02/07/2005
Un long dimanche de fiancailles
la façon de faire du cinéma de jean pierre jeunet peut en irriter certains ,ce qui ne peut pas être remis en question c'est que cette vision du cinéma est toujours passionnante et surprenante.
rebondir apres le carton mondial (et mérité) d'amelie poulain voila bien le double-challenge de jeunet d'abord et d'audrey tautou pour qui amélie a ouvert grands les portes des studios du monde entier (elle a décroché le très convoitée rôle principal féminin du très attendu Da vinci code sebastien japrisot qui a imaginé l'intrigue et les personnages qui composent cette histoire passionnante
Nous suivons donc l'intrépide Audrey Tautou qui se lance a la recherche de son premier amour ,le beau manneck (gaspard Ulliel) jeune poilu malgré lui embarqué dans la sale guerre de 14-18 et condamné a mort par les autorités militaires avec cinq autrès compagnons d'infortune
persuadée de le savoir vivant elle se lance contre l'avis de tous dans une enquête aidé par germain pire , un détective rusé et roublard ( le regrétté ticky holgado)
A ses cotés les nombreux seconds rôles (jodie foster -jean pierre darroussin - denis lavant - andré dussolier-jean paul rouve - dominique pinon ....) sont tous excellents et font de ce long dimanche de fiançailles un spectacle magnifique
Jeunet par sa conception du cinéma (Utilisation du numérique - effets spéciaux discrets) parvient a mêler images de guerre intenses et poésie filmant des personnages attachants et authentiques
l'intrigue truffée de rebondissements font de cette quete de la vérité poursuivie par mathilde (audrey tautou) une aventure passionnante de bout en bout
la belle audrey ,plus lunaire que jamais ,par son sourire , sa grâce naturelle et son talent tire avec ce film lumineux un trait définitif sur Amelie et installe mathilde, jeune amoureuse tetue et courageuse dans nos mémoires et dans nos coeurs de cinéphiles.
05:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
28/06/2005
Lautrec (1998)
Bien sûr il plane sur le film de Roger Planchon une ombre terrible, une ombre inévitable
Celle du Van Gogh de Maurice Pialat réalisé en 1991 chef d’œuvre incontesté qui offrit a jacques Dutronc son plus grand rôle au cinéma
Bien sur la façon d’aborder le cinéma n’est pas la même chez Pialat maître absolu et grand réalisateur et Roger Planchon grand metteur en scène de théâtre, mais réalisateur de télévision et de cinéma plus ou moins inspiré (Louis enfant roi –Dandin)
Pour en terminer avec cette comparaison inévitable la différence principale entre les deux films réside dans le choix de présenter le peintre .la ou Pialat s’attardait sur les derniers mois de la vie de Vincent Van Gogh ; Planchon lui décide de nous raconter l’itinéraire d’Henri de Toulouse-Lautrec depuis sa naissance dans une riche famille bourgeoise d’Albi a sa mort dans la souffrance a Paris 37 ans plus tard
Alors bien sur on survole ce qui fut la vie agité et torturé du plus petit des grands génies de la peinture
Régis Boyer(la lectrice-1988-louis enfant roi1992) a qui la lourde tache incombe d’incarner Lautrec s’en sort très bien tandis qu’autour de lui les seconds rôles sont interprétés par : Claude Rich (le père de Lautrec) toujours excellent, Elsa Zylberstein magnifique dans le rôle intense de Suzanne Valadon ; Jean-Marie Bigeard assez étonnant dans la peau du célèbre Aristide Bruant et Anémone qui semble décalée et ne parvient jamais pas a faire exister son personnage (celui de la mère de l’artiste)
On croise dans le film de Planchon les artistes représentatifs de cette grande époque culturelle (Renoir, Degas, van Gogh) ainsi que tout les personnages hauts en couleur du Montmartre du début du siècle dernier Bruant , la Goulue , Nini pattes en l’air ; la môme crevette ,Valentin le désossé ) héros du pavé parisien tous immortalisés sur les affiches du génial Lautrec
Au bout du compte on regarde ce film comme on feuillette un livre d’histoire de l’art pour se rafraîchir la mémoire et y découvrir l’homme derrière l’artiste, petit bonhomme malade et torturé par son handicap congénital , brûlant sa vie par les deux bouts , naviguant sans cesse des beaux salons de l’aristocratie toulousaine aux bas fonds parisiens toujours avec la même élégance et irradiant de son talent les brèves années de sa vie chaotique
13:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
23/06/2005
The 13th floor elevators ou la météorite psychédélique
L’histoire brève et chaotique des 13 th Floor Elevators est l’exemple type de ces épopées psychédéliques qui virent à la débandade des idées utopiques noyées dans un torrent de boue et ruinées par les drogues qui les ont inspirées
Musicalement le groupe est pourtant assez moyen, leur musique se présente comme un mélange pêle-mêle de folk, de rock et de rythm & blues.
