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31/12/2016

L 'amour est un crime parfait ( Jean Marie et Arnaud Larrieu 2013)

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Déjà déçu par " incidences" le roman de Philippe Djian (en perte constante de vitesse) que les Freres Larrieu  adapte sous ce titre accrocheur que dire de cet affligeant navet intello lent et surtout  prétentieux?
Courage Fuyons !
Même des comédiens qui parviennent habituellement a tirer quelque chose d'un film moyen (Viard. Amalric) sont ici epouvantablement mauvais
Quant à Maiwenn c est une énigme que dire de l'abyssale nullité de son jeu?
Que dire des dialogues ridicules et pompeux?
 Que dire de l invraisemblance absolue d'un scénario décousu à l extrême?
A part la beauté des paysages enneigés  des Alpes et le décor incroyable du campus  universitaire futuriste tout ici est à jeter
Et dire que certains critiques osent citer Hitchcock...... C'est à hurler de rire ou à pleurer de consternation .

Passez  donc  votre  chemin et circulez  donc y' a  rien  a voir.

09:06 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Qu'est il arrivé a Baby Jane ? (Robert Aldrich 1962)

 

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Indiscutablement ce film de Robert Aldrich réalisateur  de quelques trésors cinématographiques , citons "Vera Cruz "  en 1954  avec Gary Cooper , '"En quatrieme vitesse "   en  1955 et bien sur 'les douze salopards   " en 1967 et  sa  brochettes  de  gueules inoubliables (Bronson ,Lee Marvin , Ernest Borgnine ) est parmi les plus anxiogènes du cinéma americain  des années 60

reéalisé  en 1962 d'après  le roman d'Henry Farell il nous offre  une confrontation mémorable  entre  deux actrices  de légende   pour un  face a face inoubliable de cruauté perverse  , de manipulation et  d'angoisse.

A mi chemin entre la Norma Desmond  interprétée par  Gloria Swanson dans le légendaire ' Boulevard du crépuscule  '  de Billy Wilder (1950) et la folie d'un Norman Bates  (Anthony Perkins) dans le non moins légendaire Psychose  d' Alfred Hitchcock  (1960) Bette Davis trouve ici un de ses rôles les  plus marquants

Cruelle , manipulatrice , folle a lier et  jalouse jusqu'à la folie  elle y interprète Jane Hudson ex -enfant star du cinéma populaire des années 20 et  oubliée de tous,  vivante (ou plutôt  morte-vivante) dans sa gloire passée condamnée a s'occuper de  sa sœur Blanche Hudson (formidable Joan Crawford), handicapée,autre ancienne gloire du cinéma  populaire qu'un tragique accident d'automobile a éloignée définitivement des  écrans.

Toutes les  scènes de l 'affrontement entre les  deux sœurs Hudson ,  La spirale de haine et  de  folie de Jane  , l'effroi  et le calvaire de Blanche sont devenues devant la camera de Robert Aldrich  des  séquences d'anthologie.

La légende  prétend que les  deux actrices  se  détestaient  vraiment et a la vision de Bette Davis  outrageusement grimée et maquillée  comme la petite fille star qu'elle  fut jadis , persécutant et crachant  son fiel au visage de Joan Crawford on pourrait clairement penser que cette légende  est bien  réelle tant la tension et le climat farouche  de haine est palpable.

Le personnage masculin  de  Edwin  (Victor Buono) adipeux et malsain a souhait apporte quant a lui et  malgré la puissance des  deux actrices  féminines un contrepoids idéal dans le scénario

Avec une minutie d 'horloger et sans oublier des révélations finales inattendues et malgré  quelques  scènes  (volontairement) théâtrales  frisant par moments l'excès  " qu'est il arrivée a Baby Jane ? " demeure un classique incontournable

a noter que malgré  son interprétation  inouïe Bette Davis  favorite  a l 'oscar ne l obtint pas il récompensa en 1963 Anne Bancroft pour 'Miracle en Alabama'

la légende  (toujours  elle  et  toujours  aussi  tenace)  prétend que Joan Crawford non nominée  ni dans la  categorie "meilleure actrice"  ni pour un second role féminin usa de son influence pour  empecher Bette Davis de l 'obtenir.

