09/05/2006
Vach'art -Paris 2006
L'un des principaux évènements artistiques en ce printemps 2006 a Paris s'appelle Vach'art
Après New York, Las Vegas, Londres, Barcelone, Genève, Tokyo,
Sao Paolo, Moscou, Sydney, Prague… c’est au tour de Paris d’accueillir la Cow Parade du 27 avril au 26 juin 2006 et a cette occasion, la Cow Parade s’est rebaptisée Vach’Art
Des centaines de vaches de tailles réelles , en résine, peintes, perforées, déguisées ou graphées par des artistes contemporains de toutes nationalités seront exposées dans les rues de Paris tout au long d’un itinéraire que chacun pourra parcourir selon son bon plaisir
Toutes ces vaches seront ensuite réunies sur le parvis de la Défense pour un immense pâturage géant ;en attendant on peut les retrouver au hasard d'une promanade dans divers quartiers parisiens.
J'aime beaucoup l'idée que l'art puisse descendre dans la rue a la rencontre d'un public divers et je suis donc parti par un apres midi ensoleillé du mois de Mai a la rencontre de ces vaches
J'ai fait une sélection des modèles les plus représentatifs de cette cow parade parisienne que je vous propose ci dessous
09:50 Publié dans arts | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2006
Garden state (Zach Braff 2005)
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22:25 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2006
Traque sur Internet (Irwin Winkler -1995)
Revoir 'Traque sur Internet ' réalisé en 1995 plus de dix ans apres sa sortie ne rend pas vraiment service a ce film signé Irwin Winkler , un long -métrage qui donne le rôle principal (son premier) a Sandra Bullock.
Le film est principalement centré sur les risques de la prise de pouvoir des médias par Internet et des peurs suscitées par les utilisations détournées de cet outil aussi fascinant que dangereux
Bien entendu a l'époque ou ce film sortit sur les écrans la grande révolution de l'Internet n'avait pas vu le jour mais les choses ont tellement changées depuis que l'intrigue et son traitement dans le film passent aujourd'hui pour une totale invraisemblablance
Si on accepte toutes les incohérences du scénario (dont certaines sont de taille) on peut cependant passer un agréable moment mais il est évident que ce film (revu en seconde partie de soirée dans la programmation télé de cette semaine) ne peut que mal vieillir.
La réalisation du film est du reste plutôt moyenne car si Irwin Winkler est un producteur très important des studios Hollywoodiens (Rocky ; les affranchis ,raging bull , new york -new york) on ne peut pas dire qu'il nous impressionne par son passage derrière la caméra (le second après 'la liste noire ' avec Robert De Niro .)
Reste une interprétation honnête de Sandra Bullock en informaticienne traquée seule contre tous et un rôle de séducteur carnassier et impitoyable pour Jerry Northam .
09:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Mission impossible 2 (John Woo 2000)
Mesdasmes et Messieurs! Mettez votre cerveau au repos et laissez vous emporter par la caméra aérienne de John Woo qui avec ce second volet de Mission impossible s'éloigne a la fois de la série TV culte et du premier volet réalisé par Brian De Palma quelques années auparavant
Ici pas de répit , cascades, poursuites ,bagarres, explosions , détonations , tout est à la puissance 10 ne cherchez pas la moindre vraisemblance dans cette histoire de recherche de virus mortel a travers la planete mais appréciez plutôt la maestria de John Woo dont la réalisation donne le tournis. Tom Cruise est parfait dans le genre espion au sourire ravageur et Thandie Newton est d'une beauté a couper le souffle ,On appréciera que Woo même si il inclut une histoire d'amour entre les deux personnages ne s'attarde pas trop sur le sujet afin de ne pas faire retomber le rythme éffréné qu'il impose a son film. .Tout le génie dans la facon de filmer de John Woo explose dans diverses scènes (la récupération du virus dans la tour - la poursuite des Porsche - la poursuite sur le ponton ) du rythme ,de la vitesse , de l'action , c'est tout ce qui compte. Si on espère autre chose on est forçément déçu mais si on se prête au jeu on passe un excellent moment c'est aussi simple que ça.
09:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mission impossible
30/04/2006
Collision (Paul Haggis 2006)
Alors que tout le monde misait sur 'le secret de Brodeback mountain ' c'est finalement Collisionde Paul Haggis qui a décroché la précieuse statuette aux oscars 2006 du cinéma le 5 Mars dernier.
Ce fût une surprise et ce pour différentes raisons même si 'Collision ' avait obtenu le grand prix du festival de Deauville 2005
Tout d'abord le film bien qu'ayant obtenu un très grand succès au box-office était sorti depuis assez longtemps aux États-Unis et depuis plus de six mois en Europe (dans une relative discrétion) or ce n'est jamais évident de miser sur une réalisation déjà loin dans les mémoires même si je suis certain que le jury procède a un visionnage de toutes les oeuvres en compétition .
De plus , le film n'avait pas été sélectionné dans la très prestigieuse et très pointue sélection des films en compétition pour le Golden Globe 2006 ,enfin il se trouvait confronté a deux énormes favoris avec le film de Ang Lee cité plus haut et récompensé dans les festivals du monde entier et a Munich film de Steven Spielberg .
Le réalisateur de Collision ,Paul Haggis n'a d'ailleurs pas été retenu dans la sélection des meilleurs réalisateurs pour ces oscars 2006 mais il sera récompensé dans la catégorie scénario comme il l'avait été pour son travail sur le magnifique 'million dollar baby' de Clint Eeastwood.
Pour toutes ces raisons Collision ne faisait figure que d'honnête outsider dans la course a la précieuse statuette , pourtant c'est bien ce film qui rafle la mise alors qu'en est-il ?