Des membres originaux : l’un a été assassiné, le second est devenu scientologue, le troisième junkie et le leader Roky Erickson a lentement continué sa dégringolade sur les pentes de la folie et de la schizophrénie.
Accro a la méthadone dès 1967, Roky transporte son groupe de San Francisco à Austin ou très vite il se fait repérer puis coffrer par les autorités locales où on lui propose de choisir entre prison et hôpital psychiatrique. Il préfère la seconde option et le voilà enfermé. Il s’échappe, on le rattrape pour finalement l’interner à la clinique psychiatrique de Shoal Creek où il passera 3 longues années soumis à un traitement à la Thorazine et aux électrochocs
Libéré, il flirte à nouveau avec la méthadone et l’héroïne mais réussit à enregistrer pour un budget de 100 dollars grâce à Doug Sham (leader du groupe Sir douglas quintet) un 4 titres dont le single red temple prayer sortira en 1976, sous un obscur petit label .
C’est à cette époque que leur ancien leader refait timidement surface. Les 13 th Floor Elevators deviennent brutalement une référence musicale en partie grâce à Tom Verlaine et Richard Hell, les deux têtes pensantes du groupe Télévision qui délirent sur le groupe et reprennent sur scène Fire engine une vieille chanson des Elévators
Puis viennent successivement Père Ubu et Patti Smith qui citent le groupe comme l’une de leur principale source d’inspiration. On assiste alors à la réapparition dans les bacs des 4 albums du groupe, épuisés depuis bien longtemps. Ils deviennent des albums-références.
Les 13 th Floor Elévators et leur leader Roky Erickson -sorte de croisement musical entre Syd Barrett et Iggy Pop- quittent alors l’anonymat pour entrer dans le cercle très fermé et très prisé des groupes cultes
13:55 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2005
Le fil 2005
C’est le gros coup de cœur de cette année 2005
Surgie de nulle part une jeune chanteuse nous livre son second album baptisé le fil et réalisé avec un concept totalement inouï puisqu’ enregistré avec une seule note (la note Si) fil conducteur permanent de cet album lumineux et intelligent
Chanteuse sur 4 titres du groupe Nouvelle vaguequi nous livra un très bel album de reprises voici quelques mois Camille réussit a nous étonner et a forcer notre admiration car ce qu’elle propose ne ressemble a rien de connu chez nous
Expérimental ; minimaliste ,avant-garde, vous pourrez adapter le qualifitatif que vous souhaitez pour définir ce disque magique
Petite sœur (artistiquement parlant) de Dominique.A ou fille spirituelle de la grande Brigitte Fontaine on peut situer Camillequelque part entre la new-yorkaise Laurie Anderson, l’islandaise Bjork et notre Emilie Simon (autre révélation française de ces derniers semestres) Camille s’impose comme une artiste a part dans notre monde musical stéréotypé et insipide
Les titres principaux (la jeune fille aux cheveux blancs –ta douleur - vous – pour que l’amour me quitte – au port) sont reliés tout au long de l’album par une délicieuse comptine entêtante.
Le fil devrait de part sa qualité et son originalité faire de Camille une artiste reconnue, une chose est sure cet album pas tout a fait comme les autres va squatter ma platine pour un bon bout de temps
Camille - 'pour que l'amour me quitte'
15:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
The Modern Lovers (the modern lovers 1976)
Formé en 1972 par Jonathan richman fan inconditionnel du velvet underground (on raconte qu'il dormait par terre dans les studios quand Lou Reed et sa bande enregistrait les albums de légende que l'on connaît) the Modern Lovers est un groupe historique et cet album baptisé simplement the modern lovers est l'une pierre angulaire de la musique pop rock de la fin des glorieuses seventies
Enregistré sur la cote ouest pour échapper a la tentaculaire New York et produit par l’inévitable John cale le groupe est composé de musiciens qui deviendront tous membres a part entière de groupes importants
On retrouvera en effet Jerry Harrison (claviers) chez les Talkings Heads, David Robinson (batterie) chez les Carset , Ernie Brooks (basse) avec Elliot Murphy, tous sont profondément marqués par l’explosion culturelle du velvet underground et cela s’entend
C’est véritablement un disque étourdissent totalement irrésistible qui contient l’un des plus grands hymnes du rock le célébrissime ‘roadrunner’ auxquels tous les apprentis guitaristes vont s’essayer
Les autres titres proposés sont de pures merveilles du ‘ I’m straight ’ a ‘ astral plane’ très marqué Doors de ‘Pablo Picasso’ (que reprendront entre autres John Cale et David Bowie) a’ someone I care about’ou la voix de trainante de Richman explose tous les morceaux sont ici exceptionnels
Malheureusement le même Richman qu’on aurait pu penser combler d’avoir su insuffler une telle énergie et d’avoir livré un tel album va être mal inspiré puisqu’il va rejeter cet album et dissoudre le groupe pour continuer avec beaucoup moins de brio
Disque unique –disque mythique –disque charnière appelez le comme vous voulez mais une chose est sure c’est un disque indispensable et complètement représentatif d’une époque, ce disque qui a failli ne jamais voir le jour (3 ans entre les premières répétitions et sa sortie en 75 sur le marché ) est un chef d'oeuvre de bout en bout .
