20/04/2005
The rapture : echoes (2003)
A l'ecoute de Echoes l'album des Americains de The Rapture, je ne peux m'empêcher de ressentir une frustration tant ma déception est à la hauteur des espérances fondées par l'écoute du premier titre de l'album, le fabuleux "Olio", véritable tube post-punk electro qui démarre cet album en fanfare.
Malheureusement la suite n'est qu'une suite de désillusions, dès la plage 3 on touche le fond avec l'horrible "I Need Your Love" et on ne trouvera plus sur l'ensemble des compositions une seule raison de se réjouir.
La comparaison avec Public Image Limited, fondé par l'épileptique John Lydon et le visionnaire Jah Wobble, dans la période tumultueuse de l'après punk (fin 70's début 80's), s'impose mais là où les fous furieux de P.I.L avait su livrer des disques mémorables (Metal Box, This Is What You Want...This Is What You Get), The Rapture ne nous propose ici qu'un album dispensable, noyé dans une production dont le groupe n'arrive pas a relever le niveau.
Déception donc pour ce Echoes ou seul la puissance frénétique de "Olio " surnage et evite au disque d' etre un album d'un naufrage totalement raté..
03:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Benjamin Biolay : a l'origine (2005)
Benjamin Biolay semblait parti pour devenir le chanteur dandy de la chanson française, ses mélodies, sa voix, son look et surtout tout son talent que l'on avait pu découvrir tant au service des autres (Keren Ann, Henri Salvador, Francoise Hardy) que pour ses 2 premiers albums solos (Rose Kennedy en mars 2002 et Négatif en septembre 2004) et pour l'album pourtant plutôt insipide réalisé en duo avec sa muse et compagne Chiara mastroianni (Home- Juin 2004). Bref tout semblait tracé pour le beau et romantique Biolay, heritier gainsbourien tout désigné.
Mais en 2005, lassé de ne pas faire partie du paysage rock francais voila que Biolay s'est mis en tête de nous livrer un album plus rock et le résultat est plus que décevant et frise parfois le ridicule !
L'illusion ne dure que le temps du premier titre qui donne son nom à l'album. Le très réussi et mélodieux "A L'origine" est du pur Biolay et la chanson un petit bijou, et puis...
Plus rien ou pas grand chose. Succession de titres stéréotypés où Biolay tente de faire du sous-Miossec ("Dans Mon Dos", "Même Si Tu Pars") ou du sous-Daniel Darc ("Ma Chair Et Tendre").
Une utilisation de boîtes à rythmes à la limite de l'écoeurement ("Cours"), une tentative faussement rap presque risible ("L'appart") des chansons rentre-dedans ("L'histoire D'un Garçon", "Tant Le Ciel Était Sombre").
La belle Chiara ("Paris/Paris") et Francoise Hardy ("Adieu Triste Amour") en invitées de luxe sur cet album dispensable ne parviennent pas à éviter le naufrage qui se dessine au fur et a mesure que le disque avance.
A L'origine est surement l'un des flops de la rentrée musicale du Printemps 2005 et Biolay se ramasse pour avoir voulu jouer le rockeur sombre et méchant.
De vous a moi avec cette jolie tête d'ange, franchement, qui aurait pu le croire ne serais ce qu'un seul instant ?
03:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2005
Seventeen seconds (- The Cure 1980)
Seventeen seconds, troisième album des Cure, est un disque qui réconcilie public et critiques.
En effet, sur les playlists et dans les classements des magazines les plus divers il est toujours plébiscité et cité comme étant le meilleur de la discographie du groupe emmené depuis la fin des seventies par Robert Smith.
Sorti en mars 80 alors que The Cure est dans une logique de production de singles (et quels singles essentiels si on se souvient de "Boys Don't Cry" ou Killing An Arab") cet album peut être 25 ans plus tard qualifié d'historique tant il synthétise avec talent tout le mouvement new-wave/cold-wave de son époque.
Premier volet d'une trilogie (17 seconds - Faith - Pornography) touchée par la grâce et réalisé en a peine 2 ans, c'est un album qui fera date dans l'histoire.
Robert Smith va inventer un univers, une ambiance, un climat assorti d'un look reconnaissable instantanément et des milliers de jeunes a travers le monde vont s'identifier a cet album qui tournera sur les platines de toute une jeunesse désenchantée et qui trouvera en Smith son mentor, son alter-ego.
