27/09/2016
Avé César (Joel & Ethan Coen 2016)
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Evidemment on est toujours plus dur avec ceux qu'on aime aussi a l 'image des réalisations de Woody Allen , Scorsese , Almodovar ou encore Tim Burton cette regle critique ( et personnelle) s'applique forcement au cinéma des freres Coen .
Absents des écrans depuis le formidable 'Inside Llewyn Davis" en 2013 les frangins Coen figures de proue incontournables du cinéma contemporain ont déjà a travers d'une filmographie diverses enchantés les cinéphiles du monde entier.
Leur vision cinématographique décalée et corrosive s'appliquant depuis des décennies a détourner les genres abordés ( le film noir, la comédie, le road-movie ) ont fait d'eux une référence absolue en terme de scénarisation et de mise en scène
De plus ils auront réussis l'impossible exploit de rester a la frontière du cinéma hollywoodien tout en conservant un pied ( un gros pied) dans le cinéma indépendant
Toutes ces louanges mérités (il suffit de (re)voir 'the big lebowski ' 'O Brother ' 'Fargo' 'Barton Fink '' " no country for old men ' pour s'en persuader) renforcent l 'exigence du spectateur face a un nouveau film des Coen
Avé César présenté en ouverture du festival de Cannes 2016 s'annonçait flamboyant et croustillant la vision du cinéma de l'âge d'or des studios d'Hollywood vu a travers la lorgnette acide et ironique des deux frères on avait évidemment hâte de découvrir ca.
mais Avé César ne comble pas cette attente ,malgré un casting formidable (comme toujours chez les Coen) force est d'avouer une grande deception
la faute sans doute a un manque de cohésion et une absence évidente de rythme dans l'histoire qui n 'est en réalité qu'une succession de "saynètes" mises bout a bout avec un fil rouge conducteur (le kidnapping de Clooney)
Les thèmes abordés (la propagande et les peurs du bloc communiste , les mécanismes complexes et politiques de l'industrie cinématographique ) dressent une galerie de personnages caustiques et souvent drôles (Tilda Swinton hilarante commère hollywoodienne Josh Brolin excellent lui aussi , Alden Ehrenreich irrésistible en cow-boy recyclé séducteur et incapable de prononcer correctement une phrase devant la caméra) mais tout cela ne suffit pas a faire de 'Avé César " un bon film
Personnage hors sujets (Scarlett Johannson) ou mal exploité (Clooney), bavardage inhabituel chez les Coen (pourtant des dialoguistes hors pair) le film se dilue , se fragmente peu a peu dans une succession de scènes mises bout a bout qui finissent par lasser et provoquer un inévitable ennui
Quelques scènes visuellement superbes viennent par moments rappeler le savoir faire des réalisateurs (un ballet aquatique magnifiquement filmé , une scène de comédie musicale dans un bar) mais l'ensemble reste faible et d'un niveau plutôt moyen.
10:30 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
24/09/2016
Highway 61 revisited (Bob Dylan 1965)
Combien d’auteur compositeur vendrait leur âme pour un jour avoir pondu une chanson comme ‘like a rolling stone?.
Pierre angulaire du rock moderne cette chanson fût élue plus grande chanson de tout les temps par un jury issu des rédactions des plus grands magazines de rock. rien que ça.
C’est en effet ce chef d’oeuvre absolu , bien plus qu’une chanson en fait qui ouvre ce Highway 61 revisited album de Bob Dylan sorti en 65 dans une période sociale tourmentée (assassinat de Malcolm X – émeutes de Watts) et alors que socialement et musicalement ça explose de partout (formation du velvet Underground - tournée américaine hystérique des Beatles après la sortie de Rubber Soul – riff de Satisfaction qui sort du cerveau embrumé de Keith Richards – Beach Boys enregistrant Pet Sounds) Robert Zimmermann frappe un grand coup avec ce disque incontournable très inspiré par le mouvement beatnik en général et par Jack Kerouac en particulier.
Sur la pochette on peut découvrir un Dylan qui affiche toute sa jeunesse ,pose de rebelle ,yeux de braise chemise bariolée sur tee- shirt Triumph .c'est un véritable archange du folk qui est en train de conquérir le monde , la tête haute ,le regard fier ;il donne a un genre considéré mineur ses lettres de noblesse car Dylan ne respecte pas les règles mais en invente de nouvelles il redistribue les cartes et toute une vague nouvelle va surgir derrière lui se reconnaissant dans le personnage et dans sa musique inspirée et habitée d’un souffle nouveau.