On pourrait le situer dans la catégorie de films comme 'Magnolia ' de Paul Thomas Anderson ou Shorts Cuts 'de Robert Altman ou bien encore de 21 grammes de alejandro gonzalez Inarittu pour la suite de saynètes et de petites histoires qui vont finir par s'emboîter au fur et a mesure que l'histoire avançe et il faut avouer que l'on prend beaucoup de plaisir en compagnie des 11 personnages que nous proposent Paul Haggis .
En toile de fond la ville de Los Angeles, dépeinte comme une cité babylonienne crépusculaire totalement déshumanisée ou les vrais rapports humains n'existent plus , ou la peur de l'autre est palpable. ou les gens ne peuvent plus se rencontrer qu'avec une certaine forme de violence.
On retrouve donc un panel des communautés et des milieux sociaux californiens et on croise un procureur , un serrurier ,une femme au foyer stréssée , un réalisateur de cinéma , un commerçant immigré , une femme de chambre latino , deux voleurs de voitures , des policiers solitaires et désenchantés
des bouts , des touts petits bouts d'histoire qui comme un puzzle forment au bout du compte une histoire complète et aboutie
La mise en scène est soignée comme pour renforçer davantage la froideur de L.A ,les comediens principaux (Matt Dillon ; formidable dans un registre a la Sean Penn , Don Cheadle , Sandra Bullock , Jennifer Esposito) sont tous excellents de sobriété et incarnent leurs personnages avec justesse et réalisme
Collision dresse un portrait pas forcement très gai sur la nature humaine mais les messages d'espoir et d'amour glissées au détour des scènes nous rappellent l'importance de la tolérance et de l'acceptation des différences d'autrui
Un film intelligent qui donne a réfléchir sur la société et le monde autour de nous
11:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2006
Rencontre
côté boulot les jours se suivent et ne ressemblent pas et c'est tant mieux! Rencontre inattendue mercredi soir avec l'arrivée des Red Hot Chili Peppers (enfin seul le leader Anthony Kiedis et le batteur Chad Smith étaient présents ) Le groupe est de passage a Paris pour une prestation parisienne privée a la Cigale et j'ai passé trois heures en leur compagnie .J'ai pu ainsi confier a Kiedis le bonheur de réécouter souvent Bloodsugarsxmagik qui est a mon sens le meilleur album jamais enregistré par cette bande de furieux (même si c'est aussi le plus commercial) c'est sur ce disque vendu a des millions d'exemplaires que figure 'give it away ' l'un des hymnes du groupe ainsi que la balade 'under the bridge ' illustrée a l'époque par un vidéo-clip hallucinant .Il est étonnant que ce groupe de rock fusion qui s'inscrit dans la ligne de formations tels que Bad Brains ou Living colour propose toujours dans ces albums de très belles et mélodieuses balades ce fut encore le cas dans l'album One hot Minute qui suivit Bloodsugarsexmagik et ou l'on trouve My friends l'une de mes chansons favorites du groupe d'Anthony KiedisCes dernières années j'ai un peu décroché des Red Hot Chili Peppers même s'il m'arrive de mettre Californication sur ma platine assez souvent mais cela je me suis bien gardé de le confier a Kiedis trop heureux d'etre quelques heures durant en sa compagnie.A noter l'infinie patience et gentillesse du batteur Chad Smith qui surprit par une horde de fans dinant dans la salle d'a coté s'est livré a une longue scéance photo avec deux classes de jeunes étudiantes canadiennes qui l'assaillirent litéralement durant de longues minutes.
01:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : red hot chili peppers
15/04/2006
Unfinished music - -cité de la Musique 2006
Plus encore que le Lennon membre O Combien important de la montagne Beatles c'est surtout le Lennon post-Beatles qui m'a toujours fasciné et intéréssé au plus haut point. Vous trouverez d'ailleurs d'autres chroniques archivées sur ce blog sur l'intéréssé si tout comme moi le personnage vous passionne.
Depuis quelques mois dejà , l'affiche de John signée Andy Warhol m'avait souvent rappellé au quatre coins des rues de Paris de ne pas louper cette exposition qui se terminera en Juin 2006. J'avais donc une petite appréhension en me rendant samedi dernier a l'expo Unfinished music a la cité de la Musique car je craignais que cette rétrospective ne soit un peu trop axée sur la période Beatles de Lennon mais fort heureusement ces craintes n'étaient pas fondées car c'est bien une expo sur Lennon en tant qu'artiste individuel qui nous est présentée .
Un magnifique montage de diverses photos et portraits de John sur tout un pan de mur voila la première chose que l'on découvre en pénétrant sur le lieu de l'expo on y retrouve entre autre la célèbre sérigraphie de Warhol reprise pour l'affiche officielle de l'expo ainsi que sur la pochette de l'album posthume Men love avenue (paru six ans après sa mort) .
Cette magnifique reproduction côtoie tous les différents visages que Lennon offrit a son public et a ses proches ,la plus belles des photos restant sans aucun doute celle de Richard Avedon.
Un second mur nous permet de parcourir dates après dates la vie de Lennon de sa naissance en 1940 jusqu'a sa mort tragique en 1980 puis nous pénétrons dans une première salle qui nous trace le parcours de John avec les Beatles (vidéos - expos d'instruments de musique -photos - manuscrits - objets collectors d'époque - enregistrements divers -)ainsi qu'une collection des plus célèbres costumes portés par John du classique smoking gris des débuts a la redingote de la période psychédélique
Au fond de cette première salle nous trouvons un mini cinéma qui diffuse en boucle des extraits des films des Beatles (yellow submarine - Magical mystery tour .....) puis une magnifique reconstitution d'un studio d'enregistrement de Abbey Road qui permet de rendre hommage au passage a Georges Martin le mythique arrangeur des Beatles souvent appellé le cinquième Beatles .