The Modern Lovers - I' m straight
09:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2005
Rencontre avec une legende vivante
pour un fan de rock comme moi pouvoir passer un peu de temps (3 heures environ) avec l'une des 5 ou 6 plus grandes rock -stars vivantes restera un moment inoubliable
hier soir avant de donner un concert évènement a Bercy lundi 20 juin 2005 le 'Boss' était pour moi tout seul et fidèle a son image j'ai rencontré un type épatant d'une grande disponibilité et d'une infinie gentillesse -terriblement rock'n roll ,toujours aussi engagé dans les luttes contre la pauvreté et les injustices de notre société
discuter , dialoguer , rire et partager de tels moments avec un artiste comme Bruce Springsteen est pour moi un immense privilège
grand moment d'émotion et de fierté mélangées pour moi ,fan des premières heures qui écoutait deja "Nebraska "ou "born to run" depuis tant d'années
photo du mois donc ! que dis-je photo du mois ,photo de l'année !
11:05 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2005
Memoire éffacée (joseph Reuben 2004 )
C’est un sujet digne de la série "X Files" jugez-en par vous-même
une américaine moyenne (Julianne Moore) n’arrive pas a oublier le souvenir de son garçon de 10 ans tué dans une catastrophe arienne avec 11 autres personnes
Suivie par un thérapeute (Gary Sinise) elle essaie avec difficulté d’exorciser sa douleur lorsque elle se rend compte que personne autour d’elle ne semble se rappeler l’existence de l’enfant, persuadée de sombrer dans la folie elle finit par accepter l’évidence avouée par son médecin et confortée par son mari a savoir que l’enfant n’a existé que dans son imagination et qu’elle est victime d’une névrose profonde.
L’histoire bascule lorsque elle rencontre un père qui vit un cauchemar identique et dont le fils d’après ses souvenirs aurait disparu dans la même tragédie aérienne
A partir de la les deux parents solidaires s’unissent pour essayer de comprendre cette incroyable énigme
Quelle est la force secrète capable d’effacer les mémoires collectives ?
Qui sont ces agents mystérieux aux pouvoirs paranormaux qui tentent de les arrêter ?
C’est aussi a partir de la que le film dérape complètement le paranormal est un sujet qui peut expliquer ou suggérer pas mal de choses encore faut –il une certaine cohérence dans son utilisation
Un peu tout et n’importe quoi donc pour tenter de faire exister le sujet et au bout du compte un film raté malgré un sujet intéressant et une excellente première demie heure
Julianne Moore, formidable comédienne (magnolia - the hours - boogie nights) s’égare (comme elle l’avait fait pour le ridicule Hannibal) et ne parvient pas a sauver ce film pourtant plein de promesses
Quant a la fin qu’on espere cohérente elle est a l’image du développement de l’histoire, embrouillée et confuse
Un film a ….Effacer de nos mémoires
16:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2005
Riens du tout (cédric Klapish 1992)
Le premier long-métrage de Cédric Klapish lorgne d'une maniere evidente du coté de l’humour du maître Jacques Tati mais le jeune réalisateur avec une sujet simple mais pourtant ambitieux ne fait en réalité que proposer une galerie de personnages improbables sans profondeur et d’une grande platitude et jamais il ne parvient pas a créer une cohésion entre eux
L’histoire a pour toile de fond les coulisses d’une grande société de magasins à l’image des galeries Lafayette ou la Samaritaine qui , menacée de fermeture définitive dispose d’un an pour redresser la barre et engage pour cela un nouveau directeur (Fabrice Luchini) qui va tenter de relancer un esprit d’équipe et d’entreprise auprès des nombreux employés
Nous sommes donc face a une suite de saynètes légères sans grand intérêt avec personnages stéréotypés et convenus et tout les clichés classiques de la vie en entreprise à l’aube des années 90
On regrettera que beaucoup d’excellents comédiens soient si mal employés (Daroussin – Karine Viard -) et on constatera que Luchini ne semble pas très à l’aise avec un rôle qui sur le papier semblait pourtant écrit pour lui.
