28/09/2008
Just another diamond day -Vashti Bunyan (1970)
Vashti Bunyan - Glow worms
Le revival folk aidant on rédécouvre des trésors cachés , des bijoux , des merveilles ,des disques oubliés et qui ressurgissent du passé pour nous émerveiller .
Artiste culte du folk psychédelique anglais Vashti Bunyan a enregistré un disque , un seul ce fabuleux et crépusculaire 'just another diamond day' en 1970 puis la jeune femme s'est totalement retirée du monde de l'industrie du disque .La légende prétend qu'elle a enregistré ce disque bouleversant lors d'un périple en roulotte et on veut bien y croire tant le climat est pur , serein un disque écrit avec l'inspiration de la nature , des arbres , des oiseaux , des rivières un disque mythique réedité près de 40 ans après sa sortie .Vashti Bunyan n'est certes pas devenue célèbre (le voulait t'elle?) mais quoiqu'il en soit elle est devenue l'égérie de toute une génération de chanteurs folks qui ne jurent désormais que par elle , Devandra Banhart en tête (il l'a invité sur son nouvel album) mais aussi Animal collective ou encore piano magic.
Si le revival folk nous a permit de découvrir récemment des chanteuses fantastiques comme Alela Diane ou Mariée Sioux projetons nous quelques décennies en arrière et rendons hommage aux pionnières de la trempe de Bunyan qui eurent la sagesse de chercher a rendre intacte l'essence du folk en se moquant d'obtenir ou pas la reconnaissance du public .
Avec ce disque lumineux et totalement magique elle est devenue malgré toutes ces années de silence et d'oubli une artiste incontournable de l'histoire de la musique folk
15:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vashti bunyan
24/09/2008
Madonna - Sticky and sweet tour - Stade de France 21 septembre 2008
Incontestablement Madonna fait partie des grandes stars de la planète aussi lorsque la chanteuse décide de délaisser le palais omnisports de Bercy et choisit le stade de France pour sa nouvelle tournée 2008 cela devient forçément l'événement musical de cette année .
La première date rapidement complète Madonna a vite rajouté un second concert et les places se sont arrachées malgré un prix plutot élevé (rien a moins de 75 €) .
L'album qui sert de support a cette tournée 2008 n'a toutefois pas reçu un très bon accueil , en effet 'Hard candy ' malgré l'apport de Justin Timberlake ("4 minutes" ) ,de Kanye West ('beat goes on ' ) , la production des très demandés Timbaland et Pharell Williams , et le 'single 'give it 2 me' que toutes les radios diffusent largement a été accueilli plutôt fraichement par la critique .
Coté public le raz de marée (numero 1 partout ou presque) confirme toutefois que Madonna continue de drainer un large public
3 ans apres ' confessions on a dance floor ' ou Madonna renouait avec le disco et la musique dance revoici donc Madonna a Paris pour defendre un nouvel album assez critiqué ,le tout dans un climat sulfureux de provocations ( comme souvent avec Madonna) et de scandales en tout genres (un "like a virgin "dédié au Pape lors du concert de Rome , une biographie pas franchement a son avantage publiée en pleine tournée par.....son frère , une vidéo controversée 'get stupid' qui dénonce John Mc Cain assimilé aux grands tyrans de la planète ( Hitler ,Khomeiny)et un Barack Obama assimilé à Martin luther King ou a Ghandi ) bref tout ce qui faut pour faire monter la sauce.
J'étais donc present pour le second concert de la Madonne ( un choix du au hasard mais semble t'il bien inspiré car de l'avis unanime ce second concert fut largement superieur a celui donné la veille par la chanteuse) .
Apres une (longue) attente compensée par Bob Sinclar et 'big Ali' alors que le stade de France se remplit (curieusement le concert ne fut cependant pas tout a fait complet ) a 21h30 dans un deluge d'effet spéciaux voici qu'apparait enfin , toute de cuir vetue Madonna , 50 ans cette année ,une peche et une énergie incroyable et 2 heures durant la star va nous offrir un show qui oscille entre le (très) bon et le moins bon
La voix d'abord ; les rumeurs prétendent que le play back est de rigueur avec elle , les 'fans évidemment s'en offusqueront mais a l'evidence je pense que si certains titres sont effectivement chantés d'autres ( 'die another day ' -" get stupid ' ' rain' mixé avec une reprise d'Eurythmics 'here comes the rain again' ) sont simplement 'mis en scène ' avec une bande - son (sans la presence sur scène de Madonna qui tres certainement en profite pour de changer et souffler) ) .
