08/10/2017
Blood on the tracks (Bob Dylan 1975)
Quinzième album de Bob Dylan , un an après 'Planet Waves ' sorti en 1974 "Blood on the tracks" est dans un premier temps rapidement enregistré a new York mais Dylan qui n'aime pas trop le résultat final décide de reprendre la moitié des titres a Minneapolis .
L'album est assez sombre , Dylan est en plein divorce avec Sara son épouse depuis 1966 et la mère de ses quatre enfants dont Jakob Dylan futur musicien ( et chanteur du groupe The Wallflowers)
Plusieurs titres de l'album abordent (parfois indirectement) ses problèmes de couple "You're A Big Girl Now" ' if you see her , say Hello " "Meet me in the morning " you' re a big girl now " et bien entendu ' idiot wind '
Dans toutes ces chansons Dylan exorcise ses propres démons et se livre sans pudeur avec une véritable sincérité mais au travers des désillusions de son propre couple Dylan nous parle aussi des difficultés de communication et de l 'érosion du couple en général
' Blood on the tracks ' est a mon sens l'une des plus grandes réussites de la riche carrière de Bob Dylan un disque folk tres nerveux, très tendu et d'une grande noirceur chargé de futurs classiques et de titres emblématiques car au dela des chansons inspirées par sa situation personnelle Dylan nous offre ici quelques classiques absolus
'Shelter from the storm ' " Buckets of rain ' ' simple twist of fate " et bien évidemment 'Tangled up in blue ' qui ouvre cet album magistral sont notamment des titres absolument stupéfiants ou l'art de Dylan semble toucher a son apogée
Disque fondamental pour entrer en Dylanie , album torturé , a la frontière du mystique ( voir "Shelter from the storm ' disque malade mais jamais dépressif ce ' blood on the tracks' est incontestablement l'un des plus grands crus dylaniens de toute son abondante discographique.
un disque a la fois témoignage mais aussi un disque référence de la culture dylanienne
TRACK - LIST
FACE A
Tangled Up In Blue
Simple Twist Of Fate
You're A Big Girl Now
Idiot Wind
You're Gonna Make Me Lonesome When You Go
FACE B
Meet Me In The Morning
Lily, Rosemary And The Jack Of Hearts
If You See Her, Say Hello
buckets of rain
Shelter From The Storm
Bob Dylan - Shelter from the storm
Bob Dylan - tangled up in blue
17:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2017
Congo Requiem ( Jean Christophe Grangé 2016 )
Bizarrement c'est le même constat que je fais a la lecture des 700 pages de Congo Requiem suite de 'Lontano ' le précèdent roman de Grangé publié en 2016 ( et chroniqué ici ) a savoir une débauche de personnages excessifs et de scènes que l 'auteur presente volontairement comme outrancières et scabreuses
certes on retrouve le rythme et les chapitres courts qui dynamisent le récit et caractérisent Grangé mais j 'ai envie de dire 'trop c'est trop '
Grangé Jadis maitre de la noirceur ( un sujet parfaitement maitrisé dans ses précédentes œuvres (la ligne noire ," le passager ' la foret des Manes ") bascule ici dans un style qui se veut choc et qui flirte parfois avec le grand guignol
il ressuscite ici le terrible tueur ' homme-clou' et fait graviter autour de lui des personnages fantomatiques et tous dérangés , pas de place ici a une quelconque normalité tous les protagonistes de ce roman sont des personnages a la limite de la névrose ou plongé dans une totale folie ahurissante et destructrice
Avec cette galerie de portraits tous peu recommandables Grangé nous balade du Congo ,a la Suisse , en passant par Florence , Paris ou la Bretagne
Son roman au final est victime de cette surenchère de violence et de ses personnages tous décalées et extrêmes Qui finissent par décrébiliser l 'histoire et par user le (pourtant fidèle) lecteur que je suis .
18:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
02/10/2017
Barbara ( Mathieu Almaric 2017)
Derrière cette affiche sublime se cache l 'une de mes plus grosses déceptions cinéma depuis bien longtemps.
En effet le projet cinématographique de Mathieu Almaric autour de Barbara ( disparue il y a tout juste 20 ans ) se révèle décevant voir davantage tant le film est vide et creux
Certes l idée du faux Biopic est séduisante mais finalement j 'aurais préféré un Biopic plus conventionnel ( et réussi) qu'un faux Biopic raté et prétentieux
Car il s'agit bien de ca, un film prétentieux qui se veut intello et qui a defaut de poésie ne degage que torpeur et ennui
Jeanne Balibar dont il faut ici saluer la prestation ( dans un role je l'avoue risqué et casse-gueule) est convaincante dans la peau de la ' Dame en noir ' mais jamais le scenario ni la construction du film ne lui permettent d'exploiter ce qui avec plus de simplicité et de réalisme aurait pu etre le 'rôle de sa vie '
musicalement le film qui de plus ne s'appuie que rarement sur l 'œuvre musicale de Barbara arrive par ( de rares) moments a nous intéresser ( a défaut de nous emballer) grâce aux archives étonnantes de Barbara (la vraie) mais cela ne suffit pas a faire de ce ' Barbara ' un film a la hauteur des attentes et surtout a la hauteur du talent et de la personnalité hors du commun de l une des plus grandes artistes françaises de tout les temps.
18:38 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
24/09/2017
La Bonne humeur de Mister Mel
J' ai evidemment reconnu son visage bonhomme et jovial dans la seconde même , une espèce d'hilarité permanente illuminant sa face de grand-père en goguette
En apprenant qu'il est né en ......1926 la stupéfaction est encore de mise.
Mel Brooks réalisateur , acteur , producteur et figure importante de la scène artistique de son époque était donc de passage a paris en ce mois de Septembre 2017
Débutant dans le stand up (il écrit Alors avec un jeune débutant qui s'Apelle Woody Allen) il passe sur les conseils avertis de son épouse la comédienne Anne Bancroft ( inoubliable "Mrs Robinson" du 'Lauréat ' a la réalisation en 1968 avec 'les producteurs ' ( oscar du meilleur scénario original)
Il nouera a cette occasion une relation de travail et d'amitié avec Gene Wilder qui lui proposera en 1972 de réaliser une comédie autour du personnage du Docteur Frankenstein
Le film ' Frankenstein Junior ' sera une réussite complète et s'inscrit a ce jour encore comme l'un des joyaux de la comédie burlesque américaine.
Suivront d'autres films inégaux mais totalement ' dingues en 1974 ' Blazing Saddles ' (bêtement traduit chez nous ' le sherif est en prison ' ) puis une série tout aussi décalée de films divers ( "La folle histoire du monde ' ' le grand frisson ' 'la dernière folie de Mel Brooks ')
Souvent comédien dans ses propres réalisations il s'illustrera en 1983 tenant aupres de Anne Bancroft ' le rôle principal de 'to be or not to be 'remake hilarant et déjanté du chef d'œuvre de Lubistch
Mel Brooks a évidemment Produit ses propres films mais sera en 1980 le producteur du chef d'œuvre de David Lynch 'Elephant man ' puis celui de 'la mouche ' de David Cronenberg en 1983
enfin comment ne pas mentionner " it's good to be a king" qui nous aura fait danser au début des années 80 joyeux et hilare comme l'impression générale provoquée par la rencontre avec ce personnage au potentiel illimité de sympathie et de bonne humeur
09:39 Publié dans cinéma, Culture, divers | Lien permanent | Commentaires (1)
06/09/2017
Camping 3 ( fabien Onteniente 2016)
On ne se fait évidemment guère d 'illusion lorsqu'on décide de visionner Camping 3.
