09/04/2008
Des jeunes gens modernes - Post punk ,Cold wave et Culture Novo en France (1978- 1983) -Galerie du jour - Agnes B
Elli & Jacno -Main dans la main
Le titre ' Des Jeunes Gens Modernes " fait référence a un article paru dans le journal "actuel" en 1980 .
Dans ce numéro historique du cultissime magazine (avec le groupe Marquis de Sade en couverture ) on y parlait d'une tendance musicale et culturelle nouvelle tantôt appellée 'post wave" ou ' cold wave' mais également 'novo-disco ' ou encore ' post -punk'
.Derrière cette étiquette nouvelle on retrouvait toute une scène française émergente de la déferlante 'punk' et qui enterre l'héritage du 'no future ' .
Des formations et des artistes comme Taxi girl , Marie et les garçons , Alain Kan Marquis de Sade, Suicide Roméo, Mathématiques Modernes, Electric callas surgissent de l'underground d'autres plus formatées et conventionnelles comme Lio , Elli & Jacno , ou encore Etienne Daho profitent de cette vague nouvelle , tous vont tenter de proposer un nouveau visage artistique et musical auprès d'une génération qui vient de subir coup sur coup deux phénomènes radicalement opposés a savoir le Punk et le Disco .
Même si le désespoir et la noirceur ne sont jamais loin c'est le temps de la reconstruction apres celui du 'destroy préconisé par le raz de marée punk et celui des paillettes et de l'insouciance des dance floors de la vague disco.
La dynamique de ce souffle nouveau va être relayée par les journalistes influents de l'époque (Alain Pacadis - Yves Adrien )et les égéries qui la représentent ( Elli , Edwige ) et par l'émergence des labels indépendants (new rose -garage records - celluloïde)
ce sont ces labels qui font tenter de faire de ces groupes nouveaux des acteurs essentiels de la culture musicale française . Il n'y aura évidemment pas de place pour tout le monde et seuls quelques uns vont véritablement réussir a exploser (les Rita Mitsouko -Taxi Girl -Elli Medeiros Etienne Daho)
Période culte , période clé du rock français j'ai eu la chance d'être le témoin de cette époque musicale aux inspirations multiples et variées ( Burroughs , la science- fiction, l'électronique , l'expressionnisme allemand ; la robotique) c'est donc avec émotion que je décidai de visiter l'exposition des jeunes gens modernes'' proposée par la Galerie du jour -Agnès B .
Mais c'est une grande déception pour ne pas dire une grande frustration qui m'attendait car cette exposition sous le masque d'un minimalisme un peu facile est en realité 'un foutage de gueule '
Quelques clichés photographiques alignés sur trois murs blancs (minuscules clichés de quelques centimetres a peine plus grands que des diapositives ) , quelques pochettes de disques , une petite dizaine d'ouvrages , quatre ou cinq badges , une video fourre-tout qui tourne en boucle et puis..... rien le vide absolu et au final pas grand chose a voir (on a fait le tour en 5 minutes chrono) . Même l'illustration musicale est en décalage avec le sujet de l'exposition c'est dire ,pourtant il y avait tant de choses a montrer et a développer autour de ce sujet que l'on repart forcément déçu par une exposition aussi inutile que prometteuse
Seule la superbe affiche inspirée du constructivisme soviétique est une réussite pour le reste "C'est circulez y'a rien (ou pas grand chose ) a voir.
Marie et les garçons - re bop
01:26 Publié dans arts, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : post punk, cold wave, novo disco, agnes b
16/03/2008
Miss -Tic au hasard dans Paris
19:39 Publié dans arts, Culture, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miss-tic
03/02/2008
Bob Dylan ,une biographie (François Bon -2007)
19:40 Publié dans Culture, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois bon, bob dylan
27/01/2008
1+1= 1
Le Lennon chevelu, barbu en costard blanc, baskets et lunettes rondes maigre comme un clou m’a toujours fasciné.
Sur ce cliché il est avec Yoko que tout le monde (ou presque ) détestait car , cordialement accusée et rendue responsable de la séparation de la bande des quatre de Liverpool. (Rien que ça!)
Pourtant Yoko Ono surgie tout droit de l’underground new-yorkais n’en avait rien a battre des Beatles mais une chose est certaine elle aimait John et John l’aimait.
Il suffit juste de les regarder ensemble dans les documents filmés de l’époque, (le live a Toronto en 69, le Bed-in de Montréal, les séances d’enregistrements a new york) pour constater que leur amour fusionnel traverse l'écran et ne fait aucun doute
Quel couple magnifique il formait tout les deux ,un couple attachant hors des modes , hors du temps et des convenances; il fallait oser la pochette unfinished music N°1 – two virgins à poil tous les deux recto et verso s’il vous plaît, oui ! il fallait oser les braillements et cris gutturaux de ce premier album commun que la censure obligea à sortir dans une enveloppe de papier kraft un objet sonore qui se démarque de tout ce qu'avait bien pu proposer Lennon depuis le debut des sixties.
Avec Yoko a ses cotés on a bien compris que Lennon a lé désir de couper le cordon avec les trois autres , une page est désormais tourné et certaines paroles de chansons l'illustre sans ambiguité aucune.
‘I don’t believe in the Beatles ‘
‘I don’t believe in Kennedy’
‘I don’t believe in Buddha’
‘I don’t believe in Jesus’
‘I just believe in me ‘
‘Yoko and me ‘
1+1 = 1
Mais doucement et sûrement alors que déjà arrive le second album unfinished music N° 2-life with the lions un disque pourtant tout aussi inaudible que le premier, tout doucement l’héroïne mange le couple de l’intérieur et commençe a dicter sa triste loi
1+1=1
Ca y est John et Yoko se marient a Gibraltar, nous sommes en mars et paraît le troisième album the wedding album’ avec photo du gâteau de mariage a l’intérieur.
le couple est sur un nuage même si musicalement on attend toujours un album enfin reconnu car il faut bien avouer que" the wedding album "est plutôt moyen.
Engagés dans la dénonciation et la condamnation de la guerre du Viêt-Nam John et Yoko vont enregistrer un 45 t qui va devenir l’hymne absolu de la contestation Ce sera "Give peace a chance" une curiosité bricolée dans une chambre d’hôtel de Toronto et créditée sous le nom du Plastic Ono band.
Quelques jours plus tard John annonce officiellement qu’il quitte les Beatles, définitivement, ironie suprême car a la même période The Balad of John and Yoko devient le 17ème N° 1 des Beatles dans les Charts (pochette du single avec les 4 et Yoko)
Puis viendront ‘Cold Turkey ‘ (écrite par John pour le groupe mais refusé par Paul) ‘ Instant karma , Jealous Guy , Power to the People et le premier album du Plastic Ono band sobrement appelé John Lennon & the plastic Ono band puis le monde découvrira un titre qui va devenir mythique Imagine qui sera LA chanson qui fera entrer Lennon au panthéon des grands compositeurs modernes
Imagine LA chanson ultime sur la paix
you may say I’m a dreamer
But I’m not the only one
I hope someday you’ll join us
and the world will be as one
Ensuite arrivera l’album sous-estimé Rock’n roll composé de reprises des standards de rock qu’adorait John (avec au passage une pochette sublime ou l'on voit John adossé au mur de briques , un perfecto de cuir noir sur le dos)
De 75 a 80 John Lennon se retire de la vie publique entretenant un mystère autour de lui , son retour en 80 crée l’événement avec l’album Double Fantasy et les singles Just like starting over et Woman
John et Yoko bonheur retrouvé 1+1 = toujours 1
Le costard blanc, maigre comme un clou , lunettes rondes et baskets plates je me souviens de John et de sa silhouette longiligne dans le film-hommage Imagine et je le revois marcher autour du lac tenant Yoko d’une main et Sean, leur fils né en 1977 de l’autre.
1+1= 3
8 Decembre 1980 j 'ai 19 ans et le monde entier va encaisser le choc , le Dakota hôtel , David Chapman, l’autographe et l’attrape cœur de JD Salinger sous le bras du tueur et au bout du compte la mort a deux pas de central park
En nous quittant, en me quittant j’eu l’impression de perdre comme un grand frère lointain mais pourtant si proche de moi.
John est mort et cette fois c’est terriblement vrai, pas de farce médiatique à la Paul is dead et de mystères a découvrir ou de vérités masquéés (pochette d’Abbey road).
Dans les radios du monde entier on entendra les jours suivants les aveux de l’amour éternel de Yoko
Please let me explain
I never mean to cause you sorrow or pain
So let me tell you for again and again
I love you now and forever
1 – 1 = 2
John Lennon - woman
19:20 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yoko ono, john lennon
28/11/2007
Fred Chichin ( R.I.P 1954-2007)
C'est la sale nouvelle de cette fin Novembre Fred Chichin le legendaire guitariste des Rita Mitsouko est mort d'un cancer foudroyant ce mercredi.
On le savait malade depuis quelques temps et il avait du laisser Catherine assurer seule les dernieres dates de leur tournée mais la nouvelle fait pourtant l'effet d'une veritable bombe car le personnage est a l'image de la carriere du groupe formé avec sa compagne depuis pres de 30 ans c'est a dire totalement hors du commun
Ensemble ils auront apporté un souffle nouveau a la musique française a partir des années 80 .leur second album 'the no-comprendo" paru en 1986 reste a ce jour encore l'un des disques les plus importants du rock français toutes époques confondues .
Choississant souvent de rester en retrait d'une Catherine Ringer beaucoup plus médiatisée ; c'est pourtant lui l'homme de l'ombre ,l'ex punk de paname et compagnon des premiers jours des mythiques Taxi Girl et Gazoline (avec le disparu Alain Khan) qui va apporter ce son influencé par ses idoles ( T.Rex , The Sparks) grace a son talent et son ecclectisme musical (guitare,basse, claviers ,batterie).
Arborant ce look unique entre décadance et dandysme chic et rétro Fred aura marqué toute une génération par sa classe, sa discrétion et le choix d'une carrire ou le désir de renouvellement fut de mise et les prises de risques nombreuses.
La discographie est exceptionelle de la bombe 'Marcia baila ' en 1984 a " the No comprendo "(1986) rappelons les albums 'Marc et Robert " disque qui surprit les fans (duos avec leurs idoles 'the sparks ' sur plusieurs titres de ce disque inclassable et d'un avant garde étonnant) puis 'System D " (1993) " cool frénésie " (2000) et "la femme trombone" en 2002 .
La force de chaque album du duo est de ne ressembler a aucun des autres ; preuve d'un souci permanent de recherche musicale et de renouvellement artistique .
Fred Chichin deja affaibli par une hépatite C qui avait contraint le groupe a un repos forcé durant plusieurs années est donc décédé d'un cancer foudroyant diagnostiqué a la fin de l'été 2007 , il nous quitte a l'heure ou Les Rita Mitsouko entamait une tournée de promotion pour leur dernier album 'Variety" sorti en Avril de cette année ,un disque encore une fois étonnant et qui la particularité d'etre exploité en deux versions ; l'une française , l'autre anglaise.
Les Rita mitsouko - l'hotel particulier
Les Rita Mitsouko 'Mandolino city '
Les Rita Mitsouko les histoires d'A (live)
Les Rita mitsouko - C 'est comme ca (live)
la tombe de fred Chichin - au cimetiere de Montmartre (Paris)
19:10 Publié dans arts, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fred chichin, rita mitsouko
30/09/2007
23 avril 1978- Sid Vicious dynamite" my way "
C’est le 23 avril 1978 à l’Olympia de Paris que fût filmé la fameuse scène légendaire de Sid Vicious dans son interprétation de la célèbre chanson My Way que Sinatra avait popularisée quelques années auparavant et qui assura toute sa vie au bellâtre Claude François une rente a vie plus que confortable
Cette scène sera incluse dans le film posthume des Sex Pistols : The great rock’n roll swindle et traduit en français : la grande escroquerie du rock'n roll).
Dans la vidéo qui accompagne ce film on y voit Sid méprisant et le regard allumé descendre les marches vers la scène en chantant SA version apocalyptique de ce standard sacré devant un parterre de bourgeois d'abord ravis puis rapidement effrayés par la tournure de la chanson puis sortant un revolver de sa poche le Sid dégomme au hasard dans la foule en panique avant de lâcher son flingue et de repartir en coulisses ironique et hautain
La version personnelle de cette chanson fût jugée si puissante et si convaincante que Malcolm mac Laren ,manager -requin des Pistols décida de l’éditer et c'est ainsi que le 45 t sortit en Juin avec le titre ‘ no one is innocent ‘sur la face B un titre interprété par Ronald Biggs, le célèbre truand de l’attaque du train postal Glasgow Londres.
Ce sulfureux 45t atteignit le top-10 britannique dès sa sortie.
On retrouve cette interprétation de 'my way ' sur l’album posthume de Sid Vicious Sid sings sorti en 1979 après le décès de ce dernier et regroupant des chansons ( mal ) enregistrées lors de ses dernières apparitions sur scène au mythique Max Kansas’s cityde New – York. Ces enregistrements à la qualité sonore plus que médiocre ( pour ne pas dire inaudibles) datent de septembre 1978 ;on y retrouve Sid Vicious accompagné par un groupe local de second ordre les Pure hells.
A lécoute de ce disque il est triste de constater que le seul album officiel du plus célèbres des punks fût commercialisé a la hâte après la tragique et pathétique disparition de celui-ci mais le mépris des maisons de disques envers le 'bad boy ' des ephémères 'Pistols ' n'empechera pas la légende Sid Vicious de se mettre en marche
ecoutez Sid Vicious : My Way
22:21 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sid vicious, my way, the sex pistols
02/09/2007
Reconnaisance eternelle pour lou Reed et le routard de l'été 1977
Nos orientations musicales dépendent souvent de l’environnement dans lequel nous baignons dès que l’on est en âge de comprendre tant soit peu la musique. Pour certains ce sont les parents pour d’autres le frère ou la sœur ou le (la) meilleur(e) ami(e)qui seront détonateurs des goûts musicaux futurs.
En ce qui me concerne rien au cours de l’été de mes 16 ans ne laissait envisager
Le choc révélateur dont j’allais être victime cette année là.J’avais découvert les Beatles par la double et très commerciale compilation rouge et bleu regroupant les hits incontournables des 4 de Liverpool, j’avais aussi écouté un peu de hard-rock très tendance en cette fin des seventies (Deep Purple / status Quo / ….) et comme la planète entière j’avais succombé aux chansons des Eagles et de Simon & Garfunkel.
Je travaillais donc au cours de cet été (6 jours sur 7 et 12 heures par jour, le tout sans salaire ou presque) dans le cadre du stage d’été professionnel de mon école hôtelière. Les jours passaient et je m’interrogeait sur l’abolition de l’esclavage sur mineurs dans les pays civilisés.(Lol)
Mon exploiteur ; Pardon ! Mon employeur embaucha pour quelques jours un routard pour faire la ‘plonge et il m’informa aussi que je devrais partager avec lui la chambre qu’il m’allouait .Après avoir fait connaissance le routard sortit de son sac a dos une cassette au boîtier démantibulé et me demanda si je possédais un lecteur, lui répondant par l’affirmative il enclencha le bouton Play et les premières notes de Rock’n roll animal résonnèrent. Ce fut une vraie révélation les 5 titres de cet album firent sur moi l’effet d’un électrochoc. Aujourd’hui encore je me souviens de l’intro énorme, monumentale annonçant Sweet jane puis Heroin dont mon anglais balbutiant parvenait toutefois a comprendre le sens de la chanson déjà la première face se terminait et la seconde démarrait tout aussi fort avec White light White heat suivis bientôt de Lady day et de rock’n roll.
J’eu l’incroyable impression que tout ce que mes oreilles avaient entendues avant n’existait plus balayé par le rouleau compresseur de ce live époustouflant.
Ma vie musicale s’en trouva changée , Lou Reed venait d'entrer dans ma vie et rapidement je découvris les albums ' studio ' Transformer puis Berlin puis naturellement le Velvet Underground (4 titres sur 5 sur Rock’n roll animal) puis le rock de New York et celui Detroit.J'écoutais tout des Talking Heads – a Television en passant par les New.York .Dolls , Modern Lovers –Patti Smith les fabuleux Mc 5 et inévitablement les Stooges ….)
Logiquement je m’intéressait ensuite au continent anglais et m’enrichi des Pistols –Clash –Stranglers –et autres Buzzcocks et les années passèrent berçées par la New –Wave , la Cold –wave , l’arrivée du Rock français ;puis le Bristol –sound et le Grunge, mais je sais aujourd’hui que ce fut cet été là que pour moi tout démarra véritablement .