Sous la pochette nébuleuse (on est loin du frigo de Three Imaginary Boys ou du dessin naïf de Boys Don' t Cry), une économie de titres (10) et un single phénoménal (le monumental "A Forest") qui font de Seventeen Seconds un album indispensable pour toutes les discothèques dignes de ce nom.
25 ans après la sortie de ce disque essentiel la voix hantée et les murmures de Robert Smith distillent encore de la magie a l'écoute de ce disque somptueux et épuré jusqu'à l'abstraction.
ecoutez "seventeen seconds"
17:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : seventeen seconds, the cure
18/04/2005
Rencontre
rencontre
Pour un amateur de cinéma rencontrer un grand metteur en scène du cinéma mondial reste toujours un grand moment d'emotion et d'echange culturel
j'ai eu la chance dans le cadre de mon travail d'echanger des propos , des avis , avec Mr Sidney Pollack cinéaste americain de grand talent comme le rappelle ci dessous la liste de ses films les plus importants d'On achève bien les chevaux (1969)l'adaptation d'Horace Mc Coy qui révéla Jane Fonda a Out of africa (1985)adaptation de karen blixen avec meryl Streep et Robert Redford oscar du meilleur film veritable point culminant de la carrière de Pollack en passant par Jeremiah johnson (1972) et les 3 jours du condor(1975) ) toujours avec Redford san oublier Tootsie (1982) qui permit a Dustin hoffman d'interpreter l'un des roles les plus marquants de sa magnifique carrière
Comedien au service des autres ,on se souvient de maris et femmes réalisé par Woody allen ,the player réalisé par robert Altman ou encore Eyes whide shut ou il remplaca Harvey keitel au pied levé apres les différents de ce dernier avec le réalisateur Stanley Kubrick
ce fut donc un immense plaisir de discuter dans mon anglais approximatif avec ce grand realisateur et d'echanger quelques propos sur le cinéma et les comediens d'aujourd'hui
14:00 Publié dans cinéma, Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2005
Ray (Taylord Hackford 2005)
Disparu récemment Ray Charles, que Dylan et Sinatra (excusez du peu!) considéraient comme le plus grand artiste de tout les temps méritait plus que tout autre de voir l'incroyable destinée de sa vie adaptée au cinéma .
c'est chose faite avec ce film très réussi de Taylord Hackford pour Universal Studios
Le film sans jamais sombrer dans le mélo nous raconte le parcours incroyable de Ray Charles Robinson enfant aveugle né dans une famille misérable du sud des états-Unis et qui va par son talent et son courage devenir l'une des figures artistiques marquantes de ce siècle
le film est littéralement porté par Jamie Foxx qui réalise dans son interprétation du musicien une performance inouïe ou l'on mesure a chaque scène le travail acharnée réalisé pour se glisser a ce point dans la peau de son personnage.jamie Foxx est totalement fantastique et sa performance récompensée a juste titre d'un oscar n'est que justice
il est entouré par des seconds rôles excellents incarnant les personnalités importantes et la vie de Ray Charles tout au long de sa vie (Kerey Washington dans le rôle de l'épouse de Ray ou encore Regina King (dans le rôle de Margie sa maîtresse et choriste qui sacrifia sa vie a Ray)
Le film fait la part belle a la période atlantic de Ray , période ou parti de rien le pianiste par son talent et son génie a mis l'industrie du disque a ses pieds mais le film, cependant ne cache pas la face sombre du musicien (toxicomanie - infidélités - ) et ne se contente pas de nous dresser un portrait idyllique du célèbre artiste , bien au contraire il met en avant la difficulté et les dilemmes rencontrés par ray Charles dans son quotidien (sa solitude intérieure due a sa cécité , son manque d'engagement tardif dans l'émancipation du peuple noir (avant ses prises de positions fermes et définitives qui aboutirent a faire avancer les choses considérablement) le scénario insiste aussi sur l'influence considérable de sa mère qui refusa toute sa vie de le considérer comme un infirme et l'encouragea a se comporter comme un homme comme les autres malgré son lourd handicap
le film nous permet également de pénétrer dans les coulisses des studios et des maisons de disques ,des salles de spectacles et dans l'intimité de tous ceux qui ont sacrifiés leur vie a leur passion de la musique on y croise les personnages incarnant Art Tatum, Quincy jones ; ahrmet Ertegun ou encore Jerry wexler tous personnages clés d'une époque bénie
Bien sur la bande son est irréprochable mais comment aurait-il pu en être autrement avec la discographie exceptionnelle du grand Ray Charles ?