Madonna de toute évidence se donne néanmoins a fond et offre a son public un véritable tour de force athlétique , elle chante , saute , court , grimpe , fait des pompes, du saut a la corde, elle se dépense sans compter et c'est cette énergie incroyable qui force le respect .
Entourée d'une armada de danseurs et danseuses qui n'ont pas la moitié de son âge Madonna assure le spectacle elle n'est jamais en reste , et disons le tout net ! sa performance scénique est tout simplement hallucinante.
Si le choix des chansons fera inévitablement débat (8 titres de hard & candy aucun de 'erotica ' un seul de 'music ' ) , les standards incontournables sont la et bien la ('la isla bonita' revue et corrigée façon gipsy et mixée avec 'lela pala tute " de Gogol Bordello , 'into the groove' mixé a 'jump' sur une animation fabuleuse en hommage a Keith Haring son ami disparu devenu depuis une icône de l'art contemporain, 'ray of light' dans une version technoide et dans un déluge de lasers et d'effets speciaux ' like a virgin' chantée a capella avec la foule ( dommage) mais subtilement enchainée avec ' hung up ' dans un registre plus proche de Métallica que d'Abba , 'like a prayer ' totalement revisité (ambiance énorme et immense moment) ' 'vogue ' (l'un de mes titres préférés) et qui m'a un peu laissé sur ma faim malgré des danseurs incroyables autour de la chanteuse 'music ' (encore un grand moment du concert) .'four minutes ' l'enorme tube et l'apparition en vidéo de justin Timberlake , bref des choix classiques mais aussi des prises de risques avec tout d'abord 'incroyable 'human nature ' (extrait de 'bedstime stories ' ) et interprété par une Madonna sublime a peine vetue , guitare a la main bottes de cuir montantes et haut de forme (et britney Spears en fond d'ecran) ' 'borderline' totalement massacré et interprété également a la guitare (peut etre le plus gros ratage de cette soirée) un 'you must be love 'inutile et exhumé de la bande originale de 'Evita ' ou encore un ' 'she's not me ' (extrait de hard and candy) ou Madonna déchainée en mini short rouge et lunettes de Lolita revisite avec dédain et mépris toutes les anciens personnages qui ont fait sa légende ( la Madonna Marylin ,la Madonna vierge éffarouchée , la Madonna blonde , elle termine cette incroyable prestation par un baiser a pleine bouche avec une danseuse (clin d'oeil évident au scandale britney Spears de 2004)
Comme toujours avec Madonna le final est brutal , apres un " give it 2 me ", pas de rappel c'est deja fini game over ! comme l'affiche l'ecran du stade de France les lumières se rallument Madonna est partie , arrivée sur scène en grande star 23 chansons plus tôt (au son de 'candy shop ') elle repart en grande star et en dépit des polémiques et reste depuis 25 ans et sans discussion aucune l'une des plus grandes artistes de la scène internationale.
Certes chacun regrettera l'absence de certains titres évidemment attendus ( don't tell me - what a feel like for a girl - material girl - papa don't preach - erotica - frozen - holiday - lucky star - take a bow )- la liste est longue pourtant de toute évidence et comme pour Polnareff en 2007 ce concert etait l'evenement a NE PAS RATER. La venue a Paris dans ce désormais mythique stade de france ou un certain Zinedine Zidane ( présent dans les loges V.I.P pour ce concert mémorable) a pour l'eternité marqué voila deja dix ans deux buts historiques restera pour beaucoup un souvenir mémorable .
01:22 Publié dans Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : madonna
12/09/2008
Crime of the century ( Supertramp 1974)
La pochette est devenue célébre et elle n'est pas sans rappeler celle du mythique ' dark side of the moon' des Pink Floyd parue un an auparavant . L 'influence du Floyd (et celle de Génésis) est par ailleurs omni présente dans ce disque de Supertramp ( mise en avant des claviers, bruitages )
Et pourtant ce disque vendu a des millions d'exemplaires et qui fera la fortune de la bande a Richard Davies et Roger Hodgson les deux tètes pensantes du groupe aurait tres bien pu ne jamais voir le jour.
En effet après la sortie en 1971 d "'indelibily stamped' le groupe qui ne décolle pas est sur le point de se séparer ,les musiciens sont quasiment tous démissionaires et l'aventure semble alors prendre fin d'autant plus que le milliardaire et mécéne hollandais stanley august Miesegaes qui avait permis a Supertramp d'enregistrer ses premiers albums se désengage et leur coupe les vivres.