Bien sûr d’autres révélations musicales me terrassèrent par la suite (Dylan – les Stones –le premier album du Velvet underground –les Smiths _Le premier Stooges -Bashung , Nick Drake , New Order – Gainsbourg, Bjork,.) j’ai maintenant 40 ans passées et la musique est toujours une occupation essentielle de ma vie ; comme un élixir de jeunesse Rock’n roll animal me procure toujours des frissons et le CD parmi des centaines d’autres occupe une place privilégiée sur mes étagères
A toi le routard co-locataire de ces quelques journées magiques je dédie ces lignes que tu ne lira sans doute jamais , tu dois approcher de la cinquantaine ,je suis certain que tu as racheté Rock n roll animal en compact-disc et que tout comme moi chaque écoute te bouleverse comme ce jour de 1977 ou dans une minuscule chambre d’hôtel de la campagne avignonnaise tu alluma ce feu qui brûle encore aujourd'huaprès toute ces années
chronique perso de 'rock'n roll animal sur Jimboland
http://jimboland.hautetfort.com/archive/2005/10/13/lou-re...
01:45 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lou reed
31/03/2007
Slow train coming ou l'album de la convertion de Bob Dylan
Avril 1979 Bob Dylan s’apprête a faire un changement radical qui va bouleverser sa vie personnelle et artistique .
Le chanteur culte de toute une génération, celui qui par ses textes et ses mélodies aura définitivement bouleversé la musique de son époque va soudain se convertir au christianisme.
D’origine Juive né Robert Zimmermann cette conversion va lui apparaître comme une évidence au vu d’une inspiration divine.
en effet lors d’un concert a San Diego un spectateur lui lance une petite croix en argent le chanteur la ramasse et la conserve, puis quelques jours plus tard alors qu’il se trouve en Arizona , Dylan examine cette croix lorsqu’il ressentit une ‘ présence ‘ .Troublé par cette sensation intérieure il s’inscrit dans une école d’enseignement biblique californienne encouragé par sa nouvelle compagne Mary Alice Artes et décide bientôt de se convertir a la religion catholique
L’album qui suivit cette crise mystique fût ‘slow train coming ‘ paru en Août 1979 dont les chansons composées entre Avril 1979 et mai 1979 s’inspirent presque toutes (a l’exception de Do right to me, baby écartée de l’album précédent 'street legal’) de la bible et de l’ancien testament .
A la guitare on trouve sur ce disque Mark Knopfler le guitariste de Dire straits un groupe qui est en train de conquerir le monde et c’est d’ailleurs en allant les voir sur scène a Los Angeles que Dylan eut l’idée de demander au musicien de participer a son album .
Nous sommes alors en plein période post –punk ,la vague disco déferle et le reggae commence son invasion planétaire aussi rien d’étonnant a ce que l’un des plus gros succès de ‘ slow train coming ‘ soit Man gave names to all the animals un titre au rythme chaloupé très inspiré du reggae et qui mènera Dylan jusque sur les dance –floors.
Ce titre s’inspirant clairement de la genèse 2 :20 "Et l’homme donna des noms a tout le ;bétail ,aux oiseaux du ciel et a tout les animaux des champs "Mais cette chanson même si elle rencontre un grand succès n’est pas la meilleure de ce disque du Dylan nouveau et Il faut plutôt a mon sens retenir ‘Gotta serve somebody"
You might be a rock'n roll adict prancing on a stage you might have drugs at your comand , women in a cage But youre gonna serve somebody yes You're gonna have to serve somebody, Well, it may be the devil or it may be the Lord But you're gonna have to serve somebody."
"Vous pouvez être un fou du rock'n'roll qui se déhanche sur scène, Vous pouvez avoir des drogues quand vous le voulez, des femmes en cage Mais vous devrez servir quelqu'un, oui Vous devrez servir quelqu'un, Ca pourra être le diable ou ça pourra être le Seigneur Mais vous devrez servir quelqu'un."
Cette chanson superbe est assurément le chef d’œuvre de l’album et Dylan recevra d’ailleurs un grammy award (son premier) pour ce titre dans lequel le Zim fraîchement converti propose de choisir entre le diable et le seigneur.
De même dans " precious Angel " le texte est explicite
"Sister, let me tell you about a vision I saw.
You were drawing water for your husband, you were suffering under the law.
You were telling him about Buddha, you were telling him about Mohammed in the same breath.
You never mentioned one time the Man who came and died a criminal's death"
"Ma sœur, laisse moi te raconter une vision que j'ai eue.
Tu puisais de l'eau pour ton mari, tu souffrais sous le joug de la loi.
Tu lui parlais de Bouddha, tu lui parlais également de Mahomet dans le même souffle
Tu n'as jamais une seule fois mentionné l'Homme qui est venu et mourut comme un criminel"
Même chose pour I believe in you ou il décline cette fois le thème cher a son cœur celui du vagabond solitaire mais ici l’homme n’est plus seul car il croit en Dieu
"I believe in you even through the tears and the laughter,
I believe in you even though we be apart.
I believe in you even on the morning after"
"Je crois en toi même au milieu des larmes et des rires
Je crois en toi même si nous sommes séparés.
Je crois en toi même le jour d'après."
Enfin dans When you gonna wake up le refrain qui donne son titre a la chanson est tiré mot pour mot de la bible révélation 3 :2 ,
"There 's a man up on a cross and he's been crucufied
do you have any idéa why or for who he died ?"
"Il y a un homme en haut d'une croix et Il a été crucifié."
"As tu la moindre idée de pour quoi et pour qui Il est mort? ".
Il est clair au vu des textes de ‘slow train coming ‘ que Dylan s’improvise dorénavant comme un prophète des temps modernes qui veut mettre en garde la société contre ses travers et ses écarts de conduite.
C’est cette ferveur chrétienne qui ne le quittera plus et le conduira a demander a être reçu par Sa sainteté Jean Paul II bien des années plus tard affirmant alors aux yeux du monde une profonde et réelle conviction religieuse que les fans anglophiles auront perçue depuis longtemps dans les textes de nombreuses de ses chansons en général et bien evidemment dans ce 'slow train coming' qui s'impose comme un magnifique et bouleversant album de transition tant musical que personnelle.
Bob Dylan - Man gaves names to all the animals
06:30 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bob dylan, slow train coming, christianisme
28/03/2007
Egéries Sixties ( Fabrice Gaignault -Fayard-2006)
Début des années 1960. Des filles se rencontrent à Paris dans l'agence de mannequins de Catherine Harlé : Nico, Anita Pallenberg, Amanda Lear, . Libres, extravagantes, gonflées , elles font les beaux jours et les belles nuits de la Rive gauche et croisent d'autres beautés.
Plus qu'une bande, ces femmes libérées incarnent un état d'esprit, un look , un mode de vie une allure , et vont influencer profondément leurs amants, des figures du cinéma ou du rock : Brian Jones, Philippe Garrel ,Keith Richards, David Bowie, parmi tant d'autres.
Peindre l'existence de ces véritables stars, c'est remonter le fil qui relie la mode de Carnaby Street à celle du boulevard saint-Germain. C'est s'inviter à des parties hallucinantes, des deux côtés du Channel mais C'est aussi entrevoir, à travers ces égéries touche-à-tout le souffle de liberté et de créativité des sixties dont tout les artistes se revendiquent aujourd'hui encore .
C'est ressusciter le temps de la lecture de ce livre passionnant les figures légendaires de Donald Cammell, dont l'appartement de Montparnasse fut le haut lieu de l'axe Paris-Londres, et de Talitha Getty, dont le palais de Marrakech fut le théâtre d'orgies mémorables ou encore d'Andy Warhol dont la Factory new yorkaise fut un vivier de l'expérimentation musicale et artistique .
Suivre la destinée de ces femmes exceptionnelles, c'est surtout dessiner une certaine idée des années 1960 avec tempêtes sexuelles, riffs de guitares , provocations vestimentaires et déferlements de poudre ".
Lire ce livre formidable c'est aussi mesurer le fossé qui sépare notre société actuelle de ces années qui bien que décadentes n'en restent pas moins marquées d'une soif de liberté et de rencontres fascinantes .
Cette génération qui baignée par un Mai 68 dont elle ne semble pourtant avoir cure applique au quotidien le mode de vie d'un titre emblématique du célèbre film de Godard " Vivre pour vivre " . Dans ce monde interlope ou on croise aussi bien des artistes cultes (Dali , Warhol , Dylan , Gainsbourg ,Polanski , Beatles et Stones , Brando , Hendrix , ) que des anges maudits (Pardo -Clementi ,) on y parle surtout de ces filles étonnantes en osmose avec leur temps , De Zouzou a Marianne Faithfull , de Birkin a Valerie Lagrange ,de Caroline de Bendern a Talulah Getty d'Eddie Sedgwick a Tina Aumont , de Nico a Marianne Faithfull , d'Amanda Lear a Anita Pallenberg d'Anna Karina a Deborah Dixonelles accompagnées d' autres beautés inconnues ou célèbres , egéries de l'ombre ou de la lumiére ,toutes sont des femmes incontournables qui ont marquées chacune a leur façon leur époque.
Ce livre formidable témoignage d'une époque révolue qui a laissée tant de traçes indélébiles est signé Fabrice Gaignault rédacteur en chef culturel du journal Marie -Claire .
15:05 Publié dans arts, Culture, Livre, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabrice gaignault, sixties, égéries
La triste fin du CBGB
Dimanche 15 Octobre 2006 fût un jour bien triste pour tous les aficionados de rock
le CBGB le club mythique du 315 Bowery a new -York a définitivement fermé ses portes.
On savait le club au bord de la fermeture harcelé par des promoteurs immobiliers sans scrupules mais on aurait pu penser que la municipalité déciderait de classer le CBGB monument historique et de préserver cet endroit unique considéré par beaucoup comme le saint des saints en matière de club de rock.
Sale, délabré, ce haut lieu de la musique et de la contre culture américaine fascinait pourtant depuis sa création en 1973 tout ceux qui aimaient les atmosphères de musique live authentiques et conviviales le CBGB était un endroit qui ne ressemblait a aucun autre, y pénétrer se révélait une expérience inoubliable avec cette curieuse impression que les fantômes de tous les groupes passés sur la petite scène du club hantaient encore les lieux.
Lorsque un soir de Mars 2005 après tant d’années à l’ imaginer je passai a mon tour la porte du CBGB ce fût un choc tout était comme je me l’imaginais, stickers, affiches, graffitis partout, chaises, banquettes et plafonds défoncés, le bar sombre et kitsch ; et cette scène sur laquelle tant de mes artistes favoris avaient joués des Talkings heads aux New york Dolls en passant par Suicide et les Ramones bien sûr , Blondie et Patti Smith (présentes toutes deux pour le dernier concert du 15 octobre) sans oublier Télévision ou encore Richard Hell la liste est longue.
C’est donc bel et bien terminé, le fondateur de ce lieu historique Hilly Kristal n’aura pu sauver son club malgré les associations qui ont tout tentés.
Avec la disparition du CBGB c’est une partie de la mémoire vivante de la musique rock qui s’éteint et c’est bien regrettable ;je pense a tous les fous de rock qui comme moi ont réves de ce lieu mythique avec l’espoir d’y mettre un jour les pieds juste histoire de dire j’’y suis allé , " j’ai pissé dans le même urinoir que Joey Ramone ou Richard Hell"
A l’inverse de moi ils ne concrétiseront pas leur rêve et j’en suis désolé pour eux . Si je lève les yeux de mon clavier je peux apercevoir l’affiche que j’ai ramené de ma soirée au CBGB ce soir la , un obscur petit groupe The Nerve Agents était au programme ,un groupe de rock comme le club en aura programmé des milliers et qui n’avait qu’une idée en tête s’éclater et jouer leur musique live,je me souviens aussi que dans le décor décadent et unique du CBGB le temps ce soir la semblait s’être arrêté.
Cette fermeture désolante me rappelle un autre endroit mythique qui pourrit lentement dans une honteuse indifférence, rue du Faubourg Montmartre a Paris Le Palace haut lieu des nuits parisiennes crève lentement attendant un projet, une idée qui lui redonnerait vie mais c’est certainement trop demander aux pouvoirs publics que de s’y intéresser.
Voir la vidéo de la fermeture officielle du CBGB http://www.youtube.com/watch?v=Pba2ooXLlx8
01:10 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cbgb, new york
01/03/2007
Andy Warhol (1928-1987)
Il y a vingt ans tout juste que Andy Warhol est mort (le 22 février 1987) , adulé , glorifié , starifié mais aussi raillé de son vivant l'homme occupe désormais une place de choix parmi les artistes incontournables de notre siècle. Icône mondaine, dandy chic et pop star visionnaire Andy Warhol reste pourtant un personnage énigmatique totalement hors normes. J'ai eu envie a l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort de lui rendre un petit hommage personnel.
Le monde est un supermarché ou tout est a vendre les objets, la peinture ; l'art et même la vie privée, c'est en appliquant ce concept révolutionnaire qu' Andy Warhol va devenir l'artiste absolu des temps nouveaux. Dans une société ou triomphe marchandises et publicité il va appliquer a la peinture les techniques de la reproduction et devenir ainsi LE peintre emblématique du mouvement pop art et l'un des artistes les plus célèbres de tout les temps. Artiste universel, artiste industriel, symbole de la réussite du rêve américain, tout en lui est singulier tout en lui est passionnant . Né Andrew Warhola le 28 septembre 1928 a Forest city en Pennsylvanie de parents tchèques émigrés le jeune Andy va des son jeune âge se démarquer de la plupart des enfants de son âge. Souvent alité car de santé précaire le jeune garçon va se passionner pour le monde des stars. Hollywoodle fascine et il s'invente au fond de son lit un monde imaginaire de paillettes et de strass. Le dessin va prendre une place prépondérante dans sa vie, il collectionne, colle, découpe, dessine et fait déjà preuve de prédispositions exceptionnelles.Toute sa vie il conservera et classera des quantités inouies de documents ,papiers ,photos , petits objets de toute nature ( qu'il archivera a partir de 1974 un jour dans des boites numérotés qu'il va baptiser "Time Capsules) " . Il a tout juste 21 ans lorsqu'il s'installe a New -York ou il travaille comme illustrateur pour magazines de mode et semble avoir une prédilection pour les chaussures et durant une dizaine d'années le jeune homme va devenir l'un des plus brillants illustrateurs new yorkais ,il a déjà changé "Andrew "en "Andy" et supprimé le A de son nom de famille et semble promis a une belle carrière dans le milieu de la mode. iI reste cependant très attaché a sa mère qui l'a rejoint des 1952 et qui habitera avec lui a toutes les adresses successives au cours des années. C'es également a cette periode qu'il adopte le port de la perruque grise et longue qui va devenir une partie de son identité au fil des ans ,il travaille toujours dans la mode mais parallèlement crée des modèles de papiers peints et de papiers d'emballage. Les premiers tableauxsont peints vers 1959 inspirés des personnages de bande dessinées (Popeye - Superman ) ;il se passionne pour le travail de jasper Johns de Roy Lichtenstein et de Robert Rauschenberg trois artistes de l'avant garde américaine et décide de peindre lui aussi d'après l'iconographie publicitaire et c'est l'apparition de la bouteille de Coca-cola et de la boite de soupe Campbell's. 1962 C'est l'explosion d'un nouveau courant dans la peinture moderne ,les galeries exposent des artistes qui ont pour nom Rosenquist , Oldenburg ,Lichtensteinet Warhol va s’en inspirer pour créer les séries des « Do it yourself « ( a faire soi même) des Timbres poste , des timbres épargne , des bouteilles de coca , des dollars ,des boites de soupes ;il travaille désormais d'après photo et adopte le procédé de l'écran de sérigraphie obtenu par clichage photographique C’est l’époque de la première série des Marylin . Il expose à la galerie Stableet participe à l'exposition « the New realists » a la galerie Sydney Kanis. Cette exposition va confirmer l'importance des nouvelles tendances qui s'opposent a l'expressionnisme abstrait . En 1963 Warhol expose en compagnie de Johns ,Rauschenberg , Lichtenstein au Solomon .Guggenheim Museum, c'est également une periode ou la mort semble prendre une place particulière dans son oeuvre.(séries des accidents , des suicides , des émeutes raciales , des armes a feux , des chaises electriques) Il rencontre un jeune etudiant poéte du nom de Gerard Malanga qui devient son assistant ensemble il vont travailler énormement stimulés par l'absortion d'amphetamines et multipliant notamment les séries inspirées des effigies de stars (Marlon Brando - Liz Taylor - Elvis Presley) .Bientôt Warholachete une caméra et passe a la réalisation avec un film totallement d'avant garde "Sleep" ou on voit en temps réel un comedien (John Giorno) en train de dormir le film dure plus de 8 h , comme en peinture Warhol s'attaquant au cinéma ne fait rien comme les autres et crée l'evenement et la polémique. Il fait la rencontre de Jonas Mekas Cinéaste visionnaire et directeur de la film maker ccoperative qui va devenir un solide appui pour Warhol dans le monde du cinéma. Toujours en 1963 Warhol s'installe dans un grand loft qu'il baptise la " Factory "et qui va devenir le centre nevralgique de toute la culture pop new yorkaise. Il entrepend la serie des "jackie Kennedy" et participe a l'exposition universelle de New-York avec "Most wanted men"une fameuse serie de panneaux représentant des photographies agrandies d'hommes recherchés par la police puis en Avril il presente a la Stable gallery les célebres "Brillo boxes"d'apres copies conformes de cartons d'emballage empilées comme dans un entrepot .cette exposition souléve scandales et polémiques mais Warhol devient un artiste incontournable .Il récidive au cinéma et tourne "Empire "un long plan sequence de 7 h représentant" l'Empire state building " et "Couch" un film ou l'on voit des personnages faire l'amour sur un divan . Parrallelement il expose a la celebre galerie Léo Castelli . En 1965 il fait jouer Mario Montez et Edie Sedgwickdans ses films , grace a lui ils vont devenir deux stars absolues du cinéma underground .Il réalise également la serie "Flowers" pour la galerie Ileana Sonnabend puis il rencontre Paul Morrisey qui va devenir son bras droit cinématographique . En octobre l'exposition présenté a Philadelphie par Warhol tourne a l'émeute ,la foule venu en masse voir le couple Warhol -Sedgwick se bouscule comme dans un concert de rock et des incidents se produisent. "Nous n'étions pas a l'exposition , Nous etions L'exposition " commentera l'artiste ravi .
