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05/09/2008

The National Gallery -Londres 2008

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Juste derrière la célébre trafalgar square le Magnifique et grandiose  National Gallery de Londres reste une étape incontournable pour tout amateur de tableaux .Comme c'est le cas pour la plupart des musées a Londres l'entrée est gratuite. Toutes les grands écoles occidentales entre 1250 et 1900 sont ici présentes au travers de plus de 2000 tableaux. A chacun d'organiser sa visite selon ses gouts et  ses préférences .De Renoir  a Van Gogh ou Lautrec pour les impressionnistes , de Turner a Gainsborough pour la peinture anglaise , de Canaletto a Raphael ou  encore de Velazquez a van Dyck  tant de chefs d'oeuvres et tant de merveilles a donner le tournis.

 

Voici une séléction personnelle des tableaux qui m"ont le plus enthousiasmé.

 

Canaletto -   le grand canal a Venise

 

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 Vincent Van Goghles tournesols

 

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 Edouard Manet - execution de Maximilien

 

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Camille Seurat  -    les baigneurs a Asnieres

 

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 Diego Velazquez -   la toilette de Venus

 

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Claude Monet -     la gare saint Lazare

 

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 Claude Monet - le pont de Westminster 

 

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Ingres - le portrait de Madame Moitessier

 

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23/07/2008

L'horloge ( Charles Baudelaire )

 

 

 

 

 

 

 

Juste pour le plaisir    et sans aucune autre raison particulière que l'envie de vous faire relire  ce poème sublime de Charles Baudelaire et pour vous rappeler  que ....  Sacrilège ! Mylène Farmer en avait fait une adaptation musicale  plutôt pathétique au début de sa carrière.

 

 

 

Horloge ! Dieu sinistre , effrayant ; impassible

dont le doigt nous menace et nous dit 'souviens toi '

les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi

se planteront bientôt comme dans une cible

le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon

ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse

chaque instant te dévore un morceau du délice

a chaque homme accordé pour toute sa saison

trois mille six cent fois par heure

la seconde chuchote 'souviens toi '

 rapide avec sa voix d'insecte

maintenant dit 'je suis autrefois'

et j'ai pompé  ta vie  avec ma trompe immonde

Remember ! souviens toi ! prodigue! esto memor!

mon gosier de métal parle toutes les langues

les minutes ,mortel folâtres sont des sangsues

qu'ils ne faut pas lâcher sans en extraire l'or

souviens toi que le temps est un joueur avide

qui gagne sans tricher , a tout coup c'est la loi !

le jour décroit ,la nuit augmente 'souviens toi'

le gouffre a toujours soif ,le clepsydre se vide

tantôt sonnera l'heure ou le divin hasard

ou l'auguste vertu ton épouse encore vierge

ou le repentir même  ,oh! la dernière auberge

ou tout te dira " meurs ! vieux lâche

il est trop tard"

 

Charles Baudelaire   (extrait des fleurs du Mal - 1855)

 

 

22/07/2008

Histoire d'une Photo -Comme un souvenir de finale (Avignon 2008)

Comme un goût amer de finale de coupe du monde avec ce pochoir vu au hasard d'une rue en plein festival Off en Avignon un apres midi de juillet 2008.

 

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10:30 Publié dans arts, Culture, divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : finale, zidane, football

29/04/2008

Exposition Keith Haring -Musée d'art contemporain de Lyon

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Qui aurait cru un jour que le gamin qui arpentait les rues de New York City pour recouvrir de ses désormais célèbres personnages murs , couloirs de métro , palissades et autres supports au hasard  de ses rencontres allait devenir en quelques décennies un artiste contemporain majeur et incontournable?
L 'époque ou le jeune taggeur  essayer d'échapper aux forces de l'ordre qui l'arrêtaient fréquemment et lui passait les menottes est maintenant bien loin , le binoclard timide est devenu une icône de l'art moderne et surtout l'un des artistes contemporains les plus chers et les plus en vogue sur le marché mondial ?
Ma rencontre avec le génie visuel de Keith Haring  s'est déroulée vers 1995 , les reproductions du "radiant child " (voir ci dessous ) abondaient alors dans les boutiques d'affiches et de posters du quartier des halles a Paris et ce fut le coup de foudre instantané entre cet artiste atypique et ma vision personnelle de l'art.
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C'est donc un évènement majeur que la rétrospective proposée par le musée d'art contemporain de Lyon  qui décide d'honorer Keith Haring qui aurait eu un demi siècle en 2008 si le sida qui fit des ravages dans le new york underground des années 80 ne l'avait fauché comme tant d'autres .
Artiste exceptionnellement doué , inclassable , généreux , sans tabous ,  Keith Haring a laissé une œuvre stupéfiante où l'innocence cache une réelle inspiration, un peu comme si l'artiste n'avait jamais voulu grandir et qu'il regardait le monde avec des yeux d'enfant pour mieux parler des adultes.

Inspiré par le graffiti, , soucieux de toucher un large public, Haring commence à dessiner à la craie blanche sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York laissant des traces de son passage un peu partout dans new yorket ,notamment  dans l'east village  Il va  exécuer plusieurs milliers de ces dessins, aux lignes énergiques et rythmées inventant un style identifiable au premier coup d'oeil ,  répétition infinie de formes synthétiques soulignées de noir avec des couleurs vives  On y retrouve bébés , humains , dauphins, crocodiles , postes de télévision,  personnages de cartoons et de dessins animés ,chiens qui jappent, serpents qui dansent , silhouettes androgynes,  soucoupes volantes, pyramides, . Pour que ses creations  soient accessibles a tous Haring   ouvre en 1986,   dans le quartier de SoHo,   a New York (sur Lafayette street  ) son Pop Shop, une  boutique hallucinante ( malheureusement  fermée depuis peu ) où se vendent des objets, vêtements, posters, badges . bijoux  illustrés par lui, comme autant d'œuvres , une  démarche très controversée dans les milieux artistiques mais néanmoins soutenue par ses proches  ( Andy Warhol. Madonna, Grace Jones, Timothy Leary,  jean michel Basquiat .)

En 1988, il apprend qu'il est infecté par le virus du sida. Il s'engage dès lors fortement dans la lutte contre cette maladie, mettant tout son art et sa notoriété au service de cette cause et de sa visibilité. Il crée à cet effet la Keith Haring Foundationen 1989 , une association chargée de venir en aide aux enfants et de soutenir les organisations qui luttent contre le sida.L 'artiste  donnera beaucoup de son temps aux hôpitaux , maternités et centres pour mineurs en décorant notamment gratuitement Les locaux de divers établissements a travers le monde (Pise , Paris , Monaco ,New york ,Washington , Chicago)

Condamné par la terrible maladie Haring va durant les derniers trimestres de sa vie peindre des tableaux plus difficiles ,plus engagés  a l'image de l'étonnant tableau intitulé  AIDS (voir ci contre) une oeuvre dérangeante que l'on peut voir dans cette  rétrospective.

 Rarement un artiste aura légué une oeuvre aussi énergique et foisonnante. Au terme d'une carrière éclair (seulement dix ans), Keith Haring est entré au panthéon des maîtres, tels Picasso et Warhol, artistes  dont le style est immédiatement reconnaissable . Objectif atteint pour le créateur new-yorkais qui s'était donné pour mission de rendre l'art accessible à tous en donnant vie au langage des signes  .n'en déplaise aux institutions qui n'ont jamais vraiment  reconnu son talent de son vivant mais qui l'encense aujourd'hui et même si  avant son décès la cote de keith Haring  commençait  a frémir et a grimper inexorablement elle atteint aujourd'hui  des sommets (les plus belles oeuvres sur bâches se négociant autour de  2 millions d'euros et certaines pièces atteignent la barre des 3 millions)

Cette rétrospective lyonnaise ravira a la fois  les  inconditionnels  de cet artiste (dont je fais partie)  et permettra aussi a  tous ceux qui ne le connaissent pas encore , de découvrir un artiste attachant  , un véritable génie visuel , un électron libre du monde artistique disparu trop jeune et qui séduira par  l'incroyable sentiment de gaité  et de liberté  procuré par la vision de ses toiles . Témoin visionnaire et incontestable de son époque  Keith haring laisse une  oeuvre colossale (dont une toute petite partie seulement (250  tableaux et sculptures) nous est présentée dans cette rétrospective néanmoins passionnante. 

 

 Quelques oeuvres exposés au musée d'art contemporain de Lyon pour les 50 ans  de la naissance de Keith Haring 
 
safe sex (1988)  -St Sebastien (1984)- Untitled (1983) - Andy Mouse ( 1986) - Fashion Moda, (1980).- AIDS (1985)
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site officiel de Keith Haring

 http://www.haring.com/

 

09/04/2008

Des jeunes gens modernes - Post punk ,Cold wave et Culture Novo en France (1978- 1983) -Galerie du jour - Agnes B

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Elli & Jacno -Main dans la main

 


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Le titre ' Des Jeunes Gens Modernes " fait référence a un article paru dans le journal "actuel" en 1980 .

