Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/07/2016

Hollywood ending ( Woody Allen - 2002)

 

 ending.jpg

.

 

 

 

 

 

 

 

 

Heureusement les francais existent !

Qui  d'autre que  Woody Allen  pouvait glisser pareille réplique dans un film ? .

Lui seul  et personne d'autre évidemment et quelle délicate et  amusante façon de remercier le public français qui l'a toujours suivi tout au long de sa longue carrière cinématographique

La France aime Woody Allen et Woody Allen le lui rend bien et même lorsqu'il fût violemment critiqué outre atlantique le public (et les critiques) français ne l'ont  jamais laché. 

Dans Hollywood Ending Woody Allen interprètre le personnage de Val Waxman ,réalisateur de cinéma névrosé et hyponcondriaque un peu tombé dans l’oubli et qui se voit offrir la mise en scène d’une super production hollywoodienne

A peine s’est-il engagé a réaliser le film que Val Waxman perd brutalement la vue.

Finançièrement au bout du roulerau Val Waxman veut tout de même  honorer ses engagements et sur les conseils de son imprésario il va tenter de  réaliser le film avec ...les yeux d’un autre (qui partagera avec eux le lourd secret) .

Cette énorme supercherie se fera bien entendu a l’insu des comediens , techniciens et producteurs.

Evidemment le résultat sera catastrophique et la sortie du film va donner lieu a une pluie de critiques cinglantes sauf en France ou le film enflammera public et critiques (d’ou la fameuse petite phrase citée plus haut).

Dans le role de Waxman, Woody Allen  s’en donne a coeur joie frolant parfois même la caricature a force de s’auto-parodier tandis qu’a ses cotés la jolie Téa Léoni ,dans le role de l’ex (personnage toujours important chez Woody Allen) et Kurt Russell dans le role du producteur californien et nouveau compagnon de Téa sont excellents.

Bien sûr dans Hollywood Ending il est question de cinéma mais le sujet du film 'dans' le film n'est que la toile de fond qui permet de développer les  questions existentielles des personnages en général et de Val Waxman en particulier. 

Ajoutons également que les dialogues sont épatants et drôles et qu'on passe un bon moment même si on est forçé de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’un ‘grand’ Woody Allen mais plutot d’un ‘bon’ Woody Allen ce qui au bout du compte n'est déjà pas si mal .

 

 

 

 

 

 

12:23 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

27/07/2016

R.I.P Alan Vega (1938-2016)

 

Alan-Vega.jpg

 

 

 

Icone underground et artiste  culte , vénéré par de nombreux artistes (de Springsteen a 'arcade   fire   en passant par Christophe) Alan Vega est mort dans son sommeil le 16 juillet , une mort paisible qui contraste avec le chaos et le tumulte de ce que fut sa carrière artistique

Juif natif de Brooklyn grand admirateur de Sinatra il est transcendé par la découverte scénique d'Iggy Pop a la fin des années 60

il fondera le groupe Suicide avec martin Rev, une formation  qui jettera les bases de la musique urbaine électronique ,leur musique entre rock primitif minimaliste et avant gardiste  est indéniablement marqué par The Stooges mais aussi par  le velvet underground

le premier album 'suicide ' et  sa célèbre  pochette sort en 1977 et va devenir un disque culte malgré un retentissant échec commercial.

cet album désormais  mythique aura un impact retentissant sur toute la scène post punk et new-wave a venir

Le  second disque du  groupe 'the  second album ' (1980) bien  que  produit  par  Ric Ocasek  du groupe The  cars ne connaitra qu'un  succès  mitigé

Les 3 albums  suivants de Suicide qui  sortiront entre 1988 et 2002  dans  un  quasi anonymat

Parallèlement a son  groupe  Alan Vega  sortira  de  nombreux albums  solos tous  aussi inégaux  que  géniaux  alternant  le  génial  et l'inaudible mais avec  toujours des  influences  multiples  (rockabilly ,electro, hip-hop)

il obtiendra un énorme tube  (a sa  grande surprise)  en 1980 avec 'juke box  babe  'extrait de son premier disque solo

Sa musique toujours  intense et violente ,véritable déflagration  sonore parfois a la limite  du  supportable reste  pour toujours le témoignage musical d'un musicien qui  aura  toujours  su entretenir son indépendance artistique.D

