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26/05/2012

Un Apres-midi en Dylanie (Bob Dylan l'explosion rock 61-66)

 

 

bob Dylan l'explosion rock 1961-1966 .jpg

 

 

 

 

C'est évidemment pour moi une Exposition incontournable qui s'etale du  6 mars A  mi  juillet 2012 a la cité de la musique porte de la Villette a Paris ,une exposition que je ne raterai pour  rien au monde 

Cette exposition se consacre a l'age d'or de Bob Dylan  a savoir  1961 -1966

Beaucoup d'émotion donc a déambuler notamment parmi les photographies noir et blanc  sublimes de Daniel Kramer , beaucoup d'émotion aussi de revoir les célébrissimes pochettes d'albums vinyls de ces années revées ou en  l'espace de cinq  ans Dylan va offrir au monde six  albums qui vont changer la face de la musique contemporaine,

l'exposition  lorgne aussi intelligemment du coté des influences de Dylan (Woody Guthrie) et du courant musical que Dylan va faire naître et va entraîner dans  son sillage (Lovin spoonful , The Byrds, Peter Paul  and Mary ,Joan Baez ,The Hollies Simon & Garfunkel ,the Mamas and the Papas, ) Du son (les titres inoubliables , les protest songs,)  de l'image , une revue de presse française complète de l'année 1966 (ou on découvre que la presse n'etait pas toujours tendre avec le chanteur)  de trop rares  vitrines remplies d'objets rares (instruments , feuillets de travail , vêtements ) on pourra aussi revoir (extraits ) des films documentaires mythiques ("don't look back" )  et  quelques concerts de cette période bénie  ou la musique soudain  comme  par enchantement est devenue adulte

L'exposition  n'oublie pas de faire un clin d'eil a notre  pays et au rapport de Dylan avec la France  des balades aux puces  a celles de Notre Dame aux  rencontres  (Hugues  Auffray  évidemment  mais aussi Hallyday  et bien sûr Francoise  Hardy ) 


De la métamorphose du folk singer a l'explosion de l'artiste en rock -star l'exposition nous montre toute l'ambiguité , l'intelligence, les paradoxes, le génie , bref l'importance essentielle du personnage  Dylan tant dans l'industrie musicale que dans la vie culturelle américaine.Toujours sur la route en 2012 l'increvable Bob Dylan ressemble aujourd'hui a un vieux mariachi désséché il reste pour moi  une énigme vivante , artiste hors normes ,inclassable il aura traversé les époques toisant tout les autres  de son génie et balayant les courants musicaux pour devenir  intemporel

Réservée aussi bien aux fans du "Zim " qu'aux néophytes cette exposition véritable  balade dans le temps  comblera donc les dylanophiles ,les dylanopathes, les curieux, les nostalgiques elle nous rappelle , nous montre , nous explique , pourquoi 

il y a Dylan et ....les autres 



Bob Dylan -the lonesome death of hattie caroll


podcast

 

 

 

 

liens sur Jimboland autour de Bob Dylan


Joan et Bob Réflexions autour d'une photo

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2008/01/27/joan-b...

 

 Bob Dylan ,une biographie

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2008/02/03/bob-dy...

 

Bob Dylan par Jerry Schatzberg

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2006/12/05/bob-dy...

24/05/2012

The Undead (Roger Corman 1957)

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Assurément l'une des curiosités de Roger Corman  , de par le mélange des genres et des époques  d'abord, ( sorcières,  hypnotiseurs,  chevaliers, diable et diablotin ), entre maléfices et voyage dans le temps et autour d'un scénario malin proche du conte de fées  Corman nous offre un film visuellement beau ( un noir et blanc limpide  contrairement a pas mal d'autres productions de l'époque) et surtout une galerie de personnages truculents

Film court (1h08) et évidemment fauché (les nappes de brouillard  pour masquer l'absence cruelle  de décors) mais pourtant avec 2 chevaux, une calèche, un bourreau, quelques sorcières , un diable (trop drôle) , un diablotin ( plus que ridicule) Corman réussit a livrer un film de genre (multi-genres même) assez réussi.

Adapté du roman 'la réincarnation de Diana Love ' le film a été rebaptisée ' the Undead ' (sûrement pour raisons juridiques)

L'idée du conte de fées est évidente  pour de nombreuses raisons ; une jeune femme en péril qu'on doit sauver,  de la magie, des transformations en animaux (chat, souris, lézards chauve-souris...), bref, tout le panel des contes pour enfants, auquel vient se greffer la réalité, avec des séances d'hypnoses qui sont traitées avec le sérieux d'un décollage de fusée.