Dans ce numéro historique du cultissime magazine (avec  le groupe Marquis de Sade en couverture ) on  y parlait d'une tendance musicale et culturelle nouvelle  tantôt appellée 'post wave" ou ' cold wave' mais également 'novo-disco ' ou encore ' post -punk'

.Derrière cette étiquette nouvelle on retrouvait toute une scène française émergente de la déferlante 'punk'  et qui enterre l'héritage du 'no future ' .

Des formations et des artistes  comme Taxi girl , Marie et les garçons , Alain Kan  Marquis de Sade, Suicide Roméo, Mathématiques Modernes, Electric callas surgissent de l'underground   d'autres plus formatées et conventionnelles comme Lio ,  Elli & Jacno , ou encore  Etienne Daho profitent de cette vague nouvelle , tous vont   tenter de proposer un nouveau visage artistique et musical auprès d'une génération qui vient de subir coup sur coup deux phénomènes radicalement opposés a savoir  le Punk et le Disco .

Même si le désespoir et la noirceur ne sont jamais loin c'est le temps de la reconstruction apres celui du 'destroy  préconisé par le raz de marée punk et celui des paillettes et de l'insouciance des dance floors de la vague disco.

La dynamique de ce souffle nouveau va être relayée par les journalistes influents de l'époque (Alain Pacadis - Yves Adrien )et les  égéries  qui la  représentent  ( Elli ,  Edwige ) et par  l'émergence des labels indépendants (new rose -garage records - celluloïde

ce  sont  ces  labels  qui font tenter de faire de ces groupes nouveaux des acteurs essentiels de la culture musicale française . Il n'y aura évidemment pas de place pour tout le monde et seuls quelques uns vont véritablement réussir a exploser (les Rita Mitsouko -Taxi Girl -Elli Medeiros   Etienne Daho)

Période culte , période clé du rock français j'ai eu la chance d'être le témoin de cette époque musicale aux inspirations multiples et variées ( Burroughs , la science-  fiction, l'électronique , l'expressionnisme allemand ; la  robotique)  c'est donc avec émotion que je décidai de visiter l'exposition  des jeunes gens modernes'' proposée par la Galerie du jour -Agnès B .

Mais c'est une grande déception pour ne pas dire une grande frustration qui m'attendait car cette exposition sous le masque d'un minimalisme un peu facile est en realité   'un foutage de gueule '

Quelques clichés photographiques alignés sur trois murs blancs (minuscules clichés de quelques centimetres  a peine plus grands que des diapositives ) , quelques pochettes de disques , une petite dizaine d'ouvrages , quatre ou cinq  badges , une video fourre-tout  qui tourne en boucle et puis..... rien  le vide absolu  et au final  pas grand chose a voir (on a fait le tour en 5 minutes chrono) . Même l'illustration musicale est en décalage avec le sujet de l'exposition c'est dire ,pourtant  il y avait tant de choses a montrer et a développer autour de ce sujet que l'on repart forcément déçu par une  exposition aussi inutile que prometteuse

Seule la superbe affiche inspirée du constructivisme soviétique est une réussite pour le reste "C'est circulez y'a rien (ou pas grand chose )  a voir.

 

 

Marie et les garçons  - re bop

 


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16/03/2008

Miss -Tic au hasard dans Paris

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19:39 Publié dans arts, Culture, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miss-tic

24/02/2008

Speedy Graffito au hasard des rues

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Ça se passe parfois par hasard comme souvent.
Au détour d'une rue , tu cherches une place de stationnement pour garer ta Twingo , tu tournes , tu passes et repasses dans les rues dans le quartier de La butte aux cailles et soudain  alors que tu commences a perdre patience tu tombes nez a nez avec le genre de rencontres  qui te réconcilie instantanément avec la capitale.
 
Voila comment j'ai découvert la sublime fresque murale signée Speedy Graffitto, ça se passe un après midi  d'hiver du côté du XIII ème  rue du Moulin des prés a Paris.

18:55 Publié dans arts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : speedy graffito

28/11/2007

Fred Chichin ( R.I.P 1954-2007)



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C'est la sale nouvelle de cette fin Novembre Fred Chichin le legendaire guitariste des Rita Mitsouko est mort d'un cancer foudroyant ce mercredi.

On le savait malade depuis quelques temps  et il avait du laisser Catherine assurer seule les dernieres dates de leur tournée mais la nouvelle fait pourtant  l'effet d'une veritable bombe car le personnage est a l'image de la carriere du groupe formé avec sa compagne depuis pres de 30 ans  c'est a dire totalement hors du commun

Ensemble ils auront apporté un souffle nouveau a la musique française a partir des années 80 .leur second album 'the no-comprendo"  paru en 1986 reste a ce jour encore l'un des disques les plus importants du rock français toutes époques confondues .

Choississant souvent de rester en retrait d'une  Catherine Ringer  beaucoup plus médiatisée ; c'est pourtant lui l'homme de l'ombre ,l'ex punk de paname et compagnon des premiers jours des mythiques Taxi Girl  et Gazoline (avec le disparu Alain Khan) qui va apporter ce son influencé par ses idoles ( T.Rex , The Sparks) grace a son talent et son ecclectisme musical (guitare,basse, claviers ,batterie).

Arborant ce  look unique  entre décadance  et dandysme chic et rétro Fred aura marqué toute une génération par sa classe, sa discrétion et le choix d'une carrire  ou le désir de renouvellement fut de mise et les prises de risques  nombreuses.

La discographie est exceptionelle de la bombe 'Marcia baila ' en 1984 a " the No comprendo "(1986) rappelons les albums 'Marc et Robert " disque qui surprit les fans (duos avec leurs idoles 'the sparks ' sur plusieurs titres de ce disque inclassable et d'un avant garde étonnant) puis 'System D " (1993) " cool frénésie " (2000) et "la femme trombone"  en 2002 .

La force de chaque album du duo  est de ne ressembler a aucun des autres ;  preuve d'un souci permanent de recherche musicale et de renouvellement artistique .

Fred Chichin deja affaibli par une hépatite C qui avait contraint le groupe a un repos forcé durant plusieurs années est donc  décédé d'un cancer foudroyant diagnostiqué a la fin de l'été 2007 , il nous quitte a l'heure ou Les Rita Mitsouko  entamait une tournée de promotion pour leur dernier album 'Variety" sorti en Avril de cette année ,un disque encore une fois étonnant et qui la particularité d'etre exploité  en deux versions ; l'une française , l'autre anglaise

 

Les Rita mitsouko - l'hotel particulier


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Les  Rita Mitsouko  'Mandolino city '


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Les Rita Mitsouko  les histoires d'A (live)


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Les Rita mitsouko  -  C 'est comme ca  (live)


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la  tombe  de  fred Chichin - au  cimetiere  de  Montmartre (Paris)

 

fred chichin,rita mitsouko

 

 
 

28/03/2007

Egéries Sixties ( Fabrice Gaignault -Fayard-2006)

fabrice gaignault,sixties,égéries

 

Début des années 1960. Des filles se rencontrent à Paris dans l'agence de mannequins de Catherine Harlé : Nico, Anita Pallenberg, Amanda Lear, . Libres, extravagantes, gonflées , elles font les beaux jours et les belles nuits de la Rive gauche et croisent d'autres beautés.

Plus qu'une bande, ces femmes libérées  incarnent un état d'esprit, un look , un mode de vie  une allure , et vont influencer profondément leurs amants, des figures du cinéma ou du  rock : Brian Jones, Philippe Garrel ,Keith Richards, David Bowie, parmi tant  d'autres.

 

Peindre l'existence de ces véritables stars, c'est remonter le fil qui relie la mode de Carnaby Street à celle du boulevard saint-Germain. C'est s'inviter à des parties hallucinantes, des deux côtés du Channel mais C'est aussi entrevoir, à travers ces égéries touche-à-tout le souffle de liberté et de créativité des sixties dont tout les artistes  se revendiquent aujourd'hui encore .

C'est ressusciter le temps  de la  lecture  de  ce  livre  passionnant les figures légendaires de Donald Cammell, dont l'appartement de Montparnasse fut le haut lieu de l'axe Paris-Londres, et de Talitha Getty, dont le palais de Marrakech fut le théâtre d'orgies mémorables ou  encore d'Andy Warhol dont la Factory new yorkaise fut un vivier de l'expérimentation musicale et artistique .

Suivre la destinée de ces femmes exceptionnelles, c'est surtout dessiner une certaine idée des années 1960 avec tempêtes sexuelles, riffs de guitares , provocations vestimentaires et déferlements de  poudre ".

Lire ce livre formidable c'est aussi mesurer le fossé qui sépare notre société actuelle de ces  années qui bien que décadentes n'en restent pas moins marquées d'une soif de liberté et de rencontres fascinantes .  

Cette génération qui baignée par un Mai 68 dont elle ne semble pourtant avoir cure applique au quotidien le mode de vie d'un  titre emblématique du célèbre film de Godard " Vivre pour vivre "  . Dans ce monde interlope ou on croise aussi bien des  artistes  cultes  (Dali , Warhol , Dylan , Gainsbourg ,Polanski , Beatles  et Stones , Brando , Hendrix , ) que des anges maudits (Pardo -Clementi ,) on y parle surtout de ces filles étonnantes en osmose avec leur  temps , De Zouzou  a Marianne Faithfull , de Birkin a Valerie Lagrange ,de Caroline de Bendern a Talulah Getty  d'Eddie Sedgwick  a Tina Aumont , de  Nico a Marianne Faithfull , d'Amanda Lear a Anita Pallenberg d'Anna Karina a Deborah Dixonelles  accompagnées d' autres beautés inconnues ou célèbres ,  egéries de l'ombre  ou de la lumiére ,toutes   sont  des femmes incontournables qui ont marquées chacune a leur façon leur époque.

