29/07/2016
Hollywood ending ( Woody Allen - 2002)
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Heureusement les francais existent !
Qui d'autre que Woody Allen pouvait glisser pareille réplique dans un film ? .
Lui seul et personne d'autre évidemment et quelle délicate et amusante façon de remercier le public français qui l'a toujours suivi tout au long de sa longue carrière cinématographique
La France aime Woody Allen et Woody Allen le lui rend bien et même lorsqu'il fût violemment critiqué outre atlantique le public (et les critiques) français ne l'ont jamais laché.
Dans Hollywood Ending Woody Allen interprètre le personnage de Val Waxman ,réalisateur de cinéma névrosé et hyponcondriaque un peu tombé dans l’oubli et qui se voit offrir la mise en scène d’une super production hollywoodienne
A peine s’est-il engagé a réaliser le film que Val Waxman perd brutalement la vue.
Finançièrement au bout du roulerau Val Waxman veut tout de même honorer ses engagements et sur les conseils de son imprésario il va tenter de réaliser le film avec ...les yeux d’un autre (qui partagera avec eux le lourd secret) .
Cette énorme supercherie se fera bien entendu a l’insu des comediens , techniciens et producteurs.
Evidemment le résultat sera catastrophique et la sortie du film va donner lieu a une pluie de critiques cinglantes sauf en France ou le film enflammera public et critiques (d’ou la fameuse petite phrase citée plus haut).
Dans le role de Waxman, Woody Allen s’en donne a coeur joie frolant parfois même la caricature a force de s’auto-parodier tandis qu’a ses cotés la jolie Téa Léoni ,dans le role de l’ex (personnage toujours important chez Woody Allen) et Kurt Russell dans le role du producteur californien et nouveau compagnon de Téa sont excellents.
Bien sûr dans Hollywood Ending il est question de cinéma mais le sujet du film 'dans' le film n'est que la toile de fond qui permet de développer les questions existentielles des personnages en général et de Val Waxman en particulier.
Ajoutons également que les dialogues sont épatants et drôles et qu'on passe un bon moment même si on est forçé de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’un ‘grand’ Woody Allen mais plutot d’un ‘bon’ Woody Allen ce qui au bout du compte n'est déjà pas si mal .
12:23 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
27/07/2016
R.I.P Alan Vega (1938-2016)
Icone underground et artiste culte , vénéré par de nombreux artistes (de Springsteen a 'arcade fire en passant par Christophe) Alan Vega est mort dans son sommeil le 16 juillet , une mort paisible qui contraste avec le chaos et le tumulte de ce que fut sa carrière artistique
Juif natif de Brooklyn grand admirateur de Sinatra il est transcendé par la découverte scénique d'Iggy Pop a la fin des années 60
il fondera le groupe Suicide avec martin Rev, une formation qui jettera les bases de la musique urbaine électronique ,leur musique entre rock primitif minimaliste et avant gardiste est indéniablement marqué par The Stooges mais aussi par le velvet underground
le premier album 'suicide ' et sa célèbre pochette sort en 1977 et va devenir un disque culte malgré un retentissant échec commercial.
cet album désormais mythique aura un impact retentissant sur toute la scène post punk et new-wave a venir
Le second disque du groupe 'the second album ' (1980) bien que produit par Ric Ocasek du groupe The cars ne connaitra qu'un succès mitigé
Les 3 albums suivants de Suicide qui sortiront entre 1988 et 2002 dans un quasi anonymat
Parallèlement a son groupe Alan Vega sortira de nombreux albums solos tous aussi inégaux que géniaux alternant le génial et l'inaudible mais avec toujours des influences multiples (rockabilly ,electro, hip-hop)
il obtiendra un énorme tube (a sa grande surprise) en 1980 avec 'juke box babe 'extrait de son premier disque solo
Sa musique toujours intense et violente ,véritable déflagration sonore parfois a la limite du supportable reste pour toujours le témoignage musical d'un musicien qui aura toujours su entretenir son indépendance artistique.D
Diminué en 2014 par un accident cardiaque on avait eu grand plaisira le retrouver dans une sublime collaboration avec Christophe son ami de toujours sur l'album 'les vestiges du chaos 'paru en avril 2016
Alan Vega - Juke box babe
Alan Vega - be bop a lula
Suicide - Cheree
lien vers chronique Suicide (1977)
19:15 Publié dans Culture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2016
Victor , Victoria (Blake Edwards 1982)
Plus de trente ans se sont écoulées depuis la sortie de ce film extraordinaire que je n'avait jamais revu
c 'est désormais chose faite grâce a l insistance d'une amie cinéphile (que je remercie et qui se reconnaitra ) car revoir Victor, Victoria fut un pur moment de bonheur total ,une véritable cure de jouvence
inventif, drôle, émouvant , brillant Victor , Victoria est tout simplement un film éblouissant
Tout ici est merveilleux des décors superbes (merveilleuse reconstitution du paris des années 30) ,des dialogues hilarants, des situations comiques , de l 'humour noir, des situations cocasses et burlesques , des costumes , et des performances d'acteurs de haute volée oui dans cette comédie irrésistible tout est parfait!