Alors oui sur cet album on retrouve l'incroyable Like a rolling stone mais ce n’est qu’une partie de cet iceberg musical il y a également Balad of a thin man Tombstone blues ,From a buick 6 , Queen Jane approximately – et bien sur Desolation row qui avec ses 11 minutes inoubliables chantées par un Dylan au sommet de son art parachève ce monument de la musique.
tout ici est grandiose.Tout ici appartient désormais a l’histoire.
Bob Dylan -Just Like Tom Thumb's Blues
Bob Dylan - It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry
11:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
18/09/2016
The Seeds of love (Tears for fears 1989)
En 1989 et apres une interminable attente de la part des fans conquis par le groupe après les succès des deux premiers albums 'the hurting ' (1983) et surtout 'songs from a big chair " (1985) vendu a des millions d'exemplaires un peu partout dans le monde Tears For Fears sort enfin son troisième album 'the seeds of love "
C'est peu dire que le tandem Roland Orzabal /Curt Smith a soigné ce nouvel album changeant résolument de cap et délaissant la new .wave des précédents albums pour une pop soignée et baignée par moments d'une ambiance jazzy ( 'swords and knives ')
le duo avait découvert peu de temps avant l'enregistrement de cet album et totalement par hasard dans un bar de Kansas City une chanteuse à la voix incroyable, Oleta Adams a qui ils demandèrent de venir participer a 'the seeds of love 'alors encore a l 'etat de projet
Sa contribution notamment sur 'Woman in chains ' le titre qui ouvre l 'album nous fait découvrir l'étendue de son talent
Décidés a s'entourer de musiciens prestigieux le groupe associe a cet album deux batteurs de réputation mondiale (manu Katché et Phil Collins) , la basse est tenue par Curt Smith ou par Pino Palladino (formibable bassiste) et on retrouve Robbie Mc Intosh ( "échappé des Pretenders ) pour épauler Roland Orzabal aux guitares.
Le résultat est de toute evidence a la hauteur des moyens mis en place et des exigences du groupe ,. Refrains imparables, orchestrations et arrangements soignées, , breaks instrumentaux, tout ici est pafaitement en place( et peu être parfois meme un peu trop
Bref un grand disque qui porté par le fantastique single 'sowing the seeds of love " (qui fleure bon les Beatles) rencontrera un enorme succes lors de sa sortie mais sera aussi' le chant du cygne' pour Tears for Fears car le groupe ne retrouvera jamais plus cette alchimie musicale quasi parfaite
Même si certaines compositions ("the badman's song" " year of the knife ") s'étirent un peu en longueur et peuvent paraître parfois trop travaillées l 'ensemble résiste bien aux poids des années et s'écoute ( ou se découvre) avec beaucoup de plaisir.
Tears for fears - Swords and knives
Tears for fears - sowing the seeds of love
17:31 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2016
Salvador Plays the blues ( Henri Salvador 1956)
On oublie parfois qu'il a commencé sa carrière comme guitariste dans l’orchestre de Ray Ventura et si on sait qu'il y a toujours eu un lien fort entre Salvador et Vian autour du jazz
peu cependant connaissent ce disque enregistré en 1956 a l'initiative de Boris Vian
Henri Salvador s’étant cassé une guibole, et se retrouvant immobilisé par un platre son pote Boris en a profité pour lui coller une guitare entre les mains et proposer une récreation musicale improvisée.
Comme le signale Vian en personne dans le livret signé de cet album "C'est 'un enregistrement totalement détendu au cours duquel on laissa henri Salvador improviser sans limites ni contraintes "
Salvador sur ce disque génial est bien sur au scat et a la guitare ;il est accompagné a la basse de Pierre Michelot et a la batterie de Mac Kac
"Monsieur Henri" étonne ici par sa facilité maitrisant tout autant les accords de guitare que le scat avec brio et toute sa décontraction légendaire il nous offre 6 titres (dont deux versions de 'speak low ' et deux de ' what is this thing called love ' ( Cole Porter ) .
Le tout premier titre 'Salvador plays the blues ' est une création
mention spéciale a son incroyable interprétation de 'stompin ' at the Savoy ' immortalisé déjà par Judy Garland ou encore Sarah Vaughan
un disque qui fait du bien et qui malgré ses 60 ans reste d'une jeunesse éternelle.