Ce  livre formidable témoignage d'une époque révolue qui a laissée tant de traçes indélébiles est signé Fabrice Gaignault  rédacteur en chef culturel du journal Marie -Claire .

 
 

01/03/2007

Andy Warhol (1928-1987)

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Il y a vingt ans tout juste que Andy Warhol est mort (le 22 février 1987) , adulé , glorifié , starifié mais aussi raillé de son vivant l'homme occupe désormais une place de choix parmi les artistes incontournables de notre siècle. Icône mondaine, dandy chic et pop star visionnaire Andy Warhol reste pourtant un personnage énigmatique totalement hors normes. J'ai eu envie a l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort de lui rendre un petit hommage personnel.

 

Le monde est un supermarché ou tout est a vendre les objets, la  peinture ; l'art et même la vie privée, c'est en appliquant ce concept révolutionnaire qu' Andy Warhol va devenir l'artiste absolu des temps nouveaux. Dans une société ou triomphe marchandises et publicité il  va appliquer a la peinture les techniques de la reproduction et devenir ainsi LE peintre emblématique du mouvement  pop art et l'un  des artistes les plus célèbres de tout les temps. Artiste universel, artiste industriel, symbole de la réussite du rêve américain,  tout en lui est singulier tout en lui est passionnant . Andrew Warhola  le 28 septembre 1928 a Forest city en Pennsylvanie de parents tchèques émigrés le jeune Andy va des son jeune âge se démarquer de la plupart des enfants de son âge. Souvent alité car de santé précaire le jeune garçon va se passionner pour le monde des stars. Hollywoodle fascine et il s'invente au fond de son lit un monde imaginaire de paillettes et de strass. Le dessin va prendre une place prépondérante dans sa vie, il collectionne, colle, découpe, dessine  et fait déjà preuve de prédispositions exceptionnelles.Toute sa vie il conservera et classera des quantités  inouies de documents ,papiers ,photos , petits objets  de toute nature ( qu'il archivera a partir de 1974  un jour dans des boites numérotés qu'il va baptiser   "Time Capsules) " . Il a tout juste  21 ans lorsqu'il s'installe a New -York ou il travaille comme illustrateur pour magazines de mode  et semble avoir une prédilection pour les chaussures  et durant une dizaine d'années  le jeune homme va devenir l'un des  plus brillants illustrateurs new yorkais  ,il a déjà  changé "Andrew "en "Andy"  et supprimé le  A  de son nom de famille et semble promis a une belle carrière dans le milieu de la mode. iI reste cependant très attaché a sa  mère qui l'a rejoint des 1952  et qui habitera avec lui a toutes les adresses successives au cours des années. C'es également a cette periode qu'il adopte le port de la perruque  grise  et longue qui va devenir une partie de son identité  au fil des ans ,il travaille toujours dans la mode mais parallèlement crée  des modèles de papiers peints et de papiers d'emballage. Les premiers tableauxsont peints vers 1959 inspirés des personnages de bande dessinées (Popeye - Superman ) ;il se passionne pour le travail de jasper Johns de Roy Lichtenstein et de Robert Rauschenberg trois  artistes de l'avant garde américaine et  décide de peindre lui aussi d'après l'iconographie publicitaire  et c'est l'apparition de la bouteille de Coca-cola et de la boite de soupe Campbell's.  1962 C'est l'explosion d'un nouveau courant dans la peinture moderne ,les galeries exposent des artistes qui ont pour nom  Rosenquist , Oldenburg ,Lichtensteinet Warhol va s’en inspirer pour créer les séries des « Do it yourself « ( a faire soi même) des Timbres poste , des timbres épargne , des bouteilles de coca , des dollars ,des boites de soupes ;il travaille désormais d'après photo et adopte le procédé de l'écran de sérigraphie obtenu par clichage photographique C’est l’époque de  la première série des Marylin . Il expose à la galerie Stableet participe à l'exposition «  the New realists » a la galerie Sydney Kanis. Cette exposition va  confirmer l'importance des nouvelles tendances qui s'opposent a l'expressionnisme abstrait . En 1963 Warhol expose en compagnie de Johns  ,Rauschenberg , Lichtenstein au Solomon .Guggenheim Museum, c'est également une periode ou la mort semble prendre une place particulière dans  son oeuvre.(séries  des accidents , des suicides ,  des émeutes raciales , des armes a feux  , des chaises electriques)  Il rencontre  un jeune etudiant poéte du nom de Gerard Malanga  qui devient son assistant  ensemble il vont travailler énormement stimulés par l'absortion d'amphetamines et multipliant notamment  les séries inspirées des effigies de stars (Marlon Brando - Liz Taylor  - Elvis Presley) .Bientôt Warholachete une caméra et passe a la réalisation avec un film totallement d'avant garde "Sleep" ou on voit en temps réel  un comedien (John Giorno) en train de dormir le film dure plus de 8 h , comme en peinture Warhol s'attaquant au cinéma ne fait rien comme les autres et crée l'evenement  et la polémique. Il fait la rencontre de Jonas Mekas Cinéaste  visionnaire et directeur de la film maker ccoperative qui va devenir un solide appui pour Warhol dans le monde du cinéma. Toujours en 1963 Warhol s'installe dans un grand loft qu'il baptise la " Factory "et qui va devenir le centre nevralgique de toute la culture pop new yorkaise. Il entrepend la serie des "jackie Kennedy" et participe a l'exposition universelle de New-York avec "Most wanted men"une fameuse serie de panneaux représentant des photographies agrandies d'hommes recherchés par la police puis en Avril il presente a la Stable gallery les célebres "Brillo boxes"d'apres copies conformes de cartons d'emballage empilées comme dans un entrepot .cette exposition souléve  scandales et polémiques mais Warhol devient un artiste incontournable  .Il récidive au cinéma et tourne "Empire "un long plan sequence de  7 h représentant"  l'Empire state building " et "Couch" un film ou l'on voit des personnages faire l'amour sur un divan . Parrallelement il expose a la celebre galerie Léo Castelli . En 1965 il fait jouer Mario Montez et Edie Sedgwickdans ses films , grace a lui ils vont devenir deux stars absolues  du cinéma underground .Il réalise également   la serie "Flowers" pour la galerie Ileana Sonnabend  puis  il rencontre Paul Morrisey qui va devenir son bras droit cinématographique . En octobre l'exposition présenté a Philadelphie par Warhol tourne a l'émeute ,la foule  venu en masse voir le couple Warhol -Sedgwick  se bouscule   comme dans un concert de rock et des incidents  se produisent. "Nous n'étions pas  a l'exposition , Nous etions L'exposition " commentera l'artiste ravi .