Julie Andrews déjà dans toutes les mémoires depuis " mary Poppins "(1964) et "la mélodie du bonheur "(1965) livre ici une performance inoubliable
le réalisateur Blake Edwards , son mari dans le privé lui offrant ici un rôle qui la fera entrer définitivement dans la légende .
Blake Edwards déjà célèbre en 1982 grâce a des bijoux comme 'diamants sur canapé (1961) , the party( 1968) , ou encore la saga des Panthère Rose ( il réalisera 9 films de 1972 a 1993 autour du personnage de l 'inspecteur Clouseau ) s 'essaye ici pour la première fois (avec talent) au film musical
ce coup d'essai s'avérant un coup de maitre Victor , Victoria s'installant dans le haut de la liste des comédies musicales les plus réussies
mais surtout c 'est l incroyable, légèreté et la surprenante modernité avec laquelle le sujet est ici traité en effet le thème de l 'homosexualité est abordé ici avec une facilité déconcertante
L'action se déroulant dans l’univers du cabaret et des travestis, il aurait pourtant été facile de présenter un humour caricatural basé sur des clichés faciles mais nous ne sommes pas ici dans La Cage aux folles (au demeurant très drôle) ni encore moins chez Chouchou (beaucoup moins drôle) et ici tout est subtil , tout est intelligent tout en restant très drôle
Que dire des personnages masculins du film qui aurait pu passer a la trappe tant le personnage de Julie Andrews occupe l espace?
Robert Preston qui interprète Toddy est tout simplement .....miraculeux c'est le mot juste , toutes ses scenes sont magiques et la d erniere releve de l'anthologie du cinéma
James Garner quant a lui interprète King Marchand avec une finesse et une classe naturelle
curieusement cette fois c'est le film qui aura précédé la comédie musicale qui sera crée en 1995 par Blake Edwards lui même, le film étant lui même le 'remake ' d'un film allemand des années 30 (Viktor und Viktoria)
Notons également un évident clin d'œil a l'inoubliable Inspecteur Clouseau (la panthère rose) avec le personnage burlesque du détective francais
Le film bien que nominé dans toutes les catégories principales fut malheureusement oublié des oscars (concurrence difficile avec le Gandhi de richard Attenborough et le rôle de Meryl Streep dans " le choix de Sophie" qui priva Julie Andrew inoubliable Victor et délicieuse Victoria d'un oscar plus que mérité
Victor ,Victoria est un Film thérapeutique qui fait passer le spectateur du rire aux larmes en un clin d'œil un film qui déborde d'émotions qui fait ....du bien et qui nous procure tant de bonheur que l'achat du DVD devrait être......... remboursé par la sécurité sociale .
12:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
What's going on (Marvin Gaye 1971)
En 1968, Marvin Gaye est une vedette internationale, son tube I heard I through the grapevine se vend à des milliers d’exemplaires mais malheureusement pour lui à cette période faste succédera une période difficile où il tentera de s’émanciper de la tutelle de son producteur Berry Gordy.
Marié à la sœur de ce dernier, il conclut son contrat par un double album consacré à leur divorce.
Il sombre alors dans la drogue avec frénésie et désespoir durant de longues années.
