Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/11/2012

Mistrial (Lou Reed 1986)


 

Evidemment Lou Reed comme la majorité des grands artistes  ou des grands groupes a connu lui aussi une traversée du désert artistique

Une fois encore force est de constater que ce passage a vide  se sotie dans une  periode plutot morose pour le rock a savoir les annees 8o

A l 'image du "never let me down " de Bowie (1987) ou du "dirty works" des Stones (1986) ce "Mistrial" " est une insupportable bouse musicale indigne du talent visionnaire de Lou Reed et qui laissera les fans du Lou perplexe et dubitatif

Pas grand chose a en retirer sauf peut être le tout dernier titre " tell it to your heart"qui échappe au désastre de l'ensemble

Perdu au milieu des années 80 Lou Reed livre la un disque  dont il serait intéressant de voir ce qu'il en pense aujourd'hui

Une fois n'est pas coutume  apres avoir encense a de tres nombreuses reprises  Lou Reed et le Velvet Underground sur ce blog je me fend d'une chronique assassine sur ce disque vraiment rate et totalement dispensable

ah oui   j 'oubliais  pochette absolument hideuse 

 

 

 

 

 

 

21:08 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

19/11/2012

Ma Mere (Christophe Honore 2004)

 

Ayant découvert  le cinéma de Christophe Honore depuis cette annee  d abord avec l énervant " Dans Paris "puis avec  le merveilleux  "Les chansons d amour "je me suis lance dans un rattrapage avec "Ma Mère" réalise en 2004 et meme si je savais qu il etait precede d une reputation sulfureuse ce second long-metrage du realisateur me laisse dubitatif

Adapte de "Ma Mère" le  subversif et deroutant  du dernier livre et par ailleurs inachevé de Georges Bataille le film d Honore se résume a un thème principal le désir de choquer a tout prix

Inacceptable les critiques dythirambiques des magazines qui voient en Honore le pape du nouveau cinéma français et qui unanimement ont encenses "Ma Mère"  FILM PRETENTIEUX qui se regarde le nombril (et le reste) ,film creux desesperement  vide qui alterne les scènes chocs et les scènes cul  pour n etre au final qu une suite  indigeste a la limite du sordide et du malsain

il faut etre courageuse et au combien talentueuse pour une grande comedienne du calibre d Isabelle Huppert qui réussit miraculeusement a se sortir la tete haute de ce film 

Louis Garrel tete a claques en  post - ado crassseux  et névrosé est proche (tout proche) du ridicule et Emma De Caunes n a que son joli minois pour se faire pardonner  de faire partie du naufrage

Insupportable de vanité ces  séquences de recitation sur le sable ou sous la pluie  de L oeuvre de Georges Bataille  par un Garrel désespérant Pompeux le fond sonore  (pauvre "Agnus Dei  "de Barber mêle musicalement a ce projet plombe)

L’histoire de cette mère initiant son fils à la débauche, à l’immoralité, à un jeu dangereux aux limites macabres et aux frontières du tabou suprême ( l inceste) provoque donc tour à tour dégoût et écoeurement

Que penser de ces sequences manierees  sans queue ni tête Garrel urinant sur les magazines SM découverts dans le secrétaire de son père , Garrel se masturbant près du cadavre de sa mère ,Que penser  des partouzes enfumees , des viols et tortures filmées avec délectation.

Que veut exactement montrer ce film sinon mettre  en evidence la tristesse de la chair, le degout de soi

A trop vouloir choquer , a trop vouloir sentir le souffre ce film  au final ne sent que le caniveau 

a eviter absolument

22:01 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

03/11/2012

Des hommes d'influence (Barry Levinson 1997)

 

 

 

 

 wag_the_dog_hommes_influence.jpg

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

c'est un film qui forcement nous rappelle quelque chose (Monica et bill) mais au delà du rappel de ce fait divers qui défraya la chronique et conduisit (chose impensable de par chez nous) un chef d'état devant les tribunaux c'est surtout un grand film sur la (les) manipulation(s) par l'image 

Robert De Niro est excellent dans son personnage ( le conseiller Conrad Brean) tout en force tranquille et sans états d'âmes Dustin Hoffman de son coté cabotine un peu et en fait un peu trop dans le genre producteur survolté (Stanley Motss) mais dans l'ensemble les deux grands comédiens s'en tirent plutôt  bien et leur duo fonctionne

le film est même passionnant jusqu'à l'arrivée du soldat Schumman (Woody Harrelson)qui doit incarner le héros de la pseudo- guerre contre l'albanie  .