On tapera du pied donc , sur des standards intemporels comme 'hit the road jack - unchain my >heart , hallelujah I love you so ,on frémira en entendant pour la énième fois pourtant Georgia on my mind et on assistera médusé a la création de Whad'I say pour mesurer au bout du compte l'etendue de la perte d'un si grand artiste
16:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ray, ray charles, jamie foxx
09/04/2005
Silent Alarm - ( Bloc party - 2005)
Bon c'est donc au tour de Bloc Party d'être sous les feux de la rampe et de prendre le relais du flambeau du renouveau rock'n roll.
Lourde tâche, mais on se fiche un peu (beaucoup) de savoir si oui ou non ils sont le nouveau 'meilleur groupe' du moment. Ce qui est sûr, c'est que Bloc Party me semble être un groupe plutôt authentique et honnête.
Alors oui, bien sûr, ça sent le Cure des années 80 à plein nez.
Alors oui, l'intro de "Like Eating Glass" fait énormément penser au "Love Will Tear Us Apart" de Joy Division.
Alors oui, la voix du chanteur Kele Oreke ressemble quelque peu a celle de Robert Smith.
Alors oui, la pochette froide et dépouillée rappelle inévitablement le design des pochettes du Cure période Faith et Seventeen Seconds.
Mais tout compte fait, je préfère voir des gosses dans la rue mettre Silent Alarm dans leur lecteur CD, que n'importe quelle autre daube polluante qui garnissent les devantures des fnac et autres virgin megastores.
Bloc Party, n'est sûrement pas le grand groupe qui va révolutionner le monde musical, mais juste une formation qui reusit plutôt bien la jonction entre " eighties" et notre époque, créant un pont musical entre une génération qui dansait sur "A Forest",et une jeunesse qui danse aujourd'hui sur l'entetant "This Modern Love".
Bloc Party 'tulips'
09:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bloc party
31/03/2005
Le pied de nez de Bansky au monde de l'art
Révélée par le Figaro du 29 mars 2005 cette information m'a profondémént fait jubiler
un Artiste britannique connu sous le pseudonyme de bansky est parvenu a accrocher une de ses toiles dans 4 des plus grands musées de New-York l'une d'entre elles a été immédiatement identifée et a été retirée instantannémént ,les autres dont une photo de boite de soupe (clin d'oeil Warholien évident) fixée avec de la colle extra-forte au Muséum of modern art (M.O.M.A) ont suscité commentaires et admiration plusieurs jours durant. Cette opération relativise bien entendu la notion de chef-d'oeuvre et pose par la même occasion le problème de la surveillance dans les musées.
Pour réussir sa farce Bansky s'est évidemment déguisé en s'inspirant du costume de l'inspecteur Clouzot (imperméable ,postiche ,faux-nez) mais il faut croire que les gardiens n'avaient jamais vu Peter Sellers dans le célèbre film ' la panthere rose ' car Bansky n'a pas été repéré
Quoiqu'il en soit le pertinent Bansky n'en est pas a son premier fait d'armes il avait réalisé la même performance l'an dernier au louvre et la Tate gallery de Londres
l'idée lui est venue après une réflexion de sa soeur a qui l'artiste avait confié de nombreuses toiles et qu'elle avait jeté lui signifiant " ce n'est pas comme si elle devaient etre exposées au Louvre "et voila l'idée farfelue et géniale qui germe dans l'esprit de Bansky
Warhol aurait adoré lui qui rappelait que chacun sur terre devrait avoir sa part de célébrité.
Lady in gasmask : la toile que l'artiste a reussit a introduire et a accrocher au Metropolitan muséum de New-York:
15:45 Publié dans arts, Culture, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2005
Le CBGB et l'hotel Chelsea - ENFIN!