Installé aux Pays-bas, il se remet en selle en 1982 avec le hit Sexual healing, puis à la même période, a la faveur d’un film, la chanson What’s going’ on revient animer toutes les soirées dansantes de la planète mais c’est la stupeur lorsque le 1er avril 1984 a la veille de son 45ème anniversaire Marvin Gaye est abattu par son père d’un coup de fusil dans des circonstances restées mystérieuses.
On redécouvre alors la perfection de son chef-d’œuvre What’s going’ on paru en 1971 et on peut affirmer aujourd’hui que cet album n’a peu d’équivalent que ce soit dans la musique blanche ou dans la musique noire.
Curieusement et inexplicablement Tamla Motown l’avait d’abord refusé prétextant que le disque n’était pas assez commercial et surtout beaucoup trop ambitieux.
Au final trois singles en seront issus, ils marcheront très bien mais au delà de ce succès c’est l’éclat absolu de cet album qu’il convient de souligner.
Marvin Gaye joue de presque tous les instruments, sa voix comme en apesanteur flotte sur des nappes de violons, de pianos et de percussions.
Sur la pochette (sublime) son visage ruisselant de pluie se démarque déjà du cliché habituel du soul man.et a l’écoute de ce concept-album exceptionnel autour des souffrances du monde, on ne sait pas qui du monde ou de lui souffre le plus.
Il est des disques rares et précieux, des diamants bruts qui planent haut dans le ciel musical et incontestablement what’s going’ on en fait définitivement partie.
C’est aussi un disque qui vous accompagne tout au long de votre vie et qui semble évoluer en même temps que celui qui l’écoute , un disque essentiel qui incite l’auditeur a la réflexion et a la méditation tout en restant a la fois une fantastique machine a danser.
pour bien situer le niveau il convient de rappeler enfin que le magazine Rolling Stones l'a classé a la sixième place des plus grands albums de tout les temps
Marvin Gaye -inner city blues
Marvin Gaye - what's happening brother
Marvin Gaye - mercy mercy me
12:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2016
Pet Sounds ( The Beach Boys 1966)
Derrière cette pochette ridicule et ce titre d'album non moins stupide se cache ni plus ni moins que l'un des plus grands disques de tout les temps.
Evidemment avant le choc de la découverte de cette merveille absolue je n 'associais les Beach Boys qu'a un groupe cote ouest , faisant de la surf music et alignant des hits faciles
Les premiers albums datant du début des années 60 (Surfin' safari en 1962 , Surfin' USA et Surfer girl en 1963 en étant la plus parfaite démonstration musicale.
Extrêmement productifs les Beach Boys vont sortir pas moins de 10 albums entre leur premier album 'Pet sounds ' dont il est ici question et qui arrive sur notre planète au printemps 1966
Dans la liste des 500 plus grands albums de tous les temps selon le magazine Rolling Stone, cet album est classé à la 2e place derrière Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles tandis que le New Musical Express le classe quant a lui sur la première marche du podium
Juste pour mieux situer le niveau du 11eme album de la bande a brian Wilson et savoir vraiment de quoi on parle !
Comment un groupe qui aligne les albums etiquettés " cote ouest " et "campus californiens " peut il a ce point virer de bord et sortir un tel monument ?