Dix ans après le premier volet réalisé par Fabien Onteniente et après une suite déjà passablement ratée en 2010 nous voici pour la troisième fois ( et espérons le , dernière ) face a Patrick Chirac et toute sa bande de potaches habituels réunis autour de l insupportable campeur interprété par frank Dubosc
Si le premier volet contenait quelques gags et décrochait quelques sourires et si on pressentait l inutilité de retourner au' camping des flots bleus ' des le second volet cette fois on peut sans hésiter affirmer que c'est le film de trop celui qu'il ne fallait ni réaliser (Onteniente toujours) ni interpréter ( pitoyable Claude Brasseur qui cabotine a mort dans ce film qui se veut comédie sans l'être ne serais ce qu'une demie seconde)
Que penser de Gérard Jugnot et Michèle Laroque tout deux désarmants de bêtise dans leurs personnages inutiles et grotesques ,l 'abyssale médiocrité de leurs rôles me laisse sans voix (il faut voir sans plus attendre LA SCENE RIDICULE du space -cake pour le croire)
enfin il y a celui par qui le malheur (pardon le navet!) arrive Frank Dubosc dont le personnage réchauffé ne fait plus rire grand monde (gags douteux, humour d'un autre âge, dialogues affligeant, vision de la jeunesse déplacée)
Car oui on peut rire de tout encore faut il avoir quelques grammes de talent et de tact pour se le permettre
Quand Mr Pic (C Brasseur ) simule la maladie d'Alzheimer pour pouvoir boire autant de pastis qu'il veut je suis désolé ce n'est pas drôle, pas drôle du tout
Quand Polo (A.Dulery) fait avec une lourdeur insistante du pied a une femme qui porte une prothèse de jambe en bois la non plus désolé .....ce n 'est pas drôle
Quand Patrick Chirac (F Dubosc fuit son ami campeur le soupçonnant d 'homosexualité refoulée et le voit comme un membre des village people ou est l humour ?
quand Patrick Chirac se fait passer pour le père du jeune black devant le couple Jugnot -Laroque on atteint des sommets de crétinerie
j 'arrête la les exemples ils sont trop nombreux et tous révélateurs
les personnages des trois jeunes perdus (par hasard) dans cet océan de vulgarité et de bêtise contagieuse regardent leurs ainés avec un air ahuri et on les comprend tant la vision de l âge adulte présentée ici est consternante.
Mathilde Seigner a du sentir venir le coup puisqu'elle n 'est plus dans cet infâme suite mais les autres eux sont bien la et avec eux , leurs blagues limites ou éculées (l 'ode au Benco , l ode au pastis ,la partie de volley avec les nudistes...... )
Rien a sauver dans ce Titanic cinématographique ,Camping 3 touche le fond et atteint des profondeurs abyssales de debilité rarement explorées a ce jour
22:34 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
05/09/2017
Blow - Up ( Michelangelo Antonioni - 1966)
Assurément 'Blow Up (verbe qui signifie 'aggrandir ' en anglais) est l'un des plus célèbres films cultes de l'histoire du cinéma .
le film réalisé en pleine periode "swinging London ' . est l'œuvre du maitre Michelangelo Antonioni
L 'histoire est désormais connue de tous les cinéphiles (un photographe de renom prend par hasard les clichés d'un meurtre révélé par les agrandissements successifs de ses photos).
Redecouvrant 'Blow Up ',la première chose qui me frappe c'est la beauté esthétique du film de Michelangelo Antonioni et si evidemment le scénario semble (volontairement) décousu il offre néammoins au spectacteur une vision glacée du monde interlope de l'Angleterre de l'époque , fêtes , défilés de mode, tops models , personnages décalés , drogue , musique ( les Yardbirds !! présents ici au détour d'une séquence inouie passée depuis a la posterité ).
Le film qui fut le seul succès du grand realisateur italien (palme d'or a cannes en 1966) explore le fossé en la réalité et l'image . .
volontairement lent et laissant les images prendre le pas sur les mots Blow up est un film totalement envoutant et fascinant.
Le personnage central est interprété par David Hemmings désinvolte a souhait qui incarne ici le photographe qui ne voit plus que le monde de l'autre coté du miroir (Antonioni fut sans doute inspiré sans doute par le célèbre David Bailey)
on y retrouve la superbe Vanessa redgrave et une jeune anglaise débutante jane Birkin . Le film d 'Antonioni sera revu et corrigé en 1981 par Brian de palma (Avec John Travolta dans le role principal ) qui en réalisera un remake ou le son prendra la place de l'image.et ou le titre devient ' blow out"
A noter que selon la legende le film fut inachevé lors de son tournage a londres , Antonioni devant le terminer dans les studios italiens puis ayant choisi finalement de le presenter tel quel laissant place a une certaine incoherence et a une confusion qui accentue le sentiment de voyage interieur .
Rappelons enfin la musique ensorcelante de herbie Hancock qui rythme ce film definitivement a part.
08:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blow up, antonioni
04/09/2017
Merci la vie ( Bertrand Blier 1991)
C 'est un film explosif a bien des égards
réalisé par Bertrand Blier et sorti en 1991 il synthétise a lui seul toute le cinéma si particulier et singulier de ce réalisateur atypique qui aime surprendre et ébranler le spectateur.
soyons clair Merci la vie est irracontable .
n'essayez même car il est juste impossible de restituer le climat absolument chaotique voulu par Blier pour son scenario qui propose une vraie rupture et dépasse le cadre habituel des réalisations cinématographiques
Brouillant les époques , alternant brutalement couleur , sépia ou noir et blanc , passant sans crier gare d'une époque a une autre , changeant les costumes des acteurs au cours d 'une même scène, enchainant du dramatique au burlesque, mêlant les mêmes personnages a différentes parties de son existence dans la même scène , bref vous l 'aurez compris un patchwork inattendu qui accentue le sentiment de désordre social et affectif souhaité par Blier.
Le film défendu par son réalisateur comme " une dénonciation des multiples obstacles à l’amour que sont la guerre, les maladies" se révèle au final aussi brillant qu'agaçant c 'est un film qu'on qualifiera d'insolent dans lequel il est impératif ' pour ne pas décrocher 'de "se laisser porter "car, comme l’a dit Bertrand Blier lui-même, c’est « un film d’émotions "
Tourné en pleine explosion médiatique du Sida l 'ombre terrible de la maladie plane sur ce film aussi jovial que malade et glaçant.