L'exposition prend un visage totalement différent dans sa seconde partie ,celle consacrée a la période post-Beatles
On mesure très rapidement l'importance de la rencontre entre John Lennon et la mystérieuse Yoko Onoartiste avant gardiste dejà reconnue dans les milieux undergrounds newyorkais ,cette rencontre déterminante pour la suite de la carrière artistique de John aura pourtant lieu a Londresa la galerie Indica en Novembre 1966 ou l'artiste propose une exposition conceptuelle qui ne laissera pas John indifférent.On peut voir a la cité de la musique la réplique du fameux escabeau blanc et de la loupe accrochée qui permettait aux visiteurs de lire un tout petit mot indicible a l'oeil nu écrit sur le plafond ,ce Mot tout simple " Yes " sera le premier contact entre les deux artistes qui vont dès lors sceller leur destin ensemble.
On retrouve également des répliques de certaines oeuvres exposées par Yoko Ono les demis-objets - la planche a clous -les glands envoyés aux chefs d'états du monde entier ou encore la fameuse pomme verte ( la légende raconte que Lennon la croqua a pleines dents le jour du vernissage....) et on comprend avec ces oeuvres surprenantes combien la vision artistique de Yokoétait liée a l'active participation du public qui doit planter lui ausi son clou sur la planche ;grimper sur l'escabeau , imaginer la seconde partie des demis-objets ...ect....).
A la vue de cette reconstitution certains prétendront que Yoko Ono n'était qu'une illuminée , je n'en fais pas partie et je considère plutôt que c'est une chance pour Lennon de l'avoir rencontrée car il s'est totalement révélé a son contact.
Leur collaboration musicale sera tout d'abord proche des experiences bruitistes de John Cage ou La monte Young a l'image des Albums Unfinished music n°1 et sa célèbre pochette censurée qui valu au disque de n'être vendu que sous emballage kraft
On se souviendra ou on apprendra grâce aux nombreux documents d'archives que John et Yoko par dérision se marièrent a Gibraltar, territoire britannique et qu'il glissèrent une photo de leur noces dans chacune des copies de l'album qu'il enregistrèrent a leur retour et qu'il appellèrent 'the Wedding album'
Bien evidemment la plus émouvante partie de ce second volet de l'exposition est consacrée a l'engagement des deux artistes pour la paix et la liberté et on retrouve les éléments qui accompagnèrent ces engagements (le grand lit du bed-in de Montréal - les affiches Peace & Love- la campagne war is over )accompagnés de vidéos célèbres (imagine - give peace a chance -le live in new York- working class hero..) et d'enregistrements audios de la nouvelle formation de lennon le Plastic ono band qui musicalement prend définitivement ses distances a la pop des Beatles .(God- Working class hero -mother - Jealous guy ...)
John Lennon 'God'
Un grand pan de mur rend un vibrant hommage au disque 'Sometimes in New-york city, disque politiquement et socialement très engagé et qui aborde des thèmes tres divers notamment les droits des femmes avec la fameuse chanson 'Woman is the nigger of the world '
L'expo nous retrace aussi une periode moins connue de Lennon qu'on baptisa le lost week end(la séparation de John & Yoko) avec la présentation des enregistrements réalisés durant cette période (mind games - rock'n roll ) qui verra John faire un retour inattendu aux sources du rock'n roll en proposant cette album de reprises des grands standards du rock comme stand by me ou be bop a lula ).
On se laissera émouvoir avec la reconstitution de la mythique salle blanche et du piano de l'enregistrement désormais imtemporel de 'imagine ' et du dernier disque inspiré par les retrouvailles des deux amants (double fantasy)
A propos de l'assassinat de Lennon il faut saluer que rien de morbide n'a été retenu pour cette exposition et que seul une vidéo silencieuse tournée par le vidéaste Raymond Depardon présent tout a fait par hasard a New York en decembre 1980 et qui nous montre le rassemblement silencieux dans Central park des fans foudroyés par l'annonce du meurtre suffit nous donner des frissons et a nous faire mesurer la dimension de la perte d'un tel artiste.
Enfin pour parfaire le symbole de paixqui entoure a jamais John & Yoko nous pouvons dans la troisième salle écrire notre propre voeu pour l'accrocher a l'arbre de paixinauguré par Yoko en personne lors de l'avant première de cette exposition .
A chacun donc avant de quitter l'exposition de souhaiter ce qu'il espère pour lui même ou pour ses proches ,de l'ecrire sur un petit papier mis a sa disposition et de l'accrocher soi même a l'arbre .
Je garderai pour moi le voeu exaucé cet après midi là , ou durant quelques heures j'ai partagé l'univers de cet artiste hors du commun mort a quarante ans et laissant des milliers de fans orphelins.
un quart de siècle après etre tombé sous les balles de Mark Chapman Lennon a réussi a devenir un représentant universel de la paix ,son visage au meme titre que celui de Che Guevara pour la cause révolutionnaire est désormais partout sur la planète synonyme d'amour et de fraternité.
20:05 Publié dans arts, Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2006
Le sortilège du scorpion de Jade (Woody Allen)
Le sortilège du scorpion de Jade n'est pas un Woddy Allen majeur ;loin s'en faut c'est peut être même l'un des films les plus dispensables du prolifique réalisateur cependant on passe pourtant un agréable moment a suivre cette rocambolesque aventure d'agent d'assurance ensorcellé par un magicien escroc.
Avec ce film léger Woody Allen renoue avec un genre qu'il affectionne :la comédie loufoque sur fond d'intrigue policière et sentimentale .
Woody Allenne laisse le soin a personne d'interpréter le rôle de C.W Briggs agent d'assurances fouineur jusqu'à l'obsession mais qui devient voleur sous l'hypnose éveillée du magicien qui l'a ensorcellé lors d'une soirée au cabaret .
Il suffit en effet au mage de prononcer le mot 'Constantinople ' pour que C.W Briggs devienne instantanément un habile voleurqui fort de ses connaissances en matière d'alarme et de sécurité dérobe des bijoux dont il doit en temps normal garantir la protection.
