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25/04/2012

Romanzo Criminale (Michele Placido 2006)

 

 

Si le roman de Giancarlo De Cataldo (paru en 2002) avait fait grand bruit sur la scène littéraire  que penser de cette adaptation cinématographique signée Michele Placido acteur et metteur en scène italien réalisée quelques années après la parution du célèbre roman?

Malgré des critiques plutôt bonnes, voir tres bonnes j'ai trouvé le film plat , lent , sans envergure et si la toile de fond semblait passionnante  et matière a proposer une lecture historique  politique et sociale intéréssante je n'ai pas une seule seconde adhéré au scénario et a son traitement  

Évidemment Michele Placido mêle l’Histoire à la fiction . l'histoire , bien entendu  c'est  l’Italie des ' années de plomb ' ,celle du terrorisme des brigades rouges , de l'assassinat d'Aldo Moro, de l'attentat de la gare de Bologne  Romanzo Criminale est donc construit donc autour de cette réalité historique   et s'attache  les services de la fiction  contant  un récit aux allures de légende : l’histoire d’une ascension et celle d’une chute d'une bande de jeunes  caïds (la bande de la Magliana) entrainés dans la violence et la tourmente de  leur époque

Melant mise en scène (plutot maladroite) et images d'archives le film inspirés de faits réels mais construit autour de personnages fictifs se veut sérieux , un  peu prétentieux , froid a l'image des anti héros et de leurs pseudonymes un peu douteux 'le libanais', l'e froid ' 'le dandy ''' le buffle '

A la limite de la caricature les acteurs  peu inspirés sont de toute évidence le point faible du film  et mis a part le personage de Patrizia (Anna Mouglalis formidable )  les comédiens sont stereotypés et peu crédibles

le film malgré sa toile de fond  passionnante   ronronne  tres vite , se regarde un peu le nombril et s'etire longuement pour finir par ennuyer 

je n'y ai vu a aucun moment une fresque cinématographique  rapellant l"oeuvre de Sergio Leone , reference a la fresque  ultime 'il était une fois en Amerique' (dixit 'le nouvel observateur ou tele 7jours) mais sans doute suis -je passé a coté du film ?

Dans un genre semblable j'avais nettement préféré  la Bande a Baader ( Uli .Edel 2008)

 

13:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2012

The Clash (The Clash 1977)

 

 

The Clash  - Janie Jones


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The Clash  - London's burning


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C 'est un Album qui au même titre que l'album des Sex Pistols fait partie de l'histoire du rock .

Baptisé sobrement The Clash et paru en Avril  1977 il dynamite  la fin des seventies et propulse le mouvement punk sur le devant de la scène

Alter  ego du 'never mind the bollock ' pour l'energie et la violence ,il est cependant nettement plus engagé politiquement ( a l'image du groupe  durant toute leur carrière)

recevoir 35 ans apres sa  sortie ,  les missiles envoyés par Joe Strummer et Mick Jones les deux têtes pensantes de ce groupe furieux procure un sentiment  et un frisson irrésistible et inexplicable

On retrouve ici les fondamentaux sur lesquels The Clash batiront leur fantastique carrière ,un grand nombre des titres présents  sur ce premier album (encensé par la presse musicale lors de sa  parution) seront présents  sur les compilations du groupe tant des brulôts  comme 'Janie Jones ", "white riot '  " London's burning"  ' ou 'career opportunities ' sont représentatifs de tout ce que le punk va apporter comme renouveau au rock vieillissant de cette époque

Et que dire de la fantastique reprise du 'Police & thieves " de Junior Marvin  merveille du genre et symbole du mélange des genres caractéristique aux Clash

Appellant au rejet des Etats unis  et a  l'émeute au travers du cinglant  'I'm so bored with  the U.S.A'  l'album ne sort pas en Amerique 

Une version retravaillée et quelque  peu différente sortira cependant en 1979 (une version ou on retrouve 'I fough the law ' une reprise de Sonny Curtis and the crickets ainsi que  'white man with Hammersmith palais " 'jail guitar doors ' 'complete control ' et  'clash city rockers ' titres non présents  sur la version britannique de 1977

13:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

13/04/2012

Les Lyonnais (Olivier Marchal 2011)

 

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Après 36, quai de orfevres réalisé en 2004 ( chronique  disponible ci dessous) et MR73 (en 2008) voici  Les Lyonnais quatrième  film réalisé par Olivier Marchal ( le premier Gangsters' 'sorti en 2002 étant quant a lui passé totalement passé inaperçu lors de sa sortie 

Inconstablement après la demi  réussite des deux 'polars ' précédents celui ci est nettement un ton en dessous malgré une distribution intéréssante (Gerard Lanvin , Daniel Duval Tcheky Karyo ,Lionel Astier)