Beaucoup prétendent que c'est l 'ecoute de 'rubber soul' des Beatles sorti quelques mois auparavant qui aura provoqué chez ces gentils blondinets un déclic musical un tsunami musical pourrait on ajouter pour être plus complet
Harmonies parfaites et équilibrées , orchestrations sublimes trouvailles sonores incroyables , arrangements somptueux , cette pierre philosophale du rock psychédélique nous propulse direct dans le cosmos bercé par les voix sublimes et enchanteresses des membres du groupe
Al 'exception de Dennis Wilson tous de Brian Wilson sorcier musical et maitre absolu a bord a Al jardine , Mike Love, Carl Wilson et Bruce Johnson (nouvellement arrivé dans la bande) tous assurent avec une cohésion inouïe les voix et les chœurs de ce disque de légende
Brian Wilson qui signe ici la totalité des titres de cet enregistrement mythique forge la et pour toujours sa légende d'auteur compositeur génial et visionnaire
De nombreux groupes et artistes a commencer par les Beatles ont déclaré que l'album avait eu une grande influence sur leur orientation musicale
George Martin producteur des Beatles a déclaré que « sans Pet Sounds il n'y aurait pas eu Sgt. Pepper's lonely heart club band " , affirmant également que Sgt. Pepper n'a été qu'une tentative pour atteindre le niveau de Pet Sounds[» Paul McCartney a plusieurs fois déclaré que Pet Sounds était son album préféré et que God Only Knows était sa chanson préférée de tout les temps
On l'aura compris 'Pet Sounds "est bien qu'un simple disque il brise les codes et se réinvente a chaque écoute et on peut dire qu'il introduit véritablement la notion d'art dans la conception d'un album de musique
disque essentiel et presque spirituel 'Pet Sounds ' est un disque plus que fondamental , c'est un disque thérapeutique et universel
Track -List
FACE A
Wouldn't It Be Nice
You Still Believe In Me
That's Not Me
Don't Talk (Put Your Head On My Shoulder)
I'm Waiting For The Day
Let's Go Away For Awhile
FACE B
Sloop John B.
God Only Knows
I Know There's An Answer
Here Today
I Just Wasn't Made For These Times
Pet Sounds
Caroline No
The Beach Boys - God only Knows
17:09 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2016
Strange little girls (Tori Amos 2001)
On le sait depuis toujours il y a prendre et a laisser avec les albums de reprises
Souvent utilisés par des artistes pour boucler un engagement avec une maison de disques il faut donc se montrer aussi méfiant que curieux mais fort heureusement de (belles) surprises arrivent
Strange litte girls le sixieme album de la pianiste et chanteuse Tori Amos fait partie de ces bonnes surprises la
incontestablement
Dans le choix tres varié des 12 chansons de cet album il y a un point commun a chacune d'entre elles
elles sont toutes écrites par des hommes et toutes parlent des femmes.
l'album fut un succès commercial, atteignant la 16e place des charts au Royaume-Uni et la 4e aux États-Unis, .
de la réécritures improbables de 97' Bonnie and Clyde d'Eminem a celle de Raining Blood de Slayer, Tori Amos balaye large s'attaquant avec courage et culot a des montagnes (Happiness is a Warm Gun de John Lennon 'Time " de Tom Waits ou encore Heart of Gold de Neil Young)
Elle exhume quelques pépites des années post punk ("Rattlesnakes " de Lloyd Cole & the Commotions 'I don't like mondays ' des Boomtowns rats et nous offre une version totalement sublimée d''enjoy the silence " de Dépêche Mode
Même si Tori révelera plus tard que la véritable motivation de cet album était de finir au plus vite son contrat avec Atlantic Records ( avant de rejoindre Epic records) on se régale des versions lentes et souvent envoutantes qu'elle nous présente ici, chacun aura sa préférence , sa favorite (pour moi c 'est la reprise épurée et crépusculaire de tom waits qui survole tout)
A noter les voix de Georges Bush (père et fils) et celle du père de Tori Amos le révérend Edison Amos sur sa version du standard des Beatles ainsi qu'un sample (I wanna be your dog ) des Stooges sur sa reprise de Neil Young
cet album préalablement presenté a Londres devait etre par la suite presenté a New York a la presse et a la télévision un certain 11 septembre 2009
Les attentats ayant bouleversés l'actualité 'Strange little girls ' sortira finalement le 18 septembre ( avec 5 pochettes différentes)
Affectée par les douloureux evenements vécus a New York Tori Amos composera 'I can't see New York " qui sortira en 2002 sur l'album suivant 'Scarlett's walk ' un très bel album -concept autour d'un voyage sur le continent américain et les grands états traversés.