Diminué en 2014 par un accident cardiaque on avait eu grand plaisira le retrouver  dans une sublime collaboration avec Christophe son ami de toujours sur l'album  'les  vestiges  du chaos 'paru en avril 2016 

 

 

Alan Vega  - Juke  box  babe


podcast

 

Alan Vega   -  be  bop a  lula


podcast

 

Suicide  - Cheree


podcast

 

lien  vers  chronique  Suicide  (1977)

suicide (1977)

24/07/2016

Victor , Victoria (Blake Edwards 1982)

images.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus de trente ans se sont écoulées depuis la sortie de ce film extraordinaire que je n'avait jamais revu

c 'est désormais chose faite grâce a l insistance   d'une amie cinéphile (que je remercie et qui se reconnaitra ) car revoir Victor, Victoria fut un pur moment de bonheur total ,une véritable cure de jouvence  

inventif, drôle, émouvant , brillant   Victor , Victoria   est tout simplement un film éblouissant

Tout  ici est merveilleux des décors superbes (merveilleuse reconstitution du paris des années 30) ,des   dialogues   hilarants, des situations comiques   , de l 'humour noir, des  situations  cocasses  et   burlesques , des  costumes , et des performances d'acteurs de haute volée oui dans  cette  comédie  irrésistible  tout  est parfait!

Julie Andrews  déjà dans toutes les mémoires depuis " mary Poppins "(1964) et "la mélodie du bonheur "(1965) livre ici une performance inoubliable

le réalisateur Blake Edwards , son mari dans le privé lui offrant ici un rôle   qui la fera entrer définitivement   dans la légende .

Blake Edwards   déjà célèbre en 1982 grâce a des bijoux comme 'diamants sur canapé (1961) , the party( 1968) , ou encore la saga des Panthère Rose   ( il réalisera 9 films de 1972 a 1993 autour   du personnage de l 'inspecteur   Clouseau ) s 'essaye ici pour la première   fois (avec talent) au film musical

ce  coup d'essai s'avérant un coup de maitre Victor , Victoria s'installant dans le haut de la liste des comédies musicales les plus réussies

mais surtout c 'est l incroyable, légèreté et la surprenante modernité avec laquelle le sujet est ici traité en effet le thème de l 'homosexualité est abordé ici avec une facilité déconcertante

L'action se déroulant dans l’univers du cabaret et des travestis, il aurait pourtant été facile de présenter un humour caricatural basé sur des clichés faciles mais nous ne sommes pas ici dans La Cage aux folles (au demeurant très drôle) ni encore moins chez Chouchou (beaucoup moins drôle) et ici tout est subtil , tout est intelligent tout en restant   très drôle

Que dire des personnages masculins du film qui aurait pu passer a la trappe tant le personnage de Julie Andrews occupe l espace?

Robert Preston qui interprète Toddy est tout simplement .....miraculeux c'est le mot juste , toutes ses scenes sont   magiques et la d erniere releve de l'anthologie du   cinéma

James Garner quant a lui interprète King Marchand avec une finesse et une classe naturelle

curieusement cette fois c'est le film qui aura précédé la comédie musicale   qui sera crée en 1995 par Blake Edwards lui même, le film étant lui même le 'remake ' d'un film allemand des années 30 (Viktor und Viktoria)

Notons également un évident clin d'œil a l'inoubliable Inspecteur Clouseau (la panthère rose) avec le personnage burlesque du détective francais

Le film bien que nominé dans toutes les catégories principales fut malheureusement oublié des oscars (concurrence difficile avec le Gandhi de   richard Attenborough et le rôle de Meryl Streep dans " le choix de Sophie" qui priva Julie Andrew inoubliable Victor et délicieuse Victoria d'un oscar plus que mérité

Victor ,Victoria est un Film thérapeutique qui fait passer le spectateur du rire aux larmes en un clin d'œil un film qui déborde  d'émotions qui fait ....du bien et qui nous procure tant de bonheur que l'achat du DVD   devrait être......... remboursé par la sécurité sociale .