S'appuyant sur les mémoires d'un célèbre truand Edmond Vidal et de son autobiographie 'pour une poignée de cerises ' le film raconte le retour bien malgré  lui d'un truand rangé  sur le devant de la scène 

Par des flash blacks successifs Marchal nous ramène tantôt a l'enfance , ou a l'adolescence et a l'age d'or d' Edmond Vidal et de sa bande  baptisée dans le milieu des années 70 "le gang des lyonnais"

l'action se concentrant  essentiellement dans les rapports étroits entre Vidal (gerad Lanvin) et son ami d'enfance Serge Suttel (Tcheky karyo)

règlements de comptes , paroles données, planques ,  trahisons, cavales tels sont donc les ingrédients qui rythment le film proposé par Cet ex policier passé a la mise  en scène depuis et qui entre télévision et cinéma décline plutôt  intelligemment le genre 

Mais si le film  Les Lyonnais se laisse regarder il ne s'imposera pas comme un grand film policier français et ne fera pas date  en raison notamment d'un manque de ,le scénario est un peu téléphoné , en voulant livrer un 'polar ' a l'ancienne du style Melville ('le doulos' ) ou   Corneau ('le choix des armes ') Le film manque cruellement de punch , de dynamisme , de surprise , bref un polar de Plus

A noter que la série 'Flics ' (2 saisons la première en 2008 la seconde en 2011) réalisée  par le même réalisateur  est nettement plus convaincante que ces lyonnais  un peu mollassons a l'image d'un Lanvin pas toujours Très  convaincant en patriarche du grand banditisme.

 

 

 

lire ici  la chronique de 36 Quai des orfevres

http://jimboland.hautetfort.com/archive/2005/08/04/36-qua...

16:16 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

08/04/2012

Western (Manuel Poirier 1997)

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incontestablement Western est un petit bijou malheureusement ce film reste méconnu du grand public . Manuel Poirier  le réalisateur inspiré de cette petite merveille nous propose ici une histoire d'amitié délicate sur fond de recherche du grand amour et de critique sociale .

L'émotion et la pudeur sont les deux mots qui caractérisent le mieux les deux formidables comédiens qui illuminent ce film mélancolique  Sacha Bourdo et Sergi Lopez tout deux  incroyables d'authenticité et de justesse dans ce film ou la caméra semble  tourner librement  et capte a chaque instant la sensibilité  des  personnages .

Il y a dans ce film discret de beaux portraits d'hommes et de femmes , on y parle de liberté , de désir , d'amour , de fidélité , d'engagement  . Intelligent mais jamais cérébral ni prétentieux Western est un film rare qu'il faut voir a tout prix .Laissez vous embarquer dans ce road  movie  a travers la bretagne profonde bercé par la superbe bande son d'Arturo Sandoval et laissez vous séduire par la simplicité  de Paco et Nino les deux émouvants anti-héros de ce film lumineux.

17:26 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Deja Vu (Crosby , Stills , Nash & Young 1970)

 

 Crosby , Stills ,Nash & Young   - Almost cut my hair


podcast

 

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Séparément ces quatre 'monstres ' de la musique ( 3 américains et un anglais)  ont composés  et enregistrés une quantité inouïs d'albums mais ce  'Deja Vu '  reste le premier album  historique enregistré ensemble 

Certes sans Neil Young les trois compères avait gravé en 1969 le fameux "Crosby , Stills  and Nash " mais cette fois Neil Young qui vient de former son groupe 'Crazy Horse ' rejoint Stephen Stills  son complice de Buffalo Springfield (3 albums  entre 1966 et 1969).Autour de ses deux formidables compositeurs on retrouve  David Crosby (ex-Byrds) rescapé du flower power et défoncé a mort et Graham Nash  (Ex Hollies) le 'british de la bande qui va au travers de ce quatuor trouver la gloire et la notoriété qu'il n'avait pas encore obtenu de l'autre coté de l'Atlantique

Forcément un peu foutraque  en raison des styles différents de ces  quatres musiciens le disque est malgré tout cohérent , bien qu'assez court (36 minutes) il trouvera sa place dans les play-list des seventies  malgré une concurence féroce de trés  haut niveau

3 sommets culminent sur ce 'deja vu ' ,la reprise du 'Woodstock écrit par Joni  mitchell  alors petite amie de Nash  (un titre que Joni Mitchell reprendra sur son album 'ladies  of the canyon  quelques mois  plus tard )  ,'almost cut my hair ' (Crosby) et le chef d'oeuvre de cet album  'helpless' (Neil Young)

Un disque absolument essentiel  qui se bonifie comme du bon vin  a redécouvrir plus de quarante ans apres sa sortie pour bien mesurer l'osmose de ces quatre talents 

17:22 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)