Une fois ses méfaits accomplis C.W Briggs s'endort profondément et ...oublie tout ,au réveil il doit donc mener l'enquête a la recherche d'un voleur qui n'est autre que lui-même.
Autour de Woody Allen on appréciera la présence de comédiens inspirés qui s'amusent beaucoup Dan Ackroyd -Helen Hunt -Charlize Theron tous épatants .
Un petit Woody Allen sans prétention et plutôt divertissant qui ne s'inscrira pas dans les incontournables de ce grand metteur en scène qui nous a dejà donné tant de chefs d'oeuvre qu'on lui pardonnera volontiers le manque de poids de ce 'sortilege du scorpion de Jade au bout du compte assez moyen
15:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2006
L'empire des loups (chris Nahon 2005)
Jean -christophe Grangé écrit depuis plusieurs années des romans policiers passionnants et haletants ;l'adaptation par Mathieu Kassovitzde son plus cèlèbre roman 'les rivières pourpres'l'avait rendu populaire aux yeux du grand public et si le film de Kassovitz était plutôt réussi malgré les distances prises par le réalisateur avec l'intrigue du livre on ne peut pas en dire autant de l'empire des loups ' de Chris Nahon.
L'intrigue du roman de Grangé aurait du permettre pourtant de livrer un film acceptable mais Nahon avec sa mise en scène prétentieuse a choisi en plus des mauvais comediens de la distribution de compliquer un scénario dejà relativement difficile a suivre .
Au final un film assez incomprehensible ,ennuyeux et qui sous la facade d'un esthétique chic transforme un bon sujet en un salmigondis de scènes chocs et tape a l'oeil
L'empire des loups est tout a fait représentatif d'un cinéma qui de plus en plus utilise abusivement le numérique pour pallier a des faiblesses évidentes (Belphégor - Vidocq .....ect).
Le cinéma français peut donc désormais ajouter a sa longue liste de navets cet empire des loups qui a force de se prendre au sérieux frôle le ridicule et le risible
jean Reno jadis inspiré s'égare encore un peu plus avec ce film inutile qui n'enrichira ni sa filmographie ni le cinéma français tout court ;les autres comediens sont quasi inexistants ; les dialogues sont nullisimes et l'intrigue cesse rapidement de nous intéresser . Quant a la fin volontairement differente du livre elle est totalement incompréhensible .
Fuyez donc ce film a toutes jambes et plongez vous dans la lecture du roman de Grangé qui lui saura vous passionner
Pauvre Grangé qui a du etre stupéfait de constater l'ampleur des dégats a la vision de cette adapatation aussi ratée que prétentieuse espérons pour lui que l'adaptation prochaine du vol des cigognes (sortie en octobre 2006) sera a la hauteur de son formidable talent
16:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'empire des loups, chris nahon, jean christophe grangé
Fires in distant buildings (Gravenhurst 2005)
C'est un disque qui ne comporte que huit titres (dont un instrumental) mais il n'en faut pas plus pour le ranger déjà parmi les disques indispensables de l'année 2005.
Quelque part entre les Cure -période Pornography ou Faith- et le Nick Drake de Five Leaves Left voici donc Fires In Distant Buildings qui déroule ses harmonieuses mélodies envoûtantes et son climat habité et fiévreux.
Surfant sur la tendance néo-folk qui nous livrée quelques merveilles ces derniers mois mais en s'en démarquant intelligemment grâce a des influences évidentes Gravenhurst nous propose un excellent disque dont l'écoute peut s'apprécier dans toutes les circonstances.
Derrière ce nom de scène obscur se cache Nick Talbot, l'âme torturé de Gravenhurst qui possède une voix magnifique notamment sur "Cities Beneath The Sea" (plage 6) qui nous donne le grand frisson ou sur "Nicole" (plage 4) qui est certainement le joyau de cet album superbe.
Tout l'album est d'un remarquable niveau a l'exception, peut être de la reprise des Kinks légèrement en deçà des sept autres titres.
Ce disque entre feu et glace trouvera sa place tant chez les curieux de la nouvelle scène britannique que chez les amateurs de belles mélodiess.
Pour le définir on peut dire qu'il est une remarquable synthèse entre la cold-wave des années 80, le Bristol sound du milieu des années 90 et la Nouvelle scène néo-folk actuelle.
16:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2006
The Trap (the Hushpuppies -2005)
Vous en connaissez beaucoup ,vous des groupes qui osent sans complexe sortir un album entièrement en anglais allez ! Avouons le ! ça ne court pas les rues alors saluons comme il se doit 'the trap' album dynamique et jouissif des Hushpuppies qui nous viennent de Perpignan comme un certain...Cali autre perpignanais dont la carrière a décollé depuis ces deux dernières années.
Comme la plupart des groupes régionaux les Hushpuppiessont 'montés' a Paris et les voila aujourd'hui avec cet album étonnant plein d'influences psychédéliques qui n'a rien a envier a une quelconque production anglo-saxonne
Avec un culot monstre Les Hushpuppies proposent des chansons aux titres souvent clins d'oeil a certains de leurs ainés du monde musical -radiohead -velvet underground - kraftwerk mais ne nous y trompons pas leurs références évidentes sont a chercher dans le rock garage des sixties (the Kinks , the yardbirds - the Sonics)
Sans l'aide des médias qui on le sait on d'autres chats a fouetter ou plutôt d'autres artistes (n'exagérons rien) a promouvoir a grands coups de video-clips , de passage télé répétés ou encore de multi-diffusion sur certaines radios F.M Les Hushpuppies traçent cependant leur route aidés par l'engouement suscité pour leur disque sur les blogs musicaux
On connaît désormais l'importance de ces blogs quand on se souvient du phénomène Artic Monkeys( voir l'article du 17 /02/2006 sur ce blog) ou encore si l'on prend en compte l'émergence d'artistes comme Devandra Banhart ;Arcade Fire, the clap say yeah ou Sufjan Stevens tous révélés sur le net avant leur explosion médiatique due a leur formidable talent.
