie
1970 smoke in a Washington pour la législation de la marijuana
1970 interdictions de la plupart des festivals en France
1970 creation du F.H.A.R (front des homosexuels)
1970 mort de Janis Joplin a Los Angeles et de Hendrix a Londres ils sont les premiers martyrs de la musique Hippie
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25/08/2006
L 'étreinte (Miossec -2006)
Et voila Miossec de retour avec un nouvel album l'étreinte le 6ème depuis la bombe ‘Boire ‘ sorti en 1995 et qui est devenu au fil des ans un disque de référence pour toute une génération d’auteurs-compositeurs
Désormais installé dans le fauteuil du grand frère et sans pour autant devenir conventionnel Miossec même s'il n'est plus l'électron libre de la chanson française a semble t'il calmé ses colères , et sa rage .
Apres une longue période faite de mal de vivre et de noirceur on voit cette fois naître des espoirs , et si l’étreinte n’est pas non plus un album gai on y trouve des chansons qui font penser a juste titre que son auteur a tourné une page et qu'il a chassé (définitivement ?)fantômes et démonsComme toujours chez Miossec ce sont les textes qui font de l’étreinte un disque qui va du sublime (la grande marée) au bon (maman – mes crimes ,mon châtiment - la facture d’éléctricité – le loup dans la bergerie –Julia ( qui ressemble un trop a Brest-(1964) ) -la mélancolie(très gainsbourienne) ) au moins bon ( 30 ans – l’amour et l’air ) voire au carrément raté ( quand je fais la chose )
Coté musique Miossec qui s'est associé dans ce nouveau disque au groupe belge Zita Swoon nous propose des sonorités tantôt fidèles a son style passé , tantôt nouvelles ( on peut ici entendre des chœurs - des cordes , et force est de constater que les arrangements sont plus soignés)R
Évidemment les textes du breton restent largement parmi ce qui se fait de mieux dans la production française de ces 10 dernières et Miossec désormais exilé volontaire a Bruxelles s'impose de plus en plus comme l'héritier des grands auteurs du calibre de Gainsbourg ou de Bashung .
A L'image de la pochette colorée (et hideuse) signée par l'artiste belge Paul Bloas il y a de la couleur dans ce nouveau disque de Miossec et même si en premier lieu on peut le trouver moins bon que les précédents (Brûle et 1964) les écoutes répétés nous familiarisent avec cette 'étreinte' qui tranquillement va prendre sa place dans la chanson française.
Avec une régularité et une placide sérénité Miossec au rythme d'un album tout les deux ans reste constant , sans chercher a bouleverser les genres ni a créer l'evenement il s'impose davantage encore comme un chef de file et les critiques pointues (le Monde -Libé et surtout télérama (4F pour l'étreinte) ont encensés cet album comme pour se racheter d'avoir un peu négligé ses précédentes productions.
A l'heure ou les artistes français qui vendent (Raphael - Diam's - Bénabar ...) sont présents sur tout les fronts (Radios -TV , enchainant grandes salles et concerts complets Miossec remet avec toute sa sinçerité habituelle et tout son talent les choses a leur véritable place
15:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)