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20/02/2011

Top 100 100/36 - Tu ne me dois rien (Stephan Eicher 1991)

 

Cette chanson au titre énigmatique a toujours été ma favorite dans le répertoire de Stephan Eicher , les paroles et la musique de ce titre présent sur 'Engelberg ' un album  sorti en 1991  qui non seulement révéla l'artiste  mais lui aura surtout permis de conquérir un très large public  on toujours trouvés chez moi un écho et une résonnance particulière

Récemment lors d'une émission TV consacrée a l'indispensable Antoine De Caunes j'ai pu  voir une séquence mémorable et bouleversante d'émotion , ce soir la ,  Philippe Djian  l'un de mes écrivains cultes  ( devenu indissociable des textes de chansons d' Eicher depuis deja plus de 20 ans ) est venu chanter en duo avec Stephan Eicher ce titre sublime ( c'est aussi  l'une  des chansons favorites d'Antoine de Caunes)

Djian si il sait merveilleusement écrire ,  ne sait pas (du tout) chanter pourtant le duo  autour de cette  magnifique chanson fonctionnait parfaitement

Beaucoup d'émotion donc en découvrant cette inédite version de  'tu ne me dois rien'  de la bouche même de l'auteur qui a composé ce  texte bouleversant de justesse et de pudeur 

Ce titre figure depuis longtemps dans mon "panthéon" des chansons françaises incontournables  , écoute après écoute la chanson  semble se  bonifier , s'arrondir  pour prendre une dimension nouvelle portée  par la voix unique d'Eicher et le texte merveilleux de Philippe Djian

'Tu ne me dois rien ' est une chanson rare , une chanson a  part , une chanson qui fait indiscutablement partie de ma vie , bref c'est une chanson définitive de mon  top 100

 

Stephan Eicher - tu ne me dois rien -


podcast

 

 

 

 

Paroles

Je ne t'entend pas très bien
Il y a si longtemps
D'où m'appelles-tu? d'où vient
Ce besoin si pressant
De m'écouter soudain?
Les poules auraient-elles des dents?

Ma voix t'a-t-elle manque
Après bientôt un an?
Ce serait une belle journée
Et il n'y en a pas tant
Je sais me contenter
De petites choses a présent

On enterre ce qui meurt
On garde les bon moments
J'ai eu quelque fois peur
Que tu m'oublie vraiment
Tu as sur mon humeur
Encore des effets gênants

Mais tu ne me dois rien
J'ai eu un mal de chien
A me faire a cette idée
A l'accepter enfin
Est-ce qu'au moins tu m'en sais gré?
Chacun poursuit son chemin
Avec ce qu'on lui a donne
Mais toi tu ne me dois rien

Tu ne m'as pas dérange
Je vis seul pour l'instant
Mais je ne suis pas presse
Tu sais je prend mon temps
Tout est si complique
Tout me parait si diffèrent

On ne refait pas sa vie
On continue seulement
On dort moins bien la nuit
On écoute patiemment
De la maison les bruits
Du dehors l'effondrement

Je vais bien cela dit
Appelle moi plus souvent
Si tu en a envie
Si tu as un moment
Mais il n'y a rien d'écrit
Et rien ne t'y oblige vraiment

19/02/2011

New Rose Hotel (Abel Ferrara 1998)

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Depuis deja  pas mal de temps Abel Ferrara électron libre incontrôlable (et incontrolé) du cinéma propose a son public ( en a t'il vraiment un ?) un cinéma personnalisé étiquetté 'underground ' ou 'film d'auteur ' des étagères ou on range bien souvent tout et n'importe quoi.

New Rose Hotel n'echappe pas a cette  règle du film prétentieux et  si personnel qu'il donne l'impression de n'être destiné et compris qu'a son auteur lui même.

S'inspirant d'une nouvelle de Frank Gibson  (le pere de la littérature cyber-punk) Ferrara a pondu ce magma de film inachevé et décousu.

Le film pourtant bénéficie d'un casting de rêve Willew Dafoe (l'une des plus belles gueules cassée du cinéma U.S) , L'incontournable Christopher Walken (qui malheureusement ici en fait des tonnes et se caricature quelque peu ) et Asia Argento ,la fille du célèbre réalisateur italien qui illumine de sa beauté et de son regard noir de femme fatale les quelques scènes 'regardables 'de ce brouillon cinématographique

De quoi parle t' on ici ? d'un complot  invraisemblable autour d'un savant japonais , de virus, de trahison , de sexe , d'attirance aussi et  de rédemption (thème encore et toujours récurent chez Ferrara) bref , un imbroglio lourdingue truffé de dialogues faussement intelluctuels et pédants.