Nous sommes en 1966 et Warholva rencontrer un groupe obscur des bas fonds new yorkais 'The velvet underground " mené par Lou Reed et John Cale . il va produire le groupe  dans des différents lieux nocturnes de New york ou il fait conjuguer  musique du velvetavec projections de ses films et effets de lumiére psychédéliques  . Le groupe va devenir la coqueluche branché de new -york ,Warholleur associant une chanteuse -mannequin qui va devenir celebre sous le nom de Nico c'est lui qui  permettra au Velvet underground d'enregistrer son mythique premier album "the velvet underground & Nico " appelé la plupart du temps l'album 'a la banane'Warhol dessinant  pour l'occasion rien de moins que l'une des  plus celebres pochettes de l'histoire de la  musique  Il organise aussi sa seconde exposition chez Castelliet propose la serie des "Vaches" présentée dans un décor de nuages argentés flottants.Concernant le cinéma il tourne ce qui sera son seul film accessible a tout public "Chelsea girls" qui met en scene les plus celebres travestis de la nuit new yorkaise qui on le sait  exercent depuis longtemps sur Andy Warhol une véritable  fascination . Les films suivants  (" my hustler " - "bike boy " -" nude restaurant " reflétent quant a eux  l'influence évidente de Morrissey. Iles tcontacté par des universités pour donner des conférences mais il se lasse trés vite et envoie des amis acteurs grimés en Andy warhol a sa place  ; la supercherie dera découverte au bout de plusieurs mois et déclenchera un scandale . Warhol va tourner fin 67 un autre film  qui sera matiére a polémique " Lonesome cow boys " parodie de western ou les cow boys sont tous gays et se draguent les uns les autres en parlant de choregraphie  ,c'est a cette époque que la "Factory" déménage au 33 Union square. 1968 c'est Stockholm qui sera la première ville européenne a acceuillir une exposition warhol  ;l'artiste y montre ses peintures les plus connus  (fleurs , chaises electriques ,cartons de Brilloseries des "Marylin ") et dix  de ses films. le 23 juin survient un drame assez inexplicable une jeune artiste Valerie Solanas membre du SCUM(society for cuting up men) penetre a la factory et tire a bout portant sur l'artiste .Warhol reste entre la vie et la mort plusieurs jours . gueri il aimera  a exhiber ses cicatrices  tel que l'immortalisera le photographe Richard Avedon    En 1969 Il commence a publier 'Interview ' un mensuel consacré  aux  stars du cinéma ;les couvertures de ce magazine sont restées  célebres   ,il produit également "Flesh " le film de   Morrissey . Le Whitney museum of american art lui consacre une grande rétrospective en 1971 puis c''st au tour de Paris de l'acceuillir au musée Galliera ou il montre sa série de toiles sur "Mao ".Il decide de travailler sur commandes et multiplie les portraits pour des gens fortunés (industreils , hommes politiques , stars du show -bizz ) et il travaille donc pour Gerald FordWilly  Brandt  ,ou encore   Jimmy Carter .Il semble s'éloigner du milieu underground et evolue parmi la jet-set internationale ,son style semble changer et les  monochromes lisses des années 60 s'aggrémentent dorénavant  d'effets de matiére au pinceau un peu a la maniere d'un expressionniste . 1976 Warhol réalise les series "Skull" (crâne)  que beaucoup consideront comme une veritable oeuvre de dimension politique (Warhol peignant un crane nous rappelant l'égalité du genre humain quant l'enveloppe a disparue) , "Hammer & Sickle" (faucille et marteau)  ainsi que la serie des portraits des grands champions du monde sportif (Muhammad Ali - Pelé). Nouvelle polemique en 1978 avec la serie des "oxydations"  oeuvres realisées avec de la peinture de cuivre sur laquelle l'auteur et ses assistants on turinés provoquant des réactions chimiques a la surface de la toile ,il subit tres certainement l'influence d'un autre artiste  qui s'impose  comme l'un des plus grands peintres de l'art contemporains 'jackson Pollock créateur des fameux 'Drippings ' noirs et blancs. A  cette même période Warhol éxécute la série des "Shadows " qui donne a voir des ombres non identifiables puis enchaine avec la série "Retro - Versions" ou l'artiste reprend certains de ses thémes fétiches (Marylin -boites Campbell's -Chaises electriques) et les associe sur une meme toile. Au début des années 80 il publie POPism -the Warhol 60'stémoignage sur le phénomene pop a New-York  ,il rencontre un artiste  marginal , un peintre issu du milieu underground jean michel Basquiat  et se lie d'amitié avec lui ,il réaliseront ensemble des peintures collectives que l'on découvrira lors de l'exposition Warhol -Basquiat  Painting a la gaelrie Tony Schafrazi . Il s'intéréssera aussi de pres a la carriére d'un jeune taggeur qui va devenir un des plus grands artistes  pop de la fin du siécle Keith Haring  . Malade depuis son operation lié a la tentative d'assassinat ,il commence a souffrir enormement  et réalise néammoins ses derniers autoportraits en 1986 . Il meurt a new york en 1987 des suites d'une operation de la vesicule billiaire. 

Selection d'oeuvres d'Andy Warhol

Superman (1960)

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Flowers (1968)

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Mao (1973)

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electric chair (1968)

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Dollar (1962)

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Marylin(1964)

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Brillo boxes (1964)

 

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pochette "the velvet underground & nico (1967)

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Pochette "Love you live (The rolling stones  1973)

 

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Cow (1966)

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Jackies (1964)

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Skull (1976)

 

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Guns (1981)

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 Shoes (1955)

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Elvis Presley (1963)

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Pochette  Sticky fingers (the rolling stones 1971)

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Autoportrait (1966)

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Autoportrait (1985)

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Coca-Cola (1962)

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Campbell soup (1962)

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autoportrait (1986)

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Suicide (1963)

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Andy Warhol en quelques photos

Avec The velvet Underground (de gauche a droite Nico -Warhol - Moe Tucker - Lou Reed -Sterling Morisson -John Cale )

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Andy Warhol et Jean Michel Basquiat Devant une toile commune   

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 Andy Warhol  par Richard Avedon

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Exposition " The times capsules medium_warhol-Time-capsules.2.jpg"A partir de 1974, Andy Warhol scelle et entreposant mensuellement les rebuts de sa vie quotidienne : documents divers,photos , courier , dessins ,  vêtements, etc. Près de 600 boîtes s’accumulent jusqu’à sa mort. Contrairement à la « Time Capsule» historique qui découle d’un choix d’éléments représentatifs, Warhol laisse en partie le hasard décider du contenu mis de côté. . Il est alors perçu par la critique comme l’emblème de l’artiste Pop dépourvu d’identité et assujetti aux demandes du marché de l’art. Rétrospectivement, les « Capsules» semblent se saisir de cette matière subjective que refoulent les œuvres. Outre quelques énoncés dans son journal, Warhol parle peu de ce corpus qui sera donc ignoré jusqu’à sa mort. Dans les années 1990, la fondation Warhol entreprend d’en dresser l’inventaire. Depuis, plusieurs chercheurs exploitent ce matériau désormais indexé aux divers catalogues raisonnés de l’artiste.

 

 

Warhol ,avec Gerard Malanga et  Bob Dylan a la Factory

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Andy Warhol et Edie Sedgwick

 

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Andy Warhol et Keith Haring

 

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05/12/2006

Bob Dylan par Jerry Schatzberg -Paris 2006

medium_artoff1922.jpgExposition Photographique du 23 novembre 2006 au 26 janvier 2007

Galerie Luc Bellier - rue de l' Elysée paris 75008

Une rencontre, un projet, trois amis ... Olivier Lorquin et Luc Bellier proposent à Jerry Schatzberg d’organiser une exposition des photos qu’il a réalisées de Bob Dylan. Dans les années 60, Jerry Schatzberg, photographe-cinéaste, travaille pour Vogue, McCall’s, Glamour et Life magazine. Il réalise également des films tels que Panique à Needle Park,ou encore l’Epouvantail pour lequel il reçoit la Palme d’or au festival de Cannes en 1973.

La série de portraits de Bob Dylan est exceptionnelle  je vous propose quelques unes de ces photos sublimes toutes prises au cours des années 1965-66 et inspirées par un artiste unique alors au sommet de sa création artistique

 

The Soul of (contact Sheet -1965)

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Revisited I  (1966)

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Smoke (1965)medium__41830532_dylan1965_no_re_use.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Highway 61 (1965) 

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Contact sheet 084 (1965)

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Burning keys (1965)

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Contact sheet 077 (1965)

 

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28/11/2006

balade au musée d'Orsay

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Une petite balade matinale au musée d'orsay est toujours riche en emotions  on y retrouve des sculptures et  des tableaux que l'on connaissait et que l'on aimait dejà et  puis surtout  , on  découvre de nouveaux chefs d'oeuvres qui  l'espace d'un instant vous font oublier tout ce qui existe en dehors du musée.Voici une sélection personnelle des oeuvres qui m'ont le plus touché .

Auguste Rodin : l'homme qui marche (1905)

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Henri de Toulouse-Lautrec : le lit (1890) medium_lit.jpg

 

 

 

 

 

Auguste Rodin :la pensée (1895) medium_ME0000049731_3.jpg

 

 

 

 

 

 

 Léon Frédéric  :les trois âges de l'ouvrier  tryptique 2 - (1897) medium_ME0000053911_3.jpg

 

 

 

 

 

 

 Jacques emile Blanche: portrait de Marcel proust ( 1892) medium_ME0000053540_3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

jean françois Millet :les glaneuses (1857) medium_glaneuses.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Georges Fantin -Latour :la nature se dévoilant a la science (1889)

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Léon augustin Lhermitte :la paye des moissonneurs (1882) medium_ME0000053937_3.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre louis Rouillard: cheval a la herse(1879)

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Fernand Cormon: Cain (1880)

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Louis ernest Barrias  :les chasseurs d'alligators (1894) medium_ME0000049928_3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Eugène Burnand : Pierre et Jean courant au sépulcre medium_burnand2.jpg

 

 

 

 

 

antonin Mercié : le souvenir medium_DSCF0021.2.JPG

 

 

 

 

 

paul Gauguin :femmes tahitiennes

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Edouard Detaille :le rêve medium_detaille_le_reve_1888.2.jpg(1888)

 

 

 

 

 

 

 Claude Monet: la cathédrale de Rouen

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jean baptiste Carpeaux  : la danse medium_Carpeaux_la_danse_1865-69.2.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

Auguste Rodin  : balzac 

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Auguste Renoir  :au bal du moulin de la galette (1876)

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 Edouart manet: le dejeuner sur l'herbe

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Gustave Caillebotte:les rabotteurs de parquet (1875)

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Camille Corot  :une matinée ou la danse des nymphes

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Georges Seurat : le cirque (1891)

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François Pompon :ours blanc (1927)

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Edgar Degas : la classe de danse (1873)

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Vincent Van Gogh : auto portrait  (1889) medium_ME0000053250_3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Gustave Courbet : l'origine du monde (1866)

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00:55 Publié dans arts, Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

07/09/2006

Albert Camus , l'algérois

Publié le 03 août 2006 dans Le Figaro
 
par Anne Fulda
 
j'ai decidé pour une fois de mettre en ligne sur Jimboland un texte qui n'est pas de moi et que j'ai découvert  dans le Figaro.
Ce texte m'a  beaucoup touché et ému
bien entendu  je retirerai ce texte de mon blog si toutefois son auteur  s'opposerait  a sa divulgation  j'en profite pour le remercier de la justesse des mots et du réalisme de son analyse sur l'un de nos plus grands écrivains contemporains et j'espère que vous serez beaucoup a lire ce  texte  magnifique .
 