Quelques scènes assez drôles ne parviennent toutefois pas a sauver ce film de l’ennui, heureusement Cédric Klapish qui démarrait sa carrière cinématographique ne répétera pas les mêmes erreurs dans ses longs métrages suivants (chacun cherche son chat – un air de famille – l’auberge espagnole) qui s’avéreront de bien meilleure facture
16:08 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2005
The hours (stephen daldry 2002)
A Londres au cours des années 20 Virginia Woolf romancière tourmentée et dépressive écrit un roman " Mrs Dalloway " puis se suicide en se noyant dans la rivière qui borde sa maison
30 ans plus tard c'est le même livre qui roman accompagne le quotidien de Laura mère de famille new yorkaise
De nos jours et toujours a new york c'est encore mrs Dalloway qui illumine la vie de clarissa femme moderne ,cultivée mais terriblement seule qui se consacre aux soins et a la carrière artistique de richard écrivain et poète homosexuel atteint su sida et condamnée par la médecine
on pourrait craindre que stephen Daldry qui adapte ici un roman de david Hare nous livre un film académique au vue du sujet traité or il n'en est rien
l'itinéraire de ces 3 femmes que tout oppose mais qui pourtant se ressemblent nous est racontée avec passion et pudeur sans voyeurisme aucun .
nicole Kidman dans l'interprétation difficile de virginia Woolf est époustouflante tandis que Meryl Streep retrouve ici un rôle a la hauteur de son immense talent
quant a julianne Moore dont on sait déjà depuis quelques films qu'elle est l'une des valeurs les plus sures du cinéma mondial elle obtient là son plus beau rôle depuis le 'Magnolia'de P.T Anderson
le film fait bien entendu la part belle aux personnages féminins mais il convient de mentionner le rôle étourdissant de Ed Harris qui interprète richard l'écrivain tourmenté il compose avec ce personnage l'un des plus beaux second rôle masculin qu'il m'est était donné de voir depuis longtemps
les oscars et golden globes ne se sont pas trompés en récompensant ce film magnifique qui malgré son contenu austère (le mal de vivre,la dépression , la difficulté a trouver sa place dans la société, la maladie,le dévouement ;le besoin de liberté) n'en demeure pas moins un hymne a la vie et au courage
De plus la chute finale Inattendue qui permet au destin des héroïnes de se rejoindre est bouleversante in et conclut le film de fort belle manière
15:30 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
En avoir ou pas (laetitia masson 1995)
En avoir ou pas, de l’argent, du travail, de l’espoir, de l’amour, Laetitia Masson nous propose d’y réfléchir au travers de ce film attachant et sincère.
Cette première réalisation incarne bien le renouveau du jeune cinéma français, c’est également l’occasion d’assister a la naissance d’une belle et grande actrice Sandrine Kiberlain qui illumine ce film de sa grâce et de son talent.
Face a elle Rodschy Zem confirme encore qu’il est bien plus qu’un second rôle et Arnaud Giovannetti pour ses débuts à l’écran (ou presque) est remarquable. L’histoire est simple, les comédiens sont bons et la critique sociale que nous présente la réalisatrice se révèle juste et réaliste. Avec son film au si joli titre Laetitia Masson entre de plain pied dans le paysage cinématographique français nous l’accueillons avec bonheur
15:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2005
Comme une image
Le problème quand on a mis la barre très haut en réalisant une merveille comme 'le goût des autres' c'est qu'il faut être capable de proposer ensuite un spectacle de grande qualité pour ne pas décevoir le public acquis
On ne présente plus le tandem bacri -Jaoui d'auteurs -comédiens -réalisateurs -scénariste qui font désormais partie du paysage cinématographique populaire et culturel.
alors qu'est ce qui fait que 'comme une image 'nous laisse un peu perplexe? Qu’est ce qui cloche dans ce second film d'Agnès Jaoui ?
est ce le scénario un tantinet simplet , une distribution des rôles a la limite caricature pour jean pierre Bacri(éternel bougeons et râleur) ou improbable (Jaoui professeur d'art lyrique ) ou encore le curieux choix de Marilou Berry plutôt insupportable et franchement limitée dans le registre de son interprétation ,bref, le film avance lentement sans jamais vraiment décoller ni emballer le spectateur
quelques belles séquences pourtant et des plans qui rappelle parfois le regretté Claude Sautet mais rien de transcendant ,rien qui nous remplisse de joie et de bonheur comme le goût des autres avait su si bien faire
Comme une image est certes ,un bon film français mais il est des auteurs dont le talent affirmé (et dieu sait si Agnès Jaoui en a) nous rend exigeant ,son film restera a demi réussi ou a demi raté c'est selon et même si J.P Bacri compose encore un personnage savoureux (un écrivain en panne d'inspiration qui s'interroge sur son art) ;même si les dialogues sont comme toujours soignée et ciselés tout cela ne suffit pas
04:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2005
Disparus Brian Jones, Jim Morrison et Ringo Starr et John Lennon
Qui de Paul mac Cartney ou de Ringo Starr sera le dernier survivant de la chanson de Jane Birkin "Ex-fan des sixties" ?
Ecrite par Serge Gainsbourg au milieu des Seventies la chanson dresse une liste des idoles disparues du pop rock.
Survenue en plein mixage de la chanson la mort inattendue d’Elvis Presley contraint Gainsbourg a modifier son texte afin d’ajouter le ‘King’ a son triste inventaire.
