31/12/2006
discographie Eighties
Les fameuses annees 80 qu’il est de bon ton de critiquer nous auront apportées quantités d’albums incontournables parmi lesquels ….
Serge Gainsbourg : aux armes et caetera (1979)
C'est avec ce disque opportuniste et ambitieux que le déclic de la gainsbourg-mania va se déclencher ,premier disque d'or de Serge aux armes.... donnera a tous les biens pensants matière a polémique et a débats . Nous sommes en 1979 et c'est dans cette époque de morositéé que le personnage Gainsbarre entre de plein fouet chez Mr et Md tout le monde ,Gainsbourg dérange , écœure , choque , étonne, séduit c'est selon et c'est dans ce contexte particulier et en qualitéé d'artiste a peine reconnu sinon pour les textes qu'ils écrits pour les chanteuses de tout bords que Serge va frapper un grand coup , un grand coup artistique et médiatique en partant en jamaique enregistrer avec la crème musicale du moment aux armes et caetera disque que l'on peut qualifier aujourd’hui de véritablement historique Personnellement ,avec le recul du temps et des centaines d'écoutes de ce disque culotté je me dois d'avouer qu'il reste en ce qui me concerne un incontournable des années 80. Bien avant que le reggae ne devienne la dernière musique ' a la mode ' sous l'impulsion massive de Bob Marley Gainsbourg donc , décide d'enregistrer a Kingston fief jamaïcain de la musique reggae On connaissait le gout de Gainsbourg pour les musiques exotiques ses albums des années soixante se teintaient de samba et de mambo aussi Gainsbourg ne pouvait passer a cote du phénomène reggae cette mouvance musicale qui d'abord confidentielle allait bientôt envahir toute la planète. On retiendra avant tout cette marseillaise reggae qui vaudra bien des ennuis a Gainsbourg et lui permettra aussi de mettre les choses au point face a la colère de nombreux français qui longtemps se sont mépris sur ce détournement de leur hymne ,mais évidemment ce n'est pas tout outre une version coloré de 'la javanaise ' il y a sur cet album des titres formidables (relax baby be cool - des laids , des laids ,pas long feu ) on sent bien que Serge s'éclate entouré des musiciens de peter Tosh et les choristes du roi Bob en personne bluffé , etonné le public sera au rendez vous d'Aux armes.... et le disque va devenir le premier véritable succès de la carrière de Serge qui renouvellera l'expérience de l'album -reggae l'année suivante avec Mauvaises nouvelles des étoiles qui bien qu'également très réussi sera aceuilli plus fraîchement Personnellement ,avec le recul du temps et des centaines d'écoutes de ce disque culotté et génial je me dois d'avouer qu'il reste un incontournable des années 80.un disque totalement indémodable et signe d'une liberté et d'un talent artistique hors du commun.
Television : Marquee moon (1977)
Tom verlaine qui possède au passage l'un des plus joli nom pour un leader de groupe est un artiste qui s'est imprégné d'une certaine culture musicale new-yorkaise puisant ses racines et son inspiration tant dans le jazz de Coltrane que sur le bitume de la grande pomme ; il pourrait etre le petit frère spirituel de Bob Dylan ,ou de patti Smith son groupe s'appelle Television et son premier album s'appelle Marquee moon et ce disque va brandir haut et fort l'étendard d'un underground new yorkais bouillonnant Nous sommes au printemps 77 et c'est dans une atmopsphère et un climat propre a cette periode de créativité que sortir ce disque lumineux a la fois totalement maitrisé techniquement mais qui s'offre des libertés inouies le titre chef d'oeuvre total de plus de 10 ' et qui donne son nom a l'album est une pure merveille qui va a l'encontre du format des titres courts (Ramones) de l'époque ,le genre de truc que tout musicien rêve un jour de pondre ;Tout au long de ce Marquee moon devenu depuis toute ces années un disque -culte de référence on est subjugué tant par:les guitares que par la voix sublimé de Verlaine.Marquee moon restera pour toujours le disque symbole d'une certaine idée du 'punk' et Tom Verlaine , le punk en gilet tel qu'on peut le voir sur la pochette se pose en revers de Johnny Thunders ou de Richard Hell (qui quitta Television pour former Richard Hell & the voivoid et écrivit un jour rien de moins que l'hymne du 'no future ' le fabuleux blank generation ) . sorti en 1977 ce disque ne semble pourtant pas avoir de prise sur le temps c'est souvent a cela que l'on reconnaît les oeuvres importantes.Marquee moon fait indiscutablement partie de cette catégorie la c'est a la fois un disque lumineux ; intense et habité ,une oeuvre musicale essentielle voire obligatoire.