Henri Salvador 'speak low
Henri Salvador - don't blame me
Henri Salvador - Salvador plays the blues
track-list
1 Salvador plays the blues
2 Don't blame me
3 stompin ' at the Savoy
4 you go to my head
5 what is this thing called love
6 what is this thing called love (alternate take)
7 speak low
8 speak low (alternate take)
20:34 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2016
Paramour (Jeanne Balibar 2003)
Avant la vague des actrices chanteuses ( Kimberlain -Jaoui -) et avant Carla Bruni Jeanne Balibar sortait en 2003 'Paramour' un album pour le moins surprenant .
Beaucoup sont passés a côté de ce très joli disque ou Jeanne en 14 titres (+ 1chanson cachée) nous séduit et nous charme par sa voix ( dans un registre a la Marianne Faithfull) .
il se dégage une grande classe de ce disque (chanté en français et en anglais ) qui mérite d'être reconnu enfin a sa juste valeur .
Je reste convaincu qu'il sera une vraie découverte pour ceux qui voudrait y jeter une oreille car très vite , dès les deux premières balades " le tour du monde " et ' Johnny Guitar' on accroche a la voix envoûtante de l'actrice-chanteuse
.A ses cotés on retrouve Rodolphe Burger (ex Kat Onoma) qui l'accompagne sur deux jolis titres ('rose ' et' my blue eyes' ).
Paramour fait indéniablement partie de ces disques , petits bijoux de discothèques , qui se bonifient écoute apres écoute , des disques que l'ont s'échangent entre amis et dont le charme ne n'use pas , bien au contraire.
L'écoute de cet album atypique a quelque chose d'assez ....fascinant
c'est bien la deja , une preuve de l'incontestable réussite du passage pas évident derriere le micro de la belle Jeanne
Jeanne Balibar : le tour du monde
14:59 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeanne balibar, paramour, rodolphe burger
11/09/2016
La nuit des revenants ( Ed Wood -1958 )
Quand il réalise ce joyau imbécile Ed Wood est au bord de la ruine, Plan 9 from outher space l’a laissé sur la paille, aussi pour tourner ‘La nuit des revenants ‘ (Night of the ghouls) la pseudo suite de ‘ la Fiancée du monstre ‘ (bride of monster ) les moyens sont limités , très limités même puisque le film dure 1h15 soit la durée minimum pour être considéré comme un ‘long –métrage’ .
Jamais Ed Wood n’est tombé aussi bas dans la pauvreté a tout les niveaux , scénario inexistant - acteurs nullissimes (fantômes et policiers tous aussi mauvais et pourtant irrésistiblement drôles ) - raccords totalement ratés - utilisation de stock - shot (films de prévention civique) sans aucun rapport avec l’histoire , effets spéciaux a trois sous a la portée d’un gosse de dix ans ( la scène de spiritisme avec trompette volante et squelettes a perruques vaut a elle seule de visionner ce film absurde et kitsch).
Le réalisateur fauché a si peu de moyens que la majeure partie des plans n’est tourné qu’une seule fois alors tant pis pour les ratés (fous rires des comédiens – chutes) les maquillages sont grotesques , Lobo qui annone des ‘heu heu ‘ a faire pleurer de rire) ou sommaires (le mage enturbanné a la Pierre Dac qui s’appelle, il fallait oser le Docteur Acula ).
Pour la petite histoire totalement sans le sou Ed Wood n’aura même pas les fonds nécessaires au développement de son film qui sera exhumé 20 ans plus tard .
Mort depuis 5 ans il est devenu malgré lui un metteur en scène culte et son film a désormais les allures d’un petit bijou sorti d’un au- delà cinématographique quelque part entre naïveté géniale et supercherie évidente.
Cette incroyable Nuit des revenants est a voir au moins une fois dans sa vie pour savoir de quoi il retourne.
Fous rires assurés.
Le clou du film la terrifiante séquence de spiritisme admirez les effets spéciaux
http://www.nanarland.com/play_video.php?vid=83
19:49 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ed wood, la nuit des revenants
Superfly Original Film Soundtrack (1972)
attention vous etes prévenu , voici un disque donc vous ne pourrez plus vous passer une fois qu'il aura fait sa place parmi les favoris de votre discothèque et j'envie tout ceux qui ne l'ont jamais encore mis dans leur lecteur car cet album absolument fantastique va les clouer sur place.
Enorme succès de la Blaxploitation , vendu a 1 million d'exemplaires et nommé 4 fois aux Awards en 1972 Superfly est bien davantage qu'une simple bande originale de film
On peut dire que son auteur Curtis Mayfield écrit ici une page de l'histoire de la musique black. rivalisant de génie avec James Brown , Isaac Hayes. ou Marvin Gaye.