 

 

 

 

12:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

What's going on (Marvin Gaye 1971)

 

 

MarvinGayeWhat'sGoingOnalbumcover.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1968, Marvin Gaye est une vedette internationale, son tube I heard I through the grapevine se vend à des milliers d’exemplaires mais malheureusement pour lui à cette période faste succédera une période difficile où il tentera de s’émanciper de la tutelle de son producteur Berry Gordy.
Marié à la sœur de ce dernier, il conclut son contrat par un double album consacré à leur divorce.
Il sombre alors dans la drogue avec frénésie et désespoir durant de longues années.
Installé aux Pays-bas, il se remet en selle en 1982 avec le hit Sexual healing, puis à la même période, a la faveur d’un film, la chanson What’s going’ on revient animer toutes les soirées dansantes de la planète mais c’est la stupeur lorsque le 1er avril 1984 a la veille de son 45ème anniversaire Marvin Gaye est abattu par son père d’un coup de fusil dans des circonstances restées mystérieuses.


On redécouvre alors la perfection de son chef-d’œuvre What’s going’ on paru en 1971 et on peut affirmer aujourd’hui que cet album n’a peu d’équivalent que ce soit dans la musique blanche ou dans la musique noire.
Curieusement et inexplicablement Tamla Motown l’avait d’abord refusé prétextant que le disque n’était pas assez commercial et surtout beaucoup trop ambitieux.
Au final trois singles en seront issus, ils marcheront très bien mais au delà de ce succès c’est l’éclat absolu de cet album qu’il convient de souligner.
Marvin Gaye joue de presque tous les instruments, sa voix comme en apesanteur flotte sur des nappes de violons, de pianos et de percussions.

Sur la pochette (sublime) son visage ruisselant de pluie se démarque déjà du cliché habituel du soul man.et a l’écoute de ce concept-album exceptionnel autour des souffrances du monde, on ne sait pas qui du monde ou de lui souffre le plus.
Il est des disques rares et précieux, des diamants bruts qui planent haut dans le ciel musical et incontestablement what’s going’ on en fait définitivement partie.
C’est aussi un disque qui vous accompagne tout au long de votre vie et qui semble évoluer en même temps que celui qui l’écoute , un disque essentiel qui incite l’auditeur a la réflexion et a la méditation tout en restant a la fois une fantastique machine a danser.

pour bien situer le  niveau il convient de rappeler enfin que le magazine Rolling Stones l'a classé a la  sixième place  des plus grands albums de  tout  les  temps

 

Marvin Gaye  -inner  city  blues

 

podcast

 

 

Marvin Gaye  -  what's happening  brother


podcast

 

 

Marvin Gaye  - mercy mercy me


podcast

 

  




 

12:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

10/07/2016

Pet Sounds ( The Beach Boys 1966)

sans-titre.png

Derrière  cette pochette  ridicule  et  ce  titre  d'album non moins stupide  se  cache ni plus ni moins que  l'un des plus  grands  disques  de  tout  les  temps.

Evidemment  avant le  choc  de la découverte  de  cette  merveille  absolue je n 'associais les Beach Boys qu'a  un groupe  cote  ouest , faisant  de la  surf music  et  alignant  des  hits  faciles 

Les  premiers  albums  datant  du  début  des  années 60 (Surfin'   safari  en 1962 ,  Surfin' USA   et Surfer  girl   en 1963 en  étant la plus  parfaite  démonstration musicale.

Extrêmement  productifs les Beach Boys   vont sortir pas moins de 10 albums  entre leur  premier album  'Pet  sounds  '  dont il est ici question et qui  arrive  sur notre   planète  au printemps 1966

Dans la liste des 500 plus grands albums de tous les temps selon le magazine  Rolling Stone, cet  album  est classé à la 2e place derrière Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles tandis que le New Musical  Express le  classe  quant a  lui sur la première  marche  du podium

Juste pour  mieux  situer  le  niveau du 11eme album de la  bande  a  brian Wilson et savoir  vraiment de  quoi on parle !

Comment  un  groupe  qui aligne  les  albums  etiquettés " cote  ouest "   et  "campus  californiens " peut  il a ce point  virer  de  bord  et  sortir un  tel monument ?