camus,alger

 

 

Elle a 60 ans environ. Elle est vêtue d'une jupe noire et d'un tee-shirt blanc et porte son sac en bandoulière, tout serré contre elle. Mais, dans son regard, soudain, on sent passer l'effroi. L'effroi et la honte. On est en juillet 2006, à Roissy, au comptoir Air France d'un vol en partance pour Alger, et la personne qui accompagne cette Algérienne qui retourne au pays vient de lâcher à l'hôtesse l'indicible : «C'est compliqué pour elle de voyager seule. Elle ne sait ni lire, ni écrire.»On observe la femme ainsi réduite, en une phrase, une seule, à sa condition d'illettrée et on ne peut s'empêcher de penser à la mère et à la grand-mère d'Albert Camus, toutes deux analphabètes. Oui, Albert Camus, ce «monument» de la littérature française, a passé son enfance dans un appartement misérable d'Alger, dans lequel aucun livre n'avait jamais pénétré. Obligatoirement, cela laisse des traces. Des humiliations ravalées, des affronts essuyés. Des références à jamais absentes. Le sentiment, surtout, de ne pas être comme les autres. D'être à part. À part, avec cette mère taciturne, à demi-sourde et ayant des difficultés de langage. Cette mère «qui ne connaissait pas l'histoire de France, un peu la sienne, et à peine celle de ceux qu'elle aimait».À part, aussi, différent, avec cette grand-mère autoritaire, qui dictait la loi à la maison et empêchait le petit Albert de traîner dans la rue, l'obligeant parfois à faire des siestes à ses côtés dans la moiteur de l'été, à sentir près de lui «l'odeur de chair âgée».À part, enfin, dans ce petit trois-pièces pouilleux où vivaient également son frère aîné, Lucien, et leur oncle, drôle de hère, sourd lui aussi, qui vivait avec son chien et emmenait Albert à la chasse «entre hommes», près d'Alger, ou à la plage des Sablettes. Une plage dont il ne subsiste aujourd'hui qu'un mince ruban de sable, longé de rochers, et qui a été recouverte aux trois quarts par une route à quatre voies avec en fond de paysage les trois colonnes bétonnées et imposantes du monument des Martyrs. Dans l'Alger d'aujourd'hui, rares sont ceux qui connaissent encore Albert Camus. Ce n'est pas comme Zinédine Zidane, autre Français aux racines algériennes, dont on voit la photo s'étaler sur des affiches de 4 mètres sur 3 pour vanter les mérites d'une marque de téléphone portable.


La terre d'Algérie fut pourtant pour Camus sa «vraie patrie», «la terre du bonheur, de l'énergie, et de la création»,celle où il a découvert pêle-mêle sa vocation d'écrivain, sa vulnérabilité – notamment lorsqu'il est atteint de tuberculose –, connu ses premiers émois amoureux et sensuels et cette rage de se distinguer, d'«arracher cette famille pauvre au destin des pauvres qui est de disparaître de l'histoire sans laisser de traces». Mais cette «terre splendide et effrayante»fut aussi celle du questionnement, elle correspondit à l'éveil de sa conscience politique – il adhère au Parti communiste en 1935 avant de s'en éloigner – puis devint une terre de déchirement pour celui à qui on a reproché de ne pas soutenir assez les nationalistes algériens et à qui certains reprochent encore de n'avoir jamais, ou si peu, mentionné dans son oeuvre les Algériens, ceux qu'on appelait à l'époque les «indigènes». Signe que les temps changent ? En avril, dans cette Algérie indépendante qu'il n'aura pas connue, un colloque «international» sur «Albert Camus et les lettres algériennes : l'espace de l'inter-discours» a été organisé à Tipasa. La fin d'un tabou ? Décrispation en tous les cas, à une époque où le président algérien Abdelaziz Bouteflika ne cesse de vouloir réactiver la polémique sur le rôle de la colonisation française. «Camus est dans l'imaginaire algérien, même si on ne le lit plus dans les établissements scolaires et dans les facultés»,analyse aujourd'hui Afifa Bererhi, coordinatrice du colloque. «S'il a été tant contesté à une époque, c'est parce qu'il a provoqué une très grande déception, il a été considéré comme un traître. Mais la lecture idéologique de Camus est aujourd'hui secondaire, c'est le côté esthétique qui est privilégié»,précise cette Algéroise qui dirige le département de français de l'université d'Alger. Sa manière de chanter les beautés de ce pays, «les enchantements solaires» et «les ivresses maritimes»,de décrire les odeurs mêlées de la rue algérienne est donc reconnue. Ainsi, à Tipasa, à une heure d'Alger, au milieu de ces ruines romaines qui ont tant inspiré Camus, la responsable du site propose de faire venir le guide – aujourd'hui à la retraite – qui a assisté à l'installation de la stèle érigée en hommage à l'écrivain.
 
Mais à Alger, pas une plaque, pas une référence. Dans l'ancienne rue de Lyon, devenue rue Mohammed-Belouizdad, les commerçants interrogés aux environs de la supposée demeure d'enfance de l'auteur de La Peste vous regardent avec des yeux ronds. «Albert “Camusse”, connais pas, il faut demander aux anciens.» Deux hommes d'âge respectable, mémoire du quartier, hochent la tête. Assis à l'ombre sur des tabourets posés sur le trottoir encombré, ils sont affirmatifs : «Vous n'êtes pas à la bonne adresse, c'est en face, c'est là qu'il habitait avec sa mère.» En face, difficile d'avoir une confirmation. La vendeuse d'un magasin d'électroménager se marre : «Il y a deux mois, un Japonais est venu nous poser la même question. C'est tout le monde qui cherche Albert Camus !»«Tout le monde» n'est pas d'accord sur l'adresse exacte de l'écrivain. Habitait-il au 91, ou au 93, de la rue de Lyon, comme l'affirme dans sa biographie Olivier Todd ? Au 131, où le locataire du premier étage en a assez d'être dérangé tout le temps, ou au 124, «la vraie adresse»,car, indique l'archevêque d'Alger, Henri Teissier, «c'est celle qui est indiquée sur son acte de baptême» ? Mystère. Une chose est sûre. Dans l'ancien quartier de Belcourt, l'ambiance n'a plus grand-chose à voir avec celle qui régnait lorsque, à la suite de la mort du père d'Albert Camus, sur le front, lors de la bataille de la Marne en 1914, sa veuve, Catherine, née Sintès, vient s'installer à Alger. À l'époque, voix françaises, arabes, espagnoles et italiennes se mêlaient. Aujourd'hui, c'est évidemment l'arabe qui domine, même si des enseignes en français demeurent de-ci de-là, comme au 131, signalé par un panneau «Chirurgien-dentiste-soins-prothèse-détartrage». Les tramways bondés d'ouvriers algériens et français que le petit Albert empruntait, tôt le matin, pour aller au lycée ou se rendre «à Alger», comme on disait pour parler du centre de la ville, ont disparu. Mais la circulation est toujours aussi dense. Les commerces non plus ne sont plus les mêmes. Les éventaires alimentaires tenus par des marchands arabes ont disparu. Cacahuètes, pois chiches séchés et salés, sucres d'orge peints en couleurs violentes, «acidulés poisseux, pâtisseries criardes», «pyramides torsadées de crème recouvertes de sucre rose», «beignets arabes dégoulinants d'huile et de miel», décrits par Camus, ont disparu.
 Aujourd'hui, à côté des magasins établis – bijoutiers, vendeurs de tissus au mètre –, des petits vendeurs ont envahi les trottoirs mais proposent avant tout des objets de la vie quotidienne : duvets aux couleurs criardes, casseroles, chaussures en plastique roses, portables et autres gadgets plastifiés sont vendus, parfois à même le sol, par des Algériens barbus qui observent avec circonspection une femme occidentale non voilée. À quelques mètres, le cinéma Le Musset est fermé. Quand il y accompagnait sa grand-mère, endimanchée, ses cheveux blancs lissés et sa robe noire fermée d'une broche d'argent, le petit Albert vivait un supplice. Le cinéma projetait des films muets, assortis de petits textes. Après que la grand-mère eut lancé assez fort pour être entendue «tu me liras, j'ai oublié mes lunettes»,le petit Albert devait lire à haute voix les résumés du Signe de Zorro,avec Douglas Fairbanks père, ou des Deux Orphelines.Plus loin, l'école communale proche du domicile a été transformée en mosquée. Mais Albert se rendait à une autre école, à dix minutes de là, rue Aumerat. C'est là que son sort a basculé. L'instituteur, M. Germain, modèle républicain du genre, à qui Albert Camus a dédié son prix Nobel, a pris sous son aile ce pupille de la nation. Il lui offrira Les Croix de bois,de Roland Dorgelès, et ira convaincre la grand-mère de le laisser aller au lycée, comme boursier, plutôt que de le faire travailler.