 

A trop lorgner du  côté de Lynch ou Cronenberg  véritables maîtres du genre Ferrara au final se couvre de ridicule et finit par irriter pourtant il reste un metteur en scène intéréssant lorqu'il daigne redescendre un peu sur terre et les films plus aboutis ou plus "terre a terre" qu'il a réalisés par le passé le prouvent ("Nos funérailles " - " Gang of New York"  -" Bad Lieutenant'  )

Et que dire des 20 dernières minutes  ou ferrara nous repasse des séquences du film déjà vues ? .Ne sommes nous pas ici en pleine escroquerie ?

Peu être pas assez de matière a faire exister le film sur une durée minimale ? Allez donc comprendre le message ( y en a t'il au moins un?) que ferrara veut faire passer?

Pas grand chose donc a sauver ici mis a part le plaisir des yeux a contempler la vénéneuse Asia Argento , belle et magnétique  , un conseil en passant Je vous recommande si vous décider de visionner ce film de  guetter  ses apparitions a l'écran pour ne pas sombrer.

13:01 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

18/02/2011

Top 100 100/37 - The Girl from Ipanema (Astrud & Joao Gilberto 1963)

 

The girl from Ipanema  chanson véritablement universelle , c'est une création de l'immense Antonio Carlos Jobim ,et  l'un des titres emblématiques de la bossa-nova brésilienne.

 Le titre en était d'abord Menina que Passa (Fille qui passe), Elle avait été composée pour une comédie musicale, Dirigível (Blimp), sur laquelle Tom Jobim  et Vinícius de Moraes travaillaient ensemble .

Le texte définitif de la chanson a été inspiré par une jeune fille de 19 ans, Heloisa Pinheiro, qui vivait à Ipanema, quartier chic de Rio de Janeiro. Elle passait chaque jour pour aller à la plage devant le bar Veloso dont Tom Jobim et Vinícius de Moraes étaient habitués.

Il en existe des centaines de versions mais celle du couple Astrud & Joao Gilberto enregistrée avec le saxophoniste Stan Getz reste le 'must' absolu le couple chante les refrains tour a tour en anglais (Astrud) et en portugais (Joao)

le titre sera également repris par Bebel Gilberto qui est  non seulement  la fille de Joao Gilberto emais aussi la nièce de Chico Buarque ,c'est dire si elle a depuis son enfance baignée dans les rythmes envoûtants  de la bossa nova. Elle explosera en 2000 avec 'Tanto Tempo ' un premier album sensuel et lumineux. Sa reprise de 'the girl from Ipanema ' est bien évidemment  d'une grande classe

Quant a l'immense  Franck Sinatra  il  s'est offert lui  aussi  sa  version  du  célèbre standard brésilien évidemment c'est absolument sublime et totalement indispensable. On peut  retrouver ce joyau sur l'album 'Francis Albert Sinatra & Antonio Carlos Jobim   sorti en 1967

 

Astrud et Joao Gilberto -the girl from Ipanema


podcast

 

 

Paroles ( english)

Tall and tan and young and lovely
The girl from Ipanema goes walking
And when she passes
Each one she passes goes - aah

When she walks, she's like a samba
That swings so cool and sways so gentle
That when she passes
Each one she passes goes - ooh

(Ooh) But I watch her so sadly
How can I tell her I love her
Yes I would give my heart gladly
But each day, when she walks to the sea
She looks straight ahead, not at me

Tall, (and) tan, (and) young, (and) lovely
The girl from Ipanema goes walking
And when she passes, I smile
But she doesn't see (doesn't see)
(She just doesn't see, she never sees me, ...)

 

Paroles (portuguese)


Olha que coisa mais linda
mais cheia de graça
É ela menina que vem e que passa
nun doce balanço, caminho do mar...

Moça do corpo dourado, do sol de Ipanema
O seu balançado é mais que un poema
é a coisa mais linda
que eu já vi passar...