 

 

 

 

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28/12/2016

Entertainment - Gang of four (1979)

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Il est urgent de réhabiliter Gang of Four,immense groupe post –punk formé a Leeds  au milieu des années 70  et qui figure incontestablement parmi les grands oubliés de son époque même au cours  des  depuis  quelques  années beaucoup de groupes a l 'image  des Red hot chili peppers revendique clairement  leur influence  

 l'écoute de ce premier album ironiquement baptisé Entertainment  impose une évidence   Gang of four était un groupe tout simplement énorme , Politiquement engagé  ils choisissent leur nom d’après la célèbre bande des quatre des ultra gauchistes regroupés autour de la  veuve de Mao ;la pochette de ce premier album annonce d’ailleurs la couleur on y voit sur un fond rouge un indien et un cow-boy qui se  serrent la main le tout avec  une légende très  explicite   The Indian smiles, he thinks that the cowboy is his friend. The cowboy smiles, he is glad the Indian is fooled.Now he can exploit him. », ‘(L'Indien sourit, il pense que le cow-boy est son ami. Le cow-boy sourit, il est heureux que l'Indien ait été dupé. Maintenant il peut l'exploiter) 

 

 Leur approche de la musique (qui rappelle par moments celle de Public image limited ) est radicalement unique dans cette période musicalement très riche et le  mélange  de punk  et d'un son   new wave hypnotique  (avec une prédominance de la basse  associé a  une certaine agressivité dans le chant)  va donner a Gang of four un son instantanément identifiable qui rappelle par moments The  Clash (damaged goods) ou  le Velvet underground  (anthrax).

Porté  a bout de bras tout au long de ce disque furieux et enragé  par un chanteur  exceptionnel  Jon King  Gang of four  se hisse avec  Entertaintment dans le club fermé des groupes cultes qui vont marquer leur époque et fortement  influencer toute une génération a venir

 

Gang  of  four -  Damaged goods


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02:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gang of four

26/12/2016

R.I.P George Michael ( 1963 -2016 )

 

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C 'est donc un jour  de Noel dans une année  ou  avouons le ! ca a dégommé  sec  (après Bowie , Prince , Cohen) que celui qui  avait chanté "'Last Christmas " (avec Wham en 1984 ) nous a quitté brutalement  a l 'âge de 53 ans

je dois avouer sans rougir avoir  boudé  George Michael et cela  durant de  très nombreuses  années ,le groupe Wham  formé  avec  Andrew Ridgeley dans les  années 80 me laissait indiffèrent

Il y avait  bien eu ce 'Careless whispers ' attribué  souvent a tort a  George Michael  en solo  alors  que  c'est un titre  de  Wham (album 'make it big  'de 1984) mais je passait clairement a coté, totalement

La  carrière  solo  de George Michael   bien que démarrant en première  classe (un  duo avec Aretha Franklin  'I  Knew You Were Waiting (For Me) en 1986 ne m'intéressera pas  davantage , de meme que la raz de marée  qui va  suivre  en 1987 avec le premier  album solo  'Faith  '  qui installe  George Michael parmi les  stars planétaires. 

Faith  se  vendra  par  palettes  entières  ( 20 millions  d'albums  a  ce  jour)  et raflera même un  grammy  awards  , George Michael  avec  des  tubes  dansants  comme  ' I want your  sex  ' 'monkey '  ou ' faith  ' mais  également avec  des  balades  ' father  figure  ' ou  encore  ' one more  try '  est partout son look beau gosse  mal  rasé fait fondre  les jeunes filles  et  énerve  quelque peu les  garçons  ( dont  moi a l 'époque)

La  suite  va  être plus intéressante  avec  un  album  'Listen  without  prejudice  volume 1  " (1990) qui va certes beaucoup  moins se  vendre que le précédent mais  qui derriere  une  somptueuse  pochette  noir et  blanc contient des  titres  qui vont imposer George Michael  comme un interprète  hors pair  ' Cow Boys and  Angels  ' 'praying for  time  '  ' Mothers  pride  ' sont en  effet  de pures  merveilles qui se  sont  bonifiées avec le temps.