Une nouvelle vie commence. Tous les matins, voyageant souvent sur le marchepied du tramway, Camusse rend au grand lycée d'Alger, rebaptisé Bugeaud en 1930, au sud de Bab-el-Oued. Il découvre que tout le monde n'y est pas aussi pauvre qu'à Belcourt, lui qui hésite à écrire la profession de sa mère, femme de ménage, sur les fiches de renseignement. «Bébert» devient un mordu de football, s'entraînant durant la récréation avant d'entrer au Racing universitaire d'Alger, le RUA. Le lycée est toujours là, façade imposante et blanche, face à la rade d'Alger. Mais il n'y a aucune trace du passage de Camus. À côté, le jardin Marengon'a pas bougé. Mais on n'y voit aujourd'hui que des hommes assis, seuls, sous les bananiers. La plage Padovani n'est plus fréquentée, en ce mois de juillet, que par des jeunes garçons qui se baignent tandis que quelques femmes voilées restent en retrait sur le sable. À dix minutes, l'église Notre-Dame-d'Afrique où le jeune Camus se rendait parfois avec des amis domine toujours la baie d'Alger. Mais les escapades canailles dans les bars frais de Bab-el-Oued, où les hommes commandaient une anisette et les femmes un sirop d'orgeat, ne pourraient plus avoir lieu aujourd'hui : le quartier est devenu islamiste. Les inscriptions sur les murs – Forza Ussma(«Vive Oussama») –, de même que la tenue des femmes – pour certaines voilées de la tête aux pieds, en noir – ne laissent aucun doute. Aucune trace non plus du passage de Camus dans l'ancienne rue Charras, où Edmond Charlot, qui l'édita, tenait une librairie-bibliothèque, au 15 bis. Seul clin d'oeil dans ce lieu qui fut si important pour l'écrivain : de jeunes Algériens vendent sur les marches des livres d'occasion. Dans le tas, entre un exemplaire d'un livre intitulé Du léninisme au stalinisme et un dictionnaire de français, Élise, ou la vraie vie,d'Etcherelli, mais pas un Camus…

 

 Si le texte n'est pas le mien ;les photos en revanche  sont les miennes ,  prises un  apres midi d'été  a Lourmarin sur les traces de l"écrivain  dans le village ou il vécut et ou il est entérré.

La tombe de Camus ( a coté celle de son épouse Françine)

la tombe de Camus pres de celle de son épouse au cimetière de Lourmarin - juillet 2008.JPG

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La maison de Camus dans la rue qui porte désormais son nom a Lourmarin
 
 
la maison de Camus dans le village de Lourmarin - juillet 2008.JPG

16:40 Publié dans arts, Culture, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camus, alger

01/09/2006

Howl d' Allen Ginsberg manifeste historique et cri de colère

Un grand texte se doit d'avoir un titre génial. Il en va ainsi du poème, absolument «culte», d'Allen Ginsberg, Howl, qu'on traduirait par «hurler» ou «mugir».

Un cri de rage, qui ne retombera pas de sitôt dans le silence ,Clamée pour la première fois  à la Six Gallery de San Francisco le 13 octobre 1955, cette virulente critique du rêve américain sidère son auditoire. Un choc, surtout qu'a cette époque les lectures publiques de poésie étaient de véritables évenements artisitques au même titre que les concerts de folk ou de jazz.

 Comme le symbole de la révolte à venir d'une certaine jeunesse américaine antimilitariste, qui découvrait l'étrange Allen Ginsberg et ses drôles de copains, pionniers du mouvement beatnik , Jack Kerouac, Neal Cassady ou William S. Burroughs compagnons décadents avec lesquels  Ginsberg  expérimente drogues diverses de la   benzédrine  a  la marijuana, ainsi que le sexe sans tabou. Auprès de ses nouveaux amis , Ginsberg découvre l'homosexualité et fréquente les bars gays de Greenwich Village.

Ginsberg qui était Shivaiste (Dieu hindou de la destruction ,de la fécondité et du cannabis) est toujours considéré comme la 'pape ' de la beat-génération  et reste  une veritable icône hippie.

il était le fils  d'un poète et d'une mère militante communiste enfermée tôt dans un hôpital psychiatrique ,elle y mourra quand allen aura 30 ans et il composera a sa mémoire Kaddish un  poème inspiré de la prière pour les morts dans la religion juive .

Les colloques et conférences d'Allen ginsberg  ont très vite attiré partout a travers le monde des milliers  d'admirateurs et de curieux  et tout au long de sa vie l'artiste va défendre le droit des homosexuels ,la légalisation des drogues douces  et l'experimentation du LSD.

Politiquement  il   aura  combattu contre  la guerre au le viet-nam et s'est dréssé contre  les regimes totalitaires (Chine - Cuba -U.R.S.S) choissisant de  prôner l'amour ; liberté  et découverte de soi-même et des autres.

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Howl ,son  manifeste historique d'une esthétique révolutionnaire  et totalement nouvelle ,  a pris figure d'un texte politique et social tant pour les initiés comme pour le public plus large. 
Le teste est divisé en trois parties et s'ouvre sur ces mots:
 «J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,/ se traînant à l'aube dans les rues négresses à la recherche d'une furieuse piqûre,/initiés à tête d'ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne.» S'ensuit une série de propositions lyriques et provocatrices, introduites dans le premier tiers par des pronoms relatifs, chantant les paradis artificiels, la critique politique ou la liberté sexuelle, avec mots fort incorrects pour l'époque.

La syntaxe et les images, ainsi isolées, peuvent dérouter, mais les mots si possible «hurlés» prennent à l'oreille une ampleur proche du meilleur du free jazz (né à peu près à la même époque). Malgré (ou à cause de) la beauté sauvage de l'écriture de Ginsberg, certains crient alors au loup. L'évocation des sujets abordés vaut à Ginsberg la saisie des livres par le service des douanes et la police de San Francisco. Il écope d'un procès pour obscénité, digne des déboires de Flaubert, Baudelaire ou plus proche de nous  Houellebecq. je vous propose de découvrir  ou de relire ce brûlot qui peut parfois vous sembler  sans queue ni tête mais qui plus de 50 ans apres sa parution reste d'une violence  inouie et qui aujourd'hui encore n’a rien perdu de sa fureur et de sa puissance verbale.

J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,
se traînant à l’aube dans les rues nègres à la recherche d’une furieuse piqûre,
initiés à tête d’ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne,
qui pauweté et haillons et oeil creux et défoncés restèrent debout en fumant dans l’obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par-dessus le sommet des villes en contemplant du jazz,
qui ont mis é nu leurs cerveaux aux Cieux sous le Métro Aérien et vu des anges d’Islam titubant illuminés sur les toits des taudis,
qui ont passé à travers des universités avec des yeux adieux froids hallucinant l’Arkansas et des tragédies à la Blake parmi les érudits de la guerre,
qui ont été expulsés des académies pour folie et pour publication d’odes obscènes sur les fenêtres du crène,
qui se sont blottis en sous-vêtements dans des chambres pas rasés brûlant leur argent dans des corbeilles è papier et écoutant la Terreur à travers le mur,
qui furent arrêtés dans leurs barbes pubiennes en revenant de Laredo avec une ceinture de marihuana pour New ‘rbrk,
qui mangèrent du feu dans des hôtels à peinture ou burent de la térébenthine dans Paradise Alley, la mort, ou !eurs torses purgatoirés nuit après nuit,avec des rêves, avec de la drogue, avec des cauchemars

qui marchent, l’alcool la queue les baises sans fin, incomparables rues aveugles de nuage frémissant et d’éclair dans l’esprit bondissant vers les pôles du Canada,
,qui s’enchaînèrent pleins de benzédrlne sur les rames de métro pour le voyage sans fin de Battery au Bronx  jusqu’à ce que le bruit des roues et des enfants les firent redescendre tremblants
qui errèrent et errèrent en tournant à minuit dans la cour du chemin de fer en se demandant où aller, et s’en allèrent sans laisser de coeurs brisés,
qui allumèrent des cigarettes dans des wagons à bestiaux wagons à bestiaux wagons à bestiaux cahotant à travers neige vers des fermes désolées dans la nuit de grand-père,
qui au Kansas étudièrent Plotin Poe Saint Jean de la Croix la télépathie et la cabale hep parce que le Cosmos vibrait instinctivement à leurs pieds,
qui se sont esseulés le long des rues de l’idaho, cherchant des anges indiens visionnaires,
qui ont pensé qu’ils étaient seulement fous quand Baitimore luisait en extase surnaturelle,
qui ont sauté dans des limousines avec les Chinois de l’Oklahoma sous l’impulsion de la pluie de minuit
qui flénèrent affamés et tout seuls dans Houston cherchant du jazz sexe, soupe, suivirent l’Espagnol brillant pour converser au sujet de l’Amérique et de l’Eternité, tèche sans espoir, et ainsi embarquèrent pour l’Afrique,
qui disparurent à l’intérieur des volcans mexicains ne laissant derrière eux que l’ombre des blue-jeans et la lave et la cendre de poésie éparpillée dans la cheminée de Chicago,
qui réapparurent sur la Côte Ouest enquêtant sur le F.B.l. en barbe et en culottes courtes avec de grands yeux de pacifistes sensuels dans leur peau sombre, distribuant des tracts incompréhensibles
qui hurlèrent à genoux dans le métro et furent traînés du toit en agitant génitoires et manuscrits,
qui se laissèrent enculer par des saints motocyclistes et hurlèrent de joie,
qui sucèrent et furent sucés par ces séraphins humains, les marins, caresses d’amour atlantique et caraïbe,
qui baisèrent le matin et le soir dans les roseraies et sur le gazon des jardins publics et des cimetières répandant leur semence à qui que ce soit jouisse qui pourra, que secouèrent des hoquets Interminables en essayant de rigoler mais qui se retrouvèrent en sanglots derrière la paroi du Bain Turc quand l’ange nu et blond vint les. percer avec une épée,
qui perdirent leurs boys d’amour à trois vieilles mégères du destin la mégère borgne du dollar hétérosexuel la mégère borgne qui cligne de l’oeil dans la matrice et la mégère borgne qui ne fait rien d’autre de rester assise sur son cul et de couper les fils d’or intellectuels du métier à tisser de l’artisan,
qui copulèrent en extase et insatiables avec une bouteille de bière une fiancée un paquet de cigarettes une bougie et tombèrent du lit et continuèrent le long du plancher et dans le couloir et s’arrêtèrent au mur évanouis avec une vision de vagin et de jouissance suprême éludant la dernière éjaculation de conscience.

