02/09/2016
Little Miss Sunshine (jonathan Dayton & Valerie Fris -2006)
Et la petite Olive Keener , 7 ans petite boulotte a lunettes d'Albuquerque , 25 ème et dernière candidate du concours californien de ‘Little Miss sunshine’ s’avance sur la scène , personne ne sait a cet instant précis ce qu’elle a secrètement préparée en cachette depuis des mois avec son grand-père , ni sa famille qui l'accompagne ,ni encore moins les spectateurs du concours et tous ensemble nous allons assister médusé le temps d’un ‘Super freak "déchaîné a l’explosion d’une Amérique décomplexée ,a la revanche de l’être ou plutôt du bien - être sur le paraître
Rien que pour cet épilogue rafraîchissant et jubilatoire Little Miss sunshine mérite d’être vu par tous .
A la fois film d’auteur et véritable comédie qui flirte parfois avec le burlesque Little Miss Sunshine s’inscrit dans la lignée de films comme ‘the Full monthy ‘ ou encore ‘priscilla ,folle du désert ‘
Les comédiens sont tous formidables mais il convient de mentionner Steve Carell acteur dont la présence et la puissance comique indéniable nous rappelle par moment Peter Sellers , Jim Carrey ou Jacques Tati , ici dans le rôle de Frank , homosexuel suicidaire , spécialiste de Proust il compose un personnage irrésistible de délicatesse et d’humour.
A ses cotés Paul Dano(Dwayne) l’adolescent silencieux volontaire et qui avoue détester le monde entier y compris sa propre famille est également une vraie découverte .
Réalisé par Jonathan Dayton et Valérie Fris le couple (a la ville) s’est illustré auparavant dans la réalisation de clips vidéos pour R.E.M , Oasis ou encore les Red Hot Chili Peppers , ce passage au long métrage (il leur a fallu 8 ans pour mener a terme leur projet) est une réussite complète.
Il est évident que le public chavire de bonheur face a cette chronique douce amère , road movie thérapie et portrait croustillant d’une certaine Amérique dans la laquelle il est beaucoup question d’ambition , de gagnants , de perdants mais dans lequel au bout du compte les ‘Losers ‘ ne sont pas ceux qu’on attendait ;les dialogues ciselés font mouche (le film est a voir évidemment en V.O) ,la mise en scène est simple , sans fioriture et laisse la part belle aux comédiens qui incarnent cette famille Keener totalement déjantée une famille qui bien qua la limite de l’irresponsabilité reste de bout en bout attachante et humaine.
12:59 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
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