Nous sommes en 1966 et Warholva rencontrer un groupe obscur des bas fonds new yorkais 'The velvet underground " mené par Lou Reed et John Cale . il va produire le groupe dans des différents lieux nocturnes de New york ou il fait conjuguer musique du velvetavec projections de ses films et effets de lumiére psychédéliques . Le groupe va devenir la coqueluche branché de new -york ,Warholleur associant une chanteuse -mannequin qui va devenir celebre sous le nom de Nico c'est lui qui permettra au Velvet underground d'enregistrer son mythique premier album "the velvet underground & Nico " appelé la plupart du temps l'album 'a la banane'Warhol dessinant pour l'occasion rien de moins que l'une des plus celebres pochettes de l'histoire de la musique Il organise aussi sa seconde exposition chez Castelliet propose la serie des "Vaches" présentée dans un décor de nuages argentés flottants.Concernant le cinéma il tourne ce qui sera son seul film accessible a tout public "Chelsea girls" qui met en scene les plus celebres travestis de la nuit new yorkaise qui on le sait exercent depuis longtemps sur Andy Warhol une véritable fascination . Les films suivants (" my hustler " - "bike boy " -" nude restaurant " reflétent quant a eux l'influence évidente de Morrissey. Iles tcontacté par des universités pour donner des conférences mais il se lasse trés vite et envoie des amis acteurs grimés en Andy warhol a sa place ; la supercherie dera découverte au bout de plusieurs mois et déclenchera un scandale . Warhol va tourner fin 67 un autre film qui sera matiére a polémique " Lonesome cow boys " parodie de western ou les cow boys sont tous gays et se draguent les uns les autres en parlant de choregraphie ,c'est a cette époque que la "Factory" déménage au 33 Union square. 1968 c'est Stockholm qui sera la première ville européenne a acceuillir une exposition warhol ;l'artiste y montre ses peintures les plus connus (fleurs , chaises electriques ,cartons de Brillo , series des "Marylin ") et dix de ses films. le 23 juin survient un drame assez inexplicable une jeune artiste Valerie Solanas membre du SCUM(society for cuting up men) penetre a la factory et tire a bout portant sur l'artiste .Warhol reste entre la vie et la mort plusieurs jours . gueri il aimera a exhiber ses cicatrices tel que l'immortalisera le photographe Richard Avedon En 1969 Il commence a publier 'Interview ' un mensuel consacré aux stars du cinéma ;les couvertures de ce magazine sont restées célebres ,il produit également "Flesh " le film de Morrissey . Le Whitney museum of american art lui consacre une grande rétrospective en 1971 puis c''st au tour de Paris de l'acceuillir au musée Galliera ou il montre sa série de toiles sur "Mao ".Il decide de travailler sur commandes et multiplie les portraits pour des gens fortunés (industreils , hommes politiques , stars du show -bizz ) et il travaille donc pour Gerald Ford , Willy Brandt ,ou encore Jimmy Carter .Il semble s'éloigner du milieu underground et evolue parmi la jet-set internationale ,son style semble changer et les monochromes lisses des années 60 s'aggrémentent dorénavant d'effets de matiére au pinceau un peu a la maniere d'un expressionniste . 1976 Warhol réalise les series "Skull" (crâne) que beaucoup consideront comme une veritable oeuvre de dimension politique (Warhol peignant un crane nous rappelant l'égalité du genre humain quant l'enveloppe a disparue) , "Hammer & Sickle" (faucille et marteau) ainsi que la serie des portraits des grands champions du monde sportif (Muhammad Ali - Pelé). Nouvelle polemique en 1978 avec la serie des "oxydations" oeuvres realisées avec de la peinture de cuivre sur laquelle l'auteur et ses assistants on turinés provoquant des réactions chimiques a la surface de la toile ,il subit tres certainement l'influence d'un autre artiste qui s'impose comme l'un des plus grands peintres de l'art contemporains 'jackson Pollock créateur des fameux 'Drippings ' noirs et blancs. A cette même période Warhol éxécute la série des "Shadows " qui donne a voir des ombres non identifiables puis enchaine avec la série "Retro - Versions" ou l'artiste reprend certains de ses thémes fétiches (Marylin -boites Campbell's -Chaises electriques) et les associe sur une meme toile. Au début des années 80 il publie POPism -the Warhol 60'stémoignage sur le phénomene pop a New-York ,il rencontre un artiste marginal , un peintre issu du milieu underground jean michel Basquiat et se lie d'amitié avec lui ,il réaliseront ensemble des peintures collectives que l'on découvrira lors de l'exposition Warhol -Basquiat Painting a la gaelrie Tony Schafrazi . Il s'intéréssera aussi de pres a la carriére d'un jeune taggeur qui va devenir un des plus grands artistes pop de la fin du siécle Keith Haring . Malade depuis son operation lié a la tentative d'assassinat ,il commence a souffrir enormement et réalise néammoins ses derniers autoportraits en 1986 . Il meurt a new york en 1987 des suites d'une operation de la vesicule billiaire.
Selection d'oeuvres d'Andy Warhol
Superman (1960)
Flowers (1968)
Mao (1973)
electric chair (1968)
Dollar (1962)
Marylin(1964)
Brillo boxes (1964)
pochette "the velvet underground & nico (1967)
Pochette "Love you live (The rolling stones 1973)
Cow (1966)
Jackies (1964)
Skull (1976)
Guns (1981)
Shoes (1955)
Elvis Presley (1963)
Pochette Sticky fingers (the rolling stones 1971)
Autoportrait (1966)
Autoportrait (1985)
Coca-Cola (1962)
Campbell soup (1962)
autoportrait (1986)
Suicide (1963)
Andy Warhol en quelques photos
Avec The velvet Underground (de gauche a droite Nico -Warhol - Moe Tucker - Lou Reed -Sterling Morisson -John Cale )
Andy Warhol et Jean Michel Basquiat Devant une toile commune
Andy Warhol par Richard Avedon
Exposition " The times capsules "A partir de 1974, Andy Warhol scelle et entreposant mensuellement les rebuts de sa vie quotidienne : documents divers,photos , courier , dessins , vêtements, etc. Près de 600 boîtes s’accumulent jusqu’à sa mort. Contrairement à la « Time Capsule» historique qui découle d’un choix d’éléments représentatifs, Warhol laisse en partie le hasard décider du contenu mis de côté. . Il est alors perçu par la critique comme l’emblème de l’artiste Pop dépourvu d’identité et assujetti aux demandes du marché de l’art. Rétrospectivement, les « Capsules» semblent se saisir de cette matière subjective que refoulent les œuvres. Outre quelques énoncés dans son journal, Warhol parle peu de ce corpus qui sera donc ignoré jusqu’à sa mort. Dans les années 1990, la fondation Warhol entreprend d’en dresser l’inventaire. Depuis, plusieurs chercheurs exploitent ce matériau désormais indexé aux divers catalogues raisonnés de l’artiste.
Warhol ,avec Gerard Malanga et Bob Dylan a la Factory
Andy Warhol et Edie Sedgwick
Andy Warhol et Keith Haring
02:40 Publié dans arts, cinéma, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andy warhol, pop art
07/02/2007
Toutes les filles s'appellent Patti
Ecoutez patti Smith : Rock'n roll nigger
On a la madone qu’on peut ou celle qu’on mérite et qu'on se choisit, pour moi Patti Smith sur la pochette de ‘Easter ‘ c’était comme une image pieuse, regard de braise, mine boudeuse , débardeur informe , et le bras relevé sur la touffe de poils sous les bras.
Autour de moi personne évidemment ne semblait se douter combien je la trouvais sexy ; je la revais soeur ou copine je la voulais près de moi en chair et en os.
A elle toute seule elle incarnait le versant féminin du rock’n roll .
Qui d'autre avant elle ? Janis et Tina sûrement et la Faithfull aussi .Suzi Quatro ? Peut-être bien.
Et qui d’autre après ? Debbie Harry, Courtney love pourquoi pas ? La Polly jean O.K !
Mais il a fallu attendre combien de temps. Yoko était trop moche, Nico trop belle et Bjork n’habite pas sur Terre.
Patti Smith ,elle, personnifiait le macadam, elle était l'âme de la rue , la diva des bas fonds new yorkais son idôle absolue était Rimbaud au point de venir habiter a Paris , rue campagne-première et de venir réciter des poèmes devant la Coupole , boulevard du Montparnasse
‘ Jésus die for somebody sins but not mine’ hurlait t’elle en intro de son hallucinante reprise du Gloria’ de Them et quel culot que de s’attaquer a une tour de babel rock’n roll en reprenant ‘my Génération’ des Who avec une rage qui failli lui coûter la vie lorsqu’elle chuta de cinq mètres de haut sur une scène de Floride un soir de 77.
De passage au centre Pompidou en 2002 elle choisit de réciter des textes plutôt que de chanter et se présenta a son public pieds nus sur la terre de ce Paris qu’elle aime tant.
‘ So you want to be a rock’n roll star comme tu l’as chanté Patti et toutes les chanteuses du monde peuvent bien s’agiter en vain Piaf chantant ‘l’homme a la moto’, Joplin chantant ‘Mercedez Benz ‘ a cappella Tracy Chapman surgit de nulle part pour chanter la révolution avec une guitare aussi grosse qu’elle ou toi Patti , ma grande sœur éternelle hurlant ‘rock’n roll nigger’ vous serez toujours cent fois plus authentiques ,mille fois plus rock’n roll que la plupart d'entre elle.
C’est la grâce , une chose magique et intense qui ne s’explique pas vraiment et qui vient du fond du cœur et de l’âme , c’est surement cela qu’on appelle ‘le feu sacré’.
02:40 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patti smith, easter
Polnareff ,un retour trés attendu
Tout a débuté un soir comme un autre au journal télévisé de 20H sur TF1- présenté par Claire Chazal en Duplex de Los Angeles un homme aux cheveux longs se présente ce soir la 'De dos a la caméra A la demande de la présentatrice il se retourne et nous apparaît , visage lisse ; grosses lunettes a montures blanches , tignasse blonde tirée en arrière , musclé , bodybuildé l'image d'un esprit sain dans un corps sain.
On le reconnait pourtant immédiatement car c'est bel et bien lui ! Cet homme c'est Michel Polnareff notre exilé californien depuis tant et tant d'années artiste mythique mais capricieux qui aura cependant réussi a toujours rester présent dans le coeur des français.
'Que ceux qui ne m'aiment pas , que ceux qui n'aiment pas mes chansons ne viennent pas a Bercy du 2 au 11 Mars 2007 parce que j'y serai '
C'est donc ainsi par cette pirouette verbale cocasse que Michel Polnareff nous annonce officiellement son retour a la scène.
Absent depuis....33 ans il vient lui même suite a des rumeurs de plus en plus persistantes d'officialiser ce retour tant espéré et tant attendu par ses admirateurs
. Si le public a répondu en masse a cette annonce officielle d’une série de concert a Paris (40.000 tickets vendus en une seule journée et deux dates rajoutées a la hâte pour faire face a la demande on est en droit de se demander : Qu’attendre d’un retour de Michel Polnareff ?
Michel Polnareff tel un highlander de la musique moderne est resté incroyablement jeune il a pourtant 62 ans
Il est loin le troubadour bohème qui grattait sa guitare sur les marches du sacré cœur avant d’être repéré par et d’être engagé par la maison de disques AZ qui va lui offrir l’opportunité d’enregistrer a Londres le désormais mythique ‘la poupée qui fait non ‘ qui propulse instantanément son auteur dans les hautes sphères du succès.
Pour l’anecdote il faut souligner la présence a la guitare sur ce single historique de Jimmy Page bientôt canonisé guitar héro des seventies avec Led zeppelin
Polnareff fait de la Pop music et il ne sont pas bien nombreux dans ces années soixante ou la plupart des artistes se contentent de copier les modèles américains (avec plus ou moins de réussite), il a un regard nouveau sur la conception et l’élaboration de son art, il s’attache a la production ; au travail en studio et son perfectionnisme frôle l’obsession.
De l’autre côté de l’Atlantique on a déjà tendu l’oreille sur les chansons de ce chanteur français qui ne jure que par les Byrds ou les Zombies .
Le leader des beatniks Scott Mc kenzie immortel auteur de l’hymne hippie ‘San fransisco‘ (repris par notre Hallyday national) reprend ‘la poupée qui fait non ‘ et Sandie Shaw la petite chanteuse de ‘Puppet on a string’ reprend ‘love me please love me‘ une autre composition magique de Polnareff figurant sur son magnifique premier album.
Dans une France qui s’apprête a vivre une des grandes pages de son histoire avec les évènements de mai 68 , Polnareff livre encore des titres sublimes (Ame câline – le roi des fourmis ou encore le bal des laze et son influence Procol harum) Il ne semble pourtant pas encore se rendre compte de son poids dans l’industrie musicale puisque il écrit en même temps des titres plus que léger comme ‘y’a qu’un cheveu sur la tête a Mathieu comptine qui fera les beaux jours des feux de camps de tout les scouts de France et de Navarre.
A l'aube des années 70 La France découvre un Polnareff nouveau avec perruque frisée ,caché en permanence derrière de grosses lunettes blanches ;on le dit paranoiaque , homosexuel , marginal , obsédé ; Il collabore avec Jean Claude Vannier l’arrangeur du célèbre Melody Nelson de Serge Gainsbourg et les titres se suivent avec toujours la marque du talent ( dans la maison vide – je suis un homme- dans la maison vide , tout les bateaux, tout les oiseaux qui cachera en face B un titre pop de tout premier ordre ‘tout tout pour ma chérie ‘ .
Polnareff sans bien savoir pourquoi devient a cette époque un artiste fétiche de la jeunesse japonaise qui adore sa musique et ses textes Gérard Oury alors réalisateur incontournable du cinéma français lui demande en 1971 de composer la musique de ‘la folie des grandeurs puis un autre album suivra qui contiendra des chansons passées depuis a la postérité (Holidays – on ira tous au paradis – la mouche).Nous sommes en 1972 et bientôt éclate la fameuse affaire de l'affiche du concert de l'olympia ou le chanteur pose nu de dos, les fesses a l’air .
Tollé général et scandale énorme et 60.000 Frs d’amende a la clé , une fortune pour l’époque. Mais les ennuis ; les gros ennuis arrivent quelques mois plus tard, escroqué par son agent il doit 6 millions de Francs au fisc.
Le chanteur se réfugie aux Etats-Unis a New York d’abord , puis a Los Angeles, une nouvelle vie commence le mythe Polnareff est en route.