Corman se permettant  ici donc des délires, transformant une plantureuse sorcière en chat noir, faisant danser des mortes-vivantes (scénes de danse macabre hors sujet mais totalement disjonctée) , des sorcières hideuses  aux décapitations macabres  tout les ingrédients  de la  serie  B   sont   au  rendez vous

Le rôle marquant du film étant celui interprété par  Allison Hayes (qui jouera plus tard dans le mémorable 'l'attaque de la femme de 50 pieds' )

Elle y campe une pulpeuse sorcière gothique et surtout pulpeuse a souhait ; l'actrice  véritable pin -up symbole  de la  femme plantureuse  des années 50  illumine le film de ses atouts plastique  et volant largement la  vedette a la trop fade Diana (Pamela Duncan )

Incontestablement un des Corman les plus aboutis et des plus réussis

 

 

 

 

 

 

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21/05/2012

R.I.P Donna Summer (1948-2012)

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Après Whitney Houston disparue en Février dernier c'est au tour de l'inoubliable Donna Summer de tirer sa révérence .

Luttant contre un cancer des poumons contracté après avoir inhalé (selon elle)  des poussières a New York lors des attentats du 11 Septembre l'interprete des tubes 'disco ' inoubliables et sulfureux des années 70 est décédée le 17 Mai 2012

Originaire de Boston (née Ladonna Andréa Gaines  en 1948) Donna Summer a d'abord chanté dans les églises (elle a été très croyante  toute au long de sa vie) ,sa chance intervient en  1968 ou on lui propose de reprendre un rôle dans la version allemande de la comédie musicale 'Hair '.

Elle part donc pour Munich futur  berceau de la musique électronique et elle rencontre le duo Giorgio Moroder et Pete Bellotte 

cette rencontre sera déterminante pour la suite de sa carrière.

c'est a cette période aussi  qu'elle choisit son nom de scène  , mariée a un peintre autrichien  helmut Sommer elle change l'ortographe du nom en Summer qui devient son nom d'artiste pour l'éternité

 

Son véritable premier succès sera ' the Hostage ' en 1974 mais c'est en 1975 que la féline Donna Summer devient une star internationale , avant que le disco envahisse toute la  planéte et surtout deux ans avant la vague 'saturday night fever ' (1977) l'album ' love to love you baby ' (1975) suivi de 'A love trilogy ' et de  'four seasons of love' (1976) font sensation

Le son identifiable des les premières notes ( le fameux 'munich sound ') ,la présence des synthétiseurs, la longueur des titres ( la chanson titre love to love you baby tirée  de  l 'album  du meme  nom  fera date en raison de sa longueur  sur plus  16 minutes) et  l'audace du concept (les soupirs clairement érotiques, les paroles  murmurées très explicites) vont propulser Donna Summer 'reine de la disco ' et  des  nights clubs

Le concept de la chanson occupant une face entière d'album et déclinée sensuellement sera  a nouveau appliquée sur l'album suivant ( a love trilogy) cette fois le titre est ' try me, I know You can make  it ' (18 minutes torrides ), cet album contient également  une inoubliable reprise de 'could it be magic  ' un titre écrit par  Barry Manilow ' en 1973

En 1976 toujours parait ' four seasons of love ' un album concept bâti autour des étapes d'une relation amoureuses  aux quatre saisons ,le 'hit' qui s'en détache sera 'spring affair

L'album suivant 'I remember yesterdays ' est indiscutablement moins bon ,le style Donna Summer semble s'essoufler mais pourtant sur la piste 8 de cet album  apparemment insignifiant figure une bombe absolue  ,un tournant dans la production musicale de la fin des années 70 .

Le titre futuriste  ' I feel  Love  ' va en effet connaître  un destin inouï ,  il devient un standard incontournable des discothèques, le titre fulgurant mélange de disco et d'electro ne ressemble a rien  de connu , numéro 1 dans de nombreux pays, 'I Feel Love  '  décliné en remix de toutes  sortes enflamme les nuits  partout sur la planète 

Le passage aux années 80 va faire de Donna Summer l'une des stars incontestables , elle  apparait en 1978 dans la comédie musicale disco 'thank God it's Friday ' produite par  la Motown  elle y chante le titre 'Last dance  ' qui sera aussi un succès planétaire ,  les tubes s'enchainent ","Mc Arthur Park ' (1978) une reprise fantastique  d'un titre écrit par  Richard harris dix ans plus tôt puis   No more tears" (duo avec Barbra Streisand en 1979 ) ,  'hot stuff   et 'bad girls ' toujours en 1979 (extraits de l'album 'bad girls'