en ce mois d'avril 2005 j'ai pu me rendre dans les deux endroits mythiques du monde du rock'n roll new-yorkais et enfin après tant d'années a parler , a rêver ,a fantasmer du CBGB et du Chelsea hotel j'ai foulé les planches de ce club de rock unique et suis entré dans le plus ' rock'n roll ' des hôtels de la planète
Les souvenirs de Blondie , des ramones , de suicide , de television des talkings heads , de richard hell et bien sur du velvet underground hantent les murs du CBGB sur Bowery street lieu désormais classé monument historique par la ville de New-york, grosse émotion donc en y pénétrant pour la première fois de ma vie
pour info les initiales CBGB représentent Country-blue -grass & blues l'opposé total de la musique que l'on y joue c'est pourquoi on a ajouté sur la devanture en dessous O.M.F.U.G (other music for uplifting gourmandizers)
L'hotel Chelsea sur la 23 ème rue , c'est autre chose ,a ma grande surprise je découvrais stupéfait un hôtel vieillot décoré d' un véritable bric-a brac , on a ici un peu l'impression d'entrer dans un musée d'art contemporain , l'endroit est plus que mythique c'est ici que Warhol a tourné 'Chelsea girls'C''est ici qu'avaient élus domicile Nico , Patti Smith , Andy Warhol , Marianne Faithfull, Léonard Cohen ,c'est ici aussi que Arthur C Clarke s'enferma pour écrire'2001 Odyssée de l'espace ' ,Parmi les hôtes celebres citons aussi Dylan Thomas, Thomas Wolfe et Tennessee Wiliams qui cherchés dans cet endroit unique l'inspiration pour leurs inoubliables romans et pièces de théâtre , Arthur Miller y écrivit 'les sorcières de salem 'et 'mémoires d'un commis voyageur' , sarah bernhard y habita aussi de longues années.
'C'est ici encore que la muse warholienne Edie Sedgwick donnait des fêtes grandioses et décadentes (elle mis deux fois le feu a l'hôtel) et enfin c'est dans la tristement chambre 100 que Sid Vicious l'âme maudite du punk ravagé par l'heroine poignarda Nancy Spugen sa petite amie junkie
Historique je vous dit et totalement incontournable !
11:55 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cbgb
23/03/2005
La triste déchéance du Captain Fantastic
Avant d’être le triste maître de cérémonie de notre calamiteuse Star Academy, avant d’être le grossier personnage qui se permet des propos inacceptables vis-à-vis de ses confrères du monde musical (1) avant d’être devenu une sorte de V.I.P de la chanson internationale, avant de devenir l’un des plus virulents détracteurs du téléchargement sur Internet et surtout avant d’inonder les radios et télés du monde entier avec des chansons et des albums stéréotypés dénués de tout intérêt Mr Reginald Dwight était un grand artiste compositeur doublé d’un musicien hors pair.
Sir Elton John puisque c’est de lui qu’il s’agit était une véritable rock star qui a offert au monde de la musique quelques disques essentiels qui marquèrent leur époque "Honky château "(enregistré en France au château d’Hérouville 1972) et "Good bye yellow brick road "(titre et pochette inspirés du magicien d’Oz) l’année suivante constitueront sans aucun doute l’apogée de la carrière du fantasque chanteur précurseur et chef de file d’un mouvement Glam qui atteindra son zénith au début de ces brillantes années 70 associé au parolier Bernie Taupin il formeront un fameux tandem.
Ami de Marc Bolan ,qu’il accompagnera souvent en tournée il n’hésitera pas a utiliser sur scène toute la panoplie traditionnelle du mouvement glitter , agrémenté d’une liberté vestimentaire emprunté au music-hall et parfois a la limite du ridicule (lunettes surdimensionnées ,plat-forms boots monumentales, costume de Donald).
Ses plus belles compositions datent sans aucune hésitation de cette faste période et on pourrait citer des titres comme ‘your song ’ - ‘ Bennie & the jets’ ‘ sorry seems to be the hardest words ’ ‘rocket man’ ou encore ‘ candle in the wind ’ (je parle évidemment de la merveilleuse chanson composée en 1973 pour Marylin Monroe et non pas de l’escroquerie musicale de 1997 ré enregistrée a la hâte sur le cadavre encore chaud de Lady Di.
Loin désormais des concerts grandioses et décadents, loin des costumes hallucinants et des fêtes cocaïnées et insensées de cette glorieuse époque, il faut reconnaître que Sir Elton puisque il a été anobli par la reine entre temps (c’est a cette occasion qu’il aurait du revêtir a nouveau son costume de Donald géant voila qui aurait été rock ‘ n roll) est devenu un personnage peu sympathique et plutôt grotesque
Pale caricature de lui même qui continue années après années a nous livrer des disques sans grand intérêt qui polluent la bande F.M de toutes les radios de la planète n’hésitant pas pour cela a creuser dans toutes les tranchées variant de l’album symphonique live (le pompeux live in Australia en 1987 a l’inévitable album de duos improbables (le travesti Ru-Paul – le péroxydé Nick Kershaw – le fade Paul Young– pour Duets 1993- ou encore de la Bande originale de film raté (the Muse 1999) sans oublier bien entendu son plus gros filon la musique pour film Disney (the Lion King en 1994 – Road to El dorado en 2000)
Il faut reconnaître cependant qu’il a toujours su livrer des singles qui archi diffusés par les radios et les chaînes a vidéos –clips sont devenus des standards incontournables aussi impossible pour le commun des mortels d échapper a des chansons comme Blue eyes (82), I’m still standing (83) Nikita (86), ou Sacrifice (1991).