C’est dans la seconde strophe ou elle énonce les noms des quatre Beatles que l’on retrouve les dernières rock stars toujours en vie a défaut d’être en activité
Évidemment au delà du phénomène ‘ I Want to die before I get old’ il est évident que l’aura et le charisme d’un Brian Jones ou d’un Jim Morrison ne peuvent être comparée aux personnalités fades et tièdes d'un Paul Mc Cartney ou d’un Ringo Starr (ce nom dejà !)
Bizarrement on remarquera que l’on ne retrouve pas dans la chanson d’autres membres des Rolling Stones excepté le beau Brian ,exit donc Jagger et Richards( de même que Dylan ou Clapton autres icônes incontournables de la scène pop rock de l'époque ) ;
De la a penser que Serge Gainsbourg préférait les Beatles aux Stones il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas.
Peut-être avait-il déjà glissé un indice dans ‘ "qui est In qui est Out "? Avec la rime ‘rue Fontaine il y a foule’ -‘pour les petits gars de Liverpool’
Cependant je pencherai plutôt pour une représentation des quatre Beatles en tant que groupe artistiquement mort indissociables les uns des autres contrairement aux Stones dont les seventies constituent certainement une apogée tant médiatique que discographique (" let it bleed "– "sticky fingers "– "some girls").
Quelques années plus tard dans les délires et fantasmes masturbatoires de Melody plus traces cette fois des Beatles mais place a Lou Reed , aux Rolling Stones et a T.Rex …..Tiens ! Encore T.Rex
De la a penser que notre Gainsbourg préférait Bolan aux Beatles il n’y a encore qu’un pas que je ne franchirai toujours pas.
De toutes façons et il l’a assez répété c’était Cochran son idole absolue mais Serge a su souvent prendre le sens du vent et retourner sa veste au gré des modes et des courants. Nous sommes en 2005 et Serge Gainsbourg (qui l’eût cru) fait maintenant partie du patrimoine national s’ennuyant un peu au paradis des artistes auprès de Férré, Trenet ou Brassens.
Paul mac Cartney a rempli voici déjà quelques mois le palais omnisport de Paris-Bercy, sa carrière solo ou après-Beatles (the Wings) reste respectable jusqu’au début des années 80 ,il a ensuite fait un peu tout et n’importe quoi (les duos avec Michael Jackson ou encore Stevie Wonder pour ne citer que les plus connus) .A Bercy le public des quadras ‘avant c’était bien ‘ attendra que Macca daigne interpréter les standards de la glorieuse époque de Liverpool.
Ringo Starr quant a lui a tranquillement traversé ces 30 dernières années sur les cendres du plus célèbre de tout les groupes de l’histoire du rock, il s’appelait (et s’appelle toujours) Richard Starkey mais qui s’en souçie vraiment, lui aussi a fait un peu tout et n’importe quoi avec une nette préférence délicate et discrète pour le n’importe quoi.
Disparus Brian Jones, Jim Morrison, Eddie Cochran, Buddy Holly c’est pareil Mac Cartney , Georges Harrison et Ringo Starr et John Lennon.cherchez l'intrus !
Dans quelques années la liste sera complète et tous auront définitivement disparus, celui qui aura composé cette chanson nous a quitté un soir de Mars 91 laissant orphelin une génération entière qui l’aura tardivement reconnu.
Je n’ai pas attendu la gainsbourmania pour savoir qu’il avait sa place auprès des idoles qu’il vénérait : Janis Joplin, Otis Redding , Billie Holliday ,Eddie Cochran ou John Lennon.
Ex-fan des sixties je ne suis pas une baby-doll et je danse de moins en moins souvent le rock’n roll mais votre musique coule en moi et vos chansons pourtant tant écoutées font a jamais partie de ma vie
11:10 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Van Helsing
Il faut assez peu de temps pour se rendre compte face a ce Van Helsing que l'on est bien devant un authentique navet ce qui me semble grave c'est que les moyens (on parle de 170 millions de Dollars ) pour réaliser ce long-métrage ont étés pharaoniques pour un résultat qui avec même avec beaucoup d'indulgence se révèle catastrophique On y retrouve un peu tout et n'importe quoi et le personnage crée par Bram stocker le génial écrivain de Dracula se retrouve face au docteur Jekyll, au docteur Frankenstein et sa créature mais aussi face a des loups-garous , a de furieuses harpies et bien sûr face a Dracula en personne interprété par l'insipide et fade richard Roxburgh Abraham van Helsing (Hugh Jackman qui fait ce qu'il peut) est perdu dans ce film fourre-tout et confus ,égaré au milieu d'effets spéciaux qui a force de vouloir épater la galerie donnent le tournis tout ici ,décors , couleur , dialogues (qui frisent parfois le ridicule ) , scénario , montage est bâclé et raté ce film qui n'a même pas le mérite d'être drôle est un total naufrage cinématographique et il faut beaucoup , beaucoup de volonté pour aller au bout des 145 minutes interminables.