Les deux singles qui en seront extrait 'superfly 'et surtout l'incroyable 'Freddie 's dead sont véritablement époustouflants.
Immense artiste soul et auteur de titres que l'on a déjà inscrits au panthéon de la musique Curtis Mayfield aura marqué son époque notamment avec son groupe 'the Impressions '
On se souviendra de ' It's all right ' , de 'keep on pushing '(qui servira de musique de ralliement pour le mouvement des droits civiques de martin Luther King ) et surtout de People get ready enregistré en 1965.
La carrière solo de Curtis Mayfield sera plus chaotique ; il réalisera des albums inégaux avant de livrer a la face du monde cette pure merveille de funk et de soul
Paraplégique suite a un accident survenue sur scene en 1990 (chute d'une rampe de projecteurs) il ne mettra pas fin a sa carrière mais ne se remettra jamais de ce terrible accident
Grand diabétique il sera amputé d'une jambe en 1998 et décèdera en 1999
Superfly fait partie des ces bandes originales qui marquent leurs époque , le film (une serie B)dans le cas présent est secondaire , reste cette bande son redoutable et fantastique , "groovy" et "funky" qui chaloupe et nous régale.
Curtis Mayfield - give me your love
19:28 Publié dans cinéma, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2016
Quand John Wayne et Ahmet Ertegun manquaient (Cruellement ) d humour
En ecoutant récemment (chronique ici ) Le Goats head soup' des Rolling Stones voici que me revient en mémoire les anecdotes liées a l'une des chanson de cet album trop sous-estimé a savoir "star star" une chanson tres rock sous influence Chuck Berry ( écoutez l'intro) qui a la base aurait du s'appeler starfucker
Ultime chanson de l'album ce titre sera l une chansons que le groupe jouera souvent en 'live' écrite par Keith Richards elle évoque les groupie , les fans dont les membres du groupe (voir bio respectives faisaient un usage très......excessif
C'est d'abord Ahmet Ertegun fondateur du label Atlantic Records qui manque de s'etrangler en découvrant la chanson et exige le changement du titre en "star star" , pire il ordonne que l 'on change les paroles sur le livret intérieur et propose en lieu et en place de "starfucker" un ridicule "starbucker"
pas de limite a la fausse pudibonderie et a la bêtise chronique
Puis C'est john Wayne gracieusement cité dans la chanson qui s'en mêla via ses avocats qui exigèrent la disparition pure et simple de son nom
L ingénieur du son laissait entendre que cela serait impossible les enregistrements étant bouclés et réussirent a convaincre le cow boy en colère ( et pas très cool sur ce coup la) qu on mettrait un écho sur le passage ou son nom est cité ce qui fut fait effectivement
IL faut croire que Steve Mc Queen autre acteur cité qui plus est de manière nettement plus explicite (voir paroles et traduction ci dessous) avait un sens de l humour (ou du second degré) plus aiguisé car contrairement a John Wayne le texte le fit quant a lui plutôt bien marrer
Jagger et sa bande se plièrent a ces exigences ridicules mais histoire de rester corrosif il illustrait l interprétations live de ce titre par l'apparition au pied de la scène d'un phallus gonflable géant resté célébre des concerts de cette formidable période. (voir live ici)
Ne lâchant rien a l 'affaire John Wayne VS Rolling Stones le groupe rancunier (a juste titre) se fit un plaisir infini lors de la reddition CD de l 'album John Wayne ayant trépassé déjà depuis 1979 de ressortir le titre débarrassé de l 'Echoc masquant le nom du cow boy décédé
pour la petite histoire sur le destin liant Ahmet Ertegun et les Stones
Le , Ahmet Ertegün assiste à un concert des Rolling Stones à New York, pour l'anniversaire de l'ex-président des États-Unis Bill Clinton, concert filmé par Martin Scorsese pour son documentaire sur le groupe, Shine a Light.
En coulisse, Ertegün, âgé de 83 ans, glisse sur le sol et se cogne durement à la tête. Emporté à l'hôpital, où il sombre dans le coma, Ertegün y décède quelques jours plus tard.