Joy Division : Closer (1979)
il est des disques dont on ne sort pas indemne et dans la masse de tout ce qu'on a ecouté et aimé il y a toujours les albums vers lesquels on revient tôt ou tard , ceux qui habitent et vivent avec vous toute une vie Closer le deuxième album de Joy Division fait partie de ces disques rares il est pour moi bien davantage qu'un disque incontournable il est quasiment un disque obsessionnel. Evidemment le destin terrible de ce groupe exceptionnel et avant gardiste est liée a jamais a la mort de son leader ian Curtis , suicidé a 20 ans ,pendu apres deux tentatives ratées les mois précédents ,malade Curtis l'était l'épilepsie qui rongeait une vie profondémént marquée par la déprime un le mal de vivre permanent(la légende prétend qu'il se serait pendu après avoir écouté en boucle toute une nuit l'album d'Iggy Pop' the Idiot ' (par ailleurs cité dans cette sélection) Héros malgré lui , le chanteur martyr ne verra rien du succès qui va accompagner la sortie de Closer disque torturé et habité qui sera une parfaite jonction entre la new wave et le punk On retrouve sur cet album qui subit des influences diverses du velvet Underground aux Stooges en passant par kraftwerk ( LE groupe fétiche de Curtis) des titres hallucinants comme isolation -heart and soul - the eternal -ou encore atrocity exhibition qui tout au long de ce disque froid et possédé donnent un étrange sentiment de tension et de rage. Appuyé par la production formidable de martin hannett ,les musiciens jouent fort et donnent une impression de son compact , les instruments se melent dans un chaos orchestré ou la basse puissante et menacante de Peter Hook ,la guitariste dévastatrice de barney Summers accompagnent un Ian Curtis qui chante avec cette impression de poids du monde sur les épaules Pauvre Curtis qui ne verra même pas le succès de son groupe qui décollera grâce au un single -testament l'inoui 'love will tear us apart ' chanson emblematique d'une génération et d'une époque sortie peu de temps après son décès mais qui n'est pas présente sur Closer . Laissant Hook,Summer et Morris musiciens Orphelins Ian Curtis va devenir 25 ans avant Cobain un martyr du rock et c'est sur les cendres fumantes d'un Joy Division dévasté par la mort de son leader que les trois autres vont former New Order qui deviendra l'un des groupes essentiel des années a venir
The Cure Seventeen seconds (1980)
Seventeen seconds, troisième album des Cure, est un album qui reconcilie public et critiques. En effet, sur les playlists et dans les classements des magazines les plus divers il est toujours plébiscité et cité comme étant le meilleur de la discograhie du groupe emmené depuis la fin des seventies par Robert Smith.
Sorti en mars 80 alors que The Cure est dans une logique de production de singles (et quels singles ! quand on pense a "Boys Don't Cry" ou encore a Killing An Arab") cet album peut être 25 ans plus tard qualifié d'historique tant il synthétise avec talent tout le mouvement new-wave/cold-wave de son époque.
Premier volet d'une trilogie (17 seconds - Faith - Pornography) touchée par la grâce et réalisé en a peine deux ans, c'est un album qui fera date dans l'histoire de la musique moderne.
Robert Smith va inventer un univers, une ambiance, un climat assorti d'un look reconnaissable instantanément et Des milliers de jeunes a travers le monde vont s'identifier a cet album qui tournera sur les platines de toute une jeunesse désenchantée et qui trouvera en Smith son mentor, son alter-ego.
Sous la pochette nébuleuse (on est loin du frigo de three Imaginary Boys ou encore du dessin naif de Boys Don' t Cry), une économie de titres (10) et un single phénoménal (le monumental "A Forest") qui font de Seventeen Seconds un album indispensable pour toutes les discothèques dignes de ce nom.