Au classement des navets 2004 van Helsing réalisé par Hugh Sommers (déjà auteur de la risible momie et de son retour Inutile ) se place donc en très bonne position, peut être même sur le podium gagnant.
06:20 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2005
Le convoyeur
Le convoyeur c'est donc Albert Dupontel déjà très bien dans Bernie , ici dans le film de Nicolas Boukhrief , il se révèle parfait ,inquiétant a souhait il y interprète a merveille un personnage de dépressif largué et malade qui trouve un emploi dans une société de convoyeurs de fonds
On ne sait rien du passé de cet homme sinon que sa vie nous semble pleine de solitude et de tristesse
c'est l'univers dépeint par le metteur en scène pour illustrer l'environnement professionnel de Nicolas (Dupontel) qui me gêne et entache la crédibilité du film car on a la désagréable impression que son entourage n'est qu'un ramassis de pauvres types ratés ,paumés , alcooliques , drogués tous policiers ratés sans scrupules ni états d'âmes et même si cette caricature se veut volontairement exagérée elle en devient dans le cas présent carrément insultante
Que dire du scénario ?
intéressant jusqu'au deux tiers du film il bascule ensuite dans un final assez grand guignolesque tout aussi invraisemblable que les personnages autour duquel l'histoire évolue
jean Dujardin (pas encore devenu le triste et pitoyable Brice de Nice que l'on connaît aujourd'hui ) est peu crédible , Aure Atika fait une apparition dans un personnage inutile et totalement étranger a l'histoire , seul dans cet univers de comédiens en déroute ,Francois Berléand s'en tire plutôt bien (comme souvent ) Quant a Dupontel il se révèle malgré tout grand comédien dans ce film médiocre qu’il tente de sauver en vain .
12:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
12/05/2005
Hannibal
comme souvent dans le cas des suites apportées a un grand film (et quel grand film!) on craint que le succès du premier volet n'empêche sa suite d'exister le passé a prouvé que l'on pouvait cependant réussir cette délicate et périlleuse tentative dans le cas d'hannibal suite du légendaire "silence des agneaux" (jonathan Demme 1990) la présence du réalisateur ridley Scott(thelma & louise - alien le 8ème passager - duellistes - blade runner) semblait être une garantie d'obtenir une suite convenable aux aventures du docteur Hannibal Lecter malheureusement il n'en est rien , pire encore ridley Scott en voulant se démarquer complètement du modèle de son prédécesseur passe a coté du sujet le choix de Julianne moore dans le rôle de l'agent clarence Sterling du F.B.I (auparavant interprétré de fort brillante manière par une Jodie Foster ressuscitée pour l'occasion ) n'est pas des plus cohérent en effet pour cette suite censée se dérouler 10 ans après le silence des agneaux , Scott choisit une actrice qui fait encore plus jeune et plus inexperimentée que l'etait jodie foster ( je reste convaincu qu'une comédienne plus agée et plus mature m'aurait semblé plus a propos pour ce rôle) ,De plus le scénario nous propose des personnages peu intéressants a la limite du grotesque ( ray liotta - gary oldman) mais le plus grave est l'orientation du film vers une tendance gore-chic ce qui amène un résultat désastreux et un film qui sombre dans l'invraisemblable et le ridicule (la scène des sangliers - celle du centre commercial ou clarence est guidée par la voix de lecter et enfin la fameuse scène dite ' de la cervelle' toutes dignes d'un mauvais film d'horreur de série Z Dans le cas d'Hannibal pas de tendance kitsch pas d'humour comme dans la majorité de ces series Z Sans prétention , non! ici au contraire tout cela se prend très au sérieux et reste d'une grotesque prétention. Comment Anthony Hopkins oscarisé pour le personnage de Lecter a t'il pu se laisser convaincre de saboter ainsi son personnage ? en conclusion on peut affirmer que rarement une suite n'était aussi attendue et cette attente se solde au final par une immense déception.
15:55 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
07/05/2005
The libertines
Deux petits tours et puis s'en vont.
Exit donc les Libertines! (aux dernières nouvelles, mais je pense que c'est bel et bien terminé, le climat sulfureux et toxique qui entourait Carl Barat et Pete Doherty a eu raison de leur cohésion musicale et de leur amitié).
Donc, il nous reste quoi ? Deux albums.
Seulement quelques chansons, dont les dernières sont regroupées sur ce second disque baptisé sobrement '"The Libertines".
Pochette superbe avec un contenu qui, il faut bien l'avouer, sonne terriblement rock'n roll ! Bref, un disque qui bien que dopé par le split soudain du groupe quelques mois à peine après sa parution, donne furieusement envie de taper du pied et de danser, et qui installe le groupe parmi les dignes successeurs d'autres grands groupes des années 70-80 ( Clash -Kinks).