Oser le parallèle entre l 'occupation par les nazis et le fléau du sida est certes risqué et déstabilisera plus d'un spectateur mais avouons le c'est 'gonflé ' de la part du réalisateur qui veut par "ce rapprochement "montrer la torpeur sourde de la société face a ces deux cataclysmes
Merci la vie' sorte de Double Féminin (volontaire) des 'Valseuses " (de nombreuses séquences en témoignent) restera de toute évidence un film totalement A PART
Comme souvent chez Blier , son film fait la part belle aux comédiens qui ici nous régalent avec en tète Anouk Grinberg totalement extraordinaire et bouleversante alternant fraicheur et profondeur elle illumine le film a chaque apparition
A ses cotes dans le role de la copine mal dans sa peau et fragile on découvre une Charlotte Gainsbourg étonnante qui s'affirme la comme une grande actrice incontournable
On retrouvera avec émotion Annie Girardot et surtout jean Carmet (césar du meilleur second rôle pour son personnage ' (agé) de Raymond Pellevau ) , Michel Blanc héritant du rôle du même Raymond Pellevau ( jeune) et par la même de LA réplique la plus 'formidable du film "faudrait savoir dans quelle époque on est si il y a le sida il y a pas les allemands et si il y a les allemands alors il y a pas le sida et.... Alors on baise "
Pour etre complet n'oublions pas Gerard Depardieu en medecin pas tres net ( pas très net du tout même) Catherine Jacob en irrésistible frigide et Jean Louis Trintignant en officier nazi
Film déstructuré , déstabilisant et cru ,parfois dérangeant Merci la vie ( quel joli titre) dynamite les codes ,les genres et les règles et nous entraine dans un tourbillon ou il fait bon s'égarer
20:49 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
31/08/2017
Dare - the Human League (1980)
il est de bon ton de vomir sur toute la production musicale des années 80 et reconnaissons que beaucoup d'albums parus durant cette époque sont difficiles a écouter aujourd'hui tant ils ont vieillis cependant au milieu de cet océan de disques dispensables d'une période pas forcement toujours bien inspirée on peut trouver des réussites incontestables.
c'est le cas de 'Dare' l'album le plus abouti de The Human League groupe britannique de Sheffield qui obtint avec ce disque un succès planétaire (71 semaines en tête des charts et + de 5 millions de copies vendues).
fort de deux hits en béton armé 'love action ' et surtout 'don't you want me' tout deux ultra diffusés sur les dances floors de l'epoque 'Dare' est un album totalement représentatif de la production de l'époqueBasé sur une électronique pop synthétique d'influence Kraftwerk et utilisant boites a rythmes et synthés de manière intelligente Dare propose 10 titres qui s'enchainent avec harmonie malgré deux titres faiblards ( "do or die" - "I am the law") et d'autres nettement plus intéressants "seconds" - " darkness" ou encore le méga-tube "love action."
Musique froide et clinique mais néammoins dansante The Human League va permettre avec cet album de servir de tremplin et de référence a toute une pléiade de groupes (Soft cell -Depeche Mode -Ultravox ou a un degré moindre Orchestral manoeuvres in the dark)
Nous ne sommes évidemment pas devant un disque essentiel mais plutôt face a un disque que l'on peut considérer comme une excellente synthèse de son époque ; le réecouter ou le redécouvrir est réellement un vrai bonheur.Pour la légende ce disque serait le dernier que Lester Bangs ,le critique musical ultime' aurait posé sur sa platine .La face 2 de 'dare ' tournait encore lorsque son corps a été découvert le 30 Avril 1982
The Human League ' Get carter
19:12 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
29/08/2017
Histoire d'une Photo - Blind Faith (1969)
Quand Bob Seidemann , photographe américain (qui vient de publier une série de photographies assez dénudées et superbes de Janis Joplin ) choisit Mariora Goschen une jeune fille pubère de 11 ans pour illustrer la pochette de l 'album du ' super-groupe ' de Clapton / Baker/ Winwood il n 'a surement pas conscience du scandale qu'il va provoquer (ou peut entre en a t'il totalement conscience les avis sont partagés.....)
Quoi qu'il en soit Steve Winwood ( ex traffic) Ginger Baker et Eric Clapton ( ex Cream ) n’interviennent pas dans la conception graphique de l’album à venir, sûrement trop occupés à répéter et Seidemann écume Londres à la recherche du modèle idéal :il cherche selon ses propres mots " Une fille ayant de l’innocence et pourtant approchant la féminité adulte"
Ce que j’avais à l’esprit dira également le photographe c" 'est de de faire coïncider la sortie du disque avec l’arrivée des cosmonautes sur la Lune. Tandis que l’homme se lançait dans la galaxie, je voulais que l’innocence porte mon vaisseau spatial ".
La légende veut que Seidemann ait nommé le cliché Blind Faith (foi aveugle) et que Clapton ait repris ce nom pour sa nouvelle formation qu'il n 'avait pas encore baptisée
Outre le scandale de la nudité de la jeune anglaise l 'objet qu'elle tient dans ses mains fera lui aussi couler beaucoup d'encre
la forme phallique délibérée de la maquette ( que Seidemann fait fabriquer par un étudiant du 'royal collèges of art ' ) rappelant clairement un godemichet ce dont se defendra le photographe )
interdit de publication aux Etats -unis par la maison de disques Polydor qui ne veut rien entendre et bloque la sortie de l 'album celui ci sera édité finalement avec une hideuse pochette affreusement banale ou les 4 musiciens de Blind faith posent hilare et décontractés ( voir ci dessous)
Clapton excédé par les polémiques ridicules et sans fin claquera la porte de ce super groupe éphémère pour rejoindre brièvement John Lennon et son Plastic Ono Band à Toronto , Il ne donnera donc pas ni suite a la carrière de Blind Faith ni suite à cet unique album qui va entrer dans la legende tant par sa pochette désormais celebre que par les six titres enflammés de son contenu , un " blues rock " habité et intense avec deux sommets absolus ' had to cry today ' et ' presence of the Lord '
Pochette US
le photographe et son modèle en 2009 quarante ans apres la sortie de l'album
Janis Joplin by Bob Seidemann( 1969)
13:17 Publié dans arts, Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (1)
27/08/2017
Fahrenheit 451 ( Francois Truffaut 1966)
Fahrenheit 451 est le seul long-métrage de François Truffaut en anglais ; c’est également sa seule adaptation d’un roman de science-fiction (ray Bradbury), il s’agit là par conséquent d’une œuvre totalement a part dans la carrière du célèbre réalisateur français.
Avec peu de choses Truffaut nous présente un univers futuriste terrifiant .
Il nous fait ressentir la froideur et percevoir l’anonymat et l’absence totale de sentiments.
Le conditionnement clinique des personnages n’est pas sans rappeler la série télévisée culte "le prisonnier" réalisée a la même période.
Les références littéraires de Fahrenheit 451 (température de consumation d’un livre) nous font prendre conscience de l’importance de la mémoire culturelle.
Le moment fort du film reste la séquence ou les personnages s’identifient chacun a un roman célèbre et en apprennent par cœur le texte afin qu’il échappe a la folie destructrice des hommes, ce passage est d’une effroyable beauté glaçante
Réalisé en 1966 ce film est d’un avant-garde étonnant et d’une modernité stupéfiante et cette incursion dans l’univers du cinéma d’anticipation par l’un de nos plus grands metteur en scène est un véritable coup de maître.