25 ans après la sortie de ce disque essentiel la voix hantée et les murmures de Robert Smith distillent encore de la magie a l'écoute de ce disque somptueux jusqu'a l'abstraction
Alain Bashung : Play blessures (1982)
En 1982 paraissait un album qui allait sur le tard s’affirmer comme l’un des disques les plus importants de la chanson française des trente dernières années tout genres confondus.La rencontre de Bashung héritier rock’n roll d'une génération perdue quelque part entre Cochran et Gene Vincent et du maître Gainsbourg va s’avérer éblouissante. Serge a toujours fait chanter des voix féminines avec plus ou moins de réussites mais ses collaborations masculines ne sont a ce jour que dispensables (Chamfort) pourtant cette fois c’est une osmose complète entre le maître et l’élève avec des textes au couteau au langage codée de circonstance, sur fond de new –wave étourdissante et personne en France ne tiendra la distance face aux deux acolytes qui vont s’entendre comme larrons en foire ; leur goût commun pour la nuit et la déglingue les rapproche et ensemble ils vont accoucher de ce diamant musical noir et froid comme la nuit. Fils spirituel de Gainsbourg , Bashung va tourner une page importante pour la suite de sa carrière avec ce disque inouï de ‘martine Boude ‘ a ‘Volontaire en passant par ‘ j’envisage ' les titres s’enchaînent dans ce disque glauque , plein de souterrains et de secrets , berçé par une ambiance lunettes noires , alcool et clopes et un climat malsain pas forcement accessible aux premières écoutes mais qui reviendra toujours hanter l’auditeur qui aura su trouvé les clefs pour rentrer dans cet univers fascinant. Play blessures sera comme une seconde naissance pour Bashung qui chante de sa voix unique, traînante et habitée dans ce disque ou l’alsacien enterre défintivement le chanteur a tubes de vertige de l'amour ou de Gaby oh Gaby ! Je dédie cette angoisse a un chanteur disparu mort de soif dans le désert de Gaby ‘ dit il d'ailleurs dans ‘j’croise aux hébrides’ Play Blessures donnera l’audace a Bashung de réaliser ‘Novice ‘ quelques années plus tard tout seul comme un grand mais qui s’avérera finalement un chef d’œuvre maudit .Il se dégage une curieuse impression a l'écoute de ce Play blessures car s’agissant d’une collaboration Bashung- Gainsbourg on a l’étrange impression que le grand Serge conscient du talent de son protégé est pour une fois resté dans l’ombre laissant a Alain Bashung le soin de s’envoler haut, très haut , tellement haut qu’il plane aujourd’hui encore au dessus de la melée.
The Modern Lovers : The modern lovers (1980)
Formé en 1972 par Jonathan richman fan inconditionnel du velvet underground (on raconte qu'il dormait par terre dans les studios quand Lou Reed et sa bande enregistrait les albums de légende que l'on connaît) the Modern Lovers est un groupe historique et cet album baptisé simplement the modern lovers est l'une pierre angulaire de la musique pop rock de la fin des glorieuses seventies
Enregistré sur la cote ouest pour échapper a la tentaculaire New York et produit par l’inévitable John cale le groupe est composé de musiciens qui deviendront tous membres a part entière de groupes importants
On retrouvera en effet Jerry Harrison (claviers) chez les Talkings Heads ,David Robinson (batterie) chez les Cars et Ernie Brooks (basse) avec Elliot Murphy ,tous sont profondément marqué par l’explosion culturelle du velvet underground et cela s’entend.C’est véritablement un disque étourdissent totalement irrésistible qui contient l’un des plus grands hymnes du rock le célébrissime ‘roadrunner’ auxquels tous les apprentis guitaristes vont s’essayer.Les autres titres proposés sont de pures merveilles du ‘ I’m straight ’ a ‘ astral plane ’ très marqué Doors de ‘Pablo Picasso’ (que reprendront entre autres John Cale et David Bowie) a’ someone I care about ’ou la voix de trainante de Richman explose tous les morceaux sont ici exceptionnels
Malheureusement le même Richman qu’on aurait pu penser combler d’avoir su insuffler une telle énergie et d’avoir livré un tel album va être mal inspiré puisqu’il va rejeter cet album et dissoudre le groupe pour continuer une carrière solo plutôt fade.
