18/05/2008
Cyrano de Bergerac ( Jean - Paul Rappeneau - 1990)
Sorti en 1990 le Cyrano de Bergerac signé par jean-paul Rappeneau n'a rien perdu ni de sa fougue , ni de sa splendeur ni encore moins de son panache.
le revoir après toutes ces années procure encore des moments d'émotions , de frissons , de lyrisme tant liés a la beauté du texte de Rostand qu'a l'interprétation inouïe et exceptionnelle d'un Depardieu lumineux et habité .
Le comédien chausse les bottes du plus célèbre des gascons et se coule , se moule , se fond dans la peau du célèbre et truculent héros pour nous offrir une interprétation totalement stupéfiante .Depardieu est tout simplement monumental
Autour de Lui Anne Brochet est magnifique , toute en finesse , en pudeur , en retenue , jacques Weber lui aussi est parfait comme tout les personnages atypiques , cocasses, drôles , émouvants , poétiques qui gravitent autour de l'astre Depardieu . Ce film énorme par l'ampleur du projet et par le résultat éblouissant fait honneur au cinéma , a la poésie et au théâtre français.
L'un des films-clés du cinéma français et un chef d'oeuvre absolu
10:46 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : depardieu, rappeneau, cyrano de bergerac, anne brochet
13/05/2008
La maison du bonheur ( Danny Boon - 2006 )
Évidemment le phénomene désormais incontrôlable autour des ch'tis va jouer en faveur de 'la maison du bonheur ' et beaucoup de gens qui avait ignoré ce premier film de danny Boon (adapté de sa pièce 'la vie de chantier') vont peut-être le trouver très drôle. Que dire sinon que ce film n'est guère plus qu'une comédie franchouillarde toute juste moyenne (et encore)dont on peut se passer aisément et que la séance de rattrapage autour de Danny Boon réalisateur ne s'impose absolument pas .
Si le scénario peut s'avérer amusant le film sombre assez vite dans la caricature malgré toute la bonne volonté sympathique de Danny Boon , ce n'est certes pas les gesticulations fatiguantes de Daniel Prevost (improbable agent immobilier véreux ) ni le duo d'ouvriers bêtes a manger du foin (dont n'importe quel individu doué de raison se serait débarrassé des le premier jour des travaux )qui viendra rehausser le ton comique de ce film ou finalement on ne rit que très peu .Quant a Michèle Laroque on a curieusement l'impression que le cinéma lui propose toujours les mêmes rôles .signalons que Line Renaud déjà très en dessous de ses partenaires dans 'bienvenue chez les ch'tis ' est ici encore d'une nullité confondante. Au bout du compte ' la maison du bonheur ' n'est rien d'autre qu'une comédie simple voire simpliste qui se regarde distraitement et qui s'oublie a peine le téléviseur éteint
15:14 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la maison du bonheur, danny boon
04/05/2008
Deux jours a tuer (jean becker -2008)
On Connaît la qualité de Jean Becker pour les adaptations littéraires rapellons les excellents films que furent "l'été meurtrier "(adapté de sebastien japrisot en 1983) 'les enfants du marais" (d'après georges Montforez en 1994 ou encore "Effroyables jardins " tiré du roman de Michel Quint en 2003) et c'est sans aucune crainte que je décidai de voir "Deux jours a tuer " son dernier film tiré du livre de françois d'Epenoux .
La présence d'Albert Dupontel au générique s'imposait comme une garantie supplémentaire pour un film réussi , Dupontel etant a mon avis l'un des acteurs les plus complets du cinéma français , des rôles de déglingués mémorables ("Bernie", "enfermés dehors") aux personnages fragilisés ("l'ennemi intime "-" un long dimanche de fiançailles" - "fauteuil d'orchestre ") il nous a toujours enthousiasmé et souvent bluffé.
Malheureusement ce film qui trouvera certainement son public par la force de son message ne m'a pas totalement séduit car il pose a mon sens une question cruciale et essentielle a savoir : 'le fait d'être condamné par la maladie donne t'il tous les droits? car c'est bien la le sujet du film et même si le scénario tente de brouiller les pistes par une histoire banale d'adultère ou de crise de la quarantaine on sent très vite qu'il se cache quelque chose de plus profond , de bien plus grave derrière le personnage tourmenté d'Antoine, .
Antoine a réussi professionellement ;il a une jolie femme (marie josée Crozeformidable un role pourtant assez ingrat) une belle maison , deux enfants adorables , des amis , un chien , de l'argent et pourtant le temps d'un week end il va tout remettre en question , tout balayer , tout quitter sans y mettre les formes sans donner d'explications mais plutôt avec violence et fracas. Si 'deux jours a tuer ' n'est pas un mauvais film ' j'en suis ressorti déçu car je n'ai pas adhéré a la philosophie du personnage d'antoine je n'y ai vu ni courage ; ni noblesse mais plutôt une certaine forme de vengeance personnelle cruelle et lâche . De plus l'interprétation de Dupontel souvent irréprochable par le passé m'a semblé dans ce film un peu inégale et parfois approximative , j'aurai préfèré voir ce rôle confié a un comédien plus étoffé plus crédible dans ses colères et ses tourments ( Depardieu ou Auteuil auraient étés formidables) .Il y a certes de jolis moments (notamment l'arrivée d'antoine en irlande) mais d'autres séquences sont totalement clichés et a mon sens un peu faciles (la scène avec l'auto stoppeur, le règlement de comptes au dîner d'anniversaire , la scène de la jaguar) bref au bout du compte un film qui ne m'a pas emballé et qui m'a laissé de marbre .A noter que "deux jours a tuer " se termine par une chanson terrible et sublime de serge Reggiani 'le temps qui reste ' une chanson qui par sa puissance et son impact ,vous donne le frisson et vous cloue sur place .
04:39 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean becker, albert dupontel