31/12/2016
Qu'est il arrivé a Baby Jane ? (Robert Aldrich 1962)
Indiscutablement ce film de Robert Aldrich réalisateur de quelques trésors cinématographiques , citons "Vera Cruz " en 1954 avec Gary Cooper , '"En quatrieme vitesse " en 1955 et bien sur 'les douze salopards " en 1967 et sa brochettes de gueules inoubliables (Bronson ,Lee Marvin , Ernest Borgnine ) est parmi les plus anxiogènes du cinéma americain des années 60
reéalisé en 1962 d'après le roman d'Henry Farell il nous offre une confrontation mémorable entre deux actrices de légende pour un face a face inoubliable de cruauté perverse , de manipulation et d'angoisse.
A mi chemin entre la Norma Desmond interprétée par Gloria Swanson dans le légendaire ' Boulevard du crépuscule ' de Billy Wilder (1950) et la folie d'un Norman Bates (Anthony Perkins) dans le non moins légendaire Psychose d' Alfred Hitchcock (1960) Bette Davis trouve ici un de ses rôles les plus marquants
Cruelle , manipulatrice , folle a lier et jalouse jusqu'à la folie elle y interprète Jane Hudson ex -enfant star du cinéma populaire des années 20 et oubliée de tous, vivante (ou plutôt morte-vivante) dans sa gloire passée condamnée a s'occuper de sa sœur Blanche Hudson (formidable Joan Crawford), handicapée,autre ancienne gloire du cinéma populaire qu'un tragique accident d'automobile a éloignée définitivement des écrans.
Toutes les scènes de l 'affrontement entre les deux sœurs Hudson , La spirale de haine et de folie de Jane , l'effroi et le calvaire de Blanche sont devenues devant la camera de Robert Aldrich des séquences d'anthologie.
La légende prétend que les deux actrices se détestaient vraiment et a la vision de Bette Davis outrageusement grimée et maquillée comme la petite fille star qu'elle fut jadis , persécutant et crachant son fiel au visage de Joan Crawford on pourrait clairement penser que cette légende est bien réelle tant la tension et le climat farouche de haine est palpable.
Le personnage masculin de Edwin (Victor Buono) adipeux et malsain a souhait apporte quant a lui et malgré la puissance des deux actrices féminines un contrepoids idéal dans le scénario
Avec une minutie d 'horloger et sans oublier des révélations finales inattendues et malgré quelques scènes (volontairement) théâtrales frisant par moments l'excès " qu'est il arrivée a Baby Jane ? " demeure un classique incontournable
a noter que malgré son interprétation inouïe Bette Davis favorite a l 'oscar ne l obtint pas il récompensa en 1963 Anne Bancroft pour 'Miracle en Alabama'
la légende (toujours elle et toujours aussi tenace) prétend que Joan Crawford non nominée ni dans la categorie "meilleure actrice" ni pour un second role féminin usa de son influence pour empecher Bette Davis de l 'obtenir.
02:24 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
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