Tori Amos I Don't like mondays
Tori Amos - Enjoy the silence
Tori Amos I' m not in love
track -list
1. | "New Age" (originally performed by The Velvet Underground) | ||
2. | "'97 Bonnie & Clyde" (originally performed by Eminem) | ||
3. | "Strange Little Girl" (originally performed by The Stranglers) | ||
4. | "Enjoy the Silence" (originally performed by Depeche Mode) | ||
5. | "I'm Not in Love" (originally performed by 10cc) | ||
6. | "Rattlesnakes" (originally performed by Lloyd Cole and the Commotions) | ||
7. | "Time" (originally performed by Tom Waits) | ||
8. | "Heart of Gold" (originally performed by Neil Young) | ||
9. | "I Don't Like Mondays" (originally performed by The Boomtown Rats) | ||
10. | "Happiness Is a Warm Gun" (originally performed by The Beatles) | ||
11. | "Raining Blood" (originally performed by Slayer) | ||
12. | "Real Men" (originally performed by Joe Jackson |
13:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2016
Broken English (Marianne Faithfull 1979)
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11:21 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marianne faithfull
On The beach (Neil Young 1974)
Que les puristes du rock me pardonne mais je l'avoue ,je suis venu assez tard a Neil Young
c'était déjà le cas avec Leonard Cohen ou encore Johnny Cash tout occupé que j'étais a passer et repasser mes albums de Dylan , du velvet underground , Des Doors ou bien encore ceux des Beatles ou des Rolling Stones mais il n'est jamais trop tard , fort heureusement
et si j'avais bien entendu eu par le passé des coups de coeur pour certains titres piochés au hasard dans la discographie de Neil Young ( 'like an hurricane ' harvest Moon ' 'old man ' the needle and the damage done' ,'Cortez the Killer').) je ne posais quasiment jamais d'album de Neil Young sur ma platine avant la révélation il y a quelques années , une révélation due au 'MTV unplugged 'puis a l'achat coup sur coup de 'harvest' 'harvest moon ' et ' tonight's the night' et évidemment je restais sur le cul
A la faveur d'une chronique Lue par hasard sur un blog musical je décide de me lançer a la découverte de 'on the beach ' présenté comme le disque maudit de Neil Young
Que dire sinon que les mots me manquent devant tant de pureté, de beauté, de simplicité et de talent ?
Nous sommes ici devant un album beau et triste a pleurer , un disque que je qualifierai de foudroyant qui bien qu'assez court se pose la en véritable merveille.
si 'On the beach ' n 'est évidemment pas la meilleure clé pour penetrer l univers de Neil Young il en constitue de toute évidence un élément essentiel de sa discographie
un disque aussi bouleversant qu'attachant et obsédant , un album d'une indéfinissable mélancolie
Neil Young -vampire blues
Neil Young - for the turnstiles
10:57 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/07/2016
Loaded (The Velvet Underground 1970)
A bien des égards 'Loaded' quatrième album du velvet Underground est un disque de rupture , tant pour le groupe lui même que pour le contenu musical proposé
Pour le velvet underground ou ce qu'il en reste au début des années 70 le constat est simple , Viré par deux maisons de disques verve en premier lieu après les échecs des deux premiers albums puis MGM pour le troisième album , débarrassé de Nico débarquée après le premier album Puis de John cale viré par Lou Reed et remplacé par Doug Yule pour le troisième album le groupe se retrouve ( presque ) par hasard signé chez Atlantic qui consent une avance en contrepartie d'un album qui serait débarrassé des allusions a la drogue et au sexe et avec des 'hits ("loaded)
Le groupe qui a coupé les ponts avec Warhol depuis déjà quelque temps se veut donc moins sulfureux , plus 'politiquement correct ' Maureen Tucker enceinte n' aura pas le temps de boucler l 'enregistrement de ce quatrième album (elle sera remplacée par Bill Yule le jeune frère de Doug) ) , Lou Reed de son coté est sur le départ (il quittera le velvet après les enregistrement de l 'album très certainement pour des problèmes de cohésion ( qui a dit des problemes d' ego ?) avec Doug Yule , pièce rapportée au velvet original mais pièce O combien importante
Les chemises a fleurs ont donc remplacés le cuir et l'album laisse rentrer la lumière pour proposer une ambiance moins urbaine , plus délicate et surtout moins expérimentale
Album de transition donc , musicalement parlant tout d'abord l'utilisation de la batterie ici de manière classique est une nouveauté de même mis a part les deux monuments que sont ' sweet jane ' et ' Rock 'n roll ' deux titres totalement Reedien on entend ici des mélodies apaisées , presque californiennes , Doug Yule se positionne en force interprétant ici des titres incontournables
C 'est lui qui ouvre l'album avec le lumineux ' who loves the sun ' et qui le clôt avec le merveilleux ' Oh sweet nuthin' en glissant en plage 5 ' new age ' une autre merveille d 'harmonie et d'émotion
Sa voix qui ressemble étrangement a celle de Lou (on les confondait déjà sur le précédent album ou Doug chantait ' candy says ' en ouverture d'album) 'est certainement la raison qui va inciter Lou Reed a utiliser un phrasé très appuyé pour interpréter SES titres sur 'Loaded ' (il conservera par la suite cette spécificité vocale tout au long de sa carrière solo)
Malgré l'abondance de grandes chansons et des musiciens qui bien que de sensibilités différentes composent ce velvet millésime 1970 Loaded sera une fois de plus un échec et restera pour toujours le dernier album OFFICIEL du groupe
Il deviendra bien des années plus tard a l image des trois premiers enregistrements mythiques du Velvet Underground un disque culte et incontournable de la musique moderne.