En 2004 Elton John nous a proposé Peachtree road son 43ème album ce qui me fait penser que pour un artiste né en 1947 une telle production relève davantage de l’asservissement que de la véritable création.
43 albums live et best-of compris l’histoire de la musique n’en retiendra que quelques uns (les premiers sont , reconnaissons le vraiment excellents ) mais on ne pourra pas oublier le personnage fabriqué par Reginald et affiné au cours des années jusqu'à la caricature d’aujourd’hui, star parmi les stars et archétype de ce qui peut exister de plus puant dans le monde du spectacle.
Beaucoup plus intéressant que tout les disques moisis qu’ils nous livre depuis 25 ans son implication dans le cadre de la lutte contre le sida est d’une toute autre nature car bien avant la mode des vagues de charité qui va s’emparer du monde du show-biz Elton va s’investir dans l’information et dans le combat avec son association ‘L’Elton John AIDS Foundation ’.
Malgré cette facette louable et inattaquable notre Elton international n’est malheureusement plus qu’un chanteur grassouillet déjà usé et vieux avant l’heure et qui visiblement ne peut se résoudre a raccrocher, en effet faut-il désespérément aimer les sunlights du star-system pour se corrompre dans une émission affligeante comme la star –academy ?.
Son sourire béat sur les plateaux télés est une insulte au grand artiste qu’il a jadis été , il n’est plus désormais qu’un triste clown un peu risible moins expressif encore que sa statue de cire du musée londonien de madame Tussaud , loukoum a perruques ou momie vivante millionnaire en dollars , celui qui un jour s’était carrément payé une équipe de football (épinglé a cette occasion par Pink Floyd dans ‘Money’ ) organise aujourd’hui des ventes aux enchères d’objets personnels de son passé de rock star ,une manière sans doute de tirer un trait ce que qui pourtant a représenté la plus belle façade de sa créativité artistique.
(1)Pour mémoire : Accusant Madonna de ne chanter qu’en play-back et véxé de la voir retenue dans le cadre des Grammys en catégorie ’Prestation Live ’ il déclara « tous ceux qui chantent sur scène en play back devraient etre abattus sur le champ les invitant ensuite d’aller tous se faire F….. »
On appréciera a sa juste mesure l’élégance et la courtoisie des propos.
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18/03/2005
Remember joe strummer -East Village -new york city
15:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
27/02/2005
The stones roses (the stone roses 1989)
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05:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2005
Big fish -tim burton (2004)
Un géant , une sorcière , des clowns ,des siamoises ,un poisson-chat, une citée perdue au milieu de la foret , des araignées gigantesques , mais aussi … un œil de verre prémonitoire,une tempête , un loup-garou une petite fille voleuse de chaussures ; un poète - braqueur de banque ;des abeilles des jonquilles des éléphants , un dompteur ,la vie , la mort ,l’amour ;le courage ,l’enfance ; la peur , le rire ,les larmes.
Bienvenue dans le monde magique et dans l’univers onirique de Tim Burton, bienvenue dans une aventure où le réel croise l’imaginaire pour se confondre et ne faire plus qu’un.
C’est donc encore tim Burton éternel grand enfant du cinéma mondial qui réalise ce film totalement jubilatoire chargé d’émotion et de poésie.
En nous émerveillant avec Big fish Tim Burton se fait ainsi largement pardonner sa médiocre adaptation de ‘ la planète des singes réalisée en 2001 (un film de commande des studios réalisé sans conviction et sans âme) et nous sommes ici de retour dans l’univers proche d’Edward aux mains d’argent ou de l’étrange noël de Mr Jack pour notre plus grand bonheur
Vivre sa vie comme on l’a rêvée, y croire si fort que l’impossible devient possible, parvenir a rendre crédible l’invraisemblable c’est le tour de force au quotidien d’ Edward Bloom , héros de ce film dont l’histoire se déroule sur deux générations ; conteur hors pair, bluffeur, charmeur qui construit sa vie comme un conte d’enfant, a mi-chemin entre rêve et réalité , entre mensonges et vérités et c’est la quête de ce père si proche mais pourtant si lointain que Tim Burton nous raconte
C’est évidemment comme souvent chez Tim Burton, le droit a la différence qui reste la toile de fond de cette aventure ou chacun y trouvera sa propre vérité, son propre message et un regard neuf sur la vie.