Ces  petits  bijoux  seront  néanmoins occultés  par l'enorme  suces  de  'Freedom 90'  bombe a retardement  pour  discothèque  et relayé par  une  vidéo éblouissante  et  mémorable (les plus beaux mannequins de la planète  de  Naomi Campbell, a  Linda Evangelista, en passant  par Christy Turlington, et Cindy Crawford  réunis  dans une   video superbement  glamour)

en  1992 George Michael s'impliquera dans le projet  'red hot  and  dance " un disque collectif en faveur de la lutte contre le SIDA en composant trois titres, et notamment " Too Funky" qui va devenir un de ses plus  gros  tubes

Il  n ' y  aura pas  (pour  cause de   procès avec  sa  maison de  disques) de  'listen withour prejudice  volume 2 "mais a la place un troisième  album 'Older  '  en 1996  qui comme le premier va alterner  tubes (énormes)  pour les  dance floors  ' Fast  love " " star  people  ' et douces  balades  ' jésus  to a  child  ' ou encore le  tres  jazzy  et  délicieux  'move  on  '

La  révélation pour  moi  viendra  avec  le  quatrieme  album 'Songs from the last  century en 1999

Un disque  inattendu de  reprises ou le chanteur revisite  des  titres  jazzy et pop avec une classe et une maitrise stupéfiante   se  révélant  bouleversant  dans  certaines de ses  interprétations  "the first time I ever  saw  your  face  ' ' Brother  you can spare  a dime  '  " wild is the Wind ' ' ou encore  sa version sublimée de  ''Roxanne  "  le  tube  de  Police.

' Patience  '  sorti en 2004 sera un disque sans  grand intérêt très  inégal avec  cependant  de  beaux moments (John and Elvis  are  dead  ") mais sans  retrouver la  grace  de  'Songs  from the last  century  '

alors  OUI pour 'songs from the last  century '  album incroyable magique , sans artifice et d'une bouleversante sincérité et pour quelques   titres  somptueux au hasard  d'une  (courte) discographie  ( 6 albums  en  tout et pour  tout) George Michael restera  dans ma mémoire  musicale et sans pour  autant  faire  partie  de mon ADN  Musical  la  disparition  de l 'artiste  aux 100 millions d'albums  vendus m 'affecte et m 'attriste  profondément

 

 

 

George Michael  -  the first time I  Ever  saw your face


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George Michael   -  praying' for  time


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George Michael  - move  on  

 


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22/12/2016

Dans la peau de John Malkovitch( Spike Jonze 2000)

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 Dès les premières minutes de "Dans la peau de John Malkovitch" incroyable premier film signé Spike Jonze j’ai su que ce long-métrage prendrait une place particulière dans ma mémoire cinématographique .

Il faut  donner évidemment  quelques explications sur ce curieux titre

Le personnage principal Graig Swchartz (formidable John Cusack) est un marionnettiste, baba cool  rêveur plein de talent mais peu ancré dans la réalité quotidienne ; il vit avec la ravissante Lotte (Cameron Diaz)  et toute une ménagerie d’animaux  dont un chimpanzé qui semble être davantage leur propre enfant qu’un animal de compagnie.

Forcé d’occuper un poste dans une curieuse société New- Yorkaise (la hauteur des plafonds ne dépasse pas 1m50 et tout les employés travaillent courbés en deux toute la journée) il y rencontre l’énigmatique Maxine ( Catherine Keener ) dont il tombe amoureux en secret .

Sa vie va basculer lorsque par hasard il découvre une porte caché qui conduit tout droit ….a l’intérieur de la tête du comédien  John Malkovitch (épatant  ici dans son prôpre rôle)

Il assiste donc médusé aux faits et gestes de l’acteur  puis au bout d’un quart d’heure il est éjecté  et  se retrouve sur une bretelle d’autoroute à la sortie de la ville indemne mais évidemment bouleversé et transformé par cette découverte inouïe.

Spike Jonze grand réalisateur de vidéos clip (Beastie boys – Daft Punk ) reprend  ici un projet abandonné de Steven Spielberg sur un   scénario génial   signé Charles Kaufman et c’est en partie grâce a ce scénario inventif et drôle que le film  réussit a nous passionner

Le film tantôt  poétique ,tantôt absurde , souvent  inquiétant pose intelligement des interrogations sur la double personnalité de chacun (le coté féminin ou masculin enfoui au fond de nos subconscients)  , mais également sur l’identification a un (a une) autre  , sur l’immortalité ou encore  sur la manipulation ( le marionnettiste  prendra rapidement la direction  des faits  et gestes  et s’exprime même dans la peau de Malkovitch)

Une scène hallucinante se détache notamment, celle ou le célèbre comédien passe a son tour la fameuse porte pour pénétrer dans son propre univers ou tout n’est que Malkovitch .