Scorsese lui dédie son film. Mick Jagger apprendra l'accident après le concert, son entourage considérant que le prévenir avant son entrée en scène l'aurait beaucoup trop bouleversé
The Rolling Stones star star (Starfucker Uncensored version )
STARFUCKER
BAISEUSE DE STAR (GROUPIE)
Baby, baby, I've been so sad since you've been gone
Bébé, bébé, je suis si triste depuis que tu es repartie
Way back to New York City where you do belong
A New York, la cité qui est la tienne,
Honey, I miss your two-tone kisses
Chérie, tes baisers à deux-tons,
Legs wrapped around me tight
Tes jambes serrées autour de moi me manquent
If I ever get back to fun city, girl
Si jamais je reviens à Plaisir-Ville, ma fille
I'm gonna make you scream all night
Je te fairais hurler toute la nuit
Honey, honey, call me on the telephone
Chérie, chérie, téléphone-moi
I know you're moving out to Hollywood
Je sais que tu te déplaces jusqu'à Hollywood
With your can of tasty foam
Avec ton vase de liqueur savoureuse (1)
All those beat up friends of mine got to get you in their books
Tous mes amis déjantés veulent t'avoir dans leur carnet d'adresse
And lead guitars and movie stars
Et les guitaristes et les stars de ciné
Get their tongues beneath your hood
Veulent passer leurs langues entre tes lèvres (2)
Yeah, you're a starfucker, starfucker,
Oui, t'es une baiseuse de star, baiseuse de star,
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
Yeah, a starfucker, starfucker,
Ouais une baiseuse de star, baiseuse de star
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
A starfucker, starfucker, starfucker, starfucker, star
Une groupie, groupie, groupie, baiseuse de star, de star
Yeah I heard about your Polaroids,
Oui, j'ai entendu parlé de tes polaroids
That's what I call obscene
Moi j'qualifie ça d'obscène
Your tricks with fruit was kind of cute
Tes jeux avec les fruits sont mignons
I bet you keep your pussy clean
Je parie que tu gardes ta chatte propre
Honey, I miss your two-tone kisses
Chérie, tes baisers à deux-tons
Legs wrapped around me tight
Et tes jambes serrées autour de moi me manquent
If I ever get back to New York, girl
Si jamais je reviens à New York, ma fille
I'm gonna make you scream all night
Je vais te faire hurler toute la nuit
Yeah, you're a starfucker, starfucker,
Oui, t'es une baiseuse de star, baiseuse de star,
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
Yeah, a starfucker, starfucker,
Ouais une baiseuse de star, baiseuse de star
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
A starfucker, starfucker, starfucker, starfucker, star
Une groupie, groupie, groupie, baiseuse de star, de star
Yes you are, yes you are, yes you are !
Oui, tu l'es, oui tu l'es, oui tu l'es !
Yeah, Ali McGraw got mad with you
Oui, Ali McGraw s'est mise en rogne
For giving head to Steve McQueen
Aprés la pipe que tu as faite à Steve McQueen
Yeah, you and me we made a pretty pair
Oui, toi et moi formions une sacrée paire
Balling through the silver screen
Pour baiser ceux du Grand Ecran
Honey, I'm open to anything
Chérie, je suis prêt à tout
I don't know where to draw the line
Je ne sais pas où m'arrêter
Yeah, I'm making bets that you're gonna get
Oui, je tiens les paris que tu vas te faire
John Wayne before he dies
John Wayne avant qu'il ne meure
Yeah, you're a starfucker, starfucker,
Oui, t'es une baiseuse de star, baiseuse de star,
Starfucker, starfucker, star, ooh
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star, hou !
Yeah, a starfucker, starfucker,
Ouais une baiseuse de star, baiseuse de star
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
A starfucker, starfucker, starfucker, starfucker, star
Une groupie, groupie, groupie, baiseuse de star, de star
Yes you are !
Oui, tu l'es !
A starfucker, starfucker
Une groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, star, aaaaah yeah
Groupie, baiseuse de star, de star, aaaah ouais
A starfucker, starfucker
Une groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, star, aah yeah
Groupie, baiseuse de star, de star, aah ouais
Yeah, a starfucker, starfucker
Ouais, une groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, star, whoa
Groupie, baiseuse de star, de star, ouah !
Yeah, a starfucker, starfucker
Ouais, une groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, starfucker
Groupie, groupie, groupie
Starfucker, starfucker, starfucker
Groupie, groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, starfucker
Groupie, groupie, groupie
Yes you are, yes you are, yes you are !
Oui, tu l'es, oui, tu l'es, oui, tu l'es !
Ah yeah, owh, owh,
Ah ouais, oh oh
Give us a kiss, owh
Embrassons-nous, oh !
With a twist, owh
Avec fougue, oh !