Un mot des comédiens sensationnels qui réunis autour du génial et bouleversant Albert Finney sont tous remarquables, Ewan Mc Gregor qui choisit encore une fois un film marquant, Billy Crudup, Helena Bonham Carter (Madame Tim burton a la ville) ; Danny De Vito, Steve Buscemi, Jessica Lange et Marion Cotillard , ils complètent avec bonheur la distribution, tous sont épatants, tous sont a l’image de ce film : Lumineux
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29/01/2005
Zep up in the sky
Septembre 1970 : Pour la première fois depuis de nombreuses années les Beatles ne sont pas élus ‘groupe de l’année ‘ par les lecteurs du très sérieux et très influent Melody Maker, ils viennent pourtant d’enregistrer un de leur album clé : Abbey Road, coup de tonnerre donc ! Qui ose ainsi détrôner les 4 de Liverpool de leur confortable piédestal ? – les Stones ? Les Doors? Non ce groupe Trouble fête est celui qui va tout révolutionner sur la scène rock des seventies , d'ailleurs ce n’est pas vraiment qu’un groupe c’est plutôt une véritable machine infernale pour qui on va carrément inventer une étiquette ,un genre qu’on appellera le heavy metal et plus tard le hard rock .
Led Zeppelin -the battle of evermore
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25/01/2005
The piper at the gates of dawn -disque intemporel
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22/01/2005
T.V Personalities : météorite géniale des années post-punk
De Nirvana à Primal Scream de Jesus and Mary Chain aux Lemonheads tous ont reconnus dans ce groupe atypique l’un des groupes phares du rock psychédélique -
Les T.V personalities vont offrir toute une série de singles époustouflants et essentiels : "part-time punk" / " Smashing time" /"salvador dali’s garden party" / "3 wishes" /"How I know to love the bomb" et l’incroyable "I know where Syd Barrett lives".
Le fondateur des T.V personalities Dan Treacy largement influencé par les premiers albums du Floyd mais aussi par des groupes psychédéliques commes Slade ou T.Rex va faire de ce groupe un objet de culte.
Une compilation confidentielle parue en 1995 sous le titre : Yes, darling but is it art ? réhabilite ce groupe devenu culte malgré lui et qui aura été à l’aube des années 80 durant quelques trimestres et sans le savoir l’un des tout meilleurs groupes du monde.
TV Personalities - 'part-time Punk '
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21/01/2005
Le dernier concert des Stooges
Il existe un disque pirate officiel français (Sky dog records) enregistré à Detroit au Michigan palace en Janvier 1974 Ce disque ou plutot cet "objet sonore 's’appelle Métallic K.O et rarement un album n’aura eu titre plus approprié que ce live ahurissant d’Iggy Pop & the Stooges .
Iggy et ses musiciens atteignent un summum de déferlement nihiliste et de chaos total avec cet album dont on peut dire qu’il est vraiment le seul ou on peut entendre les canettes de bières se fracasser contre les cordes de guitare des musiciens.
Pour mieux essayer de comprendre l’univers des concerts des Stooges il me faut citer le célèbre journaliste et critique Lester Bangs qui raconte dans son ouvrage Psychotic Réactions qu’il a assisté deux jours avant l’enregistrement de ce mythique album à un concert des Stooges à Warren dans le Michigan.
Ce soir là l’auditoire était uniquement composé de Bikers témoignant une farouche hostilité a Iggy, celui ci soudain stoppa net au milieu d’une chanson et s’adressant a la foule il hurla " O.K bande de connards tout ce que vous avez envie d’entendre c’est "Louie Louie"O.K vous allez l’avoir, et Iggy et les stooges ont entamés joué une version inouie de Louie louie de 45 minutes avec Iggy, improvisant des paroles du genre
« Vous pouvez venir me sucer la queue", bande de bikers pédés ».