A ce moment du scénario ça se gâte vraiment et le film dérive et perd en crédibilité atteignant même des sommets d'ahurissante bêtise d'abord avec le crash inexplicable en avion puis avec le retour invraisemblable des héros ainsi que plus tard avec la mort du soldat tué par un fermier.

On frôle (de près) le ridicule et on est attéré de voir le film qui s'essouffle et ne redécolle plus jamais. D'un sujet brûlant et passionnant sur le thème d'une dénonciation politique et médiatique "Des hommes d'influence " se transforme alors en une simple comédie banale sans grand intêret.

Barry Levinson qui avouons - le n'a pas le curriculum vitae d'un De palma ou d'un Scorcese pour traiter un tel  sujet ne parvient pas sur la longueur a nous captiver.

c'est fort dommage car au vue de la première heure passionnante de son film ce dernier méritait une évolution différente  

Enfin précisons qu'on retrouve au générique Wilie Nelson grande figure de la musique country américaine dans le rôle (totalement autobiographique) de Johnny Dean .

22:19 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

02/11/2012

La Balade sauvage (Terrence Malick 1973)

la-balade-sauvage-3736-2146317726.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terrence Malick est un cas a part, réalisateur adulé par la critique , il prend son temps hors des modes et hors du système (six  films en  quatre décennies , quasiment pas d'interviews ni de photos) l'homme est rare et son oeuvre l'est tout autant.

Deja emerveillé par 'la ligne rouge ' (1998) je décidai de découvrir son premier long métrage réalisé en 1973

La balade sauvage ("badlands" pour le titre original) est un road movie totalement fascinant , le scénario est inspiré d'une histoire réelle datant de la fin des années 50

les deux personnages interprétés par Martin Sheen et Sissy Spacek sont deux anti héros du système américain ensemble ils vont sillonner les états Unis semant la mort et la peur

Attention ici pas de couple de tueurs a la  Bonnie Parker and Clyde Barrow  (bonnie and clyde) ni de cinglés a la Mickey and Mallory Knox (tueurs-nés) Kit et Holly n'ont rien a voir avec ce type de duos

Kit est un marginal ,un paumé rêvant de James  Dean a qui il tente de s'identifier et Holly est une gamine triste  qui s'ennuie et qui suivra sur les routes l'homme qui va assassiner son père. c'est elle en voix-off qui est la narratrice du film

La cavale de ces deux n'a rien de glorieux , rien d'épique , Kit tue au hasard souvent lâchement Holly le suit sans trop savoir pourquoi sans rien sembler comprendre pourtant de cette histoire pathétique Malick tire un film profondément  humain et subjuguant

les paysages sont sublimes , deja la touche"  'Malick ' est présente (personne ne filme comme lui la flore ,le désert, la faune)  et cette odyssée dont on devine l'issue fatale devient passionnante de par le caractère et la nature de deux protagonistes qui ne font  jamais ce a quoi l'on s'attend. 

Martin Sheen obtient ici l'un des plus grands rôles de sa carrière (avec celui  du  capitaine Willard d'Apocalypse now en 1979) tandis  que Sissy Spacek agée de 24 ans et qui ici en parait 16 ans joue  sur la fragilité excessive de son personnage.

comme Martin Scorsese réalisateur trentenaire  revelé en 1972 avec un premier film référence  "Mean streets" Terrence Malick autre trentenaire surdoué s'impose d'emblée parmi les grands du cinéma US , si le premier sera prolifique alternant chefs d'oeuvres et films a demi ou totalement ratés  , le second lui sera économe , patient et nous régalera a son rythme il sera en 2011 récompensé par la palme d'or avec 'Tree of life "



 

16:04 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)