17:52 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Midnight Express ( Alan Parker 1978)
Disons le clairement il y a films cultes et ........Films cultes et si il y en a un qui peut se vanter d'être celui de toute une génération c'est bien "Midnight express" qui fut sans doute aux années 80 ce qu'"Orange mécanique" fut aux années 70.
Film de génération donc mais surtout film polémique qui suscita bien des debats et des prises de positions multiples.
Au scénario de ce film on trouve Oliver Stone, qui plus tard devenu un realisateur de renommée mondiale s'excusera pour avoir donné une image effroyable des prisons turques, et par dommage collatéral, d'un pays tout entier
.Le film gagne l'Oscar du meilleur scénario (OIlver Stone) et l'Oscar de la meilleure musique ( Giorgio Moroder.)
Il est réalisé par Alan Parker un cinéaste britannique qui sera toujours discuté et dont les films ( "The Wall " " Mississipi burning " ' Angel heart ')ne feront jamais totalement l'unanimité
Adapté du roman autobiographique choc de William Hayes qui relate sa véritable histoire (même si Parker prend des largesses dans son adaptation ) le film raconte le cauchemar vécu par un jeune américain arrêté a l 'aéroport en Turquie pour avoir voulu passer deux kilos de résine de cannabis.
Le" William Hayes' du film sera interprété par Brad Davis un acteur surgi de nulle part et qui va avec ce film s'offrir un statut d'acteur culte et iconique de sa génération
Sa disparition tragique a 41 ans treize ans après le succès de 'Midnight express' ( suicide ? Sida?) ne fera que renforcer son auréole d'acteur maudit
Il faut dire que sa prestation dans le personnage de ce jeune américain victime du système judiciaire et abandonné aux geôles pourrissantes turques fait véritablement froid dans le dos .
Brad Davis croisement de James Dean et de Brad Pitt livrant ici une interprétation qu'on peut qualifier d'exceptionnelle.
N 'oublions pas auprès de lui deux seconds rôles tout aussi remarquables Randy Quaid et surtout John Hurt (décédé en 2017) bouleversant de tendresse et de résignation dans la peau de Max. toxicomane incarcéré a vie dans la sinistre prison de Sagmalcilar.
De scène choc en scène choc le film va se bâtir une (véritable) légende de film dur , insoutenable , parfois a la limite du supportable
Parker jamais avare de séquences devenues depuis mémorables dressant un portrait sans concession et peu reluisant du peuple turc déclenchant au passage une vraie guerre froide entre les deux pays
L 'impact politico-social du film n 'est d'ailleurs pas a nier puisque quelques semaines après la sortie du film s'engagèrent de vives discussions entre les deux pays pour aboutir a des échanges de prisonniers .
Le film , même si Parker semble parfois donner dans la surenchère ( la prise de parole radicale et ouvertement raciste de Hayes après avoir appris sa condamnation a 30 ans de prison en est un exemple parfait ) garde cependant un impact fort et conserve malgré le poids des ans une puissance indéniable
tout aussi indéniable que son statut mérité de film culte et emblématique.
17:37 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
26/08/2017
Histoire d'une Photo ( David Bowie - Londres 2 Mai 1976)
En 1976, après l'enregistrement de l’album Young Americans, on découvre un David Bowie méconnaissable amaigri ,peroxydé , paranoïaque et cocaïnomane qui décide de quitter Los Angeles qu'il déteste ' the fucking place should be wiped off the face of the earth " (" il faudrait rayer cette putain de ville de la surface du globe " dira t'il
les rumeurs les plus folles circulent a son sujet, on murmure qu'il ne se nourrit que de poivrons rouges, de cocaïne et de lait. , on raconte qu'il vit reclus dans une maison pleine d'antiquités égyptiennes, à la lumière de bougies noires et qu'il fait pratiquer des exorcismes persuadé que des forces sataniques l 'entourent.
l'artiste qui semble about de force a cependant inventé un nouveau double , un nouveau personnage de sa propre mythologie " the thin white Duke "
il vient également dans la douleur et la folie d'enregistrer a Los Angeles un album mémorable 'station to station ' qui sort en janvier 1976 , un disque brut et glacé qui en seulement 6 titres définit un nouveau son , une synthèse parfaite entre le funk blanc et les sons electros venus d'Allemagne et inspirés des groupes que Bowie venere ( Kraftwerk, Neu ! Tangerine Dream)
L 'Allemagne justement et cette troublante fascination qu'elle semble exercer chez Bowie ,déjà l interview au magazine play boy ou il déclare le plus sérieusement du monde "Hitler est la première rock star Bien avant Mick Jagger. "avait suscité une vive polémique
'Ce dont la Grande-Bretagne a besoin, c’est d’un bon gouvernement d’extrême-droite "dira t'il dans une autre interview quelques semaines plus tard
Bien sur Bowie est très fragile psychologiquement, ce qui altère considérablement son discernement. Mais la presse tabloïd fait évidemment choux gras de ses déclarations
Cette photo (prise par Philippe Auliac) a la gare Victoria de Londres le 2 mai 1976 pour le retour de l 'enfant prodige achèvera de mettre le feu aux poudres
on y voit le ' thin white duke "a bord d’une Mercedes noire décapotable, qui salue les nombreux fans venus l’accueillir. d'un geste qui fera couler beaucoup d'encre
c 'est un salut nazi ! le mot est lancé , la polémique enfle , le scandale est énorme
a propos de ce geste saisi au vol par Philippe Auliac Bowie dira des années plus tard ' je faisais coucou ' ! . il dira aussi "tout ce qui me fascinait chez les nazis c'etait 'leur bottes "
Cependant Le grain prononcé de la photo, le noir et blanc, l’apparence de Bowie, famélique et les cheveux gominés, renforceront l’interprétation polémique que les médias vont faire a propos de ce cliché
L’intérêt de Bowie pour la culture germanique ne date pas d’hier . Sa fascination assumée pour Kurt Weill et le cabaret berlinois en témoigne et c'est par ailleurs du coté de Berlin que Bowie ira en 1977 enregistrer 'Low "le successeur de 'station to station '
Le Thin White Duke n’en restera pas moins l’un des avatars les plus étonnant de l'artiste caméléon , de la chevelure orangée, au blond platine de la blancheur d’une chemise immaculé faisant ressortir le teint blafard et presque maladif , du noir d’un costume trois pièces, tiré à quatre épingles au profil angulaire du visage d'un Bowie vampire expressionniste moderne , l'ensemble constituant une sobriété froide qui va fasciner et inquiéter a la fois bien des générations
12:02 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2017
R.I.P Jeanne Moreau (1928-2017)
J 'aime a repeter que chez elle , j'aimais Tout , l'actrice evidemment mais aussi la chanteuse , la femme , sa voix, sa personnalité ,son mystère bref J'aimais tout chez cette femme incroyable qui peut se vanter d'avoir été la première femme élue a l 'académie des beaux -arts ( en 2000)
