27/12/2007
Borat (2006)
Ce film est un OVNI total .A la fois film de fiction et documentaire filmé en caméra cachée il nous propose de découvrir l'un des personnages les plus déjantés de toute l'histoire du cinéma Borat reporter venu du Kazakztan (hallucinant sacha baron Cohen irrésistiblement drôle) qui part a la rencontre de Amérique des villes et des campagnes .
Essayer de résumer ce film hors normes est une chose totalement impossible. sachez juste que Borat est crasseux , homophobe ,raciste , antisémite et que le personnage découvre les US et A (selon ses propres termes) a la manière d'un éléphant laché dans un magasin de porcelaine.
Borat se révèle impoli, sans tabous et irrévérencieux au possible et en même temps terriblement attachant .
Évidemment si certains gags sont d'une lourdeur de plomb d'autres sont absolument hilarants et certaines séquences figurent deja parmi les plus droles du cinéma comique américain.
Tout ici est démesure , la loufoquerie absurde et scatologique de ce reporter incontrôlable et unique emporte tout sur son passage. Politiquement et sociologiquement incorrect Borat ne respecte rien ni personne et prouve que l'on peut rire de tout .Le personnage de Borat n'est pas le seul surgi de l'imagination débordante de l'israelo- britannique sacha Baron Cohen , ce dernier a aussi inventé Ali G rappeur engagé en politique et dont les sketches ont donné également une adaptation cinématographique hilarante. Borat (Dont le titre exact est' Borat ' leçons culturelles surl'amerique au profit de la glorieuse nation du Kazakhstan" ) a rencontré de nombreux détracteurs aussi il convient de préciser la nécéssité absolue de prendre l'humour caustique et trash du personnage kazakh au second degré .
17:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : borat, sacha baron cohen
15/12/2007
Volta ( Bjork - 2007)
Dur de constater la pente glissante sur laquelle la petite islandaise pourtant surdouée dégringole depuis quelques albums . Si Vespertine (2001) et 'Medulla' (2004) étaient des albums plus que moyens que dire de l' immonde bouillon musical incohérent et ennuyeux que nous propose Bjork avec ce "volta" (qui s'affirme déjà comme LA GROSSE déception de cette année 2007) . sur cet album " calamiteux ou il n'y rien a quasiment rien a sauver , pas un seul titre qui se dégage (saut peut être " I see who you are " . C'est encore plus difficile pour tout ceux qui , comme moi ont encensé 'Post "(1995) ou 'Homogenic" (1997) et la déception est au moins a la hauteur du talent de la petite fée de Reykjavik qui s'obstine avec entêtement et pour notre plus grande désillusion a s'enfermer dans le style étouffant , plombé et prétentieux de ces dernières années .Bjork est malheureusement a des années lumières de ce qu'elle a été capable d'enregistrer par le passé et son évolution musicale continue de semer le trouble (et la déception) auprès de ses admirateurs .
Non ! Bjork avec tout le respect que l'on doit a son indéniable talent n'a pas le droit que sortir un album aussi médiocre .Espérons que tous les adolescents qui l'a découvriront en 2007 auront la présence d'esprit d'aller fureter vers les disques qu'elle a enregistrés dans ses grandes années de créativité musicale sinon ils risquent de ne pas comprendre le statut d'artiste culte acquis au cours de ces vingt dernières années par l'ex chanteuse des sugarcubes qui livre ici (et de loin) le pire album de sa carrière .
bjork I see who you are
11:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bjork, volta
12/12/2007
Le terminal ( Steven Spielberg -2004 )
Longtemps les cinéphiles et les critiques ont fait la fine bouche devant les films de Spielberg reconnaissant en lui un grand metteur en scène populaire mais ne le considérant pas comme un "grand"réalisateur du 7ème art.. La liste de Schindler (1994) puis 'il faut sauver le soldat Ryan' en 1998 balayèrent les arguments de tout les sceptiques et installèrent Spielberg dans le cercle fermé des plus grands directeurs d'acteurs du cinéma moderne. Qu'en est t'il alors de 'the terminal 'sorti en 2004 juste après une autre comédie plutôt réussie ("arrêtes moi si tu veux" ) et avant un calamiteux et inutile remake ('la guerre des mondes)?
Capable donc du meilleur comme du pire on peut dire que cette adaptation inspirée de l'histoire vraie de karim Nasser Miran un réfugié iranien sans papier installé depuis 1988 dans le terminal 1 de l'aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle est un film que l'on peut considérer comme mineur dans la filmographie de Spielberg.
Ce n'est pas non plus un film raté loin de là et Tom Hanks sur qui le film repose y est même remarquable (dans un rôle proche de celui de Forrest gump) pourtant on ne prend qu'un plaisir mesuré a suivre les déambulations de Viktor Navorski pauvre bougre venu de Krakozie (un pays inventé pour les besoins du scénario)
Le film rempli d'évidentes bonnes intentions se veut moralisateur sur le droit a la différence et a l'identité culturelle mais si la première partie (l'arrivée dans le terminal de Viktor et son installation ) est savoureuse , la seconde partie peuplée d'invraisemblables personnages secondaires (l'hôtesse de l'air incarnée par Catherine Zeta -Jones) , le vieil homme d'entretien , le manutentionnaire amoureux .....etc.....) est en revanche beaucoup moins intéressante et le film s'enfonce peu a peu dans une suite de gags plus ou moins drôles pour aboutir a une fin convenue. Un divertissement plutôt moyen au bout du compte pour ce film qui se laisse regarder mais qui ne restera pas dans les mémoires des spectateurs comme un grand Spielberg
19:35 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le terminal, steven spielberg, tom hanks