Dans la peau de John Malkovitch est un film culte qu’il faut absolument avoir vu, il ravira les vrais cinéphiles en  évitant  adroitement les pièges du film ‘intello’  pour rester totalement accessible au grand public.

Du grand, du très grand art. pour l'un des meilleurs films de ces dernières années .

 

 

 

 

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18/12/2016

Rocco et ses freres (Luchino Visconti 1960)

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Film essentiel dans la filmographie de Luchino Visconti 'Rocco et ses frères ' est une œuvre magistrale dont la mise en scène et l 'interprétation  (bien que parfois théâtrale) force l'admiration.

Visconti nous entraine dans l'histoire  tragique et pourtant  flamboyante de la fratrie des cinq frères Parondi qui suite au décès du père  ont fui avec leur mère la misère de la Sicile pour gagner Milan et construire leur destin

Un destin qui sera bouleversé par la rencontre de Nadia prostituée interprétée ici par une Annie Girardot lumineuse et admirablement filmée (a qui Visconti offre sans doute l'un des 2 ou 3 plus grands rôles de  sa  carrière)

le film  de Visconti qui se veut parallèlement au drame familial une critique sociale de l'Italie de l'après guerre est divisé en cinq tableaux dédiés a chacun des  cinq frères.

Les thèmes du bien  et  mal , le poids des  racines et de l 'honneur et des valeurs familiales sans oublier  celui  de la  rédemption et du pardon  sont des thèmes  centraux , dans lesquels se  débattent  les personnalités opposées de Rocco (Delon) et de  Simone  (Salvatori)

Les deux comédiens sont ici merveilleusement mis en valeur par le noir et blanc et la qualité de metteur en scene du maitre italien

Rocco  silencieux et  fragile  impose une  droiture et une vision sacrifiée de la famille tandis que Simone , bavard , bagarreur et mauvaise  graine de la fratrie se révèle malgré  sa brutalité d'une sensibilité attachante.

Ce  destin aux allures de  tragédie grecque bercée par la musique du merveilleux Nino Rota reste sans doute l une des plus belles  réussites du cinéma italien.

 

 

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14/12/2016

Out of our heads (UK) - The Rollings Stones (1965)

 

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Out of our heads ' est un disque  assez particulier  dans la  discographie des Stones

 troisième album du groupe il sort sous deux versions et  deux pochettes différentes  en Grande Bretagne et  aux U.S.A a quelques mois d'intervalles

Douze  titres composent ce 'out of our heads  mais  seulement 6 seront communs aux  deux versions

Sur cette  version UK  qui contrairement  a celle  sortie aux Etats Unis  ne comprend pas le hit déclencheur  ' Satisfaction ' on retrouve comme sur la version US 'Hitch ike  ' ' mercy ,mercy ' that's how strong my love is '  'good times  (formidable reprise  de Sam Cooke) "The Under Assistant West Coast Promotion Man" et ' cry to me  ' mais également  " talkin' bout  you" une fantastique  reprise  de Chuck Berry  icône et idole reconnue  de Keith Richards

Parmi les  six autres titres proposés par les Stones  deux vont  devenir des  titres essentiels  a savoir 'Play with fire ' et 'I'm Free'

C 'est un disque  fondamental  dans la suite de la carrière  des Stones car meme si on retrouve  des  reprises   d'artistes  references  du groupe  (Chuck Berry , Sam Cooke, Marvin gaye ) le duo Jagger /Richards  signe  ici leurs propres  compositions (planquées parfois derrière le pseudonyme Nanker Pheldge)

On retrouve aussi un fantastique Brian Jones  pas  encore  dévasté par les  drogues qui seconde  Jagger  au chant  mais assure brillamment les  parties  guitare, harmonica, orgue  et  piano,

Ecouter cet album plus de cinquante après  sa  sortie reste une  expérience unique tant l 'énergie, la rage , le vent nouveau soufflé par  les Stones  et  délivré  ici en quelques dizaines  de minutes (l'album dure moins d'une demie heure) est annonciatrice  du raz de marée  et  du tsunami rock  qui va suivre  dans les  décennies  suivantes

 

 

 

The Rolling Stones  - itch ike


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The Rolling Stones  -Good times


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