qui sucèrent le con d’un million de filles tremblantes dans le soleil couchant, et ils avaient leurs yeux rouges au matin mais prêts è sucer le con du soleil levant, étincelant des fesses dans les granges et nus dans le lac,
qui sortirent draguer à travers le Colorado dans des myrlades de voitures de nuit volées, NC héros secret de ces poèmes-cl, baiseur et Adonis de Denver - joie à sa mémoire d’innombrables balsages de filles dans des terrains vagues et dans la cour des restaurants, dans les rangées boiteuses de cinémas, au sommet des montagnes dans des caves ou avec des serveuses maigres dans des soulèvements familiers de combinaison solitaire au bord de la route et joie spécialement aux solipsismes et aux Toilettes secrètes des stations-service et aussi dans les ruelles de la ville natale et qui se dissolvêrent dans de vastes cinémas sordides, furent tranférês en rêve et  se réveillèrent sur un brusque Manhattan

Allen Ginsberg  'Howl '  (extrait)

 

09/05/2006

Vach'art -Paris 2006

L'un des principaux évènements artistiques en ce printemps 2006 a Paris  s'appelle Vach'art
Après New York, Las Vegas, Londres, Barcelone, Genève, Tokyo,
Sao Paolo, Moscou, Sydney, Prague… c’est au tour de Paris d’accueillir la Cow Parade du 27 avril au 26 juin 2006 et a cette occasion,  la Cow Parade s’est rebaptisée Vach’Art

Des centaines de vaches de tailles réelles , en résine, peintes, perforées, déguisées ou graphées par des artistes contemporains de toutes nationalités seront exposées dans les rues de Paris tout au long d’un itinéraire que chacun pourra parcourir selon son bon plaisir

Toutes ces vaches seront ensuite réunies sur le parvis de la Défense pour un immense pâturage géant  ;en attendant on peut les retrouver au hasard  d'une promanade dans divers quartiers parisiens.

 

J'aime beaucoup l'idée que l'art puisse descendre dans la rue a la rencontre d'un public divers et je suis donc parti par un apres midi ensoleillé du mois de Mai a la rencontre de ces vaches

J'ai fait une sélection des modèles les plus représentatifs de cette cow parade parisienne  que je vous propose  ci  dessous

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Les étoiles de L'Europe -Paris 2006

L'art dans la rue encore  avec cette  autre exposition offerte aux passants et qui se trouve sur le parvis de l'hotel de ville parisien .

25 artistes venus de toute l'Europe ont proposés différentes représentations autour du motif de l'étoile .

Voici un échantillon des oeuvres proposées du 6 au 14 Mai 2006 .

 

 

a noter la particularité de Alex Frost  artiste écossais qui  a choisi une représentation de l'étoile  qui s'apparente davantage a une météorite  son oeuvre si elle n'a pas ma préférence est en tout les cas la plus originale

Alex Frost (Ecosse)

 

 

 

 

 

Germaine Kruipp (Pays-Bas)

 

 

 

 

 

Leif Elgredd (Suède)

 

 

 

 

 

Irène Hug (Allemagne)

 

 

 

 

 

Savvas Christodoulidès (Grèce)

 

 

 

 

 

Eleni Christodoulou ( Grèce)

 

 

 

 

 

El Perro (collectif d'artistes -Espagne)

 

 

 

 

 

Kimmo Kummela & Pink Twins (Finlande)

 

 

 

 

 

Nicolas Chardon (France)

 

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15/04/2006

Unfinished music - -cité de la Musique 2006

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Plus encore que le Lennon membre O Combien important de la montagne Beatles c'est surtout le Lennon post-Beatles qui m'a toujours fasciné et intéréssé au plus haut point. Vous trouverez d'ailleurs d'autres chroniques archivées sur ce blog sur l'intéréssé si tout  comme moi le personnage vous passionne.

Depuis quelques mois dejà , l'affiche de John  signée Andy Warhol m'avait souvent rappellé au quatre coins des rues de Paris de ne pas louper cette exposition  qui se terminera en Juin 2006. J'avais donc une petite appréhension en me rendant samedi dernier a l'expo Unfinished music a la cité de la Musique car je craignais que cette rétrospective ne soit un peu trop axée sur la période Beatles de Lennon mais fort heureusement ces craintes n'étaient pas fondées car c'est bien une expo sur Lennon en tant qu'artiste individuel qui nous est présentée .

Un magnifique montage de diverses photos et portraits de John  sur tout un pan de mur voila la première chose que l'on découvre en pénétrant sur le lieu de l'expo on y retrouve entre autre la célèbre sérigraphie de Warhol reprise pour l'affiche officielle de l'expo ainsi que sur la pochette de l'album posthume  Men love avenue (paru six ans après sa mort) .

Cette magnifique reproduction côtoie tous les différents visages que Lennon offrit a son public et a ses proches ,la plus belles des photos restant sans aucun doute celle de  Richard Avedon.

Un second mur nous permet de parcourir dates après dates la vie de Lennon de sa naissance en 1940 jusqu'a sa mort tragique en 1980 puis nous pénétrons dans une première salle qui nous trace le parcours de John avec les Beatles (vidéos - expos d'instruments de musique -photos - manuscrits - objets collectors d'époque - enregistrements divers  -)ainsi qu'une collection des plus célèbres costumes portés par John du classique smoking gris des débuts  a la redingote de la période psychédélique

Au fond de cette première  salle nous trouvons un mini cinéma qui diffuse en boucle  des extraits des films des Beatles (yellow submarine - Magical mystery tour .....) puis une magnifique reconstitution d'un studio d'enregistrement de Abbey Road qui permet de rendre hommage  au passage a Georges Martin le mythique arrangeur des Beatles souvent appellé le cinquième Beatles .

L'exposition prend un visage totalement différent dans sa seconde partie ,celle consacrée a la période post-Beatles

On mesure très rapidement l'importance de la rencontre entre John Lennon et la mystérieuse Yoko Onoartiste avant gardiste dejà reconnue dans les milieux undergrounds newyorkais ,cette rencontre déterminante pour la suite de la carrière artistique de John aura pourtant lieu a Londresa la galerie Indica en Novembre 1966 ou l'artiste propose  une exposition conceptuelle qui ne laissera pas John indifférent.On peut voir a la cité de la musique la réplique du fameux escabeau blanc et de la loupe accrochée  qui permettait aux visiteurs de lire un tout petit mot indicible a l'oeil nu écrit sur le plafond ,ce Mot  tout simple " Yes " sera le premier contact entre les deux  artistes qui vont dès lors  sceller leur destin ensemble.

On retrouve également  des répliques de certaines oeuvres exposées par Yoko Ono  les demis-objets - la planche a clous -les glands envoyés aux chefs d'états du monde entier ou encore la fameuse pomme verte ( la légende raconte que Lennon  la croqua a pleines dents le jour du vernissage....) et on comprend avec ces oeuvres surprenantes  combien la vision artistique de Yokoétait liée a l'active participation du public qui doit  planter lui ausi son clou sur la planche ;grimper sur l'escabeau , imaginer la seconde partie des demis-objets ...ect....).

A la vue de cette reconstitution certains prétendront  que Yoko Ono n'était qu'une illuminée , je n'en fais pas partie et je considère plutôt que c'est une chance pour Lennon de l'avoir rencontrée  car il s'est totalement  révélé  a son contact.

Leur collaboration musicale sera tout d'abord proche des experiences bruitistes de John Cage ou La monte Young a l'image des Albums Unfinished music n°1 et sa célèbre pochette censurée qui valu au disque de n'être vendu que sous emballage kraft

 

 

 

 

 

On se souviendra ou on apprendra  grâce aux nombreux documents d'archives  que John et Yoko par dérision se marièrent a Gibraltar, territoire britannique et qu'il glissèrent une photo de leur noces dans chacune des copies de l'album qu'il enregistrèrent  a leur retour et qu'il appellèrent 'the Wedding album'

Bien evidemment la plus émouvante  partie de ce second volet de l'exposition est consacrée a l'engagement des deux artistes pour la paix et la liberté et on retrouve les éléments qui accompagnèrent ces engagements (le grand lit du bed-in de Montréal - les affiches Peace & Love- la campagne war is over )accompagnés de vidéos célèbres  (imagine  - give peace a chance -le live in new York- working class hero..)  et d'enregistrements audios de la nouvelle formation de lennon le Plastic ono band  qui musicalement prend  définitivement ses distances a la pop  des Beatles .(God- Working class hero -mother - Jealous guy ...)

