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27/02/2008

No country for old men (Joel & Ethan Coen - 2008)

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Évidemment je serai allé le voir sans l'oscar (tout a fait mérité par aileurs) car le cinéma des frères Coen est toujours synonyme de grand plaisir pour le spectateur d'autant plus que "No country for old men ' signe le retour des deux frangins surdoués au film noir . Si 'Fargo' reste a mon sens le véritable chef d'oeuvre de la filmographie  de Joel & Ethan Coen ce' no country for old man's'inscrit déjà dans la lignée des films incontournables de cette décennie.

les premières vingt minutes sont tout simplement époustouflantes , filmées  quasiment sans la moindre parole le début de ce  film s'offre un hommage appuyé aux grands westerns américains puis c'est la découverte de la tuerie en plein désert par Llewellyn Moss (Josh Brolin excellent!) qui nous plonge dans un univers terrifiant et halluciné baigné d'une froide  et implacable violence.  Bienvenue  en enfer !

Les frères Coen  on le savait  dejà sont passés maitres dans l'art de filmer les grands espaces comme personne et ici c'est  vraiment du  bonheur a l'etat pur. Si certaines séquences sont dejà cultes ( " la poursuite de LLewelyn par les mexicains et leurs pit bulls" - "la tuerie dans le motel ' l'attaque de La pharmacie  '  ou encore le  pile ou face d'Anton " )il faut également  souligner le formidable  et étonnant  casting de ce film intense  et puissant

Tommy Lee Jones en vieux shérif est incroyable , josh Brolin en cow  boy courageux qui ne lache rien  est parfait , enfin et surtout serais -je tenté de dire Javier Bardem est fulgurant il est LA REVELATION  de ce film ,.Dans le rôle d'Anton Chigurn le tueur fou  désabusé ,  incarnation du mal absolu il est totalement époustouflant (on comprend que l'oscar du second rôle ne lui pas échappé) Droopy sanguinaire , imprévisible , loufoque ; morbide et  a la limite du métaphysique il nous offre ici une interprétation mémorable  passant de la terreur a l'humour en quelques secondes , son look et sa coiffure inoubliable , son regard  glacial vont hanter longtemps nos mémoires car il est a mon sens l'un des personnages de 'méchant' les plus inouïs qu'il m'est été donné de voir depuis longtemps .Le film  qui est adapté du roman de Cormac Mc Carthy (il s'agit d'ailleurs  de la première adaptation originale signée par les Coen)  aurait pu être un chef d'oeuvre total mais  il ne l'est pas  car si les 3/4 du film sont absolument parfaits  la fin est cependant  ratée . Les quinze dernières minutes  surprenantes et déroutantes n'ont pas finies d'engager polémiques , discussions animées et suppositions en tout  genre  pour tous ceux qui iront voir le film  ." No country for old men " est au final un  film magistral que l'on déguste comme un grand cru  mais  qui se termine malheureusement avec un curieux sentiment d'inachevé

 

 

24/02/2008

Speedy Graffito au hasard des rues

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Ça se passe parfois par hasard comme souvent.
Au détour d'une rue , tu cherches une place de stationnement pour garer ta Twingo , tu tournes , tu passes et repasses dans les rues dans le quartier de La butte aux cailles et soudain  alors que tu commences a perdre patience tu tombes nez a nez avec le genre de rencontres  qui te réconcilie instantanément avec la capitale.
 
Voila comment j'ai découvert la sublime fresque murale signée Speedy Graffitto, ça se passe un après midi  d'hiver du côté du XIII ème  rue du Moulin des prés a Paris.

18:55 Publié dans arts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : speedy graffito

18/02/2008

Dans paris (christophe Honoré -2006)

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Promu réalisateur favori des cahiers du cinéma ,de Télérama et autres Inrockuptibles  Christophe Honoré (lui même ancien écrivain et ancien  critique des cahiers) est passé a la réalisation en 2000 avec "17 fois Cecile cassard "un film ambigu qui réunissait Romain Duris et Beatrice Dalle.