Beaucoup  prétendent  que c'est l 'ecoute  de 'rubber  soul'  des  Beatles sorti quelques mois  auparavant  qui  aura  provoqué  chez  ces gentils  blondinets  un  déclic musical  un  tsunami   musical  pourrait  on ajouter  pour  être plus  complet

Harmonies parfaites  et  équilibrées , orchestrations sublimes trouvailles  sonores  incroyables  ,  arrangements  somptueux , cette pierre philosophale  du rock psychédélique nous propulse  direct dans le cosmos bercé par  les  voix sublimes  et  enchanteresses des  membres  du groupe

Al  'exception de Dennis Wilson  tous de Brian Wilson  sorcier musical et  maitre  absolu a bord   a  Al jardine , Mike Love, Carl Wilson et Bruce Johnson (nouvellement  arrivé  dans la  bande) tous   assurent  avec  une  cohésion inouïe les  voix  et  les chœurs  de  ce  disque  de légende

 

Brian Wilson  qui signe ici la totalité des  titres  de  cet  enregistrement  mythique forge la et  pour  toujours  sa  légende d'auteur  compositeur génial  et  visionnaire

De nombreux groupes  et  artistes a commencer  par les Beatles ont déclaré que l'album avait eu une grande influence sur leur  orientation musicale

George Martin producteur  des  Beatles  a déclaré que « sans Pet Sounds il n'y aurait pas eu Sgt. Pepper's lonely heart club  band  " , affirmant également que Sgt. Pepper n'a été qu'une tentative pour atteindre le niveau de Pet Sounds[» Paul McCartney a plusieurs fois déclaré que Pet Sounds était son album préféré et que God Only Knows était sa chanson préférée de tout  les  temps

On l'aura compris  'Pet Sounds  "est bien  qu'un  simple  disque  il brise les  codes  et  se  réinvente a chaque  écoute et on peut  dire  qu'il introduit  véritablement la  notion  d'art  dans  la  conception  d'un   album de  musique

disque  essentiel et  presque  spirituel   'Pet Sounds  ' est un  disque  plus que fondamental ,  c'est un  disque thérapeutique et universel

 

 

 Track -List

 

FACE A

Wouldn't It Be Nice

You Still Believe In Me

That's Not Me

Don't Talk (Put Your Head On My Shoulder)

I'm Waiting For The Day

Let's Go Away For Awhile

FACE B

Sloop John B.

God Only Knows

I Know There's An Answer

Here Today

I Just Wasn't Made For These Times

Pet Sounds

Caroline No

 

 

 

The Beach Boys  -   God  only  Knows


podcast

17:09 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

08/07/2016

Strange little girls (Tori Amos 2001)

slgcov2.jpg

On le  sait  depuis   toujours il   y a  prendre et a laisser  avec  les  albums  de reprises

Souvent utilisés par  des  artistes  pour  boucler  un  engagement  avec  une maison de  disques  il faut  donc  se  montrer  aussi méfiant  que  curieux mais  fort  heureusement de (belles) surprises  arrivent

Strange litte  girls  le  sixieme  album de  la  pianiste et chanteuse  Tori Amos fait  partie  de  ces  bonnes  surprises  la

incontestablement

Dans le choix tres varié  des 12 chansons  de cet album il y a un point commun a chacune  d'entre elles

elles sont  toutes écrites par des hommes et toutes parlent des femmes.

l'album fut un succès commercial, atteignant la 16e place des charts au Royaume-Uni et la 4e aux États-Unis, .

de la  réécritures improbables de 97' Bonnie and Clyde d'Eminem a celle de Raining Blood de Slayer, Tori Amos balaye large s'attaquant  avec  courage  et culot a   des  montagnes (Happiness is a Warm Gun de John Lennon  'Time " de  Tom Waits ou encore   Heart of Gold de Neil Young)

Elle  exhume quelques  pépites  des  années  post  punk  ("Rattlesnakes " de  Lloyd Cole  &  the Commotions   'I don't like mondays  '  des Boomtowns rats  et   nous offre  une version totalement sublimée  d''enjoy  the  silence  " de  Dépêche  Mode 

Même si Tori révelera plus tard que la véritable motivation de cet album était de finir au plus vite son contrat avec Atlantic Records  ( avant  de  rejoindre  Epic  records) on se  régale  des  versions lentes  et   souvent  envoutantes  qu'elle   nous  présente  ici, chacun  aura  sa  préférence   ,  sa  favorite (pour  moi  c 'est la  reprise épurée  et  crépusculaire  de  tom  waits  qui  survole  tout)

