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29/01/2005

Zep up in the sky


Septembre 1970 : Pour la première fois depuis de nombreuses années les Beatles ne sont pas élus ‘groupe de l’année ‘ par les lecteurs du très sérieux et très influent Melody Maker, ils viennent pourtant d’enregistrer un de leur album  clé : Abbey Road, coup de tonnerre donc ! Qui ose ainsi détrôner les 4 de Liverpool de leur confortable piédestal ? – les Stones ? Les Doors? Non ce groupe Trouble fête est celui qui va tout révolutionner sur la scène rock des seventies , d'ailleurs ce n’est pas vraiment qu’un groupe c’est plutôt une véritable machine infernale pour qui on va carrément inventer une étiquette ,un genre qu’on appellera le heavy metal et plus tard  le hard rock .
Fondé sur le cadavre des Yardbirds laissé fumant par Jimmy Page l’ange surdoué de la guitare le groupe va d’abord s’appeler The New Yardbirds pour rapidement se rebaptiser Led Zeppelin nom qui selon la légende lui aurait inspiré par Keith Moon, batteur des Who et autre timbré devant l’éternel qui découvrant la musique puissante et lourde de Page et sa bande l’aurait comparé a un dirigeable de plomb prêt a s’écraser.
Jimmy Page, ancien requin de studio (il a joué pour Them , the Kinks the Who , mais aussi pour notre Hallyday national ainsi que pour Polnareff va s’entourer d’un alter –égo Robert Plant qui sera la voix féline et inoubliable de cette formation ,les deux autres musiciens du ZEP seront   John Bonham dit ‘Bonzo ‘ batteur genial et cinglé et John Paul Jones qui sera le bassiste appliqué de ce quatuor en marche
Sex , Drugs & Rock’n roll, c'est la maxime classique maintes fois mise en application dans le monde du rock déjanté et très libéré des années 70 et plus que tout autre Led Zeppelin va se l’approprier pour en faire un mode de vie ,un mode de pensée ,une raison d’être ;  entre albums- événements sans titre sinon qu’une simple numérotation (les fameux I, II, III, IV ) les tournées marathons ,les  prestations scéniques colossales et inoubliables , mais aussi les scandales en tout genres, accusations diverses fondées ou fantaisistes (les viols collectifs , le satanisme)  , et les drogues présentes partout dans l’entourage du groupe et bien sur au sein du groupe lui même
Pageet sa bande vont dévaster dix ans durant le paysage musical de leur époque et à l’image d’ Attila et sa horde de huns la ou le Zep va passer plus rien ne repoussera.
A l’époque les puristes du blues feront néanmoins la fine bouche scandalisés de voir plagiés certains standards mais si Led Zeppelin s’inspire sans se cacher des bluesmen comme Willie Dixon ou Howlin’ Wolf le groupe ne se contente pas de reproduire leurs standards ils les dynamitent, les restructurent et les habillent d’une aura nouvelle au point de se les approprier définitivement.
Pendant 10 ans d’un règne presque sans partage le dirigeable de plomb va voler haut, très haut et le groupe n’aura de cesse de défrayer la chronique et d’enrichir les tabloïds en imposant l’image d’un groupe de rock totalement imprévisible tant a la scène qu’a la ville , de Page rachetant pour s’y installer la maison d’Alistair Crowleyhaute figure de l’occultisme qu’on disait véritable sorcier) aux pochettes de disques ,textes et symboles subliminaux en passant par les consommations effrénées et gargantuesques d’alcool , de drogues diverses et de groupies de tout age, d’autant plus qu’il ne fallait pas compter sur Peter Grant le manager du groupe pour ramener ces garçons dans le droit chemin ce dernier se révélant a lui seul encore plus dingue que les 4 musiciens réunis.
Cette spirale infernale va se terminer tragiquement pour l’un d’entre eux en Septembre 80 a la suite d’une beuverie gigantesque dans l’appartement de Pagea Londres John Bonham s’écroule et ne se relève pas alors bien sûr la mort d’un individu capable de boire en 2 jours autant de vodka que vous et moi en toute une vie ne surprendra personne mais cette tragédie va sonner le glas d’un groupe qui depuis quelques années et surtout depuis la fin de son contrat chez Atlantic ne livre plus que des albums moyens en regard notamment du fameux carré magique I II III et IV .Il est vrai que lorsqu’on a jeté a la face du monde des chansons du calibre de "stairway to heaven" – "dazed and confused "–"going to California "ou encore "Kashmir" on n’est plus tenu de prouver son talent .
Et bien évidemment tout ces titres comme tous ceux d'ailleurs  du répertoire du Zep prennent de  dimensions  lorsqu’ils sont joués ‘Live’, triturés , décortiqués , étirés dans  des versions apocalyptiques de parfois 20- 25 minutes le groupe invente a cette occasion des sons , des riffs ,des enchaînements totalement sidérants, la voix chaude et sensuelle de Plant associé a la puissance des fûts de Bonham , epaulée par le virtuosité exceptionnelle de Page et la solidité de Jones font de Led Zeppelin l’un des groupes LE groupe pour certains) le plus complet de tout les temps.

 

Led Zeppelin -the battle  of evermore


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