Iggy Pop: The idiot (1977)
Si après la séparation des fabuleux Stooges Iggy Pop aurait alimenté la longue liste des artistes morts au nom du precept 'sex drugs & rock'n roll cela n'aurait étonné personne ,musicalement a cette période Iggy n'intéresse plus grand monde il traîne avec lui la désastreuse image d'un junkie qui tente de survivre au split inévitable de son groupe qui aura dynamité le paysage rock des Seventies qui va installer les Stooges parmi les groupe les plus novateurs et les plus importants du rock. Pour Iggy a la dérive le salut va venir de David Bowie alors installé sur le sol américain ou il enregistre Station to station et qui va prendre Iggy sous son aile protectrice et le remettre en selle en le ramenant en Europe pour enregistrer avec lui entre Paris , Berlin et Munich le premier disque solo de l'iguane 'The idiot',disque fondamental qui va peut-être sauver la vie de Iggy. Dotée d'une pochette magnifique ou on peut voir un iggy déstructuré et squelettique ce disque assez court (8 titres) contient quelques joyaux discographiques (nightclubbing - Sister midnight - dum dum boys ) et China girl l'un des plus grands succes de toute la carrière d' Iggy ( et que Bowie lui empruntera d'ailleurs quelques années plus tard sur son album Let's dance) Imitant ainsi Lou Reed autre rescapé de la seringue avec un disque magnifique baptisé Berlin (1973)Iggy se reconstruit avec ce disque sublime mélancolique et désenchanté comme la fin des seventies en proposeront beaucoup (Joy Division - Kraftwerk - brian Eno).Ainsi la page des Stooges est définitivement tournée et l'iguane relançé , ressuscité s'affirme comme un artiste solo crédible et reconnu ,sa voix brumeuse et traînante donne a ce disque crépusculaire un climat et une ambiance unique. La même année Iggy récidivera avec un autre disque important mais plus rock 'lust for life ' puis petit a petit les démons de sa vie passée vont revenir le hanter et sa carrière connaîtra une longue traversée du desert jusqu'a la fin des années 90 ou il va se poser en parrain du punk et assoir son image d'artiste référence pour toute une génération. Reste que 'The idiot ' disque froid et tranchant comme une lame de rasoir s'inscrit trente ans après sa sortie comme un disque essentiel des années 80 .
Kraftwerk :the Man -machine (1980)
Cet album des quatre de Düsseldorf n'est pas peut-être leur meilleur et on peut lui preferer Radio-Activity ou Autobahn, cependant The Man-Machine est incontournable.
illustré par une pochette sublime qui fige pour toujours les membres de ce groupe culte dans leurs fameuses tenues( chemise rouge -pantalon noir-cravate noire et coupe de cheveux au cordeau.) The Man-Machine restera l'album qui reussit le mieux la synthèse de ce que peut représenter la musique électronique de ce groupe d'avant-garde
Kraftwerk a toujours fait l'unanimité tant chez les puristes de l'électro qui reconnaissent en eux leur père spirituel , mais également dans le monde du rock et même dans celui du rap (Afrika Bambaataa Gourou et fondateur de la Zoulou Nation détourna d'ailleurs Trans-Europ-Express pour son hymne historique 'planet rock').
Noyé a l'époque de sa parution parmi la masse des groupes utilisateurs de synthés Kraftwerk nous apparaît aujourd'hui comme un groupe exceptionnellement en avance sur son époque.
Avec ce disque fondamental, ils annoncent dès 1978 la pop synthétique et la new-wave qui vont débarquer bientôt et on retrouvera leur incluence dans divers groupes tels que Taxi Girl, Devo, Human League, ou New Order. Il seront bien des années plus tard la reference majeure de The Orb ; L.F.O , ou encore The Future Sound Of London. On retrouvera dans The Man-Machine le standard "The Model", titre emblématique du courant new-wave, ainsi que "The Robots" qui ouvre l'album en installant ce son et ce climat déshumanisé, froid et électronique si particulier au groupe. De par leur démarche artistique et de part leurs oeuvres musicales, Kraftwerk fait l'oeuvre d'un véritable culte partout dans le monde et The Man-Machine reste l'album incontournable qui les définit le mieux.