C'est donc dans cette situation plus que délicate que la maison de disques A & M tente un dernier coup et rappelle les musiciens puis accepte de publier un nouvel album .
Cet album sera le légendaire 'crime of the century ' .Enregistré dans une ferme isolée du Somerset , ce disque va devenir l'une des plus grosses ventes des années 70 et le succès de Supertramp va rayonner sur toute la planète .
Dans une période glam -rock deja moribonde et avant la déferlante punk qui va souffler bientot ce disque va s'imposer comme la réference en matière de musique 'planante ' Avec cette ambiance moins psychédélique , moins narcotique sans doute que le Floyd plus lisse aussi et plus standardisée que des groupes concurrents (Yes - Génésis) le disque va séduire un tres large public et va hisser Supertramp au sommet , un Sommet que le groupe tiendra jusqu'à 'breakfast in America' en 1979 , un album tout aussi célèbre qui reste encore a ce jour leur chef d'oeuvre absolu (20 millions de copies vendues) ,un autre disque historique mais qui sera aussi leur chant du cygne.
Supertramp - school
16:58 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : supertramp
06/09/2008
Donnie Brasco (1997)
Voila un genre cinématographique (le film de mafia) bien souvent (mal) traîté et qui a trouvé dejà son maître absolu en la personne de Martin Scorsese ,ce dernier lui ayant donné plusieurs fois ses lettres de noblesse ( "les Affranchis " se posant évidemment en référence absolue ).
C’est bien là le risque a prendre dès lors qu’on oppose un tel film a ses opus incontournables réalisés par le grand S.
Pourtant même si Donnie Brasco ne révolutionne pas le genre , le film de Mike Newell s'impose sans aucun doute comme une réussite car il nous propose de nous intéresser à des personnages rarement choisis en tant que figures centrales d’une histoire. Le scénario tourne autour de Joe Pistonne alias Donnie Brasco agent spécial du F.B.I (Johnny Depp) a infiltré le milieu mafieux de New-York ou règne caïds et affranchis tous fonctionnant selon un code bien défini et immuable. Auprès de lui dans cette jungle sournoise et méfiante Lefty (Al Pacino) qui connaît le milieu comme sa poche va introniser Donnie au sein de la grande famille new-yorkaise en se laissant bien malgré lui berné par le jeune flic
Pris dans une spirale mais sensible a l’amitié sincère et a la confiance de Lefty, Joe va continuer sa périlleuse et courageuse enquête tout en tentant de préserver celui qui devient malgré lui son ami .
Portrait réussi du milieu de la mafia et de ses personnages troubles avec rituels et code d’honneur le film brille par une interprétation irréprochable , Al Pacino, grandiose comme toujours prouve encore qu’il est bien l’un des plus grands acteurs du cinéma américain, il campe ici un attachant personnage de loser et vole la vedette a Johnny Depp tout en sobriété et en émotion retenue.
Autour de ces deux personnages centraux Michael Madsen ajoute brillamment un nouveau rôle de méchant a sa filmographie déjà bien fournie. Seules les séquences de la vie familiale (secrète aux yeux de la mafia) de l’agent Pistonne semblent avoir été quelque peu sacrifiées mais l’histoire (inspirée de faits réels) nous passionne de bout en bout même si la zone d’ombre concernant la destinée finale de Lefty nous laisse un peu sur notre faim
01:55 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : al pacino, johnny deep, donnie brasco
05/09/2008
The National Gallery -Londres 2008
Juste derrière la célébre trafalgar square le Magnifique et grandiose National Gallery de Londres reste une étape incontournable pour tout amateur de tableaux .Comme c'est le cas pour la plupart des musées a Londres l'entrée est gratuite. Toutes les grands écoles occidentales entre 1250 et 1900 sont ici présentes au travers de plus de 2000 tableaux. A chacun d'organiser sa visite selon ses gouts et ses préférences .De Renoir a Van Gogh ou Lautrec pour les impressionnistes , de Turner a Gainsborough pour la peinture anglaise , de Canaletto a Raphael ou encore de Velazquez a van Dyck tant de chefs d'oeuvres et tant de merveilles a donner le tournis.
Voici une séléction personnelle des tableaux qui m"ont le plus enthousiasmé.
Canaletto - le grand canal a Venise
Vincent Van Gogh - les tournesols
Edouard Manet - execution de Maximilien
Camille Seurat - les baigneurs a Asnieres
Diego Velazquez - la toilette de Venus
Claude Monet - la gare saint Lazare
Claude Monet - le pont de Westminster
Ingres - le portrait de Madame Moitessier
13:24 Publié dans arts, Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : national gallery, londres