je ne citerai ici que les grands rôles qui construisirent sa légende au cinéma mais cette pensionnaire de la comédie française qui fut chaperonnée par Orson Welles en personne fera une entrée fracassante dans le monde du 7 eme art des le milieu des années 50 et nous ravira de personnages et de rôles de légende
Prostituée chez Jacques Becker ( "Touchez pas au grisbi" ) , amoureuse perdue chez Louis Malle ( ' ascenseur pour l 'echafaud ') femme infidele chez louis Malle encore ( 'les Amants") , formidable Juliette Valmont chez Roger Vadim ( 'les liaisons dangereuses ') ,bourgeoise passionnée chez Richard brooks ( 'moderato cantabile ') , fascinante Lidia chez Antonioni ( 'la nuit ') inoubliable Catherine chez François Truffaut ( "Jules et Jim "), courtisane chez Losey ( 'Eva ') locataire tourmentée chez Orson Welles ( 'le proces') , femme de chambre manipulatrice chez Luis Bunuel ( 'le journal d'une femme de chambre ') révolutionnaires en jupons a nouveau chez Louis Malle ( ' Viva Maria') , Espionne chez Jean louis Richard (' Mata- Hari ") ,inoubliable mariée chez Truffaut ('la mariée etait en noir ') elle traverse le cinéma durant deux décennies et s'impose comme l'une des actrices incontournables de son époque
des le milieu des années 70 on la retrouve chez Losey ( Mr Klein) , Blier ( "les valseuses" )pour une scène troublante restée dans toutes les mémoires avec Depardieu et Dewaere ') , puis on la retrouve chez Fassbinder ( ' Querelle ') Michel Deville ( 'le paltoquet ') Duras ( 'Nathalie grangier') Besson ("Nikita ") Wenders ( 'jusqu'au bout du monde ') puis se dirigera peu a peu vers un cinema d'auteur tournant avec des réalisateurs du monde entier
Ambassadrice d'une certaine forme de culture française elle illuminera de sa présence des dizaines de petits films ou sa seule apparition mérite le détour
Plusieurs hommes compteront dans sa vie beaucoup de réalisateurs évidement a commencer par ses deux maris successifs jean Louis Richard puis William friedkin ( "l 'exorciste ", " french connection ') mais également Guy Gilles son grand amour maudit , sans oublier Tony Richardson qui la dirigea dans 'le Marin de Gibraltar ' (1967) et bien sur Louis Malle qui lui offrît des rôles inoubliables
Parallèlement elle vecut une passion ambigüe avec ¨Pierre Cardin durant quelques années
Coté chanson jeanne Moreau des 1963 elle triomphe avec des chansons écrites pour elle par Cyrus Bassiak ( pseudonyme de serge Rezvani prolifique auteur compositeur de son époque)
il lui composera deux albums 'Jeanne Moreau chante 12 chansons de cyrus Bassiak ' (1963) et ' Jeanne Moreau chante 12 nouvelles chansons de Cyrus Bassiak ' (1966) devenues depuis des disques -cultes
Tout le monde s'enchantera notamment pour deux titres , passés depuis a la postérité ' le tourbillon ' et ' j 'ai la memoire qui flanche '
La fraicheur de son interprétation fera de ses quelques albums enregistrés entre 1963 et 1981 de vrais enchantements.J
Enfin Jeanne Moreau fut ne l 'oublions pas une immense actrice de théâtre partageant la scène avec les plus grands notamment avec Gerard Philipe ( 'le cid ')
Cette immense artiste qui disait humblement au micro de jacques Chancel dans sa radioscopie en 1976 " Je n'ai pas un métier, j'ai une passion" s'en est allée paisiblement dans la chaleur d'un été étouffant dans son appartement parisienlaissant plusieurs générations d'admirateurs orphelins de son talent et de sa magie.
Pour moi elle restera a jamais le visage de Florence déambulant la nuit dans Paris , admirablement filmée par un Louis Malle (très amoureux) et sublimée par la trompette de Miles Davis dans ce chef d'œuvre immortel qu'est "Ascenseur pour l 'echafaud "(1958)
Jeanne Moreau -india song
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23/08/2017
Blues ( Jimi Hendrix 1994)
Sorti en 1994 soit pres d'un quart de siècle après la mort de Jimi Hendrix , cet album contrairement a la majorité des disques posthumes est absolument fantastique
Jimi Hendrix guitariste rock , funk , psychédélique rappelle ici a la génération des années 90 qu'il était un formidable guitariste de blues , un artiste d'une dimension unique
L'album s'appelle sobrement 'Blues ' est paru chez MCA et il est illustré par une pochette flamboyante ,un mur de portraits des plus bluesmens de l'histoire (de robert Johnson a muddy Waters en passant Par Sonny Boy Williamson et Jimmy Reed)
11 plages sur ce disque ( avec deux versions pour 'hear my train comin') ,11 plages qui vont enchanter tant les inconditionnels de Jimi que tout les amateurs de musique car avec 'Blues ' même si on est dans une suite de ' jams ' enregistrées entre 1966 et 1970 l'ensemble est disons le ....... fantastique .
Alan Douglas a l'origine de la sortie de ce disque a cette fois soigné la qualité et a choisi des moments rares et intenses
La voix ,la guitare de Jimi nous cloue littéralement au mur et transcendé entre blues traditionnel et blues psychédelisme Jimi joue ici avec une intensité et une ferveur digne des plus belles plages de ' electric ladyland' (1968) ou de "are you experienced" (1967)
Succédant a plusieurs albums très controversés 'crash landing '(1975) et' midnight landing' (1975) 'nice to the universe ' (1980) "Blues " s'impose comme un album essentiel pour tous
Ici tout le monde y trouvera son compte les nostalgiques , les puristes , les fondus d'Hendrix sans oublier tout les nouveaux adeptes qui fleurissent géneration apres génération.
Des inédits (Fulgurant 'born under a bad sign ' une reprise d'Albert King a laquelle Cream s'était frotté sur' Wheels of fire' (1968),et rarissime 'catfish blues ' une reprise de Muddy Waters, ) des versions nouvelles ( "Voodoo chile" ," red house" ou "bleeding heart " une cover d' Elmore james déjà proposée sur le live at' Royal Albert Hall' en 1969 , une version retravaillée de 'Mannish boy ' (Muddy Waters encore!) tout ici est cosmique , tout ici transpire le génie et le talent et tout ici est totalement indispensable
Jimi Hendrix - born under a bad sign
Jimi Hendrix - Red House
Jimi Hendrix - Bleeding heart
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21/08/2017
La mort présumée de Paul Mc Cartney
La mort présumée de Paul Mc Cartney (et la conspiration de ses compagnons pour la cacher avec l’aide d’un sosie) est une histoire compliquée digne du mouvement psychédélique de l’époque.
Des rumeurs folles ont entourées la mort de Jim Morrison de Elvis Presley ou encore de Michael Jackson mais Paul Mc Cartney a dû les supporter de son vivant, au point d’interrompre ses vacances en Ecosse pour les démentir.
Ces rumeurs continuèrent longtemps même après la séparation du groupe (juste après la sortie du disque Abbey road.)