Come on, little girl
Allez, petite fille
16:53 Publié dans Culture, divers, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Bevilacqua ( Christophe 1996)
Cet album véritable O.S.N.I (Objet Sonore Non Identifié) est totalement passé inaperçu lors de sa sortie en 1996
Disque maudit , disque incompris mais disque ambitieux il fut Qualifié de cyber-jazz ou de techno -pop par la critique, avant de devenir culte à la faveur du retour en grâce de Christophe dans les années 2000. Introuvable durant de nombreuses années, il a été réédité, à la demande du chanteur en 2011
C'est peu dire de cet album déroutant qu'il est en avance sur son temps
C'est peu dire aussi qu'il ne ressemble a rien de connu.
Génialement expérimental et sublimé par des trouvailles électroniques stupéfiantes il semble évident a son écoute qu'il contient déjà tout le terreau sur lequel Christophe va enregistrer 20 ans après ce 'Bevilacqua ''les vestiges du chaos un autre disque immense tout aussi étrange et fascinant , (et par ailleurs chroniqué (ici). sur ce blog )
On y retrouve (deja) une belle collaboration ( ' Rencontre a l'as Vegas' ou une partie de poker mis en musique ) avec Alan Vega , idole de toujours (qui fera un dernier tour de piste avec lui sur 'les vestiges du chaos ' en 2016 avant de tirer sa reverence )
Alien (tiens l 'anagramme d'Aline !) artistique hors des temps et des modes , toujours décalé , parfois déstabilisant mais d'un modernisme bluffant Christophe signait avec 'Bevilacqua ' ( de son vrai Patronyme comme pour enterrer définitivement Christophe ) un disque éblouissant qu'il est urgent de (re)découvrir .
Christophe - Shake it babe
Christophe - Qu'est ce que tu dis la
Christophe -le tourne cœur
02:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/09/2016
Goats Head Soup (The Rolling Stones 1973)
Goats head soup donc
une soupe de tète de bouc! vous m 'en direz tant
En voila donc un album qui a engendré beaucoup de polémiques et de débats chez les fans des Stones
enregistré a la Jamaïque (Keith est interdit de sol français) cet album des Stones part avec plusieurs handicap
En premier lieu il arrive après une série de quatre immenses albums (l'âge d 'or définitif du groupe , nous le savons aujourd'hui) en second lieu le groupe est miné (Keith notamment mais pas que.... ) par l héroïne qui prend une place considérable au sein du groupe.
En effet depuis 'exile on main street' l 'album précédent enregistré en France (en 1972 ) la came vient s 'installer dans le quotidien des musiciens et perturbe le relationnel entre les membres a part entière du groupe et leurs prestigieux invités sur cet album (Nicky Hopkins , Billy Preston , Bobby Keys )
Enfin il y a sur "goat head soup" en Toute fin de face A une chanson qui fera beaucoup parler d'elle , une chanson qui va devenir l une des plus célèbres de leur discographie mais que les fans vont rejeter car elle ne correspond pas ce que les Stones ont pour habitude de produire
Angie puisque c 'est elle dont il s'agit va donc s'inviter dans cette " soupe a tète de bouc" pour perturber , parasiter l 'album
Rappelons pour la petite histoire que cette belle (très belle) balade (ah le piano de Nicky Hopkins !!!) créditée Jagger /Richards est en réalité une chanson que l'on doit a Keith tout seul (Jagger se contente juste de l interpréter)
on aura tout entendu sur l'origine de la chanson , on a longtemps raconté que le titre évoquait Angie Bowie ,on a parlé d'Angela Davis la passionaria black des seventies a qui les Stones avait consacrée une chanson sur 'exile '(sweet black angel') , on a également évoquée Anita Pallenberg ou encore Marianne Faithfull mais il semblerait que Keith ait juste choisi ANGIE pour Angela sa fille alors âgée d'un an.
en tout cas le tube énorme et inattendu de ce slow ( l'un des plus connus de la planète) va faire un peu (beaucoup) oublier le contenu pourtant excellent de ce disque très sous estimé
Soulignons que même si Keith y chante et plutôt bien ( 'coming down again ') il semble evident que si l'album précédent était un disque étiqueté 'Richards ' celui ci ne nous y trompons pas est un album sous contrôle Jagger
Avec Mick aux commandes donc 'goat head soup ' renferme quelques moments de haut vol notamment ' star star '( hommage non déguisé aux groupies ) avec son intro très ' Chuck Berry ' un titre flamboyant ou les deux guitaristes (Richard /Taylor) nous régalent
D'autres grands moments avec Dancing with mister D (D pour devil ?) qui ouvre l 'album et qui s'avère être une tuerie funky (on est a Kingston et le groupe découvre les sonorités de Marley), le bluesy 'silver train ' 'et winter ' (pourtant enregistré sans Keith ) qui est également une réussite incontestable
Seule peut être ' can you hear the music ' qui traine un peu en longueur est en deca de ce disque qui s'en tutoyer les sommets stoniens n 'en reste pas moins (avec ou sans Angie) un album important du groupe.