C'est évidemment  l'apogée de sa carrière internationale et le virage des années 80 sera pour Donna Summer forcément difficile

Malgré une aura et un statut de star totalement intacts et  malgré les collaborations prestigieuses (toujours avec Bellote et Moroder ) mais aussi Quincy Jones , malgré un nouveau hit fulgurant 'she works hard for money ' (1983) ,malgré sa  participation a   la B.O  de 'Flash dance ' avec un titre moyen 'Romeo ' qui sera largement  éclipsé ( a juste titre)  par les tubes de Irene Cara  ou Michael Sembello  une page semble bien définitivement tournée pour la Diva du  disco

C 'est vers 1984 que la religion prend de plus en plus de place dans sa vie  au détriment de la musique et de la scène  , elle vit retirée  dans son ranch en Californie , se lance dans la peinture  et disparaît de la scène internationale

Une polémique suite a un discours ( malencontreux ) sur les gays et sur le Sida (la punition divine selon la chanteuse alors très proche des 'Born again Christians'   une église évangélique radicale trés controversée  ) l'a fragilise auprès de l'opinion publique , elle est très sévèrement critiquée, perd beaucoup d'admirateurs suite a cette prise de position douteuse puis petit a petit Donna Summer est  oubliée , elle tente un timide retour en 1987 puis l'année 89 avec 'another place time and time ' l'a relançe un peu mais la production 'Stock , Aiken  and Waterman' caractéristiques des productions de l'époque ne fait en realité que transformer ( et utiliser) la chanteuse comme simple produit de l' usine a tubes des trois anglais .

La magie n'opére visiblement plus et Donna Summer n'est plus qu'une artiste  du passé certes  respectée , adulée  mais prisonnière de son statut d'icône des années disco

Les années 90 puis les années 2000 reproduiront le meme schéma le dernier album 'crayons '  sortira en 2008 ,le public est depuis passé a autre chose

Elle conservera toutefois son statut de star jusqu'a la fin de ses jours  ,elle aura vendu pres de 130 millions d'albums durant sa carrière 

 

 

 

Donna Summer  -  Spring affair 


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Donna Summer - Mc Arthur park


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18/05/2012

La femme-Guêpe (Roger Corman 1960)

 

 

 

En 1954 Kurt Neuman réalisait le classique du genre 'La mouche  noire '(remake de David cronenberg en 1986 )

Quelques années plus tard donc; le roi de la série B Roger Corman qui  surfant sur toutes les vagues cinématographiques ( horreur, gothiques,thriller,fantastiques) proposait a son tour sa vision autour de l'homme insecte avec 'la femme guêpe'

Ici l'homme est une femme , une belle femme d'affaires dont l'entreprise de cosmétiques est au bord de la faillite alors quand un savant  un peu cinglé lui propose le Graal a savoir la méthode pour rajeunir la belle femme d'affaire (Susan Cabot) fonce tête baissée dans le projet et accepte de financer les recherches de ce  professeur tournesol (que tout le monde  devine charlatan  des les premières secondes sauf elle bien entendu) , bien plus elle accepte de devenir le cobaye humain de ce cinglé qui n'a expérimenté sa formule que sur des animaux

le rapport avec les guêpes me direz vous ? et bien figurez vous que le professeur fabrique sa lotion de rajeunissement avec.......... de la gelée royale de guêpes ( ben voyons !)

La guêpe qui comme tout le monde le sait dévore ses victimes  je vous laisse deviner des effets  secondaires du traitement  testé par l'intrépide Janice

Film court (1h13) plutôt pas mal dans la construction et l'idée mais qui sombre dans le ridicule absolu des qu'apparait la '''créature' (Collant noir , antennes et masque de carnaval) une fin baclée ,une série B ou Corman aurait était mieux inspiré de ne pas montrer la créature cette femme guêpe qui ne ressemble a rien (et surtout pas a une femme insecte) fait glisser le film vers un ridicule qui gâche notre  plaisir.