L’origine de l’affaire baptisée P.I.D (Paul is dead) est la suivante :
A la fin de l’été 1969 le journal Northest stern (illinois U.S.A) publia un article de Fred Labour, un étudiant qui avait élaboré toute une liste d’indices trouvés dans les chansons et sur les pochettes de disques des Beatles et qui semblaient indiquer que Paul était mort dans un accident de voiture le mercredi 2 Novembre 1966 a 5h du matin.
Selon Fred Labour l’accident se serait produit car Paul aurait brûlé un feu rouge distrait par un agent de police féminin, sa voiture aurait pris feu et il serait décédé des suites de nombreuses blessures à la tête ; défiguré et brûlé au point de rendre toute identification impossible.
Le groupe avait organisé cette année là un concours de sosies et le gagnant fût William Campbell qui malgré la ressemblance s’offrit grâce au premier prix remporté une opération de chirurgie esthétique pour parfaire sa ressemblance avec Mac Cartney.
La nouvelle fût annoncée par la radio W.K.N.R (Detroit U.S.A) peu de temps après la parution de l’article du Northest Stern.
La mèche était allumée et l’affaire P.I.D allait prendre des proportions totalement inouies.
La maison de disques Apple fût submergée d’appels téléphoniques et de lettres de fans voulant connaître les détails de cette rumeur.
Parmi les indices sur les disques et dans les chansons certains sont ingénieux d’autres demeurent d’authentiques extravagances
Indices dans les chansons :
A la fin de Strawberry fields for ever nombreux ont cru entendre John Lennon chuchoter "I burried Paul "(j’ai enterré Paul), ce dernier ne se lassa pas de répéter pourtant qu’il avait dit" cranberry sauce ", ces mots absurdes venant de l’habitude de Lennon de dire ce qui lui passait par la tête en plein milieu des enregistrements.
Beaucoup plus clair par contre , on trouve dans A day in the life la description de l’accident
I saw the photograph
He blew his mind out in the car
He didn’t notice the lights had changed
A crowd of people stood and stared
They’d seen his face before
J’ai vu la photo
Son cerveau a été projeté dans la voiture
Il n’a pas vu que le feu était rouge
La foule curieuse regardait
Ils avaient déjà vu cet homme
La chanson titre de l’album Sergent Pepper’s lonely heart club band a été interprétée comme la présentation du sosie William Campbell
So let introduce to you
The one and only Billy Shears
And Sergent Peppers lonely heart club band
Permettez moi de vous présenter
Le seul et unique Billy Shears
Et le groupe du club des cœurs solitaires du sergent Pepper
Billy Shears serait donc William Campbell à cause d’un jeu de mots anglais . Billy est une abréviation de William et S(hears) se prononce comme here (ici),ce qui donnerait Billy Shears traduit par Billy’s here (billy est ici).
Revolution 9 est une des chansons les plus satyriques du groupe.On entend avec insistance une voix répéter "number nine ,number nine, number nine"
En passant ce fragment a l’envers on découvre turn me , dead man (excite moi ,homme mort).On pensait aussi que la chanson s’intitulait Revolution 9 car Mc Cartney contenait 9 lettres.
Toujours sur cet album, entre" I’ m so tired" et "Blackbird " John balbutie quelques syllabes inintelligibles qui écoutées a l’envers donne Paul is dead ,miss him miss him (paul est mort ,regrettez le ,regrettez le)
Indices sur les pochettes de disques
Les Beatles auraient soit- disant placés eux-mêmes des indices sur les pochettes et dans les livrets des albums
Sur la pochette de "Revolver" Paul est le seul a ne pas regarder le photographe comme pour faire comprendre qu’il ne fait plus partie du groupe.
"Magical mystery tour" contient un indice troublant sur le livret intérieur , Paul présente un dessin sur lequel figurent une phrase : I was you (j’étais toi) ,allusion a la subtitution de Paul Mc Cartney par William Campbell
La pochette de Abbey road contient également des indices plus ou moins farfelus.
Paul est pieds-nus (comme sur certaines photos du livret de Magical mystery tour) et ne dit-on pas que les morts sont entérrés sans chaussure, Il tient une cigarette dans la main droite alors qu’il est gaucher ,Contrairement aux Trois autres il est le seul à fermer les yeux.
Chaque Beatle est vêtu différemment Ringo est en noir (le croque-mort), Georges est en jeans (le fossoyeur) John est en blanc (le prédicateur) et naturellement Paul est …. le mort.
Il y a une Volkswagen garée dans la rue et son numéro d’immatriculation est 28 IF (28 si) l’âge qu’aurait eu Paul s’il n’était pas mort en 1966.
Sur Magical mystery tour le livret intérieur présente une photo ou on voit la batterie de Ringo, on peut y lire Love the 3 Beatles (aimez les 3 Beatles).
La chanson "Come together" ne dit elle pas clairement" One and one and one is three" (un plus un plus un font trois).
Sur la pochette de Sergent Pepper la statuette de la danse hindoue Shiva (la destructrice) montre Paul de son bras gauche.
L’une des poupées (assise sur le côté) est le sosie de Jane Asher (petite amie de Mac Cartney) et son chemisier semble tâchée de sang.
La guitare basse sur la pochette est un motif psychédélique dessiné avec des fleurs, la basse étant l’instrument de Paul ,on peut y voir une couronne mortuaire. La basse semble former la question Paul comme s’il s’agissait de questionner son existence.
Au dos de la pochette il y a les mots within’ you (sans toi) partie finale de Within’ you and without you
Sur la même photo Georges montre une phrase de She’s leaving" Wednesday morning at five o’clock" (Mercredi a 5h du matin)qui serait le jour et l’heure de la mort supposée de Paul.
Un indice difficile a retrouver et assez compliqué a déchiffrer se trouve sur la batterie ou est écrit le titre du disque.
En plaçant perpendiculairement un miroir, la combinaison de Lonely hearts donne avec le reflet 1 one 1 x he /die (1 one 1 serait les 3 Beatles vivants x serait Paul et la barre entre" he" et" die" est dirigée vers lui.
On peut sérieusement penser que les Beatles eux-mêmes sont a l’origine de cette affaire P.I.D .Bien sûr tout cela a servi la célébrité du groupe ce qui fera dire a John Lennon certaines paroles fatidiques qui seront sujets a polémiques diverses. (elles provoquèrent peut-être son assassinat par David Chapman de nombreuses années plus tard).
Des paroles telles que :
« Nous sommes plus célèbres que Jésus-Christ »
« Le christianisme va disparaître, il va perdre son influence puis partir en fumée »
« Jésus était quelqu’un de bien mais ses disciples étaient très ordinaires, ils ont faussé son message »
Ces déclarations reçurent un violent écho, les Beatles quittaient donc la panoplie d’enfants sages pour celle d’un groupe a tendance satanique.
Plus tard dans la chanson the balad of John & Yoko il parle en ces termes de sa destinée
The way things are going
They’re going to crucify me
si les choses continuent comme ça
Ils vont me crucifier
En 1980, John est assassiné a New- York devant la porte de son immeuble le Dakota building il est troublant de constater que cet édifice fût célèbre pour deux raisons proches.