A noter   les  voix  de  Georges Bush (père  et  fils) et celle  du père  de  Tori Amos  le révérend Edison Amos sur  sa  version du  standard  des  Beatles ainsi qu'un  sample  (I wanna  be  your  dog  ) des   Stooges   sur  sa  reprise  de  Neil Young

cet  album  préalablement presenté  a  Londres devait  etre  par la  suite presenté  a New York   a la presse  et a la  télévision  un  certain 11 septembre 2009

Les  attentats  ayant  bouleversés l'actualité   'Strange little  girls  '   sortira  finalement  le  18 septembre  ( avec  5 pochettes  différentes)

Affectée  par  les   douloureux  evenements  vécus a  New York Tori Amos   composera  'I can't see  New York "    qui sortira en 2002  sur  l'album  suivant 'Scarlett's  walk  '  un très  bel album -concept  autour d'un  voyage   sur le  continent américain  et les  grands  états traversés.

 

 

Tori Amos  I  Don't  like  mondays


podcast
 

 

Tori Amos  - Enjoy  the  silence

 


podcast

 

Tori  Amos   I'  m  not  in  love

 

 

track  -list

1. "New Age" (originally performed by The Velvet Underground)    
2. "'97 Bonnie & Clyde" (originally performed by Eminem)    
3. "Strange Little Girl" (originally performed by The Stranglers)    
4. "Enjoy the Silence" (originally performed by Depeche Mode)    
5. "I'm Not in Love" (originally performed by 10cc)    
6. "Rattlesnakes" (originally performed by Lloyd Cole and the Commotions)    
7. "Time" (originally performed by Tom Waits)    
8. "Heart of Gold" (originally performed by Neil Young)    
9. "I Don't Like Mondays" (originally performed by The Boomtown Rats)    
10. "Happiness Is a Warm Gun" (originally performed by The Beatles)    
11. "Raining Blood" (originally performed by Slayer)    
12. "Real Men" (originally performed by Joe Jackson

 

 

 

 

13:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

07/07/2016

Broken English (Marianne Faithfull 1979)

marianne faithfull

 

 

 

 C'est un album désespéré. totalement désespéré


En 1979, Marianne Faithfull est une rescapée et c'est dans cette situation d'urgence qu'elle va nous livrer son chef d'oeuvre Broken English.
Magnifique pochette bleutée (a l'époque bénie des vinyls où la pochette représentait encore quelque chose), on y  admire une  belle image de la diva 'junkie ' cigarette incandescente au bec
mais c'est surtout sa voix ,  sa  voix  incroyable et maladive qui nous cloue au mur.

Oubliée la petite voix fluette des années d'avant la poudre: ici la voix est rocailleuse, grave mais ô combien sensuelle et envoûtante.
Il y a dans ce disque des chansons éternelles: "The Ballad Of Lucy Jordan" d'une tristesse et d'une mélancolie infinie, la reprise somptueuse du "Working Class Hero"de Lennon, l'entêtante "Broken English" qui donne son titre a l'album enfin et surtout le magnifique "Why D'Ya Do It ?", une chanson farouchement rock 'n' roll qui parle de jalousie.
Ce qui semblait être le disque de la dernière chance pour Marianne va en fait devenir celui de la renaissance celui  par  qui elle  peut a la fin  des  douloureuses  seventies  apercevoir  enfin la  lumière   , une  lumière  rock 'n roll et avec  cette aura lumineuse  une  certaine  forme  de  rédemption il faudra encore des années et une traversée du désert pour que Marianne Faithfull gagne enfin son billet dans le cercle des artistes incontournables.