 

 

Attention la femme guêpe (enfin presque ! ) 

 

Femme-guepe-The-Wasp-Woman-1959-2

13:45 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

17/05/2012

L'attaque des sangsues géantes ( Bernard .L. Kowalski 1959)

 

 

 

 

réalisé par Bernard L Kowalski et produit par Gene Corman frere de Roger Corman l'un des papes  de la série B américaine cette 'attaque des  sangsues geantes ' est (comme la plupart des productions Corman) un film court  (62mns) qui s'inscrit dans la série des films a créatures mutantes

En pleine guerre froide et surtout en pleine paranoïa du nucléaire la radioactivité a bon dos et transforme a peu près tout ce qu'elle  touche ,  ici ce sont des sangsues (il fallait  quand  même y penser) qui kidnappent  de pauvres habitants  tous plus  idiots les uns que les autres pour les retenir sous l'eau dans les marais ,  dans une cavité afin de les pomper de leur sang petit a petit

Pas très ragoûtant tout ça me direz vous ? Sauf que les sangsues  en question (sorte de gros canaux pneumatiques degonflées avec tentacules  et ventouses )

Disons le clairement  ici tout est ficelé de bric et de broc (le charme des series B fantastiques) dialogues désopilants de mievrerie, comédiens catastrophiques, montage a l'emporte piece, son pourri, personnages  stéréotypés (ah l'écolo de pacotille  ! ) , scénario sans veritable interet , monstres caoutchouteux a hurler de rire, du grand n'importe quoi  ! mais on le sait avant même de glisser le DVD dans le lecteur

surement tourné en 2 ou 3 jours maximum , al'économie et  a la va vite vraisemblablement  avec du materiel de recupération  cette" attaque des  sangsues geantes"  reste cependant une curiosité comme le  catalogue des freres Corman en regorge


13:58 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

08/05/2012

Les témoins (André Téchiné 2007)

 

 

 

Vous est il deja arrivé en parcourant les critiques  des magazines spécialisés de vous demander si vous avez vu le même film qu'eux?

Il peut arriver également que l'on s'interroge sur la perception du film ,les critiques donc les 'professionnels ' ont adorés et moi humble spectateur je suis passé a complétement a coté que s'est il donc passé ?

C'est précisément cette délicate question qui me poursuivait tout au long du pénible visionnage du film de Téchiné ' les témoins ' 

Ayant évidemment lu toutes les critiques dithyrambiques et unanimes autour du film je remettais en question mon sens du jugement  et ma qualité de critique amateur

Mais non décidément non rien n'y fait car ici tout est insupportable de prétention, de parisianisme , de suffisance

le sujet pourtant intéréssant 'l'arrivée du SIDA a l'aube des  années 80  est donc la toile de fond des' témoins' mais téchiné nous entraîne dans une invraisemblable suite sans queue ni tête  , ses personnages  sont caricaturaux a l'extreme a commencer par le jeune Manu provincial gay monté a Paris (Johan Libereau la découverte de Téchiné se posant la  en insupportable tête a claque)

Michel Blanc pourtant très investi dans le film fait ce qu'il peut mais son personnage de médecin homosexuel reste peu crédible ,Emmanuelle Beart dont la plastique semble carrément obséder Téchiné est égarée dans un scénario ridicule et enfermée dans un personnage grotesque, Sami Bouajila (le flic macho a qui le jeune provincial révèle son coté homo) est aussi  a la ramasse dans un rôle casse-gueule

Enfin Julie Depardieu Incarne la jeune artiste  bobo (la chanteuse d'art lyrique qui préfère vivre dans un hotel de passe )

Passons sur les erreurs de reconstitution de l'époque  (Techiné devrait savoir que les clio ou les velsatis n'existait  pas encore en 80   , pas plus que le Pass  Navigo) Passons sur les draps libélles hôpitaux de Paris 2006 (l'action se situe en 80) Passons aussi sur les dialogues d'une platitude et d'une nullité presque risible (personne ne disait 'je pete les plombs ' en 80 Mr Téchiné ,passons aussi sur cette insupportable voix off faussement intellectuelle)

Passons sur le choix du titre 'marcia baila ' des Rita Mitsouko dans la scène du bar entre Manu et Sandra la jeune prostituée et rappelons que ce titre est sorti en..........1985 

Comment qualifier certaines séquences qui sont sincèrement pour moi au delà du grotesque (les tapins " en goguette" dans les jardins remportant  haut la main la palme du ridicule absolu  )

Tant d'erreurs et d'anachronismes , tant d'interprétation surjoué par des comédiens entrainés dans un naufrage qu' apparemment ni  l'intelligentsia parisienne ni les critiques bien pensants ( pro -téchiné ) n'ont pas relevés font au bout du compte des 'temoins un film insupportable

bref c'est pour moi un film vraiment  raté , peut etre l'un des  pires  de Téchiné (en perte de vitesse progressive depuis les années 90) téchiné au passage étant  qui je l'avoue au regard de sa filmographie un réalisateur qui m'a rarement emballé 

j'oublie donc rapidement ces 'temoins' sans intêret pour  me souvenir du Téchiné que j'aime (Hôtel des Amériques -Ma saison preferée - j'embrasse pas)