Pourtant le premier album réalisé aux états unis est un flop total ‘fame a la mode ‘ sorti en 1975 et chanté entièrement en anglais passe presque inaperçu , on dit Polnareff fini. Nous sommes en pleine vague disco et Polnareff va composer le thème de Lipstick réalisé par Lamont Johnson et si le film ne passe pas a la postérité, l’instrumental créé par Polnareff va toutefois faire danser dans toutes les discothèques de la planète
Malgré la distance , malgré les ennuis judiciaires des chansons continuent de traverser l’atlantique, Polnareff lui est interdit de séjour en France , bientôt arrive sur les ondes I love you because balade romantique de toute beauté, et surtout lettre a France qui va devenir l’une des plus grandes chansons de son répertoire paru sur un album en demi teinte au titre en clin d’œil coucou me revoilou! (1978).
En 1981 paraîtra "Bulles" un album qui va se vendre par milliers d’exemplaires et qui tranche définitivement avec le Polnareff mélodique notamment par l’utilisation massive de synthés (phénomène très en vogue a l’aube des années 80) ce disque est un véritable succès pour la maison de disque AZ qui vient de re-signer le chanteur a qui elle avait donné sa chance 15 ans plus tôt et Bulles 'va permettre a Polnareff de reconquérir le public français a qui il offre un inoubliable concert pour le réveillon 1981 sur TF1.
Les problèmes juridiques semblent résolus et on pense alors que le chanteur va revenir dans une France qui ne l’a pas oublié mais malgré de fréquents voyages pas de déménagements en vue pour notre exilé californien
L’album suivant sorti en 1985 sera Incognito disque résolument électronique en osmose avec les technologies du moment mais qui ne rencontrera pas le même succès que ‘Bulles ; il contient la chanson ‘la belle veut sa revanche ‘ écrite pour le film de Gérard Oury ‘la vengeance du serpent a plumes ‘ disque court (8 titres), peu inspiré il reste l’un des disques les plus dispensables dans la discographie de Polnareff .
Apres un silence de 3 ans un titre ‘good bye marilou envahit les ondes, sans aucune promo la chanson devient un tube énorme on y retrouve un Polnareff mélodieux et inspiré pourtant le chanteur est dans une période difficile de sa vie il a quitté les Etats-Unis et s'installe dans une petite commune de Seine & marne fontenay trevisy ou il se fond dans la population locale ,on le voit souvent au café du coin ou il a élu domicile ou dans une chambre d'hôte ou on peut le surprendre servant lui même a boire aux clients .
il prend le temps et réfléchit , déambule en survêtement et pour être tout a fait honnête se néglige un peu caché derrière une barbe d'ermite il se veut méconnaissable
Il attend surtout le feu vert pour enregistrer son nouvel album et bientôt il quitte son petit coin secret et emménage dans un palace parisien le Royal Monceau a Paris , il boit beaucoup et sombre dans une terrible dépression il vit reclus , entouré de gadgets électroniques comme un ermite a la fois en contact et totalement coupé du monde il restera 800 nuits dans la chambre 128 de ce palace ou il va enregistrer l’album Kama sutra(1990) le disque aux tendances erotico -porno n’est pas très bon mais il pourtant rencontrer pourtant un grand succès et forge la légende de son auteur
Polnareff décide de se faire opérer de la terrible myopie qui le rend quasiment aveugle et profite de ce long retour en France pour le faire en octobre 1994, l’opération sera une réussite et le chanteur retrouve une vue presque normale.
Mais l’Amérique lui manque et il repart et s’installe a Los Angeles au peninsula hotel ou il recrée un univers identique a celui du royal Monceau.
C’est la qu’il va préparer son retour à la scène et il va se produire le 27 septembre 1995 au mythique Roxy sur Sunset Boulevard profitant de l’occasion pour enregistrer un live mémorable.
Depuis c’est le silence total ,Polnareff brouille les pistes , il apparait sur quelques rares photos avec un look totalement look extravagant , donne une interview exclusive et hallucinante au magazine 'les inrockuptibles ' en 1997 , écrit ses mémoires avec l'aide de Philippe Manoeuvre ,on raconte qu'il s'est forgé un corps d'athlète par une pratique intense de la culture physique mais il garde le contact avec ses fans sur son site Internet particulièrement élaboré.
Son retour aujourd'hui est un pari immense qui répond a une attente constante du public pour qui Polnareff reste un artiste incontournable et hors du commun. Avec ce come-back inespéré en Mars prochain Polnareff brisera lui même le mythe qu'il a entretenu tout au long de ses années d'exil et la série de concerts annoncée a Bercy constitue a l'évidence l'évènement musical de l'année 2007.Il n'est plus reparu sur une scène française depuis 1972 ,son public concentré sur trois générations sera au rendez vous et lui fera confiance pour nous étonner comme il a toujours su le faire , c'est la raison pour laquelle nous l'attendons avec impatience.
01:40 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polnareff, bercy
17/01/2007
L'Acétate du Velvet Underground
02:25 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : acétate, velvet underground, ebay
01/01/2007
R.I.P James Brown (1933-2006)
Le jour de Noël 2006 la communauté noire du monde entier a perdue l'une de ses idoles, l'un de ses personnages les plus emblématiques. Un petit cireur de chaussures devenu un dieu vivant de la musique funk a tiré sa révérence et chacun de ses frères de couleur pleure la perte irremplaçable de James Brown. Né en 1933 à Augusta en Géorgie le petit James va suivre un chemin peu conventionnel avant de trouver sa voix spirituelle. Ramasseur de coton, boxeur, rabatteur pour maquereaux, il se retrouve en prison des l'age de 16 ans et c'est là et en non pas a l'église comme bon nombre de ses contemporains que sa carrière musicale va démarrer. C'est en effet derrière les barreaux qu'il rencontre Bobby Byrd un autre petit dur avec lequel une fois libéré il va former son premier groupe The Starlighters qui deviendra par la suite The Famous Flames .Le premier titre qui va amorcer sa carrière sera Please ,please ,please qui grimpe haut dans les charts rythmn's and blues. Ce titre sera l'étincelle qui va mettre le feu et celui que l'on va surnommer Mr Dynamite va bâtir peu a peu sa légende tout au long des années soixante en proposant des albums studios gorgés de hits ahurissants (papa 's got a brand new bag - I feel good- It's man man 's world -Try me ) et des lives brûlants (la série des live at the Apollo restant a ce jour encore une référence absolue en matière de disque live) Le jeu de scène de James Brown est sans égal , il entre (et sort ) de scène comme un boxeur ;court , saute , trépigne , harrangue le public ,se jette a terre et termine a la limite de l'évanouissement , mais le Godfather sait aussi s'entourer des meilleurs musiciens comme Macéo Parker ou Bootsy Collins qu'il dirige d'une main de fer a la limite parfois même de la tyrannie ).
A la fin des années soixante il va passer du statut de grand artiste a celui de véritable icône lorsque lassé de voir le peuple noir souffrir du racisme et de la ségrégation tout en partant mourir au Viêt-Nam il balance a la face du monde un titre historique qui lui configure aussitôt une dimension universelle. 'Say it loud i'm black I'm proud !(dis le fort je suis noir et j'en suis fier! ) . Cette chanson devient aussitôt l'hymne du Black-power et l'une des chansons les plus emblématiques du peuple noir (a égalité avec le fantastique Am I Black enough for you ? du trop sous estimé Billy Paul. Quoiqu'il en soit , ,James Brown acquiet alors une dimension politique nouvelle ,il intervient apres l'assassinat de Martin Luther King le 4 aout 68 pour calmer les émeutiers puis a Washington il sillonne les rues scandant des messages d'appel au calme et a la tolérance;il ira a la maison blanche demander au président Lyndon Johnson l'autorisation de partir avec son groupe chanter pour les troupes au vietnam ,une tournée de trois dates qui se fera dans des conditions extrêmesé ( il fallait lui injecter du lait de sodium pour éviter la déshydratation ) avec notamment un dernier concert donné a la base militaire de bear Cat au milieu des bombardements viet-congs. Il est incontestablement pour le peuple afro-américain l'égal d'un Malcolm X ou d'un Martin Luther King et a l'image de Muhammad Ali quelques années plus tard il symbolise l'artiste noir qui prend sa revanche sur le peuple blanc .N'hésitant pas a s'autoproclamer Soul Brother N°1 il crée un personnage fantasque a l'égo démesuré qui revendique sa réussite (il avait coutume de dire :" j'ai commencé comme cireur de chaussures en face d'une station de radio aujourd'hui la station de radio m'appartient "). .Dans la foulée sort 'Sex machine ' un disque qui va devenir un album fondamental de la musique noire 'une tour de Babel du funk.C'est sur ce disque phénoménal que l'on retrouvera l'immortel Get up I feel like being a Sex Machine titre qui va conquerir toute la planète. C'est également a cette période que l'on voit découvre Bootsy Collins jeune prodige musical de 18 ans tout frais débarqué de Cincinnati pour remplacer au pied levé Macéo Parker en froid avec james Brown . Surfant sur la vague de la Blaxploitation James Brown va dominer la scène signant la même année (1973) deux bouillantes bandes originales de films (Black Caesar et Slaughter big rip off ) ainsi qu'une quantité d'albums dont certains comme there it is (1972) ou The payback (1974) sont des chefs d'oeuvre de la musique funk .L'arrivée de la vague disco va pourtant stopper net l'ascension de james Brown qui reste sur le carreau ;il apparait en guest-star dans le film musical 'the Blues brothers 'ou il incarne un pasteur mémorable puis retrouve la voie du succès en anticipant la vague du rap ,mouvement qui contrairement au disco va se réclamer de son influence Rapp payback enregistré en 1981 va sonner le renouveau de Mr Dynamite .Associé au leader de la Zoulou Nation Afrika Bambaata il enregistre en 1984 un single Unity qui renforce sa crédibilité aupres du jeune public qui voit en lui le parrain d'un mouvement musical qui est en train de conquerir l'Amerique. Son apparition dans le film Rocky IV ou il chante 'Living in America ' justifie a elle seule la vision de ce film pourtant médiocre . Il va au cours des années devenir l'artiste le plus samplé de l'histoire de la musique ;des passages de nombreuses chansons vont etres utilisées ,echantillonnées dans plus de 600 morceaux de rap , de hip-hop ou de rythm and blues .Mick Jagger ou Iggy Pop (qui s'y connaissent en prestations scèniques) le reconnaissent comme LE maître absolu de la scène mais au dela de la présence scénique exceptionnelle de james Brown c'est toute sa musique qui a révolutionné le monde musical.
C'est apres la publication de son autobiographie (1988) que va se produire ce qui va devenir une longue descente aux enfers, en effet les années 90 vont etre les plus terribles de toute sa vie ; les excès en tout genres (drogues dures , alcool) et son penchant pour les armes a feu lui font perdre pied ; il est impliqué dans une sordide histoire de tentative de meurtre sur son épouse ;il est arrété a de nombreuses reprises en état d'ébriété et a l'occasion d'une course poursuite il tire sur les forces de police avant d'etre finalement maitrisé et incarcéré. En prison il écoute du rap et du hip-hop et soigne sa toxicomanie et son addiction a l'alcool.Après sa libération sur parole en 1991 il décide de militer contre la drogue qui a failli lui couter la vie au cours des années passées puis difficilement il repart en tournée ,publie en 1992 un live exceptionnel (enregistré en 1971 a l'olympia de paris) et au cours des quinze dernières années de sa vie se produit dans des shows ou malgré le poids des ans et une santé considerablement affectée par les années noires il ravit le public par des prestations a la hauteur de l'artiste exceptionnel et unique qu'il aura toujours été.Une pneumonie aura eu raison du Godfather of Soul le jour de Noel 2006 ,ce jour la le dieu vivant est devenu mortel. Paix a son Ame!
James Brown - Papa 's got a brand new bag
James Brown - Please ,please ,please
James Brown - 'The Boss '
05:50 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : james brown, soul, funk
31/12/2006
discographie Eighties
Les fameuses annees 80 qu’il est de bon ton de critiquer nous auront apportées quantités d’albums incontournables parmi lesquels ….
Serge Gainsbourg : aux armes et caetera (1979)
C'est avec ce disque opportuniste et ambitieux que le déclic de la gainsbourg-mania va se déclencher ,premier disque d'or de Serge aux armes.... donnera a tous les biens pensants matière a polémique et a débats . Nous sommes en 1979 et c'est dans cette époque de morositéé que le personnage Gainsbarre entre de plein fouet chez Mr et Md tout le monde ,Gainsbourg dérange , écœure , choque , étonne, séduit c'est selon et c'est dans ce contexte particulier et en qualitéé d'artiste a peine reconnu sinon pour les textes qu'ils écrits pour les chanteuses de tout bords que Serge va frapper un grand coup , un grand coup artistique et médiatique en partant en jamaique enregistrer avec la crème musicale du moment aux armes et caetera disque que l'on peut qualifier aujourd’hui de véritablement historique Personnellement ,avec le recul du temps et des centaines d'écoutes de ce disque culotté je me dois d'avouer qu'il reste en ce qui me concerne un incontournable des années 80. Bien avant que le reggae ne devienne la dernière musique ' a la mode ' sous l'impulsion massive de Bob Marley Gainsbourg donc , décide d'enregistrer a Kingston fief jamaïcain de la musique reggae On connaissait le gout de Gainsbourg pour les musiques exotiques ses albums des années soixante se teintaient de samba et de mambo aussi Gainsbourg ne pouvait passer a cote du phénomène reggae cette mouvance musicale qui d'abord confidentielle allait bientôt envahir toute la planète. On retiendra avant tout cette marseillaise reggae qui vaudra bien des ennuis a Gainsbourg et lui permettra aussi de mettre les choses au point face a la colère de nombreux français qui longtemps se sont mépris sur ce détournement de leur hymne ,mais évidemment ce n'est pas tout outre une version coloré de 'la javanaise ' il y a sur cet album des titres formidables (relax baby be cool - des laids , des laids ,pas long feu ) on sent bien que Serge s'éclate entouré des musiciens de peter Tosh et les choristes du roi Bob en personne bluffé , etonné le public sera au rendez vous d'Aux armes.... et le disque va devenir le premier véritable succès de la carrière de Serge qui renouvellera l'expérience de l'album -reggae l'année suivante avec Mauvaises nouvelles des étoiles qui bien qu'également très réussi sera aceuilli plus fraîchement Personnellement ,avec le recul du temps et des centaines d'écoutes de ce disque culotté et génial je me dois d'avouer qu'il reste un incontournable des années 80.un disque totalement indémodable et signe d'une liberté et d'un talent artistique hors du commun.
Television : Marquee moon (1977)
Tom verlaine qui possède au passage l'un des plus joli nom pour un leader de groupe est un artiste qui s'est imprégné d'une certaine culture musicale new-yorkaise puisant ses racines et son inspiration tant dans le jazz de Coltrane que sur le bitume de la grande pomme ; il pourrait etre le petit frère spirituel de Bob Dylan ,ou de patti Smith son groupe s'appelle Television et son premier album s'appelle Marquee moon et ce disque va brandir haut et fort l'étendard d'un underground new yorkais bouillonnant Nous sommes au printemps 77 et c'est dans une atmopsphère et un climat propre a cette periode de créativité que sortir ce disque lumineux a la fois totalement maitrisé techniquement mais qui s'offre des libertés inouies le titre chef d'oeuvre total de plus de 10 ' et qui donne son nom a l'album est une pure merveille qui va a l'encontre du format des titres courts (Ramones) de l'époque ,le genre de truc que tout musicien rêve un jour de pondre ;Tout au long de ce Marquee moon devenu depuis toute ces années un disque -culte de référence on est subjugué tant par:les guitares que par la voix sublimé de Verlaine.Marquee moon restera pour toujours le disque symbole d'une certaine idée du 'punk' et Tom Verlaine , le punk en gilet tel qu'on peut le voir sur la pochette se pose en revers de Johnny Thunders ou de Richard Hell (qui quitta Television pour former Richard Hell & the voivoid et écrivit un jour rien de moins que l'hymne du 'no future ' le fabuleux blank generation ) . sorti en 1977 ce disque ne semble pourtant pas avoir de prise sur le temps c'est souvent a cela que l'on reconnaît les oeuvres importantes.Marquee moon fait indiscutablement partie de cette catégorie la c'est a la fois un disque lumineux ; intense et habité ,une oeuvre musicale essentielle voire obligatoire.