Ah! Porque estou tão sozinho
Ah! Porque tudo é tão triste
Ah! A beleza que existe

A beleza que não é só minha
que também passa sozinha

Ah! Se ela soubesse
que quando ela passa
o mundo sorrindo
se enche de graça
e fica mais lindo
por causa do amor
por causa do amor
por causa do amor



Frank Sinatra  - the  girl  from Ipanema


podcast

 

Bebel Gilberto  -the  girl from Ipanema


podcast


 

15/02/2011

Demineurs (Kathryn Bigelow 2009)

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C'est un film de guerre pas vraiment comme les autres , un peu a l'image de la vision du Viet-Nam par Stanley Kubrick dans Full métal jacket " (1987)

Kathryn Bigelow (qui devient avec 'Demineurs ' la première réalisatrice oscarisée a Hollywood ) nous propose sa vision froide et implacable du conflit irakien vu au travers une unité de  soldats démineurs

Pas d'effet choc dans le film de Bigelow mais plutôt une violence distillée au compte gouttes ,un jeu de cache cache avec la mort dans un climat de chaos et d'incompréhension

Étude psychologique aboutie et palpitante qui va bien au-delà des schémas traditionnels du film de guerre ' Démineurs' est avant toute chose un film sur l'attente   ,un film presque clinique sur la mort qui rôde et se dissimule partout, une description sans complaisance de l'horreur d'une guerre  terroriste entre civils et militaires qui s'observent sans savoir si ils sont  amis ou ennemis .

Sans en rajouter la réalisatrice  nous gratifie de quelques séquences presque insoutenables  (la bombe humaine , le pere de famille bardé d'explosifs)

Comme chez Kubrick (' full metal jacket' toujours) on trouve ici un casting avec des comédiens  peu ou pas  connus  Jeremy Renner ou encore  Anthony Mackie  sont en effet  quasiment  inconnus , seul Ralph Fiennes  ( ici dans un rôle secondaire ) est connu du grand public

Curieusement alors que le film a raflé une quantité de prix et de distinctions considérables a travers le monde  'Démineurs ' fût chez nous un échec commercial ( c'est le  film oscarisé  ayant fait le moins d'entrées au box office)

Pourtant malgré une certaine  lenteur 'Démineurs ' est incontestablement un film a voir ,Bigelow osant  (c'est plutôt rare a Hollywood) un épilogue terrible , le sergent chef James renvoyé dans ses foyers et perdu dans un monde qui n'est plus le sien , hébété tel un zombie  dans le rayon des céréles au supermaché et totalement incapable de retrouver sa place parmi dans le monde et parmi les humains , il constate alors sans émotion que  malgré  l'amour de sa femme et de son  fils  toute  son  existence semble  avoir  perdu un  sens .

Un grand film sur la déshumanisation de la guerre.

13:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

07/02/2011

Top 100 100/38 My Way ( Sid Vicious 1979)

 

C’est le 23 avril 1978 à l’Olympia de Paris que fût filmé la fameuse scène légendaire de Sid Vicious dans son interprétation de la célèbre chanson My Way que  Sinatra avait popularisée quelques années auparavant et qui assura   au bellâtre Claude François une rente a vie plus que confortable
Enregistrée pour The Great Rock'n Roll Swindle (" La plus grande escroquerie du rock'n roll"), caprice cinématographique de Malcolm McLaren et réalisé par Julien Temple  cette reprise de My Way est avant  tout un doigt d'honneur notamment pour le public bourgeois, que les Sex Pistols prenaient un malin plaisir à provoquer depuis leur première apparition télévisée.La version personnelle de cette chanson fût jugée si puissante et si convaincante que  Malcolm Mac Laren ,manager -requin des Sex Pistols décida de l’éditer et c'est ainsi que le 45 t sortit en Juin avec le titre ‘ no one is innocent  ‘ (avec sur la face B un titre  interprété par Ronald Biggs, le célèbre truand de l’attaque du train postal Glasgow Londres.)
Ce sulfureux 45 tours atteignit le top-10 britannique dès sa sortie. , l'interpréatation décadente , délirante de Sid Vicious est absolument géniale :il dynamite totalement ce standard sacralisé et le démolit pour en faire un titre inoui ,apocalyptique une reprise incroyable  qui fait le grand écart entre l'opéra  et le "punk"  a mi chemin entre Klaus Nomi et Johnny Thunders
A noter que l'on  retrouve également cette interprétation   sur l’album posthume de Sid Vicious "Sid sings" paru en 1979