Soudain il s’en prend à un mec qui s’était montré particulièrement agressif -« Ecoute connard si tu continues, je descends te botter le cul »
- « Va te mettre petite pédale» rétorque le biker.
Et voilà Iggy qui saute dans la foule et qui bien sûr se fait exploser la tête par le motard.
Il finit à l’hôpital et dès le lendemain le gang des bikers baptisé les Scorpions menace de le tuer si ce dernier monte sur la scène du Michigan palace.
Le lendemain soir Iggy et son groupe grimpent tranquillement sur scène, et c’est ce soir là que sera enregistré l’ultime performance scénique des Stooges qui portera le nom de Metallic K.O , le chaos absolu et total une sorte d' apocalypse rock définitif
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14/01/2005
Je n'ai besoin de personne sans Harley-Davidson
Ah la moto ! élément indispensable et indissociable du rock’ n roll,Brando déjà dans l’équipée sauvage, Easy rider bien sûr et le blouson orné du drapeau américain de Peter Fonda et Duane Allman des Allman brothers s’encastrant dans un camion un soir d’Octobre 71 tragiquement imité par son bassiste Berry Oakley quasiment au même endroit un an plus tard , Steven Tyler donné pour mort dans la ferraille de sa moto sur une route de Los Angeles en 81, Billy Idol rescapé miraculeux sur le sunset boulevard d'Hollywood Stepenwolf et Born to be wild l’hymne motard éternel et Bardot évidemment toute de cuir vêtue dans l’hommage définitif a la Harley ecrit composé en quelques heures par un Gainsbourg génial et éperdu d’amour.
L’accident de Dylan se brisant les cervicales sur sa Triumph 500 le 30 Octobre 1966 fît circuler des rumeurs sur sa mort éventuelle mais le Zim choisi de tout larguer pour vivre en communauté avec son groupe The Band, en communauté avec femmes et enfants ensemble réunis sur les hauteurs d’une ville qui deviendra trois ans plus tard le symbole absolu du mouvement hippie Woodstock.
Organisé en été 69 tout près de chez lui dans le but évident de l’attirer Bob Dylan préférera décliner l'invitation pour se produire au concert de l’Isle de Wight.
" Je ne suis qu’un musicien ordinaire "déclarera t’il aux journalistes du magazine Rolling Stone en 70 quelques mois plus tard.
Nous sommes en 1970 et Dylan a le monde a ses pieds sait il déjà qu'il est le plus grand et le plus influent des artistes musicaux vivants sur cette planète ?
10:25 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2005
Tom Waits ; le clochard celeste
ecoutez "Roméo is bleeding "
C’est en empruntant le titre d’un roman de Jack Kérouac que j’ai choisi de définir Tom Waits et ce n’est pas totalement un hasard car l’auteur culte de la beat-génération est définitivement l’idole absolue du plus atypique des chanteurs américains.
Tom Waits est l’incarnation d’une certaine Amérique ,loin des clichés de l’underground new-yorkais et loin du revival hippie post 68 et ,il représente l’Amérique profonde ,celle des grandes plaines , des chevaux ,des motels ,des bouteilles de bourbon planquées dans les sacs en papier celle des liquor-stores et des voies férrées bref une certaine Amérique que Edward Hooper a souvent peinte
costume noir frippé ,chapeau cabossé , des cheveux n’ayant rarement ou jamais rencontré un peigne , le débraillé est avec lui est une forme d’art ,un véritable style , une attitude et si son style est si peu conventionnel ,sa voix quant a elle est réellement unique et ne ressemble a rien de connu le tabac et l’alcool lui apportant années a près années cette tonalité rocailleuse et totalement a part
Tom waits fût souvent a ses débuts (1973) comparé a Springsteen , autre représentant de cette Amérique là mais la comparaison s’arrête la, leur conception et l‘élaboration de leur musique étant totalement opposés ; fan de bluesman comme Leadbelly ou Muddy Watersveritables pères spirituels pour lui Tom Waits n’empruntera jamais la moindre voie commerciale pour preferer des chemins plus tordus ,plus sinueux , certes plus risqués mais tellement plus enrichissants
Artiste complet Tom Waits est non seulement un auteur compositeur de talent mais également un comédien savoureux a qui on a pratiquement toujours demandé au cinéma de n’etre finalement que … lui-même ,tenancier de bar chez Coppola (Rusty James),clochard trash chez Altman (Shorts cuts) barman encore chez Coppola (cotton club) mais ses deux rôles marquants lui seront offert par Robert Franck (candy mountain) et par Jim Jarmush (Down by law) , dans ce dernier il se révélera irrésistible de drôlerie nonchalante auprès de Roberto Begnini et d’un autre musicien-acteur John Lurie le leader des Lounge Lizards