Joy Division : Closer (1979)
il est des disques dont on ne sort pas indemne et dans la masse de tout ce qu'on a ecouté et aimé il y a toujours les albums vers lesquels on revient tôt ou tard , ceux qui habitent et vivent avec vous toute une vie Closer le deuxième album de Joy Division fait partie de ces disques rares il est pour moi bien davantage qu'un disque incontournable il est quasiment un disque obsessionnel. Evidemment le destin terrible de ce groupe exceptionnel et avant gardiste est liée a jamais a la mort de son leader ian Curtis , suicidé a 20 ans ,pendu apres deux tentatives ratées les mois précédents ,malade Curtis l'était l'épilepsie qui rongeait une vie profondémént marquée par la déprime un le mal de vivre permanent(la légende prétend qu'il se serait pendu après avoir écouté en boucle toute une nuit l'album d'Iggy Pop' the Idiot ' (par ailleurs cité dans cette sélection) Héros malgré lui , le chanteur martyr ne verra rien du succès qui va accompagner la sortie de Closer disque torturé et habité qui sera une parfaite jonction entre la new wave et le punk On retrouve sur cet album qui subit des influences diverses du velvet Underground aux Stooges en passant par kraftwerk ( LE groupe fétiche de Curtis) des titres hallucinants comme isolation -heart and soul - the eternal -ou encore atrocity exhibition qui tout au long de ce disque froid et possédé donnent un étrange sentiment de tension et de rage. Appuyé par la production formidable de martin hannett ,les musiciens jouent fort et donnent une impression de son compact , les instruments se melent dans un chaos orchestré ou la basse puissante et menacante de Peter Hook ,la guitariste dévastatrice de barney Summers accompagnent un Ian Curtis qui chante avec cette impression de poids du monde sur les épaules Pauvre Curtis qui ne verra même pas le succès de son groupe qui décollera grâce au un single -testament l'inoui 'love will tear us apart ' chanson emblematique d'une génération et d'une époque sortie peu de temps après son décès mais qui n'est pas présente sur Closer . Laissant Hook,Summer et Morris musiciens Orphelins Ian Curtis va devenir 25 ans avant Cobain un martyr du rock et c'est sur les cendres fumantes d'un Joy Division dévasté par la mort de son leader que les trois autres vont former New Order qui deviendra l'un des groupes essentiel des années a venir
The Cure Seventeen seconds (1980)
Seventeen seconds, troisième album des Cure, est un album qui reconcilie public et critiques. En effet, sur les playlists et dans les classements des magazines les plus divers il est toujours plébiscité et cité comme étant le meilleur de la discograhie du groupe emmené depuis la fin des seventies par Robert Smith.
Sorti en mars 80 alors que The Cure est dans une logique de production de singles (et quels singles ! quand on pense a "Boys Don't Cry" ou encore a Killing An Arab") cet album peut être 25 ans plus tard qualifié d'historique tant il synthétise avec talent tout le mouvement new-wave/cold-wave de son époque.
Premier volet d'une trilogie (17 seconds - Faith - Pornography) touchée par la grâce et réalisé en a peine deux ans, c'est un album qui fera date dans l'histoire de la musique moderne.
Robert Smith va inventer un univers, une ambiance, un climat assorti d'un look reconnaissable instantanément et Des milliers de jeunes a travers le monde vont s'identifier a cet album qui tournera sur les platines de toute une jeunesse désenchantée et qui trouvera en Smith son mentor, son alter-ego.
Sous la pochette nébuleuse (on est loin du frigo de three Imaginary Boys ou encore du dessin naif de Boys Don' t Cry), une économie de titres (10) et un single phénoménal (le monumental "A Forest") qui font de Seventeen Seconds un album indispensable pour toutes les discothèques dignes de ce nom.
25 ans après la sortie de ce disque essentiel la voix hantée et les murmures de Robert Smith distillent encore de la magie a l'écoute de ce disque somptueux jusqu'a l'abstraction
Alain Bashung : Play blessures (1982)
En 1982 paraissait un album qui allait sur le tard s’affirmer comme l’un des disques les plus importants de la chanson française des trente dernières années tout genres confondus.La rencontre de Bashung héritier rock’n roll d'une génération perdue quelque part entre Cochran et Gene Vincent et du maître Gainsbourg va s’avérer éblouissante. Serge a toujours fait chanter des voix féminines avec plus ou moins de réussites mais ses collaborations masculines ne sont a ce jour que dispensables (Chamfort) pourtant cette fois c’est une osmose complète entre le maître et l’élève avec des textes au couteau au langage codée de circonstance, sur fond de new –wave étourdissante et personne en France ne tiendra la distance face aux deux acolytes qui vont s’entendre comme larrons en foire ; leur goût commun pour la nuit et la déglingue les rapproche et ensemble ils vont accoucher de ce diamant musical noir et froid comme la nuit. Fils spirituel de Gainsbourg , Bashung va tourner une page importante pour la suite de sa carrière avec ce disque inouï de ‘martine Boude ‘ a ‘Volontaire en passant par ‘ j’envisage ' les titres s’enchaînent dans ce disque glauque , plein de souterrains et de secrets , berçé par une ambiance lunettes noires , alcool et clopes et un climat malsain pas forcement accessible aux premières écoutes mais qui reviendra toujours hanter l’auditeur qui aura su trouvé les clefs pour rentrer dans cet univers fascinant. Play blessures sera comme une seconde naissance pour Bashung qui chante de sa voix unique, traînante et habitée dans ce disque ou l’alsacien enterre défintivement le chanteur a tubes de vertige de l'amour ou de Gaby oh Gaby ! Je dédie cette angoisse a un chanteur disparu mort de soif dans le désert de Gaby ‘ dit il d'ailleurs dans ‘j’croise aux hébrides’ Play Blessures donnera l’audace a Bashung de réaliser ‘Novice ‘ quelques années plus tard tout seul comme un grand mais qui s’avérera finalement un chef d’œuvre maudit .Il se dégage une curieuse impression a l'écoute de ce Play blessures car s’agissant d’une collaboration Bashung- Gainsbourg on a l’étrange impression que le grand Serge conscient du talent de son protégé est pour une fois resté dans l’ombre laissant a Alain Bashung le soin de s’envoler haut, très haut , tellement haut qu’il plane aujourd’hui encore au dessus de la melée.
The Modern Lovers : The modern lovers (1980)
Formé en 1972 par Jonathan richman fan inconditionnel du velvet underground (on raconte qu'il dormait par terre dans les studios quand Lou Reed et sa bande enregistrait les albums de légende que l'on connaît) the Modern Lovers est un groupe historique et cet album baptisé simplement the modern lovers est l'une pierre angulaire de la musique pop rock de la fin des glorieuses seventies
Enregistré sur la cote ouest pour échapper a la tentaculaire New York et produit par l’inévitable John cale le groupe est composé de musiciens qui deviendront tous membres a part entière de groupes importants
On retrouvera en effet Jerry Harrison (claviers) chez les Talkings Heads ,David Robinson (batterie) chez les Cars et Ernie Brooks (basse) avec Elliot Murphy ,tous sont profondément marqué par l’explosion culturelle du velvet underground et cela s’entend.C’est véritablement un disque étourdissent totalement irrésistible qui contient l’un des plus grands hymnes du rock le célébrissime ‘roadrunner’ auxquels tous les apprentis guitaristes vont s’essayer.Les autres titres proposés sont de pures merveilles du ‘ I’m straight ’ a ‘ astral plane ’ très marqué Doors de ‘Pablo Picasso’ (que reprendront entre autres John Cale et David Bowie) a’ someone I care about ’ou la voix de trainante de Richman explose tous les morceaux sont ici exceptionnels
Malheureusement le même Richman qu’on aurait pu penser combler d’avoir su insuffler une telle énergie et d’avoir livré un tel album va être mal inspiré puisqu’il va rejeter cet album et dissoudre le groupe pour continuer une carrière solo plutôt fade.
Iggy Pop: The idiot (1977)
Si après la séparation des fabuleux Stooges Iggy Pop aurait alimenté la longue liste des artistes morts au nom du precept 'sex drugs & rock'n roll cela n'aurait étonné personne ,musicalement a cette période Iggy n'intéresse plus grand monde il traîne avec lui la désastreuse image d'un junkie qui tente de survivre au split inévitable de son groupe qui aura dynamité le paysage rock des Seventies qui va installer les Stooges parmi les groupe les plus novateurs et les plus importants du rock. Pour Iggy a la dérive le salut va venir de David Bowie alors installé sur le sol américain ou il enregistre Station to station et qui va prendre Iggy sous son aile protectrice et le remettre en selle en le ramenant en Europe pour enregistrer avec lui entre Paris , Berlin et Munich le premier disque solo de l'iguane 'The idiot',disque fondamental qui va peut-être sauver la vie de Iggy. Dotée d'une pochette magnifique ou on peut voir un iggy déstructuré et squelettique ce disque assez court (8 titres) contient quelques joyaux discographiques (nightclubbing - Sister midnight - dum dum boys ) et China girl l'un des plus grands succes de toute la carrière d' Iggy ( et que Bowie lui empruntera d'ailleurs quelques années plus tard sur son album Let's dance) Imitant ainsi Lou Reed autre rescapé de la seringue avec un disque magnifique baptisé Berlin (1973)Iggy se reconstruit avec ce disque sublime mélancolique et désenchanté comme la fin des seventies en proposeront beaucoup (Joy Division - Kraftwerk - brian Eno).Ainsi la page des Stooges est définitivement tournée et l'iguane relançé , ressuscité s'affirme comme un artiste solo crédible et reconnu ,sa voix brumeuse et traînante donne a ce disque crépusculaire un climat et une ambiance unique. La même année Iggy récidivera avec un autre disque important mais plus rock 'lust for life ' puis petit a petit les démons de sa vie passée vont revenir le hanter et sa carrière connaîtra une longue traversée du desert jusqu'a la fin des années 90 ou il va se poser en parrain du punk et assoir son image d'artiste référence pour toute une génération. Reste que 'The idiot ' disque froid et tranchant comme une lame de rasoir s'inscrit trente ans après sa sortie comme un disque essentiel des années 80 .
Kraftwerk :the Man -machine (1980)
Cet album des quatre de Düsseldorf n'est pas peut-être leur meilleur et on peut lui preferer Radio-Activity ou Autobahn, cependant The Man-Machine est incontournable.
illustré par une pochette sublime qui fige pour toujours les membres de ce groupe culte dans leurs fameuses tenues( chemise rouge -pantalon noir-cravate noire et coupe de cheveux au cordeau.) The Man-Machine restera l'album qui reussit le mieux la synthèse de ce que peut représenter la musique électronique de ce groupe d'avant-garde
Kraftwerk a toujours fait l'unanimité tant chez les puristes de l'électro qui reconnaissent en eux leur père spirituel , mais également dans le monde du rock et même dans celui du rap (Afrika Bambaataa Gourou et fondateur de la Zoulou Nation détourna d'ailleurs Trans-Europ-Express pour son hymne historique 'planet rock').
Noyé a l'époque de sa parution parmi la masse des groupes utilisateurs de synthés Kraftwerk nous apparaît aujourd'hui comme un groupe exceptionnellement en avance sur son époque.
Avec ce disque fondamental, ils annoncent dès 1978 la pop synthétique et la new-wave qui vont débarquer bientôt et on retrouvera leur incluence dans divers groupes tels que Taxi Girl, Devo, Human League, ou New Order. Il seront bien des années plus tard la reference majeure de The Orb ; L.F.O , ou encore The Future Sound Of London. On retrouvera dans The Man-Machine le standard "The Model", titre emblématique du courant new-wave, ainsi que "The Robots" qui ouvre l'album en installant ce son et ce climat déshumanisé, froid et électronique si particulier au groupe. De par leur démarche artistique et de part leurs oeuvres musicales, Kraftwerk fait l'oeuvre d'un véritable culte partout dans le monde et The Man-Machine reste l'album incontournable qui les définit le mieux.
"We are the robots, we're fonctionning automatic" sont les premières paroles de ce disque intemporel; et comme vous le savez 'les robots ne meurent jamais, d'ailleurs ils ne vieillissent même pas
Suicide :Suicide (1977)
Disque unique –disque mythique –disque charnière appelez le comme vous voulez une chose est sure c’est un disque indispensable complètement représentatif d’une époque, ce disque qui a failli ne jamais voir le jour (3 ans entre les premières répétitions et sa sortie en 75 sur le marcha l'instar du Metal Machine Music de Lou Reed, le premier album de Suicide est pratiquement impossible à écouter dans son intégralité. En effet, personne, raisonnablement équilibré et normal, ne peut vraiment en rentrant du boulot ou le dimanche matin au réveil poser cet ovni discographique sur sa platine et vaquer à ses occupations. C'est pourtant l'un des disques fondateurs de tout ce qui va suivre à partir de 1977, car tous les mouvements musicaux vont puiser dans cet album fondamental, de la techno à la cold-wave et du hip-hop à la musique industrielle. Minimaliste, jusqu'à l'abstraction. Ce disque va être un flop total lors de sa sortie, même le mouvement punk va le rejetter; et c'est dans une incomprehension générale que cet album va se forger une réputation de disque maudit.Aujourd'hui disque de reference absolue d'un avant gardisme extrème force est de reconnaitre que Suicide reste tout aussi insuppportable que génial. Son écoute relève plus de l'agression que du plaisir des oreilles, le bruit et les larsens d'Alan Vega et Martin Rev décapent votre cerveau et vos neurones. Ecouter les 10' 24 de "Frankie Teardops" ou les 2' 32 apocalyptiques de "Ghost Rider" nous rappelle le choc de la première écoute du "Sister Ray" du Velvet Underground est un chef d'oeuvre de bout en bout .
The Sex Pistols :Never mind the bollocks here's the Sex Pistols (1977)
C’est certainement avec ce disque historique que l’on va enterrer définitivement les années 70, coup de poing tant a la société , qu’a l’industrie du disque , Never mind the bollock sera un détonateur pour toute une jeunesse qui a envie de faire de la musique de semer le chaos,pas de message politique(les Clash s’en chargeront) on tire un trait sur tout ce qui a était fait jusqu’a alors et on installe de nouvelles règles dont la principale est :pas de règle. Album déjà millionnaire avant même sa sortie officielle ; les commandes dépassèrent largement les 125.000 copies et bien qu’il fût absolument interdit d’en faire la publicité l’album se retrouva sans problèmes N° 1 de toutes les listes britanniques dans la presse, la télévision et sur toutes les radios.
Il n’y avait que 11 chansons sur les 50.000 premières copies et quelles chansons (anarchy in the U.K, pretty vacant, holiday in the sun,) et on trouvait un 45 tours offert Submission ainsi qu’un poster de collages a l'esthétique punk caractéristique de cette époque.
Ce disque fût enregistré de Mars à Août 1977.La polémique et les controverses autour de ce disque furent sans précédents.Il dû notamment être retiré des vitrines immédiatement a cause de son titre irrévérencieux (On en a rien a foutre, les Sex Pistols sont là).On attribue l’origine de ce titre célèbre a un marchand de hot-dogs qui répétait cette phrase chaque fois qu’il croisait Steve Jones et Paul Cook.Quelques mois après la parution de l’album le 17 Janvier 1978 le groupe se sépare brutalement dans une confusion totale.Le lendemain leur manager Malcom Mc Laren prononcera cette phrase resté célèbre « Le rock’n roll est mort ».La suite appartient désormais a la légende et a l’histoire du rock’n roll
Coup marketting de Mac Laren (après avoir tenté le coup aux States avec les New York Dolls), groupe de tarés junkies incapables de jouer trois notes, anti -heros d'une jeunese désoeuvrée , pseudos anarchistes de pacotille, on aura tout dit et tout écrit sur les Pistols pourtant il est évident que leur apport au monde de la musique est incontestable.De par leur culot, leur énergie, leur rage et leur non-respect pour toutes les valeurs bien en place en ces années post disco, pour avoir donner a une multitude de gamins l’envie de prendre qui une guitare, qui un micro les Sex Pistols certes moins engagés moins techniciens et certainement moins doués que bon nombre de groupes sur le sol britannique sont un groupe essentiel de ces 25 dernières années
Météorite punk certes mais qui brille encore dans le ciel et sert de référence depuis des pas mal d’années à tout un tas de gamins a qui la musique de Johnny Rotten et Sid Vicious donne l’illusion que tout est encore possible.Au delà des clichés étroits du ‘no future’ et en omettant la ridicule reformation avortée des années 90 ce groupe qui peut se vanter d’être l’un des plus connus au monde (pas mal pour des gamins qui au bout du compte n’auront livrés qu’un seul album officiel) est aujourd’hui incontournable
The Feelies : Crazy rythmns (1980)
Crazy Rythmns" Paru en 1980, est le premier album des Feelies et ce disque qui reste assez méconnu est une merveille absolue.Les Feelies groupe new -yorkais par excellence ont une façon nouvelle de mêler voix et guitares, des riffs giclants, des envolées tourbillonantes , une rythmique époustouflante et un tempo unique qui lorgne évidemment du coté du Velvet Underground, dont The Feelies se revendiquentl les fils spirituels. Elu en 78 meilleur groupe underground de New-York, The Feelies sont déjà un groupe culte de la scène branchée americaine à la sortie de ce premier disque. Le rendez -avec le succés public n'aura pas vraiment lieu, mais il cependant urgent de redécouvrir des titres proprement ahurissants comme "The Boy With The Perpetual Nervousness" et son intro survitaminée, "Loveless Love", ou encore "Raised Eyebrow" (premier 45 T du groupe).En plage 4 de cet album essentiel, une des plus extraordinaires reprises d'une chanson des Beatles The Feelies ont choisi de reprendre "Everybody's Got Something To Hide Except Me And My Monkey", extrait du double blanc célèbrississime des 4 de Liverpool. Le résultat est inouï. L'album entier est une merveille et une réhabilitation d'urgence s'impose pour ce groupe légendaire
The Talkings heads : Remain in light (1980)
Au début des années 80 dans l'océan des disques convenus et mediocres nous arrive cet Ovni musical issu des cerveaux de deux génies de la musique David Byrne et Brian Eno.
cet album est totalement révolutionnaire dans son utilisation des sons et des instruments ,le melange des rythmes africains et de l'electronique urbaine lui apporte une touche unique et l'osmose entre les membres du groupe (byrne- Jerry Harrison - Tina Weymouth-Chris Frantz ) est totale grâce au sorcier Eno qui apporte sa touche de magie musicale.Moins etouffant que 'fear of music , L' Album legendaire des Talkings heads ' Remain in light ' est incroyablement dansant et reste moderne 25 ans après sa sortieles titres (8 seulement) s'enchainent avec une cohésion évidente mais les 2 sommets de ce disque majeur sont 'Born under punches '(qui ouvre l'album et donne une idée de ce qui nous attend) et once in the lifetime (que Byrne illustrera par une vidéo incroyable et totalement déjantée).Avant gardiste et visionnaire Remain in light est une pure merveille qui trouvera sa place dans votre discothèque tant au rayon electro qu'au rayon pop-rock. De Plus cet album annonce par son collaboration Byrne -Eno un autre chef d'oeuvre le fabuleux ' My life in the bush of ghosts '(1981) disque fondateur de la world music ou l'utilisation des sons et des samples influencera une quantité impressionnate de musiciens.