 

 

Sid Vicious - My Way


podcast

 Paroles (revisitées)

And now, the end is near
And so I face the final curtain
You cunt, I´m not a queer
I´ll state my case, of which I´m certain
I´ve lived a life that´s full
I've traveled each and every highway
And more, much more than this
I did it my way

Regrets, I´ve had a few
But then again, too few to mention
I did, what I had to do
And saw it through with out exemption
I planned each chartered course
Each careful step along the highway
And more, much more than this
I did it my way

There were times, I´m sure you knew
When there was fuck fuck fuck-all else to do
But through it all, when there was doubt
I shot it up or kicked it out
I faced the wall and the world
And did it my way

I've laughed and been a snake
I´ve had my fill, my share of losing
And now, the tears subside
I find it all so amusing
To think, I killed a cat
And may I say, not in a gay way
Oh no, oh no not me
I did it my way

For what is a brat, what has he got
When he wears hats and he cannot
Say the things he truly feels
But only the words, of one who kneels
The record shows, I fucked a bloke
And did it my way

 

Voir la video de Sid vicious -My Way

http://www.youtube.com/watch?v=rDyb_alTkMQ&playnext=1...

 

lire la chronique Sid Vicious dynamite my way sur Jimboland

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2007/09/30/23-avr...

De l'autre côté du lit ( Pascale Pouzadoux 2009)

 

Même en acceptant d'être bon public , même en laissant son cerveau débranché ce n'est pas  possible,  non vraiment pas  possible d'endurer un tel film !

Comment qualifier ce stupide navet affligeant ,lourd et bourré de clichés?

Comment admettre que des comédiens  se perdent dans un tel naufrage collectif ?

Car sans cynisme ni méchanceté aucune  il n' y a rien strictement rien a sauver dans le film de  Pascale Pouzadoux , un scénario  abracadabrant , une réalisation indigne , des dialogues de bas étage , une interprétation plus que moyenne , des clichés a la pelle sur les rapports hommes-femmes , une comédie navrante donc ,et  de  surcroit pas drôle du tout 

On est triste de retrouver ces deux comédiens  (que les français adorent!) perdus dans ce gouffre abyssal de bêtise .

Sophie Marceau si belle soit elle n'est pas une seule seconde crédible  , on a beau chercher dans les seconds rôles pour trouver un point positif on ne trouve rien tout est bâclé , tout est raté y compris  le personnage secondaire (et inutile) d'Antoine Duléry ,comédien pourtant souvent inspiré ( précisons qu' il est le compagnon dans la vie de Pascale Pouzadoux , la realisatrice de cette bouse et que c'est certainement  l'unique raison de  sa présence au générique)

Quant a Dany Boon ce film intervient dans sa filmographie juste après le raz de marée des ' Ch'tis ' sa popularité n'a donc pas souffert de la médiocrité de ce film  tant le succès des Ch'tis a tout balayé sur son passage

Heureusement que je n'ai pas dépensé le moindre euro pour perdre mon temps devant 'de l'autre côté du lit " j'ai pu voir  ce navet  absolu un dimanche soir sur TF1 .Je me demande encore comment j'ai pu aller au bout de ce film ? Sans doute peut-être , pour voir jusqu"a  quel point le cinéma pouvait descendre bas

Dans ce cas précis la descente est vertigineuse ;elle dure une heure trente et s'effectue sans parachute  et  au final on s'ecrase au sol avec fracas.

 

 ,

08:29 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

05/02/2011

Top 100 100/39 Bonnie and Clyde (Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot 1968)

1968 est une année riche en évènements politiques et  musicaux pourtant serge gainsbourgn'est pas encore au sommet de son art ;il n'a pas encore composé ses albums cultes qui le feront entrer dans la légende mais  il a déjà derrière lui une importante discographie depuis  son premier album "du chant a la une en 1958.