Les Hushpuppies ont donc a leur tour profité de ce support nouveau mais qui va peser de plus en plus au cours des années a venir et il est vrai que l' on a vu souvent leur disque dans les classements et les chroniques des accros du net .
Soyons objectif 'the trap' est un disque réussi qui mérite qu'on s'y intéresse mais nul doute qu'il ne bouleversera pas le paysage musical toutefois il mérite indéniablement le détour , écoutez donc marthelot 'n glavencine , you're gonna say yeah ou encore bassautobahn et sa longue intro hypnotique et vous me direz si vous avez l'impression d'être en train d'écouter un groupe français
On souhaite donc aux sympathiques et talentueux Hushpuppies de devenir bientôt un groupe fer de lance d'une nouvelle scène musicale française qui a bien besoin de groupes d'une telle authenticité avec une telle énergie; c'est tout le mal que l'on peut leur souhaiter.
A ce qui pourrait prétendre que The Hushpuppies n'est q'un phénomène de mode je répondrai simplement que The trap revient régulièrement sur ma platine et que son écoute provoque toujours plusieurs mois après sa sortie le même plaisir renouvelé
13:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the huspuppies
29/03/2006
Rencontre
Il s'est avancé vers moi droit et immense tiré a quatre épingles dans son costume anglais;la barbe grisonnante taillée au millimètre ,les cheveux tirés en arrière impressionnant de classe et de prestance et il ne m'a fallu que quelques secondes pour le reconnaitre -Oui ! c'était bien lui en personne le plus célèbre de tous les vampires de l'histoire du cinéma Dracula était devant moi ou plutot Christopher Lee.
De passage dans la capitale pour le festival du film fantastique il était la et j'allais passer deux heures en sa compagnie
Pour la jeune génération Christopher Lee c'est aussi Saruman le sorcier légendaire dans sa tunique blanche du Seigneur des anneaux ,Count Dooku dans la revanche des Siths ou encore le docteur Wonka dans le récent Charlie et la chocolaterie
La carrière de Christopher Lee est indissociable du mythique personnage de Dracula puisqu'il a interprété le sinistre comte dans une série de longs métrages aux titres rivalisant d'imagination dont Dracula ,prince des ténèbres ,dracula et les femmes; les cicatrices de Dracula ou Dracula vit toujours a Londres.,cependant on retrouve l'acteur anglais dans la serie des fu-Manchu ,dans celle des Sherlock Holmes ,dans le rôle de la créature pour Frankenstein s'est échappé ou encore dans celui de Kharis la momie pour 'la malediction des pharaons.
La Hammer qui aura produit une quantité impressionnante de séries B aura souvent donné a Christopher Lee des rôles qui ont faits le bonheur des nombreux fans de cinéma d'horreur des années 50 (Gorgone - les vierges de Satan -la maison ensorcelée -Raspoutine ;le moine fou - la vierge de Nuremberg-)
loin des personnages inquiétants et maléfiques qu'il a interprétrés dans sa longue carrière j'avais devant moi un vrai gentleman avec lequel j'ai pu echanger des propos autour du cinéma et de sa visite dans notre capitale que le celèbre Dracula aime a venir visiter quand il quitte sa propriété londonienne .
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22/03/2006
L'ivresse du pouvoir (2006)
Claude Chabrol est un réalisateur a qui on a souvent reproché un certain coté un peu franchouillard ,il y a dans sa filmographie des films qui ont marqué l'histoire du cinéma français mais aussi des choses beaucoup plus dispensables.
Parmi ses plus belles réalisations il convient de citer 'Le beau serge '(1958),Violette Nozières (1978) Une affaire de femmes (1990) 'La cérémonie '(1994) ou encore Betty (1991).
A l'opposé on tachera d'oublier des navets comme 'Le tigre se parfume a la dynamite (1965) Docteur Popaul (1972) ' ou plus recemment un série de films mal ou moins inspirés ' Rien ne va plus (1997) Au coeur du mensonge(1998), Merci pour le chocolat (2000)
.Sa carrière de metteur de scène semble désormais indissociable de celle que l'on peut considerer sans peine comme la plus grande comedienne francaise en activité Isabelle Huppert .
L'ivresse du pouvoir ,dernier film en date de Chabrol repose tout entier sur les épaules de cette formidable actrice ,le sujet du film est évidemment inspiré du scandale de l'affaire ELF qui defraya la chronique durant le second septennat de Francois Mitterand .
Ironiquement Chabrol précise des les premières images de son film 'toute ressemblance avec des personnages ayant existés et des faits ayant eut lieu est ,evidemment , fortuite.
Tu parles Charles ! On reconnait bien entendu tout les protagonistes de cette rocambolesque affaire de détournement d'argent et d'abus de biens sociaux.
ils sont tous là ,du juge d'instruction Eva Joly formidablement interprétrée par Huppert sous les traits de Jeanne Charmant Kilman a Loic le Floch -Prigent qui se cache sous les traits de Francois Berleand en passant par tous les hommes d'affaires et hommes politiques mélés a cette sombre affaire ils sont effectivement tous présents a differents degrés sous les traits a peine masqués de comediens plus ou moins inspirés.
Patrick Bruel s'en sort plutôt bien de meme que Marylin Canto mais on ne peut malheureusement pas en dire autant de Phillippe Duclos et de Jean francois Balmer pas très a l'aise ou encore de Robin Renucci qui hérite du rôle le plus mal ecrit du scénario.
le film est plutot lent et manque de repères pour le spectateur qui peine a situer les personnages et leurs rôles respectifs dans l'affaire ,le langage codé du milieu juridique complique la compréhension de l'histoire et ce n'est pas le dénouement (en queue de poisson) qui permettra de saisir l'ensemble de cette affaire passionnante mais compliquée pour le citoyen lambda.