 

 

00:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

06/05/2012

Marquee Moon (Television 1977)

 

 

Tom verlaine qui possede au passage  l'un des plus joli nom pour un leader de groupe est un artiste qui s'est nourri d'une certaine culture musicale new-yorkaise puisant ses racines et son inspiration tant dans le jazz de Coltrane que sur le bitume de la grande pomme ; il pourrait être le petit frère spirituel de Bob Dylan ou de patti Smith  son groupe s'appelle Television et son premier album  Marquee  moon 

ce disque devenu totalement cultissime va brandir haut et fort l'étendard d'un underground  new yorkais bouillonnant.

Nous sommes au printemps 77 et c'est dans une atmosphère  et un climat propre a cette période de créativité que va sortir ce disque lumineux  a la fois  totalement maitrisé techniquement mais qui s'offre aussi des libertés inouïes.

Le titre chef d'oeuvre total de plus de 10 ' et qui donne son nom a l'album est une pure merveille qui va a l'encontre du format des titres courts (The Ramones)  de l'époque , le genre de truc que tout musicien rêve un jour de pondre.

Tout au long de ce Marquee moon devenu depuis toute ces années l'un des albums les plus écoutés (sur ma platine s 'entend )  on est subjugué  tant par les guitares que par la voix incroyable  de Verlaine.

Marquee moon restera pour moi definitivement le disque symbole d'une certaine idée du 'punk'  et Tom Verlaine  sera pour l'éternité le punk en gilet  tel qu'on peut le voir sur la pochette

il se pose la en revers de Johnny Thunders ou de Richard Hell  (qui quitta Television  pour former Richard Hell & the voivoid et écrivit un jour rien de moins que l'hymne du 'no future ' le fabuleux blank génération ) .

Sorti en 1977 ce disque ne semble pourtant pas avoir de prise sur le temps  c'est souvent a cela que l'on reconnaît les oeuvres importantes et Marquee moon fait indiscutablement partie de cette catégorie la , c'est a la fois un disque puissant ; intense et habité , une oeuvre musicale essentielle voire obligatoire.   

 

Television -  marquee moon 


podcast
 
 

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05/05/2012

L’Attaque des crabes géants (Roger Corman 1957)

 

L attaque des crabes géants

 

 

Durant les années 50, le nucléaire et la radio-activité sous toutes ses formes auront permit de rendre gigantesques bon nombre de bestioles ,  reptiles ,  insectes  se verront muter en de terribles prédateurs, tout y passe les fourmis, les vers de terre mais aussi les sauterelles les  sangsues et même ..... les crabes ! Et c’est de ces derniers dont il est question dans L’Attaque des crabes géants, petite série B aussi classique que sympathique réalisée par l’illustre Roger Corman

Petit film court totalement fauché qui flirte (de près) avec la série Z on retrouve ici les arguments classiques de ce genre de productions (les effets spéciaux sont totalement nuls,les comédiens affligeants;l'histoire abracadabrante, les dialogues ahurissants,la fin  incompréhensible)

Les crabes mangeurs d'hommes deviennent ici télepathes ce qui ajoute davantage encore au coté farfelu de ce film étrange on retrouve comme dans la majorité des séries B fauchées le mélange d'archives habituel des séquences filmées et des images de documentaires (ah les éboulements de terrains ! et que dire des fonds marins avec les raies  Manta  a un mètre du bord  de la plage) 

Quant aux crabes en papier maché ils font evidemment bien plus rire que peur 

Le charme désuet et nostalgique des films de Corman réside dans l'idée que le ridicule ne tue pas , et puis ne boudons pas notre plaisir car après tout on est quand même  a ma connaissance dans le seul film de tout les temps ou on peut entendre un professeur dire 'Hier c'etait des hommes aujourd'hui ce sont des crabes ! ........presque du Audiard.

Quoiqu'il en soit Roger Corman personnage incontournable du cinéma américain livre ici un film Ovni , le genre de production sans prétention qui faisait le bonheur des séances de cinéma d'apres midi , avec quatre bouts de ficelles , trois pistolets en plastiques , une poignée de (mauvais) comédiens amateurs et quatre (vrais) tourteaux son attaque de crabes géants traverse les époques.


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