Cette collaboration le conduira a ecrire quelques années plus tard la musique du nouveau film de Jarmush ‘ Night on earth’, Coppola lui ayant plusieurs années auparavant demandé d’ecrire la musique de Coup de cœur le film maudit du génial réalisateur d’Apocalypse now
Musicalement Tom waits demeure un artiste qui aura toujours su conserver une indépendance vis a vis des maisons de disques et qui mène sa carrière au gré du vent ,capable d’offrir des albums somptueux Blue valentine (1978) Heart-attack vine (1980) ou encore swordfishtrombones (1983) rain dogs (1985) ou bone machine (1988)
Le point fort de Waits est d’avoir réussi a échapper a l’image pourtant répandue du chanteur alcoolo largué et d’avoir pu mettre en avant ses textes et sa poésie
Des collaborations avec Rickie Lee jones, ex petite amie des années 74-75 ou Waits devient résident permanent du legendaire Tropicana club,un hotel mythique de Los Angeles version californienne du célèbre Chelsea hotel new yorkais a celles avec William Burroughs et Bob wilson (the black rider -1980) ou Keith Richards il a su toujours rebondir et a l’image d’un Johnny Cash ou d’un Dylan il est en route pour faire partie du patrimoine culturel américain.
De sa vie privée on se contentera de savoir qu’il vit depuis 1983 avec Kathleen Brennan sa muse et inspiratrice, celle qui certainement lui a permit de rester en vie après l’époque des excès en tout genres , retiré aujourd’hui du coté de Santa Rosa un no man’s land californien , il nous revient de temps a autre avec des albums plus ou moins réussis mais avec une constante et totale authenticité ;le culte grandissant autour de lui et de son œuvre semble glisser sur lui et ne pas l’atteindre Tom Waits avec sa dégaine de clodo lunaire reste est immense artiste l’un des rares dont on dépose le disque tard , très tard dans la nuit pour soi ,pour la femme qu’on aime ou pour les amis qui sont restés et a l’écoute de cette voix unique on se laisse emporter ,on se laisse bercer et la nuit qui nous engloutit prend des teintes bleutées.
16:50 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
30/12/2004
Las -Vegas parano ( Terry Gillian 1998)
Le roman de Hunther Thompson ,véritable électrochoc littéraire s’annonçait impossible a adapter .Avec Terry Gillian à la réalisation et rassuré des succès passés que furent Brazil et le baron de Munchausen on attendait un résultat intéressant mais il n’en est rien et Las Vegas-parano ne fait illusion q’une vingtaine de minutes car rapidement l’absence évidente de scénario cohérent plonge le film dans une succession de délires toxicomanes auquel le spectateur assiste impuissant comme devant une grande fête a laquelle il ne serait pas invité.
Johnny Deep qui, habituellement choisi bien ses rôles s’égare dans cette adaptation inutile et ratée du célèbre roman.
Pour ceux et celles qui n’ont pas encore lu l’O.V.N.I littéraire d’ Hunther Thompson ; procurez vous ce chef-d’œuvre et après lecture vous comprendrez a coup sûr la sévérité de mon jugement quant a son adaptation
04:25 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
29/12/2004
Scènes de ménage dans un centre commercial (Paul Mazursky 1991)
Raté, bien essayé mais raté….Il ne suffit pas d’une intrigue de couple et d’un titre a la Woody Allen pour faire du Woody Allen.Le génial new-yorkais n’est pourtant pas bien loin puisqu’il est l’interprète principal de cette mauvaise comédie.
Tout est cliché dans les aventures de cet invraisemblable couple de quadras californiens.(Mazursky n’a pas du oser situer l’action a New York) et on frise souvent le ridicule (la scène de l’amour au cinéma ).
On est absolument consterné de voir Woody Allen s’agiter en vain tristement durant 1H et demie (affublé , le pauvre d’un catogan grotesque)et on constatera une fois de plus que Bette Midler n’est pas vraiment drôle (n’est pas Diane Keaton qui veut ).
On imagine évidemment le même scénario, le même film avec une réalisationtalentueuse, en attendant une chose est certaine cet ersatz de comédie faussement intello est a éviter absolument.
04:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)