Reste la prestation exceptionnelle d'Isabelle Huppert qui survole le film dans un rôle taillé sur mesure.
Rien que pour elle le film vaut la peine d'etre vu ,elle irradie de tout son talent chaque séquence et balance au passage l'une des plus formidables et des plus cinglantes répliques de ces dernières années , la fameuse scène ou Martino (Pierre Vernier),le président du tribunal tente d'acheter Jeanne Charmant Kilman devenue genante pour tout le monde en lui proposant une promotion éclair et une prime confortable , Huppert le feu dans les yeux lui rétorque alors 'garde ta prime président ! et achètes toi une paire de couilles avec '
Savoureux et jubilatoire Pour elle et pour elle seule ,L'ivresse du pouvoir mérite le détour.
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21/03/2006
Lunes de fiel ( 1992)
libre adaptation d'un sulfureux roman de Pascal Bruckner Lunes de fiel est un des films de Roman Polanski le moins réussi.
Cinéaste inégal capable du meilleur (rosemary's baby -le bal des vampires -le pianiste - le locataire) comme du pire (pirates) Roman Polanski est un réalisateur qui s'attaque a tous les genres possibles (mélodrame - films d'aventures- films policier - parodie burlesque- films d'angoisse )il a déjà au cours de sa longue carrière abordé tout les thèmes possibles
avec Lunes de fiel c'est le thème des rapports du couple qui semble avoir intéréssé Polanski pour proposer son adaptation du roman de Bruckner et malheureusement le résultat est plus que décevant .
L'histoire est concentrée autour des 4 personnages formés par les couples Hugh Grant (totalement égaré dans l'univers particulier du cinéaste)et Kristin Scott Thomas d'une part et Peter Coyote (parfois a la limite du grotesque) et Emmanuelle Seigner (insupportable et sexy comme une vache laitière);
le film nous est raconté a travers les confidences intimes sur son couple faites par Peter Coyote a Hugh Grant au cours d'une croisière en bateau (toujours l'univers du huis clos cher a Polanski) et au travers des flash-backs dans un Paris de carte postale ,ville ou se déroule la rencontre puis l'histoire d'amour et de destruction du dit-couple.
Comme chez Lelouch qui depuis des années nous impose dans les premiers roles une compagne qui n'a pas le moindre talent de comédienne nous devons ici supporter (et le mot est faible) la pitoyable prestation cinématographique d'Emmanuelle Seigner (madame Polanski a la ville) qui se surpasse dans un role de femme fatale et vénéneuse que seul le réalisateur doit saisir car a aucun moment la comédienne ne parvient a rendre crédible son inquiétant personnage .
Peter Coyote fait ce qu'il peut et il ne parvient pas a sauver le film du naufrage que l'on pressent au fur et a mesure que l'histoire avance
Que ce soit les dialogues ou les scénes erotiques ( ne parlons pas des consternantes scenes sado-maso ) tout ici sonne faux et s'enlise dans le grotesque et le vulgaire.
En voulant réaliser un film sur les relations d'amour et de haine au sein d'un couple libéré Polanski cinéaste d'habitude bien plus inspiré a livré l'un de ses plus mauvais films.
Il s'est rattrapé depuis fort heureusement .
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25/02/2006
Une découverte miraculeuse
C’est une histoire qui va faire frissonner tout les chineurs et autres antiquaires en herbe qui hantent les salles des ventes ,les marchés aux puces , les brocantes et les vide greniers les a la recherche de l’objet rare .
En 2001 a Glasgow , deux libraires originaires du Yorkshire tombent tout a fait par hasard dans une petite librairie spécialisée en livres d’enfants sur un portfolio rouge contenant 19 dessins et portant le titre ‘ Dessins pour le tombeau de Blair ‘.
Quelle ne fût pas leur surprise lorsque il apportèrent leur trouvaille au conservateur de la Tate Britain Robyn Hamlin qui leur annonça l’incroyable nouvelle : les deux libraires venaient de retrouver les dessins perdus du poète et graveur britannique William Blake (1757-1827) artiste encore peu connu du public français mais génie reconnu et adulé en Angleterre.
L’histoire de ces dessins mérite qu’on s’y attarde un peu .
En Octobre 1805 l’éditeur Robert Cromeck commande 40 dessins a Blake ;20 furent retenus et livrés mais on préféra a Blake un autre artiste plus conventionnel ,Luigi Schiavonetti).
Ces dessins de Blake oubliés furent récupérés par la veuve de Cromeck en 1812 puis ils réapparurent en 1836 dans une vente a Edimbourg au prix dérisoire de 1,25 livre pièce ,enfin puis ils atterirent dans une famille du Bedfordshire dont les descendants s‘en débarrassèrent en les portant chez Caledonia books la petite librairie écossaise ou les deux libraires les ont dénichés.
Parmi ces dessins on compte deux chefs d’œuvres absolus de l’œuvre du visionnaire artiste anglais ‘ la porte de la mort ‘ et ‘le jour du jugement’ .(ci dessous)
Cette trouvaille miraculeuse et qualifiée de plus grande découverte de cet artiste depuis un siècle est estimée aujourd’hui a 8,8 millions d’€.
La tate britain qui n’a pu recueuillir les fonds nécessaires pour conserver ces œuvres au Royaume -Uni a du se résoudre a les laisser filer aux Etats-Unis ou ils seront vendus séparément lors d’une mise aux enchères chez Sotheby’s en mai prochain (certains de ces dessins notamment les deux cités plus haut pourraient atteindre la somme record de 2 millions d’€.
La librairie Caledonia Books qui bien entendu a intenté un procès aux deux libraires a obtenu de la justice 50% de la future vente des dessins , quant aux deux libraires ils se partageront l’autre moitié de cette vente historique .