Et pour quelques albums de +
Gerard Manset : Y'a une route (1975)
Bruce Springsteen : born in the USA (1984)
Patti Smith : horses (1975)
Michael jackson : thriller ( 1982)
rita Mitsouko :the No comprendo(1981)
03:50 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : discographie, eighties
Discographie Seventies
Ceux qui ont pris le temps de se balader au hasard de ce blog n’ignorent plus l’importance de la culture des années 70 a mes yeux. Période clé pour les gens de ma génération la culture des années 70 me sert souvent de référence et d’unité de mesure pour tout ce que je peux voir ou entendre depuis de nombreuses années
Sur le plan musical s’il me fallait résumer la discographie idéale de cette période elle se résumerai a ces 12 albums (sans classification particulière tant la richesse ces trésors ne peut se hiérarchiser).
Bob Dylan: Highway 61 revisited (1965)
Combien d’auteur compositeur vendrait leur âme pour un jour avoir pondu une chanson comme ‘like a rolling stone?. Pierre angulaire du rock moderne cette chanson fût élue plus grande chanson de tout les temps par un jury issu des rédactions des plus grands magazines de rock. rien que ça. C’est en effet ce chef d’oeuvre absolu , bien plus qu’une chanson en fait qui ouvre ce Highway 61 revisited album de Bob Dylan sorti en 65 dans une période sociale tourmentée (assassinat de Malcolm X – émeutes de Watts) et alors que musicalement ça explose de partout (formation du velvet Underground - tournée américaine hystérique des Beatles après la sortie de Rubber Soul – riff de Satisfaction qui sort du cerveau embrumé de Keith Richards – Beach Boys enregistrant Pet Sounds) Robert Zimmermann frappe un grand coup avec ce disque incontournable très inspiré par le mouvement beatnik en général et par Jack Kérouacen particulier.Sur la pochette on peut découvrir un Dylan qui affiche toute sa jeunesse ,pose de rebelle ,yeux de braise chemise bariolée sur tee- shirt Triumph .c'est un véritable archange du folk qui est en train de conquérir le monde , la tête haute ,le regard fier ;il donne a un genre considéré mineur ses lettres de noblesse car Dylan ne respecte pas les règles mais en invente de nouvelles il redistribue les cartes et toute une vague nouvelle va surgir derrière lui se reconnaissant dans le personnage et dans sa musique inspirée et habitée d’un souffle nouveau Alors oui sur cet album on retrouve l'incroyable Like a rolling stone mais ce n’est qu’une partie de cet iceberg musical il y a également Balad of a thin man Tombstone blues ,From a buick 6 , Queen Jane approximately – et bien sur Desolation row qui avec ses 11 minutes inoubliables chantées par un Dylan au sommet de son art parachève ce monument de la musique. tout ici est grandiose.Tout ici appartient désormais a l’histoire.
The Doors: L.A Woman (1971)
Dernier Disque des Doors avant le passage a la postérité de Jim Morrison l’insoumis le poète fou de Rimbaud et des voyages artificiels. Un disque testament chargé de pur rock’n roll avec un Jim bouffi et au bout du rouleau mais qui le temps de quelques chansons immortelles (Riders on the storm – The wasp Texas radio and the big beat – L.A Woman ) tutoie les étoiles qu’ils rejoindra bientôt.
Bob Dylan : Blonde on blonde (1966)
Dylan le beatnik, Dylan le poète, Dylan le rebelle , Dylan ,le james Dean du rock Dylan celui qui a pu , le temps de quelques chansons faire vraiment penser que la musique allait changer le monde , Dylan génie visionnaire et halluciné d’une époque en pleine mutation , ,Dylan qui enterre Robert Zimmerman pour l'éternité et livre avec le double album (le premier de l'histoire) Blonde on blonde(un titre longtemps mysterieux qui au final n'est qu'une référence a B(blonde) O (on) B(blonde) .Incontestablement l’un des trois ou quatre chefs d’œuvres absolus des cinquante dernières années.Incontournable , inégalé et définitivement hors compétition. Pour la petite histoire rappelons aussi que c'est très certainement le premier album ou n'apparait pas le nom de l'artiste (Led Zeppelin en fera une marque de fabrique quelques années plus tard)
Janis Joplin: pearl (1969)
Album -testament et inachevé sorti dans l’urgence (dans l’exploitation) de la mort de Joplin overdosée a l’hôtel Landmark de L.A quelques mois plus tôt (Octobre 70) ce disque est pour toujours associé a la plus grande chanteuse de Blues et de rock des seventies.La voix fantastique de Janis nous fait frissonner quand elle entonne Me and Bobby Mc Gee ou Mercedez benz accompagnée ici par Le full-tilt boogie band son troisième groupe de musiciens (en 3 albums) .Avec Pearl (le surnom de Janis) la petite junkie de Port Arthur laisse son empreinte pour l’éternité profitant de son court passage sur Terre pour décomplexer à jamais les voix féminines avant de s’en aller rejoindre au paradis du blues Bessie Smith son idole et modèle absolu.
Iggy & the Stooges : raw power (1973)
Une pochette sublime avec un Iggy Pop totalement animal pour ce disque monumental qui jette en quelques titres les premières pierres du punk rock quatre ans avant l’arrivée des Pistols Iggy Pop accompagné des Stooges (les frères Asheton et James Williamson) aligne des titres féroces et sauvages qui font de Raw Power un déferlement électrique et sauvage qui reflète bien le chaos de son époque. De Search & destroy a Gimme danger sans oublier l’hymne qui donne son titre a l’album Iggy et sa bande de furieux écrivent une page de l’histoire de la musique au plomb fondu et au vitriol.
The Rolling Stones: beggar’s banquet (1968)
Pourquoi Beggar’s banquet plutôt que Sticky Fingers (1971) ou encore Let it bleed (1969)? tout simplement parce que c’est avec ce disque bouillant que Les Stones reviennent au rock’n roll pur après la dérive psychédélique de Their satanic majesties request sorti en 67 en réponse au tremblement de terre Sergent peppers' et aussi parce que l’osmose Jagger –Richards atteint ici des sommets l’album qui s’ouvre avec le monumental sympathy for the devil est énorme Jagger n’a peut-être jamais aussi bien chanté ( no expectations –parachute woman –stray cat blues) la guitare de Keith est acérée comme jamais , ,Brian Jones l'enfant terrible est encore là ( même si sa contribution peut se limiter a no expectations ) Nous sommes en 1968 Keith Richards file le parfait amour avec Anita pallenbeg (chipée a Brian) et Jagger est très amoureux de la belle Marianne Faithfull bref les glimmer twins sont amoureux et prennent leur pied a faire de la musique et a composer ensemble ça s’entend a l’écoute de ce disque charnière du groupe.Cet album a la pochette célébrissime (les toilettes et le mur barbouillé de graffitis) est tout simplement colossal presque 40 ans après sa sortie il n’a rien perdu de sa puissance et dégage toujours une énergie dévastatrice. Pour info la maison de disque Decca préférera sortir en premier lieu ce disque sous une pochette plus conventionnelle figurant un carton d'invitation, (voir ci dessous) l'histoire bien entendu retiendra la pochette originale
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The velvet Underground The velvet Underground & Nico (1967)
L’importance de ce disque dans la chronologie du rock contemporain est impossible à mesurer. tant ce disque mythique est révolutionnaire
The Velvet Underground And Nico fait partie des albums repères dans l'histoire au même titre que Sgt. Pepper's ou Blonde On Blonde.
Autour de Lou Reed et John Cale, véritables fondateurs du groupe, on trouve en invitée surprise a la demande du mentor Andy Warhol (sans qui le Velvet n'aurait jamais enregistré), Christa Pfaggen alias Nico qui apporte sa grâce intemporelle et sa voix unique sur les chansons les plus célèbres de cet album historique ("Femme Fatale", "All Tomorrow's Parties", la chanson préférée de Warhol, "Venus In Furs", "Sunday Morning", "I'll Be Your Mirror").
Les autres titres font déjà partie de la légende du Velvet: "I'm Waiting For The Man" et "Heroin" deux chansons de dope illustres, et deux OVNIS musicaux baptisés "European Son" et "The Black Angel's Death Song".
L'influence du Velvet Underground n'est à ce jour pas mesurable tant ce premier album a suscité des vocations et sert aujourd'hui encore de repères pour tout le rock urbain.De son vivant, le groupe ne rencontra que mépris et indifférence, mais avec le recul on peut affirmer que le Velvet Underground, mieux que tout autre groupe au monde, a su représenter la quintessence du rock contemporain. Jamais un disque ne saura mieux cristalliser l'évidence du rock'n roll, jamais un disque n'aura cette aurasulfureuse et ce goût d'interdit comme si avec cet album le rock entrait de plein pied dans l'âge adulte pour atteindre une nouvelle dimension artistique et culturelle.
Franck Zappa & the mothers of invention: freak out ! (1966)
Même si le réécouter aujourd’hui relève de l’exploit il ne faut pas négliger l’importance de Freak Out Franck Zappa personnage unique et totalement a part dans l’industrie de la musique accouche de cet O.V.N.I musical, d’avant-garde mélange a la fois complexe et fantaisiste de sons, d’instruments et de bruitsl va pour cela s’entourer d’une bande de doux dingues the Mothers of Invention ‘ et donner a son disque un titre qui rend hommage aux Freaks surnom donné aux hippies par le Los Angeles Free Press. ce disque qui va être (avec Blonde on Blonde) l’un des premiers doubles albums de l’histoire sera pour certains un disque culte et révolutionnaire et pour d’autres un disque incompris et inaccessible. Quoiqu’il en soit il n’en demeure pas moins un disque important et représentatif d’une liberté créative sans limite qui dépasse de loin la frontière du rock.
The Beatles Sgt Pepper's lonely hearts club band (1967)
On se plait a dire de cet album qu'il est le plus important de toute l’histoire de la musique, le plus novateur ,le plus révolutionnaire , celui qui a définitivement tout changé Evidemment dans ma liste des incontournables seventies il a une place tout a fait particulière Il ne s’agit pas donc de tenter d’expliquer cette œuvre complexe et qui parait si simple, une chose est sure il y a un avant et un après Sgt Pepper's comme il y eut un avant et un après Blonde on Blonde Nous sommes devant un disque dont le travail de production est absolument phénoménal, Les Beatles ayant déjà a cette période pratiquement cessé de se produire sur scène, c’est au cours des innombrables séances dans les studios d’E.M.I que l’alchimie magique qui illumine ce disque va se révéler. Jamais un tel mélange de genre n’était parvenu jusqu'à nos oreilles, des trouvailles et des expérimentations musicales a la pelle pour aboutir a des chansons qui s’installent pour toujours dans les mémoires collectives. De Sgt Pepper’s qui ouvre le disque et donne son titre a l’album jusqu’au final ahurissant de A day in the life c’est 13 plages musicales de pur bonheur Ce disque qui va très vite devenir une référence absolu va placer John Paul George et Ringo sur un inaccessible nuage et bouleverser toutes les données dans la façon de faire ou de concevoir la musique moderne car effectivement plus rien ne sera pareil par la suite ni pour eux ni pour le monde musical en général . Ici encore nous sommes face a une pochette mythique que les fans conquis et éblouis vont décortiquer comme ils tenteront d’analyser chaque morceau, chaque minute de ce disque dont l’influence artistique est à ce jour impossible a mesurer
Led Zeppelin : Led Zeppelin II (1969)
Quand ce disque mythique est apparu un jour d'octobre 1969 dans les bacs a disques américains il fut baptisé le Brown Bomber par une toute jeunesse qui allait recevoir cet objet sonore en pleine face.Aujourd’hui encore on ne ressort pas indemne d’une première écoute de ' Whole lotta love ' de ' Ramble on ' ou de ‘Heartbreaker ' Page –Plant –Bonham- Jones ou le carré magique d’une osmose musicale hors norme qui vont réussir avec ce Led Zeppelin II à bouleverser une époque pourtant riche en talents de tout genre confondus pour laisser au bout du compte un héritage inépuisable et incalculable.Avec le Zep place a l’apocalypse, place a la furie dévastatrice ,place a un déluge de sons , de cris et de hurlements , et si les Stooges sont indiscutablement les pionniers du punk rock on peut sans risque aucun assurer que c’est avec ce groupe fabuleux et en particulier avec cet album incroyable que va naître et prendre forme le hard rock et le heavy- métal C'est aussi grace a ce disque phénoménal (enregistré en 2 jours)que Led Zeppelin va détroner en Septembre 1970 Les Beatles pour le titre de groupe de l'année déçerné par les lecteurs du Melody Maker.Ce disque révolutionnaire qui envoûte et sidère génération apres génération fascine aujourd'hui encore et procure aux auditeurs le même plaisir renouvelé ,la même jouissance musicale.Led Zep II incontournable donc pour John Bonham qui tape sur ses fûts comme si sa vie en dépendait pour Robert Plant qui hurle comme un animal blessé , pour John Paul Jones l’homme de l’ombre du Zep qui se contente juste d’être l’un des plus grands bassistes de l’histoire et enfin pour Jimmy Page qui a chaque écoute de ce disque inouï n’est rien de moins que le plus grand guitariste du monde.
Jimi Hendrix: Electric ladyland :(1968)
Encore un double album ,encore une pochette sublime et encore un enregistrement historique un objet sonore qui va tout balayer sur son passage Electric ladyland est le symbole de la fusion et de l'alchimie entre le blues le , le psychédélisme folk et le rock.Cet album sidérant est a la fois tout cela et bien davantage encore. Explorateur halluciné Hendrix accouche d’un disque qui nous semble venir d’ailleurs et dont les titres appartiennent dorénavant a la légende. De Voodoo Chile a Crossdown traffic de the Burning of the midnight lamp en passant par la fantastique reprise de Dylan All along the watchtower tout ici est nouveau , tout ici est remarquable, la musique prend feu et explose en mille particules qui se téléscopent dans l’espace sous les doigts magiques d’un musicien exceptionnel touché par une aura et une grâce sans égal .Un disque cosmique et intemporel .