track-list
1. |
"Who Loves the Sun" |
2:45 |
2. |
3:18 |
|
3. |
4:44 |
|
4. |
"Cool It Down" |
3:06 |
5. |
"New Age" |
4:39 |
6. |
"Head Held High" |
2:58 |
7. |
"Lonesome Cowboy Bill" |
2:45 |
8. |
"I Found a Reason" |
4:17 |
9. |
"Train Round the Bend" |
3:22 |
10. |
"Oh! Sweet Nuthin' |
The Velvet Underground - Who loves the sun
The Velvet Underground Oh Sweet Nuthin'
Liens vers autres chroniques Velvétiennes
Bootleg series volume1 : the Quine tapes
17:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2016
A propos de Keith Richards
Tout est parti d'une phrase 'joke ' trouvée sur internet
"Chaque fois que tu fumes une cigarette Dieu te retire une heure de ta vie pour la donner a...........Keith Richards "
Comme une illumination j 'ai eu soudain envie de chroniquer d'écrire quelques mots sur le vieux pirate ,le bad boy du définitif du rock , sublime survivant revenu de tout
Pour parapher Dylan . autre survivant apparemment lui aussi encore très en forme " the Times are changin'"
Le Zim a raison oui c 'est vrai ! les temps changent , les modes aussi , la musique change et les décennies s'enchainent vite mais voila...... Keith Richards lui reste
2016 et toujours sur le pont , plutôt pas mal pour celui qui depuis la fin des seventies se classe chaque fois en tète de la liste annuelle de celui qui va 'passer l'arme a gauche dans l'année "
et avec un troisième album solo ' crosseyed heart ' en 2015 après 'talk is cheap ' en 1988 et l 'excellent ' Main offender ' en 1992
L 'âge canonique (72 ans) ne semble pas avoir de prise sur l'highlander du rock en piste avec les Stones depuis 1962 l 'époque Keith n'a alors même pas 20 ans.
On connaît tous l'histoire de la rencontre en 1960 sur le quai d'une gare de Dartford avec Mick Jagger qui va devenir son alter ego, son double , son ainé de quelques mois (ils sont tous deux nés en 1963)
en 2016 a Darford il y a 13 rues en hommage a Mick et a Keith la Stones Avenue, la Satisfaction Street, la Angie avenue , , ou encore la Ruby tuesday drive '
Avouez franchement que pour un amateur de rock Habiter satisfaction street ca a quand même de la gueule non?