En 1979, Broken English lui a peut-être sauvé la vie

 

 Marianne Faithfull      The  balad  of  Lucy Jordan

 


podcast

 



 

Marianne Faithfull  - working class  hero

 


podcast

 

 

 

 

 

 

 

 

11:21 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marianne faithfull

On The beach (Neil Young 1974)

 

Que les puristes  du rock me pardonne  mais je l'avoue ,je suis venu assez tard a Neil Young 

c'était déjà le cas avec  Leonard Cohen ou  encore Johnny Cash tout occupé que j'étais a  passer et repasser mes albums de Dylan , du velvet underground  , Des Doors ou bien  encore  ceux  des Beatles ou des Rolling Stones mais il n'est jamais trop tard , fort heureusement

et si j'avais bien entendu eu par le passé des coups de coeur pour certains titres  piochés au hasard dans la discographie de Neil Young ( 'like an hurricane ' harvest Moon ' 'old man ' the needle and the damage done' ,'Cortez the Killer').) je ne posais quasiment jamais  d'album de Neil Young sur ma platine avant la révélation il y a quelques années , une révélation due au 'MTV unplugged 'puis a l'achat coup sur coup de 'harvest'  'harvest moon ' et ' tonight's the night' et évidemment je restais sur le cul

A la faveur d'une chronique Lue par hasard sur un blog musical je décide de me lançer a la découverte de 'on the beach ' présenté comme le disque maudit de Neil Young

Que dire sinon que les mots me manquent devant tant de pureté, de beauté, de simplicité et de talent ?

Nous   sommes  ici   devant un album beau et triste a pleurer , un   disque  que je  qualifierai  de foudroyant qui bien  qu'assez  court  se pose la  en véritable merveille.

si 'On the beach '  n 'est évidemment pas  la  meilleure  clé  pour  penetrer  l univers  de Neil Young il en constitue  de toute  évidence  un élément essentiel de  sa  discographie

un  disque  aussi bouleversant  qu'attachant et  obsédant , un  album   d'une indéfinissable  mélancolie

 

 Neil Young  -vampire blues


podcast

 

Neil Young - for the turnstiles


podcast

10:57 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

02/07/2016

Loaded (The Velvet Underground 1970)

the_velvet_underground_load.jpg

 

 

 

 

 A bien des égards 'Loaded' quatrième  album  du velvet  Underground est un disque de rupture   , tant pour le groupe lui même que pour le contenu musical proposé

Pour le velvet underground ou ce qu'il en reste au début des années 70 le   constat est simple , Viré par deux maisons de disques  verve  en premier lieu après les échecs des deux premiers albums puis MGM pour le troisième album , débarrassé de Nico débarquée après le premier album Puis de John cale   viré par Lou Reed  et   remplacé par Doug Yule   pour le troisième album le groupe se retrouve ( presque ) par hasard  signé chez Atlantic qui consent une avance   en contrepartie d'un album qui serait débarrassé des allusions a la drogue et au sexe et avec des 'hits ("loaded)

Le groupe qui a coupé les ponts avec Warhol depuis déjà quelque temps se  veut  donc  moins sulfureux , plus  'politiquement   correct  ' Maureen Tucker enceinte n' aura pas le temps de   boucler l 'enregistrement de ce quatrième album (elle sera remplacée par Bill Yule le jeune frère de Doug) ) , Lou Reed de  son  coté est sur le départ   (il quittera le velvet   après les enregistrement de l 'album très certainement pour des   problèmes de cohésion (  qui a  dit  des  problemes  d' ego ?) avec Doug Yule , pièce rapportée au velvet original mais pièce O combien importante

Les chemises a  fleurs  ont donc  remplacés le cuir et  l'album laisse   rentrer la lumière pour  proposer une  ambiance  moins  urbaine  , plus  délicate  et  surtout  moins  expérimentale  

Album de transition donc   , musicalement parlant tout d'abord   l'utilisation de la batterie ici   de manière   classique   est une nouveauté   de   même mis a part les deux  monuments que sont ' sweet jane '   et ' Rock 'n roll ' deux titres   totalement   Reedien on entend ici des mélodies apaisées   , presque californiennes , Doug Yule se positionne   en force interprétant  ici des titres   incontournables  

C 'est lui qui ouvre   l'album avec   le lumineux  ' who loves the sun ' et qui le clôt avec le merveilleux ' Oh sweet nuthin' en glissant en plage 5 ' new age ' une autre merveille d 'harmonie et  d'émotion

Sa   voix qui ressemble étrangement a celle de Lou   (on les confondait déjà sur le précédent album ou Doug   chantait ' candy says ' en ouverture d'album) 'est certainement la raison qui va inciter Lou Reed a   utiliser un phrasé très appuyé pour interpréter SES titres sur 'Loaded '   (il conservera par la suite cette spécificité vocale tout au long de sa carrière solo)

Malgré l'abondance de grandes chansons   et   des musiciens   qui bien que   de sensibilités différentes composent ce velvet millésime 1970 Loaded sera une fois de plus un échec et restera pour toujours le dernier album OFFICIEL du groupe

Il deviendra bien des années plus tard a l image des trois premiers enregistrements mythiques du Velvet Underground un disque culte et incontournable de la musique moderne.