Les titres s'enchaînent avec des sommets ("Can't Stand Me Now" qui entame l'album bille en tête, "The Man Who Would Be King", "What Katie Did" , "Music When The Light Goes Out", ..). Ce disque pourrait être parfait si on ne trouvait en plage 3'don't be shy " un ratage intégral, avec ce calamiteux "mal joué et surtout mal chanté. Comme une verrue, cette chanson vient gâcher le plaisir et l'homogénéité de l'ensemble. Mais on leur pardonnera, car le reste est excellent et ne peut que nous faire nourrir à nous auditeurs, des regrets de savoir que le disque qui tourne sur ma platine sera le dernier de cette bande de furieux !
Et il faut bien avouer que personne mieux que les Libertinesne chante les 'wap doo wap' ("What Katie Did") ou les lala la-lala ("The Man Who Would Be King").
Finalement le plus triste dans ce disque formidable, c'est qu'il soit malgré lui le testament d'un groupe victime de lui-même qui avait sûrement plein de choses encore à nous montrer
ecoutez 'music when the light goes out '
14:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/05/2005
Gangs of new-york
C’est certainement l’un des films les plus attendus de ces dernières années car il fut repoussé maintes fois par Scorsese pour des multiples raisons pour finalement etre livré aux yeux du monde et nous eblouir La grande inconnue du film était l’association entre le grand réalisateur qui n’est pas cette fois ci entouré de ses comédiens fétiches (Robert De Niro, et Joe Pesci mais qui retrouve après ‘Le temps de l’innocence’ l’immense Daniel Day Lewis) accompagné ici de l’idole de toute une génération d’adolescentes Léonardo di Caprio.
Que dire sinon que cela fonctionne a merveille , Di Caprio deja excellent dans "arrêtes moi si tu peux ' le film de steven Spielberg est remarquable tout au long de cette saga violente sur le thème de la vengeance , mais c’est évidemment la performance hallucinée de Daniel Day .Lewis qui nous éblouit et nous laisse pantois.
On peut affirmer sans prendre de risque que son personnage de Bill ‘the Butcher’ s’inscrit indiscutablement parmi les plus grands méchants de l’histoire du cinéma . Le 3ème rôle de cette épopée revient a Cameron Diaz qui s’en tire , comme toujours, plutôt bien. Les autres seconds rôles sont quant a eux magnifiques d’humanité, de sincérité ou de cruauté .
Les décors démesurés du film sont absolument éblouissants et gigantesques et sont l’œuvre de l’un des plus grands décorateurs du 7ème art Dante Ferretti qui a longtemps travaillé avec Fédérico Fellini et qui pour Gangs of New-York a entièrement reconstruit un quartier américain dans Cinécitta. Il est totalement impossible d’imaginer la somme titanesque de travail que cela dût représenter (même le port est reconstruit pour le besoin du film)
Les costumes signés cathy Powell sont également un élément important de la beauté visuelle de ce film hors normes ou tout semble colossal
Cette page terrible de l’histoire des Etats –Unis qu’est la rébellion du peuple de la rue a la congrégation reste encore une épopée sanglante souvent ignorée des américains eux-mêmes le sujet est pourtant passionnant et bouleversant ,il sert de toile de fond a une implacable histoire de vengeance entre Amsterdam(Di Caprio) et Bill the Butcher(D.D.Lewis). Les combats de rues sont filmés avec une maîtrise totale et la reconstitution historique des modes de vie des bas-fonds de l’époque est poignante de vérité et d’authenticité.
Meme si on peut reprocher par moments une certaine confusion , ce film est une très grande réussite et s'impose incontestablement comme le film d’un véritable maître du cinéma contemporain.
09:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2005
Kings of leon ! la claque
Découverte du mois
il etait temps on est le 30 avril !
kings of leon groupe américain surgi de Nashville bien loin du pavé new yorkais ,loin de Detroit et plus loin encore des poseurs éphèmeres du rock anglais
Avec eux pas de surprises , de la musique , des riffs de guitares , de l'énergie , du véritable rock'n roll sans colorant; du brut de brut on pourrait facilement croire en les écoutantqu'ils sont issus d"un clônage -creedence- lynyrd skynyrd relevés d'une pointe de MC5 et la voix particulière du chanteur nous rappelle par moment le regretté" Bon Scott premier chanteur mythique d'AC/DC
Bref a l'écoute de leurs deux FULGURANTS albums aux drôles de noms ("youth & youg manhood" et "aha shake heartbreak") il semble clair que seuls les amputés ou les sourds ne taperont pas du pied)
j'ai malgré tout la curieuse impression que La France va passer a coté de ce phenomène musical renversant qui est loin d'être une mode mais (et cette fois -ci c'est VRAI!) une totale révélation
a vos platines VITE les kings of leon sont là
Ecoutez ' red morning light'
09:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2005
Brian jones ,l'ange déchu des Sixties
Dans la nécrologie du magazine Rolling Stones de Juillet 1969 Geil Marcus expliquait que la mort de Brian Jones n’avait causé aucun choc à ses yeux, il résumait la vie du musicien en ces termes Brian a vécu a tombeau ouvert, il ne lui restait plus qu’a tomber dedans
En fait Brian Jones n'eut réellement qu'un seul ennemi, lui-même car il a véritablement usé et abusé de son talent et s’est brûlé les ailes comme un papillon de nuit aux fantasmes rock’n roll de son époque
Dès 1965,il ne joue que rarement de la guitare avec les Stones et toutes les prises studio doivent être doublées par Keith Richards car Brian est soit malade , soit absent et la plupart du temps trop défoncé.