Au siècle dernier vivait là une secte se sorciers et de religieuses qui se livraient (disait-on) a des rites sataniques et des crimes rituels sur de jeunes enfants
Le film de Roman Polanski Rosemary’s baby nous conte la terrifiante maternité d’une jeune femme ordinaire (Mia Farrow) élue par une secte satanique pour enfanter l’antéchrist. L’action de ce film se situe dans ce même immeuble où demeurait John Lennon.
L’année suivante Sharon Tate l’épouse du réalisateur alors enceinte fût assassinée dans d’atroces circonstances par Charles Manson et ses adeptes sataniques.
L’assassin de John Lennon appartenant quant a lui a la secte born again Christians (renaissance des chrétiens) dont l’un des pamphlets était : les Beatles sont devenus si populaires qu’ils sont arrivés a convertir notre jeunesse aux religions orientales et a ouvrir les portes a une influence satanique dont le pays n’arrivera jamais a se défaire.
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17/08/2017
Stephen Stills ( Stephen Stills 1970)
'
Ca m 'est tout a fait égal que ce disque se vende a 30 exemplaires ou a 3 millions d'exemplaires , ce qui m'importe c'est de faire exactement ce que j'ai envie de faire "
Ainsi parle Stephen Stills a la fin de l'année 1970 au moment ou parait ce qui restera comme son premier ( et plus réussi ) album solo
l'homme a cette époque a déjà enregistré des disques importants voire essentiels que ce soit avec Buffalo Springfield entre 1967 et 1968 et bien entendu avec ses complices David Crosby , et Graham Nash ( extraordinaire premier album éponyme en 1969) puis le classique ' Deja vu ' avec les mêmes + Neil Young au printemps 1970)
a Cette période donc , Stills jouit donc d'une réputation de compositeur et ses talents de chanteur et de guitariste ne sont plus a démontrer.
Autour de lui gravite toute une pléiade de musiciens et d'artistes toujours prêts a faire un tour dans sa galaxie musicale et c'est entouré d'une multitude de 'pointures ' que Stills enregistre a Londres ce disque qui va devenir légendaire
A commencer par son grand ami de toujours Jimi Hendrix (décédé un mois avant la sortie de ce disque qui lui sera dédié ) et qu'on retrouve a a guitare le temps d'un titre étourdissant (' old times ,good times ') mais aussi Eric Clapton présent sur ' go back home ' l'une des pièces maitresses de cet album '
Ringo Starr autre fidele de l'univers de Stills (et ici crédité Richie ) sera lui derrière la batterie sur deux titres dont l'explosif ' we are not helpless')
Pour venir donner un coup de main aux chœurs ca se bouscule , jugez en plutôt
Cass Elliot (échappée des Mamas and Papas) , les deux compères Crosby & Nash sont la forcement , mais aussi Rita Coolidge, John Sébastian (ex Lovin Spoonfull)
bref tout ce beau monde ici accompagné de musiciens inspirés avec Stills a la baguette véritable homme orchestre qui se charge quant a lui du chant mais aussi du piano , des guitares , de la basse , de l 'orgue et des percussions
les 10 titres de cet album fondamental s'enchainent avec une aisance déconcertante rythmés par cette incroyable harmonie typique des grands albums ' seventies '
'Stephen Stills est donc non seulement un album important reflet de son époque musicale mais c'est clairement un grand album 'tout court ' certainement la plus grande réussite 'solo ' de Stills qui ne retrouvera jamais plus cette grâce et ce souffle
L 'homme qui fondera bientôt le cultissime et éphémère groupe 'Manassas '(1971-1973) fera parler de lui de ce coté de l 'Atlantique en raison de sa liaison (tumultueuse) avec véronique Sanson qui le rejoindra aux Etas Unis en 1973 (ils divorceront en 1979)
Sombrant peu a peu dans la drogue et l 'alcool sa longue descente aux enfers ne sera ponctué que de participations notamment auprès de Neil Young (sur l'excellent 'after the gold rush ' ) et de disques solos dispensables et d' albums (avec Crosby & Nash) inégaux (' 4 Way street ' en 1971 ' So far ' en 1974 ' CSN ' en 1977 ou encore ' daylight again ' au début des années 80.
Stephen Stills - Go back Home
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16/08/2017
Mc Cartney (Paul Mc Cartney 1970)
Nous sommes au printemps 1970 et Les Beatles sont en pleine explosion " Let it be " dernier album du groupe 'sortira en Juin et chacun des quatre Beatles prépare son album solo
Ringo Starr dégaine le premier en mars avec 'sentimental journey ' suivi de Paul en avril
George et John frapperont tous les deux très fort a l'automne 70 avec 'all things must pass" un triple album qui fera date pour Harrison et le fantastique "John Lennon / Plastic Ono band " pour Lennon
Les sorties des albums de Paul et Ringo sans même attendre celle 'Let it be 'seront une source supplémentaires de conflits internes et enterreront définitivement tout espoir d e reformation Du groupe.
L 'album de Mc Cartney que l'on appellera aussi 'l'album aux cerises ' s'avère assez curieux et laisse un sentiment d'inachevé.
Paul réalise cet album entièrement seul et joue lui même de tous les instruments , c'est la première fois qu'un disque pop- rock est l 'œuvre d'un seul artiste.
Son écoute plusieurs décennies après sa parution peut surprendre et pour différentes raisons (nombreux instrumentaux , chansons a peine achevées et très courtes ("lovely linda" 0'46) " Valentine day" (1'40) reprise d'un titre ('Junk ') prévu initialement pour 'Abbey road ' et de ce même titre en version instrumentale " singalong junk'
'teddy boy' de son coté est issue des chutes de 'Let it be ' se retrouve intégrée sur cet album et 'Hot a sun /Glasses est un titre ancien (et oublié) enregistré a l 'époque pré Beatles avec The Quarrymen '
Au final une seule chanson 'May be amazed 'se détachera vraiment de ce premier album solo que Paul Mc Cartney enregistre seul avec sa femme Linda l'ex Beatles se chargeant de jouer de tous les instruments mais aussi d'assurer le mixage et la production laissant les chœurs a sa jeune épouse qui débute musicalement a ses cotés
Disque que l'on peut aisément qualifier d'expérimental , Mc Cartney bien qu'assez limité en terme de véritables chansons n 'en reste pas moins imprégné du génie de composition de son auteur.
C'est un album de rupture et de transition qui va évidemment souffrir de la comparaison avec les disques solos de John et George mais qui a défaut d'être génial ou renversant n 'en demeure pas moins plaisant.