Mais Revenons a Keith !
l 'homme on le sait si il est aujourd'hui un Dieu underground a égalité avec Lou Reed (formule de Philippe Manœuvre ) a vécu déjà plusieurs vies , survivant des années poudre , survivant d 'un alcoolisme chronique il se tient a l'heure ou le royaume uni , BREXIT oblige , vole en éclats toujours debout sur le pont avec toujours cette gueule pas possible , taillé au burin , toujours aussi photogénique toujours aussi fascinant et portant toute l histoire du rock sur sa face hilare
De lui , de sa vie, des années Stones , des années IN , des années OUT , de ses rapports avec Mick Taylor , Ron Wood et Brian Jones , des années Anita aux années Patti , des (vrais) amis disparus (Gram Parsons) de l 'arrestation au canada a de la relation haine-amour avec Mick Jagger , de la mort frôlée en 2006 aux iles Fidji et de ce fameux cocotier , de ses idoles de toujours (Chuck Berry , Jerry Lee Lewis) on aura beaucoup appris dans la formidable autobiographie ' Life en 2010
il titrait en préface "voici ma vie croyez le ou non mais je n'ai rien oublié "
Je ne reviendrai pas sur ce livre passionnant ,énorme succès de librairie , addict des Stones ou novice je conseille cette biographie qui est a lire ABSOLUMENT
Keith Stones éternel a toujours su parallèlement nourrir des projets divers Tout en restant durant un demi siècle fidele aux Stones depuis les premiers balbutiements du groupe
Outre des projets solo que l 'on peut qualifier de 'recréations ' musicales on le retrouvera sur des projets aussi divers que variés tout au long des années , de Marianne Faithfull , ("ghost dance" 1994 puis 'sings me back home ' 2008) , a Ronnie Spector ( ' the last of the rock stars ' 2009), de Tom Waits ( 'rain dogs ' 1985) a John Lee Hooker ('mr Lucky" ' 1991)sans oublier le reggae de Ziggy Marley en 1988 a Toots & the Maytals en 2004) en passant par Wingless Angels en 1997 et Lee Scratch Perry en 2008 )
Keith répondra évidemment présent pour les coups demain a ses potes Stones ( Charlie Watts en 2000 et Ron Wood par deux fois (1975 et 1979) pour leurs projets solos respectifs
impossible de pas mentionner évidemment les super groupes formés pour le fun mais diablement efficaces (the dirty macs (1968) avec Clapton ,Lennon et mitch Mitchell) the news barbarians (avec ron wood- 1979)
Keith sera aussi l'initiateur et le directeur musical du film Hail! Hail! Rock 'n' Roll réalisé pour les 60 ans de Chuck Berry. en 1987 (tiens encore un qui tient rudement bien encore la route ; il a 89 ans cette année )
au cinéma en 2007 Keith Richards incarne Teague Sparrow, le père du pirate dans Pirates des Caraïbes 3 : Jusqu'au Bout du Monde. Il devait déjà jouer ce rôle dans Pirates des Caraïbes 2 : Le Secret du coffre maudit avant que ce projet ne soit annulé.
Néanmoins, il rendosse une seconde fois ce rôle dans le quatrième volet de cette saga, Pirates des Caraïbes 4 : La Fontaine de Jouvence
il n 'échappera a personne que le look de Spack Sparrow interprété par Johnny Deep dans la saga 'pirates des caraïbes ' est clairement inspiré de Keit
Père spirituel rock ' n roll d'une longue liste , de Patti Smith a Johhny Thunders, de Pete Doherty a Louis Bertignac , de Willy De Ville ,a Richard Hell ou Slash (pour n'en citer que quelques uns) Keith Richards a réussit l incroyable exploit non seulement d'inventer le personnage définitif du guitariste rock mais aussi celui d 'être aimé et respecté de tous depuis toutes ces années imposant son look unique décharné et crasseux et définissant a lui seul le sens du mot 'rock' n roll attitude
Il suffit pour avoir assisté a quelques concerts des Stones de voir, de vivre , de ressentir le moment de grâce absolue ou l'animal entre en scène pour placer ses premiers accords
on parle ici du guitariste éternel du plus grand groupe de rock de l' histoire
C'est Manœuvre qui le connaît si bien qui a raison que sa formule est juste .... DIEU UNDERGROUND
NO more..................
PS: spéciale dédicace a l'une de ses admiratrices absolue qui évidemment se reconnaitra ici et qui m'a envoyé ce cliché incroyable de Keith
Keith Richards - cocaine blues
Keith Richards -999
Toots & The Maytals featuring Keith Richards - careless ethiopians
Ronnie Spector featuring Keith Richards - work out fine
14:09 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)