cette année là il va trouver son inspiration a la fois dans la découverte de Londres mais aussi  dans sa rencontre amoureuse aussi intense qu'ephémère  avec Brigitte Bardot .  l'album qui sort cette année s'appellera donc "Initials B.B "portant  là  les initiales de la femme vers qui tous les regards de la planète sont tournés .Ce disque magnifique aux arrangements révolutionnaires (les anglais  david  Whitaker et Arthur Greensdale , pointures  du "Swinging London") contient outre l'une des plus bouleversantes chansons de Gainsbourg (Initials B.B) mais également  ford Mustang - Docteur jekyll & Mister Hyde " "Comic strip" - "Qui est "in qui est out ?" .Il contient aussi "Bonnie & Clyde "  merveille narrative  ou Gainsbourg un an après le réalisateur américain  Arthur Penn qui avait immortalisé le couple de gangsters le plus célèbre de tout les temps sous les traits de Warren Beatty et de la sublime Faye Dunaway  reprend a son compte les exploits  sanglants de Clyde Barrow et Bonnie Parker . Gainsbourg ecrit là une chanson inouïe  a la mélodie enivrante , obsédante et  au phrasé détaché .Et même si son véritable bijou 'je t'aime moi non plus' a du être écarté de l'album a la demande d'un Gunter Sachs cocu et furieux ce disque sera une réussite totale.

Des tas d'artistes français mais aussi internationaux  et de duos se sont essayés a cette reprise  , elle a été bien évidemment samplée ,revisitée a diverses sauces (pas toujours très digestes) la chanson qui fait désormais partie du patrimoine  de la chanson française fascine incontestablement génération après génération

C'est ce qu'on apelle communément 'un classique ' Serge aurait sans doute  dit a son propos c"'est un classique classieux '

 

Serge gainsbourg et brigitte Bardot - Bonnie and Clyde


podcast

 

Paroles

Vous avez lu l'histoire
De Jesse James
Comment il vécu
Comment il est mort
Ça vous a plus hein
Vous en d'mandez encore
Et bien
Ecoutez l'histoire
De Bonnie and Clyde

 

alors voilà
Clyde a une petite amie
Elle est belle et son prénom
C'est Bonnie
A eux deux ils forment
Le gang Barrow
Leurs noms
Bonnie Parker et Clyde Barrow

Bonnie and Clyde (2)

Moi lorsque j'ai connu Clyde
Autrefois
C'était un gars loyal
Honnête et droit
Il faut croire
Que c'est la société
Qui m'a définitivement abîmé

Bonnie and Clyde (2)
 
Qu'est-c' qu'on a pas écrit
Sur elle et moi
On prétend que nous tuons
De sang-froid
C'est pas drôl'
Mais on est bien obligé
De fair' tair'
Celui qui se met à gueuler

Bonnie and Clyde (2) 

Chaqu'fois qu'un polic'man
Se fait buter
Qu'un garage ou qu'un' banque
Se fait braquer
Pour la polic'
Ça ne fait d'myster
C'est signé Clyde Barrow
Bonnie Parker

Bonnie and Clyde (2)

Maint'nant chaqu'fois
Qu'on essaie d'se ranger
De s'installer tranquill's
Dans un meublé
Dans les trois jours
Voilà le tac tac tac
Des mitaillett's
Qui revienn't à l'attaqu'

Bonnie and Clyde (2)

Un de ces quatr'
Nous tomberons ensemble
Moi j'm'n fous
C'est pour Bonnie que je tremble
Quelle importanc'
Qu'ils me fassent la peau
Moi Bonnie
Je tremble pour Clyde Barrow

Bonnie and Clyde (2) 

D'tout'facon
Ils n'pouvaient plus s'en sortir
La seule solution
C'était mourir
Mais plus d'un les a suivis
En enfer
Quand sont morts
Barrow et Bonnie Parker

Bonnie and Clyde (2)

  

 

En bonus je vous propose quelques reprises de ce petit  bijou mais je ne pourrai évoquer les 'covers ' de Serge Gainsbourg sans evoquer Mick  Harvey , cas totalement a part , fan inconditionnel  de Serge Gainsbourg l'artiste  a enregistré deux albums ( en anglais )uniquements composés de reprises "Intoxicated man" (1995) et " Pink Elephants " (1997) . mick Harvey  est un ami d'enfance de Nick Cave avec qui il formera The birthday party en 1978  une formation intense qui deviendra apres sa séparation  Nick Cave & the bad seeds en 1983. Il est accompagné pour cette cover par Anita Lane  l'ex petite amie de Nick Cave  une chanteuse qui s'est toujours impliquée dans les groupes  formés par les deux musiciens