"We are the robots, we're fonctionning automatic" sont les premières paroles de ce disque intemporel; et comme vous le savez 'les robots ne meurent jamais, d'ailleurs ils ne vieillissent même pas
Suicide :Suicide (1977)
Disque unique –disque mythique –disque charnière appelez le comme vous voulez une chose est sure c’est un disque indispensable complètement représentatif d’une époque, ce disque qui a failli ne jamais voir le jour (3 ans entre les premières répétitions et sa sortie en 75 sur le marcha l'instar du Metal Machine Music de Lou Reed, le premier album de Suicide est pratiquement impossible à écouter dans son intégralité. En effet, personne, raisonnablement équilibré et normal, ne peut vraiment en rentrant du boulot ou le dimanche matin au réveil poser cet ovni discographique sur sa platine et vaquer à ses occupations. C'est pourtant l'un des disques fondateurs de tout ce qui va suivre à partir de 1977, car tous les mouvements musicaux vont puiser dans cet album fondamental, de la techno à la cold-wave et du hip-hop à la musique industrielle. Minimaliste, jusqu'à l'abstraction. Ce disque va être un flop total lors de sa sortie, même le mouvement punk va le rejetter; et c'est dans une incomprehension générale que cet album va se forger une réputation de disque maudit.Aujourd'hui disque de reference absolue d'un avant gardisme extrème force est de reconnaitre que Suicide reste tout aussi insuppportable que génial. Son écoute relève plus de l'agression que du plaisir des oreilles, le bruit et les larsens d'Alan Vega et Martin Rev décapent votre cerveau et vos neurones. Ecouter les 10' 24 de "Frankie Teardops" ou les 2' 32 apocalyptiques de "Ghost Rider" nous rappelle le choc de la première écoute du "Sister Ray" du Velvet Underground est un chef d'oeuvre de bout en bout .
The Sex Pistols :Never mind the bollocks here's the Sex Pistols (1977)
C’est certainement avec ce disque historique que l’on va enterrer définitivement les années 70, coup de poing tant a la société , qu’a l’industrie du disque , Never mind the bollock sera un détonateur pour toute une jeunesse qui a envie de faire de la musique de semer le chaos,pas de message politique(les Clash s’en chargeront) on tire un trait sur tout ce qui a était fait jusqu’a alors et on installe de nouvelles règles dont la principale est :pas de règle. Album déjà millionnaire avant même sa sortie officielle ; les commandes dépassèrent largement les 125.000 copies et bien qu’il fût absolument interdit d’en faire la publicité l’album se retrouva sans problèmes N° 1 de toutes les listes britanniques dans la presse, la télévision et sur toutes les radios.
Il n’y avait que 11 chansons sur les 50.000 premières copies et quelles chansons (anarchy in the U.K, pretty vacant, holiday in the sun,) et on trouvait un 45 tours offert Submission ainsi qu’un poster de collages a l'esthétique punk caractéristique de cette époque.
