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05/04/2006

Fires in distant buildings (Gravenhurst 2005)

C'est un disque qui ne comporte que huit titres (dont un instrumental) mais il n'en faut pas plus pour le ranger déjà parmi les disques indispensables de l'année 2005.
Quelque part entre les Cure -période Pornography ou Faith- et le Nick Drake de Five Leaves Left voici donc Fires In Distant Buildings qui déroule ses harmonieuses mélodies envoûtantes et son climat habité et fiévreux.
Surfant sur la tendance néo-folk qui nous livrée quelques merveilles ces derniers mois mais en s'en démarquant intelligemment grâce a des influences évidentes Gravenhurst nous propose un excellent disque dont l'écoute peut s'apprécier dans toutes les circonstances.
Derrière ce nom de scène obscur se cache Nick Talbot, l'âme torturé de Gravenhurst qui possède une voix magnifique notamment sur "Cities Beneath The Sea" (plage 6) qui nous donne le grand frisson ou sur "Nicole" (plage 4) qui est certainement le joyau de cet album superbe.
Tout l'album est d'un remarquable niveau a l'exception, peut être de la reprise des Kinks légèrement en deçà des sept autres titres.
Ce disque entre  feu et  glace  trouvera sa place tant chez les curieux de la nouvelle scène britannique que chez les amateurs de belles mélodiess.

Pour le définir on peut dire qu'il  est  une remarquable synthèse entre la cold-wave des années 80, le Bristol sound du milieu des années 90 et la Nouvelle scène néo-folk actuelle.

ecoutez  cities beneath the sea
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16:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

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