Mick Harvey & Anita Lane - Bonnie and clyde


podcast

 

 Luna - bonnie and clyde


podcast

 

Wayne Horvitz & Robin Holcomb - Bonnie and clyde


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 The Walkabouts - - Bonnie and Clyde


podcast


 

 

Rumours (Fleetwood mac 1977)

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on a tout dit et tout écrit sur ce disque énorme paru  en 1977  le second de la période américaine de Fleetwood Mac

On  a  évoqué le perfectionnisme du groupe , la dope ,la paranoia ,les séances d'enregistrements interminables , les tensions entre certains membres du groupe , les ventes colossales ( plus de 25 Millions de copies ce qui le classe parmi les albums les plus vendus de tout les temps ) mais au dela de tout la démesure autour de ce disque pop - rock il faut constater que 'rumours ' est une incroyable usine a tubes ,le disque aujourd'hui encore n'est nullement datée , il reste un regal pour les oreilles et la magie qu'il distille fonctionne encore parfaitement 
tournant définitivement la page du blues anglais des années 70 Mick Fleetwood épaulé par le couple John & Christine Mc Vie , et par Lindsay Buckingham et  stevie Nicks réussit a sortir avec 'rumours ' un disque qui bien que caricaturé tres injustement comme du rock FM va faire entrer le groupe dans la légende
Personnellement je trouve qu'au moins 7 titres sur les 11 que contient de ce disque sublime sont des bijoux absolus - "

 

Fleetwood mac - You make loving fun

 
podcast 

 

14:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

03/02/2011

R.I.P John Barry (1933-2011)



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le triomphe que lui a réservé le public du Royal Albert Hall lors de son unique concert londonien, en avril dernier  avait de quoi surprendre.  on se serait presque cru à un concert des Black eyes peas ou  d'Oasis. les places vendues en moins d'une journée  ont atteint des sommes record au marché noir. Et, ce soir-là, la « standing ovation » était de rigueur : vingt minutes à la fin du concert pour les heureux élus, et près de deux heures pour la foule qui attendait sous la pluie juste pour entrevoir la légende

 

  

Né en 1933 à York, en Angleterre, John Barry Prendergast de son vrai nom avait écrit le thème de onze James Bond: James Bond contre Dr No (1962), Bons baisers de Russie (1963), Goldfinger (1964), Opération Tonnerre (1965), On ne vit que deux fois (1967), Au service secret de sa majesté (1969), L'homme au pistolet d'or (1974), Moonraker (1979), Octopussy (1983), Dangereusement votre (1985) et Tuer n'est pas jouer (1987).

Il avait aussi remanié une musique composée par Monty Norman, pour en faire le thème principal de James Bond la série mythique, devenu l'un des thèmes musicaux plus connus au monde.

Il avait également composé le thème de la série Amicalement vôtre. un générique devenu célébrissime

 

Pour le cinéma Outre sa large collaboration autour de 007  John Barry avait  composé la musique de Out of Africa ou encore celle de  Danse avec les Loups.

Le compositeur avait remporté cinq Oscars pour son travail: deux pour Vivre Libre (meilleure chanson et meilleure bande-originale, 1966), un pour Le Lion en hiver (meilleure bande-originale en 1968), un pour Out of Africa (meilleure bande originale en 1986), un pour Danse avec les loups (meilleure bande originale en 1991).

Marié depuis 35 ans il avait auparavant (en 1965)  été l'epoux de jane Birkin et  avait eu avec la future compagne de Serge Gainsbourg , une fille (Kate , née en 1967)

 

 

Pillée par le trip-hop, pastichée par le techno-rock des Propellerheads, son oeuvre a même, récemment, fait l'objet d'un album de reprises où s'illustre un échantillon éclectique de la scène rock anglo-saxonne (Pulp, Iggy Pop, Mac Almont, Leftfield, ou encore la chanteuse des Pretenders, Chrissie Hynde) .

Le génie de John barry aura paisiblement traversé les décennies et influençé des générations de musiciens

 

Shirley Bassey  - Diamonds Are Forever (Main Title) [Original Soundtrack Version]

 
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John Barry  Thème  from 'The Persuaders '

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John Barry - thème from James Bond


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John Barry  - Midnight Cowboy (theme from  Film 'midnight cow boy')


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