The Rolling Stones - 100 years ago
17:46 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2016
Blonde on Blonde (Bob Dylan 1966)
Dylan le beatnik, Dylan le poète, Dylan le rebelle , Dylan ,le James Dean du rock Dylan celui qui a pu , le temps de quelques chansons faire vraiment penser que la musique allait changer le monde , Dylan génie visionnaire et halluciné d’une époque en pleine mutation , ,Dylan qui enterre Robert Zimmerman pour l'éternité et livre avec le double album (le premier de l'histoire) Blonde on blonde(un titre longtemps mysterieux qui au final n'est qu'une référence a B(blonde) O (on) B(blonde)
Incontestablement l’un des trois ou quatre chefs d’œuvres absolus des cinquante dernières années car oui c'est chose faite depuis Mai 2016 cette merveille a un demi siècle et pourtant a son écoute sa modernité nous éblouit encore
Incontournable et inégalé 'Blonde on blonde ' est définitivement hors compétition sur la liste inévitable des plus grands albums de tout les temps
Pour la petite histoire rappelons aussi que c'est très certainement le premier album ou n'apparait pas le nom de l'artiste (Led Zeppelin en fera une marque de fabrique quelques années plus tard)
enfin pour ne rien faire comme tout le monde Dylan parmi les dizaines de photographies prises pour la pochette par Jerry Schatzberg Dylan a sa grande surprise choisira la seule photo......floue
comme pour brouiller les pistes déjà en 1966
Bob Dylan - I Want you
18:03 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2016
Insides out ( Bohannon 1975)
Ayant trouvé cette pépite en vynil dans une brocante récemment j 'ai eu tres envie de parler d' Hamilton Bohannon artiste culte malheureusement très sous-estimé de la scene funk des années 70 -80 et de chroniquer cet album que j 'ai eu la chance de dénicher
Apres avoir été durant de nombreuses années un batteur -percussionniste réputé qui a accompagnait des grands noms de la scène Soul américaine notamment pour l'écurie Motown (Stevie Wonder , Diana Ross , Marvin Gaye, Smokey Robinson ) Hamilton Bohannon va se positionner en pionnier d 'une scène funk - disco bouillonnante et intense et enregistrer son premier album 'stop and go ' en 1973
Bohannon va rapidement enchainer album sur album avec beaucoup de frénésie entre 1973 et 1975 jusqu'à cet 'Insides out ' septième disque enregistré qui va rencontrer un franc succès sans pour autant faire de lui un poids lourds de la scènes Funk US
"insides out " comporte sur la face A deux ' tueries funk ' incontestables ' foot stompin music ' et ' disco stomp'
Le style musical de Bohannon identifiable instantanément peut se définir comme plutôt avant-gardiste ( gimmicks , boucles musicales répétitives et hypnotiques , )
Cet album totalement irrésistible en face A lève toutefois le pied en face B , les belles balades ( "thoughts and wishes " , love is fading ") bien que parfaitement orchestrées et soutenues par la voix suave de Carolyn Crawford ne sont pas du niveau des titres "dansants" de cet album qui a l 'image de son auteur mérite d'être (re)découvert.
Hamilton Bohannon - foot stompin' music
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02/09/2016
Little Miss Sunshine (jonathan Dayton & Valerie Fris -2006)
Et la petite Olive Keener , 7 ans petite boulotte a lunettes d'Albuquerque , 25 ème et dernière candidate du concours californien de ‘Little Miss sunshine’ s’avance sur la scène , personne ne sait a cet instant précis ce qu’elle a secrètement préparée en cachette depuis des mois avec son grand-père , ni sa famille qui l'accompagne ,ni encore moins les spectateurs du concours et tous ensemble nous allons assister médusé le temps d’un ‘Super freak "déchaîné a l’explosion d’une Amérique décomplexée ,a la revanche de l’être ou plutôt du bien - être sur le paraître
Rien que pour cet épilogue rafraîchissant et jubilatoire Little Miss sunshine mérite d’être vu par tous .