22:00 Publié dans arts, Culture, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2006
Arctic monkeys ou le triomphe de la cyber musique
Au Royaume -Uni , la prise en compte des titres téléchargés sur les sites payants ( puisque on ne peut évidemment pas contrôler les téléchargements illégaux des P2P) a bousculé les idées reçues et permet de restituer une image beaucoup plus proche de la réalité en ce qui conçerne les goûts et les attentes musicales de la jeunesse actuelle.
On pressentait déjà que le monde de l'Internet allait bouleverser toutes les données du monde musical et on constate que certains groupes ou artistes jouissent depuis quelques mois d'une exceptionnelle notoriété essentiellement provoquée par un engouement sans précédent sur les webzines et autre blogs musicaux un peu partout dans le monde
Les exemples sont nombreux (on peut mentionner Arcade fire , the Rakes -Clap your hands say yeah! _ Sufjan Stevens - Devendra Banhart.....) Tous ont suscités un enthousiasme massif indiscutablement déclenché par une forme de cyber-bouche a oreille grandissant cependant le phénomène sans précédent des Artic Monkeys est un véritable séisme dans le milieu de l'industrie musicale.
Les chiffres des ventes du premier album du groupe ' Whatever people Iam that's what I'm not sont tout simplement ahurissants puisqu'on parle de 350.000 copies vendues en une seule semaine .
Pour bien mesurer l'incroyable résultat de cette première semaine dans les bacs a disques anglais il convient de rappeller a titre de comparaison la sortie de ce qui fût l'un des premiers albums les plus attendus de l'histoire de la pop-music a savoir le 'definitely maybe ' l'historique premier album d'Oasis paru en 1994 qui se vendît a 150.000 exemplaires la première semaine chiffre alors qualifié d'exceptionnel .
ce résultat est avant tout une grosse gifle pour tout ceux qui n'ont cesse de râbacher que l'Internet ne fait que nuire a l'industrie du disque , en effet tous ces gamins qui se sont rués sur ce premier album de leur groupe favori aurait pu se contenter de le télécharger (légalement ou illégalement) mais au contraire des idées reçues ils ont investit les magasins de disques et se sont procurés l'objet de leur convoitise contre livres sterling sonnantes et trébuchantes .
Quels aurait étés les chiffres de vente de ce premier disque sans le formidable tremplin proposé par l'outil Internet ? A l'évidence jamais de tels résultats auraient étés atteints.
Surtout ne pas croire non plus que , si les Artic Monkeys raflent aujourd'hui la mise ils ne laissent aux autres que des miettes a se partager car il suffit de voir les incroyables performances et le succes grandissant des groupes cités plus haut pour se convaincre d'un indéniable phénomène provoqué par l'effet Internet dans les ventes que dans la notoriété des artistes .
j'en veux pour exemple le second album de Sufjan Stevens 'come on feel the illinoise ' ou celui d'Arcade fire ' funéral' tout deux paru en 2005 et tout deux toujours extremement bien placés (souvent dans le tiercé de tête) dans le top des meilleurs albums de l'année des principaux magazines musicaux de la planète.
Pour terminer en faisant un parallèle amusant avec notre bonne vieille France je dirai que nous avons eu nous aussi notre star de la cyber musique , beaucoup moins rock'n roll et a des années-lumières des gamins déchaînés et trépidants d'Artic Monkeys il suffit de se souvenir de Lorie qui a explosé grace a la mise en ligne en 2001 sur peoplesound.fr de son premier single et qui fort de quelques 150.000 téléchargements signa chez Sony-epic quelques mois plus tard.
De la a conclure qu'on a les cyber-stars qu'on merite je vous laisse seuls juges.
Ecoutez I Bet you look good on the dancefloor
.
22:15 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
16/02/2006
Le festin nu (William Burroughs)
Je me suis éveillé de la maladie a l'âge de 45 ans , calme , sain d'esprit et relativement sain de corps si j'excepte un foie affaibli et ce masque de chair d'emprrunt que portent tout ceux qui ont survecu au mal.
Ce mal , c'est ce qu'on appelle la toxicomanie ,j'en ai été la proie pendant quinze années durant.
Sont toxicomanes tout ceux qui s'adonnent a la drogue ou came , terme d'argot générique s'appliquant a l'opium et a ses dérivés y compris les produits synthétiques.
J'en ai fait usage sous toutes ses formes : héroine , morphine , Dilaudide ;Encodal , Pantopan ? opium ,méthadone,palfium,je l'ai fumée , avalée , reniflée , injectée dans le réseau veines -peau-muscles , ou absorbée en suppositoires.
La seringue hypodermique n'est pas esentielle , qu'on renifle la came ou qu'on la fume , qu'on la mange ou qu'on se l'enfonçe dans les fesses le résultat est toujours le même ,on devient toxicomane c'est a dire prisonnier.
quant je parle de toxicomanie j'exclut ceux qui font usage du kif , de la marijuana , ou tout autres sous produits du haschish , de la mescaline , de l'ayahuasca , de l'acide lysergique ou L.S.D , des champignons sacrés et de toutes les drogues hallucinogènes.
Rien ne prouve que ces stupéfiants créent un état de sujétion ou de toxicomanie ,leur action étant a l'opposé de celle de l'opium et de ses dérivés.
C'est le zèle de diverses brigades de stupéfiants aux Etats-Unis comme ailleurs qui a engendré la confusion déplorable de ces deux catégories de drogues.
La came est le produit idéal , la 'Marchandise ' par excellence , nul besoin de boniment pour la séduire l'acheteur ;il est prêt a traverser un égoût en rampant sur les genoux pour mendier la possibilité d'en acheter car le trafiquant ne vend pas son produit au consommateur il vend le consommateur a son produit.