Jefferson Airplane : After bathing baxter (1967)
Sans aucun doute le plus grand de tout les groupes de San Francisco et du flower-power ,After Bathing baxter est porté par la voix habitée de Grace Slick chanteuse de l’Airplane qui célébrait l’amour et la paix et sonnait la révolte anti - guerre en tentant d’éveiller par la force de la musique la bonne conscience de la jeunesse américaine. Porte-parole de toute une époque qualifiée aujourd’hui d’utopique le Jefferson Airplane a enregistré cet album quelques mois leur fantastique prestation au festival de Monterrey et un an après leur inoubliable ' Surrealistic pillow ’
Et pour quelques albums de +
The Doors : The doors (1967)
Love : forever changes (1967)
Robert Wyatt :rock bottom (1974)
Lou Reed : Berlin (1973)
Pink Floyd dark side of the moon (1973)
The Stooges: the stooges (1969)
The Byrds : younget rhan yesterday (1969)
Nick Drake : five leaves left ( 1969)
John Lennon : Plastic ono band (1970)
Rod Stewart : every picture tells a story ( 1971)
Roxy music :for your pleasure ( 1973)
The NewYork Dolls : The New York Dolls (1973)
The Stooges :fun house ( 1970)
Serge Gainsbourg : l'histoire de Melody nelson (1971)
The Beatles :revolver (1966)
Jefferson airplane : surrealistic pillow (1967)
The Beatles : The Beatles (1968)
James Brown : Sex Machine (1970)
Jimi Hendrix :are you experienced (1967)
The rolling stones : sticky fingers (1971)
The Rolling stones :let it bleed (1968)
Sly and the family stone : stand (1969)
The Velvet underground : white light white heat (1968)
Marvin Gaye :what's goin' on (1971)
Lou Reed : transformer (1972)
T.Rex : electric warrior (1971)
Van Morrison : astral weks (1968)
Ike & Tina Turner : river deep ,mountain high (1966)
Stevie Wonder : innervisions (1973)
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24/12/2006
Beatnik-Generation
les Sixties furent une véritable pépinière de grands écrivains au style a la fois unique et flamboyant , philosophes ou sages de leur époque de grands auteurs ont marqués toute une génération non seulement sur le sol americain mais partout dans le monde .Voici une selection représentative d'un esprit de liberté et de contre culture qui changa a jamais les données de la litterature .
William.S.Burroughs :(1914-1997) La machine molle (1961)
a sa sortie le livre fut un veritable électro-choc l'ouvrage est écrit dans un style parlé et scratché incisif et fulgurant de poésie urbaine. Ca parle de came et de sexe dans un style unique , Burroughs s'affirmant comme le premier punk littéraire de l'histoire (le titre du roman inspirera aux musiciens anglais Robert Wyatt et kevin Ayers le nom de leur groupe crée en 1968 et qu'ils baptiserent Soft machine.(a noter que le livre mettra sept longues années pour arriver en france)Norman mailer presentera Burroughs comme le jerome Bosch de la litterayure , Burroughs est incontestablement l'un des écrivains les plus féroçes et les plus incontournables de son siècle ,celui d'une certaine face cachée de l'Amerique
William Burroughs :le festin nu (1959)
Le Festin nu est une des oeuvres les plus marquantes du mouvement eat , c'est aussi l'un des livres les plus controversés de la littérature contemporaine le festin nu se veut une descente cauchemardesque dans l'esprit d'un junkie, transcendant la forme classique du roman en le destructurant, maltraitant la forme et le fond, donnant chair à ses divagations morphinisées dans des allégories oscillant de la science-fiction à la tragédie, parlant de modifications corporelles, d'orgies homosexuelles, de complots et de créatures angoissantes;Burroughs réfugié a Tanger a ecrit ce roman sous l'influence de drogues diverses (heroine , cocaine ; L.S.D) il utilise la technique du Cut-Up a savoir une reformulation physique des chapitres après les avoir découpés, mélangés, et recollés .Comme les ouvrages d'henry Miller lquelques années auparavant le festin nu fut interdit pendant 10 ans par la censure americaine et fut d'abord publié en france en 1959 chez olympia press Burroughs ayant alors fui les etats-unis et habitait rue git le coeur a Paris avec son ami brion Gysin
Jack kerouac (1922-1969) :Sur la route (1957) - Les clochards celestes(1958)- Satori a paris (1966)
Si Burroughs est souvent associé au monde du rock Kerouac en revanche est plutôt issu de la generation du jazz et du be-bop ; ecrivain habité et intense il va néammoins devenirun auteur culte de la generation hippie. Son existence d'aventurier , de poete vagabond et de philosophe des rues egrène en de nombreux romans sa soif de liberté et d'aventures humaines .Son oeuvre nous trimballe dans les grands espaces americains , pourvoyeur d'une certaine idéologie ;Kerouac aura toute sa vie recherché l'illumination ;le satori zen ;idisparu prématurément ses livres bouleversants d'authenticité font désormais partie du patrimoine culturel americain.
Richard Brautigan : (1935-1984) La vengeance de la pelouse (1970)- sucre de pasteque (1968)
Il convient de réhabiliter de toute urrgence cet immense écrivain poete qui savait en quelques pages créer un univers empli d'humour et d'émotion ,Brautigan resta toujours en marge et vécut presque comme un ermite retiré dans les forets du Montana il n'obtint la consécration qu'assez tard mais reste une icone du mouvement Beat
Alan Watts : (1915-1973) joyeuse cosmologie (1971) le livre de la sagesse (1974)
inspirateur de la beat generition il fit connaitre en Ocident les finesses de la philosophie bouddhiste ,il fut aussi l'un des premiers artites a parler d'écologie , fondateur de l'institut d'Essalen berceau du mouvement New-Age . Dans ses ouvrages, il s'appuie sur la connaissance scientifique et sur l'enseignement des religions et des philosophies d'Orient et d'Occident.il reste l'un des auteurs les plus visionnaire de son époque.
Allen Ginsberg ( 1926-1997) Howl (1956) Kaddish (1961)
La poésie de Ginsberg, manifeste Beat , se caractérise par une liberté de ton et son aspect volontiers décousu, liée à une écriture la plus spontanée possible afin de faire naître une prose toute particulière. Abordant sans tabous la sexualité , les désillusions sociales américaines et les modifications de la conscience, elle a fortement influencé l'émergence de l'idée hippie On lui attribue le slogan flower power abondamment utilisé par la communauté Hippie. Ginsberg fut non seulement un poète d'avant -garde mais fut egalement scenariste , acteur et compositeur ( notamment pour le film Renaldo et Clara réalisé par son ami Bob Dylan en 1978)
Gregory Corso : (1930-2001) Bomb (1958) the american express(1961)
Corso fut le lien entre Ginsberg , Burroughs et Kerouac au sein du mouvement beat tourefois il reste beaucoup moins connu que le reste de cette fameuse bande , il fut cependant un pionnier de la poésie beat puisqu'il commenca a publier (a compte d'auteur) avant tout les autres. Rebelle il séjourna en prison (en 1947) pour vol avant de se consacrer a la litterature et a la poesie ,même si il reste le plus discret des auteurs beat mais son rôle fut cependant déterminant.
Neal Cassady (1926-1968)
Neal Cassady n'était pas écrivain, mais il fut une figure incontournable du mouvement beatnik ,protagoniste et compagnon de route de Kerouac dans sur la route et connu sous le pseudonyme de dean Moriarty Neal est un enfant terrible. Très vite livré à lui-même du fait d'un père alcoolique, il a régulièrement connu les maisons de correction sans que cela n'entame son côté débonnaire ,il débarqua un jour à new-york avec pour ambition d'apprendre la philosophie auprès d'allen Ginsberg ,ce dernier le présenta à Jack Kerouac et ensemble ils formèrent un trio delirant dans lequel alcool drogues et sexe faisaient bon ménage. Neal a une réputation de conducteur hors pair, et c'est sans encombre qu'il mènera Kerouac de san fransisco à New York et inversement allant de l'une à l'autre de ces deux villes sans faire la moindre pause(amphétamines et benzédrine aidants) .Il vécut a 100 a l'heure vivant au quotidien ce que ses amis ecrivains célébraient en vers et en prose syncopée, il reste pour l'éternité le modèle du "clochard céleste" de Jack Kerouac, et fut egalement de l'aventure de ken Kesey et de ses Merry pranksters pour le voyage initiatique et hallucinatoire entreprit a travers l'Amerique sur fond d'acid test avant de devenir un des derniers amis fidele de Charles Bukowski On retrouva son corps le long d'une voie férrée en fevrier 68 probablement décédé d'un arrêt cardiaque suite aux abus en tout genre. on publia en 1998 a titre posthume son unique roman 'première jeunesse ' écrit en 1971.
Gary Snyder (1930- ):le retour de la tribu (1972) l'ile de la tortue (1975)
Figure culte de la scène littéraire américaine depuis sa participation active dans la renaissance poétique de la forme ouverte à San Francisco et dans le mouvement littéraire de la Beat Génération. Snyder sert de modèle au personnage de Japhy Ryder dans Les Clochards Célestes (1958) de Kerouac, roman phare de la révolution cheveux longs et sacs à dos. il Part ensuite pour le Japon en 1956 ; y passe une douzaine d'années, s'adonne au LSD et devient philosophe militant de l'espace sauvage, intègrant le karma écologique de la planète à la vision communautaire authentique de la poèsie amérindienne. il decide de construire sa maison dans une forêt de chênes noirs et de pins et travaille pendant deux décennies avec sa femme Masa et leurs fils Kai et Gen. Traduit de Stockholm à Pékin, Snyder perpétue la lignée idéologique de l'esprit hippie Gary Snyder obtiendra le prix Pulitzer en 1975 pour l'ile de la tortue .
Michael Mc Clure (1932- ) dark brown (1961) -
fidèle d'Allen Ginsberg qu'il a rencontré au cours de ses années d'université a San Fransisco michael Mc Clure va devenir une figure du mouvement 'beat' et frequenter assidument la mythique six gallery il se partagera entre sa passion de la littérature , de la poesie et de la musique c'est lui qui convaincra Jim morisson de publier ses poèmes , mais le courant passera difficilement entre lui et le leader des Doors ,il se liera d'amitié avec l'organiste ray Manzarek et depuis 1988, McClure et Manzarek présentent des spectacles où la virtuosité d'improvisation de l'organiste sert la lecture de ses œuvres par le poète.
Brion Gysin (1916-1986) Minutes to go (avec Burroughs 1960) -
Gysin est connu pour avoir rédécouvert la technique du cut-up ( a l'origine crée par Tristan Tzara) et aura partagé cette découverte avec son ami William .S.Burroughs qui en fit une utilisitation Gysin a employé la technique du cut-up pour produire ce qu'il a appelé "poèmes permutés", dans lesquels une simple phrase était répétée plusieurs fois, avec les mots réarrangés dans un ordre différent à chaque réitération .Bron Gysin s'illustra également dans l'experimentation musicale et dans la peinture (il frequenta notamment Jackson Pollock le l'inventeur de l'action-painting.
Ken Kesey (1939-2001) vol au dessus d'un nid de coucou,(1962) - Volontaire pour l'esperimentation de drogues hallucinogenes Kesey va defibitivement consacrer sa vie a l'etude des paradis artificiels en tout genre (LSD ,psylocybine ;mescaline de son experience personnelle il tirera un roman mondialement celebre pour avoir etait porté a l'ecran par Milos Forman et interprété par Jack Nicholson en 1975. Kesey poussera l'esperience jusqu'a entreprendre en 1964 un voyage initiatique a travers les etats unis avec une bande d'allumés baptisés les Merry Pranksters , ( cette folle aventure sera relaté par Tom Wolfe dans electro kool -aid Acid test un livre resté fameux.)Meme si kesey est davantage une figure emblematique de la contre-culture psychédélique americaine que du mouvement beat a proprement parler il reste cependant associé au mouvement hippie de par son implication dans un certain mode de vie et une certaine philosophie de pensée.
Charles Bukowski (1920-1994) contes de la folie ordinaire (1967) journal d'un vieux degeulasse (1969) - au sud de nulle part ( 1973)- factotum (1975)
Evidemment Bukowski écrivain unique et qui ne peut laisser indifferent se réclame plus de la famile des Henry Miller ou de John fante de part son coté contestataire , incisif et désenchanté cependant on peut rattacher l'oeuvre de 'Buck' au mouvement Beat de par son non-respect des règles établies.c'est par ailleurs l'éditeur poete Lawrence Ferlinghetti co-proprietaire de la librairie city lights books (qui edita la plupart des ecrivains de la beat generation) qui publiera le premier roman de Bukowski (journal d'un vieux degueulasse ).Finalement ce grand auteur tourmenté et atypique obtiendra une reconnaisance tardive (adaptations cinématographiques par marco Ferreri et Barbet Schroeder) En France ou il jouit d'un statut d'auteur culte il entrera dans la memoire collective a la suite d'un mémorable numero d'Apostrophes en 1978 ou il quitte le plateau ivre mort .Son mode de vie autodestructeur (consommation d'alcool suicidaire) le conduira lentement a la mort au milieu des années 90.
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discographie Nineties
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18:05 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : discographie, nineties
22/12/2006
discographie B.O
Après avoir proposé mes discographies sélectives des seventies , eighties , nineties , ma discographie des années 2000 et celle des disques Live il me fallait mettre en place une liste de 12 bandes originales de films(toutes époques confondues) . Évidemment cette sélection personnelle ne tient jamais compte du film en lui même mais uniquement de la bande-son.
bande originale du film 'The Blues Brothers ' (1980)
si il existe une bande originale de film qui fait forcément l'unanimité c'est bien celle ci.Le film réalidé en 1980 par John Landis est devenu au fil des ans une référence absolue en matière de film musical ,a juste titre d'ailleurs car le tandem génial formé par les frères Elwood (inoubliables Dan Aycroyd et John belushi) emmène tambour battant ce film furieusement drôle.
Autour de ce duo de doux- dingues on retrouve dans ce film des 'sacrés' invités jugez en plutôt -Ray Charles -Aretha Franklin -James brown - Cab Calloway pour notre plus grand bonheur alors évidemment la bande son ne pouvait qu'etre exceptionnelle ;interprétés par les freres Elwood en personne ou par leurs invités prestigieux la track-list donne des frissons par sa qualité et si certains standards de la soul ou du bluesétaient dejà connus ils vont avec ce film et la bande originale qui l'accompagne devenir immortels. Que ce soient les reprises de everybody needs somebody to love - Gimme some lovin ' -sweet home Chicago - jailhouse rock ou bien les standards (think - minnie the moocher ou shake a tail feather tout est ici n'est que pur moment de bonheur musical .
Bande originale du film Pulp fiction (1994)
Même si je suis conscient que ce choix n'a rien d'original il était impensable de ne pas faire figurer dans ma sélection personnelle cette bande son absolument géniale concocté par Quentin tarantino qui on le sait , a le chic de mélanger standards incontournables et raretés . N'importe quelle bande originale de film de Tarantino aurait pu par ailleurs figurer dans cette sélection (a l'exception peut être de Kill Bill 2 légèrement en deçà ) mais il me faut avouer un faible pour Pulp Fiction une B.O complètement tarantiniene , qui part dans tous les sens pour surprendre , étonner et procurer a l'auditeur un vrai moment de bonheur .
On trouvera donc ici des merveilles a commencer par le premier titre Pumpkin & honey bunny de Dick dale & his Del tones qui décoiffe vraiment et qui donne le ton .Viennent ensuite un Kool and the gang grand cru ,suivi de Al Green pour un sublime let's stay together, une chanson qui rivalise de génie avec le song of a preacher man de Dusty Springfield ,qui arrive un peu plus loin; rajoutons un Chuck Berry d'anthologie (you never can tell) quelques trésors exhumés des sixties et des seventies ( The Tornadoes - The revels - Rickie nelson ) et une reprise de neil Diamond (girl ;you'll be a woman soon ) réssuscitée par Urge Overkill et immortalisée dans le film par une Uma Thurman inoubliable et voila qui fait une grande ,une très grande bande-son .