Ce disque fût enregistré de Mars à Août 1977.La polémique et les controverses autour de ce disque furent sans précédents.Il dû notamment être retiré des vitrines immédiatement a cause de son titre irrévérencieux (On en a rien a foutre, les Sex Pistols sont là).On attribue l’origine de ce titre célèbre a un marchand de hot-dogs qui répétait cette phrase chaque fois qu’il croisait Steve Jones et Paul Cook.Quelques mois après la parution de l’album le 17 Janvier 1978 le groupe se sépare brutalement dans une confusion totale.Le lendemain leur manager Malcom Mc Laren prononcera cette phrase resté célèbre « Le rock’n roll est mort ».La suite appartient désormais a la légende et a l’histoire du rock’n roll
Coup marketting de Mac Laren (après avoir tenté le coup aux States avec les New York Dolls), groupe de tarés junkies incapables de jouer trois notes, anti -heros d'une jeunese désoeuvrée , pseudos anarchistes de pacotille, on aura tout dit et tout écrit sur les Pistols pourtant il est évident que leur apport au monde de la musique est incontestable.De par leur culot, leur énergie, leur rage et leur non-respect pour toutes les valeurs bien en place en ces années post disco, pour avoir donner a une multitude de gamins l’envie de prendre qui une guitare, qui un micro les Sex Pistols certes moins engagés moins techniciens et certainement moins doués que bon nombre de groupes sur le sol britannique sont un groupe essentiel de ces 25 dernières années
Météorite punk certes mais qui brille encore dans le ciel et sert de référence depuis des pas mal d’années à tout un tas de gamins a qui la musique de Johnny Rotten et Sid Vicious donne l’illusion que tout est encore possible.Au delà des clichés étroits du ‘no future’ et en omettant la ridicule reformation avortée des années 90 ce groupe qui peut se vanter d’être l’un des plus connus au monde (pas mal pour des gamins qui au bout du compte n’auront livrés qu’un seul album officiel) est aujourd’hui incontournable
The Feelies : Crazy rythmns (1980)
Crazy Rythmns" Paru en 1980, est le premier album des Feelies et ce disque qui reste assez méconnu est une merveille absolue.Les Feelies groupe new -yorkais par excellence ont une façon nouvelle de mêler voix et guitares, des riffs giclants, des envolées tourbillonantes , une rythmique époustouflante et un tempo unique qui lorgne évidemment du coté du Velvet Underground, dont The Feelies se revendiquentl les fils spirituels. Elu en 78 meilleur groupe underground de New-York, The Feelies sont déjà un groupe culte de la scène branchée americaine à la sortie de ce premier disque. Le rendez -avec le succés public n'aura pas vraiment lieu, mais il cependant urgent de redécouvrir des titres proprement ahurissants comme "The Boy With The Perpetual Nervousness" et son intro survitaminée, "Loveless Love", ou encore "Raised Eyebrow" (premier 45 T du groupe).En plage 4 de cet album essentiel, une des plus extraordinaires reprises d'une chanson des Beatles The Feelies ont choisi de reprendre "Everybody's Got Something To Hide Except Me And My Monkey", extrait du double blanc célèbrississime des 4 de Liverpool. Le résultat est inouï. L'album entier est une merveille et une réhabilitation d'urgence s'impose pour ce groupe légendaire
The Talkings heads : Remain in light (1980)
Au début des années 80 dans l'océan des disques convenus et mediocres nous arrive cet Ovni musical issu des cerveaux de deux génies de la musique David Byrne et Brian Eno.
cet album est totalement révolutionnaire dans son utilisation des sons et des instruments ,le melange des rythmes africains et de l'electronique urbaine lui apporte une touche unique et l'osmose entre les membres du groupe (byrne- Jerry Harrison - Tina Weymouth-Chris Frantz ) est totale grâce au sorcier Eno qui apporte sa touche de magie musicale.Moins etouffant que 'fear of music , L' Album legendaire des Talkings heads ' Remain in light ' est incroyablement dansant et reste moderne 25 ans après sa sortieles titres (8 seulement) s'enchainent avec une cohésion évidente mais les 2 sommets de ce disque majeur sont 'Born under punches '(qui ouvre l'album et donne une idée de ce qui nous attend) et once in the lifetime (que Byrne illustrera par une vidéo incroyable et totalement déjantée).Avant gardiste et visionnaire Remain in light est une pure merveille qui trouvera sa place dans votre discothèque tant au rayon electro qu'au rayon pop-rock. De Plus cet album annonce par son collaboration Byrne -Eno un autre chef d'oeuvre le fabuleux ' My life in the bush of ghosts '(1981) disque fondateur de la world music ou l'utilisation des sons et des samples influencera une quantité impressionnate de musiciens.
Et pour quelques albums de +
Gerard Manset : Y'a une route (1975)
Bruce Springsteen : born in the USA (1984)
Patti Smith : horses (1975)
Michael jackson : thriller ( 1982)
rita Mitsouko :the No comprendo(1981)
03:50 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : discographie, eighties