A la fois film d’auteur et véritable comédie qui flirte parfois avec le burlesque Little Miss Sunshine s’inscrit dans la lignée de films comme ‘the Full monthy ‘ ou encore ‘priscilla ,folle du désert ‘
Les comédiens sont tous formidables mais il convient de mentionner Steve Carell acteur dont la présence et la puissance comique indéniable nous rappelle par moment Peter Sellers , Jim Carrey ou Jacques Tati , ici dans le rôle de Frank , homosexuel suicidaire , spécialiste de Proust il compose un personnage irrésistible de délicatesse et d’humour.
A ses cotés Paul Dano(Dwayne) l’adolescent silencieux volontaire et qui avoue détester le monde entier y compris sa propre famille est également une vraie découverte .
Réalisé par Jonathan Dayton et Valérie Fris le couple (a la ville) s’est illustré auparavant dans la réalisation de clips vidéos pour R.E.M , Oasis ou encore les Red Hot Chili Peppers , ce passage au long métrage (il leur a fallu 8 ans pour mener a terme leur projet) est une réussite complète.
Il est évident que le public chavire de bonheur face a cette chronique douce amère , road movie thérapie et portrait croustillant d’une certaine Amérique dans la laquelle il est beaucoup question d’ambition , de gagnants , de perdants mais dans lequel au bout du compte les ‘Losers ‘ ne sont pas ceux qu’on attendait ;les dialogues ciselés font mouche (le film est a voir évidemment en V.O) ,la mise en scène est simple , sans fioriture et laisse la part belle aux comédiens qui incarnent cette famille Keener totalement déjantée une famille qui bien qua la limite de l’irresponsabilité reste de bout en bout attachante et humaine.
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Pelé , Naissance d'une legende (Jeff & Michael Zimbalist - 2016)
Sorti en aout 2016 directement en DVD (c'est rarement bon signe) Le Biopic sur Pelé ne fera pas date malgré de bonnes intentions évidentes.
La tâche était immense voire insurmontable et même si le film se concentre sur l'enfance du roi Pelé jusqu'à la coupe du monde 1958 en Suède (remportée 5 a 1 par le Brésil ) l 'ensemble est d'un niveau très moyen et cela pour de multiples raisons
Soyons bon public et avouons que la première partie peut s'avérer séduisante (les favelas, l 'enfance) , la seconde , en revanche ( des que le jeune Pelé quitte sa famille et son village pour intégrer le club De Santos puis l 'équipe nationale du Brésil) est d'une nullité confondante
Inévitables clichés ,vision du football totalement irréelle a tel point que par moment Pelé n 'est plus un joueur de football mais une bête de foire , un artiste de cirque , a trop vouloir en faire dans le spectaculaire (ralenti a l 'appui) les scènes de stade et de match frôlent (de très près) le ridicule d'autant plus que le duo de réalisateurs filment tout ca avec peu de conviction et un manque de passion évident.
Le choix des acteurs peu paraître surprenant, les autres joueurs de l'équipe sont de toute évidence trop âgés ( sans doute pour renforcer le coté précoce de Pelé) on a parfois l'impression qu'il sont tous trentenaire ou davantage .
Un langage footballistique totalement inapproprié (les scènes de vestiaires ou d'entrainement c'est a se tordre de rire )
le discours abusif autour de la Jinga ( ca sort d'où? ) le film nous présentant ca comme un "truc " de sorcier , un fluide magique presque spirituel alors que c'est tout simplement "le foot des rues " "le foot des plages " avec ses acrobaties et sa gestuelle héritée de la capoeira
le réalisateur qui utilise en fil rouge la défaite du Brésil chez lui contre l 'Uruguay en coupe du monde 1950 et le traumatisme qui suivit cette défaite historique (ils ont remis ca en 2014 éliminés 7 a 1 par l'Allemagne en demi finales ) essaie tant bien que mal de politiser et de donner un peu de matière et une approche patriotique a son film mais en vain l 'ensemble reste tiède sans âme , sans ferveur
Malgré une prestation sympathique des deux acteurs interprétant Pelé (enfant puis adolescent) il manque incontestablement a ce Biopic de la magie, de la passion.
et puis franchement un Biopic sur Pelé sans la langue brésilienne quel invraisemblable gâchis!
Pelé investi personnellement dans la production de ce film a clairement manqué de vista ,le film a l 'image de son "caméo" d'une vingtaine de secondes (peu subtil ) est lourd et sans grand interet
03:08 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)