William Burroughs -le festin nu (1959- Introduction)
01:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
13/02/2006
Les bronzés 3 :amis pour la vie (Patrice Leconte -2006)
Les Bronzés 3 et leur sous titre inutile et ringard amis pour la vie sont ENFIN la ! et il faut bien avouer que comme je le redoutais c'est nettement moins bien que prévu
Si ce n'etait pas le produit de la troupe historique du splendid cette comédie passerait probablement totalement inaperçue et disparaîtrait des écrans rapidement mais bon c'est eux ! et personne d'autre alors ce film sera un triomphe assuré avant même sa sortie en salles (voire avant même les premiers tours de manivelle du tournage) certes cela va inévitablement cartonner Que dire donc de son contenu?
De rares gags amusants , quelques clins d'oeil aux precédents bronzés mais surtout beaucoup de réchauffé avec des situations qui tombent a plat et des personnages a la limite du grotesque et parfois pas drôles du tout (Lamotte- Lavanant -Jugnot)
Seul Clavier dans son inévitable registre inspiré de jaquouille s'en tire plutot pas mal de même que Lhermitte , dont le personnage reste crédible et vraisemblable .
Les autres protagonistes ne sont plus que des clichés et sont a des années lumières de ce qu'on attendait.
Disons que la première demie heure (l'arrivée simultanée des anciens camarades au complexe hôtelier) fait illusion mais aussiitôt que les personnages sont en place le scénario fait du sur place et s'enlise irrémédiablement
Certaines scenes sont mêmes ridicules et totalement hors sujet (l'attaque de la soi disant 'bête' - la commotion de Jugnot - ). j'avais un peur que ce bronzés 3 ne fasse un peu tâche dans la légende construite par les deux premiers volets et je ne me suis pas trompé.
voici donc un film qui malheureusement casse le mythe mais qui fera c'était couru d'avance le bonheur sur le compte en banque de cette troupe un peu défraichie.
voir la bande-annonce des bronzés 3 - Amis pour la vie
15:55 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2006
De battre mon coeur s'est arrété (jacques Audiard-2005)
Le nouveau film de Jacques Audiard pourtant salué unanimement par la critique en 2005 ne m'a pas emballé malgré la très belle performance de Romain Duris qui trouve certainement le plus beau rôle de sa carrière.
Quatrième long-métrage de Jacques Audiard je pense quil s'agît du film le moins réussi du réalisateur notamment après le très beau 'sur mes lèvres' '(2001) qui m'avait enthousiasmé.
J'aurai beaucoup aimé dire du bien de ce film au titre magnifique (peut -etre l'un des plus beau du cinéma français) mais ma déception fut a la hauteur de mes ésperances tant les trois précédentes réalisations d'Audiard étaient talentueuses au regard de son dernier film
Dans ce remake avoué de 'melodie pour un tueur' une série B de James Toback(1978) j'ai eu l'impression d'etre face a un film un peu...prétentieux aux personnages invraisemblables et inconsistants.
Même si Romain Duris est impressionnant dans le rôle de Tom on a du mal a croire a son personnage d'agent immobilier véreux mi héros -mi loser dévoré par sa passion pour le piano.
Autour de lui Niels Arestupdans le rôle du père est tout aussi impressionnant de force et de pudeur et on retrouve Emmanuelle Devos cette fois dans un rôle plutôt insignifiant.
Le thème de l'incommunicabilité cher a Audiard si merveilleusement exploité dans 'regarde les hommes tomber(1994) ' 'un héros très discret ' (1996)et bien sûr dans 'sur mes lèvres' (2001) est encore au centre de son nouveau film mais ,cette fois avec nettement moins de réussite et d'intérêt.
L'histoire s'égare , ballotée entre les personnages peu crédibles et leurs rocambolesques mésaventures ,un peu de réalisme dans la noirceur de ce film aurait lui aurait sûrement apporté consistance et authenticité , de plus j'avoue que les personnages m'ont parus assez stéréotypés (le mafieux russe - le copain macho ) .
j'aurai vraiment voulu écrire une chronique positive sur ce film au titre sublime car je trouve son metteur en scène passionnant et sa direction d'acteur toujours énergique mais je dois reconnaître que le sentiment principal qu'il se dégage de cette projection reste la deception .
D'aucun diront que je n'ai sans doute pas saisi le sens et le message du film , je vous prie de croire que j'ai pourtant essayé ....en vain !.
17:25 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
03/02/2006
Musée du luxembourg -la collection Phillips 2006
Très belle exposition des tableaux de la collection de Duncan Phillips au musée du Luxembourg en ce début d'année 2006
voici quelqu'uns des principaux tableaux proposés dans cette magnifique rétrospective
Le déjeuner des canotiers (Auguste Renoir - 1880-1882)
certainement le clou de cette collection -le plus beau tableau de l'histoire de la peinture selon Duncan Phillips en tout cas l'un des plus célèbres de l'histoire de l'art.
le mystère -(Odile Redon -1910)
un tableau magnifique , oeuvre d'un artiste peu connu du grand public ,l'une des découvertes les plus intéressantes de cette exposition.
la toilette (pablo Picasso -1901)une merveille de la premiere partie de la carrière du génie espagnol ;un tableau peint par le maître a 20 ans
Course de taureaux (pablo Picasso - 1934)33 après le tableau précédent Picasso est devenu le symbole de la peinture cubiste . Ce tableau flamboyant en est le plus parfait exemple.
Etude de silhouette dans un paysage (Francis bacon - 1952)
un tableau plutôt inhabituel de la part de l'un des plus grands peintres britanniques ,une véritable merveille pour les yeux .
autoportrait (Paul Cezanne 1878-1880)
a la fois sombre et pourtant lumineux un des plus grands autoportraits du peintre meridional
Soleil d'avril (Pierre Bonnard-1921) ami intime de Duncan phillips qui fût a la fois son mécène et son plus grand admirateur , ce soleil d'avril et sa fenêtre en perspective est un tableau superbe.
Succession (Vassili Kandinsky -1931)
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