 

John Lennon    'God'

podcast

 

Un grand pan de mur rend un vibrant hommage au disque 'Sometimes in New-york city, disque politiquement et socialement très engagé et qui aborde des thèmes tres divers notamment les droits des femmes avec la fameuse chanson 'Woman is the nigger of the world '

 

 

 

 

 

 

L'expo nous retrace aussi une periode moins connue de Lennon qu'on baptisa le  lost week end(la séparation de John & Yoko) avec la présentation des  enregistrements réalisés durant cette période (mind games - rock'n roll ) qui verra John faire un retour inattendu aux sources du rock'n roll en proposant cette album de reprises des grands standards  du rock comme stand by me ou be bop a lula ).

 

 

 

 

 



On se laissera émouvoir avec la reconstitution de la mythique salle blanche et du piano de l'enregistrement  désormais imtemporel de 'imagine ' et du dernier disque inspiré par les retrouvailles des deux amants (double fantasy)

 

 

 

 

 

A propos de l'assassinat de Lennon il faut saluer que rien de morbide n'a été retenu pour cette exposition et que seul une vidéo silencieuse tournée par le vidéaste  Raymond Depardon présent tout a fait par hasard a New York en decembre 1980 et qui nous montre le rassemblement silencieux dans Central park  des fans foudroyés par l'annonce du meurtre suffit nous donner des frissons et a nous faire mesurer la dimension de la perte d'un tel artiste.

Enfin pour parfaire le symbole de paixqui entoure a jamais John & Yoko nous pouvons dans la troisième salle écrire notre propre voeu pour l'accrocher a l'arbre de paixinauguré par Yoko en personne lors de l'avant première de cette exposition .

A chacun donc avant de quitter l'exposition de souhaiter ce qu'il espère  pour lui même ou pour ses proches  ,de l'ecrire sur un petit papier mis a sa disposition et de l'accrocher  soi même a l'arbre .

Je garderai pour moi le  voeu exaucé cet après midi là , ou durant quelques heures j'ai partagé l'univers de cet artiste hors du commun mort  a quarante ans et laissant des milliers de fans orphelins.

un quart de siècle après etre tombé sous les balles de Mark Chapman  Lennon a réussi a devenir un représentant universel de la paix ,son visage  au meme titre que celui de Che  Guevara pour la cause révolutionnaire est désormais partout sur la planète synonyme d'amour et de fraternité.

 

25/02/2006

Une découverte miraculeuse

 

C’est une histoire qui va faire frissonner tout les chineurs et autres antiquaires en herbe qui hantent les salles des ventes ,les marchés aux puces  , les brocantes et les vide greniers  les  a la recherche de l’objet rare .

En 2001 a Glasgow , deux libraires originaires du Yorkshire tombent tout a fait par hasard dans une petite librairie spécialisée  en livres d’enfants  sur  un portfolio rouge contenant 19 dessins et portant le titre ‘ Dessins pour le tombeau de Blair ‘.

Quelle ne fût pas leur surprise lorsque il apportèrent leur trouvaille au conservateur de la Tate Britain Robyn Hamlin qui  leur annonça l’incroyable nouvelle : les deux libraires venaient de retrouver les dessins perdus du poète et graveur britannique William Blake (1757-1827) artiste encore peu connu du public français mais génie reconnu et adulé en Angleterre.

L’histoire de ces dessins mérite qu’on s’y attarde un peu .

En Octobre 1805 l’éditeur Robert Cromeck  commande 40 dessins a Blake ;20 furent retenus et livrés mais on préféra a Blake un autre artiste plus conventionnel ,Luigi Schiavonetti).

Ces dessins de Blake  oubliés furent récupérés par la veuve de Cromeck  en 1812  puis ils réapparurent en 1836 dans une vente a Edimbourg  au prix dérisoire de 1,25 livre pièce ,enfin puis ils atterirent  dans une famille  du Bedfordshire  dont les descendants s‘en débarrassèrent  en les portant  chez Caledonia books  la petite librairie écossaise ou les deux libraires les ont dénichés.

Parmi ces dessins on compte deux chefs d’œuvres absolus de l’œuvre du visionnaire artiste anglais   ‘ la porte de la mort ‘ et ‘le jour du jugement’ .(ci dessous)

Cette trouvaille miraculeuse et  qualifiée de plus grande découverte  de cet artiste depuis un siècle est estimée aujourd’hui a  8,8 millions d’€.

La tate britain qui n’a pu recueuillir les fonds nécessaires pour conserver ces œuvres au Royaume -Uni   a du se résoudre a les laisser filer aux Etats-Unis ou ils seront vendus séparément  lors d’une mise aux enchères chez Sotheby’s en mai prochain (certains de ces dessins notamment les deux cités plus haut pourraient atteindre la somme record de 2 millions d’€.

La librairie Caledonia Books qui bien entendu a intenté un procès aux deux libraires  a obtenu de la justice 50%  de la future vente des dessins , quant aux deux  libraires ils  se partageront l’autre moitié de cette vente historique .

03/02/2006

Musée du luxembourg -la collection Phillips 2006

 

Très belle exposition des tableaux de la collection de Duncan Phillips au musée du Luxembourg en ce début d'année 2006

voici quelqu'uns des principaux tableaux proposés dans cette magnifique rétrospective

 

 

Le déjeuner des canotiers (Auguste Renoir - 1880-1882)

certainement le clou de cette collection -le plus beau tableau de l'histoire de la peinture selon Duncan Phillips en tout cas l'un des plus célèbres de l'histoire de l'art.

 

 

 

le mystère -(Odile Redon -1910)

un tableau magnifique , oeuvre d'un artiste peu connu du grand public ,l'une des découvertes les plus intéressantes  de cette exposition.

 

 

 

 

la toilette  (pablo Picasso -1901)une merveille de la premiere partie de la carrière du génie espagnol ;un tableau peint par le maître a  20 ans

 

 

 

 

Course de taureaux (pablo Picasso - 1934)33 après le tableau précédent Picasso est devenu le symbole de la peinture cubiste . Ce tableau flamboyant en est le plus parfait exemple.

 

 

 

 

Etude de silhouette  dans un paysage  (Francis bacon - 1952)

un tableau plutôt inhabituel de la part de l'un des plus grands peintres britanniques ,une véritable merveille pour les yeux .

 

 

 

 

autoportrait   (Paul Cezanne 1878-1880)

a la fois sombre et pourtant lumineux un des plus grands autoportraits du peintre meridional

 

 

 

 

Soleil d'avril (Pierre Bonnard-1921) ami intime de Duncan phillips qui fût a la fois son mécène et son plus grand admirateur  , ce soleil d'avril et sa fenêtre en perspective est un tableau superbe.

 

 

 

   

                                    Succession (Vassili Kandinsky  -1931)

 

 

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16/01/2006

Exposition Vienne 1900 (Klimt -Schiele-Moser-Kokoschka)

15 Janvier 2006 .Il était temps La magnifique exposition proposée par les galeries nationales du grand Palais  a Paris touche a sa fin (le 23).

cette exposition  a rencontrée un véritable  triomphe  et la file d'attente était encore impressionnante ce dimanche malgré le froid hivernal .

Parmi les quatre artistes propsés le plus connu est sans contexte Gustav Klimt(1862-1918) mais cette rétrospective de l'école de peinture viennoise  (et plus particulièrement du mouvement baptisé 'la sécession') permettait d'admirer ou et de découvrir également  Egon Schiele (1890-1918) -Koloman Moser ( 1868-1918) et Oskar Kokoschka ( 1886-1980).

Je vous propose une (petite) sélection des oeuvres exposées

 

 

 

 

 

 

 

Gustav Klimt :Danae (1907-1908)

 

 

 

 

 

 

 

Gustav Klimt :les trois âges de la femme (1905)

 

 

 

 

 

 

 

Gustav Klimt : femme avec chapeau et boa de plumes ( 1910)

 

 

 

 

 

 

 

Egon Schiele : cardinal et nonne (1912)

 

 

 

 

 

 

 

Koloman Moser : Venus dans la grotte (1914-1915)

 

 

 

 

 

 

 

Egon Schiele : quatre arbres

 

 

 

 

 

 

 

 

Oskar Kokoschka: portrait D'adolph Loos

 

 

 

 

 

 

 

 

Oskar Kokoschka  : la fiançée du vent (1914)

 

 

 

 

 

 

 

Koloman moser : autoportrait ( 1916)

 

 

 

 

 

 

 

Egon Schiele : nu assis (1910)

 

 

 

 

 

 

 

Gustav Klimt :  verger aux roses (1911-1912)

 

 

 

 

 

 

 

Egon Schiele : agonie (1912

 

 

 

 

 

 

 

 

Egon Schiele :portrait d'Edouard Kosmack (1910)

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