Fréquemment hospitalisé pour dépressions nerveuses ou abus de drogues il s’éclipse bientôt totalement de la scène et les quatre autres membres du groupe commencent a le détester.
A l’image d’un autre anglais le génial Syd Barrett fondateur des Pink Floyd qui fut incapable de tenir la barre du groupe qu’il avait fondé Brian Jones n’est plus q’un boulet pour les autres membres des Stones qui sont en train de conquérir la planète rock’n roll
Le beau et mystérieux Brian fût cependant l’incarnation de la douce et malsaine époque du londres Seventies et il subjuguait le Tout Londres lors de ses apparitions au côté d’Anita Pallenberg dans les clubs et les boîtes de la capitale
Leur idylle passionnée et tumultueuse dura de Septembre 1966 au printemps 1967 puis Anita quitta Brian pour Keith Richards.
Après cette séparation il eût toutes les excuses pour se démolir a corps perdu, sa consommation de drogues atteignant des sommets inquiétants et son attitude devenait véritablement suicidaire frôlant chaque jour le point de non-retour il répétait d’ailleurs souvent
Je n’atteindrai pas 30 ans
il se mis ensuite a ressembler a un Louis XIV sous acide , au bord du gouffre , homme- pharmacie mélangeant cocaïne , Mandrax , acides, speed , morphine mais son principal problème restait l’accoutumance aux barbituriques dont il perçait les gélules afin que leur contenu passe plus vite dans le sang. Malgré le soutien des amis proches (dont le batteur du groupe Charlie Watts) il n’avait pas le réel désir de guérir et lorsqu’il rentrait en clinique il y amenait les drogues qui l’y avaient conduit.
Viré définitivement des Stones en 1969 après avoir échappé de peu à la prison pour deux affaires de drogues, il quitte Londres pour s’installer à la campagne et cinq jours seulement après la séparation du groupe on le retrouve mort noyé, le légiste concluant à un décès accidentel.
En réalité, on suppose qu’il est mort noyé voulant se baigner et nager après une prise de drogue importante.
Diverses thèses sur la possibilité d’un coup monté ont circulées et même l’hypothèse farfelue d’un assassinat fût envisagée puis rapidement écartée.
Dans les documents d’archives filmées sur les Rolling Stones on peut voir Brian ; pierrot lunaire au visage bouffi , absent , décalé déjà plus tout a fait sur terre ,déjà ailleurs ,déjà parti
16:55 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Alien vs predator
grand fan de la série des "aliens" l'une des rares sagas cinématographiques ayant su garder un excellent niveau dans son évolution je me devais de visionner le cinquième volet inspiré par la créature fantastique qui nous avait fait frémir sous la caméra de grands réalisateurs comme Ridley Scott ou David fincher. Méfiant au regard du metteur en scène parfaitement inconnu , de l'absence de comédiens importants (Sigourney Weaver en tête) et surtout de l'invraisemblable sujet abordé j 'étais quasiment persuadé d'etre décu mais malgré tout jamais je n'aurai imaginé de me retrouver face a un film d'un tel niveau de bêtise et de stupidité.
En pratiquant un mélange de genres (toujours risqué) qui frise la débilité alien vs predator ne peut même pas se classer parmi les séries Z (qui elles au moins ont le mérite de ne pas se prendre au sérieux )
Ce n'est Malheureusement pas le cas de ce navet intégral qui lorgne dans toutes les directions sans jamais réussir le moindre de ses effets , pas grand chose donc qui puisse nous procurer le plaisir de retrouver les créatures d'alien qui sont ici confrontés aux chasseurs prédateurs et aux pauvres humains qui ont derangés tout ce joli petit monde qui coulaient des jours paisibles sous la banquise depuis une centaine d'années
Mélant avec un sérieux risible les philosophies incas , aztèques et égyptiennes , ce film sans aucun lien avec les scénarios des Aliens précédents et qui emprunte plutôt a 'the thing" ou encore a "stargate' certaines de ces idées majeures est un ratage total
zéro pointé donc pour ce consternant alien qui ne fait ni peur ni rire je pense a la tete de Sigourney Weaver ou a celle de Ridley Scott qui ont du bien rigoler si comme moi il ont eu assez de temps a perdre pour regarder une telle bêtise.
10:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)