Paul Mc Cartney - Oo You
Paul Mc Cartney -Momma Miss America
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14/08/2017
Deux Hommes dans la ville ( José Giovanni 1973)
C 'est un film important pour de multiples raisons
tout d'abord en raison de l aspect atypique du réalisateur José Giovanni
L homme au passé trouble durant la guerre devenu truand a la libération sera condamné a mort puis sera gracié par le président René Coty
Apres 20 ans de prison il se lance dans l 'écriture et publie ' Le trou ' violent témoignage de l 'univers carcéral un roman qui rencontre un accueil favorable et qui sera soutenu par Albert Camus puis Giovanni devient scénariste puis réalisateur
Tout son travail cinématographique sera concentré autour des thèmes récurrents de la prison , et de l univers de la pègre avec ses codes et ses règles ( amitiés viriles, trahison , codes d'honneur , fidélité ,)
Ses principaux films en témoignent largement ' dernier domicile connu ' ' La scoumoune ' 'le rapace '' le gitan '
très lié a Lino Ventura c 'est a ce dernier qu'il va d'abord proposer en 1973 le rôle de l 'éducateur dans ' deux hommes dans la ville ' mais Ventura trouve le personnage peu a son gout et décline l 'offre tout comme Yves Montand second choix de Giovanni
Il n 'ose pas demander a Jean Gabin qui déjà très affecté a montré des signes inquiétants de fatigue pourtant Gabin contacté par Delon acceptera avec joie d'endosser le personnage de cet éducateur vieillissant mais fidele a ses principes du droit a la réinsertion et a la seconde chance
Face au" Monstre" Gabin On trouve Alain Delon (également producteur du film) dans un role qui sera marquant notamment en raison de la personnalité de son personnage , un braqueur de banque qui tente tant bien que mal de se reconstruire a sa sortie de prison sous l'œil bienveillant de son éducateur mais qui sera rattrapé par la fatalité
des seconds rôles masculins gravitent autour de ce duo de 'rois '(reunis pour la troisieme et derniere fois) avec notamment une première apparition au cinéma de Bernard Giraudeau et un face a face intense Depardieu - Delon ou celui qui va bientôt exploser avec 'les Valseuses ' montre deca ( le temps d'une scène ) toute l étendue de sa présence et de son charisme.
Quant a Michel Bouquet il grave ici dans nos mémoires un flic obsessionnel , crapuleux , maniaque et manipulateur que personne n'oubliera
les rôles féminins en revanche ne sont pas a la fete notamment Mimsy Farmer égarée qui semble ne même pas comprendre son texte mais l 'essentiel est ailleurs , l'essentiel restant le formidable plaidoyer contre la peine de mort qui conduit ce film magnifique
en osant filmer jusqu'au bout l 'horreur ( dans une France ou la guillotine fonctionne encore) Giovanni sera a sa manière avec ce film profondément social et humain un artisan de l'abolition de la peine capitale qui interviendrai 8 ans plus tard sous l impulsion de robert Badinter dont une phrase conclut le film : "Et derrière ces murs, j’ai vu une machine qui tue.")
Badinter assistera a la première projection du film et félicitera chaleureusement José Giovanni , Ventura sera également Présent et avouera ses regrets d’être passé à côté de cette œuvre majeure et de ne pas avoir accepté le rôle formidable de l 'éducateur brillamment interprété par un jean Gabin monolithique et profond.
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13/08/2017
Accords et désaccords (Woody Allen 2000)
Un grand plaisir que ce film de Woody Allen réalisé entre deux films secondaires (le sortilège du scorpion de Jade et escrocs mais pas trop -
le réalisateur nous propose ici de partager le quotidien d'un musicien surdoué Emmett Ray (Sean Penn (carrément génial et incroyablement a l'aise dans l'univers de Woody Allen) et qui s'auto proclame 'plus grand guitariste de jazz du monde' après...Django Reinhart.
Emmet Ray qui ne vit que pour jouer de la guitariste est attachant il est pourtant menteur , kleptomane , un peu maquereau , ivrogne , infidèle ,fanfaron , joueur et complètement incontrôlable .
On connaît la grande passion de Woody Allen pour le jazz et cette passion est mis en avant dans ce film jubilatoire et coloré (dominante rouge -orange).
on retrouve dans 'Accords et désaccords' le sens de la comédie , du non-sens voire de l'absurde et le talent de Woody Allen pour nous présenter des personnages hors du commun dans des situations toutes aussi hors du commun (Emmet ray ne fait rien de ce qu'il est censé faire ,il est imprévisible et c'est ce qui fait son charme)
Aux cotés de Sean Penn Uma Thurman méconnaisable dans le rôle de Blanche et surtout Samantha Norton dans le rôle de Hattie emouvante sourde-muette compagne amoureuse et souffre douleur d'Emmett (nomination a l'oscar justifiée pour cette interprétation toute en finesse et en émotion pour Samantha Norton)
Encore une fois on sent bien le bonheur de tout ces comédiens de se retrouver devant la caméra du maitre new yorkais encore une fois on passe un bon moment en se laissant emporter dans l'univers enjoué de Woody Allen.
Son film même s'il ne se classe pas parmi ses plus grands est néammoins une totale réussite.
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26/07/2017
Saturday Night Fever original soundtrack (1977)
Cette B.O n'est pas seulement l'un des albums les plus vendus de l'histoire de la musique ( pres de 40 millions d'exemplaires écoulés et 3ème plus gros succes de l'industrie du disque apres deux albums de Michael Jackson ) ,elle est surtout le témoignage musical de ce que fut une époque aujourd'hui révolue et dont beaucoup conservent une douce nostalgie .
Avec ses costumes hallucinants , ses pas de danses posés et ses paillettes , le disco qui va repeupler les discothèques du monde entier et pour une fois qui réconcilier parents et enfants autour d'un style musical sera éphemere certes mais néanmoins historique car tout le monde de Claude François aux Rolling Stones en passant par Sheila , Dalida ou david Bowie va tot ou tard prendre le grand train du Disco ( pour notre plus grand plaisir ou notre plus désespoir c'est selon !. )
Le film réalisé par John badham en 1977 reste a jamais LE film de cette génération qui va faire d'un jeune acteur italo américain inconnu John Travolta une icône instantanée et du 2001 odyssey (la boite de nuit du film) le centre du monde .
Bon nombre des titres de cette B.O sont figés pour l'éternité dans la mémoire collective de tous ceux qui avait l'age d'écouter de la musique ou d'aller au cinéma a cette époque.
A tout seigneur tout honneur les Bee Gees rescapés des sixties ( et présent sur cette B.O par un hasard chanceux )qui vont avec les titres de cette bande-son conquérir la planète et redorer une image ternie par une traversée du desert après un franc succès au milieu des années 60
Métamorphosés (et surtout re-lookés ) en groupe disco Les frères Gibb vont inonder les pistes de danse et a moins d'avoir vécu en pleine jungle amazonienne ou sur la banquise ( et encore) personne ne peut prétendre de pas avoir un jour ou l'autre dansé sur "Stayin' alive " -" Night fever" -"You should be dancing" - "Jive talkin'" ou encore "more thant a woman "
.Quant au celèbre et imparable slow "How deep is your love" il est resté 2 mois N°1 des charts.
Autour des Bee Gees deux formations cultes de l'ere disco KC & the sunshine Band pour un titre (Boogie shoes) que l'on pourrait retrouver aisément chez Tarantino et Kool The Gang grand groupe de funk qui céda par la suite a la facilité et qui nous propose ici un titre fulgurant 'open sesame .
N'oublions surtout pas le monstrueux ' Disco Inferno' du groupe ' Philly sound ' The Trammps ainsi que l'excellent K.Jee d'un autre groupe de Philadelphie M.F.S.B .
Seuls les instrumentaux signés David Shire ont quelque peu vieillis mais l'ensemble de cette B.O est de grande qualité et reste incontestablement La bande son idéale des années disco .
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