Bande originale du film Black Caesar (1973)
Tous les grands artistes de la musique black se sont essayés un jour ou l'autre a la musique de film avec pour certains d'ailleurs un succès qui dépassa souvent la notoriété du film. Il faut dire que les films de cette période appélé Blaxploitationne restèrent pas dans les mémoires cinématographiques. Ils eurent pour but d'attirer le public noir dans les salles de cinéma et surtout le mérite d'offrir aux comédiens de couleur des rolês différents de ceux que leur proposaient les réalisateurs blancs. Si le plus connu de ces films fût sans aucun doute Shaft (illustré par une B.O signé Isaac Hayes , beaucoup de ces réalisations sont tombées dans l'oubli et peu d'entre nous peuvent se vanter d'avoir vu un jour Black Caesar réalisé en 1973 par Larry Cohen. Pourtant Black Caesar est un film essentiel car celui qui signe la musique , celui qui apporte 11 titres pour illustrer cette vague histoire de parrain du Bronx se nomme james Brown et le résultat est a la mesure de tout ce qu'aura produit cet artiste exceptionnel au cours des seventies c'est a dire fabuleux , alors entre instrumentaux hallucinants (sportin' life '- White lightnin'- Chase ) ; et titres foudroyants d'efficacité rythmiques (The Boss -Down & out in New york city-make it good for yourself) cette B.O est tout simplement une tuerie totale , le disque que l'on peut sortir aujourd'hui , demain , dans dix ans et qui met tout le monde d'accord James Brown est un géant et le Funk est SA planète.Et même lorsque le parrain de la soul laisse le micro c'est pour faire place a Lyn Collins pour un Mama feelgood (plage 7)qui déchire tout sur son passage. Rien a jeter donc , une B.O de légende ni plus ni moins.
bande originale du film Easy rider (1976)
ecrit réalisé et interprété par Dennis Hooper en 1969 Easy rider est devenu le film emblématique de la contre culture americaine et d'une certaine liberté cinématographique .Il contient 10 titres avec en tête le 'born to be wild ' de Steppenwolf définitivement associé au monde de la moto , le groupe est présent egalement avec un autre titre puissant 'the pusher ' première chanson de l'album et qui donne le ton psychedelique propre au film de Hooper .Les deux autres poids lourds de cette bande-son s'appellent Jimi Hendrix avec un époustouflant (le mot est faible) If six was nine (et son intro tout simplement monstrueuse) et The Byrds 'pour une chanson plutôt peu connue wasn't born to follow '.
Autour de ces monstres du psychédélisme américain on retrouvera Roger Mc Guinn le guitariste des Byrds pour deux titres dont 'it's alright Ma! I'm only bleeding une reprise de Bob Dylan (et non ! le Zim n'est pas présent sur cette bande originale) et pour balad of easy rider qui clotûre l'album .Mélange de titres rock'n roll et de titres hippies (le délicieux ''the Weight' ou le très country 'don't bogart me ')On sera egalement heureux de retrouver un groupe oublié des seventies The Electric Prunes (présents sur la fameuse compilation Nuggets ) et il est dommage que le titre choisi (mardi gras) ne soit pas le meilleur de leur répertoire. 10 titres et c'est fini pour ce voyage musical dans le temps ,10 titres qui font de Easy Rider une bande son indispensable non seulement de son époque car tout comme le film de Dennis Hooper les chansons présentes sur ce disque traversent les âges , elles ne vieillisent pas , c'est plutôt nous qui rajeunissont en les écoutant.
A noter que le disque est paru est 1976 soit pres de sept ans(une éternité!) apres la sortie du film
bande originale du film : Until the end of the world
En 1991 le film très ambitieux de Wim Wenders 'Jusqu'au bout du monde (Until the end of the world) était plutôt fraichement acceuilli par le public et par la critique j'avais personnellement adoré ce road movie autour de la planète et fût déçu que ce film n'obtint pas le succès qu'il méritait . Wenders est a mon sens l'un des réalisateurs qui attache le plus d'importance aux bandes-sons de ses longs-métrages j'en veux pour preuve Paris-Texas (1990) ou Les ailes du désir(1987) deux films qui en plus d'etre des chefs d'oeuvres sont accompagnés d'une bande son de grande qualité.
Pour 'until the end of the world ' Wenders propose encore ce qui est a mon sens sa meilleure bande originale .on retrouve ici des fidèles de l'univers onirique du réalisateur notamment Crime and the city solution groupe australien dejà présent sur Les ailes du désir dont Wenders est un grand fan , Nick Cave lui aussi présent au générique des Ailes du désir interprete ici ,Till' the end of the world est l'un des plus beaux titres de ce disque.
On retrouvera aussi le groupe culte allemand Can pour un titre totalement fascinant ( last night sleep) R.E.M (fretless) The Talkings Heads ( sax & violins) Lou Reed (what's good) Depeche Mode (death's door)ainsi que des artistes mouins connus du grand public comme T.Bone Burnett (humans from earth) ou Jane Siberry ( calling all angels) en réalité il conviendrait de tous les citer car il n'y a rien a jeter dans le choix de Wenders .Signalons que le metteur en scène s'est entouré ici de graeme Revell pour coordonner et produire cette magnifique bande originale et qu'il a confié a U2 le soin de chanter le générique final. Une atmosphère étrange se dégage a l'écoute de ce disque envoûtant ,une initation au voyage une sorte de road movie musical ou les titres s'enchainent et s'harmonisent parfaitement.
bande originale du film : Garden state (2005)
Pour avoir a la fois réalisé et interprété ce film absolument magique , envoutant , chargé de poésie et d' humour et pour avoir accompagner cette petite merveille d' une bande son d'une telle qualité il faut évidemment remercier Zach Braff , petit génie d'a peine trente ans qui a ébloui le monde du cinéma en 2005 avec ce film proprement ahurissant .Coté musique c'est quasiment parfait de bout en bout avec des sommets One of these thing first d'un Nick Drake que l'on ne finit plus d'encenser (a juste titre ) Panic (l'une des plus belles chansons de Coldplay ) l'hypnotique lebanese blonde de Thievery corporation ,les deux bijoux pop absolus des Shins (new slang et caring is creepy ) ou la redécouverte des plus beaux titres de Simon & Garfunkel (l'irrésistible the only living boy in new -york) .On ne sera pas déçu non plus par les titres moins connus (formidables in the waiting line de Rémy Zéro) ou encore waiting road de Bonnie Sommerville
bande originale du film : natural born killers (1994)
En 1994 Le film d'Oliver Stone :Natural Born Killers déclenchait une vive polémique et les détracteurs et les partisans de ce film ambitieux allaient s'opposer vivement a son sujet , il ne s'agit pas ici de prendre position (ou pas) pour ce film mais de parler de l'excellente bande-son qui accompagne ce road movie frénétique et sanglant. De nombreux genres sont présents sur cette bande son très éccléctique avec tout d'abord des titres plutôt connus et popularisés par leurs auteurs a l'image de 'waiting for the miracle' ou 'the future 'de léonard Cohen ou de 'You belong to me ' de Bob Dylan sans oublier rock'n roll nigger de patti Smith pour la fantastique scène de l'émeute en prison. Cependant on trouvera également des titres issus du rap 'the day of niggaz took over (l'incontournable Dr Dre) et what would U do de 'That dogg pound ' qui clôture le disque ou encore de de la country (back in my baby's arms de Patsy Cline ) .La petite merveilles de cette bande originale se cache en plage 5 avec une reprise totalement habitée du Sweet jane du velvet underground par les canadiens 'the Cow boys junkies ' (selon la legende Lou Reed lui -meme aura convenu que cette version était au moins égale a l'original lumineux de son groupe) .
Rayon curiosités on est copieusement servi avec les présences de Barry Adamson (ex Magazine et ex Nick Cave & the bad seeds) , Diamanda Galas artiste californienne underground qui interprète Sex is violent avec Jane's addiction un groupe de rock alternatif , Nusrat Fateh Ali Khan l'un des plus grands artistes du monde arabe et que le monde occidental a pu découvrir grace au label real world de Peter Gabriel mais surtout grace aux 3 titres (quasi -instrumentaux)de Nine Inch nails l'un des groupe les plus intéréssants issu de la scène rock industrielle . Comme dans les bandes originales des films de Quentin tarantino (qui rappelons le a co-écrit le scénario avant de prendre ses distances avec le film) des bribes de dialogues sont mixés avec les chansons ce qui permet de toujours repérer la scène a l'écoute de cette B.O formidable même si elle est parfois a l'image du film de Stone quelque peu confuse).
bande originale du film 'the great rock'n roll swindle (1979)
Cinéaste a vocation musicale Julian Temple fût un des réalisateur de vidéo-clips les plus courtisé avant de mettre en scène david Bowie dans le très chic 'absolute beginners'.
natif de londres il a recu comme beaucoup de jeunes de sa génération la vague punk de plein fouet et rien d'étonnant a ce qu'il se retrouve derrière la caméra pour 'the great rock'n roll swindle ' traduit en France 'la grande escroquerie du rock'n roll '.Ce film un peu fourre-tout mais néammoins précieux pour tout les nostalgiques des pistols est bien évidemment illustrée par une bande son formidable ou le dispensable cotoie l'incontournable
en premier lieu les historiques 'covers' présentes sur cette bande originale justifient a elles seules son achat et même si les puristes hurleront d'entendre les Sex Pistols reprendre des standards comme Johnny B.Good de Chuck Berry - Rock around the clock de Bill Haley ou encore les somethin' else ou c'mon everybody d'Eddie Cochran les versions proposés par le groupe sont purement et simplement fabuleuses.Les pistols ne se contentent pas d'exploser des standards sixties puisque au passage ils s'approprient aussi le substitute des Who et l'emblématique roadrunner des Modern Lovers.
C'est également sur cette bande son que l'on découvrira l'incroyable version de My Way donné par un Sid Vicious inoubliable ,la célébrissime chanson popularisée (entre autres) par Sinatra et Claude François est ici déchiquettée par un sid aussi fracassé que son interprétation , au dela du culot ou du sacrilège (c'est selon!) c'est véritablement une page de l'histoire du rock que Vicious écrit avec cette reprise totalement inouie.
Alors pour tous ces moments magiques et irremplaçables on pardonnera les ratés ( le ridicule medley Disco ou encore les deux titres interprétés par Ronald Biggs , célébre truand cerveau de l'attaque du train postal Glasgow -Londres en 1963 et réfugié depuis en amerique du sud ). Coté curiosités signalons aussi une version bal musette de Anarchy in the UK chantée en francais qui ne manque pas d'originalité . L'interet de posséder ce disque est également dans le choix des titres , en effet cette bande son evite de reprendre les titres présents sur le celebre (et unique) album officiel des Pistols (never mind the bollock's here's the sex pistols sorti en 1977. On ne retrouve ici que Anarchy in the UK (plage 6) quant a E.M.I l'autre titre présent sur never mind the bollock il est ici proposé dans une version completement différente et chantée par le guitariste Steve Jones. ce disque permet enfin de rappeller la puissance du chant de Johnny Rotten leader de cette formation qui defraya la chronique et révolutionna la planète Musicale a la fin des années 70. En 2001 Julian Temple réalisateur de the great rock'n roll swindle mettra en scène l'obscénité et la fureur un autre long métrage sur les Pistols et il semblerait qu'il prépare pour 2007 un film sur Joe Strummer leader de l'autre grand groupe du mouvement punk The Clash.
bande originale du film 'Trainspotting ' (1996)
Trainspotting le film de Danny Boyle tiré de l'excellent roman-culte d'Irvine Welschpeut etre qualifié de film de génération ; il creva les écrans lors de sa sortie en 1996 et propulsa tant son metteur en scène que les formidables comédiens (Ewan mc gregor - Robert Carlyle - Ewen bremner ) dans la cour des grands. Hormis l'adaptation totalement réussie du livre de Welsch et l'interprétation de grande qualité le film s'appuie sur une bande son en béton armé .
Entre standards pop-rock et titres electro cette B.O est un vrai régal et son chef de file est sans contexte iggy Pop présent sur cette B.O avec deux standards absolus ,l'envoutant Nightclubbing et le frénétique Lust for life ; on retrouve également un titre qui va déchainer les dance floors de toute la planète born slippy du groupe anglais Underworld. Quant au reste tout n'est que premier choix jugez en plutôt New Order , Pulp , Elastica ,Brian Eno , Leftfield. Et puis enfin ,et puis surtout le diamant noir , le joyau brut de cette bande-son extrait de l'album 'transformer de Lou Reed l'inoubliable Perfect day qui mettra a coup sûr la chair de poule a toute personne normalement constituée.
Bande originale du film Saturday night fever ( 1977)
Cette B.O n'est pas seulement l'un des albums les plus vendus de l'histoire de la musique ( pres de 40 millions d'exemplaires écoulés et 3ème plus gros succes de l'industrie du disque apres deux albums de Michael Jackson ) ,elle est surtout le témoignage musical de ce que fut une époque aujourd'hui révolue et dont beaucoup conserve une douce nostalgie . Avec ses costumes hallucinants , ses pas de danses posés , ses paillettes , le disco qui repeupler les discothèques du monde entier et pour une fois qui réconcilier parents et enfants autour d'un style musical car tout le monde de Claude François aux Rolling Stones en passant par Sheila , Dalida ou david Bowie va tot ou tard prendre le grand train du Disco pour notre plus grand plaisir ou notre plus désespoir c'est selon !. Le film réalisé par John badham en 1977 est LE film de cette génération éphémère qui va faire d'un jeune acteur italo americain inconnu John Travolta une icône instantanée et du 2001 odyssey (la boite de nuit du film) le centre du monde .Bon nombre des titres de cette B.O sont figés pour l'éternité dans la mémoire collective de tous ceux qui avait l'age d'écouter de la musique ou d'aller au cinéma a cette époque. A tout seigneur tout honneur les Bee Geesrescapés des sixties ( et présent sur cette B.O par un hasard chanceux )qui vont avec leurs titres présents sur cette bande-son conquérir la planète et redorer une image ternie par une traversée du desert après un franc succès au milieu des années 60 . Métamorphosés (et surtout re-lookés ) en groupe disco Les frères Gibb vont inonder les pistes de danse et a moins d'avoir vécu en pleine jungle amazonienne ou sur la banquise ( et encore) personne ne peut prétendre de pas avoir un jour ou l'autre dansé sur Stayin' alive - Night fever -You should be dancing - Jive talkin' ou more thant a woman ?.Quant au celèbre slow How deep is your love il est resté 2 mois N°1 des charts. Autour des Bee Gees deux formations cultes de l'ere disco KC & the sunshine Band pour un titre (Boogie shoes) que l'on pourrait retrouver chez Tarantino et Kool The Gang grand groupe de funk qui céda par la suite a la facilité et qui nous propose ici un titre fulgurant 'open sesame . N'oublions surtout pas le monstrueux ' Disco Inferno' du groupe ' Philly sound ' The Trammps ainsi que l'excellent K.Jee d'un autre groupe de Philadelphie M.F.S.B . Seuls les instrumentaux signés David Shire ont quelque peu vieillis mais l'ensemble de cette B.O est de grande qualité et reste incontestablement La bande son idéale des années disco .
Bande originale du film : Superfly (1972)
attention voici un disque donc vous ne pourrez plus vous passer une fois qu'il aura fait sa place parmi les favoris de votre discothèque et j'envie tout ceux qui n'ont jamais encore mis dans leur lecteur cet album absolument fantastique car ils vont acoup sûr recevoir une énorme claque!
Enorme succès de la Blaxploitation , vendu a 1 million d'exemplaires et nommé 4 fois aux Awards en 1972 Superfly est bien davantage qu'une simple bande originale de film et on peut dire que son auteur Curtis Mayfield écrit ici une page de l'histoire de la musique black. rivalisant de génie avec James Brown ou Isaac Hayes. Les 2 singles extraits 'superfly 'et surtout l'incroyable 'Freddie 's dead sont véritablement époustouflants. Immense artiste soul et auteur de titres que l'on a inscrit au panthéon de la musique Curtis mayfield aura marqué son époque notamment avec son groupe 'the impressions ' au cours du mileu des années soixante et on se souviendra de ' It's all right ' , de 'keep on pushing '(qui servira de musique de ralliement pour le mouvement des droits civiques de martin Luther King ) et surtout de People get ready enregistré en 1965 et qui les fait entrer dans la légende. La carrière solo de Curtis Mayfield sera plus cahotique ;il réalisera des albums inégaux avant de livrer a la face du monde cette pure merveille de funk et de soul
bande originale du film : American graffiti (1973)
c'est assurément un disque incontournable et que l'on peut considérer comme un best of de la musique rock'n roll car tout ce que le rock compte comme artiste essentiel a quelques exceptions majeures prés (Presley , Jerry Lee Lewis, Gene Vincent ) se retrouve sur cette bande originale . Et si le film de georges Lucas réalisé en 1973 avait su synthetiser une époque clé de la culture américaine la bande son qui illustre ce film mythique recelle de veritables joyaux de cette periode musicale importante . Entre classiques absolus "Only You ' des Platters , "Johnny B.Good "ou "almost grow " de Chuck Berry ""May be baby " de Buddy Holly "green onions " de Booker T & The MG's " Rock around the clock " de Bill Haley & the comets ou " surfer safari" des Beach Boys et pépites millésimées 'since I don't have you " des skyliners "you're sixteen" de Johnny Burnette ou " runaway " de Del Shannon ce double album est une mine d'or ,une bande son de 41 titres que certains pourront trouver un peu démodé mais qui se révéle en réalité totalement fondamentale.
04:35 Publié dans cinéma, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : discographie, soundtrack, bande originale