Dans Paris est son troisième long -métrage et si on retrouve  Romain Duris au générique de ce film on n'échappera pas a Louis Garrel , comédien fétiche d'Honoré qui semble établir avec lui une relation du style Truffaut -Léaud  (pour la petite histoire Jean pierre Léaud est le parrain de Louis Garrel ,  ce  dernier étant également le fils de Philippe Garrel le metteur en scène 'underground ' des années 70) . Nous sommes a coup sur devant un film face auquel  toute l'intelligentsia cinématographique va se pâmer  , une certaine intelligentsia  peut être mais sûrement pas moi car s'il est une chose qui a le don de m'agacer tout particulièrement au cinéma ( et dans la vie soit dit en passant) c'est la prétention et c'est  justement d'un (gros) excès de prétention que souffre le film de christophe Honoré. Personnellement je dois avouer que je trouve  Louis Garrel particulièrement médiocre ,  son jeu d'acteur surfait , ses poses pédantes , cette impression d'auto satisfaction permanente  sont pour moi tout simplement  insupportables. Que dire en revanche  de  Romain Duris sinon qu'il confirme ici qu'il alterne bons et mauvais choix (force est de constater  toutefois qu'il choisit souvent des rôles délicats et risqués). rajoutons que  ce n'est pas Joanna Preiss nouvelle  venue sur les écrans qui viendra  relever  le niveau , en effet  l'actrice qui interprète ici le personnage de  Joanna  est plus que moyenne (pour ne pas dire mauvaise).

La bonne surprise est a chercher du coté  des seconds rôles avec  Marie France Pisier disparue du paysage cinématographique depuis de nombreuses années que l'on retrouve avec plaisir et qui est ici  épatante ; quant a Guy Marchand  comédien irrégulier mais parfois excellent (notamment chez Pascal Thomas) il est formidable d'authenticité et de justesse dans le rôle d'un père incapable de comprendre et d'aider ses fils.

La présence de ces deux acteurs est peut  être a mon sens l'une des seules bonnes raisons de voir ce film.  

On sait depuis longtemps la fascination  que le cinéma de la " nouvelle vague "exerce sur Honoré et on notera dans ce film les clins d'oeil appuyés a Truffaut (domicile conjugal) ,Eustache (la maman et la putain) ou encore Demy et Godard mais si les films de Tous ces réalisateurs emblématiques n'ont jamais rien de vulgaire on ne peut pas en dire autant de 'Dans Paris' film branché pour bobo parisien qui malgré quelques belles scènes reste au final un film 'tendance '  trés (très)  largement surestimé.

 

 

 

 

03/02/2008

Bob Dylan ,une biographie (François Bon -2007)

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C'est la  biographie remarquable d'un des artistes les plus mystérieux et les plus envoûtants de son époque que nous propose l'écrivain  francois Bon  (déjà auteur d'une biographie passionnante sur les Rolling Stones en 2002).
2007 sera donc une grande année Dylan avec la sortie quasi simultanée de ce livre  incontournable ( et pas seulement pour les fans) et du film 'I 'm  not there' de Todd Haynes un film dans lequel l'artiste est incarné a l'écran par une femme Cate Blanchett  (et qui par ailleurs a été accueilli avec enthousiasme par Dylan 'himself')
Cette biographie  bien plus que le parcours d'un artiste  visionnaire  est aussi le reflet d'une époque car l'auteur en privilégiant la période 1964-1975 nous projette dans une société culturelle et sociale riche en évènements , une époque en plein mouvement et en pleine mutation ou Dylan se construit a la force de  son talent , de  son culot , de son avant -gardisme et de sa vision du monde une place au panthéon des génies de son époque.

02/02/2008

Le transporteur 2 (Louis Leterrier 2005)

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Pas de surprise avec cette super production américano-française .

Comme il fallait le craindre   cette suite du transporteur (2002) est un naufrage sans survivant et  ne mérite qu'un superbe  0 pointé .

Ce film (ou plutôt les quarante premières minutes que j'ai pu supporter) est d'une nullité abyssale .Comédiens nullissimes , scénario ridicule , dialogues bêtes a manger du foin , scènes d'action invraisemblables et grotesques .Si encore tout cela n'était que du second degré mais non! pensez vous ! ca se prend au sérieux . Fort heureusement  le ridicule ne tue pas sinon il y aurait des victimes car ici tout est absolument raté .Rien a sauver (la palme aux acrobaties aériennes de Franck (jason Statham toujours aussi  mauvais) et de son Audi (jamais une égratignure  chapeau !) du grand , du très grand n'importe quoi )

A ce niveau de débilité  ce n'est même plus le mot " navet "que l'on peut  employer pour qualifier cette bouse qui  , phénomène inexplicable,  a cartonné lors de sa sortie .il y a des choses qui me laisseront toujours perplexe

Précisons que c'est (encore) un film produit par Luc Besson (celui qui dans une autre vie nous avait offert l'excellent Nikita ) et qui a décidé de ne plus réaliser ,(Je ne saurais que lui conseiller également de ne plus produire) .

Que fait François Berleand (inspecteur Carboni) dans ce role  d'une stupidité rare ? Que fait Matthew Modine  acteur autrefois inspiré dans ses choix (Birdy - Full métal jacket) , je suppose que la réponse doit se dessiner ainsi   $

06:25 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le transporteur