 

track-list

1.

"Who Loves the Sun"  

2:45

2.

"Sweet Jane"  

3:18

3.

"Rock & Roll"  

4:44

4.

"Cool It Down"  

3:06

5.

"New Age"  

4:39

 

6.

"Head Held High"  

2:58

7.

"Lonesome Cowboy Bill"  

2:45

8.

"I Found a Reason"  

4:17

9.

"Train Round the Bend"  

3:22

10.

"Oh! Sweet Nuthin'

 

 

 

The Velvet Underground  -   Who loves the sun

 


podcast

 

 

 The Velvet Underground  Oh  Sweet  Nuthin'

 


podcast

 

 

Liens  vers  autres   chroniques  Velvétiennes

white light white heat

Bootleg series volume1 : the Quine tapes

The Velvet underground & Nico

V.U

The Velvet Underground

 

17:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

01/07/2016

A propos de Keith Richards

Keith love.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout est parti d'une phrase 'joke ' trouvée sur internet 

"Chaque   fois que tu fumes une   cigarette Dieu te retire une heure de ta vie pour la donner a...........Keith Richards "

Comme une illumination j 'ai eu soudain envie de chroniquer d'écrire  quelques  mots sur  le vieux pirate   ,le bad   boy du définitif du rock , sublime survivant revenu de   tout

Pour parapher Dylan . autre survivant   apparemment lui aussi encore très en forme " the Times are changin'" 

Le Zim a raison oui c 'est vrai ! les temps changent , les modes aussi , la musique change et les décennies s'enchainent vite mais voila...... Keith Richards  lui  reste

2016 et toujours sur le pont , plutôt pas mal pour celui qui depuis la fin des seventies se classe chaque fois en tète de la liste annuelle de celui qui va 'passer l'arme a gauche dans l'année "

et avec un   troisième album solo ' crosseyed heart ' en 2015 après 'talk is cheap ' en 1988 et l 'excellent ' Main offender   ' en 1992

L 'âge canonique (72 ans) ne semble pas avoir de prise sur l'highlander du rock en piste avec les Stones depuis 1962  l 'époque Keith n'a alors même pas 20 ans.

On connaît tous l'histoire de la rencontre en 1960 sur le quai d'une gare de Dartford avec Mick Jagger qui va devenir son alter ego, son double , son ainé de quelques mois (ils sont tous deux nés en 1963)

en 2016 a Darford  il y a  13 rues en hommage a Mick  et a  Keith  la Stones Avenue, la Satisfaction Street, la Angie avenue , , ou encore la Ruby  tuesday drive   '

Avouez   franchement  que  pour  un  amateur  de   rock Habiter  satisfaction street  ca  a quand  même  de la  gueule non?

Mais Revenons   a  Keith !

l 'homme on le  sait si il est aujourd'hui  un  Dieu  underground a égalité  avec  Lou Reed  (formule  de  Philippe  Manœuvre  ) a vécu déjà plusieurs vies , survivant des années poudre , survivant d 'un alcoolisme chronique il se tient a l'heure  ou le  royaume  uni , BREXIT  oblige ,  vole  en éclats  toujours debout sur le pont   avec   toujours  cette gueule pas possible , taillé au burin , toujours aussi photogénique toujours  aussi  fascinant  et portant toute l histoire du rock sur sa face hilare

De lui , de sa vie, des années Stones , des années   IN , des années OUT   , de ses rapports   avec Mick Taylor , Ron Wood et Brian Jones , des  années  Anita   aux années  Patti  ,  des (vrais) amis  disparus  (Gram Parsons)  de l 'arrestation   au  canada a de la relation  haine-amour avec Mick Jagger , de la mort frôlée  en 2006 aux iles Fidji et de ce fameux cocotier , de ses idoles de toujours (Chuck Berry , Jerry Lee Lewis) on aura beaucoup appris dans la formidable autobiographie ' Life en 2010

il titrait en préface   "voici ma vie   croyez le ou non mais je n'ai rien oublié "

Je ne reviendrai pas sur ce  livre passionnant ,énorme succès de librairie , addict des Stones ou novice je conseille cette  biographie qui  est a lire ABSOLUMENT

Keith Stones  éternel a toujours su parallèlement nourrir des projets divers Tout en restant durant un demi siècle fidele aux Stones depuis les premiers balbutiements du groupe

Outre des projets solo que l 'on peut qualifier de 'recréations ' musicales on  le retrouvera  sur des projets aussi divers que variés tout au long des années , de Marianne Faithfull , ("ghost dance" 1994 puis 'sings me back home ' 2008) , a Ronnie Spector ( ' the last of the rock stars ' 2009), de Tom Waits ( 'rain dogs ' 1985) a John Lee Hooker ('mr Lucky" ' 1991)sans oublier le reggae   de Ziggy Marley   en 1988 a Toots & the Maytals en 2004) en passant par  Wingless Angels en 1997 et Lee Scratch Perry en 2008 )

Keith répondra évidemment présent pour les coups demain a ses potes Stones ( Charlie Watts en 2000 et Ron Wood par deux fois (1975 et 1979) pour leurs projets solos respectifs

impossible de pas mentionner évidemment les super groupes formés pour le fun mais diablement efficaces (the dirty macs (1968) avec Clapton ,Lennon et mitch Mitchell) the news barbarians (avec ron wood- 1979)

Keith sera aussi l'initiateur et le directeur musical du film Hail! Hail! Rock 'n' Roll réalisé pour les 60 ans de Chuck Berry. en 1987 (tiens encore un qui  tient  rudement bien encore la route ; il a 89 ans cette année )

 

au cinéma en 2007 Keith Richards incarne Teague Sparrow, le père du pirate dans Pirates des Caraïbes 3 : Jusqu'au Bout du Monde. Il devait déjà jouer ce rôle dans Pirates des Caraïbes 2 : Le Secret du coffre maudit avant que ce projet ne soit annulé.

Néanmoins, il rendosse une seconde fois ce rôle dans le quatrième volet de cette saga, Pirates des Caraïbes 4 : La Fontaine de Jouvence

il n 'échappera a personne que le look de Spack Sparrow interprété par Johnny Deep dans la saga 'pirates des caraïbes ' est clairement inspiré de Keit

Père spirituel rock ' n roll d'une longue  liste , de  Patti  Smith  a Johhny  Thunders,  de Pete  Doherty Louis Bertignac  ,  de Willy De Ville ,a  Richard Hell  ou  Slash  (pour  n'en citer  que  quelques  uns) Keith Richards  a réussit  l incroyable  exploit non seulement  d'inventer le  personnage  définitif  du  guitariste  rock mais aussi celui  d 'être  aimé  et  respecté  de  tous  depuis toutes  ces  années imposant  son look unique    décharné  et   crasseux   et  définissant  a lui  seul le  sens  du mot  'rock' n roll  attitude

Il  suffit  pour  avoir  assisté  a   quelques  concerts des  Stones  de voir, de  vivre , de  ressentir  le moment  de  grâce  absolue ou l'animal  entre  en  scène  pour  placer ses  premiers  accords

on parle  ici  du  guitariste éternel  du plus  grand  groupe de  rock de  l' histoire

C'est Manœuvre  qui le  connaît  si  bien  qui a  raison que  sa   formule  est juste ....  DIEU UNDERGROUND

NO more..................

 

PS:    spéciale  dédicace a l'une de  ses  admiratrices  absolue  qui évidemment se  reconnaitra ici  et  qui m'a  envoyé  ce  cliché incroyable de  Keith

 

 

Keith Richards  -   cocaine   blues

 


podcast

 

 

 

Keith Richards   -999


podcast

 

 

Toots & The Maytals   featuring Keith Richards  -  careless  ethiopians

 


podcast

 

 

 

Ronnie Spector  featuring  Keith  Richards  - work out  fine

 


podcast